La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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23 oktober 1915
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s.n. 1915, 23 Oktober. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 08 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/jq0sq8rz23/
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Samedi 23 Octobre 1915 A N° 342 «samedi 23 Octobre 191S LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION SJ x&ontaÊiie-aioz-ïZe'riès-F'otag-ères, 13îï XJjÇ£:ZjZjE3 BUREAUX : DE 9 à 17 HEURES jos, MOBESSÉE, Directeur JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO s IO CENTIMES !* Petites annonces. » • • • • la ligua, (g, ÔA9 Kéclame avant les annonces , — 1.0O Corps du Journal ..... — 4.00 Faits divers — 8.00 Nécrologie — 2.00 LA GUERRE 446a jour de guerre pendant quo l'invasion du norci de ia Serbie par les Austro-Allemands se poursuit méthodiquement, les Bulgares doveiop> peut sur lo Timok, depuis le secteur tU M ego tin jusqu'aux environs do )£nashe wa/tz, le mouvement ofietuiiX djont le bu' est de rendre intenable pour les Serbes U portion orientale do leur territoire, qui des sine son uriangle entre,le chemin de fei JJeôg-radW-Ni^ch-iSoïia à l'ouest1, le Danubt au nord et les frontière» roumaine et bulgare à Test. A l'extrémité sud de ce triangle, les troupes du tsar Ferdinand sont arrivées s portéo de canon des ouvrages fortifiés de Pirot'. lia ont étendu leur action dans le secteur sud de Vranja, vers Bojawice, le long de la voie ferrée Nisch-Uskub. Aprèç le succès qu'ils ont obtenu près d'J^gri Palanka, ils ont continué à repousser les Serbes vers Kumanowo, le long du chemin do fer en construction qui doit relier la ville de Kustendil à cette localité serbe». Plus au sud, les Bulgares se sont avancés lo long do la Pregalnitza jusqu'au delà d'Istipï qui est située à 20 kilomètres au nord-est du confluent du Vardar et do la Pregalnitza. En occupant les rives de la Pregalnitjza sur une large étendue, ils sont arrivés à dominer une grande partie du territoire macédonien compris entre la ligne Kumanowo-Gewgoli et la frontière bulgare. Nos lecteurs ne seront pas surpris du développement pris en Serbie par l'offensive des Alustro»-Allemands et des Bulgares. 11 esc très clair, en effet, qu'on dépit de son indiscutable vaillance l'armée serbe, livrée à ses propres forces, ne peut suffire à enrayer la progression des forces ennemies numériquement supérieures qui l'ont simultanément assaillie. n « » En Russie, les hostilités se sont localisées et concentrées dans lo secteur de Riga, où La progression des Allemands paraît sensible, et sur la Styr moyenne, où les iRusscs ont pris l'avantage. Partis des positions qu'ils occupaient le long de l'JBckau, sur la section comprise entre Mitau et Gross Eckau, les Allemands qui attaquent Riga depuis quelques jours •ont successivement dépassé îa voie ferrée Mitau-Kreu^burg, puis la Misse, pour atteindre enfin la Dwina depuis Borkowite jusqu'à liersemunde, où ils se trouvent à 15 kilomètres aui sud-est do l'objectif qu/ils visent à atteindre. Sur la Styr moyenne, les Eusses ont pris une offensive énergique, qui a fait retomber Czartorysk en leur pouvoir et a obligé lours- adversaires, dont leai effectifs sont numériquement inférieurs, à reculer sur plusieurs points du secteur Raffalowka-Czartorysk.* * * Nous avons récemment, on s'en souvient, émis ici l'hypothèse qu'en vue d"apporrer une aide indirecte à leurs alliés qui combattent dans les Balkans, les Italiens décideraient d'entroprcnd're sur leur front une offensive assez* vivo poujr obliger ï' Autriche à y expédier des renforts. Cette impression se fortifie par la persistance des attaques dirigées par le général Ca-dorna, non plus uniquement sur l'Isonzo, mais aussi et surtout dans lo Tyrol et lo Trentin. Pour mettro nos lecteurs à mCme do suivie lo développement éventuel de ces opérations, nous commencerons d'emain la publication d'une série de cartes détaillées! dont l'ensemble constitora lo dessin exact dos régions frontières austro-italiennes, depuis la Suisse jusqu'à Tiieste. Los voles slratégips de ia Serbie Nos lecteurs savent qu'en ce pays montagneux, au sol tourmenté à l'excès, une armée moderne ne dispose pour ses mouvements que d'un nombre de routes très res-« treint. La Save et le Danube, formant la frontière septentrionale, reçoivent leurs oon-îluttnts de droite par des vallées étroites et profondes, descendant perpendiculairement, donc du sud au nord, dans le lit de ces deux cours d'eau collecteurs, Ces valioes constituent les seules voies de pénétration par le nord dans l'intérieur de la Serbie, et encore, toutes ne sont-elles pas praticables. En allant de la frontière d'Herzégovine à la frontière roumaine, nous arrivons d'abord dans la région marécageuse de Mac va, située dans l'angle foimé par la Drina et la Save, région impraticable dès lo commencement de l'automne. Actuellement, ce secteur dangereux, de mémo que celui do la Podrita, son pareil, également situé sur la rive droite do la Drina inférieure, ont pu être franchis par les troupes austro-hongroises, en ce moment en marche pour la conquête do la vallée de ia Kolubara. Cette vallée, depuis Obreno-vac, près de l'embouchure do la rivière dans la Save, jusqu'à Valjovo, non loin de sa source, constitue une voie stratégique relativement bonne, dont la défense se poursuit avec acharnement. Dans la vallée de la Kolubara débouche celle de la Ljig, descendant du plateau de Sturac, à un millier do mètres au-dessus dj i niveau de la mer, situé sur la ligne do faîte séparant les bassins de la Save et de la Morava. Lo passage do ce plateau permettrait d'atteinte ta vallée do la Morava serbe ou occidentale, constituant un chemin stratégique praticable jusqu'à son confluont, avec la Morava bulgare ou méridionale, en aval de Krusevac. Faisons remarquer ici que la Morava bulgare s'appelle généralement Morava tout court, vocable désignant ainsi lo cours d'eau prenaut sa. source au Kara Dak, au nord a uskub, sur la limite des bassins do la de la mor ES<5e- La Morava est l'artère essentielle de la Serbie, allant au sud au nord, depuis le voisinage d'Us-fcub jusqu ea aval de Semendria, où elle so jet.e dans 1e Danube. Elle fertilise une vaste et luxuriante vallée, arrosant les viacs de Vranja, Leskovac, Alexinac, Pa- racin, centres vitaux du pays. Dans la môme valléo de cette bienfaisante Morava, et tout à proximité d'elle, est située l'antique ville de Nisch, depuis la guerre siègo du gouvernement. Kragujevac est la résidence ro3rale, presque centre gouverneuta k tal, délicieusement couohéo aux pieds des monts Souiadia, qui limitent à gauche lo bassin inférieur de la Morava. La vallée de la Morava est la seule vraie grande route militaire de la Serbie, encore que l'humidité du terrain ne la rende pas toujours favorable au transport do la lourde artillerio moderne. C'est l'antique voie qui, s'amorçant à celle du Vardar, établit la ' communication naturelle entre la Hongrie, la Serbie et la Macédoine, cnf.ro Vienne, fBuda-Pest, Belgrade, Nisch et Salonique. ) Nous mentionnerons simplement en passant les vallées de la Mlawa et du Pock, à l est do la Morava inférieure, et qui ne seraient que d'intérêt très secondaire, so dirigeant de Belgrade, dans la direction sud-est-, vers la frontière bulgare, on passant par l'importante place fortifiée do Pozarevac. Il nous roste à dire quelques mots des chemins de fer stratégiques de la Serbie. Tout d'abord, il nous faut citer la ligno Belgrade-Nisch, qui, en passant par Sofia, a son terminus à Constantinople. Partant de Semendria, la ville forte dont les armées ce îtrales viennent de s'emparer, un embranchement) vient se greffer sur cette grande voie ferrée à Velka-Plana, aux environs de Palanka, autre localité intéressante. C'est Nisch qui doit être considéré commo le point central do tout le réseau des chemins de fer stratégiques de la Serbie. En dehors des routes allant vers le nord et vers lo sud-est, uno très importante ligno prend la direction d'Uskub, pour continuer jusque Salonique- Uskub, à son tour, est un point do croisoment de deux lignes, sur la grande voie Belgrado-Niscli-Salani-quo. Vient s'amorcer ici le chemin de fer vers Mitronitza, située au nord-ouest d'Uskub. Cette ligne passe par Klacanik et rejoint, sur la ligne-mère Niseh-Salonique, la ville de Pristina. Quolques voies d'importance secondaire partent encore de droite et do gaucho de la grande artère centrale, courant du nord au sud, et vont desservir des localités so trouvant à l'est et à l'ouest du territoire serbe. H. L. H. DANS LES BALKANS Borne, 21 octobre : La ,?Tribuna" annonça que 1a Serbie a mis l'Éntenio en demeure do forcer immédiatement la Grèce à venir à son secours. Dans le cas contraire, la Serbie reprendrait sa liberté d'action. Paris, 20 octobre : L'édition parisienne du „Now-York Herald" publie uno dépêche do Itomo disant que le Conseil des ministres! a décidé die n'intervenir ni en Macédoine ni en Serbie, mais d'appuyer énergiquemenfc les Aliiés sur tous les autres terrains. Londres, 21 octobre : Les représentants des puissances de l'E<n-tonte ont déclaré au gouvernement grec qu'ils ne sont pas d'accord sur sa façon d'interpréter lo traité d'alliance gréco-serbe. Le „Daily News" fait remarquer à . ce sujet que lo but de cette démarche n'apparaît pas clairement. Paris, 22 octobre : Les journaux annoncent quo les miïiis'lres do la Quadruple-Entente et lo ministre de Serbie ont) prié lo gouvernement grec d'autoriser les réfugiés serbes à se' rendre en Gyècse. < M. Saïmis a répondu que les réfugiés feraient bien reçus, mais que la Grèce " ne pouvait pas pourvoir à. leurs besoins; il a prié en conséquence le gouvernement serbe cta £}'occuper* do 1/entretien, do ses1 naXiosiausx. Rome, 21 octobre : On mande d'Athènes au „Giornale d'Iîa-lia" quo des pourparlers so poursuivent vraisemblablement entre M. Saimis, président du Conseil des ministres grec, et la Quacîruple-Entonte, sur le point do savoir quelle attitude la Grèce adopterait si les troupes serbes se retiraient qi territoire grec. Sofia, 20 octobre -• Les Turcs ont annoncé quo, désormais, tes -.navires - hôpitaux seraient bombai-dés dans les Dardanelles, étant donné qu'ils servent au transport dos troupes. Sofia, 2l octobre : Le roi Ferdinand s'est rendu au front. H a assisté à un combat d'artillerio devant la forte position de Stracin, dont la prise ouvre la route vers Kumanowo. Pétrograd, 21 octobre : Dans les milieux militaires russes, on déclare ouvertement que, dans les circonstance^ aotuelles,- il ue peut être question d'un secours 'russe à donner à la Serbie. La Iuissic qm supporte depuis le début de ia guorre la charge principale do cello-ci, doit abandonner le sauvetage do la Serbie à ses alliés. Au grand quartier: général russe, on croit que la participation de l'Italie à la guerre contre la Bulgarie se bornera à une collaboration de la flotte italienne au blocus dans la mer Egée. * Sofia, 21 octobro : if. Tontschow, ministre des finances bulgare, so rendra à Berlin pour régler une série .do questions financières. Pétrograd, 20 octobre : Les sujets bulgares aptes au service militaire, ont reçu l'ordre do quitter Pétrograd endéans les trois jours et do se rendre dans le gouvernement de Jaroslaw. (Bucarest, 21 octobre : L'ambassadeur roumain à Rome, le prince Ghika, a déclaré aux journalistes romains que la situation géographique de la Roumanie n'autorisait pas un passage de troupes russes. Dans ce cas, la Roumanie do vrait combattre sur deux fronts, c'est-à-dire contre la Bulgarie et contre la Hongrie. Uno armée russe même ne suffirait pas à protéger la Roumanie, et c'est pourquoi «ollo-ci est obligée de s'opposer à l'exigence de la Russie Paris, 2"1 octobre : L'agence Havas apprend de Nisch qu< ies Bulgares ont occupé le tronçon Vrania I&stovatz, de la ligne Saloniquci-Nisch, e qu'ils s'y sont fortifiés. Un grand qomba so livre sur la ligne Vla^ona-Kotsohana. Paris, 21 octobre : L'agoneo Havas annonce offioielletneii que JâM-sifeuafcion devient ^des_.plus, critique Les Serbes1 'târnJKïït, au nord,'' la ligne Ras sanae- Alexandrovac- Golobovi- Atsanja. - Kos JiUnj et la rivo droite de la Kolubara. / l'est, ils gardent la ligne Zajotchavi-Ena jevao-Vtessina. Mais les Bulgares ont pri: la ville de Vrania et Wolassa et ont couxx la ligne de chemin do fer à ces deux <*n droits. Les Serbes résistait avec un acharn«nen héroïque, mais la forte pression des Au trichions et des Allemands au nord!, de Bulgares à l'est, menace sérieusement l'ar méo serine, qui est actuellement coupée ôj Salonique. On attend anxieusement que lût troupes alliées arrivent. Paris, 21 octobre : ' "1 Diaprés les journaux parisiens, les Serbes auraient l'interïtion d'abandonner Nisch c do concentrer leur forces à l'ouest. Un< intervention, des forces anglaises' en fran çaiscs serait attendue à Bregal'itzac. Utn aviateur allemand a survolé SalOniqui pour observer les transports de troupes. Do nombreux détachements turcs avc< une forte artillerie seraient on marche lt long de la frontière bulgare. Paris, 21 ootolxre : IjO vo'ivodo Poiîtnik, adjoint au prince héritici' Aloxaudre, qui i>orte lo titre d( commandant en chef, a dû résigner so? fonctions pour raisons do santé. Sur soi désir formel, le chef d'état-major du princ< héritier, lo général Bcwovies, sera eai far commandant on chef, alors quo lo prince gardera lo titre honorifique de l'emploi- Ulno autre dépêche affirme que ce seraii lo général Gourko Bavlovitcli qui aurai succédé à Poutnilv. On lui aurait adjoinj lo général français îburmer, le oolcnei russe Atamanoff otj Vattaohé nxilit^iire anglais lieutenant-colonel Ilarrison. Paris, 21 octobro : Le „Temps" annonce que la Commis* sion sénatoriale des affaires étrangères s examiné la question des Balkans au moyei: des documents mis à ea disposition par le gouvernement. Elle a adressé uno note ar gouvernement en le priant de lui donnez des explications sip? toutes les questions qui demandent eqeoro à èti'O éçlaircies. Lorsque ces renseignements seront parvenus, une nouvello eéanee sera convoquée. SUR LE FRONT DE L'ISONZO Cela n'avance guère là-boa, 6ur la frontière austro-italienne, et les stratèges deca-baret so demandent môme, irrévérencieusement, si les belligérants passent leur temps dans les tranchées à faire des manilles aux enchères. Cepeaidant, ceux à qui il est donné d'apprécier' de visu les efforts déployés de part et d'autre, en jugent tout autrement. Témoin, la description que nous1 donne un correspondant du „Times" du théâtre des opérations. — De l'endroit où nous nous trouvons, dit-il, nous apercevons à notre droite une camjxigno assez unie où, derrière des bosquets d'arbres, se cachent des petits villages abandonnés par ies habitants j à notre gauche, uno crôte do collines courant du sud au nord ; devant nous, un pJ&teau montant aux flancs escarpes. Tout cela baigne dans uno atmosphère "de poussière, do brouillard et d'odeur de poudre, à travers laquelle brille le disque rouge-cuivre d'un soleil d'automne. Quand on escalade le plateau, le panorama de la partie inférieure du front de l'Isonzo se déroule devant vos yeux. Des petits villages cachés dans de© fonds! de verdure, il ne reste que des ruines. Les obus autrichiens les ont complètement anéantis. Sur les routes d'où montent des nuages de poussière grise, les grosses aûtomobiles s'entre-oroisent revenant du front ou y ap-Lportant des vivres et des munitions. Et i-voilà quo s'avance une colonne d'infanterie vdont les soldais ont passé uno semaine dans les tranchées du Carso, et vont se reposer dans la plaine. Les hauteurs de Podgora, jadis si boisées, présentent en ce momont un aspect désolé. Quelques arbres entourés do taillis nous font seuls souvenir que là s'étalait uno foret superbe. Les hauteurs ont été exposées à un ouragan de feu et de mitraillo, qid défie toute imagination. D'abord, les Italiens neitoycreut le plateau en faisant pleuvoir des milliers d'obus pour préparer l'assaut de leur infanterie* ■Quand on crut l'ennemi réduit au silence,, les troupes s'avancèrent ; mais alors commença du côté des Autrichiens un bombardement tout aussi efficace, qui obligea l'infanterie italienne de se replier. La foret, ; prise entre deux feux, vit ses vieux troncs s'abattre comme des fétus de paillo sous la. faulx du moissonneur. Le tonnerre des canons était si terrible que 1e plateau en était secoué commo d'un tremblement do terre. Aujourd'hui, la journée est relativement calme. Sut lo plateau du Carso, la canonnade est assez faible et lo mont Saint-Michel ne crache que de petits nuages. D6 temps en temps, cependant, le feu de l'artillerie devient plu» violent et une fumée intense monte des confins sombres du paysage. Tout à coup, voilà encore le gros* tonnerre qui éclate. Dans lo ciel clair, tua avion autrichien est apparu se dirigeant vers l'ouest. Tous les jours, des monoplans autrichiens survolent lo front et sont bombardés sans répit. Pour le resta, il ne fai^t pas s'attendre à des solutions décisives prochaines dans ces parages... Des deux côt'és les belligérants <">nt eu tout le temps de se fortifier et d'édifier des ouvrages de défense qui défient des attaquer en règle. Chaque position ennemio doit être attaquée isolément et l'on no peut avancer de quelques pas qu'au prix des plus grands sacrifices. La partie autrichienne du front constitue une suite ininterrompue de travaux do défense, u-i réseau inextricable, dont l'assaut exige des efforts quasi surhumains et dont la conquête comporte lo sacrifice de vies précieuses. Ajoutez à cela un froid oxtraordinaire-ment rigoureux qui gèle littéralement les hommes." COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemands ^ Berlin, 22 octobre. — Officiel de midi : Théâtre de la g'ueiTO à l'Ouest. Rien do particulier. Théâtre de la guerre à l'Est. ^ Aimées du maréchal von Ilindenburgi : ; Nous avons repoussé de fortes attaques j dirigées oontro nos positions établies entre • les lacs près de Sadwe, au sud de Kcejany. , Armées du maréchal prince Lépopold db Bavière : 5 Les Russes ont attaqué sur une grande étendue de front au nord-est, à l'est et au , sud e^b de EaranowHsohîi Ils oni) été ro-( poussés. A l'est- do Baranovritschi, nous avons oontre-attaqué avec succès et fait prisonniers 8 officiers et 1,140 soldats. s Armées du général von Linshigen : A l'ouest .de Caartorysk, notre contre- ai-i fcaquo cernante a réussi. L'ennemi a été re-. jeté. Nous le poursuivons. Dans les combats des jours derniere, nous 3 avons capturé, dans cette région, 19 officiers, plus do 3,600 soldats russes, 1 canon i et 8 mitrailleuses. La perte de quelques ea-i lions, quo nous avons signalée hier, a été duo à ce que des détachements russes ont foroé les lignes dé certains groupes voisins des nôtres et sont ainsi arrivés derrière nos ' positions d'artillerie. Nous avons perdu 6 | canons. Dans les Balkans. L'armée du ^T^iwwV' VOTr-^rcvess^ appar-■ tenant aux armées du maréchal von Mac-\ kensen, ost arrivée à la ligne allant appro-. ximativement d'Arnagewo au mont Slatina. L'armée duv général von Gallwitz a pro-i gressé jusqu'à la ligne Selevac-SavanoYac-: Trnovac, au nord de Banovac. ; L'aimée du général Bojadjeft continue à î avancer au nord de Kajaiaovac. ? Les rapports des autres groupes d'armée j | ne sont lias encore arrivés. D'autres forces l bulgares ont occupé Kumanowo. Veles est • pris. Au sud de SlTumitaa, l'ennemi a été rejeté au delà du Vardar. * * * Vienne, 22 octobre. — Officiel d'hisr : Front russe. A l'outtst et au sml'-ouest de Czîartorysk, il y a ou de violents combats hier toute la journée. Au sud-est do Kulikiwl.cq, dos forces ausfcrot'hongrôiscir et allemandes ont repoussé do fortes attaques russes. Dans les combats d hier livrés sur lo Styr, nous avons capturé 1,300 prisonniers et 3 mitrailleuse^. Près de Nowo Aleusi-niec, nous avons faiti échouer ce matin une attaque dje l'ennemi. Ailleurs, rien do uouvciau. Front italien. Sur tout le front du sudrouest, des combats importants sont engagés. Dans le Tyrol, do nombreuses et puissantes attaques des Italiens se sont bris .es bier contre nos soldes rctranchemenœ. C'est ainsi que, l'avauit-derniùro nuit, sur le plateau de Vieflgereuth, nous avons repoussé six attaques- et, pendant la journée d'hier, trois autres assauts de l'ennemi. La mut dernière, une nouvelle attaque, eaitre-priï> par des forces importantes, a eu le mémo sort. DaiLS les Dolomites, nous avons également faiti échouer de nouvelles attaques dirigées contre le col di Lfina, sur le monte Sief, et nos positions près du „Grenebriicke", au sud c8a Schiudserbach. 1./ennemi qui, dans ces iUgions, attaque déjà depuis plusieurs jours, n'y a pu remporter le moindre avantage. Sur lia crête dos Alpes carniques^ à l'ouest) du lac de Wolay, nous avons repoussé uni j attaque do chasseurs alpins italiens.Dans lo territoire du littoral, la canuon-nado ennemie a atteint la plus grande intensité. Elle a duré toute la journée sur tout le front de l'Isonzo. Les tentatives de l'infanterie et du génie ennemis de se rapprocher^ de nos positions, ont échoué gnâee à no^|s fusillade et au tir de nos mitrailleur^.Front du Sud-Est. jrîos iiroiYp^^qnt^iaiLl^Tffl]j^pjii^>^abac. La plaine de la Macva esTévacme par ,l'ennemi. L'année du général von Kcevess,. contact direct avec les forces allemandes £qui progressent) des deux côtés de la Morava, p&iètre da plus en plus en territoire C; serbe. Le groupe occidental des troupes austro-hongroi:-Jcs du général von Koovess ^ avancé sur les hauteurs do Kolubara j usqu'à la région do l'embouchure de la Tu-rija, tandis quo le groupe oriental, au sud de Grocka, a. traversé la plaine de la llalja, aprcls avoir livré combat. Les Bulgares se sont rendus maîtres de .la vallée du Timok, de Zajecar à Knjitze.. ivac; ils sont arrivés à portée de canon ouvrages principaux à l'est de Pirot. | Les avant-gardes d'une do leurs armées ..ont réussi avant-hier à pénétrer de t'orne dajis lo bassin de Kumanovo et dans la valléo du Vardar. s « « Sofia, 21..octobre. •— Officiel: . Dans lo courant do la journée d'hier, malgré les difficultés que présente le terrain et malgré la forte résistance de l'en- 1 nemi, nos armées ont progreseé sur tout lo théâtre do la guerre et ont obteiïa des succès décisifs. Une colonne, qui a opéré sur le Timok inférieur, a franchi cette rivière, bien qu'elle soit fondement grossie par les pluies, et elle avance sur Negotin. Lcls troupes qui opèrent dans la région de Zajecar ont pris d'assaut les portions avancées du front est de cette forteresse et so sont emparées do Stoitohewo, de Broo, de Batschitschi et do Zatvomioka-Colaana. Uno colonne, qui s'avançait par le défilé de Sarach, a rejeté les troupes serl>es et ; S'est ompa.iv'e des importants iroints suivante : Kilka, Nowo-Korito, llossovi.^ikaj-mak et Riassavitza. Elle a ainsi conquis une position d'où elle peut favorablement progresser dans la vallée du Timok. Une colonne, qui marchai^ par le défilé. de Sveti-'Nicola, a progressé hier énergique-ment et, après un combat qui a duré toute la nuit, elle a rejeté les Seroes sur les villages cILTnowod3ai.ta et do Berilovzi, et a t'ait 300 prisonniers, prit 6 canons de campagne et 2 canons do montagne. Cette colonne continue son attaque et poursui-t l'ennemi sur les talons. Les troupes qui opèrent dans îa vallée di K'isohawa eb dans ia vallee do Zardbrod, ont obtenu hier des résultats imjx)i*t'.ints. L'ennemi a été attaqué sur tout le front, et une position avancée fortement retran»-^ chéo dans le camp fortifié de Pirot, a ét&î prise d'assaut par no"» troupe*, vers midi.® La deuxième armée sorbe, sous le oomf mandement du voivod» Stepanomtech, s'ecç retirée sur sa position principale de Pii'o^ où, lors de l'attaqué de lSSî>, nombi*o dâ nos régiments ont illustré leurs drapeau:* | do lauriers. Los groupes qui opèrent dans le eecteul do Bossilegrad et de Kustendil se sont em| i parées d'uue position que le» Serbes avaient fortifiée sans cesse depuis la dernière guerr® entre les ancie?as al5iés par des ouvragt&s bétonnés et blindés. CC.to position s'tt;nc® entre lo mont lvitka et la ville d'Egri-PaÇ lanka. Cette vrllo ost, depuis ce midi, eis notro pouvoir ; nous y avons fait le butir| suivant : 2 canons, 3 voitures de jmuuitions,! 100 caisses avec dos bottas, 2,000 paias, o0\ caisses do cartouches, 500 outils et armes' de tranchées et un dépôt do vêtements et! d'approvisionnements. Un autre dépôt, quii eo trouvait à l'entrée de La ville, a été? brûlé par les Serl>es, qui, dans leur préci-? pitation, n'ont pas réussi à faire sauter les^j ruines j)laeées en-dessous do* ponts do la' \îille. Les cimes des monts Kissolitza et do lvitka, qui formaient d'importants points d'appui pour cotte position, ont été pris d'assaut à la baïonnette, aux cris do ,,hai-ra !" et au son de la musique, qui jouait la marolie „Sayruznitzi Razboinitzit?. Nos tr-ou])es ont pris hier les points très importants de Rodinarschuka, de Slaiiicai, do Popovo Ronisclite, de Vrlaglava, de Bilo, de Gradischte, do Korbul et de Bubliak. En F|3 îetirant, les Sorbes ont fait sauter deux ponts près de Sukovo. Des mesures ont été prises pour lé rapide rétablissunent de ces ponts. Une colonne, qui s'avançait dans la direction de Trnbukova, Glava et Surdul tz»';a, a entrepris une attaque décisive contre les postions» fortenent retranchées de îBuko'.-a-Glava, avec l'aide d'une brillante attaqi^o dp eavabrie du - régiment) de la garde royale. Sans se laisser arrêter par lo territoire montagneux et l'impossibilité d'at teindre le front ennemi, ce régiment a attaqué l'ennemi par le flanc et par l'arriére, a tué 300 hommes, dont 2 ofiiciers, et a fait prisonniers plusieurs centaines da soldats, parmi l(^5quels 3 officiers. Celte har-dio entreprise do la garde royalo est uno nouvielle page glorieuse do son histoire. Nos pertes sont peu importantes. A ces j doux endroits, nous avons pris 5 canons et fait 300 prisonniers. Ilier soir, nos troupes ont campé à 7 ou 8 kilomètres à l'ouest do Egri-Pa'anka. Les SesUos s'étaient retirés sur tout lo fre» t. Lss Serbes ont perdu à cet endroit 300 prisonniers au total, 8 canons, 3 vo.turos de munitions et des approvisionnements. Ceux de nos détachement* qui op\rent dans la vallée do Prtjalnitz, après avoir pris cVîissaut Tscharevozel, PeiitSiehevo et Bierova» sont entre? dans la plaine de Kotschana. Communiques des armées alliées Paris, 21 octobre. — Officiel de 15 heures : A la suite du bombardement signalé hier soir à l'esst de Reiras, sur le front do 8 à 9 IcilouDètres qui s'étend entre la ,,BuUe de tir" et Prunay, l'ennemi a renouvelé l'attaque qiu avait complètement échoué la veille dans la même région. Malgré la violence du tir préparatoire d'artillerie et la densité encore accrue des nappes de gaz suffocants, l'ennemi a essuyé un nouvel éehoc. A trois reprises, les assaillants ont essayé de pénétrer dans nos positions; décimés par lo feu dos mitrailleuses et les rafales do notre artillerie, ils se sont finalement arrêtés devant les réseaux de fil do fer et n'ont pu aborder sur aucun point les premières lignes de nos tranchées. ~ Au cours de La nuit, nous avons également rejeté une attaque ennemie contre nos positions du bois de Givenchy, au nord-est de Soucîhez. En Lorraine, un coup de main tenté par l'ennemi sur nos ^postes d'écoute à l'est de Aloneel a complètement échoué. Rien à signaler s.ur le reste du front. Pans 21 octobre. — Officiel do 23 heures : Aucune action importante sur l'ensemble du front. * * m Ixï.idres, 20 octobro. — Rapport du ma-l-éch^l sir Jolin French : L'ennemi a entrepris, hier, uno attaque 'outre celles do nos positions qui s'étendent les carrières à Hulluch. Après un violent bombardement de nos tranchées, l'infanterie snuemie a tenté une attaque en terrain dé-oouvert; cette attaque a été complètement arrêtée par le feu do nos canons, de nos tusils et de nos mitrailleasés. Il y a eu une série de jets de bombes îans lo secteur do la redoute Hohenzollern ?t do la fosse 8. L'ennemi n'a obtenu lue un résultat par ce moyen. « * » Pétrograd, 20 octobre. — Officiel du grand ïtat-major général : Près d'Olai, à 21 kilomètres au nord-est le Mitau, sur la route située au nord de jette ville, lo combat continue. Dans la 'orêt qui s'étend à l'est de la route, il se ivre des combats en plusieurs endroits. Nos avions du type Jlja Moromjetz ont survolé hier la gare de Friedrichstadt et ont fêté quelques douzaines do bombes sur des bâtiments et sur du matériel roulant. Dans la région do Dwinsk, sur la route Dwinsk-Nowo Alexandrowsk, les' Allemands Mit entrepris une attaque quo nous avons rcpou&sée vers le lac de Mieddura. Au nord du lac de Boginskojej l'ennemi a attaqué près de Murmischki; il a été repoussé par notro feu. Après un combat, nous avons ocoupé l'ouvrage avancé situé au nord do Mulczyee, à 18 kilomètres au nord die Rafalowka. Près do SobioszGzyco, sur le Styr, à 3 kilomètres au nord do Rafalowka, nous avons repoussé uno attaque ennemie; nous avons fait des prisonniers et pris des mi. traillouses. . , DÉPÊCHES DIVERSES Londres, 20 octobre : M. Carson aj['ait . connaître à îa Chambre les motifâ 'de sa "retraite. Il a déclaré qu'il n'a jamais existé de divorgesices de vues dans le Conseil des ministres, pas plus que clans la Chambre dos Commune» et dans 1e pays, , sur 1a nécessité de continuel' la guerre jusqu'au bout, quels que «oient le3 sacrifices à faire. Les diverses concex^tions relatives aux meilleures méthodes à suivre sur les différents théâtres de la guerre, en vue d'obtenir ia victoire, n'ont jamais constitué un élément do discorde. M. Carson a conecieace de* difficultés qui résultent" du fait que la 'politique' et les méthodes anglaises doivent toujours être appliquées de concert avec les Alliés et c?, très souvent, en tenant •ompto des sentiments de pays La nouvelle situation dans ^es Baikans nécessité, d après lui, une politiqugr ■ netti;f-"ft" ""précise de la [part du goivernement anglais. Comme M. Carson n'approuve pas les mesures que le gouvcsnomait a décidé' do prendre, il a estimé qu'il no pouvait être pour lo Cabinet qu'une source de faiblesse, [à un moment où la plus grande cohésion -est indispensable. * * # Londres, 21 octobre : Hier après-midi, le Conseil des ministres s'est réuni à deux reprises à Dowing Street, pour entendre les rapports des membres de la Commission militaire du Cabinet. M. Millerand, ministre de la guerre français, son secrétaire d'Etat, et M. Cambon, ambassadeur de Franco à Londres, assistaient à la séance. c * * 3 e foit, 20 octobre : Dimanche matin, vers 9 heures, la population do Belfort a été avisée que des avions allemands s'approchaio ît de la ville. Bien qu'ils aient été violemment bombardés par les canons de la forteresse, ils ont rapidement survolé la cité et ont jeté des bombes. Ils se sont ensuite éloignés ; mais de nouveaux avions sont arrivés. Il en a été ainsi jusqu'à 3 heure© de l'après-midi. De nombreuses bombes sont tombées sur ia ville et dans les jardins; un grand nombre n'ont pas explosé. Un mécanicien et mi soldat ont été tués; plusieurs autres personnes ont été blos?>écs. * * * Paris, 20 octobre : Le champion cycliste français Léon Hour-lier, do Reims, est tombé au champ d'honneur.« * « Lyon, 20 octobre : Le Conseil municipal de Lyon a voté une motion exprimant le vœu que 50 p. c. deâ bénéfices réalisés par les fabricants qui travaillent pour l'armée, «oient prélevés! par l'état. ù u * Paris, 20 octobre : Aujourd'hui, à midi, un© violente explosion a détruit una fabrique rue de Tolbiac. Les victimes sont nombreuses. On parlo d'une quarantaine de femmes tuées, sur les 200 ouvrières qui travaillaient dans l'usine. Le Président et le ministre de l'intérieur se sont rendus sur le lieu de la catastrophe. Il est dès à préso ît certain que l'explosion n'est pas due à la malveillance. « * • Rotterdam, 20 octobre : A Valk (Gaasterland) s'ouvrira bientôt une école pour les enfants des soldats vrai-ions internés. Un instituwar wallon donnera les cours. Les enfants des soldats flamands suivront les cours de l'école primaire hollandaise. * 9 La Haye, 20 octobre : Les trois délégués envoyés à La Haye par lo gouvernement suisse, pour étudier l'organisation et le fonctionnement de la Nederlandsche Overzee-Trust Maatschappij, sont retournés dans leur pays. « * t- Copenhague, 21 octobre : Au cours d'une conférence, un fonotion-nairo supérieur du Bureau des statistiques a déclaré quo, depuis lo déb ît de la guerre, la fortune publique du Danemark a augmenté do 2T>a millions de couronnes. * <• * Rotterdam, 21 octobro : M. Dumbaj- ambassadeur autrichien à Y7as<-higton, est arrivé ce matin à bord du 0,NieuWe Amsterdam". Il a été salué par le baron Giska, ministre austro-hongrois à La Haye. Le domestique do M. Dumba, qui est réserviste dans l'arméo austro-hongroise, a été remis en liberté par, les Anglais, l'ambaB-sadeur ayar.t promis qu'il no ferait pas de service militaire. M. Dumba restera quelques jours à La Haye, avant do continuer son voyage. ♦ * * Londres, 21 octobre : On mande do Pétrograd au „Times" que le gouvernement russe a décidé d'émettre un nouvel emprunt intérieur 5 p. o. d'un milliard de roubles. * * « Paris, 22 octobre : v Lo correspondant spécial du ^Journal'' à Salonique croit savoir que les Alliés n'agiront que lorsque leurs forces seront bien groupées et organisées, afin que le3 mouvements décisifs puissent être entrepris avec la certitude du succès final. * « * Constantinople, 21 octobre : La section d'Islahie à Radju, du Chemin do fer de Bagdad, a été mise en exploitation aujourd'hui. Ces deux gares se trouvent au nord d'Aleppo*

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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