La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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24 februari 1918
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s.n. 1918, 24 Februari. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 26 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/rv0cv4db7z/
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■ Ëjllllttliviio "v" PRIX DES ABONNEMENTS î mois (févr., mars), tr. 7.60 ; 1 inoisCiérr.) fr. 3.80. Lss demandes d'abonnement sont raques exclusi- osment oar les bureaux et les facteurs des postes, '.es réclamations concernant les abonnements doivent 'ire adressées exclusivement aux bureaux de poste. AOIMISTIUTIOH ET REDACTION: ionlagno-aux-Heifcas-i'ot.gèr.s, 31. Bi-ux.llo». PRIX DES ANNONCES Petites annonces, la ligne, fr. 1.00. — lUclame« avant les an)ionces, la ligne, Ir. 2.60. — Cor-,ps At joui naf, la ligne, »r. 7.50. — Faits diver ,1» fr. 5.00. — A'écroloyie, la ligne, r. 3.5t>. — Loin dis Lieoeats, Avis de sociétés, Annonces notariale*, la ligne, :r. 2.00. ûuroju* do 9 à I? Doures. îlrectlon' et Administration : p <09 fflOFKSSÉE, DIRECTEUR ionlagno-aua-Heifcas-i'ot.gèr.s, 31, Bi-ux.llo». Aujourd'hui : SIX pages. HGUERRE 1,300° jour de guerre Les extravagances auxquelles le» maxima-listes se sont livrés à Brest-Litovak ont eu uu beau résultat... Depuis qtue la fameuse dtéclaratyon Troteki a entraîné la rupture de l'armistice, les Allemands ont, sur les 1,000 kilomètres ce l'ronr compris entre la Baltique et le sud de ,1a Volhynie, avancé de 75 à 100 kiiomè-ties ver^ l'est et môme davantage I>a preuve est faite ainsi que leurs armées éta-iont prêles Tjoute éventualité : leurs divisions, accueil lies aveo joie par les populations terrori séos, ont en quelques jours envahi des territoires grands oomme trois feis la Bel gique- En Eathouio, le^ Allemands nuiraient sui Reval, d'où, ils domineront sans conteste tou le golfe de Finlande. La formidable plao< forte de Dunabourg, qui a pondant dieua ans - résisté à tous les efforts, a" été occupe* par aux sans combat. La ville impartante de Minsk, située à mi-chemin c'e Brest i Smolensk, est aussi en leur pouvoir. En Volhynie, ils se sont avancés jusqu'à 80 kilomètres à l'est de Rowno où ils ont, prés dte Novogred-Volynsk, opéré leur jonction avec les troupes de F Outrai ne. Les troupes maximalistes n'essayent même pas de résister et abandonnent aux Allemands des canons en masse et un innombrable matériel... En prtseace d'un pareil désastre» on se demande Jt quel coup de folie le gouvernement- Lénine-Trotzld a olxi en rompant les pourparlers engoués à Brest-Litovsk : on le comprend d'autant moins, qu;il a fait connaître^ à peine les hostilités reprises, sentant sans doute Forage gronder autour do lui, sa décision de conclure la paix sur les bases qu'on avait vainement proposées pendant six semaines. Bien qu'il se déclare de la sorte prêt à capituler sans conditions, les Allemands, que l'expérience a rendus méfiants, ne suspendent pas la marche de leurs armées, résolus, Ion dirait, à faire régner l'ordre à tout prix dans les régions limitrophes do l'ancien front cîe bataille, où les instincts sauvages des hordteg maixima-iistes se donnaient libre carrière. On ne peut que les on louer. L'impuis-sance de la bande maximaaliste à. ramenei la paix en Russie avait porté uni premier et rude coup à son prestige. Il faut que le coup soit mortel et qu'avec le Conseil révolutionnaire des commissaires du peujpl tombe à plaJt son odieux projet de déchai ucr on Europe l'anarchie internationale. Négociations de pais Berlin, 22 février : Le Iveiciistag- a voté en deuxième et trol lèrne luciure ie traité* do paix aveo l'Ou raine, ainsi que les article* acfcitiontuels. *** Berlin, 22 février i Avant de procéder au vote final sur l< traité de paix avec l'Oukraine, la commia si on centrale uu lleichstag a examiné si, a-j point de vue constitution! el, il était néecs--airo que l'approbation du Tteàchstag englo bât le traité dans toutes se» parties. Hau: le groupe conservateur et celui do la frac tion allemande, tous les membres de la com mission so déclarèrent eu faveur de la com p'tjnce pleine et entière du Reiclistiag. I> directeur des affaires étrangères, M. Kr?o e déclara alors que des considérations d'ordre pratique avaient aanen4 le gouvernement à soumettre le traité de paix cuans son entier au Heichstag,. 11 resta entendu toutefois que la manière d'agir du gouvernement en cette circonstance ne peut porter aucun préjudice ui h ses droits ni à ceux die la Couronne •** Vienne, 22 février : Le comte Czernin part aujourd'hui poui Bucarest* •** Vienne, 22 février : Le secrétaire d'Etat von Kûhlman'h est parti cet après-midi pour la Roumanie. Berlin, 20 février : « Los négociations entamées hier avec la rtoumanie à Buftea continuent à Bucarest, f^es pourparlers militaires relatifs au renouvellement de l'armistice qui les onit précé. ■ lées ont eu lieu à Focsani. Vienne, 22 février : A une question relative aux négociation» ie paix aveo la Roumanie, M. Weckerlé, président du Conseil, a répondu : — l'es négociations ont é*é entamée® et J'ai lieu d'espérer qu'elles pourront amener !a paix. Il va de soi que non» ne négligerons aucune précaution pour sauvegarder nos intérêts nationaux. Les conditions à< paix n'ont pas encore été fixées et il n'est douo pas possible d'aborder les questions territoriales dont il a été parlé dans la presse. Ces quest ions camportient un accord international; cependant, ce qu'il m'ostt permis de dire, c'est que nous sommes décides à sauvegarder nos (toits non seulement au point de vue de la sécurité d-3 nos frontière*, mais aussi au double point cie vue de notre situation économique future et do nos services de transport par terre et par eau. Nous i\e voulons pas, d'autre part, qjue to Roumanie puisse, sous aucun prétexte, s'immiscer dans nos affaires intérieures. Il est de notre devoir d'assurer à nos frères qui habitent la Roumanie les garantes nécessaires à* la sauvegarde de leurs droits. En ce qui concerne la Maison! pour la-juelle les délégués de la Transylvanie ont étfl invités à prendre part aux négociations, je déclare qu'il n« s'agit pas en, l'occur-eence de traiter dos question intéressant exclusivement la Transylvanie, mais intéressant en outre la Hongrie tout entière. _ .. *** Berlin, 22 février : De la „Ga«tte de Voss" : Les négociations aveo la iRournanie •won» menSes_ diroctenieiit entre M. von ivulumann et la oonite Czernin, d'une pittt, la général A verosou, ohef du ncuvecuu oabmet roumain, d'autre part. F.llœ nu-roni i,eu à ButEreat et non à Focs«ni. Il semble que Bucarest ait lt* chmsi parce T>.e les Puissances Cenlxalts (If'a'r'jiit qu'un _JJ nomlwe de perîounalit'a politiques' restées dans la oapitalo penuaut tinn«U^ puis»œ* «uivre le» négooia-'îornmM.^ de bonne foi que ces cerfcii L ,;S Pèsent être diin» une ' mio n,Âritm^U:re crantes do la contianca [ s iirit A royaume âa Koumanie, qu'il t 8atfit de reconstnure.» c Londres, 22 févriq?** I gra30 Pétrograd &tt ..D'aily Tele- <J Ml annonçant à l'assemblée dœ Soviet. 1 que le gouvernement avait radiographié à t Berlin qu'il consentait à conclure la paix, 1 M. Lénine à d'claré : — La Russie n'est pas en état de s'op- 3 poser à l'invasion allemande et une guerre i amènerait 1 écrasement do la Russie et < anéantirait tous ies résultats de notre révo- I lution. Seul im traité de paix peut éviter r pareille catastrophe. D'autre part, pour que la Russie puis 0 se transformer sur une base 1 sociaLisiie, elle- doit préalablement conclure ; " la paix. Il s impose que les troupes russes I 11 puissent combattre le g*înéral Kalédine et tous leurs autres ennemis à l'intérieur ; e'.'es < 1 1:0 peuvent donc être envoyées au front. < s llnfin, il existe un autre facteur qui doit 0 nous engager à conclure la paix : les Al-|e lemantls 11e se sont pas encore entendus 1 k* avec les impérialistes de l'Europe occiden-0 taie, niais cet accord interviendra un jour 58 et alors il sera trop tard pour nous de faire 1* la paix, car les impérialistes du monde en-l" tier s'uniront pour écraser., notre révolution T~ Si les Allemands ne veulent pas signer la paix immédiatement, nous devrons .nous attendre à les voir à Pétrograa dans une ir dfeaine de ;purs." ut *** ce Berlin, 93 février : lx La „Gaz-tte Générale de l'Allemagne du € Mord" apprend de bonne source de Pétro-\ grad, qu'il n'y a pas de doute que le gouvernement boloheviste se fût montré pr<'t à accepter les conditions de l'Allemagne, à fc' l'rost-Litovsk, et à signer le traité de paix, 2 si le fallacieux espoir quo les* mouvements D" grévistes, déclanchés en Allemagne et en Autriche-Hongrie, seraient de nature A pro-^ voquer la révolution, ne l'eût retenu. Un x_ radiogramme du Conseil des commis?ai;es du peuple du 21, fournit .'a preuve oue ie gouvernement bolcheviste est vii ce moment 6 encore très peu diS|X)Sô à conclure une paix durable et h rétablir les relations amicaLs n avgs l'Allemagne. Le radi otélôgrajn m e en | quost'on dit, en effet, qu« le» classes ouvrières allemandes n'ayant pas montré, à ceîtla heure ' suprême, l'énergie nécessaire et n'ayant pas v été -issea puissantes pour retenir le bras • _ malfaisant du militarisme de leur propre ^ pays, il ne reste aux bolchevisus d'autre , ressource que d'ao°epter les conditions imposées par le militarisme allemand), jusqu'à l'époque où la révolu'tion européenne leur ® ixsrmettra de le3 modifier. e Ce radiogramme démontre qu'il est de ' notre ce voir, ajoute-t-elle, lors de la concl-!-^ s ion de la paix, d'exiger des garanties s'-,rieuPes de la part de la Russie, qu'ego remplira les obligations qui lui seront im-^ posées par le traité.* ir 0 " i0i Les événements Russie 4" 1793-1918, Dans nn commentaire des événements de Russie, nous disions l'autre jour des maximalistes qu'ils rappelaient Sou3 plus d'un rapport. les conventionnels.Un de nos lecteurs nous écrit à ce proipos qu'en-tr« les Français de 1793 et les Russes de 1918 il 31- n'y a pas de comparaison possible. Il o'ppcse à u- l'attitude dos maxim&listes le b J élan patrioLique des réve 1 u f ioûn ai r es et prend'occasion de ce r.tp procfcement pour entreprendre contre les premiers un# charge à fond. le Nous n'ignorons pas toute la différence qui existe entre la Révolution française et l'anarchie russe; s'il était nécessaire de la souligner, il suffirait peut être de rappeler que, tandis que la pre-^ mière sut conquérir, *iu moins à ses débuts, la sympathie de ses ennemis même?, la seconde n'a ' *n*bev£ que réprobation, même chez les amis de la Russie et ses alliés d'hier. u- Aussi bien croyons-nous que notre dernier com-n" mentaire ne laii=so aucun doute sur la façon dont -e nous apprécions le« utopies de Trotzki, et il est à O, pein« nécessaire d'ajouter que nous ne confondons "e pas avec le peuple russs les énergumèpes de Fa Gard# Rouge. , )r rapprochant les conventionnels des maxima lc listes, nous avons voulu parler de leur mentalité. j0 et le correspondant en question se rallie implicite-£ ment à notre point de vue, puisqu'il'reconnaît aux uns et aux autres les mêmes défauts. Nous conseillons à ceux qui voudraient s'édifiei ' Sur cette question de relire en ce moment les écri- 1 vains qui ont discuté pièce à pièce l'âme des révolutionnaires. Taine l'a fait dans ses Origine» avec le sysfcématisme souvent partial d'un normalien et la profondeur de vues d'un esprit supé- l rieur Dans un livre d'un genre tout différent, 1 ' Le Trtomfhe ds la raisen, Anatole France s'est livré au môme travail avec la fantaisie et le dé- 1 coweu d'un romancier, mais en même temps avec la science d'un érudit et la Sagac ité d'un fin psy-\ chologue. C'est bien chez les maximalises et los conventionnels la même idéologie, le môme rigo 1 risme, une logique poussée jusqu'à l'absurde, un ^ e.çj>rit sectaire et intolérant, le mêjne pro élytlsme. n Goethe raconte, dans Sa Campagne de Franct, • que les soldats de Valmy distribuaient à leurs adversaires des pamphlets et du pain. Les Russes .«e ( raient bien empêchés de partager leur ration, mais leurs aviateurs et leurs transfuges ont femé les C • tranches allemandes de feuilles de propagande. ^ Il y aurait beaucoup d'autres rapprochement a 0 intéressants et inStructffs à faire sur la tournure * qu'ont prise les événement»» : on sait que la Révo- ^ lution commença par des difficultés de ravitaille- 1' ment; les délégués du tribunal révolutionnaire il n'apirent pas en province avec plus de ménagement* que ceux du Soviet, et les expéditions de Bretagne et de Vendée n« furent pas sans analogie avec celles de l'Oukraine et de la Finlande. Il est vrai que l'anarchie russe dépasse tout ce qu'on avait pu imaginer. Le désordre est en raison de la masse (la plus considérable et la plus y inculte de l'Europe) qui y 'participe ; il faut son-T^r aussi que 'e mouvement est dirigé par une sol- , datesque qui a subi pendant plus de trois ans » le^ horreurs d'une guerre sans pitié et qui est re-tournée à une "demi-barbarie. Ces circonstances . n'excusent pas les excès, mais les expliquent; elles -Sont de nature à effrayer lo reste de l'Europe. Si nous l'ignorions, la révolution russe nous a appris qu'il y a p4s que la guerre, savoir : le désordre et l'anarchie. Oi Nous n'iYons cependant pas jusqu'à'dire, comme r< notre correspondant, que le maximalisme est l'opposé de sincérité, de loyauté, de justice, etc. Il y a au contraire, parmi ses représentants, beaucoup de Sincères et de dupes, et ce noua est une nouvelle preuve de la facilité avec laquelle on peut . égarer les masses en les leurrant d'un bonheur Irréalisable. Il Importe du reste de ne pas diminuer la si- ^ gnification de la révolution russe, et ce serait une grave erreur de n'y pas reconnaître un signe des temps. Nous nous sommes habitués à ne voir dans ,r la guerre actuelle qu'une lutte entre nationalités, Il y a beaucoup plus : c'est le bouleversement de tout notre système économique, l'éveil des clas?es Inférieures à la vie publique, la transformation de tout l'ordre social. Ces changements s'accomplissent avec autant et plus de sûreté chez ceux qui savent maintenir la discipline que chez los révolutionnaires devenus les jouets des démagogues; ils tendent les uns et pa les autres, consciemment ou inconsciemment, vers la tm même but : l'organisation de la démocratie. ai — " ie Berun, 22 février : La marche en avant des armées alletman olets dan si l'Efcst a oomauenoS lej 19 flévrîor par un temps spleudide. En fait do rosis- 301 tance, l'ennemi s'est borné À tirer quelques tiq couj» de canon. La 12e armée russe*, qui ita ne se compose plus que de bandes éparsis. im: avait déjà commencé sa retraite à la date du 18. Les troupes régulières avaient ér0 remplacées par la Garde Rouge envoyée sur les lfeux pour administrer le çay>k mais en mi à réalité pour y porter l'incendie et le pil- ix, lage. A Dorpat, lo règne do la terr-eur a atteuit op- son point, culminant; le>» arrestations ne se tic comptant plus. A Reval, où tous les Baltes et allemands ont ét^ emprisomn s, des ^ <1 il- vo- lards ont succomba aux mauvais tiai e- iter mente. A Narwa, dix Baltes allemands fu- qi:o tout tu<8. Les troupes bolchevistes se con- aso 'lui ent en vrais damons dans ies oamj^^a- ui-o gnes, s'emparant des femnieis baltes, les vio- sse-5 1 tin tant et les maltraitant de toute manière* et l-A Garde liouge, obéissant à des oi-dros '.'es o fici^'ls, met Reval en coupe réglée a ee int. ! ocule devant rien pour assouvir ses instincts loi t ! o>tiaux* • La ixjpulation tout entière, à Al- quelque nationalité qu'elle appartienne, est dus ox posée aux pires périls. Les maximal istes Un- sont abhorrés et c'est ayeo l'espoir île 1^ lour délivrance que la population a appris la mar- ;iiro cha eu ayant des troupes allemandcP qui, en- seules, pourront conjurer la catastrophe qui tion menace le pays. Un général russe lui-m m0 rncr v déclaré un officier allemand qu; eai ''as tous i'o reprise <ies hostilités, il se rendra incon- une tinent aveo amies et bagages aux Allemands avec tout ce qui lui reste encore de sa division, qui n'a plus même un canon à sa tlispo.sition. du . . yro. Lond^, 23 février : Çou- On mande de Pétrogad au „Daaly m-t h press" : * . . à — I.es bolcheviste? prennent pr 0 pJtam-aix ment des mesures pour défendre leur eapi-ents taie. On rassemble partout des gardes rou-en ges et des soldats pour résister ^ éventuel le-pro- meut aux troupes allemandes qui avancent. Un Sur ce front, les Russes ont ro,u l'ordre i:es île tenir jusqu'au bout. L'ordre de domobi-e ie Usa-lion a été rapports. nent •** paie Paris, 32 février : Do M* Paul Erio, correspondant à Pétro-ea grad du ,,Journal'; : l(\rea, __ 11 faut avoir assisté à uns séance «u eurô Soviet pour se faire une idée de la façon p.s dont les bolchevistes appliquent leurs théo-t>ras- ries. Au lieu de s'occuper des questions >Tvi.e intéressant, la communauté, ils passent leur utTfl temçs en discussions byzai.tir.es, à vider im- leurs querelles de parti et, pour une co-• rà quille de noix, ils se disputent comme si leair l'avenir de l'humanité était en jeu. M. Joîfe a parfaitement caractérisé la situation à son de retour de Brest-Litovsk, en dis:mt : „Nous ,.-l■!_ ne sommes pas ici dans uu Parlffuent,mais s'1- sur l°s tréteaux d'un cirque forain !" Le 'e^:o public i?e3 tribunes se compose de matelots, im- >!o solda s et de la lie du peuple; le publ c ne se gêne pas pour prendre part aux débats et provoque parfois un tumulte assourdissant-. La population de Pétrograd <!e-jsa m'aire absolument indifférente à tout oeci. Elle ne songe eu ce momenlt qu'à ee pro-ourer do quoi manger et fe désintéresse de tout le reste. Jadis* on avait à Pétrograd issie, une peur blnio de l'arrivée des Allemands u'ils devant la ville. Aujourd'hui, les esprite les iven plus sers's d sirent ardemment voir occuper la capitale par les troupes allemandes, l'en- pour sortir enfin de l'horrible tragédie 18 il maximal'^te.' se à ique Pétrosfrad, 22 février : \l? La demi ûlisidion la gai> iu»n locato uers rencontre des diff cultés. î-es r» imeuis tien-ner.t des réunions pour fixer tes conditions ^ dir.s lesquelles ils veulent rentrer dans leurs euf s. Ils désiL-Oiit partir en uniforme et armés de lepir ("• sil. f^i commis.^iire du peu-' la pie iwur les affaires militaires a vivement n'a protesté contre cette exigence. Il a soui'ii.né s de que cela équivaudrait h une charge de 10 à 8 mil'iards de francs pourrie Tris r-com- *** dont Londres, 22 f viier : à L'Agence lia vas apprend de PéitrogTad uo dons l'ahcion ohef de Péfcat-major russe, le géaié-e 'a rai Janouchkévit h, a été tué par dos homme? de la Garde Rotage. ima- Londres, 22 février : :it€" On mande de Pétrograd que ""e Comité aux exécutif du Soviet central ne fera plus d'ob-ifiei ^?ofeionfl confr° 1° d'part de la famille impé-jeri. riale pour l'étranger. ré- , *** inee Stockholm, 22 février : ma. On mande c'e Wasa, que le nombre des propriétaires fonciers finlandais asse^iiég ent, va croissant. l e baron Boon, M. Ilao'.lo-i'est strom et plusieurs anciens fonctionnaires de dé- la police sont au nombre des victimes. ivec wy- Stockholm. 22 février : les On mande de Uleaborg au journal,, A fton-'g° 1 ladet'' que les troupes finnoises ont i ifl'gé un un échec à la Garde Rouge pris de Varp-a-m®- non, au nord de Konvola et qv.e les gardes blancs o»at atteint les environs de Yibor:;. a La presse suédoise s'innuiète d|u sort do iais Finno s d origine suédoise qui ont été ; j^s cernés à la côte par la Garde Rouge et sont s exposés à mourir oe faim. I.es pu^naux conservateurs- somment le gjouvernement de ure 86 porter à leur secours, mais le ministre vo- la marii e a déclaré à un rédacteur de lie- l,,,Aftonbladet'' que les glaces empêchent dre une action suédoise par mer. g«- « < gi« lu a guerre navale c® Londres, 23 février : D'après une ififormation du ,,Times", sir ( lus Mony a déclaré à la Chambre des Com- c mames que dans le couranlt de l'année 1917, ( 50 " des accidents maritimes ont causé la perte l re^ ^ navires anglais jaugeant plus de t ces 1,000 tonnes, soit un tonnage total de 1 i]es 256,559 tonnes. t 51 *** lp. Paris, 23 février : ï or. Lo sous-marin „ Bernouilli", parti en c Croisière il y a quelques jours, n'a pas ] me rejoint son point d'appui jusqu'à présent. f sp- ^ ! 6 £ EN AMÉRIQUE Mit . _ — j ur Washington, 22 février ; i Lo haut commissaire anglais lord Reading c 51 ' et le seorétaife d'Etat Lansing ont sigmé la tî ne convention relfvtive à l'enrôlement dans 1/ar- a méo des citoyens anglais résidant au® JEtats-c," tJnis et des Américains résidant on Angle-de ter^; a f[ " EN ITALIE K et d» la Rome, 22 février : à 13 Tous les députes absents ent été invités si et i>ar télégramme à assister à la séance die Si rs la Chambre, où MM. Souni4io et Orlando, pi ainsi que le ministre de la guerre, feront s< Jea déclarations. q a- Rome, '2,2 février : yr La „Giornnle dltalia" annonce qa?m rai- s- 30n des soucis sérieux que la situation pol»- In >s tique internationale inspire au gouvernement fe îi italien? la Chambre sera ajournée ,^stna die" immédiatement après l^a séance dlo samedi. te ré Rome, 22 février : ir r M. le député di Cesaro a demandé au v 1n ministre do l'inférieur pour quels motif# lo a ?il- gouvernement avait invite la censure à sup- ; primer toutes les attaques contre M. Gio-'int tit,û. se ♦ u. DEPECHES DIVERSES i e- —■ fu_ BOi-liin, 22 fovrier : . >IV. S. M. l'empereur Charles d'Autriche, ac- i;a- compagnié du générai von Arz, chef do io- l'ètatrmajor austro-hongrois, et d!u fondé de ■re. pouvoir militaire allemand von Cramon, est cos arrivé au giund quart.er général, où il a te délibéré avec l'empereur Guillaume. Le fo'-d- îcts maréohal von llinJeubuig et le général Lu- j\ dendorff assistaient à la réunion. est tes Berlin, 28 février : l'a La discussion du budget commencerai tondi ;,r- au RoicliStag. Le chancelier de l'Empire et [iii, le vice-chancelier von Payer y prendront 1' pii parole. Mardi, M. von Roedern, secrétaire me du Trésor, prononcera im dis ours apr s le- cas quel les orateurs des di! fer en ta partis au- on- ront leur tour de pari le. nds *** Lvi- Vienne, fivrier : sa M. von KUhlmana, accompagné du sécréta irt de légation von Hoesch, est arrivé ce matin à 11 heures à Vienne. 11 a «-t-3 salué à la gare du Nord-Ouest par l'ambas- tx- deur d'Allemagne et est descendu à l'ambassade.m- e** ,pi_ Milan, 22 février : :,u- D'après le „Seoolo", Hé gouvernement lie- roumain aurait retiré ses pleins ]x>uvoirs ait. au délégué roumain qui devait assister à la dre nouvelle conforenoe pour la fixatioia des ,bi- buts de guerre, qui commencera à Versailles lo 21 mars. D'apris l'„Eo'.io de Paris ', l'Angleterre aurait déjà tiré les conclusions qui résultent do la nouvelle situation. Dans ro- lo comté de Ixmdres, on aurait déjà commencé à. immatriculor les sujets roumains, du »*» ;on Zurich, 22 février : éo- L',,Echp de Paris" parle d'un gros éche* ans diplomtvtlique que le gouvernement anglais Bur a essuyé en Autriohe-IIon^rio. Il a déjà ider été question à la Chambre des Communes co- d'une affaire diplomatique mystérieuse me- si .nija en Suisse. Voici les faits : xfe — Le général Smuts, membra du Cabi-son net de guerre britannique, a tenté en Suis. e. ous il y a quelQues semaines, de se mettre en iais rapport avec le comfe Mensdort'f; il dési-Lo rait U ter lo terrain au sujet de la con lu-)ts, sion d'un traité de paix s'paré entre l'Au-alic triche-Hongrie ot l'Angleterre. Fài-siint res-de- sortir l'alliai.ce (lui existe entre l'Autricho-ur- Hongrie et l'Allemagne», le comte Mensdiorff de- a déclaré sans ambages que l'Autriche-IIon-»ci. grie ne se prêterait jamais à pareil ma-ro- nceuvre et repousserait toutes négociation qui do no viserait pas une paix gfaéraîie. rad L'„Echo do Paris' donne à entendre que kJs cet incident a provoqué en Roumanie et en ies Italie une certaine irritation contre l'An-ou- glotorre* les, , ,, ***. Londres, 22 février : IV Agence Reuter dit qjue, quoi pie la de. mobilisation 1^0 soit pas encore en j;élective, la commission du cabinet de guerre :a"!o constituée dmns ce but a d'posé itn projet ion- pour r'-; 1er le retour tl s sol lafcs dans la vie ons civ le. La base du projet viso, après la con-airs cl u sion de la ['aix-, le renvoi de* soldats de et Parméo à mesure que les besoins civils et îeu- «on les- besoins maritimes et militaires se l0nt sentir. Ce sont 'e"» bourses «le travail jiitS qui exécuteront l'arrangement. Celles-ci se-) à root assistées p«r un© commission do travail centrale dans laquelle siège ont en nombre égal des patrons et * des chefs dlcs syndicats. Dos commi^gions locales, composées de la que m -me façon, participeront également à l'oxé-■né- eu tion. >m- *** Londres, «22 février : M. Bonar Law a notifié à la Chambre des Communes que M. Robert Donald, di-1 i t ^ recteur du ,,Daily ^hroriicle", a « tS nom-ob- mé directeur de la propagande dans les >pé- pays neutres. •** Londres, 22 février : Du „Manc h ester Guardian^' : les —-.Le parti ouvrier indépendbnjt de la -.-'s Grande-Bretagne ne participe pas à la Coule- fe.-emce socialiste interalliée d© Londres, étant de donne qu'en vertu d'une décision du Labour Party et des Trades-Unions, il n'a pas le droit d'envoyer des représentants au Congrès. MM. Anderson et Jowetfc, membres du parti r>TT- ouvrier indépendant, avaient été d'si nés par igé 'e conseil exécutif du Labour Partir oomme ; a- allégués au dit Congrès, mais ils ont refus»-les cette mission, étant tenius de d'-fend1 e h ra. point do vue du parti rouge et non leur de opinion propre. M. Ramsay Mao Donald été prend part A la Conférence non pas oamme mt membre du parti ouvrier modéré, mais en ux sa qualité de trésorier du parti ouvrier de rouge. tre *** de Berne, 22 fevrier : >nt D'après des '|Ournaux de Lyon, la Chambre française s'est occupée dans sa s lance d'hier de l'organisation des récoltes de céréales ot de la mise en culture des t rrains en jachère. Le gouvernement aurait l'intention, somble-t 1, de supprimer le commerce libre des céréales pendant la guerre et jus-sir qu'aprs la première récolte qui suivra la n- conclusion do La paix. L'Etat so réserve le 7, droit d'acquérir toutes les récoltes, et mono-•♦e poli sera l'importation. Aucune terre fie cul-àe t.ure no pourra être transformée en pâiule rage, ou autrement, et le service civil sera établi pour les cultivateurs. D'après une déclaration de M. Compère-Morel, commissaire de guerre pour les ré-bn coltea, cellos-ci ont constamment diminué en is France, malgré l'augmentation de la superficie cultivée. Le déficit de 1917 atteignait „ 60 millions de quintaux, qui ont dû ftre import s. Malgré toutes les mesures prises, le manquement actuel est enooro de 35v772,000 quintaux. Le manque de tonnage ne permet pas d'assurer le transfert do vivres et il faut que la France augmente la superfi-lg cie de *es terres oultivéos de 2,254,oCO heo-la tares si elle ne peut pas so trouver prise r- au dépourvu. s- '#*« e- Berne, 22 février : La surveillanœ dm la frontière suisse-française deviendra très rigoureuse à partir du 15 mars et la* circulation y sera probablement entièrement suspendue. Un oorpade deux cents vélocipédisbes militaires est .arrivé 1 à la frontière ces jours derniers aveo mfts- i s sion die barrer toutes les routes entrant en e Suisse. Une centaine de ces hommes occu->, {nent lo recteur d'Anemasso; les anitres, le < t secteur de Saint-Julien, dan» la canton de 1 Genève. Paris, 23 février : ' î- Plusieurs nouvelles arrestations seraient >- imminentes à propos de l'affaire du séna- it renr Ilumbert. ; ••• Paris, 23 février : ( M. Caillaux a été interrogé jeaitM après-midi. M. Turmol, qui était souffrant et qui 1 avait été transféré à la prison do Fresnes, < e a été ramené h la prison de la Saoté, c s s Osmmaniq'jés OUsiels Communiqués des Puissaaces Centrale». Berlin, 23 février. — Officiel de ce midi : ^ Théâtre de la guerre à l'Est. ^ d*> En Esthonio, nos troupes avancent vers de l'est. îst En Livonio, nous avons occupé Wallc. a En Oukraine, nos troupes avancent au sud d. do Luck et ont atteint Dubno. Par ailleurs, les opérations continuent. Lo nombre de nos prisonniers s'est accru P* de__2 généraux, 12 colonels, 433 officiers et la 4,770 hommes. m Rien de spécial à signaler sur les autres se di théâtres do guerre. sa et HJ li Berlin, 23 février. — Officiel do co soir : r0 A l'Est, les opérations continuent. Rien-de nouveau*à signaler sur les autres théâtres de guerre, u- 0 # or Berlin, 23 février. — Officiel : Sur le théâtre do la guerre septentrional Ia nos sous-marins ont encore coulé 18,000 ton- ^ é- aes brut. Parmi les navires coulé» su trou- eJ ce vait un grand vapeur de plus de 10,u00 ton- se nés brut, qui a paru être le vapeur anglais p< s_ * Orama „. qi Vienne, 23 février. — Officiel de ce midi : ni Pas d'événement particulier h signaler. èt Los troupes du général von Linsingen ir] t sont entrées à Novograd-Wolynsk. snt lrs Vienne, 23 février. — Officiel de ce midi: 111 la Rien de particulier à signaler. Les troupes Les allemandes ont occupé Dubno. il- **♦ * i'', * Sofia, 21 février. — Officiel : ci' ,na Rien de nouveau à signaler. N ns ^ ^ m- Berlin, 22 février. — Officieux : s# Dès le premier jour, la marche en avant delà 10 Ville armée s'étendait sur un (ront de 75 kilo- 01 mètres ; elle s'effectue méthodiquement. Les trou- ^ pe9, animées du désir de porter le plu» vit# pos- N- eible secours au pays soutirant et do sauver la m vie et la liberté do milliers *d'êtres humain» op- bi *.|à primés, ne connaissent pas de fatigue. Lç» vœux es les plus ardeius de la populatioo de Riga pour y. ie- leurs compatriotes de toute la Livonie et de l'Ea- p, thonie, qui courent les plus graves dangers et cf qui sont en proie au désespoir, les acconipagnent. ^ La marche en avant des troupes allemandes, qui se fait méthodiquement zone par zone, amènera, VI e.u disent généralement le» habitants de liiga et de & vl" touio la Courlaude, un soulagement indescriptible SC U- dans les régions libérées et réalisera enfin le3 d' U- aspiration» de leurs populations. te S- Par un temps clair et froid, et sous le» bril- o< ,Q_ lants rayons du soleil, les troupes allemandes pro- gj -ff gressent rapidement sur les. routes gelées de l'Ou- L11 n_ kraine. Le 21 février, elles avaient franchi la ligne Luniez-Rovno, mouvement qui a eu pour a" conséquence do mettre entre nos mains l'impor- ^ tante jonction du chemin de fer Baranowitschi- . ' Rovno. Les bandes maximaliste» n'opposent qu'une UO faible résistance. L'importance des approvisionne- sc en ments que nous découvrons partout, ot que nous soustrayons à la destruction uiaximalisie, dépasse d toute aitente. Outre uu important maiériel de guerre, d« ^ a • i ou s et de»- Le automobiles, nous nous sommes emparés d'un qi énorme matériel roulant. Rien qu'à Idoldunovo, cli * " au sud de Rovno, nou» avons trouvé cinquante lo- ^ comotives et plusieurs centaines de wagons. Les ^ *re lignes de chemin de fer occupée» sont dé à remises jet en exploitation. On travaille fiévraieement à re-vie licr Jes voies ferrées allemandes «t russes depuis Iloloby jusqu'à Perespa. La grande rorte condui- ° eant à Luck est remise en état à travers le» tran-chées en flammes. Dans le secteur de Kowcl, on constitue le noyau c< do l'armée nationale oukrainienne. La première ;1 ' division, de l'Oukraine, commandée par des ob'i- a ®e- eiers d'état-major et dont les effectifs sont com Vi ail posés d'anciens prisonniers de guerre, est déjà en a >re voie do formation. Los officiers et les soldats por- ,ts. tent l'uniforme historique des ancien» cosaques de n l'Oukraine; ils ont excellente tournure sous leurs capotes bleues et sous leurs bonnets de fourrure fi' gris-bleus. L'aspect et le moral de ces hommes, •° (jul viennent directement des camps allemands de C£ prisonniers, constituent la meilleure preuve de la 'l1 manière humaine dont les prisonniers de guerre tv >re sont traités en Allemagne. vi i- » ru ^ Communiques aes artnees alliées ^ Paris, 22 février. — Officiel de 3 heures : !" Lutte d'artillerie assez violente sur l'en- |e' semble du Iront, principalement dans les ré- gions de la forêt de Pinon, Chevreux, Ca- , la lifornie, Butte-du-Mesnil, llartmannsweiler- »n- itopf et le Doller. Aucune action d'infanterie. ar « d< ur Paris, 22 février. — Officiel do 11 heures: il( le Aucun événement Important à signaler sur s. l'ensemble du front. et i **• i» a Loadres, 22 février. — Officiel : n< Hier soir, un important détachement en- dt n uemi a attaqué deux de nos postes établis à tp se proximité du chemin de fer Ypres-Roulers. ; l5 Quelques-uns do nos soldats manquent à 3e ur | appoi. - vc ,ld ^Aujourd'hui à l'aube, les Allemands ont ne tenW une attaque coutje les postes occupés ^ par les troupes belges, dan3 lo secteur de er .Vlerckem ; ila ont été ropoussés par le feu 00 des canons et dos mitrailleuses. n£ Rien de spécial à signaler sur 1e resto 'e- de notre front. vu pa i— de ,0 Dépêches Diverse; y en is Paris,. 23 février : bo L_ Au cours des di bats qui suivirent l'int r- av pellation à la Chambre sur le procès Boio, Ll« ^ M. Clemenceau, preaident du Conseil, a les a déclaré qu il ne voyait pas la mco»sité de ào le jeter l'inquiétude dans le pa^ys au sujet d© op >_ ce procès, qui est de la compétence exclu- ue L sive ûe la justice militaire. Cependant, il Cu j. déclara se tenir à la disposition do la» Chain- 3 1 a bre- M. Painlevé s est énergiquement élevé ^ei contre les tentatives de ceux qui veulent faire croire au pays que le ministre do la guerre est resté inactif durant les buit Lle: t mois qu'ont duré les faits qui donnèrent lieu au procès, au lieu d'engager des pour- t suites. Il déclare que la Commission d'en- ,ja s quc'to eùvoyte en ItaLe est revenue les jé] mains vides, n'ayant pas suivi une bonne ) piste. Il n'était donc j,lus possible ûe comp- ter que sur les commissions envoyées en Sje t Amérique-M. Painlevé rappela alors les fa ts liir . qui amenèrent l'anestation do Bolo et la j^j suite des débats fut renvoyée à vendredi. mi c qu Berlin, 23 février : Le 16 février 1918, passé 8 heuiea du poj soir, un aviateur a jeté cinq bombes sur de h le territoire hollandais, entie Bruges et ld> r l'embouchure de l'Escaut. Le 17 février d© ^ 1U18, dans la soir e, un avion a ,;eté de du e nouvean dies bombes sur le terriUûre hollan- ser ô dais, au canal de Sluis. Le gouverneiuent _ allemand a été immédiatement en mesure 9U' 1 de déclarer qne la neutralité hollandaise 1 el - avait été, dans ces cas répét's, viole par cai 3 dos aviateurs anglais. Il peut arriver cp e Ct' ii des avions chassés par le vent, se voient ^ J obligés survoler un territoire rentre et & y atterrir» Cependant, il est difficile d'ad- mettre que ces cas puissent so produire à ' * x trois reprises différentes en moins de qua- [llv - ranto-huit heures. On «o trouve ici en pré- p01 senoe d'une mauvaise volonté évidente, une oomplète indifférence, plutôt que devant un me cas de fore© majeure. Ces attaques démon- faii - trent le respect de la souveraineté des pas Etats neutres qui anime l'Angleterre, ello cep qui ee prétend la seule sauvegarde des bie droits des petite» nations. il» r«y»i '1 -atyi-- .arn wi-7rrriaa«î»w-rgrsTr»: —tsen § Chronique Bruxelloise t On peut se demander si c'est un grand bien "à* pour un pays occupé que son gouvernement ds droit ait la liberté de se retirer a i'ôLanger. L4 1 : retrait crée une situation dangereuse pour ML nationaux, car il en résulte une aorts de puis-îra sance occulte ; l'exil en bloc fat>cine ie» pouvoir# organisés du pays et peut jeter des fonctionnaires uj et des particuliers dans des erreurs regrettables, r9 dont ies conséquences nous retombent iur le mu, ' Mais ce qu'il y a de plus grave dans oe «Irai*, Tu c'est que les membres de ce gouvernement, ds et fait 11e vivant plus dans le môme milieu que la majorité des citoyens demeurés «yur le territoire, :es sont mauvais juges des affaires de ceux-ci. Ils us savent plus rien de silr de l'intérieur. Car comment 1s sauraient-.ls ? Ils 11e peuvent ajouter toi r ' — ne fût-ce que par principe — aux relation» ap« portées de l'extérieur par ies journaux du paya» 08 Ils doivent donc s'en référer 4 des rapport» ss» crets. Et, pour ma part, je 11e vois pas un Homme Îoyai et de jugement droit consentant 4 ,ai faire passer ia frontière en fraude à des intormv m. taon*. On doit admettre qu'un gouvernement )U_ exilé ne peut ôlre que mai et partialement ren-,Q. seigné sur l'intérieur du pays. Il 11e pourrait dona lis poursuivre de l'extérieur que des but» piatonfc ques et moraux — sans doute peu urgents sa comparaison des buts matériels immédiats. Or, i : môme des buts supérieurs et moraux ne peuvent être poursuivis qu'en accord aveo une «ttuatio* "en matérielle correspondante, sans l'existence ds Jsr< quelle des exigences morales ne sont que dss monstruosités. )ea Quel est l'avantage pour ie pays occupé que son gouvernement de droit soit saui, du momentj que ce gouvernement n'a plus rien à gouverner*! Nous admettons qu'il soit logique qu'un gouveis nement d'un pays envahi recule à mesure de la marche en avant des troupes de l'envahisseur, _ia mais une fois celui-ci parvenu à oouvrir le p»-ya« il0_ ou à peu près, que reste-t-il à sauver pour qu'il ou! soit nécessaire que le gouvernement se sauve! ,0»- Nous ne sommes plus au temps où le vainqueur la mettait à prix ies têtes. Et l'exil prolongé est-Il op- bion légitime ? eux Nous savons que la retraite est dans les U-ad^ our ti0n3- .\iai5 celles-ci rie suffisent pas à éukbttt Ea' i'equitd. En 1870, lorsque le gouvernement tra<* çais recula jusque Bordeaux Çet pi us recemment înt: oncoie), le cas était fort différent. Après le» pro vinces envahies et Paris assiégé, 11 resi& H d» gouverner toute la. France. Le gouvernement st ible son train étaient donc justifiés par les nécessité* le3 d'administration civile d'une superficie de territoire de plus de dix fois supérieure a ia partît iril- occupée. Mais aujourd'hui, dans ie cas de la Béin >to- gique, que reste-t-ii? Quelques lieues de trou* 3u- tières et'de plaines inondées. De plus, ce minime la territoire est tout entier compris dans la tooê our des opérations, autant dire qu'il n'est qu'un* in-iime partie du champ de bataille total et d-u front, et comme tel entièrement et exciusivenwné sous la dépendance des autorités militaires. 0l,8 On se demande à quoi se consacre l'aeUvlMI iase d'un* gouvernement qui n'a plus d'objet. On a* :re, demande à quoi ce gouvernement peut occupé de.' tous ses membres, et le faire avec tant d'ardeu* .'un qu'il a.t fallu môme procéder à la nomination vo. ae personnalités supplémentaires pour des poste* lo- nouveaux 2 il semble qu'un service de l'armée ci Les un service budgétaire seraient tout ie nécessaire, ses car nous ne voyons pas quels autres service# rf peuvent ôlre actifs avec utilité. Cependant, 1* 5™ gouvernement tel quel, et dans sa situaUon, a an." de grands besoms, puisque ceux-ci, comme on i'a vu récemment dans le compte rendu de la ^au conférence du député de Waremme à Ia Maison ère lu Peuple, s'élèvent depuis lo début de la guerre, >f;i- a 500,uuu,000 de ti-ancs tous les six moi». On a om- vu dernièrement que ie gouvernement du Havr* en a discuté la diminution du nombre des cab;iret* )0r' en Belgique; on a vu d'autres mesures au<ssl inopportunes mises à l'ordre du jour. Qu'est-v* urs que cela signille*? Des débats aussi oiseux, dont "Ie .es conséquences.ne pourront recevoir leur apptU (lè cation qu'après les hostilités, 11e sont-ils pas, en . ia quelque sorte, comme une preuve de l'inoccupa* lire tion d'un gouvernement exilé? Nous oublions les voyages de l'un de nos ministres, plus sage et moins dangereux, pour inaugurer a Madrid un* exposiLon de photographie. Nous rappelons 1* 8 fait sans aucune antmosité ni intention de biéme, mais seulement pour y trouver mie preuve à i'ap* 8 '• pui de notre thèse que ce n'est peut-être pas pou* JI}~ .e bien d'un pays quand le gouvernement d* ^e" droit, après s'être reiiré devant l'occupant, n'exerce plus qu'une action platonique, peutrêtx* je antagoniste avec les besoins du pays occupé, dont, en fait, il ne coimait plus rien de la posfr »3. lion ni des nécessités des habitants. iur *** On dira à première vue que i'exil est la seui* issue ; qu'il n'est pas possible pour deux gouver* nemenls ennemis de rester en présence*; que 1* în- demander, c'est vouloir réunir l'eau et le feu| s à. que la première action d'un gouvernement envsr rs. hisse ur serait d'anéantir, par la séquestration d* à ses membres, l'autorité de l'Ëlat envahi. Mais csi voyons-nous pas aujom-d'hui fonctionner tous .e* conseils communaux beiges et tous ies bourg-'53 ineslres belges, ceux-ci et ceux-là dirigeant leun coimnunes respectives au nom des loas commis nales beiges? Et n'avons-nous pas vu fonctionner ilQ les tribunaux,' grâce ù. une subtil-té juridique pré» vue par le dioit in 1er national et qui fait qu'en as pays occupé les arrêts sont rendus non au nom le l'Etat légat, mais au nom de Ita loi? Mais de queile utilité lui est .e gouvernement en exil? Son action diplomatique n'est que du bois de rallonge. Nous avons aussi appris qu'il r- avait formé le projet hâtif de la création d'ua o, Lloyd beige, avec des fonds d'Etat, engageant a les finances pour je 11e sais pius combien de inU* de lions de francs et d'annees. ^ue sont d'aussi In-ilo opportuns projets, tellement hors oe saison? Ci u- ne peuvent être évidemment que des aliau-es 00a» !l çues par des habiles désireux de proliter de ieur n- o.tuat.on extérieure pour prendre les devants suQ j-C ceux qui sont immobilisés à l'intérieur. Pourquoi lt tout ce monde remuant 11e vient-il pas travaille* 1 par ici? Dans le pays même, n'avons-nous pas lt ies sénateurs et des députés ? Ils sont libres. L en est qui exposent leurs idées, qui agissent, qui veulent se rendre utiles et peuvent y purvenir parc* r" que, de l'intérieur du pays, ils sont bons juges d* 1_ nos nécessités. Pourquoi certains sénateurs e* -3 députés sont-ils ailleurs"? Affaire de circonstance! 10 et d'humeur, dira-t-on. Oui, et voila justement oc P* qui est inadmissible, cetl§, intrusion île la fanta^ sie quand il s'agit des besoins matériels et de la te direction morale et juridique d'un pays. Pourquoi a députés et sénateurs ne sont-ils pas ici? Et le* ministres avec eux? Aurait-on vu perdurer ce* questions ridicules : Faut-il ou non travailler.! Faut-il ou non reprendie le service belge de* u postes? Et la perpétuelle vacance des université* r de langue française?... Ils jouiraient do ia mêm* >t liberté que les conseils communaux, à condition ^r do borner leur rôle, oomme eux, aux néoessik* ' 0 du moment. Mais cette position, sans doute, bls*t serait leur sensibilité, Bon pour nous, mais psr lt pour eux. Cependant, c'est comme mandataire* e qu'ils agissent ; c'est comme tel» qu'ils portent * e l'étranger ies noms de ministres et députés, qu'ils causent avec les puissances et creusent' la det* r neige. Au jour des négociations, ils 11e seront p«* Q pius forts du fait d'être à l'étranger. Ces considérations autont pu amener le lao> . teur a mieux comprendre ma question initiale 1 ~ N'est-ce pas un danger, pour :es habitants d'un pays occupé, n'est-ce même pas presque une <*** ^ titude pour eux qu'ils seront impitoyablement poussés à un abîme d'elTroyables misères, kw» 9 que leur gouvernement de droit, ou plutôt ses a membres, ceux du moins qui n'ont plus rien in faire à l'extérieur, — ot pour cause — ne séchant s pas se départir de leur ancienne autorité, veulent o cependant être encore les arbitres de leur sort, s bien quo, jugeant de l'extérieur du territoire, il* ne participent plus au même étalon de viel

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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