La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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05 februari 1917
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s.n. 1917, 05 Februari. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 06 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/bg2h709c5j
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LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS 1 mois (février), fr. 2.55 — 2 mois (février-mars), fr. 5.10. US DEMANDES D'A SENSEMENT SONT REÇUES LES RECLAMATIONS CONCERNANT I.E6 ABON- •EXCLUSIVEMENT PAR LES KE1IENTS DOIVENT ETRE ADRESSEES BUREAUX ET LES FACTEURS DES POSTES. EXCLUSIVEMENT AUX BUREAUX DE PUSTB. ADMINISTRATION ET RÉDACTION SI, Montag-ne-aiix-Herlbes-Fotag-ères, B£l TJXUJIjIjTZS BUREAUX : DE 9 à 17 HEURES DIRECTION ET -ADMINISTRATION i De ÎO l'a à 18 1/8 et de 1S 1/8 à 17 heures. Jos, IWORESSÊE, Directeur Petites annonces, t ■ i t i i b ltgne, fr. 0.58 ! Réclame avant les annonces t I >— 1.2S Corps du journal . . . . a • —« 5.0® Faits divers . . , . « , . » —« 3.78 Nécrologie . . • < i i i « • — 2.59 Coin de3 Eleveurs .«><<< j—< 1.00 LA GUERRE 917' jour de guerre Rien à signaler 6ur les fronts européens En Mésopotamie, lies Turcs ont réussi i enrayer, au prix dé combats acharnés, un< offcmnaVo entreprise par le» foreras anglaises. sur la rive suri du Tigre. LE BLOCUS ALLEMAND LonicJres, 3 février : Oui mande de Washington! au ,,I?ailj Mail" : — A pivs une séance do Cabinet) qui s duré deux heures eo demie, le président s es renia au Capitale, où il s'est entreront avec le sénateur Stone, président de; la Corn missioa des affaires étrangères. M. WiLsoi lui a assuré qiti'il consulterait la Gommais si on avant) do poser un acte important dans l'entretemps, une série de mesures 011 ét) prises. Le mînistèPe dles finances a donm ortlro auix fonctionnaires des douanes d'etxor cor djans les ports une surveillance sévère pcMr qiue les prescriptions relatives à U neutralité ne soient pas violées. Aucur na.vire ne peut prendre la mer sans avoii ses conaais,6cments en règle ef aucun navire armé no peut quitter les ports sans autorisation." * * * Londres, 3 février : , I/Ayeiico Router apprend de Washingtor que M. Stofie, président de la Commission des affaires étrangères du fcénat, et le sénateur Lewis ont déclaré, au cours d'une conférence qui a eu lieu entre M. Wilsioi] eti les sénateurs, qu'il n'était pas possible en ce moment do justifier une rupture immédiate aveo l'Allemagne. 11 faut admettre, jusqu'à preuve d'u contraire, que VAllemagne n'a pas l'intention de porter préjudice aux Américains. M. Lonsin^ a déclaré qu'il valait mieux que, provisoirement, le paquebot américain ,, Saint-Louis" no prît) pas la mer ; il faut avant tout que la situation soit ée^aircia. Un autre membre du Congrès a émis l'avis qu il restait c'es chances que les relations entre les Etats-Unis et l'Allemagne •ne suaient pas rompues; car si l'Allemagne a fait connaître ses intentions, elle no ie^ a pas encore misea à exécution pour autant que l'on sache. • * ♦ Londres, 3 février 1/Agence Router annonce que des diplomates dbs pays neutres résident à Washington estiment que le gouvernement américain no fera connaître son attitude que dans quelques jours. * Nfcfw-iYbrk, 2 février : Lo correspondant à Washington de 1',,Associât >;îi Press" télégraphie que M. Lansing a. refusé de faire une déclaration quelcon-?|'ie; toutefois, certains indices font supposer qu'une note sera envoyée à l'Allemagne. * * Par-S, 3 février : On mande de Washington au „Petit Parisien" que M. Lansing a refuse da recevoir la visite d!o l'ambassadeur de la Graud<MBre t,aigne. Londres, 3 février : On mande de Newi-York au ,,Daily! Te e-?raph" : — On est généralement d'avis qu'une rup-nro avec l'Allemagne, si elle est vraisemblable, n'esS toutefois pas absol^Mpit cer-aino. La grande majorité du peupia espère lue M. Wilson trouvera encore un moyen ^our maintenir la- paix, en sauvegardant 'honneur national et les intérêts des *Ettits-LTni.s."♦ ' * * Londres, 3 février : On mande ce New-York à F,, H\ change relegraph" : — L« torpilleur américain qui assure le service (Te garde près de San d'y Hook a reçu orJre d'empêcher tout nlivire neutre ou bppar'eaant à des puissances belligérantes le quitter le port de New-York. * m Paris, 2 février : L'Agenco I lavas apprend1 de Madrid : — Le comte Romanones a déclare à la chambre que la note allemande ouvre aussi Kj'ur l Espagne une ère die difficultés plus franges et qiue le gouvernement compte sur a collaboration patriotique de tous le>s députés pour les surmonter. A [ ris la séance, M. Romanones s'est ong'iiemont. entretenu avec l'ambassadeur l'Allemagne; il lui a fait remarquer qu'il ie refondrait pas à la note allemande avant !e connaître les dispositions prises par les Lutres Eï.ats neutres. On assure, d'autre part, que M. Iloma-10nés s'est efforcé, au cours de son entre-ien avec l'ambassadeur dl' Allemagne, d'éclair ir certains points. * Paris, 3 février : Lins journaux apprennent de Madrid! que es compagnies de navigation ont été olïi-tellement priées de ne pas sortir des :ones autorisées par la note allemande. * MadricP, 3 février : On mande de Santander que les navires ie peuvent plus quitter les eaux torrito-lales du nord die l'Espagne. Les compagnies espagnoles (^assurances rassurent plus les navire» jusqu'à nouvel rtîre. * Madrid!, 3 février*: * Plus dé vingt navires anglais et fran- Copenhague, 3 février : Do nombreuses compagnies danoises e norvégiennes dl assurances n'assurent plu les navires marchands et leurs cargaisons ♦ Francfort-s'ur-le-Mein, 3 février : On mande de Stockholm à la „Gozett de Francfort" : — Les journaux annoncent que les rela tions postales entre la Suède et les port ! anglais, via Gctfenburg — voie par la quelle étaient aussi expédiés les envoi pour la France et l'Italie — sont inter rompues. IÀ-S compagnies d'assurances n'assuren plus aucune cargaison destinée à l'Angle terre et à la France. On dit que quelques' vapeurs se trou vant dlans les ports suédois continuent ; changer ; toutefois, depuis hier, aucun va peur n'a qtuitté ni la côte orientale nis 1; ' côte occidentale do la Suède. Le commerc du bois se ressenti; fortement de la cessa tion de son trafic avec l'Angleterre. En ce qui concerne les exportations d< minerai de Narwvck en Angleterre, il es vraisemblable que la Grand^-Brettagne essayera d'aller elloménio embarquer ses car gaison,s, ce qui constituerait, une grossi surcharge pouir la flotte marchande hritan nique. Provisoirement, les armateurs paraissen généralement dîspcs's à continuer à paye] leurs marins qui chôment, pour éviter qu< les formidables bénéfices qu'ils ont faits n< provoquent du mécontentement. * * * Stockholm, 3 février : L'AftontidLiingen" dit que la Fédlêratior des armateurs annonce que le bloous aile mandl force déjà pluisiettra mïUiers de ma rins Suédois au chômage. Le Svenska Lloydt, à Gotenbui-g, a ar rêtû tous ses vapeuis; six cents ouvriers, par suite, sont sans travail. * Stockholm, 3 février : La Compagnie do navigation à vapeui SuoJ a non seulement] suspendu son ser vice dans la mer diui Nord, mais aussi sef lignies vers l'Amérique. La Compagnie Go tlia a aussi interrompu son service avec la Iloii'inde par suite d)a blocus allemanc et dles nouvelles mines placées par les An glais. On croit que, dès la semaine prochaine, le trafic sera reluit sur les chemins d< fer. Tous les trams spéciaux pour Ilapa-randia, même ceux transportant des prison-niers die guerre!, sont supprimés dès aujour-dl'hui.# • Stockholm, 3 février : Un pressant échange de vues a lieu en ce moment entre l'Amérique et la Suèdï concernant la possibilité d'organiser un trafic maritime direct en dehors de la» zone de guerre- Les vapeurs qui font le servica régulier vers l'Amérique et sont en route pour rentrer à leur port d'attache, ont été avisés par télégraphie sans fil de passer au nord 'aes lies Feroë ; le grand vapeur transocéa»-niquo „Stockholm", qui est à Now^York, ne sera autorisé à revenir qjue lorsqu'on Sera tout à fait édifié sur la situation. En ce qui regarde les voyages de sujets suédois entre leur pays et l'Angleterre, on espère dans les milieux maritimes obtenir de l'Allemagne une exception analogue à celle accordée aux Hollandais. TquTefois, -X une question posée à la direction dl'un bureau allemand de navigation à Stockholm, celle-ci a répondu que toutes les communications entre l'Angleterre et) les pays neuires peuvent. être assurées par la voie de Hollande qu'indique la note officielle allemande. * de * Amsterdam, 3 février : Le ministère des affaires étrangères a décidé que, provisoirement, les immigrants ne seront plus acceptais en Hollande. * 4e • Amsterilam, 3 février : Plusieurs navires hollandais ont demandé l'autorisation de partir à leurs risques et périls. Ils y ont été, autorisé. ♦ . * * Ymuiden, 3 fH'iier : Le vapeur néerJandnis ,,Rijnstroonr' est parti ce matin pour Hull. ♦ « * Amsterdam, 3 février : Le journal socialiste ,,Het Volk/' écrit •— Un rayon lumiae jx traverse l'obscure situation actuelle, c'est la confiance que noug a vons tous (Lins la poli tique étrangère du gouvernement. Il est heureux qu'en ce moment, nnme les plus embalb's soient dcv#. n/us raisonnables. On est généraItment convaincu que le gouvernement néerlandais fera l'impossible pour défendre les intérêts de la navigation, df une pa;rt, et pour préserver le pays do la guerre, d'autre part. Quiconque se reiAj compte avec quelle 1 rudonce le gouvernement dirige sa politique étrangère ne se laissera pa^ gagmer par la panique- ' ^ * Londres, 3 fovrief : ^Le ,.Times'' annonce que les primes' dl'assuraaces or.t fortB neut haussé; elles ont bouJi dis 40 shillings ;'i 1(T £ pour Is; navires mairchands qui font le c«r> i«e d'outre-iner et! de 30 sliOings à 5 X pour les pa-quotots.* * ** Rotterdam, 3 ftivrier : Suivant des informations remues par îea armia>:eurs de Rotteitîiam, les Anglais retiennent tous les na,vires neutres qui se trouvent clans les ptorts britanniques ou dans les eauix territoriales anglaises. • Copenhague, 3 février : Le correspondant parisien de la ,,Ber-lijigsehe Tidiende" télégraphié : — T/,,Intransigeant'; publie certaine® informations sur la manière dont l'Entente a l'intention dle^ s'<rpposer au blocus aCemandi. A ce sujet, il dit que rAndctori-n a. ri;,V t PARIS A FROID No tait-il froid qu'à. Bruxelles?... IKlif# 1 il fait froid partout en Europe. 11 fait en tonit raa t.èa froid à Paris, à on juger d!û.pr'« l'art;«ia ^ suivant do < L'Heure >, et on no « y piocure pc s pilu^ aisément qu'ici le charbon qu rôc-L*ûie;nt les gueules béantes des poclgj morts. " Lisez plutôt : Les « Bougnats » de !o rue Mouffctard. 5 La crise du charbon a atteiut ce matin - son triste apogée. Paris est privé pres-.iue totalement du précieux combustible. Plu- t sieurs usines ont dû fermer leuis ateliers. Ce qui a donné lieu à diverses manifestations pénibles... Nous /avons tenu à nous rendre compte i, do la répercussion) do la crise dans un dos . quartiers les plus populeux et (les jplus i pauvres ce Paris... 3 Un pâle et froid' soleil dore le> maisons - pansues, vétustés et si pittoresques de ce v ieuix quartier do la Montag-ne-Sainte-iGenc- ) viève. t Dans la rue, les passants frileusement . emmitouflés se hâtent... Les petits ,,mô-. mes'5 le nez violacé, grelottant sous des j oripeaux en loques, pauvres enfants du ■ peuple malheureux, se rendent à l'école. Y seront-ils mieux chauffés que dans les t tristes logis de leurs parents ? C'est c.j que nous verrons tout à l'heure. ^ Dans l'humble boutique du bougnat qui ; juxtapose à son débit de vins et liqueurs un débit de combustibles nous demandons : — Du» charbon, s'il vous plaît 1 Un sourire ironiquement fi'roce de l'im-posante matrone, qui régit ces lieuix, ac- ■ cueillie notre demande. — Du charbon ?... Mais d'où sortez- ■ vous ?... Et elle nous mon'tre son d)3pot lamentablement vide où seules des piles de b'efuet-tes et quelques paquets de braise s'alignent sur les casiers. — Alors, comment se chauffe-t-on dans le quartier ? Ilélas ! on ne se chauffe pas dinsi le pauvre quartier ce la rue Mouff. Succassiveme ;t, nous nous rendons chez, i tous lcsi petits ,,bougnats" et partout les dépôts sont lamentablement vides... Au SG de la rue Mouffetard, un de ces petits commerçants a d'à fermer boutique; au 112 de la m "line me, un vaste écrite iu prévient les clients en ces termes : ,,U nc reste ni bois ni boulets"; ait 5 de la r-c Monge, cet autre écritcau : ,,Avis, la maison manquant do cliurb..&i ne ^eidi plus que du bois !" Ce> x>auvres bougnats se plaignorn-tj Oj maudissenit le sort. Commerçants entre les commerçants, ils envisagent avec d sala-tion les pertes qu'ils auront à subir. _ Certains s mgesit m'hue à l'éventualité dl'un retour au bon pays d'Auvergne... Ils n'ont mfme pas envie d'exécuter la bourrée traditionnelle pour combattre le fnoid. Et duns la rue de pauvres femmes liai- es traînant leurs enfants grelottants, eq pressent vers, la mairie, où, paraît-il, on peut avoir du charbon. Vous en aurez... dans 15 jour.?. A la mairie, une foule se presse dans le bureau où sout distribués les bons d'e combustible. Il y a des chômeurs, des indigents et surtout des femmes de mobd.is's. L'attente interminable les énerve. £>ient'jt ce sera l'heure du* fricot; elles n'ont encore rien pour le faire cuire... Pas do feu l Cesi pauvres gens qui sont allés en vain chetz tous les marchandU demander lo den.à-boisseau indispensable a leur ménage, mettent tout leur espoir en la mairie. . Un employé demande les papiers, justification de logements, feuilles d'allocation, montant du loyer, etc... Que de formalises... Après les avoir su^ios, une pauvre fem^-me, son gosse accroché à ses jupes1, s'inquiète : — Eh ! bien, et mon charbon, où e-t-il ? L'emplofyè, d'un ton fraie! et indiffèrent, lui réponlï : — V0(Us recevrez avis par lrttre... — Ca deanandera-t-i 1 lo 'gtemps ? — Nous avons plus de 10,0C0 demandes... V ous en aurez peut-être dans quinze jours ! " Scènes pénibles. La pauvre femme proteste, en vient aux mots acerbes, à sa voix se m " lent d'autres voix... — (Censuré.) est au front; si c'est pour que je crève do froid', ..., etc... Un ageift intervient majestueux, et fait circuler les protestataires. Nous cueillons, sans vouloir les commenter, quelques réponses faites à de pauvres femn.es de mobilisés, par les employés d'une mairie républicaine; en voici quelques échantillons : — Allez eu chercher chez le m'U-chantl ! — Il fallait en acheter cet ét,é. C'est tr's e, c'est oabux et non© partons «'•cœur's (Censuré.) le rs vastes bu-eauix. Bien' des pauvres femmes et nomb re do mioches déjeuneront à midi d'un coniet de frites et de deux Sous de boudin froid... L'école frigorifique. Ont-ils chaud! au moins dhns le. rs Cco-les, ces pauvres petits Français ?... Rue Mong;o, no. s eulrons à la fraternelle. Un froid aigu nous sais;iiù en entrant dans le vaste préau, désfîrt à cette heure. Nous nous rendons chez la directrice. Un long couloir, par les portes vitrées nous apercevons dans les classe», non chauffées, les tout petits, le nez violacé, soufflant dians leurs menottes, sous la g>arde d'usio institutrice emmitoufflôo dhns son manteau. Il n'en est pas do mémo dans lo bureau: de Mme la directrice. Dans l'âitro, une vncflr* f\ nmvl-iAa ri'/» _i.„i Le fruit défendu. Au bout do la vieille rye Du-P'uits-( l'Ermite, dans un terrain vague où ét; anciennement l'hôpital de la Pitié, «pie no fut pas nc.ro surpi sa d'apercevoir véritables montagnes de charbon... Nions aurions découvert une mine d que notre surprise et notre joie auraiê été moindres ! Des monceaux de charbon, à l'heuie Paris en est privé, le voilà bien le pa de cocagne. — Eh ! bien, j'espère qu'on n'en rnanq pas, demandons-nous au bravo homme q garde le chantier ? — Vous croyez I Si ça continue penclk deux jours encore, il n'en restera pli Nous nc recevons pas de charbon et. t co qui est là est dirigé sur les mairies. Hélas ! notre joie tombe, nous embr£ sons û'un dernier coup d'coii 1 horizon, ces monceaux de combustibles qui» no font à présent l'effet d'un mirago troî peur ! En partant, je ramasse comme itn v leur un précieux morceau do houille, do je ferai cadseau à mon propriétaire en gni do terme. il m en gardera sar.fl nul doute une i connaissance éternelle ! Vict r BONNANS. SUR MER MadlricH, 3 février : Le vapeur espagnol „Algeria" (2,117 to nesj, transportant des oranges et du mil rai, a été coulé. L équipage, composé 12 hommes, a éto ramené à terre par i vapeur italien. Amsterdam, 3 février : Le vaipeur néeriandiis ,,Gamma" a cou 1 l'équipage a été sauvé. Ohi'istiania, 3 février : Le navire ,,Hurdi ', de Christiania, e arrivé à Christiania ayant à bord los hot nit-s d'équipigo du vapeur ,,Eddei ', c:o G teu'Lnrg, qui avait q.uitbô r Angleterre c mnnche avec une cargaison complète c'-; linéc à Ilalmsiiul. L',,l'xlda" a été cou luncji après-miJi, alo:s qu il se trouvait n: loin d i ,,HurdJ". Près de Skagen, le ,,IIurd" a vu hn na>vires, dont quatie norvégiens, bio(iu pttr les glaces. Le ,,Uuid" a mi« un jour et demi poi se renard ce Skagen à Christiania. Amsterdam, 3 février : Lo capitaine du vapeur néerlandais ,,Vo del ' annonce par rudiotêlégrainnie que vapiour néerland'ais „Camma" a été coulé coupe de canon. I.ondres, 3 février : Lo Lloyds annonce que la baa'quie ,,S'p donia" a étô coulée. Madi'id, 3 février : Un sous-marin a coulé lo vapeur gr< ,,pélican'' et lo vapeur espagnol „B troni". Les équipage^, à l'exception ( deux matelots espagnols, ont été sauvés. Berne, 3 février : On mande de Quimper au „Petit Pai sieii" : — Le vapeur ,,Ymeu" (1,122 tonnes) été coulé. Une partie de l'équipage a é sauvée. Le schooner ,,Saint-Léon" (236 tonnes a été coulé au large de Fécarnp. L'équ page a été sauvé. BÉPÊXHES_DÏVERSES Pari3, 2 février : Les ministres du ravitaillement et c ragTiculturo ont prié lis prfets d'ex h or U lo public à ménager les céréales, la farii et le pain et à ne pas s'en servir cornu fourrage. * * * Milan, 3 février : L'„Idea Nationale' annonce qu'à la sua des attaques dirigées contre lo ministre c la marine, les fonctions de chef do la mt rine ont été disjointes de son portefouilb * * * Milan, 3 fovrier : Le ,,Corriere délia iera" signale qui' Alessaudria lo thermomètre est dioscendui, 1 30 janv.er, à 11 de^r s sous zéro et à Fe^ raiti à 14 _ dbgrés soi.s zéro. Depuis d^écoir lire 1879, il n'a pas fait aussi froid dlan la Ilauto-Italie. * Ixmd'res, 2 février : M. Lloyd Georges pTOuorocera dimanch apBfe-midi un grand discours th Carnavor dans lo Pays de Galles. Le ,,Daily Mnil annonce que les autorîii'a ont pr's à Ce t ocojsion ce nombreuses mesures de précau tion. Seuls les électeurs de la ville connu recevront des cartes d'entrée. » * ♦ Berlin, 3 f évrier : Dans la Prusso orienltele et, occidlenialG le thermomètre e-t descendu hier jusqu'j 20 degrés sous zéro. Dnns l'Allemagne occ:de:tile, le froides a.ussi très rigoureux. Dans la vallée de 1 l'uiir, on a enregislro uino température d 10 degrés sous zéro, froid que l'on ne cou naissait plus depuis vingït-cinq ans. * * Christiania, 3 février : L'„AlVnbladét" d<it que les w.irparleri engagés à Londres en't.re la légation de Nor vègo et le gouvernement anglais semblen loveir aboutir. Si des plus fortes quiamtitéi clé charbon n'arrivaient j>as bientôt, un nom bre considérable d'tt:ih]Ksemenls indtistriel importaits devaient fermer leurs portes. s' COMMUKIQU de Communiqués des Puissances Centrales. or Berlin, 4 févrior.1— Of-iclel de ce mrli ; :nt Théâtre de la guerre à l'On^t. « Arm es du feldmaréchal prince héritier Rupprecht de Bavière : Maigre le temps t'roid et cou-vert, le duel uo d'artillerie a été plus violent que les ;ouia ni précédents ci-rre Lens et Arra.s et depuis teire jusqu'au, bois Saint-PieLrc-Vaasn. Au nordi do l'Ancre, a.prcs un ieu rou>-lant, les Anglais ont attaqué vqls minuit kUjj nos positions. Tandis que leurs atuuiiv s échouaient au nord' do Beaucourt, un d'éta-ciiement ennemi a réussi, près de la rive, ^ à p'jni.'troy uuiS nos tranchées les plus is ava,nc'v.vS. n_ Aiunéos du prince héritier allemand : Au nord-e-1 de Ponb-à-M0ussoa et au o- nord do Saint-MV-iieli, nos opérations de nt l'ccoanaissance ont (té fructueuses. Théâtre do la guerre à l'Est ^ Front du fcldunartclial prince Léopold d© Bavière : Au cours dos combats qui so sont développés dans la matinée sur 1 Aa malgré le froid' rigonareuix, plusieurs attaques rusees ont ('to repoussées. Sur lo fronjô du, général-colonel archiduc Joseph et suit celui des arm os du l'eldma^ ri'chal von Mackensen, la s.taaûon est in-Ql- changto. e>- , . jc Front- macéclon «a. m En dehoi'S de canonnades près de Mo-nastir et en-: re le Vardlar et le lac de Doi. ran, rien d'essentiel à signaler. * é» * * ' Bc»:lin, 4 février. Officiel du soir : Le long de la Somme et sur les bords de l'Aa, canonnades vigouiouscs, mais in-st tcimittentes. 0- Berlin, 4 février. — Officiel : 1- Le communiqué officiel français du 2 l'é-s- vrier annonce que le 1er février au soir lé une attaque allemande dirigée contre une m tranchée française au sud de Leintrey a échoué sous le iou français. A l'endroit in-it cliqué, nous n'avons prononcé aucune at--■s tapie. *% lr Berlin, 3 février. — Officiel : Sur lo front do l'Ouest, malgré 1 s temps» généralement défavorable, l'ac ivité des avia-a- leurs allemands a été trôs grancb et effila cace les 1er et 2 février. à Le 1er février, au cci.irs ée combats aériens, l'ennemi a perdu 7 avions; le 2 février, il en a perdu 5 dans les m "nies con« liiions et un autLe do ses appareils a été ^ cesceadiu par le feu de nos canons de délasse.Dans la région de Cernay, le lieuticntant £ BaldLimus a descendu un biplan Farman qui j_ est tombé en flammes; il a ainsi mis son onzirne adlversaire hors de combat. l'eadiant la nuib du 31 janvier au 1er février, nous avons lancé 1,075 kilos c'e bom-bes suir Icj camj) et! sur le village de Proyart. 'i- Il a. été établi que do nombreux projectile s avaient eîiicacemeht touché le buiti. a Le 2 fôvrier, nous avons cirigé des at-té t,aq;ucs à coups de bombes contre des camus ennemis établis près de Groomboke, contre ») le camp d'aviation anglais de Bai lieu 1 et i- contre des camp® situés au nord de Lorce. Le 1er f vrier, une escadrille aérienne ennemie do reconnaissance a survolé notre front en Flandre; elle a été dùspers o et, après avoir perdu trois appareils, elle a été chassée au delà do nos lignes. Sur lo front à l'Est, au cours <lcs combats livrés autour d Illuixt le 1er février, un )3 avioin de combat allemand, monté par un T seul aviateur, a forcé un biplan russe à l0 atterrir brusquement 6ur le rive orientaleido ie la Dwina. * * •Berlin, 4 février. — Officiel : Le 1er février, aui cours de l'atlaquo io prononcée par des troupes australijennes é sur la route Bo JulancoiJ.t-GuendiocoiLi-t., La L- compagnie assaillanto a été pres<[ue oom-». plètfâmiont détruite. Grâco à une attaque énergique, l'ennemi avait réussi à pénétrer d-ans uj!:0 partie die© tranchées allemandes, à mais il a été pris sur les flancs par nos 0 hommes et défait. Un offfeier et vingib-cinq •- soldats sont restés entre nos mains. Nous _ avons relevé dans la section de tranchée s reconquise les corps de cinquante Australiens; un nombre égal do morts et} df ennemis' grièvement b»essés gisent devant nos tranchées. En conséquence, la tenta fivo e faite par les Australiens pour prendre pied sur la route qui, entre la butto âiprement • disjtutéo de Warlencouirt et du Th-ansloy, 3 condluib à Beaulancoui-t, a- complètement „ échoué. s • * * Constantinoplo, 3 février. — Officiel d>u grand quartier général : Front du, Tigre : 1 Peadt-int la nuit du 31 janvier aui 1er fé. vriia-, l'ennemi a pris sous un- feu violent t (l'arfellerie nos positions établies au siud L du Tigre et nos communications à l'ar-j rière- Néanmoins,- nos patrouilles do recan-! naissance ont entrqpiris avec succès plusieurs attarjues. Lo 1er février a eu litea une grande bataille. Après une violente préparât on d'ar-5 tillerio, plusieurs dé'achements d'infanterie - ont attaqué nos positions situées au sud! d'u l Tigre et forcé un de nos bataillons à se ; retirer de la première dans la seconde ligne. Une attaque subséquente protnonc/e i aveo des forces supérieures contre oetto deuxième ligne a été vivement reipoussée. ËS OFFICIELS outie 41 prisonniers, et eai aurions fait davantiige si les soldats anglais qui ùeman-d^iient à se rendre n'avaient pas été pris sous le feu de leur propre artillerie et tuiés. Eifi connexion avec cette optiuuouj, un, gros^ contingent do cavalerie renforcé par, do l'artillerie et de l'infanterie a (Oité un mouvement c'encwclenient de notre aile droite. Nous avons repoussé également ce.te tentative; nos fusils et nos mitrailleuses on4 infligé à 1 ennemi des perles considérables, (ju'a bientôt, accrues le feu do notre artillerie. Nos pertes, le 1er février, ont été relativement peu importantes. Front persan : i Une tentative de l'ennemi contre nos troupes avancées à l'est d'Hamadan a ébé repoussée. Front du Caucase : Bien à signaler que l'activité des détachements de reconnaissance. La 31 janvier, un de quatre navires ennemis qui avaient été aperçus a,u uonl die Nefra, dans la mer Noire, a coulé après une formidable explosion. Pas d'événements essentiels sur les auftres frcînts. Communiqués des armées alliées Paris, 3 février. — Officiel de 3 heures: ILen à signaler aa cours die la nuit, ea dehors de quelques rencontres de patrouilles dans le secteur Louvemout-Les Chambrât-tes et dans la région de Badon'vilicrs. Paris, 3 février. ■— Officiel de 11 heures : Au cours de la journée, canonna/Jo intermittente en di\ers points du front, lienconu ti'es de patrouilles dans la région de Be-zonvaux; nous avons fait des pri-jomiiers. Aviation. — Deux avions ennemis ont cté abattus dans nos lignes par le tir des canons spéciaux; 1 un vers Oulches (Aisne), l'autre près ce Liane-tablons (r gion de Beauiieax). * I-oncTres, 3 février. — Officiel cla, Soir : Près de Bouchavesn ft et d Arras, niouÉ avons repoussé dts dé.achements ailemand's, î^e feu de nus canons a infligé des peii^r sensibles à 1 ennemi eu retraite. Au nord de l'Ancre, nous avons ejacorQ amélioré nos pos tions sur La crêto des ooL lines situées près dfô Boiiumont-llamel. Au nord de la Somme, nous avons ef 'eo^ tu.é aujourd'hui d'xifi'icacea boniUïiviciaicVirë. * * w Home, 3 février. — Officiel ctu grand quart.ei* général : Sur lo front d!ui rJ'ren-{ân, canonnades har-bituelles, as^ez violentes dans La vallée de Sugana Sur le col de Fonole, ; près de BarcaroLa, dans la vallée de l'Astico, à Mamioladia (Avisio), dans la r gion de Tofani (Bc^te). et dans la vallée (î'Inferno (Alto Dcgano) % escarmouches. Nous avons pjirtout repoussé' l ennemi en lui infligeant des pertes sensibles.Sur le front des Alpes Julien nés, pendant la nuit du 1er février, l'ennemi & concentré un feu violent sur no> lignes établies à l'est dé Gorz. L'intervention rapide dé notre artillerie a réduit aussitôt au silence les batteries aatrichienn« s. La journée d'hier a été plutôt calme. Le feu efficace dirigé par notre artillerie sur les versants méridionaux du monte Ger-inaola a provoqué une explosion suivie d'un incendie. ♦ — Pétrograd1, 3 février. — Officiel du grand état-major général : Sur le front en Roumanie, duels d'artillerie.Sur le front à l'Ooetf., après un violent bombardement, des détachements ennemis ont passé à l'attaque à l'est die la route de Kalnstcn, à l'ouest de Riga. Notre feu a enrayé le premier assaut ' do l'ennemif sauf sur un point do notre aile droite, o? une compagnie rus^e a légèrement fléchi Nos renforts ont prononcé des confre-atta ques, grâce auxquelles les Allemande otn( [ été repoussés et notre ligne rétablie. 1/en^ nemi a ensuite renouvelé à deux reprise^ son attaque; il a été chaque fois repouBS^ par notro feu. Nos automobiles blindii^, s'avançant jusqu'à notre première ligne, nous ont efficacement aidé à repousser les attaques ennemies. Un aviateur allemand a lancé plusie;*!rë bombes sur rm train-express qui quittait U gare do Kreuizburg, située au nonl-est da Jaoobstadit; les explosions n'ont pas occa* sionné de dégâts. Un» autie aviateur allemand, survolanlt-le villago de Gogodo, sitmé à 7 vers'es au sud-est do Postavvy, a jeté des bombes; daua; soldlats ont été tmes. • Pétrograd, 3 févrica-. — Officiel de l'Amirauté : Le 26 janvier, tanrîis q<ie l'on )jroc<idait, sur un des qufiis d1' Arkhangel, au dr'char-glemem\t du brise-glaces ,T?wheiljns\in)", une ovplrteion, suivie dTun incmdSe, s'est produite; les flammes sn sont rapidement, prot-pagées «à tout 1e secteur du quai. L'incen}-die a occasionné des ôlégiâts aux bâtiments et aux abords de La gare, ainsi que dans quelques dé.nfîte. hani<?nrs et b»ra<r|uïofmen!t6 Outro le ,,Tsehel.iuskin'"t un remorqueur a été d/'tnyit et cinq va,murs ont été endommagés, dont trois légèrement. Parmi le-* 344 blasés, se trouvent 3 of-ficiicïrs et 299 So'»ïats; 59 personnes snai grièvement atteintes. Lo nombre diefl tuéi n'est pas encore établi; ijs sont jenviron une trentaine. IjO 31 j-mvier, les vapnnrs ont, de nonc rrrM.i» rvn c? ' o m n r-1 on min.i rtM c'nsf. i vrW. Lundi 5 Février 1917 - ■ ' ■ uiijwi jjm.i . ■ J.i a v JOTTHNAL * ^ITOTIDIEN Le' TTumôro ÎO Centïmëar 4* Année. — N' 800

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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