La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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07 oktober 1918
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s.n. 1918, 07 Oktober. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 10 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/zk55d8q463/
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5Ulu2hQ£M a h «j? y 'àz> )PMOTTr"»'^naffla«»agîragsaHaHro^^?ang^jggw»6aaB«asa PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois (octobre-novembre-décembre), fr. 1 S.OOj 2 mois (octobre-oo»«), 10.03; t mois (octobre), 5.00. Les demandes d'abonnenient sont reçues exclusif 'vement par les bureaux et les facteurs de« postes, —» Les réclamations concernant les abonnements doivent etre adressées exclusivement aux bureaux de poste. ADMINISTRATION ET REDACTION Montagne-aur-ft-rbcs-^olasèrcsf*31, Sruxoîlos. LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCES : Pet. annonces, la ligne, lr. 1.00. — Réclames avant les ann., la lig., lr. 2.50a — Corps du journal, la lig., fr. 7.50. — Faits divers, la ligne lr. 5.00. — Nécrologie, la lig., fr. 3.30. — Coin des Eleveurs annonces notariales, avis de sociétés (assembléest paiement de coupons, tirages), la ligne fr. 2.00. BUREAUX do S à 17 houros» Direction eî Administration : M '£,%'! j? lieirM- Jos. MOR.ESSËE, directeur. Aujourd'hui : 'DEUX pages LA GUERRE 11,528° jour de guerre Les Alliés pmirsuiyent leur offensive au nord Sde Saint-Quentin, en Champagne, ainsi qû'en-tre l'Argonne et la Meuse. Les opérations n'ont pas changé d'allure. UNE DÉMARCHE DE" L'ALLEMAGNE EH FAVEOR OE LA PAIX Le discours inaugurai du nouveau Chancelier, -impatiemment attendu dans les milieux politiques allemands, nous apporte, en mê&ie temps que les principes généraux du ncJji-,veau gouvernement, la nouvelle sensationnelle d'une démarche de 1*Allemagne en faveur de la paix. D'après les déclarations du chancelier, dont, on lira plus loin le texte in extenso, l'Allemagne s'est adressée, par l'entremise de la .Suisse, au président Wilson. Elle déclare se rallier aux principes de paix générale for*; mulés dans le message du 8 janvier 1918 et idans le discours-programme prononcé à New-York le 27 septembre dernier et les accepter comme base de négociations. Elle prie le Président d'entreprendre une action en faveur de la paix et de se mettre en rapport à ce sujet avec tous les Etats belligérants. Le discours annonce que la note arrivera à Washington samedi ou dimanche'. ; ininij,^. ""L tfi lffTBrni""r "" ■ i, ... Le Rcicnstas s'^.5.^réuni. sam^^r^freures, pour entendre la iec!m3f,^Sïïwprbgramme du nouveau gouvernement. l4e président Fehrenbach, en ouvrant la séance, fait l'éloge dft comte von Hertlin© et souhaite la bienvenue au nouveau chanceler. Après avoir salué l'aurore de l'ère nouvfflle dans laquelle va s'engager la vie politique du peuple allemand et dont on peut attendre jûe grands résultats pour l'avenir de l'Allemaghe, i] a donné la parole au prince Max de Bade. Le prince s'est exprimé comme suit : « Messieurs, Le rescrit impérial du 30 septembre a fait subir une profonde évolution à la direction politique de l'Empire allemand. J'ai été appelé par l'Empereur pour succéder au comte von Hertling, qui a rendu de grands services à la patrie, et je suis chargé de prendre la direction du nouveau gouvernement. Il est conforme à l'esprit du nouvel ordre de choses gouvernementales que je fasse connaître sans délai au Reichstag les points fondamentaux sur lesquels je compte m'appuyer dans l'exercice de ma charge si pleine de responsabilités. Avant de me décider à accepter les fonctions de chancelier, je me suis mis d'accord sur ces points fondamentaux avec les gouvernements alliés et avec les chefs des partis majoritaires du Reichstag. Il n'y faut dès lors pas voir une simple profession de foi politique personnelle, mais aussi la profession de foi de la grande majorité du peuple allemand, de la nation allemande tout entière, peut-on dire, puisque le Reichstag est l'émanation de sa volonté manifestée par le vote universel, égalitaire et secret. Cette ferme conviction que je m'appuie sur la volonté du peuple m'a donné la force de prendre en mains les rênes du pouvoir dans les circonstances aussi graves que celles qTie nous traversons. Les épaules d'un seul homme sont trop faibles pour pouvoir supporter la responsabilité inouïe qui incombe au gouvernement ~en ce moment. Le peuple prend une part active dans la conduite de ses destinées et il est dès lors juste qu'une large part de cette responsabilité retombe sur la majorité des che»:s politiques qu'il s'est choisis librement. Ce n'est que dans ces conditions que l'homme d'Etat placé à la tête du pays peut assumer avec confiance la part qui lui est réservée dans la tâche qui consiste à servir le peuple et la patrie La décision que j'ai pjrise m'a été rendue d'autant plus facile que des hommes dont je suis entouré, appartenant au premier plan du prolétariat et jouissant de la confiance du peuple, occupent aujourd'hui les plus hautes dignités dans l'Empire. J'y vois une garantie certaine que le nouveau gouvernement peut se flatter d'avoir la confiance des masses populaires les plus profondes, sans laquelle toutes ses œuvres seraient .a priori condamnées à l'insuccès. Et ma déclaration d'aujourd'hui n'est donc pas faite seulement en mon nom et au nom de mes collègues du ministère, mais lau nom du peuple allemand lui-même. Le programme des partis majoritaires sur lequel je-m'appuie implique en premier lieu une approbation de la réponse faite par le gouvernement précédent à la note du Pape du 1er août 1917 et l'adhésion sans conditions aux résolutions prises par le Reichstag le 19 juillet 1917. Ce programme dévoile d'autre, part nos bonnes dispositions à faire partie d'une Confédération des Nations sur la base d'un traitement égal pour tous, pour les forts comme pour les faibles. Il entrevoit la solution de la question si vivement débattue du rétablissement complet de la Belgique dans son indépendance et dans l'intégrité de son territoire. Nous devrons en outre trouver un terrain d'entente au kujet de la question du dédommagement à accorder 'à la Belgique. Le programme n'entend pas que les traités 'de paix conclus jusqu'à présent soient un obstacle à la conclusion de la paix générale. Il insiste particulièrement pour que, dans les pays baltiques. en Lithuanie et en Pologne, soient créées, sur la plus grande échelle, des représentations populaires. Il entre dans nos intentions de préparer la voie à ces événements par l'organisation de l'administration civile, ces pays devant ensuite régler eux-mêmes et à leur guise leur Constitution et la question de leurs relations avec les peuples limitrophes. En ce qui concerne la politique intérieure, 'J'ai, par la méthode même adoptée pour la formation du gouvernement, pris nettement et clairement position. Sur ma proposition, les . chefs des partis majoritaires ont été appelés à ïaire fonctions de conseillers immédiats. Messieurs, j'ai la conviction que l'unité du gouvernement ne sera pas assurée, seulement par la représentation proportionnelle des partis majoritaires : j'estime qu'un lien plus solide encore unit ses membres. Ce lien, c'est l'unité d'opinion. Je n'ai pas manqué de m'in-spirer de la nécessité d'assurer ce lien quand il s'est agi de choisir*ceux de mes collaborateurs »qui n'appartiennent pas au Parlement. J'ai tenu tout particulièrement à ce que les membres du gouvernement n'envisageassent la question de la paix que du point de vue du droit, sans tenir aucun compte de la situation militaire, et j'ai veillé à ce qu'ils ne fussent choisis que parmi les personnalités qui avaient cette conception même au moment où nos succès militaires étaient les plus éclatants. Messieurs, Les principes qui ont présidé à la constitution du nouveau gouvernement avec la collaboration du Reichstag n'ont pas un caractère transitoire, et je suis convaincu qu'en temps de paix aucun gouvernement ne pourra plus se former que s'il s'appuie sur le Reichstag et s'il y choisit ses membres. La guerre nous aura délivrés des anciens partis sous la forme où ils existaient. Elle aura fait disparaître ces divisions qui rendaient si difficile la réalisation d'une volonté politique arrêtée d'un commun accord. La formation d'une majorité ne va pas sans l'énoncé d'une volonté de l'espèce, et la guerre aura; incontestablement fait que, pour la première fois en Allemagne, les grands partis politiques se seront mis d'accord sur un programme unique et solide, et qu'ils se seront trouvés, en conséquence, en mesure de le réaliser en commun pour le bien du peuple. L'idée qui est à la base de la formation de ce gouvernement ne périra jamais ht sa réalisation restera un fait de caractère permanent. Aussi ai-je la certitude qu'aussi longtemps que l'Allemagne sera menacée, les mfesses populaires, de même que ceux de leurs -représentants qui n'appartiennent pas aux partis majoritaires et ne font dès lors point partie du gouvernement, sauront renoncer à toutes les idées qui peuvent nous diviser et donner à la patrie tout ce qu'elle est en droit d'exiger d'eux en ce moment. L'évolution qui vient de se faire implique une modification aux prescriptions constitutionnelles. Cette modification, conforme à l'esprit du rescrit impérial du 30 septembre, permettra aux membres du Reichstag qui feront partie du gouvernement de conserver leur siège: le projet qui la réalise a été envoyé au Conseil fédéral et sera incessamment'" soumis à vos rdélibérations. Rappelons-nous, Messieurs, les paroles prononcées par ^Empereur dans son discours du 4 août 1914, paroles que j'ai résumées à Caris-ruhe en décembre dernier par ces simples mots: « Il est vrai qu'il y a des partis, mais tous ceux qui les composent sont des Allemands.» Cette parole impériale est Je mot ^d'ordre qui doit guider l'évolution politique en Prusse, le premier des Etats confédérés. Le message du roi de Prusse promettant le suf rage démocratique doit être réalisé à bref délai et sans restriction. A raison de la situation prépondérante . qu'occupe la Prusse, ce projet intéresse toute l'Allemagne. Je ne doute pas que les Etats confédérés dont le développement constitutionnel est encore'-retardataire suivent sans i hésiter l'exemple de la Prusse. Cela ne m'empêche pas de rester fermement attaché au principe fédéral sur lequel repose l'Empire, principe qui permet aux différents Etats de régler leur vie constitutionnelle dans une complète indépendance. L'Aisace-Lorraine, en particulier, peut en revendiquer le droit. Cette autonomie des Etats confédérés, la diversité de leur existence, ainsi que le lien étroit qui unit tout Allemand à la terre natale et au monarque, sont les sources auxquelles le peuple allemand a puisé durant la guerre son indescriptible force, son patriotisme et son esprit de sacrifice. La façon dont a été appliqué l'état de siège a fait, depuis que dure la guerre, l'objet de plaintes continuelles: elle a créé des dissensions, aigri les esprits et paralysé les bonnes volontés dans l'accomplissement des difficiles devoirs qui leur incombaient. L'exemple de tous les Etats belligérants prouve que les pouvoirs exceptionnels conférés par l'état de siège ne sauraient provisoirement être éliminés. Mais il est nécessaire d'établir des relations étroites entre les autorités militaires et civiles. Sur toutes les questions qui ne sont pas d'ordre purement militaire, telles que la censure, le droit d'association et de réunion, les façons de voir de l'autorité civile doivent avoir la priorité et les décisions doivent être prises en dernier ressort sous la responsabilité du chancelier. A cette fin/ l'Empereur adressera des ordres aux commandants militaires et le décret impérial du 4 décembre 191G sera immédiatement complété. Le 3p septembre 1918. jour de la publication d 11 rescrit impérial, marquera une nouvelle époque dans l'histoire, intérieure de l'Allemagne. Les principes de la politique intérieure qui y sont fixés sont d'upe importance capitale pour la question de la guerre et.de la paix. La puissance d'action du gouvernement dans ses efforts pour atteindre la paix exige qu'il se sente appuyé par une volonté populaire solidaire et inébranlable. L'ennemi doit se rendre compte que le peuple allemand se tient coude à coude derrière ses hommes d'Etat responsables; ce n'est qu'à cette condition que les paroles deviendront des actes. Lors des négociations de paix, le gouvernement allemand veillera à ce que les traités contiennent au sujet de la protection et de l'as-. surance des ouvriers, des clauses spéciales par lesquelles les Etats contractants s'engageront à prendre, dans le délai voulu, des mesures analogues ou équivalentes assurant la vie et la santé des ouvriers, l'assistance en cas de maladie, d'accidents et d'invalidité. Je compte, pour l'élaboration de ce projet, sur la collaboration experte des syndicats ouvriers et des patrons. Tant que durera la captivité de nos compatriotes, je ferai tout ce qui sera en mon pouvoir pour leur venir en aide. Je m'efforcerai également, en toute justice, d'assister ceux de nos ennemis qui vivent, chez nous en captivité. Je suis convaincu, Messieurs, que le programme dont je viens d'établir les données peut soutenir la comparaison avec tous les principes gouvernementaux des Puissances étrangères. Il ne me paraît pas opportun d'entrer aujourd'hui dans plus de détails. Lés discussions auxquelles nous nous sommes livrés' avant de constituer le nouveau gouvernement ont été naturellement beaucoup plus avant que je ne puis l'exposer dans ce court aperçu des points essentiels. Mais je crois, d'autre part, que la Haute Assemblée ne tient pas à connaître mon point de vue sur des questions de détail. Si je me rends bien compte de la situation, l'important est d'indiquer nettement l'esprit du nouveau gouvernement. Quiconque l'aura compris, en pourra déduire son attitude vis-à-vis des diverses questions en suspens. Il va sans dire que je suis tout disposé à donner ultérieurement au Reichstag de plus amples éclaircissements. Les chefs du nouveau gouvernement, en envisageant la situation qu'ils trouvaient et y appliquant (tactiquement ) leurs principes politiques, en ont tiré, dans le peu de temps qu'ils étaient au pouvoir, des conséquences d'une portée immédiate. Plus de quatre années se sont écoulées pendant lesquelles nous avons soutenu les plus sanglantes batailles contre des ennemis supérieurs en nombre, quatre années qu'ont remplies les plus dures campagnes et les sacrifices les plus douloureux. Il n'est personne parmi nous qui n'en porte les cicatrices ; même chez un très grand nombre d'entre nous, les plaies en saignent encore, soit au fond de leur âme, soit dans leur corps offert en sacrifice sur les champs de bataille pour la liberté de l'Allemagne. Néanmoins, nous restons tous, hauts les cœurs et pleins de confiance en notre force, résolus à faire encore, s'il le faut, de lourds sacrifices pour notre honneur, notre liberté et le bonheur de nos descendants. C'est avec unej: profonde et chaleureuse reconnaisance que' nous honorons la mémoire des vaillants soB dats qui ont accompli depuis le début de la guerre, sous le commandement de leurs brillants chefs, des exploits quasi surhumains qui nous garantissent que notre sort continue à rester confié à des mains auxquelles nous pouvons nous fier. Depuis des mois ëe poursuit à l'Ouest une formidable et meurtrière bataille : grâce à l'héroïsme incomparable de notre armée, qui restera une pajfe glorieuse et inoubliable inscrite à jamais da§s l'histoire du peuple allemand, notre front n|y est pas brisé. La fière assurance que nous en avons nous permet d'envisager l'avenir avâc confiance. Mais c'est pour cela précisément qu'il est de notre devoir de faire en sorte que cette lutte sanglante et coûteuse ne continue pas un seul jour au-delà du : io-ment où la possibilité nous apparaît u'y mettre fin d'une manière qui laisse notre honneur intact. Aussi, n'ai-je même pas attendu jusqu'aujourd'hui pour intervenir en faveur d'un progrès des idées pacifiques. Avec l'approbation de tous ceux ji [ nous approuvent et avec le consentement de nos alliés qui agissent de commun accord 1 a avec nous, j'ai, pendant la nuit du 5 octo« e bre, par l'entremise de la Suisse, adressé s au Président des Etats-Unis d'Amérique i- une note dans laquelle je le prie d'entre-a prendre de rétablir la paix et de se mettre à; cet effet en relations avec tous les £>tats a belligérants. Cette note parviendra aujor.r-e d'ftui ou demain à Washington. Si je l'ai t adressée au Président des Etats-Unis, c'est parce que dans son message au Congrès a du 8 janvier 1918, dans ses manifestations e ultérieures et notamment encor^dans le l* discours qu'il a prononcé à Ne ™ York le s 27 septemlîre, il a énoncé un programme d9 paix générale qu'il nous est possible 5 d'accepter comme base de négociations. J'ai fait cette démarche non seulement' dans l?espoir de délivrer des maux d'une ,, guerre qui sévit depuis des années sur l'Al-^ iemagne, ses alliés et l'humanité tout entière, mais encore parce que je crois que les idées que M. Wilson proclame, capa-r bles de faire le bonheur futur des peu* y-;,pîesv sont parîaitement d'accord avec* les t - idées générales qui guident le nouveau gou-vSrnemeitfoeS, âvbc lui, la très grande ma» j. jorité du peuple allemand. j En ce qui me concerne personnellement, i- les discours que j'ai naguère prononcés dans s d'autres enceintes démontrant que je n'ai rien s changé, depuis que j'ai été chargé de la di- i 1- rection des afiaires.de l'Empire, de la concep-t lion que j'ai d'une paix future. Oe que je veux, 1 c'est une paix loyale et durable pour l'huma-e nité tout entière, conscient que cette paix constituera le meilleur fondement de la prospérité f future de notre pays. A l'égard d'une telle paix, il ne me paraît exister aucune différence 5 entre les devoirs qu'elle nous imposera et ceux 3 qu'elle imposera aux autres nations. Le seul s point que j'estime décisif est que ces devoirs - soient acceptés et remplis par tous les inté- s ressés et reconnus comme constituant un en-, - gagement avec la même loyauté que j'y ap-/ 1 porte et qu'y apportent comjne moi les autres," , membres du nouveau gouvernement. J'envie 3 sage le résultat de ma démarche avec le calmai - que me donne la conscience d'avoir fait mon 1 devoir d'homme et de bon serviteur du peuple,: 3 fort de la foi solide que j'ai dans la. valeur,; 6 mise en relief par. la guerre, de notre peuple i et de notre glorieuse armée. Quel sera le réjs - sultat final du premier acte que j'ai posé en 3 qualiié d'homme d'Etat dirigeant de l'Empire l - Quel que soit ce résultat, je sais qu'il trouvera t l'Allemagne ferme, unie et résolue, aussi bien pour conclure une paix loyale excluant toutè| 3 violation égoïste des droits de l'adversaire,£ 3 que pour soutenir la lutte finale, à la vie à 1a. - mort, à laquelle elle ferait forcée malgré elle 5 si la réponse des puissances qui sont en guerre 5 avec nous révélait leur volonté de nous anéan-3 tir. Je suis pris comme d'une hésitation à la - pensée que celte seconde alternativppourrait 3 se produire. Non pourtant, car je connais . l'étendue des forces formidables dont dispose s encore aujourd'hui notre peuple et je sais que - ces forces seraient doublées, le cas échéant, s par la conviction inébranlable que nous au- - rions de ne combattre pour rien autre que 5 pour notre existence en tant que nation. Pour t l'amour de l'humanité tout entière, j'espère 3 que le président des Etats-Unis accueillera , - notre offre: ce serait la porte ouverte sur la, r perspective d'une prochaine paix de droit et - de conciliation aussi honorable pour nous que. [*> pour nos adversaires. 1 0 LT Discussion M. Fehrcnbach, président du Reiche-fag, . prend la parole. I! oxposo que si la paix de--, vait venir délivrer l'humanité des maux dont 1 elle souffre depuis des années, les femmes et t les enfants accueilleraient cette démarche 0 avec des larmes de joie et nos soldats s'en . féliciteraient en songeant que c'est grâce à t leur courage qu'aurait été apianie la voie vers n une paix par compromis, seule paix véritable 5 portant en elle la garantie de sa durée. En revanche, tous nos soldats au front et tous nos compatriotes restés dans le pays seraient prêts à faire pour la patrie tous les sacrifices si on s les ieur demandait. Puissent ces nouveaux sa|r orifices nous.rester épargnés I Le peuple aJle-s mand ne désire pas la guerre ; comme tous les\ autres peuples, il aspire, à la paix qui doit mettre fin à cette formidable effusion de sang. 3 C'est pourquoi nous applaudissons à. la dé-, marche dont le gouvernement vient de nous „ donner communication et qui nous offre la " perspective, bien qu'imprécise encore, de la paix. Au nom du peuple allemand et du _ Reichstag, dont la grande majorité est d'ac- 1 cord sur l'opportunité de cette démarche de très haute importance, je déclare que nous approuvons cette offre de paix et que nous la \ faisons nôtre. Comme il est. probable que les partis politiques vont avoir tout d'abord le besoin de discuter entre eux le discours du chancelier, je ! vous propose d'ajourner la séance et d'auto-! riser voire président à convoquer la prochaine 3 séance après la fin de vos délibérations. ! M. Haase (socialiste indépendant) proteste - • au nom de son parti, contre la proposition du l président et propose la discussion immédiate l du discours du chancelier en une séance qui , serait convoquée pour lundi. M. Scyda (polonais). — Nous protestons éga-l lement contre l'ajournement et proposons la 3 discussion immédiate. Partout on éprouve le ? besoin d'une paix durable : le Reichstag a le devoir d'exposer clairement les conditions qu'il conçoit d'une paix durable. M. E'oert (socialiste). — Le Reichstag a le devoir de faire tout ce qui dépend de lui en faveur de la paix. Nous avons fait déclarer par le président que nous approuvons la démarche du nouveau gouvernement. Le monde entier va être anxieux de connaître le résultat de cette démarche et nous ne pouvons rien faire qui soit de nature à en mettre le f^sultat en péril. Le président ne veut retarder la convocation de notre séance plénière que de quelques jours, c'est-à-dire jusqu'à ce que soit connu le résultat de la démarche. Je suis fermement convaincu qu'en dehors de cette enceinte tout le monde comprendra qu'il est de l'intérêt du peuple d'en agir de la sorte. La proposition du président est adoptée ; les Polonais et les socialistes indépendants ont J seuls voté contre. | La séance est levée à" G heures. | LE TEXTE DE LA NOTE ALLEMANDE Voici le-texte de la note adressée par ! .l'entremise du gouvernement suisse au • ^Président des Etats-Unis : | 5 — Le gouvernement allemand prie le5 ' gouvernement des Etats-Unis d'Améritjueï « d'entreprendre une action en vue de réta-. blir la paix, de porter à la connaissance de I I tous les Etats belligérants la demande qu'il' ! lui adresse à cet effet et de les inviter à ■ envoyer des fondés de pouvoir en vue d'en- i 1 tamer les négociations. Le gouvernement | ' allemand accepte de négocier sur les bases : | du programme contenu dans le message : ! adressé par le Président des Etats-Unis d'Amérique au Congrès, le 8 janvier 1918, i et développé ultérieurement, notamment ; dans le discours prononcé le 27 septem- J | bre dernier par le Président. ! j t Pour éviter de nouvelles effusions ; r7e, . 6ang, le gouvernement allemand demande.' j la conclusion immédiate d'un armistice jgéj-l néral sur terre, sur mer et dans les aira. 1 -— MAX, prince de Bade, ) | - Chancelier lj. l'Empire. ! PROGRAMME DE LA MAJORITÉ DU REICHSTAG Berlin, 5 octobre: ; L,es partis de la majorité ont adoixté le prb-i ;'gramme suivant ; 1 1° Maintien de la réponse du gouvernemeîit 1 'impérial à la note du Pape du 1er août 1917 et «= ^acceptation sans restriction de la résolutior b £du Reichstag du 19 juillet 1917; 3 2° Ralliement à une Ligue des Nations basée - {sur les principes suivants: 3 La Ligue des Nations comprend tous les 3 îEtats et s'appuie sur le principe de l'égalité . Ides droits pour tous les peuples. Sa réalisation 1 [est la garantie d'une paix durable ; elle assuré t «'existence indépendante et le libre développe-3 ;ment économique des peuples. La Ligue des 3 (Nations assume la protection des Etats qui y » {adhèrent, reconnaît leur intégrité ainsi que 2 |l'inviolabilité des droits qui leur sont garantis 3 .par la fédération; elle exclut tous accords par-I Kticuliers contraires à son but. | Les bases de la Ligue sont : j. > Elaboration et extension du droit internatio-î nal; engagement réciproque des Etats de soumettre à une décision pacifique tout confiil qui ne peut être aplani par les voies diploma ^ tiques; application générale du principe de la ' liberté des mers ; accord sur le désarmemenl général et simultané sur terre et sur mer ; ga- * rantie de la porte ouverte pour les relations ' entre peuples au point de vue économique, pu-" ' blic et privé ; extension internationale de la a législation sociale et de la protection des ouvriers ; 3° Déclaration sans ambage au sujet d'un 3 (rétablissement de la Belgique et d'un accord 1 réglant l'indemnité ; 4° Les traités de paix conclus jusqu'à pré- * |sent ne doivent pas constituer un obstacle è • 'la conclusion de la paix générale. Dans les " |pays baltiques, en Lithuanie et en Pologne, i] ; y a lieu de créer au plus tôt des. représenta-' Stioris nationales établies sur de larges bases, î 'Ces Etats, dans lesquels des administrations > ''civiles doivent être établies à bref délai, onl : ià régler leur Constitution et leurs relations 1 avec les peuples voisins ; 5 . 5° Création d'un Etat fédéral de l'Alsace-Lor- - L raine garantissant une pleine autonomie, - conformément au désir de la représentation du peuple alsacien-lorrain ; G0 Application immédiate de la loi électorale 'f- en Prusse. Recherche des moyens propres à % amener la même réforme dans les Etats fédé-1 rés qui ne l'ont pas encore; 7° Unification de la direction politique de v l'Empire. Nomination de représentants di: J gouvernement pris dans le Parlement dans le { but d'unifier la politique de l'Empire. Main-£ tien strict de toutes les responsabilités consti-t; tutionnelles. Elimination de toutes les institu f. tions militaires de nature à influencer la po 1 litique ; v S° En vue de protéger la liberté personnelle. 'S le droit, de réunion et la liberté de la presse 1 ■ modification immédiate des prescriptions sui 5 l'état de siège. Limitation de la censure au? î questions relatives aux rapports avec les gou " :vornements étrangers, à la stratégie et à 1? 1 tactique, aux mouvements-de troupes et à U 1 fabrication du matériel-de guerre. Institutior 5 d'un office Politique de eontrAle au sujet de? J mesures^j&s «n vertu -dé l'^at.de^ siège. - UNE NOTE DE L'AUTRICHE-HONGRIE ? Vienne, 5 octobre : ^ Le ministre des aifaires étrangères a télé 5 graphie hier à notre ministre à Stockholm' de 1 prier le gouvernement royal suédois d'enroyei 1 le 4 octobre la dépêche suivante au présiden t Wilson : 3 — La monarchie austro-hongroise, qui n'f jamais fait la guerre que pour sa défense e qui a fait constamment preuve de son d'ësiï de mettre-une fin à- l'ûtfusion- de-sang par U conclusion d'une r-aix juste et honorable, pro * pose aujourd'hui au prësidsat des Etats-Unis I d'Amérique de conclure avec lui et-ses allié: J un armistice immédiat sur terre, sur mer e ; dans les airs., et d'entamer immédiatemen J après cet armistice des négociations visant le ? conclusion d'une paix fondée sur les.quatorzt i points énoncés dans le message de M. le prési • dent Wilson du 2 février 1918 et pour laquelle r on pourrait prendre aussi en considération i l'exposé fait par lé président Wilson le 27 sep jj ternbre 1918. [ UNE DEMARCHE D2 LA TURQUIE s Berlin, 5 octobre : Ainsi que le chancelier l'a indiqué dans sor l discours d'hier, la Turquie est sur le poin 'de faire une démarche analogue à celle di ' l'Allemagne. / EH AMÉRIQUE 1 Rotterdam, 4 octobre : Le corespondant à Washington du New-Yor} 3 Evcning Post, dont les informations en cequ " regarde la manière de voir du gouvernemen 1 sont souvent exactes, fait remarquer que M. Wilson, non seulement dans son demie] discours, mais aussi dans la brève réponse qu'il a faits à l'offre de paix de M. Burian 3 a minutieusement évité de dire quoi que ce soit qui puisse provoquer chez le peuple aile 5 mand l'idée qu'il a l'intention de faire une guerre d'extermination ou de chercher à con 3 dure une paix fciui rendrait vains les désirs i légitimes du peuple allemand en ce qui re 3 garde son développement économique. 1 *** r Londres, 5 octobre : Du correspondant du Times a"Washington 1 — D'après mes informations, il n'est pas exact que M. Wilson aurait eu, en# faisant se courte répons^à la note autrichienne, cherche à empêcher de nouvelles déclarations sur le< buts de guerre. En effet, dans le discours qu'i: 3 a prononcé la semaine dernière, le Présideni 1 a invité les Alliés à faire une déclaration dé ^ taillée concernant leurs buts de guerre. Nous " nous eh réjouissons, mais nous ne pouvons " pas imaginer qu'on puisse donner à la décla-t ration proposée une meilleure forme qu'une f réponse à la note de l'Autriche-Hongrie qrii 6 contiendrait les cinq et éventuellement les quatorze points préconisés par le Président, f *** Londres, 6 octobre : On mande de New-York au Daily Telegraph [ en date de jeudi : 3 — Les valeurs de paix haussent aussi rapidement que les valeurs de guerre reculent. A ' Wallstreet, on parie que la guerre sera terminée avant la Noël. Le correspondant à Washington du World de New-York signale que le gouvernement a porté à la connaissance du public que la guerre ne se terminera peut-être pas bientôt, mais que toutefois le contraire est .. aussi possible. Il ne faut pas perdre de vue , cjue l'Allemagne défendra le terrain pied à pied tout en raccourcissant ses lignes. Les J Etats-Unis ont pour devoir de rester fermes] [ car, malgré les résultats acquis, il reste enj ! j core beaucoup à faire. » p «g- 3 [ Les évésesEeaês de Russie Hambourg, 4 octobre : • Le journal Nowijweslnilc, paraissant â%lr-i koutsk, apprend de Tobolslî que l'ancien mi-. |nistre russe de la guerre et chef, des octo-i ibristes Goutchkof a été attaqué par une bandçj jde voleurs tandis qu'il se rendait à .Yladivoa \ ..tock. Il a succombé à ses blessures. . i *** i Kief, 4 octobre : ' Les journaux annoncent la prochaine i émission de la nouvelle monnaie oukrai-■ ilienne, qui comportera des pièces de 2, 13, 100, 500 et 1O0O griwem. Ue griwe vaut '$0 kopeks. La nouvelle monnaie a été frap-.îpée en Allemagne. — Les négociations entre l'Oukrainfi et la république du Don ont amené un accord parfait entre les délégués sur un grand ■Tiombre de questions économiques, notam ment l'exemption réciproque des droits de douane et la réglementation commune du trafic par fer. La question de la fourniture de charbon par le territoire du Don est en-; Core en discussion^ COMMUNIQUÉS OFFICIELS s é Communiqués des Puissances Centrales a e Berlin, 6 octobre. — Officiel de ce midi : !* Théâtre de la guerre à l'Ouest. y Armées du feld-maréchal prince héritier e Rupprecht de Bavière : s Journée calme en Flandre et devant Cam-.. brai. Grande activité de reconnaissances sur nombre de points du front. Armées du général-colonel von Boehn : ■ Nous avons abandonné l'avant-dernière nuit l'arc convexe que dessinait notre position t >dans la ligne Banteux-Le Catelet, entre Crève-L_ ; cœur et Beaurevoir, sur le canal, et avons re-a plié les troupes qui y étaient postées dans des t positions situées à l'arrière. Les Anglais et les L_ Français ont continué leurs attaeiues entre Le s j Catelet et le nord de Saint-Quentin ; Beaure-_ l voir et Montbrehain sont restés entre leurs a ; mains. Dans les autres secteurs, les attaques l_ ' ont échoué devant nos lignes. Au cours des " combats livrés près de Beaurevoir, le régiment ri ' d'infanterie de réserve n° 56, sous la conduite [1 ; de son commandant, major von Loebecke, \s'est particulièrement distingué. i. Armées du prince héritier allemand : j Nous avons repoussé de nouvelles attaques s -prononcées par les Français et les Italiens 1 -près du Chemin des Dame§. Poursuivant les L_ mouvements commencés le 3 octobre à l'est de im l Reims et des deux côtés de la Suippes, nous s ï avons aussi évacué l'avant-dernière nuit nos I " positions à Brimont et à Berru et nous som-s ;nïes retirés sur des lignes situées à l'arrière. L'ennemi nous a suivis dans le courant de la iournée ; nous étions en contact avec lui le so'ir s Sur la Suippes, des deux côtés de la route do n Reims à Neufchâtel, près de Lavannes-Epoye-pont-Faverger et sur l'Arnes. Entre la route e conduisant de Somme-Py vers le nord et l'est à de Liry, d'importantes forces françaises et L américaines ont de nouveau pris l'offensive; nous avons nettement tenu nos positions e ftprès un dur combat. A cette occasion, le régi-a ment d'infanterie westphalien n° 55 et le régi- ! e ment d'infanterie de la Prusse orientale J n° 149 se sont particulièrement distingués. Lai i_ <199° division d'infanterie a repoussé plusieuijf /fois les .assauts que l'ennemi exécutait e* quinze vagues contre, la hauteur de Liry. il ' lieutenant Markock, à la tête d'une compagn® ■ du réginifet d'infanterie n° 357, a pris une pam î particulier à la défense de nos position! r Dans ce secteur, l'ennemi a. subi de très loum : des pertes. A la lisière occidentale de l'An ;.j gonne, des attaques partielles ennemies onl af échoué. J&l ^ Armées du général von Gallwitz : "vy n ' Entre l'Argonne et la Meuse, les Américain s ont continué leurs fortes attaques. A l'ést^ d'Exernïont, ils ont réussi à avancer d'environ 1 kilomètre sur la hauteur boisée au nord du , village: à cet endroit, les nouvelles attaques qu'ils ont prononcées l'après-midi ont échoué. ^ De part et d'autre des routes conduisant ds ï- > Charpentry à Romagne, les attaques ont de e l nouveau croulé complètement devant les li' t "gnes défendues par des régiments alsaciens :t «lorrains et westphaliens. Plus à l'est, l'ennemi fa pénétré dans le bois de Fays; par ailleurs a - il a été repoiissé. ;t | Nous avons descendu hier 37 avions et 2 bal r ilons captifs ennemis. En outre, nous avons a 'abattu en combats aériens 5_ avions faisant ). '{partie d'une escadrile qui s'apprêtait à atlÉji s ^quer le Pàla'tinal. "j Théâtre de ta guerre au Sud-Est. ;î Celles de nos troupes qui se sont battues jus-' qu'ici dans les: rangs de l'armée bulgare en 0 pnt été retirées et se rendent dans leur points 1 de concentration, Elles se sont montrées à la hauteur de leur tâche et ont accompli des ex- n ploits remarquables. )- I Théâtre de la guerre en Asie> i Les bataillons allemands qui se battent en Palestine,, aux côtés de nos fidèles alliés turcs, (ont été obligés de céder, en même temps que /les forces turques peu importantes avec les-" ' quelles ils combattaient, à la pression écra-n) santé d'un ennemi supérieur en nombre et / battent en retraite vers le nord au delà de Damas. Berlin, 5 octobre. — Officiel du soir : Au nord de Saint-Quentin et en Champagne, nous avons repoussé de violentes attaques en-.. nernies. L'assaut que les Américains ont con-tinué avec d'importantes forces entre l'Ar-gonne et la Meuse a aussi échoué. e * r Communiqués dso armées alliées e i, Paris, 5 octobre. — Officiel de 3 heures : e Au nord de Saint-Quentin, les combats ont i- continué""âvë'C" l'a"''înêmè' 'violence. Nos troupes e ont rejeté l'ennemi, qui se défend pied à pied, i- de la hauteur située à cinq cents mètres au s sud-est du Chardonvert et des bois environ- î- nants, faisant de nouveaux prisonniers. Au nord-ouest deRems, nos troupes ont recommencé à presser^ vigoureusement l'ennemi sur tout le front du canal de l'Aisne, qu'elles : ont franchi en plusieurs points. Nous avons s progressé jusqu'aux abords de Berméricourt. a Le chiffre des prisonniers dénombrés depuis é cinq jours dépassé 2,500. Trente et un canons s sont tombés entre nos1" "mains, dont vingt il lourds, parmi lesquels cinq de 210. II En Champagne, les vives attaques des trou-i- pes franco-américaines et l'avance qu'elles s ont réalisé hier en direction de l'Arnes ont s contraint l'ennemi, menacé d'être tourné sur .- la gauche, à évacuer.-précipitamment la par-e tie est de la région des monts. Nos troupes li du secteur à l'ouest de la Suippes, talonnant s les arrière-gardes ennemies, ont atteint dans la nuit les hauteurs à 800 mètres au sud-est de Moronvillers. Au sud de Monthois, nous avons brisé une contre-attaque ennemie sur la Croix-des-Soudans et conservé tous nos ' gains. L'ennemi, renforcé sérieusement, nous i- dispute le terrain sur tout le front Orfeuil- ^ Monthois avec une extrême opiniâtreté. **'* i- Paris, 5 octobre. — Officiel de 11 heures : e Les victorieuses attaques menées depuis J plusieurs jours par nos troupes en coilabora- Ition avec les forces américaines sur le front de la Vesle et sur le front de Champagne ont contraint l'ennemi à un repli général vers la Suippes et vers l'Arnes. Celui-ci, abandonnant en toute hâte les positions redoutables, fortifiées depuis quatre ans et défendues avec un acharnement qui ne s'est jamais démenti, bat en retraite sur .une étendue de .45 kilp-mêtres. A l'heure actuelle, la viile de Reims est dégagéeTXe toiT âë Brimont, le nlasrif de Moronvillers sont en notre pouvoir. Le massif de Nogent-l'Abbesse est totalement encerclé -par nous. Nos avant-gardes, tenant étroite-tement le combat avec les arrière-gardes ennemies, ont dépassé la ligne générale Orain-viile - Bougogne - Cernay - les - Reims - Beine-Bethenville. Plus à l'est, nous bordons l'Arnes sur tout son .cours. Nous avons franchi la Suippes à Orainville et l'Arnes en plusieurs points- 3 • *** * Londres, 4 octobre. — Officiel : , Aujourd'hui, des combats locaux se sônt t livrés dans le voisinage de Revois, au - nord de Couy et au sud de Cambrai^ Nos troupes ont fait des progrès. Dans le sec- t teur Armentières-Lens, la retraite de l'en-i nemi continue. Nos troupes avancées ont 1 atteint Vevrin et Erkughen à l'ouest de Houdeuseden. Au cours de combats livrés 3 les 29 et 30 septembre par la 2e armée i britannique en Flandre, les 9e, 29e et C8es 3 divisions se sont particulièrement distin- - guôes. Malgré le temps très défavorable, elles ont avancé de plus de 9 milles à tra- ^ ta « ■ S >4^ a Umst les vers un terrain particulièrement difficile. Elles ont repoussé l'ennemi de toutes les hauteurs situées à l'est et au sud-est d'Y-près et pris une part prépondérante à la capture de 4,000 soldats et de 100 canons tier effectuée par les troupes .britanniques. Au cours de la première journée d'attaque, am* la 9e division s'est emparée de Becelaere, sur situé à 5 milles à l'est de leur point de départ, et trois jours après elle a atteint Le-.. deghem. De même, la 29e division a dé-ion Pass® *e Premier jour Gheluvelt et s'est emparée de Kouissecques. Elle a aussi ' ~ avancé de plus de 5 milles le long de la des" route de Menin. Sur la droite, la 35e divi-l€S sion a dépassé de loin notre ancienne po-Le sition do 1917 et s'est emparée de Zand-jre_ voorde. EN BULGARIE ;ent • jHq Sofia, 4 octobre : ike, Aujourdhui a eu'lieu l"intronisation solennelle du tsar Boris. Ont assisté au service religieux à la Cathédrale : tous les ministres, les U€S anciens ministres Radoslavof, Tontschef et ens Geschof, les généraux, les ministres d'Alle- ies magne, et d'Autriche-Hongrie, le fondé de pou- ; de voir allemand colonel von Mossow, les offi- ous ciers allemands et austro-hongrois, ainsi que nos nombre de fonctionnaires de l'Empire alle- 3m- mand. Lorsque le nouveau roi eut prêté ser- ère. ment, il a été ovationné par la foule dans la > la cour du château. Le Tàar a prononcé une allo- ;o'ir cution exprimant l'espoir que la Bulgarie réa- do lisera son unité nationale. La population est >ye- très enthousiaste en ce moment à Sofia. Les >ute maisons sont pavoisées. Un manifeste est affi* 'est ché sur les murs pour annoncer l'abdication et du roi Ferdinand, qui se prépare à partir polir, , ve ; la Hongrie, et l'avènement du tsar Boris. ons jT **-* égi- JGofia, 5 octobre : égi- / La séance secrète de la Sobranié n'a pas taie f duré moins de cinq heurefe. Des délégués de LîJ tous les partis parlementaires y ont pris sueur# cessivement la parole. La séance a pris fin sur le ypte de l'ordre du jour suivant, adry^BsL-Il l'unanimité : 'n* ~ I-^Çlse^iblée nationale, ayant pris éon-)a¥ naissance de la déclaration du président du )nï Conseil relative aux raisons qui l'ont décidé , !U]1 à conclure l'armistice avec les Etats de l'En- § A*1 tente, approuve-l'attitude, du. gou.yernement f $ Passe a l'ordre du jour. Berlin" (T octobre : lfl( mande de Sofia à la Compagnie Trans- 1% l5^%océanique en date du 2 octobre : f. — L'armistice entre la Bulgarie et l'Entente 8 au , ta été signé aujourd'hui. Le fait a été officielle- ue,s lient annonce' le 4 octobre à la Sobranié. Voici [, )U?J ®s grandes lignes des conditions de paix : 11. ,lî f 1° ^mobilisation de l'armée bulgare, à l'ex- ; 1 li f ePtiC^TTITme™oti ^cJeux^divîsion?. çSf treupés | " 3 Jpui se trouvent à l'ouest du méridien de Slco- p. ï . ji)ic seront faites prisonnières; mï ï 2° Evacuation_de.tous les territoires étran- s occupés.":cièpuis .1915. Toutefois, la Buï- ? bal recevra vraisemblablement la Dobroud- ■ f Jpa jusqu'à Kobanin. La question de la Macé- L raoine sera résolue par le Congrès de la Paix; | a-w ' 3° DV'Pfl£t. endéan s. ..quatre semaines de tous « > 1 WTles Allemands et ' Âutncîliiens ; w%if 4° L'inviolabilité et la souveraineté de la i?l jus- ' ^ — uïï EN ITALIE ■ ex- Rome, 4 octobre : M. Salvatore Orlando, sous-secrétaire d'Etat du ministère des transports, a donné sa démission par suite de divergences de vue avec son en ministre sur la question de la navigation marres, cliande. que ^ ;':ï DÉPÊCHES DIVERSES Rome, 4 octobre : L'Osservatore Romano annonce que Mgr Ni-cotra, délégué apostolique au Chili', est nommé nonce en Belgique. rne, en~ Le Havre, 3 octobre : i0"" M. Gabriel Mitilineu, conseiller de %a-"-1" tion roumain et l'rère du ministre de Roumanie ù La Ilayé, est mort ce matin à la suite d'une longue et cruelle, maladie. . *** Paris, 5 octobre : Dans le Populaire, qui vient de reparaître ont après une suspansion de plusieurs' jours,-,pes M. Longuet affirme qu'il est à même de dé-ied, montrer, par des milliers de lettres reçues du au front, combien sa campagne en faveur de la "on- paix est appréciée dans les rangs de l'armée. re- Paris, 5 octobre : èmi L'Agence Havas constate que les mines lies de Lens, envahies par les eaux, sont sjra-:ehs vement endommagées. La reprise de l'ex-urt. ploitation exigera de grands travaux «t mis prendra un temps asez long. .ons Lngt Berlin, 5 octobre : De la Germania: l'on- — M. Bell, membre de la Diète de Prusse et les l'un des députés les plus en vue du parti du ont Centre du Reichstag, succédera à M Wallraf sur en qualité de secrétaire d'Etat de l'intérieur. » par- ipes Vienne, 5 octobre : tant Le député Langehan a demandé à inter-ans peller le président du Conseil des ministres .-est sur la situation en Roumanie. Il se base sur la ous déclaration faite en son temps par ie comte sur Czernin qu'une paix .conclue avec le roi Fer-nos dinand ne serait possible que si elle donnait ous aux Puissances centrales la garantie que la :ull- Roumanie ne puisse plus les attaquer une seconde fois. Ou bien la Roumanie, ajouta le comte Czernin, doit collaborer activement ; avec les Puissances, centrales, ou bien elle . ïuis doit leur céder toute son artillerie et ses mu-3ra* ■ nitions. Des négociations sont engagées à ce •ont sui£t P°ur le cas où une intervention de la ont Roumanie aux côtés des Puissances centrales î la ne se réaliserait pas. on- M- Langehan dit que le peuple a le plus les,: Jsrand intérêt à savoir si pareil accord avec la vec SRoumanie a été effectivement conclu et si, en nU. ; -conséquence, il n'est pas possible à la Rou-;lmanie d'attaquer les Centraux faute d'artille-ims ! et de munitions. ' de ' • a-** ssj( .Bucarest, 5 octobre : . •clé , WM^ncien ministre libéral Constantinescu a tite arrêté et incarcéré hier à la prison de en.kJassy. . lin- |i * iHe. t -I.a Haye, 4 octobre : ne= P Le Vaderlanil rappelle, à propos de la plan-Ijftation du drapeau anglais sur le Spitzberg, la urs ïpropositien faite par les Allemands à Brest-: 'Litovsk d'internationaliser le Spitzberg. — La Norvège, dit-il, a un intérêt primordial ' au libre accès de l'île, qui lui,fournit ses approvisionnements en charbon. La Suède et la Om Russie ont également des intérêts à y dé-_au fendre. Aussi s'attend-on à ce que ces pays vos protestent énergiquement contre le sans-gêne >ec- anglais. » en- . ont Amsterdam, 4 octobre : de La feuille révolutionnaire De Tribune an-rès nonce que le gouvernement des Soviets a prié née M. Wijnkoop, le chef du parti révolutionnaire 8es hollandais, de s'occuper provisoirement du tin- sort des prisonniers de guerre russes et autres sujets russes nécessiteux qui se. trouvent en -rar Hollande. Lussdâ 7 ©g':©!^© 101S JOURNAL QUOTIDIEN — Le Numéro : SO Centimes 5* Année. — 1397

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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