La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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22 februari 1918
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s.n. 1918, 22 Februari. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 08 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/183416v84b/
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PRIX DES ABONNEMENTS | mois (fé?r., mars), lr. 7.60 ;1 moi»(f4rr.) fr. 3.80. k- Lss demandes d'abonnement sont reçues exolusi- Veinent par les bureaux et les /acteurs des postes. —» Les réclamations concernant les abonnements itavanl être adressées exclusivement aux bureaux de poste. ADMINISTRATION ET REDACTION: Montaane-aux-Horbos-Potagèras, 31, Bruxelles. LA BELGIQUE PRIA OES ANNONCES Petites annonces, la ligne, fr. 1.00. — Réclame* avant les annonces, la ligne, lr. 2.50. — Cor-ps du journal, la ligne, lr. 7.50. — Faits dtver yla ligne, ir. 5.00. — Nécrologie, la ligne, ir. 8.51». — (xhm des Eleveurs, Avis de sociétés, Annonces notariale$, la ligne, lr. 2.00. Bureaux de 9 à If aeure* Direction el Administration : !?,Vâfi°-r" i03 fflORESSÊE, DIRECTEUR Aujourd'hui : DEUX pages. LA GUERRE. 1f233* jour de guerre Les Allemands avancent dans l'Est sans guère rencontrer dé résistance. Ils ont pénétré en Estlionie et avancent des deux côtés Ûu chemin de fer de Riga-Pétrograd-; il» ©ni dépassé on Livorfe la ville de Wëaden, êiiuée à 75 kilomètres au nord-est de Riga. D'autres divisions se déploient au nord-©6t çt à l'est de Dwinsk. Entre Dwinsk et Xoick, dos troupes allemandes marchent de l'avant vers l'est, leur aile droite, formée j)ar l'armée von Linsingen, se dirigeait vers îKowno. Volte-face inaxhîïalistQ v iNous écrivions lundi ici môme : — La décision des Puissances centrales de reprendre la guerre avec la Ituss.e n'est pas faite pour faciliter à l'intérieur la tâche du gouvernement Lénine-Trotzki. Rapporter l'ordre de démo-fcilisation serait dangereux el proi>ahiement inefficace. Continuer la formation de la Garde Rouge demanderait du temps, du matériel et une mobilité que le gouvernement est loin de posséder. En lait, la Russie est réduite pour de longs mois à l'impuissance. » Rien ne montre mieux celle iinpuissance et le idésarroi du gouvernement maximalisée que la nouvelle proposition de paix des commissaires du peuple à l'Allemagne. On se demande avec étonnement si les négociateurs russes de Brest-Litovsk ont pu croire un Seul instant que le gouvernement allemand accepterait sans plus la suspension des négocia-lions et assisterait en spectateur désintéressé à lk formation de l'armée rouge, aux agissements du Soviet vis-à-vis de l'Ograine et des pays limi-ii-Gphes. Trotzki oonnalt-il si mal ses,, antago-n.stes ou possède-t-ii si peu de sens des réalités ï Ces fausses manoeuvres ne peuvent de toute façon que jeter le discrédit sur les soi-disant dirigeants du Soviet. On doit s'attendre à ce que les Puissances cea-itrlles prennent une attitude réservée à- l'égard ces nouvelles propositions maximaîisles. Elles ont plus d'une raison de suspecter la bcmne foi ides commissaires du peuple et mettront peut-être gieu d'empressement à signer la paix avec un gouvernement fort ébranlé (à en croire les dernières nouvelles encore non confirmées — et qui le seront peut-être quand paraîtront ces lignes — le gouvernement en question aurait déjà été ren-àfersé).Le fait de la reprise des hostilités et l'avance ■des troupes allemandes constituent d'ailleurs ui nouvel état de choses dont elles dernanperon Àu'il soit tenu compte. Elles exigeront, à n'en p»us douter, des garan ties et des engagements formels, notamment ei ce qui concerne les anaires de l'Oukrainer (Dé Clarations du député Skesemann au Reichstaj après la nouvelle du télégramme de Saint-Péters bourg : « Nous devrons exiger dans le traité d< paix la mise en liberté immédiate des prisonnier, allemands de la Livonie et de l'Esthonie et la- re connaissance de l'Etat d'Oukraine. ») Accepter ces conditions (quel moyen de rie. é,luder?J équivaut à l'écroulement de ia politifcu< Gu Soviet' il devra renoncer au projet de màxi- \ maliser la Russie et à plus forte raison de catéchiser le monde entier. Les partisans de rorefr-e, à quelque camp qu'ils appartiennent, ne pourront que s'en féliciter. •Les Puissances centrales conservent, en attendant, leur liberté d'action : la tournure prochain* des événements dépend de leur initiative. IBerlia, ai février : \ De TAgence "Wôïff : -Des commissaires du peuple ont donn -suite hier à la demande qui leur avait éi | | faite do confirmer par écrit le radi' otw|é J gramme annonçant qu'ils étaient prêts à «i if&ner la paix. Depuis, leur lettré a pas& /xÇos lignes. Il s'enisuiit que les bruits cirsu-SijLant depuis quelques jouis et amionçant jz ï^%hute du gouvernement de MM. Trotzki je! mt Léniné sont ooint'rouvés# •** Berlin, 20 février : j •Divers journaux annoncent que la nouveu< de la capitulation des bofchevistos a conlsten» Paris. . 'x [Berlin, 2-1 février : ' La ,,Gazette de la Bourse" estime que:1c gouvernement est en droit de se montré* sceptique à l'égard du dernier message des bolchevistes. La ,,Gennania" coniseille li prudence. Si leurs intentions sont vraimenj bonnes, qu'ils passent incontinent aux actes S La „Vorwarisw voit dans l'atitude feé Eusses une simple capitulation, leurs moyen^ ne leur permettant plus de recourir aux armes. La ,,Deutsche Tages Zeitung" est d'avis que les opérations militaires doivem «e poursuivre, malgré que 3e3 négociation* Soient annoncées, et ce, jusqu'à ce que des garanties sérieuses soient offertes en ce qui concerne les avantages de la paix conclue aveo l'Oukraine et la sécurité des intérêts allemands à la mer Baltique. < *** Zurich, 20 février : L'information de l'Agence Havas disait que les maximalistea acceptent les conditions de paix de la Quadru/plice a causé uèe 2>roionde sensation. A 03 sujet, la ,,Nette Zuricher Zeitung' estime que les bolchevistes s'étaient imaginé que le peuple allemand jhe marierait plus effectivement contre fes Russes et ont cru naïvement que les principes maximaUstes et les sentiments camtimdorie socialiste avaiient iLVjà ébtraiiljé la discipline des trou pes allemande^. Il nf est pas possible de s'expliquer autrement le fait que le Conseil des commissaires eu peuple ait attendu que le gouvernement allemand mette ses menaces à exécution. Il est probable, ajoute la „Neue Zuricher Zeitung*' que les conditions allemandes seront plus dures maintenant qu'à BreSt-'Liiïiovsk. L'Allemagne doit exiger au minimum que l'Otl-kraine, la LithuOuie et les provinces }>aij-tiques, peut-être même la Finlande, soient mises à 1 abri des attaqr.es maximalist^s .et que les troupes allemandes soisnt autorisées éventuellement à occuper ces contrées. * F 1 AU REICHSTAG LA PAIX AVEC L'OUKRAINE A la séance d'hier du Reichslag, le secrétaire a h.tat von Kilhlmann a fait un exposé détaillé dea négociations de paix à Brest-Litovsk. 'En mettant ûn aux hostilités avec l'OukrainJ ' nous ûvons fait un premier pas dans la joie qui conduit à la paix générale et fera cesse» cette guerre terrible, Nous ne voulons être rendu* responsables en aucune manière dos excès du teS ronsme, et ne cherchons qu'à satisfaire les vœui de notre peuple, qui asoire à la paix. Les négoci J tions .urent parfois très difficiles à conduire pâg , 1 ci::e chez les Oukrainiens comme chez toui ;f r-=JP'e3 de nationalité récente, les idées liai ««aies oraipciu une large place. La délimitai frontlere cccidentale de l'Onkralne ai Qoane lieu à de longues discussions. Cependant, cia'i? n°"St ^PfS él& Possibl° d'exposer les négo-s . "bout-.r à un échec en admettant 1er-'lx°n l,x''<pnaiSe-- car le peuple allemand au-A„«| ™ 'ar01t dc ^aKaonver noirs conduite.' «-S51 evons nou3 oecidé que la délimitation déû- I nitive des frontières sera confiée à une commission mixte. Le compromia à intervenir tiendra compte de la-situation ethnographique des deux peuples en cause. Tout a éié prévu pour aboutir à un réeul-tat qui donne entière satisfaction aux parties^in-téressôea. Le gouvernement oukrainien a été à même de se convaincre, par les négociations ultérieures qui eurent lieu à Vienne et à Berlin, du désir ardent qui nous anime d'aller au-devint d'une solution équitable. Tout noix permet d'entrevoir que des stocks importants de céréales et de vivres se trouvent enqpre entreposés en Oukraine et que ces stocks seront mis à notre disposition et, plus particulièrement, à la disposition de l'Autriche-Hongrie. L'exportation de ces stocks en échange de nos produits constitue un intérêt vital pour les daùx pays. Cette conclusion de paix présente cette importance capitale qu'elle constitue un précédent de bon augure pour les négociations futures. Elle est une garantie de la bonne entente politique et économique dans l'avatik et (peut être considérée comme un instrument de paix avec le cabinet bol*-cheviste. Au surplus, la reprise de nos opérations militaires ne restera certes pa3 sans influence sur les décisions que prendra le gouverne^ ment de Pétrograd. Nous en avons la preuve danà le radiotélégramme que le cabinet bolchevisteî vient d'adresser au gouvernement allemand. 3 M. von Kuhlmann donne lecture ensuite de la? déclaration du gouvernement russe, que noua avons insérée dans notre numéro d'hier, et ajoute î ' Nous avons immédiatement engagé un échange de vues à ce sujet avec le gouvernement j austro-hongrois. La discussion générale a été aussitôt ouvert© : M. Groter (Centre) estime que le peuple allemand peut se réjouir de la conclusion de cette paix, qui 9era de nature à faciliter Icg négociations futures. Le cercle de fer a été définitivement rompu. Il faut, en tout état de cause, que satisfaction soit donnée aux aspirations des Polonais. Il est biefll entendu que la paix que nous nous proposons de conclure avec la Russie n'est pas un accord à établir entre nous et les bandes de pillards et d'assassins qui déshonorent l'humanité'. Nous espérons que, le premier pas fait dans la voie pacifique, d'autres suivront. Vivat scguetis. M. David (socialiste). — Le radiotélégramme russe change la situation du tout au tout. Nous avons lieu de nous réjouir de la tournure que prennent les éxénements en Russie. Espérons que de ce côté nos espoirs ne seront pas déçus. M. Dove (progressiste). — Il est de notre devoir 1 de défendre les intérêts du peuple allemand et d'agir en conséquence. En aucune manière, les accords conclus ne peuvent entraîner un nouveau partage de la Pologne. Nous saluons la conclusion de la paix au point de vue surtout de l'amélioration qu'elle apporte à notre situation économique. Cependant, il ne nous a pas paru nécessaire et équitable qu'un représentant du commandement supérieur figurât comme co-signataire au traité de paix. L'exemple de l'Autriche-Hongrie est là pour nous prévenir oontre les dangers que ^ présente l'annexion à l'Empire de nationalités étrangères. En ce qui concerne le radiotélégramme russe, nous ne sommes pas si optimiste que notre collègue David, qui s'imagine déjà que la paix est 1 définitivement conclue avec la Russie. Nous espérons toutefois que noua en arriverons là sous peu. ' M. Stresemann (national-libéral). — Il €!3t de notre devoir d'exprimer notre gratitude à M. von ! Kùhlmann pour la décision, le talent et l'habileté 5 dont il a fait preuve en cette circonstance et surtout que sa compréhension du devoir patriotique ne l'ait fait reculer pour s'asseoir autour du tapis ' vert en compagnie d'un homme comme Radek. La ' signature du représentant du commandement supérieur, figurant au bas du traité de paix, n'esv pas réglementaire, à nos yeux, mais ne présente qu'un intérêt accessoire. Cependant, nous tenons à remercier le commandement supérieur, qui a virtuellement amené cette paix. Le traité est approuvé .en principe par tous les partis, et nous n'entrevoyons pas que des discussions accessoires puissent faire avorter l'œuvre si bien commencée. Respectons le principe des nationalités et démontrons à M. Trotzki que c'est vainement qu'il escompte des difficultés intérieures en Allemagne 6 Çpour nous forcer la main. Notre premier soin en ^ . concluant la paix avec la Russie sera d'exiger la ■ r"l itérât ion des prisonniers allemands et la recon-. rjfltissance définitive de l'indépendance oukrai- 1 hRspne. Il ne faut pas que les exigences polonaises /viennent mettre la paix en péril. Nos hommes cM-ltat Ont pour'devoir de trouver dans cette question la solution juste et équitable qui s'impose, îfous ne leur pardonnerions jamais un échec éventuel. Aussi, qu'ont fait 'en somme les Polonais pour que nous leur montrions tant de sympathie ? Ne nous a-t-On pas annoncé que des légionnaires ' polonais ont eiivahi l5Oukraine en compagnie de bandes russes ? Où est l'armée polonaise qui soit prête à marcher avec l'Allemagne contre la Russie ? Il est de notre devoir, d'autre part, de ne pas tarder à porter secours à nos nationaux dans 1 les provinces orientales. Après le rétablissement de l'ordre, il sera possible d'y procéder à un référendum. Ne discutons pas davantage, mais laissons la parole au glaive ! M. le comte Wcstar-p (conservateur). — La conclusion de la paix est uue prérogative de l'Empe-• reur, non du Parlement. Nous saluons cette pre-| mière paix, qui ne peut avoir que des conséquences ! avantageuses pour notre pays à tous les points de vue et met fin à l'éternelle question des Dardanelles. En ce qui ooncerne la Russie, la révolution ne lui a pas apporté le bonheur rêvé, et les hor-j reurs actuelles dépassent de loin tout ce qu'on re-j procha jadis au tsarisme. Il eût mieux valu, à mon avis, poser dès le début nos conditions de paix à la Russie en nous basant sur le succès de nos armes. Le droit des peuples de disposer de leujr ; sort 'pourra 'être garanti par nous en tenant compte toutefois des intérêts allemands. Hindem. burg et Ludendorf auront à dire leur mot quand il S'agira de délimiter les frontières et d'assurer notre Sécurité future. Eux aussi contresigneront le traité de paix M. von Halem (fraction allemande). — Nous 6aluons la paix et espérons que l'exportation des matières premières et des produits agricoles de l'Oukraine mettra fin à la situation précaire de notre industrie. L'amputation des territoires polonais de nos provinces orientales nous apparaît comme une impossibilité absolue. Les Polonais n'ont pas à se plaindre de leur sort en Allemagne, et il n'est pas certain qu'ils désirent le changement proposé. M. Ledcbour (socialiste). — Nous sommes con-: vaincus que le comte Westarp est partisan de la paix, Trotzki aussi d'ailleurs désire la paix, mais-il vont une paix à sa manière. M. le -prince Radziwill (Polonais). — Il faut qu'un accord s'établisse entre les nationalités. Les Polonais ont versé leur sang dans ce conflit. 11b ont combattu pour l'Allemagne, mai3 aussi pour la Pologne. Si l'on désire une paix durable, il ne faut pas qu'elle soit assise sur la force. M. von Kuhbnann. — On a demandé pourquoi le traité de paix a été con'trèsigné par le général Hoffmann. Le général a pris part aux négociations en qualité de commandant supérieur, sur la proposition du Chancelier et a été délégué au Congrès par l'Empereur lui-même. La présence de Hoffmann était nécessaire parce que les négociations ont eu lieu durant l'armistice, dans les ter-j ritoires occupés, et il était désirable qu'un rçipré-3 sentant du commandement fût là pour nous assis- \ ter dans nos délibérations. Le précédent nous a^ donné pleine et entière satisfaction, et à l'avenir il en sera encore ainsi. Au surplus, au Congrès de La Haye assistaient également -des délégués de l'armée et de la marine, et ils contresignèrent les traités ©ans avoir la qualité de plénipoterîtiaires politiques. La discussion fut ensuite déclarée close et le- traité renvoyé à la Commission centrale. <» Les évêasmsMs de Russie Genève, 20 février : On annonce de source autorisée que les gouvernements de l'Entente discutent depuis ; quelques jours la question de U reconnais. . saiveo du gouvernement maximalise do pé~ tuograd. Les délibérations ont été engagées d> la demande du., gouvernement américain., qui désire que les Alliés appuient les* bolchevistes dans les combats contre les troupes allemandes, aussi bien au point de vue militaire qu'au point de vue diplomatique- La proposition de» Etats-Unis a été favorablement accueillie par l'Angleterre, mais la France s'y oppose énergiquement, re$ouiant que le Conseil do3 commissaires du peuple 110 change encore d'attitude et négiocie <-e nouveau avec la Quadruplice. *** Copenhague, 20 février : Ou mande de Wasa à ,,Politiken" ; — Le bruit court avec persistance que le gouvernement bolcheviste à Pétrograd a 6tê renversé par les socialistes révolutionnaires dnrigvia par M. Tschernof3 MAI. Lénine et Trotzki Sq seraient enfuis à Riga. Ce bruit n'est pas oonCirmé jusqu'à présent. *** Londres, 30 février : La ,,Times" apprend de Pétrograd que ia grande» bataille a commencé entre les troupes maximalistes et les cosaques; toutes les armes y prennent part. Los combattants se servent aussi d'avions. Les sections polonaises se trouvent du côté des adversaires deâ bolchevistes. *** Paria, 20 février : On mande de Pétrograd au » Petit Journal" : - —' La nuit de lundi, tous les ports rus-^ ses et finlandais ont été fermés par ordre .ydes commissaires du peuple- Les matelots ■.ont reçu l'ordre de regagner leur bord en-'id-ans les quaran'te-huit heures. Baie, 21 février : " Le Bureau de la presse oukrainien, mande-t-on aux ,,'Basler Nachrichten", annonce que les combats ont repris autour c!e Kief. Les tsoupes oukrainienn&s, qui reçoivent con-^amment dés renforts, assiègent la ville. Kief est complètement cernée et les O ukrai-uaems ont l'intention de réduire la ville par Ia famine En conséquence, le bombardement a; été interrompu. ♦S iBerlin, 21 février : "pn mande de source viennoise autorisée air ,rBerliner Tagjablatt' ' que leô détache-niants de sûreté envoyés en. Oukraine pour y. surveiller l'exportation de» céréales ont cfe attaqués. *** iParis, 20 février : ^Ôn mande de Pétrograd qu'a les cosaques oift enlevé diu train daias lequel il voyageait le. ministre de la marine et l'ont pendu. ♦Le successeur de Kalédine, le général NÀzarof, a décrété la mobilisation de tous iefe cosaques âgés de 18 à 45 ans. *** ^Londres, 20 février : vLas communications t&ég^jphiq/utea Piétro-gr^d-Londires-Paris sont interrompues depuis huit jours. 5 •** Berlin, 20 février : £ Un, radiotélégramme de Pétrograd an-û>once- que les représentante de 1 Entente et dps pays neutres ont formellement protesté <X>ntre 1® décret annulant les emprunts russes. Le radiotélégramme ajoute que les représentants des Etats étrangers, en refusant de reconnaître les décrets du gouvernement russe actuel, _ se mêlent non seulement, des affaires intérieures de la Russie, mais lis-qjuent d'amener des conflita armés. > . *** r Londres, 20 février : j On mande de Pétrograd! au ,,Daily Mail" : | — Le Conseil des commissaires du peu-ftle a rétabli la censure pour La correspon- Înce échangée outre le front et l'intérieur pays. La loi contre l'espionnage a été remise en vigueur. Toutes les lignes do che-àiins de fer contrôlées par les maximalistes sont fermées au trafic privé depuis un cer-t£ûn temps dé;à. Une vingtaine de généraux de l'ancien régime ont été amnistiés à contai ion qu'ils se mettent à la disposition du Conseil des commissaires du peuple. *** l Paris, 20 février : , D'après une dépêche de Pétrograd le gouvernement maximaliste aurait refais „à priori" les passeports aux délégués socialistes qui désireraient se rendre à la Confé-rônee socialiste internationale. Il s'agissait dfes délégués de la social-démocratie et du parti socialiste révolutionnaire, à savoir MM. Roussanof, Ehrlich et Soukhomlinof. Oette décision des maximalistes a causé un émoi générai. Londres, 21 février : »0n mande de Pétrogt-ad au ,,Morning Post'' : : — Le Soviet a invité le Conseil ces commissaires du peuple à. lui isoumettre le dossier des délibérations de IBrest-Litovsk et s'est réservé de prendre les mesures qu'impose ^ la nouvelle ofrensive ennemie-En outre, il désire que M. Trotzki vienne lui-mcrne expliquer les motifs de la rupture des négociations. Lo Soviet a, pris ces décisions sur l'initiative de la minorité, qui - a pris position contre M Trotzki. D'autre paît, le Conseil des commissaires du peuple a déclaré que les Busses n'exécuteraient sans doute pas d'opérations militaires contre l'ennemi. La Russie persiste à Vouloir la paix. *** Stockholm, 20 février : La situation à Ofcs&a est désiaspérée-L'armée roumaine marche contre Od|ei?sa iet me-! nace de couper la canalisation, dfean. Le comité révolutionnaire annonce que tout sera perdu s'il ne re;oit pas de renforts. Un télégramme adressé au grand quartier g'énéral russe demande l'envoi des 7e et 8e armées ;Contre la Roumanie- f Cologne, 20 février : On mande de Stockholm à la ,,Gazefte fde Cologne" : : — Les nouvelles de l'Esthonie annoncent ■ que le^ Busses commencent à exterminer ..systématiquement les paysan,s dans l'espoir 'de transplanter dans ïe pays des agriculteurs grands-russî^ns et maximal&tes. La fureur des bolchevistes se dirige, surtout contre les propriétaires terriens allemands "et leurs serviteurs. *** Stockholm, 20 février : Une information de Reval anjnloncfâ que los membres de la noblesse baltique ont été mis hors la loi et emprisonnés. Le» représentants d"u peuple demandant qju'on: procède en l'espèce à une enquête personnelle et que la mise horra la loi n'englobe pas toute la noblesse baltique. Stockholm, 20 février : Les journaux suédois continuent à d6pein-ire son3 les couleurs les plu» noires les 'vénenVîntis qui se déroulent en FinlanÔe. L',,Aftonbladiefy annonce que !M. Ilarry Wilquist, bourgmestre d'Ekenas, surpris dans a m.iison par la Garde Bouge, fut traîné m dehors et assassiné. Los terroristes ; • abattirent d'un coup de feu et l'achevèrent ; à coups de baïonnettes. A Helsingfors, le® s'oldute arrêtaient un convoi funèbre, arrachèrent le couvercle du cercueil et jetèrent le cadavre dans une fosse. 'C'est par contâmes quo los habitante sont enlevés de leurs demeures et déportés. Le leader socialiste suédois Hogl&nd a été assailli dans son hôtel par la Garde Bouge qui l'a complètement dépouillé. **# Stookholm, 20 février : ' On mande de la frontière finlandaise à P„rAft-onbladet" : — A Helsingfors, plusieurs personnalités, entre autres le baron Edenlorn Harcadshôf- ding, ont été fusillés par la Garde Bouge. *** Stockholm ? 2<> février : I.-a situation dans les îles d'Aluni s'est encore compliquée ces jours derniers. Le ministère de la marine d olare que l'arrivée de 500 hommes eje la Garde Blanche n'a pas rassuré la population, les Busses étant toujours très supérieurs en nombre depuis que la Garde Bouge a été renforcée- Quatre partis se trouvent donc en ce nimaeCt en présence dans l'île, notamment troupes, russes, la Garde Blanche, la /Sarde" Boii^e et les Suédois, qui viennent àa recevoir^ .^es renforts considérables. L'expédition Bu^bise se tient en communication t/i|grapuiqu£ avéo. la légation finlandaise à Stockholm. » ? Le ,,Stockhol"ms Dagbladet" "^pieadjd'aa-trô j)art, que les hostilités contmùfëWr- Ofitfe la Gardé Blanche et les troupes russes. Lés premiers occupent des points sur les c^fes qui leur permettent de bombarder l'Ile d'Aland tout entière. ffuerre navale Londres, 2l février : L'Amirauté annonce que douze maires jaugeant plus de 1,600 tonnes et trois.nnj'ires jaugeant moins de 1,^00 tonnes onâ été coulés la s«emaine dernière. Huit navire? ont été attaqués sans résultat. Un chalutier a aussi été coulé. . I Londres, 21 février : i — Le vapeur „Dives" a été torpi'Us le 1er février entre Marseille et Bougie. | On n'a pas vu de sous-marin. Le ,,Di^es" avait 339 passagers à bord^ parmi lesquels 201 soldats. L'équipage se composait'^, de 5'o hommes. iCent et dix hommes manquent à l'appel. Madrid, 20 février : • Un vapeur espagnol a amené à Las Primas les quarante-deux hommes d'équipage du vapeur italien „Atlantico' (5,131 tonnei brut), coulé à 500 milles au nord des CaA naries après un combat. Le navire se rendait de Gênes à New-York pour y embarques des marchandises et du matériel de guerre. *** Paris, 20 février : On mande au „Tempg" que La réponse de 1 Allemagne à la note espagnole au sujet du torpillage du „Giralda" a été re^ue à Madrid. On croit que le gouvernement ailo-i mand s'est déclaré prêt à respecter les navires espagnols à la condition que ces navires ne soient pas mis au service d'autres transports. EN ITALSE Parifc, 21 février : Le général Cadorna a quitté Marseille après avoir transmis ses pouvoirs au général Giardtino, qui le remplace an Conseil supérieur de guerre des Alliés. *** Borne, 20 février : La délégation du parti des socialistes officde.s à la Conférence socialiste interalliée à Londres a reçu ses passeports et est partie pour Londres. DÉPÊCHES3 DIVERSES Paris, 21 février : Le3 conseils dé revision enargés d'examiner les hommes de la classe dé 1910 se réuniront avant ia fin du mois. Le recrutement des jeunes gens de 18 ans doit être terminé avant fin mai. *** Paris, 20 février : Lé journal ,,L'Heure', dirigé jusqu'à présent par. MM. Beynaud et Labroux, députés radicaux, passe aujourd'hui auix socialistes. Son nouveau directeur e**t M. Marcel Sembat, qui a comme principaux collaborateur M. Albert Thomas et M. Jouhaux, chef des syndicats ouvriers. *** Zurich, 20 février : Lo Conseil djs ministres français a décid* mardi dernier de faire payer, pendant le deuxième trimestre dô 1018, les coupon» des emprunte russes. Le montant sera porté, ainsi que cejla a . été fait jusqu'à présent, comme avance à l'Etat rusee sous la rubrique ,,avances aux. nations alliées''. *** Paris, 2o février : La Conférence socialiste internationale qui est préparée à Londres sera tenue à Berne. L'Union dés syndicats français sera représentée Qiux délibérations à Londres par une délégation, spéciale. *** Berlin; 20 février : Aujourd'hui, la commission électorale la Chambre des députés de Prusse a adopté, par ^ 20 voix contré 15, la proposition du parti conservateur libre au sujet du vote plural. Budapest, 20 février : Le journal ,,Az Est" annonce que le général Averescu, président d'ui Con^il des ministres roumains, autorisé par le hau' commandement de l'armée allemand?, est arrivé jeudi à Bucarest. Il a discuté la constitution du Cabinet avec les personnalités politiques résidant dans le territoire occupé par les Allemand^. Les négociation^ de paix commenceront vendredi à Bucarest où à Foscani. . *** Londres, 20 février : Du ,*Times'' : — Le général Averescu, ;présic!ept du nouveau Conseil des ministres roumains, a fait savoir officiellement aux gouvernements alliés qu'il e»t impossible à la Roumanie de respecter les engagements pria par le cabinet Bratiantr. •*# Berlin, 20 février : On mande de Vienne à la ,,Taglichc Bundschau1-' : — I^es hommes d'Etat de la QuadSrnplîcé se réuniront à bref délai à Vienne. On considère que cette .conférence sera suivie de négociations d^ paix avec la Roumanie. *** I^a Canée, 2l février : Un vapeur anglais a débarqué dans la baie lu' Souditn cent et dix-neuf officiers grecs 3ondamnés ou inculpés, parmi lesquels un unirai et deux généraux. Us seront internés m fort de Jfeodin. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Coimsoniqnés des Paisaaacc» Ceatraiei Berlin, 21 février. — Officié de ce midi Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armées du feld-maréchal prince héritie Rupprecht de Bavière et du prince héritie allemand : A de nombreux endroits, duels d'artillerl et de lance-mines. En Argonne, nous avon prononcé une attaque qui a été couronné tle succès. Armées du feld-maréchal duc Albrecht d Wurtemberg : Sur le front en Lorraine, les opération ont été plus actives dans de nombreux se< teurs, entre la Seille et la Plaine. D'impo] tants détachements français ont attaqué, 1 soir, notre position établie près de Monce de Rechicourt et de Monacourt. A certain endi-oits, l'ennemi a réussi à pénétrer dar: nos lignes ; notre infanterie l'on a expuls par une contre-attaque et a fait un asse grand nombre de prisonniers. Au sud-ouest de Markirch, nos troupe d'assaut ont exécuté une opération de r< connaissance et ramené des prisonniers. Théâtre de la guerre à l'Est. Armées du feld-maréchal von Eicbhorn QifîUant File de Moon, nos" régi me nti après avoir franchi le Sund sur la glac< ont pénétré en Esthonie et ont occupé Lea Continuant à progresser le long du gol! de lliga, nos troupes ont atteint Pernig et Lemsal. A proximité do oette dernièi ville, un court combat s'est livré, au coui duquel nous avons fait 500 prisonniers 1 capturé, 20 canons. Nos troupes ont tr! versé Wenden et sont aux portes de "VVolma: Entre Dwinsk et Pinsk, nous marchor de l'avant vers l'est. Armées du général von Linsingen ; Nous continuons à avancer. But tout front, d'importants croisements de chemin c fer et de routes ont été occupés j par ne troupes. Rovno a été purgée ne l'ennemi. Il n'est pas encore possible d'évalué même approximativement, notre butin. Ju qu'à présent, on signale comme prisonnicj un général en chef, plusieurs commandan de division, 425 officiers et 8,700 soldats comme butin, 1,353 canons, 120 mitraille! ses, 4,000 à 5,000 véhicules, des trains c chemin de fer comprenant environ un mi lier de wagons, dont un grand nombre cha gés de vivres, ainsi que des avions j et tj matériel de guerre de tout genre, qu'on 1 saurait évaluer. Sur les autres théâtres de guerre, rien t nouveau à signaler. *** Berlin, 20 février. — Officiel de ce soir A l'Est, nous continuons à marcher ( l'avant. Des troupes allemandes sont entréi en Esthonie ; elles ont traversé Wenden avancent vers l'est. Rien de nouveau à signaler des aulr théâtres de guerre. *** Berlin, 21 février. — Officiel : Dans la partie occidentale de la Médite ranée nos sous-marins ont remporté do no-veaux succès au détriment du trafic à de tination de l'Italie, et détruit 23,000 tonn< brut de tonnage marchand. Parmi les n vires coulés, se trouvaient le vapeur it lien " Iîarlaw transportant du charbon < Marseille à Livourne ; le vapeur angla armé " New Minster Haway „, 3,114 tonn brut ; " Stewton 4,466 tonnes brut; " Ct sa „, 5,004 tonnes brut ; le vapeur angla ""Aboukir _, 3,660 tonnes brut, et le voili italien " Volonta di Dio transportant d pommes de terre à Tunis. Quatre dos v peurs coulés ont été torpillés dans le mêr convoi Un autre était escorté par des ,eb Ire-torpilleurs. Les capitaines du vapeuiTarr iialien u Harlaw „ et du vapeur ,/éngla " Aboukir „ ont été faits prisonniers. *** Vienne, 20 février. — Officiel^de ce jpidl Sur le monte Pertica, une attaque eq^em a échoué ; ellle a coûté de fortes pertes, nos adversaires. Sur le reste du froni^^i lente canonnade à certains endroits. ' V ** Les. armées du général von Lioeingèn $00 tinuent à avancer vers Rovno. < 4 *** /' Vienne, 21 février. — Officiel de ce m5dî Siu* le haut plateau d'Asiago et à fcl'( de la Brenta, activité de l'artillerie. Les troupes des armées du général f*vi linsingen continuent leur marche en ava et ont occupé Rovno. »** % Sofia, 20 février. — Officiel : Tout le lon£ du front en Macédoine]! c nonnades moderées. A l'est du Vardajf près du lac de Butkovo, notre feu a3 n en fuite plusieurs détachements de làeco naissance anglais. Sur le front de la Dobroudscha, armjetk *** 'è, Constantinople, 20" février. — Officiâ j Après avoir mis en fuite des bandes, e nemies, des détachements de cavalerie 1 couverture ont pénétré hier soir à Bbîou] a Jj* Communiqués cies armées alliés Paris, 20 février. — Officiel de 3 heùàlea Trois coiips do main ennemis sur noS. p tits postes, dans la région du bois Qufnc au nord-ouesf de Courcy et dans le Jse teur do Vauquois, ont échoué sous nos ijfeu l^utte d'artillerie assez violente en Qfcm pagne, daris la région de la Biitte-du-^le nil. et dans les Vosges, au Viola, ivfi caime sur le reste du front. *** r Paris, 20 février. — Officiel de 11 heUJre En Argonne, nous avons repoussôV 1 coup de main au Four de Paris et irfflif des pertes sensibles à l'ennemi. En Lorraine, au nord de Barres et l'est de Moncel, nos détachements ont '3) nétré profondément et sur un large £jfe> dans les lignes ennemies. Cette opéraîè brillamment conduite, nous a permis de'r mener un nombre de prisonniers, donfl. chiffre connu dépasse 400. Dans les Vosges, lutte d'artillerie abs< active dans la région de la Fave. Aviation : Dans la journée du 19, quat avions ennemis ont été abattus par no^p lotes. Un cinquième appareil a été déjiru par le tir de nos canons spéciaux. En ootr trois autres appareils ennemis sont toiàb< dans leurs lignes, gravement endommages la suite de combats. Paris, 19 février. — Officiel de l'aÀm d'Orient : Malgré la neige épaisse qui entrave, h opérations, les Sorbes ont exécuté avec$Su cès un coup de main sur le Vetreniç' ont pénétré dans les positions bulgare^ *** Londres, 20 février. — Officiel : ÀJ Après une violente préparation d'artillati l'ennemi a tenté d'attaquer hier soir n( lignes à l'est d'Arleux-en-Gohelle; nos trompe ont nettement repoussé cette attaque. Un ipo tain nombre de soldats allemands ont ;é' tués ou faits prisonniers.. Au début de la nuit dernière, nos troww ont exécuté ime petite opération fruotuois au nord do Wytschaete ; elles ont la quelques prisonniers. Pas d'autre ôvénen$bi signaler sur notre front, sauf une pe: taine activité des patrouilles au nord-oœa de Saint-Quentin. *** Londres, 20 févrior. — Officiel : Au cours de l'attaque aérienne exécw la nuit de dimanche par l'ennemi, 19 sonnes ont été tuées et 34 blessées. V *** Rome, 20 février. — Officiel : Tout le lonjç du front, feu* de divers» réciproque habituel, plus violent à l'ouest fj la vallée de la Frenzela et dans le sectet de la côte. En Judicarie, près de Mezzolajj et à l»eet du monte Pertica, nous avons r poussé d importants détachements onnemis qui tentaient d'approcher de nos positions; quelques prisonniers sont restés entre nos : mains. Grande activité aérienne tout le long au r jour au-dessus de notre première ligne. Un© r escadrille d'avions anglais a brusquement attaqué, à l'aube, le champ d'aviation en- 0 nemi établi à Casardo, et l'a efficacement a bombardé ; un hangar a été détruit. Au cré-e puscule, une de nos escadrilles aériennes a lancé deux tonnes d'explosifs sur le champ e d'aviation de la Comina ; les explosions ont allumé do grands incendies. Tous nos uppa-s reils, ^ ainsi que ceux de nos alliés, sont i_ rentrés indemnes. Le 19 février, au soir, nous avons des-e cendiu, près de Vilorba, au nord de Tré-vise, un avion ennemi qui regagnait ses g lignes, après avoir bombardé dos centres s habités. ô ftrwwr^^âv"rmim,»fT^OTîiiiTWBMwaa«MKnaPBoeaagaMiÉ z g Dépêches Diverses •" M T^taye, 21 février : La ^juvelie de l'arrestation; du colonel v publiée eu Suisse, ne se cofliii-iiio jV 0 colonel continue à écrire dans le », * jjMorning Post)r'; le yage d'instruction lui» l. ^ lait subir un premier interrogatoire. 0 ^ **• -1 Londres, 21 février : c II résulte dos informations officielles an-^ glaises que dix-neuf personnes on; étô buées t. trente-quatre blessées au cours de l'attaque . ^érienno allemande exécutée dimanche soir, s.. . **• I Berlin, 20 février : » D'après le ,,Statist ', le Trésor anglais n e $e nouveau emprunté une dizaine tb million* e fie dollars au; Japon, auquel 1 Angleterre doit 9 pnainteuant environ 28 mêlions de déliai®. r l.-m deUeS de l'Angleterre aux Etats-Un;s Se S1 Chiffrent dùj;i par de nombreiuix milliaids et ■3 Grande-Bretegne a, en outre, contracté s fies emprunts importants en Argontto.6 et en 1 "Uruguay. }' i *** [e , Londres, 20 février : J" La Conférence interallié socialiste B'eà ^ rouverte aujourd'hui à Londres. Les ilélibè- Le [rations ont eu lieu à huis clos. ♦% [e Londres, 20 février : Le roi d'Angleterre, prenant ea considération la nécessité de procurer unie nourri* : : ture fortifiante aux éludants d'Eton, a pesu [e mis aux gardes d© son grand parc do WinJet i S0f« ^'envoyer, chaque semaine au collège 1 célèbre un certain nombre de daims abattus «f uans cettia propriété. Le prix sera v«r«é à v la Croix-Rouge. 4 *** Copenhague, 21 février : r- Des informatiions de Waabiag4|ota, r^ufâ x' jtar le journal ,,Gôt^x»rgs Tidning,en", an». ^ îoncent que le *-'• l^ué suédois Lnutfbohm s'est réem'jarqué à destination' «fo la ^ On croit voir dans oette décision uin indice 10 défavorable en ce qui conclue les négbtfla-Ls tions entre les Etats-Unis et la huède en >3 vue de la conclusion «D'un accord écot-> 1- inique. La réponse du gouvernement norvé-18 gien a été transmise au gouvernement 5e Z Waahingtoa Fiit.jof Nanseii. ].e pré- ^idgat^Vifsou atiraîf,^'#rt»<«^ >vconsidéré cettfe ^ -Réponse comme insuf risante ; "^n-dtey^is, les a- négociations avec la Norvègé n'ont pfc* en-lé eore été rompues. Lettre du Çouverneur Général | je su Procureur Général à près 1m Cour de cassation □j A Monsieur le Procureur général près ia Cour de cassation,., Bruxelles (Palais de Justice). ^ ,g£ Ay ant pris connu .chance de votre lettre du * II février, cuntenant le texte de la décision prise & m à la même date par la Cour de cassation, je vovs -nt fais remarquer ce qui suit : La décision de la Cour de cassation a été pra> voquée par les mesures auxquelles m'a contraint £ l'attitude de la Cour d'appel de Bruxelles. Le 'ï a- 7 février dernier, la Cour d'appel a décidé d'en-et tamer une procédure pour crime contre la sûreté * *8 de l'Etat à charge d'un nombre indéterminé de ' personnes. Des arrestations ont été opérées en e exécution de cette décision. Une procédure pénale u d'ordue politique et d'une importance aussi capi- I taie a été introduite sans qu'on se soit au préa- £ n- labié mis en rapport avec le ministre de la jus-le tdee, c'est-à-dire avec mon chef de l'administrai '■ •t. tion civile pour la Flandre, qui, en ce moment, if exerce les fonctions de ce ministre ; même en k temps de paix, une telle façon d'agir serait con- : traire à tous les usages. En tout cas, aussi longtemps que dure l'occupation militaire du pays, ta v : seule idée d'une telle procédure est une mpossibi-iité absolue. Sans même envisager si, au point de vue de ia forme, les dispositions pénales sur .• ç lesquelles la Cour d'appel base son intervention -Q' soiat ou non mises hors de vigueur, il est contre 3. toute i^iison que, dans un pays occupé, les tribu-lt uaux, qm jugent sous l'autoiité du pouvoir occu- " pant, poursuivent des délits dirigés contre le pou- .*: voir dépossédé et avec lequel le pouvoir occupant y? n se trouve en état de guerre. La Cour d'appel i-Test n mise en contradiction avec oette vérité fond amen-jé Laie. Son attitude constitue une démonstration ' politique consciente, et ede m'obligeait à interdire: ® l'exercice de leurs fonctions à ces juges qui mé-é? connaissaient à un tel point les conditions aux-quelles était soumis l'accomplissement régulier de leur mission pendant l'occupation. [e La Cour de cassation se base sur une lettre écrite à La date du 22 mars 1916 par le chef de £ 1 administration civile près du gouverneur général et qui, avec l'approbation de mon prédeces-•e seur, garantissait l'indépendance des tribunaux, f 1- Moi aussi, je me place, en principe, sur le même i it terrain que i'auteur de cette lettre. De tout temps 5. et en dépit de toutes ;es difficultés, j'ai, dans l'in- » ® lérét du pays, cherché à assurer le fonctionne- . ment régulier de la justice, tant en matière pénale qu'en matière civile. Mais ia Cour do cassa-_ blon fie cite que ia moitié de cette lettre, oubliant la seconde partie, où il est dit : g — D'accord avec les déclarations de ia Cour de . 3_ cassation, j'espère, quant à moi, que les juge» 3t beiges, reconnaissant loyalement les faits tocom- : plis et les conséquences qui en résultent au point • de vue du droit des gens, voudront, dans l'exer-cice de leurs fonctions, s'abstenir de toute a VU- | 3» lude ou manifestation hostile au pouvoir occu- | 'S pant. * 0 Les juges de la Cour d'appel ont enlreû« 1# j r~ condition dont dépendait la promesse faite Aaai ia première partie de la lettre. C'est donc à 1 g qu'il -faut imputer l'entière responsabilité de r«av 0 rêt survenu dans le fonctionnement de la ju*£ce [t par suite de leur attitude. ^ Dans l'intérêt du pays, je regrette'que ia Cour r- de cassation ait poussé le sentiment de sa soft j jt darité avec les Juges de la Cour d'appel au poîas è de lui sacrifier son devoir vis-à-vis de la popuife J lion, devoir qui l'obligeait à continuer l'exercice ï de ses fonctions judiciaires. La Cour de cassatu* g 10 eût agi avec plus de sagesse et aussi avec plus & J ■- patriotisme si, au lieu de se complaire dans ut L tel geste politique, elle s'était rappelé sa missioL | de tribunal suprême du pays et si elle eût défl- | Îbéré sur te problème d'assurer le foncUonnemen! | régulier de la justice dans les circonstances 40 | tuelles. Freiherr von FALKENIIAUSEN, j Gencrdloberst.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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