La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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23 februari 1918
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s.n. 1918, 23 Februari. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 19 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/wh2d796z3z/
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Deux faite 6*11-lants sont annoncée par leurs derniers communiqués : l'occupation do Minsk et celle de Rovno. Lss causes profondes de !a guirrs — Nous ne trouions pas d'une paix boiteuse, dit en substance le président Wilson dens son dernier discours. Ce dont le monde a besoin, c'est d'une pa.x solide et durable, garantie i-tir l'adhésion unanime des nations civiiisées et qui ne K-ra plus troublée par les rivalités ou les ambitions démesurées. » Après la dure expérience des trois dernières années, tout homme sensé ne peut qu'applaudir & ces paroles et souhaiter ardemment que les luttes sanglantes soient a jamais bannies. Oui, assez de guerres I Nous appelons de tous nos vœux l'avènement d'un monde nouveau où nos enfants et les enfants de nos enfants puissions vivre et travailler en paix. Quel moyen de nous acheminer vers cet :d6al ? M. W il son en indique un : — Il faut, dit-il, écarter les causes qui amenèrent le oonllit et rendre leur retour totalement imposs.ble. » Soit, cherchons la cause du mal et tâchons de l'extirper dans sa racine. Mais quelle est la vraie cause de lâ guerre-*? C'est ici que commencent les difficultés et que les avis sont partagés. — Les causes primordiales de cette guerre, dit M. Wilson, doivent Cire cherchées dans ia méconnaissance des droits des petites nations et des races qui ne possédaient pps le pouvoir de faire valoir leurs droits raciques et de déterminer elles-mêmes la forme poiitique de leur gouverne-nient.— Non, la vraie cause n'est pas là, objectent Trotzki et les maximalistes. Tout le mai vient de l'impérialisme capitaliste. La guerre est Je résultat des rivalités économiques. Supprimons le capital ; organisons ia société sur des bases nouvelles et du môme coup nous mettrons fin aux - guerres quii toutes ont pour origine des conllits d'intérêts. ï — Les causes de la guerre, ripostent ceux-ci, sent beaucoup plus profondes. Eiies lésldent dons la force expansive des races, leur plus ou moins grande natalité, leur développement, leur pu.ssande de travail, leur esprit de sacrifice. » D'autres enfin cherchent des causes immédiates, précisent des faits (le meurtre de Sera-jevo, la mobilisation russe, les alliances offensives et défensives, les armements, etc., et confondent les causes de la guerre avec ce qui n'en fut que l'occasion. Chacun adopte le point de vue qui lui paraît le mieux cadrer avec sa propre cause et, à .a fois juge et partie, plaide son procès et condamne l'adversaire. lit tous peuvent être également sincères, -car la thèse qu'ils défendent renferme une part de vérité. Oui, les grandes nations ont toujours eu tendance à traiter les petits peuples en vassaux, à outrepasser leurs droits. Oui, le capitalisme 6'esl serv; des rivalités nationales pour défendre ses intérêts et faire prospérer ses entreprises. Et de tous temps les races puissantes ont été portées a absorber les faibles. Que doit-on en déduire? Que la guerre a des oauses multiples; qu'il n'en faut pas chercher l'origine dans un fait ni dans une catégorie de faits, ni en endosser l'entière responsabilité à l'un ou a l'autre des belligérants ; qu'au lieu de s'accuser mutuellement, de revendiquer exclusivement pour soi-même le bon droit, de s'ériger en jusUcier, il est plus équitable et plus pratiqua de mettre fin une fois pour toutes à de vaines poiôdi.ques et de chercher un terrain de conciliation.SI ! on voulait trouver les causes primordiales Je la guerre, il faudrait remonter à ses origines jui se perdent dans la nuit des temps ; si l'on voulait redresser tous les torts, il faudrait suivre •îs '.aits dans leur enchaînement et refaire en-ièremerit l'histoire. •*. Toutes les causes de guerre qu'on ènuraère euvent se réduire à une seule et même "formule: a lutte pour la vie. Cette iutte existe depuis que e monde est monde, et elle continuera d'exister ont qu'il y aura des êtres vivants, puisqu'elle est a condition même de la vie. Est-ce à diro qu'elle doive toujours revêtir la orme brutale que nous lui voyons prendre aujourd'hui? Celte hypothèse répugne à la raison îuiiMine ; il nous paraît absurde que pour faire vivre une partie de l'humanité 41 faille anéanti" ausre. Bien plus, elle est contraire à l'expérienc- et a 'évolution des sociétés humaines; cellos-cl nous •araissenl se développer dans le sens de 'ta soli-iarité.La brute primitive ne connaît pas d'auav loi iue ia force au service de l'instinct. L'homn e sc-jiable comprend que son intérêt même lu. com-lïiAiie d'unir sos forces ù oelies de ses sembla jies. 11 sacrifie une partie de son égoïsme an pro îlt de la collectivité afin de bénéficier de l'effort collectif. Il s'organise par famines, par tribus, ar cités, par nations, par groupes de nat'oj^ L'urcur primitive qui lui faisait voir dans soi» semblable son pire ennemi s'est perpétuée sous formes diverses et il s'est trouvé que Je sentiment Je la solidarité qui devait unir les hommes s'est d'abord retourné contre eux-mêmes. lis se sont organisés en premier lieu pour te combattre mu 1 tue.'.ement. La guerre a été & la fois leur édaca irice et leur ennemie. Au cours de son hi si cire l'humanité n'a pas connu de plus épouvan'abb cala >lrophe, mais en même temps elle n'a pas donné de plus grands exemples de solidarité qu'a l'heure actuelle. Les deux phénomènes vont donc de pair ; l'organisation do la force el le développement de i esyrit de solidarité. L'histoire du monde n'est ' en résumé pas autre chose que celle de leur évo- i luttai. m La guerre mondiale chacun de nous en h le ( pressentiment, ouvre une période nouvelle de j cette histoire. La grandeur même du désastre nous a fait comprendre l'erreur du passé ; elle 8 nous a montré raboutissemht fatal des luttes k main armée. 1 Un sentiment nouveau s'est propagé dans les 1 consciences : celui d'une solidarité internatio- r na e. Les masses éprouvées commencent à oom- 1 prendre que la vraie force des nations réside [ dans la solidarité de l'humanité tout entière ; elle réclame une organisation qui eng.obe tous les in- I L ' s et aplanisse toutes les difficultés autrement que par la violence. Que sera celte organisation? L'élaboration du , artu international î L'établissement d'un fore» d armfe desUnw d le faire respecter ? Le développe- T en ues institutions et organismes présentant ™ universel? Peut-être la paix future ». f de tous ces éléments. trouver rt«"înt' ]es hammc« a'Elat s'ingénient- h BartiruW rmu!cs Qui concilient leurs Intérêts o. ntin no ,.4Ve? l 'nlérêl géniral. Mats l'histoire lioiilmo /l'on Tlr*. el 11 ne dépend pas d'un Nous avonsn**n,<i e" Precll,il<;r le cours, u aiiinuri'h ■ "î1101113 la loi qu'elle nous mène 11 aviX rtï .«fi* meil'«»cs deitlnées, vers un q rt'v - e' de justice. Il nous suffit d Dius de r»i-n0S pour supporter avec p Présent ce 0 courage les épreuves du c o unuif-y zatasc r/v.vEc^nw' Négociations de pai: Berlin, 21 février : La Commission centrale du Keichstag a examiné la portée économique du trait de paix avec LOukraine- S- E» Kcmer r'ait de la question un exposé que le trait laitse la porte ouverte a une coopératoo: «eonomiquo plus étroit*} avec 1 Autriche L'échange de produits entre l'Allemagne ( l'Oukraino- sera réglé par l'Once centra] 9OU0 le contrôle de l'Etat, avec la ooi cours ds commissions mixtes. L«J cksl^ué oukranieus d oicrèrent n'c<re pw. en ni< sure de faire connaître l'importance de stocks de c rûales et de vivres disponible dons leur pays ; cependant, ils e«timeii qUe ces stocks doivont-Otre eon«Wérés oom m assez oone^quenùi. Ils 6ont dispoofs à sa risfair« nos eriganoea sur co point^ d'au rant plus que 1 Oukraine a un besoin im médiat c'e mac lu nés agricoles, d'ustensiles etc., que nous leur fo^irnirons en ccliang cte leurs produits. Le sous-scoi^ire d'Ei» Dr Goeppert expoea les moyens d'action d l'Oftice contrai et assura qu/après la re lève des mine» dane la mer Noire, un ser \ '\oq régulier tie navigation pourra ftre or ^anisé. Le général Friedrich s occupa d« cas de prisonniers oukrainiens ckmt les dé cLarations, dit-il, sont en contradiction for mêle avec les mensonges de l'Entente e ici bruits ré]>andus au sujet àe 1 agitatioi et de l'effervescence qui régneiaient pnrm eux. *** Berlin, 21 février : Cet après-midi, la Commission principal du Reichstng a approuvé le trait*' de pai avec la République démocratique de 10u kraine. •** Berlin, 22 février : Le „Berliner Loical An^i^cr*' annonc que M. von Kosenberg, min .vtre pl-nipotei tiaire, partira pour Bre't Litovsk ou vi d'organiser • les préparatifs des nouvelles ni çoeiations avo: la délégation russe. Il v do soi que les Eusses devront au pri'alab! accepter les conditions que nous mettons cette reprise des négociations. #*# Berlin, 22 février : De la „Galette de Croix'' : — Avant de reprendre les négociation' l'Allemagne est décidée, vu l:e\p'.rlen< qu'elle a des agissemenr« de M. Trotz^ci lîr03t-Lito\s i, à ne plus permettre aux n. gocîateurs russes do jouer iun doul»le js avec ses- délégués. Notre gouvernement i laissera à la Roumanie que juste C3 qu' lui faut dis liberté pour négocier jusqu'à i qu'il soit acquis qu'elle a réellement l'ii tention de traiter et de défendre les eond lions qu'elle peut équitableanent poser. Sri l.es pourparlers venaient à échouer pj leur faute, .ce serait aux Roumains à < subir lœ cons'Vjuenecs. Si la paix ne pe résulter des négociations qui vont s'ouvri nous serons prêts aussitôt à reprendre 1 ' fensive; les Roumains ne peuvent l'ignore .•Souhaitons que, vu la s tuation militai désespérée dans laquelle elle se délat, floumam'o ait la sagesse de ne pas poét des conditions inacceptables. *** Berlin, 22 février : Ainsi qu'il a d<-^i été annoncé, le cour rier russe a ]\assA avant-hier les lijme allemande# et est arrivé hier soir à lier lin il a transmis au gouvernement allemand L proposition de paix des commissaires di IK-.upie. Ce dooiimefai, conforme au radàc *•1 gramme de Pétrograd, est signé pa MM. Lénine et Trotaki. Dos dAioération vont avoir lieu pour fixer le t%xte de 1. réponse allemande, qui seia connue san dou-tc di»ias quelques jours. Ix» non voile n<(gociatiojiis de ]»ix seront vrai«*ttnJ)ilab<c niaot î-eprisefi à Breet-Ldtovsk sur de^ l>a«o r seront au pr^aiftble nettement pai't et d'autre. Du côté {Jlemond, la négociations seront conduiîce jior (»ee jht eonn«lit4s qui, au cours des dernières déîi béraAiona do Brast-Litovsk, se sont nvisoB ai oour«n4 do la modière. M. von Kùhlmann s-^rAfe*iro d'Etat, ne s© rendra probablemen ù Biast-Litovsk quo pour signer le traifc de paix. *** Berlin, 22 février : La ,,Ga«cUs de l'Allemagne ân Nord" d: que lss négociations avec le? Russes ne <k vîuit fac rOpiU^ que t^ns quylrjiie t«ci^ le -sccr<it*ire d'Ets.t a décidé de meitre profil l'intervalle jwur iwési^i.*, og (fuaiw île d-*ig^ié de l'Allemagne, les négociation de j)Six avec la RoiNuanie. *** Bortin, 21 février : M. von Kiihlmann port ce soir pour Bucarest, vift Vienne. Vaenne, 21 février : Les journaux disant que le comte Czcr-nin avait l'intgntion de portir ce soir pour Bucarest. On no sait encore s'il donnera suit© à cerf-to intention, étant donné que la situation criée par le radiot^légramme des Comraiasaire- du peuple russe k proposée la paix amènera pcut-flrC le cimte Czernin à prendre d'autres dispos^liions. «** Vienne, 21 février : Les journaux annoncent que le comte Czer-iin j>art pour Bucarest. Si les négociations le {>aix étaient reprises aveo la Russie, un« lél^gotioa spéciale serait envoyée à. Bre t Litovsk. Cologne, 21 f 'vrior : On mande de Berlin à la ^Ga/.oMe de Cologne" que los négociations avC - la Roumaine en sont toujours au m'A-me |.< irt. Si es Roumains sont vraiment animas de >onne volonté, ils nous trouveront pr^ts à îégocier avec eux, d'une" manière iwnicalle, jour les faire sortir de la situation précaire ou les ont engagés des politiciens n conscients. Si toutefois ils avaient l'intention de uivre l'ex^aple de Trotzki et d'e nous nifioser des conditions inacceptables, noua 'hésiterions pas prendre les mesures nô-essaircs. Le* Roumains doivent < tre bien lersuadés qu'ils serviront leur propre cause n entamant les négociations avec l'esprit oyal d'aboutir et sans aucune arrière-lensîo.*** Pétrograd, SI février : La commission russe pour la délimitation es frontières est restée à Brcst-Litovsk et oursu'it ses travaux. EN ASV1ÉRIQUE: Paris, 22 février : On transmet de New-York au „Herald» ne communication faite par M. Lanslng à i Chambre des ^présentants suivant la^ uelle M. Wilson lui aurait déclaré que la iscussion des possibilités de paix n'est as terminée et qu'il attend, pour la dé-larer close, une nouvelle réponse des omtes Czernin et Ilertli*'^ Londres, 22 février : Lq „Daily News" assure que le président- Wilson a adressé aux Alliég une note amicale les priant de soumettre un nouvel examen les résolutions j_rrises par la Oon-férencc de A'ersailles relativement aux buts de guerre. *** Chicago, 21 février : l>w correspondant à Washington de la „Ckie*go Daily Tribune" : — Les déclarations privée^ do certain* membres de miwion dirigée \>«r le colonel liouse, qui vient de rentrer dl'Europe aux Etiits-U.nds, ont provoqué da graves îii^ui^-tudes. On signale que le rapport ce la commission au sujet de la gjuerre sous-marins ct€ extrômemeiu pessimiste} il en ressort que les1 pertes cie navires sont befuicouf plus élevées que ceJLes publiées officielle-m<*ïi et il semble impossible que les Etats-Unis et l'Angleterre puissent les couvrir oatis la mesure indispensable. 1^ refus du ministre de La guerre de faire des déclarations à ce sujet semble indiquer que, lui aussi, considère la situation avec pessimisme ot ne croit ^>a^ que l'Amérique puisse déployer on 1918 toute sft puiesance. Les fonctionnaires les plus liant placés doutent que le gouvernement puisse tenir la promesse qu'il a faite (^entretenir uin million de soldats ûa France dans le courait de l'éts. D'autre part, des autorités indiscutables déclarent eue l'armé Ijritanniquc souffre d'un manque ce vivres, et quant aux armé^ française et italienne, leurs réservée ront si lieu importantes que la situation devient inquiétante. Une haute personnalité a affirmé que la situation des Alliée est extrêmement grave. Le i»arc d'artillerie e»t dans un état tel qu'une offensive de longue haleine parait impossible. *** Copenhague, 21 février : Les dernières informations de Ne v-York signalent c<ue lo froid est devenu beaucoup plus rigoureux à la côte de l'Atlantique ; le manque de charbon se fait par suite de nouveau tr-ss vivement sentir. En conséquence, M. Garfield, dictafljur du charbon, i-u-iste pour que, dans toutes les exploitations publiques et les maisons cie comm erce, on n'utilise pf% ^e combiiotiulo le lundi. Co jour-là, les écoles et les théâtres seront fermés et aucune réunion publique n'aura lieu. Dans les ateliers qui ne peuvent ohômor, notamment dans les imprimeries à journaux, les ouvriers travaillent en pardessus et en gants fourrés. ♦** New-York, 21 février : M Wii&on a approuvé le jprok-t de loi établissant l'heure d'été. On attend dss cette i-éforme une économie d'un million de tonnes de charbon. » JLa guerre navale Berlin, 22 février : La Chambre des Communes s'est occur''e récemment do la question des navires avariés par des torpilles ou des mines. En novembre, 70 navires de cette cspôoe se trouvais. t dans les docks anglais. Sur là demande du député fîouston, lo gouvernement a dïjclaré que les navires avarié ne figurent pas sur la liste des por*es. M. IIo --'.on a cité alors lo cas d'un paquel -'t cjid, par suite d'avarie, avait été retiré du service durant plus de douze mois. « Lc3 évéaements da Russie Londres, 21 février : On mande de Pétiegrad au „Ti:ncs" » — On organise partout (tes réunions pour engager les hommes ù s enrôler diujs le<« noîiv^ies armées de voioiufiiires. L'aAicicsiue armée r%ilière russe a oessé o:i effet d oiis-tsr. La plupart des SDlttit» qui ont quitté lo front n'ont i>-as regagné leur fm*er a rCW^ent dans le pays. *** Stockholm, 21 février : Dans l'armée ri»ee commence i\ se dessiner im mouvoment ho«tile à MM. Trotzki et Lénine. Un Comité qui s'e^t constitua pour touitos les armées russes vient de l?u>-car mi appel aux camarades, (Vins lequel il est dit que MM. Troteki et LéniiKî sont caisse que la paix n'œt p** encore concilie. (Jeux, d*t l'appel, qui ont toujours eu la bouche pleine du mot dt paix, sont incopRbàas de noue l'assurer. M. L'mine n'a [■lus lo courage de vous dire la vérit et s'e/foree <le rejutcr la faute sur d'outre*. MM. Lénine et Trotzki sont entièrement ooiisciçufcs de leurs actes; ils savent que leurs agissements ne peuvent avoir d'autro résultat que de déchaîner la guerre civils et ils l'attisent même. Lo sort du pays repose entro vos nui-ins, camarades l Déclarez hardiment-, que lo gouvernement doit passer au* mains d'autre* hommes, coçxu bJc» de nous donner • la paix et qui ne se paient pas de paroles seulement. Exigea que lo groupe <?usurpa<ei'^s, à la t/1!» duquel se trouve M. Lénine, eft qui est abandonné par ses féaux, voit résolument écarté du pouvoir. Camarades, unissez vos forces e: confiez le sort du pays à un nouveau gouvernement, dont le chef sera M. Tcheruof. Ce faisant, vous assurerez le salut de la patrie et mettrez fin aux maux sans nom qui nous accablent." *** Christiania, 21 février : L^ÀfteThjjrwt" écrit que 1er? boSchelvistos sont (tas fanfarons : pas*és maîtres dans l'art do faire La guerre contre des payions sans dûfoose, ils n'ont }>as osé accepter le combat avec des trouitx» allemandes. La Garde Rouge trouve dans la fuite son unique planche do salut. *** Berlin, 21 février : La situation est indécise en Bessarabie, l^a flotte de la mer Noire a saisi les navires d© guerre et les navires marchands roumaine qui se trouvent dans les ports russes et elle appuie les révolutionnaires roumains. *** Berlin, 21 février : Il semble que 1 information dHi journal ,,Politiken" dosant que MM. Lénine et Trotzki avaient été renversés est inexacte. En ^ fet, la lettre de confirmation du radioté-légrammo concernant la paix demandée par lo gouvernement allemand aux commissaires c.'u peuple eit parvenue à Berlin. Or, l'envoi de cette lettre a éfo4 ajinoncé par un télégramme de Pétrograd daté du 20 courant (2 heures du matin) et signé par MM. Janine et Trotzki, alors que la nouvelle de la chute des deux chefs de la Grande-Russie a été publiée lo 19 courant par ,fPoli-tikon".*** Pans, 2l février : On mande de Pétrograd quo le ministre des Pays-Bas y aurait été attaqué et dévalisé. *** Londres, 21 février : D'après une dôpôohe du ,,Times", le gouvernement russe aurait adressé un nouvel ultimatum au gouvernement anglais. Il le i- menace d'arrêter des citoyens britanniques e si M. Litvinof n'est pas reconnu officiel->1 iemeot comme ropr^se itxint du gouvernement l- russe» Berlin, 21 février : Il résulte des informations données par un colonel oukrainien que les stocks de oéréales la dt l'Oukiv^ir.-e, qui datent enoore de l'aii««e 1914, sont d'une telle impoitnnce que los i»s maximalistes sont dans l'impoMibiiité de les al enisver par suite de la ddfrioulao des trans-x ports. Dfuxs lo gouvernement de Ghsrson, il 6- existe au moins 8u millions de jjouds de i- c6r6a*es. •s ♦** rt Berlin, 22 février : ip Un radiograinme de PétrogTad annonce que b- les lïroiestaùons des Alliée et d* p®îf® très au sujet de l'annulation de la dette ir russe y ont provoqué un grand émoi. Les dé-■n crets du gouvernement des soviets, disent \- les |irot>estataires, ont porté un coup fatal n ;tux intérêts économiques et financiers de i- leurs ressortissants et les représantanw dei le pays intéressés se réservent de (kunander réparation, on temps et lieu, pour les jerice ît subies par les étrangers. Le ton et la lettre j- do cotte protestation onit vîpeanent isif^cs-«n sionné la population russe. Cependant, le e gouvernement fait montre à cet égard d une v- nudiftérence absolue. Il faudra, d«.clare-t-il, f- d'autres mesures que celle do 1 espèce pou* x forcer le gouvernement à retirer son décret; ss il n est pas disposé ù, s0 laisser influence* n l'Or des menaces d'où qu'elles viennent. > *** n Stockholm, 21 février : -t On mande do Pétrograd que le Saint-Sy-le node ayant tenu une assemblée générale à laquelle agsistlient une centaiue do popes, des évéques et des arclievô^iues, ainsi que le patriarche Ticîiomne, la Garde Rouge a en-lv vahi le local et a dispersé l'assis anoo aous i- p>rétexte que le clergé n'a aucun rôle à rcm-le plir dans une révolution et que les dpoi-i- sioîis qu'il pourrait prendre ne sauraient être que dangereuses y>our le gouvernement. 'a <•'* v Copenhague, 21 février : i- Des fugitif s venus de Livonie et d'Es'Jio-r- nie assurent que la situation y empire do » jour en jour. Dans la ville et le ddstric: i. <"'e Wcrro plus de 100 Allemands ont été L*, incarcérés; à Jollin, 140} à Pernau, 2-4. Dans les milieux lettons on n'a pas encore in procédé à des arrestations ; cependant le mit a couru à Dorpat' qu'on se propose d'emprisonner tous les sujets allemands valides. Aux environs de Dorpat, une ron->i contre a eu lieu entre Allemands et. gardes ie rouges, dont cinq hommes furent tués. On îs craint que cette échauffourée ne serve de prétexte à de terribles ropr-sailles. Stooîcholm, 21 février I.e „Stockholms Dagbiad ' annonie que la (;arde Blanche approche de Viborg. •** Berr.o, 21 février : e Ixî ,,Morning Post" apprend de Stockholm |-jo des fugitifs ramenés de Finlande par w r expédition suédoise rapportent que la Garde l" î\ougc a fait comiaitre sa vvécision de pn>-c'îder à un massacre général de la ponula-,v (ion. Tous los habitants au-dessus de 12 ans -e-ront p-a^s '-s j>ar les armas. Environ douze 11 cents l^.îelievisies marchent sur Haa^ymacki, r dans la Hnlaude occidentale. La ville de ^ îlelsingfors a été mise au pillage par la Garde Rouge et même les anarchistes de la commission pour l'armée territoriale y sont traités en cnnem's. Le présidai* do la commission a demarvdé t^b^graphiquoment h - Pétrograd d'envoyer un train blindé à son secours. Ixis social i sites suédois onit envoyé une mission en Finlande pour inviter lw r socialistes fin Landais à obtenir de leur >jou-^ vertiemenl qu'il aocep'tc l'arbitrage de la ^ aède. i. v *** Stockholm, 21 février : f On mande de Finlande à ,,DagCn» Nyhotcr'' : —;:Le ronsnil diss Etais-Unis h Ileftsttig-fors a (H-l'ir' à M. Tokoi que 1 Am#.ri]u« n'autorisera l o . [Kjrtation de vivres en Fin-[ lande que quand l'ordre sera rétabli dans le i pays. #** I Stockholm, 21 février : Le prAident du Conseil M. Fifcn a d&-claré à la Chambre des d^psités que la . Sué'ie n a p-os l'intention d'interv enir militairement esi Finlande, à moins que les in-tér^ts suédois et les droikS du yays ne . soient ouvertement méconnus. Si qudques peraonnalités ap^iellent cc^tke intervention de tous icrars vœux, le peuple s'y déclare for-meUemejft opjiosé. \jg gouvernement main-i tiendra la fktfcnse derjHirter et d'imj>orter des armes et n'autorisera 1a formairion1 d au--un oorjis armé sur le territoire suédois. Ives citoyens resbeien^ lilxres hors frontière d'agir à leur guise, mais il ne sera pas livré d'armes ni de munitions. Le président du Conseil annonce, en , outrt, que la Suède avait pris 1 initiative auprès des Puissances ' européennes d'une démarche colkotive à P&rograd ]x>ur otite- , nir l'évacuation de la Finlande jiar les troupes russes. Le gouvernement a examiné ! .a possibilité de conclure un accord sur la . base de l'autonomie complète pour la Finlande. Le gouvernement finlandais a répondu par une fin i'o non-rcCevoir, reconnaissant qu'un compromis, est devenu impossible. Le gouvernement suédois est toujours prOt i\ offrir ses bons offices pour amener la paix et l'ordre dans le pay». ' . En ce. qui concerne les îlos d'Aland, le gouvernement a proposé aux belligérants (le ics considérer comme territoire neutre, flxdu dcg opérations militaires. *** Stockholm, 21 février : A la séance ao la Chambre d'bi r, le président du Conseil a dâmonH le bruit que •es gouvernement anglais et français avaient incité la Suède à intervenir militniremcui en Finlande. *** Pétrograd, 21 février t Le Soviet déolaro sans fondement- la nou- ( velle que deux mille volontaires enrôles à îrkoutsk auraient eu une rencontre sanulajite t avec les fcroujxis chinoises do la Manacbou- j rie. Les troupes et le Soviet de Kharbine ont quitté la Mandohourle, qui est devenue ( un foyer do contre-révolution s'appuyant sur les baïonnettes chinoises. L'occupation de (s Tsindao par les Japonais n'e^t que provisoire. Après la guerre, la ville fera retour -. la Chine. g DÉPÊCHES DIVERSES I Paris, 2o février : i Les milieux militaires sont d'avis que la marche en avant, des armées allemandes en Russie fournit aux Allka une occasion unique pour prévenir l'offensive allemande <\ S 1 Ouest en prenant eux-mêmes l'initiative des t opérations. o Dans lo ,,Petit Parisien", le lieutenant- n colonel Rousset dit qu'il serait imjlardon- 1 nable si 1 Entente restait plus longtemps p ' inactive. On a d-vjà, ajoute-t-il, laissé passer tant de bonnes ooeasions qu'on n'a plus le droit do laisser passer celle qui s'offre aujourd'hui. **• Paris, 22 février ; l>e „rignro" annonce que ifM. Briand et Painlevé ont roj>u une citation pour Ctre entendus au su,si d'une dinonoiataon doni ils ont été l'objet. On a iemarqué que ces? doux hommes d'Ebit nom mis pris pan ces derniers jours aux délibérations de la Chambre. Pari8, 21 février : l-e ,,Pays'' annonce que certains nationalistes intriguent à la Chambre j*our amener ! Ia mise eu accusation de M. Viviani, qu ils ;;conneaaiesit d'avoir, par une mauvaise ré-[vartildon des troupes on aoiit 1914, rendu possible l'occujiation de parties du territoire fran^nis per les Allemande. Il semble qu'on ait aussi l'intention de poursuivre M. Briand. •** Paris, 21 février : l^o ,,Temps" prête au gouverneur militaire (1e Paris l'intention de demander au Sénat l'autorisation de pouisui\re M. Cbar-l :s Humbert. Celui-ci étant inculpé d'intelligence avec l'ennemi, il serait renvoyé devant la justice militaire. •% Pans, 21 février L',,Eclair" annonce que des mesures rt-floureuses seront prises contre le générai Deuvigues et le lieutenant Lewis. Ils seront traduits devant J.e Conseil de guerre i*>ur avoir remis à des tiers des documents importants concernant l'Espagne. Il a déjà été procédj à plusieurs arrestations. *** Genève, 21 février : On mande de Paris que les délégués qui doivent représenter l'Union ue^ ^ndicats français à la Conférence sociiii^to initeraL li'o à Jyoudres ont quitté Paris mercredi soir. Loi porto-parole de la délégation soient M. Jouhau.\, secrétaire de la C. G. T., et le u-légiuô du Syndicat des métallurgistes Merrheim, qui a défendu énergiquement la cause de la i»oii: lors du dernier congrès de Clemiont-Fcrrand. *** Iyyon, 21 février : l.e manque do vivres a provoqué des troubles dans l'île do Majorque. Un sergent a étié blessé; mi manifestant tué, et plusieurs autres blessés. *** Londres, 22 février : En d'ixisont à la Chambre des Communes le budget du ministère de 1a- guerre, M. Mac Pherson a dit qu'il fallait s'attendre à une prochaine offensive ennemie, mais quo toutes les mesures ont été prises pour y faire face. . *** Londres, 21 février : Le colonel Repington et M. Gwynne, éditeur du ,,Morniag Post'', ont été condamnas chacun à 100 £ d'amende. *** Londres, 21 février : l o bruit court (jue le Comité unioniste du Parlement aurait voté hier une résolu-lion aux termes de laquelle aucun propriétaire de journal ne serait autorisé à occuper des fonctions officielles dans le gouvernement.*** Londres, 21 février : D'après plusieurs journaux «anglais, lord Rhonddrt envisage la nécessité d'ttftbUr la ration de pain, parce qu'à la suite des cessions do blé faites à la France et à l'Italie, Ica stocks britanniques ont sensiblement diminué.Txmdres, 21 février : Te gouvernement a â&ûdé quo le temps d'été commencera le 24 mars i>our finir le 29 sei>tcmbro. *** Am*it«r^aan, 22 février : LVTIan<Selsblad" apprend que les pour-1 va rl oi* en tre la Hollande et le* Etats-Uni* au sujet la cension de navires nésrlan-dais on éohanye d- vivres peuv&ni fttro considéras comme terminés. La Hollande recevra une gran&e quantité de farine h hî pbic^ r'O blé. Un accord a ét4 conclu d'aulrs ]wtrt fjftr la Hollande avec l'Allemagne, aux termes dg VvqueOe l'AlIemagns s'engage à lui fonrr.i 25,000 tour.es de charbon on éohan^ip de la mise à sa disposition d'un tonnage assftz (ilové ]K)U(r le navijjntson vers le Rhin supérieur. l>es aimate'irs smiUent ftrs en lièrement satisfaits des conditions auxquelles cet acoord a ét4 conclu. *** Innsbruck, 21 février : Hier a'ir-'s midi, quatre avions ennemie — an grand a pareil de oomlvat armé die mitrailleuses- et trois Lnimbardiers — venant lu sud, ont survol* Innsbruck. Huit bombes [ics.iiit de 10 à 25 kilos ont »'té laiieée*, i«r-mi lesquelles trois grenade* inoondi si retient l'explosion a causé de légers dégâts nat^riels sur plusieurs points. L'at*v>ue. aérienne a malheure^mont fa t des viennes : une femme a été tuée, deux iicrgorine** i*rièvemeait Uessées et plusieurs autres l^gé-ement. L'avion d© combat est descendu jusqu'à 900 mètre? et a mitraillé d-oix trains te blessés io. !ant heureusement à vide et jui portaient des signes distiootifli pouvant Ue vus de loin. Cet acte a été exécuté pai in en nom j qui prétend combattre pour la ûviliaation et pour l'humanité. Ixîs toitures les wagons ont été perèées de balles. *** Berlin, 21 février : D'après la omette de l'AHomagne du vord ', l'heure d'été sera proliablement fi^i'e-n 1918, la nuit 1 °>i avril (lundi daPA- i tues) au dim M octobre. i »*» Vienne, 20 février : Le gouvernement autrichien a remplacé >fficiolw?m«nt le nom do Ruthène par celui j l'Oukrainicn. ( *** i Paris, 21 février : , I^o ,,Matin" ]uiblie les noms des membre» lu nouveau cabinet roumain : < Présidence, gui oral AverQscu; affaires ' étrangères, M. Misbu, ancien ministre de ' loumnnie h Sofia et à Londres; guciTc, pônérr.l Jancovoscu, qui ocou]>ait ce ]Kiste ans le cabinet Bratianu; travaux publics, général Culcer, commandant d un corps aimée; intïérieur et police, Grégor Fili-!©3r3u, fils do fou M. Kicolas Filipesou ; iis'truction jmblique, M. Cantacuzène (il ( 'agit du j)rofe«seur de l'Université de Jas- ; y, ou de l'ancien ministre Michel Ganta- ; uzène ou bien encore de M. Caatacuzène, ( hof du service sanitaire roumain et grand . artisan de l'En ton te); justice, - M. Sarat- i anu, membre do la Cour de cassation. ; Bénie, 21 février : j L'Union Hellénique proteste auprès de la j uisse et de tous les neutres contre la par- ( ci pat ion force de la Grèce à la guerre : f lie conteste à ceux qui dirigent actuelle- t ieut le sort de la Grèce, avec l'aide do i étranger, le droit do j>arler au nom du t euple grec et de le forcer à faire la guerre. 1 Oommanipfe Offisiels ConstiisiQQéa des Pcissaucsi Cent.aies# Berlin, 22 février. — Officiel <le co midi i Théâtre de la guûv-e à l'Ouest. Dans certains secteurs, activité de l'artillerie ot de lance-mince et petite engagements outre détachements de reoonnoiss mes. Sur le chemin de fer Ypree-Riulcra, nous avons surpris et capturé un posto de campagne anglais. Durant les trois premiers jours, nous avons Oescendu, au cours de combats aériens et sous le feu de nos canons de dôfense, 24 avions et 2 ballons captifs ennemis. Théâtre de la guerre à l'Est. Armées du fcld-maréchal von Kiclihôrn : En Estlionie, nous avons occuné Hapsal. Le premier régiment esthonion s'est plsoô sous les ordres dee chefs militaires allemande. En Livonie, nos colonnes marchent de l avant au-delà de Ronneburg, Wolmar et Spandau. Aux acclamations de la population, nos troupes sont entrées à Rjezyca et ont eu-suite avancé jusqu'à Ljuzyn. Nous avons oeoupé Minsk. Armées du général' von Linsingen : Soutenant l'Oukraino dans le combat qu'elle livre pour sauver sa llborlé, nos troupes ont avancé dans ce pays. Nous avons effectué ^ notre liaison- avec les détachements ou-krainiens à No\rograd-Wol}*nsk. D autres co- lonues marchent vers Dubno. . *** Berlin, 21 février. — Officiel de ce soir • Notre marche on avant à l'Est continue. Nos troupes sont entrées à Minsk. Rien de nouveau à signaler dc3 autres théâtres de guerre. • ** Berlin. 21 février. — Officiel : Au total, en janvier dernier, 632.000 tonnes brut du tonnage marchand utilisable pour nos ennemis ont été détruits par les mesures militaires dos Puissances centrales. Ce chiffre porte le résultat de la première année de guerre illimitée des sous-marins à lJ,590,000 tonnes brut. * * Berlin, 22 février. — Officiel : Sur la côte occidentale de l'Angleterre, 5 vapeurs et 2 voiliers ont été do nouveau victimes d3 l'activité infatigable de nos sous-marins. Parmi eux r,;.- trouvaient les vapeurs anglais " Mexico City „ (5,078 tonnes) et * Sophie „ et un grand vapeur d'environ 5,000 tonnes brut, apparemment du type uniforme. Les deux voiliers étaient des schooners à deux mâts, un anglais et un français, ^ ce dernier nommé " M.irie-Madeleine „. Un de nos sous-marins a en outre endommagé à coups de canon deux vapeurs marchands anglais armés. Sofia, 20#février. — Officiel : Sur le front en Macédoine, à l'ouest du lac d'Oclirida, notre artillerie a disporsé plusieurs groupes d infanterie française. Dans la boucle de la Czerna et ^ur le Dobro-polje, courtes attaques d'artillerie à certains endroits. Dans la région de la Moglena et sur les deux rives du Vardar, canonnade habituelle. Dans la vallée inférieure de la Strouma, grand activité de nos détachements de reconnaissance.Sur le front do la Dobroudsclia, armistice. Communiqués tîes artnoes aliiâet Paris, 21 février. — Officiel de 3 heures j Au nord-oueat de Reims, dane la région de l'Oivre, un coup de main ennemi a échoué sous nos foux. Le chiffre dos prisonniers faits on Lorraine, au coure de nos opérations au nord de Barres el à l'est de Mon-cel, c«t do 225, dom il officiers. Sur lo reste du front, rien à signaler. Paris, 21 février. — officiel do 11 heures: Rien à signaler en dehors d'une as.iez viro activité d'artillerie de part et d'autre sur 1 ensemble du front, notamment dans les régions de Pinon, Vaux&illon, Malmaison, Venta vert, Gy encourt et la Butto-au-Iib-siiil. Aviation.- Dans la journée du 22. nos pilotes ont abattu trois avions ennemis, contraint deux autres appareils d'atterrir dans leur» ligne*: gravement endommagés, et in oendlé un drachen. Paris, 20 février. — Officiel do l'armée d Orient : Faibls activité en raison de la neige et de la brume. *** Londres, 21 février. — Officiel ; Hier, nos patrouilles ont fait quelques prisonniers dans 1® secteur anéildional du front britannique. Nous avons repoussé un coup de main tenté par les Allemands h l'aube, à l'est d Armand ères. L'artillerie ennemie a été aotive près de Saint-Quentin et au sud-ouest de La Baseéc. Aujourd'hui à l'aube, des troupes de la Nouvelle-Zélande ont exécuté une f'Uctususç attaque ù l'est du bois de Polvgoa et fait quelques prisonniers. Hier soir, iVtillcrié ennemie à bombardé nos position? établi» près do Flesquière8. e" * Rome,. 21 février. — Officiel : ( Tout le long du front opérations modérées et canonnades h certains endroits, plus violente dans la vallée de lft Judlcarie et k 1 ouest de la vallée do la Brenta. Au nord ie \ alstagna, nos patrouilles ont foit quelques prisonniers. A Test de Capo Si h, après avoir fait sauter une mine, nous avons enlevé un petit poste ennemi. Dans la vallée de Campumulo, nous avons descendu un avion ennemi. Nos escadrilles lériennes et celle* des Anglais ont efficacement bombardé des champs d'aviation onne-rme établis nrès de Cômc. d'Aviano, do Viena et do Motta di Livenza. Nos hvdro-ivions ont ensuite jeté deux tonnes de puis-sante explosifs sur Motia dl Livenza. Tous los appareils sont rentrés indemnes. Hier, entre 10 heures du soir et J heure lu matin, des avions ennemis ont survolé los villes italiennes et gravement endora-nagé des trésors artistiques ot des habita-ions. Padoue a été bombardée h lroi3 re-irisos. Un grand nombre de bombes ont été etées sur Vicenco, M >tre. Venise et Tre Sasseleglie (nord-ouest de Mostre). I! y a îu malheureusement un petit nombre de vi©-imes, tous civils et pour la plupart du sexs émlnin. Nos canons spéciaux ont énergique-nent combattu les avions ennemis, dont l un 'St tombé en flammes près de Volpazzo. Hier matin, une escadrille italienne a trèf ifficacoment bombardé l'importante gare l'Innsbruck. MNI0NS' ET COMMENTAIRES Les Polonais et la paix. De la Gcrmatiia : — La paix avec l'Oukraine ne soulève** a* ;une difficulté au Re.ch.-Uag, mais en revanche es répercussions politiques qu'elle entraine dans e camp polonais promettent de susciter de vives lisoussions. Il est fort possible que les Po.onaif lient toujours eu l'espoir de mettre la main sur e pays de Cholm, mais on ne j>eut rien changer l l'exactitude du vieux proverbe qui dit que c'est e premier qui arrive au moulin qui est pre-nier â y faire moudre sa farine. Les Polonais ne >euvent s'en prendre qu'à eux-mêmes si tes hoses s'arrangent à leur détriment. Ils avaient, rrâce â la politique suivie par les Puissances centrales à leur égard en leur donnant l'autonomie, ine forte avance sur tous les autres peuples fron-ièxes russes : c'est tanl pis pomr eux s'ils n'ont tas su mettre cet e vanta ge & profit. »

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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