La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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06 november 1918
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s.n. 1918, 06 November. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/pz51g0kf8v/
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1 IfiCj! j ^01 1!J f* HM JËk jU% lïéü^J^ Èi&Ê&tfc Mf^ ^k<^w ÉÊ^i&êSk PRIX DES AEONNEMENTS ! 2 mots (a*Y.-«éccab.), 1®.03; 1 raols (c:>y.)i 5.00. Les iemandes d'abonnement sont revues exclusi-veintnt put lesbureaux et les tacteurs des postes. — Les réelamaiions cohosrnant les abönnements doivent clri *Ar-*ssées eccolusivement auas bureaux de poste. AOSSWiS'RAÜDN ET REDACTIQil Kosstasna-aux-tt-rbss-Paiagèrüs, 3ï, Bruxolios, PRIX DES ANNONCES ï Pet. annonces, la ligne, ir. 1.00. — Réclames avant les ann., Ia lig., Ir. 2.50. — Corps du journal, la lig., fr. 7.50. — Faits divers, la ligne ir. 5.00, — Néorologie, la lig., fr. 3.50. — Coin des Eleveun annonces notarialcs, avis de sociètés (assembléef paiement de coupons, lira ges), la ligne fr. 2.00. BUREAUX del* è 17 heures. Direciion et Adminlstration :|£<[° Ufo'!!? M2<* Jos. MORLSSÉE, directeur. LI GUJERRE " 1,556° Jour de guerre Pas de nouvellas du front en Flandre. Entre I'Escaut, pris du nord de Valenciennes, et 1'Oiêo, les Alliés ont pris 1'offensive sur soi-xante kllomètres de front. L'occupation du Quesnoy a été jusquïci le résultat 1e plus no-table de leur attaque. Partout ailleurs, dans 2a foröt de Mormal comme sur le canal de la Sambre ó. 1'Oise, les dépêches signalent des avances locales. Attaques partielles entre Le Chesne et Som-manthe et assauts vigoureux des Américains plus vers 1'est, au sud de Beaumont : les' Alle-mands, lestent estjuiv^s^UPassant sur la rive dioit'e"de la Meuse. l'raiü ontre f Meel Mtin-iiiiiÉ Vienne, 4 novembre. — Officiel: Les conclusions mises par .les Italiens & la -conclusion de i'armistice sont les suivantes; 1° Cessation immétiiate des hostilités sur 'terre, sur mer et dans les airs; 2° Démobilisation compléte de 1'Autriche- i Hongrie et retrait immédiat de toutes ses unités qui opèrent sur le front depuis la mer du Nord jusqu'a la Suisse. L'Aulriche-Hongrie 'ne pourra maintenir comme force armee sur son territoire, suivant les limites indiquées au paragraphe 3, qu'un maximum de vingt divi-sions dont les el'fectifs seront ramenés è. ceux qu'elles avaient sur pied de paix avant la guerre. La moitié de tout le matériel d'artille-ïie des divisions et des corps d'armée, ainsi que 1'équlpement conforme avec tout ce qui 'se trouve sur le territoire évacué par 1'armée (austro-hongroise, devra être rassemblóe sur des points mdiqués par les Alliés et les Etats-Unis pour être livrée è. ceux-ci; 8° Evacuation de tous les territoires que rAutriche-Hongrie a occupés par la force des armes depuis le début de la guerre avec retrait des forces austro-hongroises dans un lapsde temps' & 'fixèr'par le commandant en chef des troupes alliées sur les différents fronts, sur une ligne délimitée comme suit: de la poifite dnjmïïFairsrrn*öTd du' STélvio, "cette ligne suivra ia crête des Alpes Rhétiques jusqu'aux sources' de 1'Adige et de 1'Eisack, par le mont Reschen et le Brenner et sur les hauteurs du Oetz et du Ziller. La ligne se dirigera vers le sud, franchira le mont Toblach et atteindra la frontière actuejle dans les Alpes Carniques. Elle suivra la frontière jusqu'au mont Tarvis et depuis ie Tarvis la ligne de faite des Alpes Juiiennes par le col de Predil, le Manhart, Ie Trrzofao (Triglad) et le Seuil d'Eau du col de Podhrdo jus.qu'4 L'Xcü'ia. Partant de ce point, , la ligne se dirigera vers le sud-est dans la di-" rection du Schneeberg, excepté tout le bassin de Savo avec affluents. Du Schneeberg, la ligne descendra vers la cóte, de sorte que Castua, Mattujlie et Volosoa sont compris dans le territoire évacué. Elle suivra de même les lignes administratives actuelles de la province de . Dalmatie, englobera au nord 1'Issarion et Tri-bani, au sud une ligne qui part de la cöte du cap Planca et suit vers 1'est les points culmi-' nants des hauteurs constituant la ligne de faite, de sorte que sont compris dans les territoires évacués toutes les vallées et tous les cours d'eau qui descendent vers Zebenico, tels la Gicola, la Kerka, la Butisnica et leurs affluents. Elle englobera aussi toutes les Hes situées au nord et è 1'ouest de la Dalmatie: r ren ij da. Selva, Utbo, Scard, Mahon, Pago et Punta Dura au nord jusqu'au sud de Melda, y compris San Andrea, Busi, Lissa, Lesina, Torcola, Curzola, Ozza et Gpsta, ainsi que les petites iles "environnantes et Pelagosa, a 1'ex-ception des iles de Tirona Grande et de Piz-zola, Bua, Solta et Brazza. f. Tous les territoires évacués seront occupés par les troupes de 1'Entente et des Etats-Unis'. Tout le matériel militaire et le matériel de che-min de fer qui se trouvent dans le territoire évacué doivent y rester sur place. Cession de tout ce matériel ((y compris les approvisionne-ments de charbon) .aux Alliés et aux Etats-Unis d'après les instructions spéciales & pren-dre par les commandants en chef des Puissances alliées sur les différents fronts. II ne peut être fait de nouvelles destructions, de pil-lages ou de nouvelles réquisitions par les troupes ennemies sur le territoire évacué par elles ou è, occuper par les forces des Puissances alhées 4° Les Alliés auront le droit strict: a) De disposer librement pour leurs troupes de toutes les routes, de tous les chemins de fer et de toutes les voies d'eau du territoire austro-hongrois et d'employer tous les moyens de transport austro-hongrois qui leur sont né- • cessaires; b) D'occuper tous les points stratégiques de rAutriche-Hongrie pendant le temps qui leur , paraitra nécessaire, d'y rester dans ce but et ; d'y maintenir 1'ordre; c) De procéder, en faveur des troupes alliées, oü qu'elles se trouvent, ö. des réquisitions contre paiement; 5° Retrait complet, dans les quinze jours, do toutes les troupes allemandes, non seule-ment du front italien et des Balkans, mais en-core de tout le territoire austro-hongrois, et internement de toutes celles qui n'auront pas quitté 1'Autriche-Hongrie endéans ce délai; 6° Administration provisoire des territoires évacués par 1'Autriche-Hongrie confiée aux aiir torités locales sous la surveillance de toutes 'les troupes d'occupation des Alliés;; 7° Renvoi immédiat sans réciprocité de tous les prisonniers de guerre, des sujets internés et de la population civile éloignée de son do-micile des Alliés suivant des conditions £t flxei >par les commandants en chef alliés sur les différents fronts; 8° Les malades et les blessés qui sont restés dans le territoire évacué devront être soignés par du personnel austro-hongrois qui devra rester sur les lieux avec le matériel médica] nécessaire. *** Voici d'autre part les conditions de rarmis-tice sur mer: 1° Suspension immédiate de toutes les hostilités sur mer et indication exacte dü lieu oC ;; séjournent ou se meuvent tous les navires austro-hongrois. II sera porté è. la connaissance des neutres que les marines de guerre et d( commerce des Puissances alliées pourront na viguer librement dans toutes les eaux san? que la moindre question de neutralité soit sou levée de ce chef; 2° Cession aux Alliés et aux Etats-Unis dt qninze sous-marins austro-hongrois construitf depuis 1910 è. 1918 et de tous les sous-marim allemands qui se trouvent dans les eaux terri toriales austro-hongroises ou peuvent y arri ver. Désarmement total et démobilisation dt tous les sous-marins austro-hongrois, qui de vront rester sous la surveillance des Alliés e des Etats-Unis; 8* Cession aux Alliés«et aux Etats-Unis, qu öésigneront les navires, de trois navires d( combat-, de trois croiseurs légers, de neuf con tre-torpilleurs, d'un placeur de mines et de si? monitors du Danube, avec leurs équipages 'équipement et ravitaillement. Tous les navire de guerre non submersibles (la flotte fluviali y comprise) devront être rassemblés dans le; 'ports austro-hongrois désignés par les Etats Unis et les Alliés, démobiisés et complètemen flésarmés. Ils seront placés sous la surveil Jance des Alliés et des Etats-Unis; 4° Liberté de la navigation de tous les na vires de guerre et de la marine marchand. des Alliés et des Etats-Unis dans 1'Adriatiquc y compris les eaux territoriales, sur le Danub' et ses affluents a 1'intérieur du territoire aus tro-boBgrois. Les Alliés et les Etats-Unis au ront le dr«it d'enlever tous les "hamps d imines et de détruire les barrages dont la situa- %u tion devra leur être indiquée. Pour assurer la |a -liberté de la navigation sur le Danube, les Al- au -liés et les Etats-Unis peuvent occuper- ou dé- |i' truire toutes les fortifications et ouvrages de tós .^défense; uk 5° Maintien du blocus par les Alliés et les sla ■ Etats-Unis dans les conditions actuelles. Les vï\ -navires austro-hongrois qui seront rencontrés | :sur mer seront soumis a capture. Ne sont pas ] touchées par cetie mesure les exceptions ac- :r] cordées a un comité créé par les Alliés et les tfc ; Etats-Unis; gi. G° Réunion et maintien de toutes les forces vo aériennes de la marine daiis un port désigné par les Alliés et les Etats-Unis; ;] 7° Evacuation de toute la cóte et de tous les | ports marchands occupés par l'Autriche-Hon-grie en dehors de son territoire national et abandon de tout le matériel flottant, des stocks ]Q d'approvisionnement et des moyens de navi- ilQ gation de tous genres; ^ 8° Occupation par les Alliés et les Etats-Unis de toutes les forteresses de terre et de rner et , des iles établies pour la défense de Pola, ainsi 5 que du chantier de 1'Arsenal; 9° Rétrocession de tous les navires mar-chands enlevés aux Puissances alliées par l'Autriche-Kongrie; 10° Interdiction de toute destruction d'instal- | lation ou de matériel avant 1'évacuation, la cession ou la rétrocession; pC 11° Rétrocession sans obligation de récipro- jic cité de tous les prisonniers sujets des Puis- ^ sances alliées, ainsi que de la marine de ^ guerre et de'la flotte marchande qui se trou- vent au pouvoir de rAutriche-Hongrie. *** j Au sujet des conditions ci-dessus indiquées, X on fait observer du cöté autrichien qu'ellw^; «^a sont acceptées sans préjudice d'une future' sij conclusion de la paix. On considère comme entendu au préalable que les points 4 (terre) 1 et 4 (eau) ne doivent pas être compris en cc f sens que les armées ennemies pourront utili- pelser la liberté de leurs mouvements en vue /ló: d'une attaque contre 1'Allemagne. Si cette hy- rn pothèse préalable n'était pas admise, on seralt; forcé de soulever des protestations. tr VERS LA PAIX £ m Berlin, 4 novembre : | v* JDu Pclil Parisien : • X,es travaux de la Conférence des Alliés qui discute les conditions d'armistice et de paiix de 1'Entente touchent & leur fln. II est pernïs de dire dès h, présent au'un accord parfait -,a |e éié obteiiu dans toutes les questions impor- ^ tantes. Les décisions ne seront toutefois pds ui gubliées avant qu'elles ne soient parvenues >a C- déstination, ce qui demandera plus ou moins ot dé temps. La réponse déflnitive ne sera vrai- (i' sèmblablement connue que vers le milieu d| si li semaine. » '. P' ï( . Berlin, 4 novembre : Du Acht'Uhr Abendlladet : ' — Les miliüu.v politiques compétents de v Berlin sont d'avis que les élections. sénato- . vi riales amérlcaines qui auront lieu demain 5 novembre oflrent une importance capitale pour le développement de la situation; de leur résultat dépandra vraiüemblablement la mar-phe des événements relatifs aux conditions d'armistice et de paix. En se basant sur les .« nouvelles arrivées a Berlin, ü est permis de 1 croire qu'il existe deux projets d'armistice : f' 1'un élabOTé par M. Wilson et 1'autre par 11 1'Entente. Ce derriler, rédigé surtout sous 1'in- v iluence de la France, contient des conditions " Sssenllelleinant Plus dures et plus démesurées "qüé celles de 1'annistico Wilson. En consé- ' "quence, il a sans doute été décidé d'attendre ;s ; lo résultat des élections sénatoriales aux Etats-Unis, qui montreront si le pays a tou- F jours conflance en M. Wilson. On estime que (> le Président sera en mesure d'imposer see con- cl ditions h ses associés si son prograinme eort 1' victorieux aux élections. P Berlin, 4 novembre : "d On annonce que le gouvernement s'est d réuni ce matin pour dtocuter Jes conséquen- : s ces que les conditions d'armistice imposées |g 4 1'Autriche-Hongrie peuvent entmtaer nour , d 1'Allemagne. Les décisions qui s'imposent t< en présence de Ia nooivelie situation peu- n vent être prises avec un calme complet, car !i la situation militaire ne commande pas le d moins du monde une action précipitée. Les; d Italiens ne suivent que trés leniement l ar- b mée autricliienne. Le désarroi dans les a moyens de transport, les difficuïtés <le ra- n vitaillement et la grande pénurie de ohar- a bon rendent impossible aux Alliés une ra- 1; pide manche en avant en Autrichc, tandis E que les diffioultés climatériques commen-. p cent <Jój& S. se faire sentir dans les Alpes., t; Au surplus, nous avons pris les mesurea- e militaires nécessaires. **# ^ Cologne, 4 novembre : P On mande de Berlin & la Gazette de Co- l. logne : s — La Germanla apprend que le général von t Winterfeldt dirigera les négociations d'armis- p tice sur le front & 1'Ouest pour compte de d 1'Allemagne. I Cette iu'ormation n'est peoit-être pas tout & ]i ■ fait exacte, mais 11 est presque certain que le d ' général von Winterfeldt, en sa qualité d'an- e cien attaché militaire & Paris et comme. v homme connaissant & fond les affaires, pren- r dra part aux négociations. c les opÉeras_ a l'oüest ; Berlin, 4 novembre : Du Secoio de Milan au sujet de la bataille > 3 au front de la Meuse et ds 1'Argonne : ff — L'ennemi défend avec acbarnement cha- 1 ; que pied carré de terrain. Les Américains doi- > vent aiTachar chaque mètre de terrain a. des ; r défencours. résolus. Le commandement supé- c rieur de 1'armée américaine reconnaït ouver- f tement la ténacité de la défense allemande. 1 C'est ainsi qu'on lit dans un communiqué au I sujet des combats livrés le l»r novembre : c • Au cours ultérieia- de 1'attaque, l'ennemi a l organisé une solide défense le long des hau- < teurs et dans les ravins, aussi bien que sur g les nombreux points d'appui dans le Bois ft des Loges, oü la bataille fut particulièrement 'J meurtriére durant toute la joumée. Dans les V sombres fourrés, l'ennemi défendait le terrain >■! pied k pied. L'attaque fut interrompue pres- |i que dös le début. mais après d£S combats h corps a corps qui durèrent des heures en- 1 | tières, les Américains réussirent 4 occuper la i plus grande partie du bois. » 1 En Aufriche=Hongrie ; Vienne, 4 novembre : L'cmpereur Charles a confié le 2 novembre' ] , au £eld-maréchal baron von Kövess le com-- ! mandement supérieur de 1'armée. *** Vienne. 4 novembre : | ■ Le gouvernement provisoire régional de' * ; 1'Autriche s'est constitué hier; il se compose ■ • d'un membre du groupe des nationaux alle- . mands, M. Gruber, un üu groupe des sociaux j t ehrétiens, M. Mayer, et un du parti socialiste, . M Langot. **# Budapest, 4 novembre : ? La Chambre des députés se réunira au dé-, but de la semaine prochaine, probablement 2 tiiardi. - I *** -1 Vienne, 4 novembre : ï I La Poste Hongreise annonce que M. le dé- é Ellenbogen est parti avant-hier pour Bu- bf pest avec la mission d'y négocier avec les E torités le ravitaillement de Vienne en vijs. Le Conseil national hongrois a avisé la autorités des villages de 1'Autriche alle-.nde qu'il donnera satisfaction dans la me-'e la plus large è. leur désir d'obtenir des res. *** n Judapest, 4 novembre : tc .e ministre de la guerre a décidé que les r^ upes allemandes qui se trouvent en Ilon- n< e ne seront pas desarmées, mais bien ren- tj yées dans leur pays avec armes et bagages. *** m budapest, 4 novembre : r( ^e ministre de 1'agriculture a déclaré que la ! 'orme fonciére aurait pour principe fonda- S( sntal de rendre propriétaire du sol celui qui Vl cultive. L'Etat rachètera ö. un prix conve- ble la plus grande partie des propriétés ap- |j, rtenant aux comrauriautés religieuses et ai x établissements ïinanciers et les trans- n •mera en fermes, qui auront chacune une ^ perficie de 10 jougs (le joug est une mesure u raire de Hongrie qui vaut 43 ares 1G een- ir res). p 3udapest, 4 novembre : „ D'accord avec la police et la gendarmerie, j ministre de la guerre a constitué une garde \ pulaire qui aura pour mission d'aider la po- j1 e a maintenir 1'ordre. La garde ouvrière, }, Sée au sein de la garde populaire, surveil-•a spécialement les usines et les dépöts de /res. {j -BÉfÊCHES DIVERSEtLlj berlin, 4 novembre : Le 1" novembre, le baron von der Lan- [: :en, chef de la division politique ói Bruxel- | 3, a fait Ia communication suivante au %, inistre d'Espagne & Bruxelles : ïji — Je me perme'ts de me référer h 1'en :s etien au cours duquel V. E-. est interventie |e i faveur des ciiarbonnages beiges qui {i mblent menacés par des mesures- d'or- '0 ■e mililaire. A celte occasion, j'ai 1'hun- a sur de poser è, V. E. les questions soi-intes. : c Les gouvernemenls neutres d'Espagne 'et ,s i Hollaride seraient-ils disposés a prendre t ius leur protection tous les ciiarbonnages / :lges après 1'évacuation de Ia contrée par s troupes et è garantir au gouvernement j ïperial que leur extract-ion sera suspen- |ci ie pendant la durée des hostilités ? Les . 11 ts gouvernemenls gairantiraient-ils, en M itre, que, pendant cette période,les stocks na s charbon exislants resteraient intact-3, :<■' luf en ce qui concerne les quantitós indis- ;-,c insables 4 1'entretien des ciiarbonnages ? f:n ! serais reconnaissant è. V. E. si elle dou- p ïit me répondre par retour au sujet de Ia -ïestion de savoir quelle attitude le gou- 1 ;rnement beige et ses alliés adopteraienti s-a-vis de pareil accord. » Bei-lin, i novembre. — Official,: .•:'K g Au peuple allemand ! f Tandis que sévissent la misère et la da- 1 •té des temps qui óprouvent le monde en- c er et notre nation, nous ne devons pas l >olement vaincre les difflcultés du ino- F tent, nous devons travailler déji pour 1'a- 1 snir plus lieureux que nous avons le droit I. 'escompter. f Le nouveau gou-vernement s'est mis r. f oeuvre et déj& ses travaux ont eu des ré i iltats importants. Le suffrage universel est assuré en I russe. Un nouveau gouvernement s'est ï >nstit>ué, se' compoeant des repróseiitants 1 es partis de la majorité. Le chancelier de Empire et ses collaborateurs ont besoin, our róaliser leur programme, de la con-ance du Reichstag et de la nation. Des i roits fondarnentaux ayant été transférés i e la personne de I'Empereur & la repré- f mtation du peuple, la dédaration de la < uerre et la conclusion de la paix doivent < êsorrnais étre approuvées par le Reiclis- ; 1 ig. La s-iibordination de i'administration j iSitarre au Chancelier responsable est un ; ïit accompli. Une trés 'large amnistie a été. i ècrétée. La liberté de la presse et le droit t e réunion sont garantis; mais il reste eaucoup ii laire encore. Nous poursuivons vee résolution la transformatian de 1' -VUe-lagne en nne démocratie qui ne restera, u point de vue des libertés politiques et de < i prévoyante sociale, en arrière d'aucun, i tat du monde. Cette transformation ne 1 eut exercer son action libéraiirice i alu- i i-ire, que ei les autorités administratives t milifaires sont animées de 1'esprit qu'il lut pour comprendre la nécessité et en ai-er 1'achèvement. Nous attendons des com- i agnons socialistes appelés par leurs fonc- < .ons offioielles èearvir le bien public qu'ils I sront de bons ouvriers et des hommes de i onne volonté. II faut qu.e dans toutes les i arties de 1'Etat et de 1'Empire le maintien ; e ia sécurité publique soit assuré par le ] euple lui-möme. Nous avons conflance en i li : il a fait brillammeht ses preuves pen- j ant les quatre années terribles de la guenre . i t ne se lai&sera pa6 précipiter dans de nou-elies misères et de nouvelles ruines sans. f éflexion et pour de vaines fantaisies. La j iscipiine et 1'ordre sont nécessaires. Tout. ra-nque de discipline mettrait en trés grave angêr la conclusion d'une paix prochaine, Le gouvernement, et avec lui la direction e 1'armée et de la flotte, veulent la paix, ; s la veulent loyalement et la veulent pro-haine Jusqu'au moment oü elle sera con- j lue, il faut protéger nos frontières contre , ïrruption de l'ennemi. Les troupes enga- . ées dans une dure bataille depuis des se- ;j naines doivent être relayées. Et ce n'est , -ue jiour cette raison et pour aucune antre, ae les appels sous les drapeaux ont été aits ces derniers temps. Notre - gratitude , harticulièr-e est due aux soldats de 1'armée :e terre et de la flotte, aussi bien qu'& leurs hels, car grS.ce au courage avec lequel ils int fait le sacri-fice de leur vie et k leur üscipline, ils ont sauvé Ia patrie. Une des ilches les plus importantes est la recon-;truction de notre économie politique pour-ru»e les soldats et les matelots rentrant du.S ront dans le'urs foyers trouvent dans un égime d'ordre !a poss'ibilité d'assurer leur ixistence et celle de leur familie. Toutes' s associations paironales ont déclaré. [u'elles étaient disposées k reprendre tous, eurs anciens employés actuellement "ous es armes. Les moyens de procurer du tra-/ail et de venir eh aide è. ceux qui sont-;ans ressources sont eoit a 1'étude, soit léji adoptés. La conclusion de la paix ra-; nènera bientót une amélioration de I^li-j nentation et de toutes les conditions deij 'existence. Allemands et Allemandes I La guerre et la paix sont notre l&ehe com-| nune, 1'Etat et 1'Empire sont notre avenir lommun : votre conflance cfui nous est né-;essaire h 1'heure du danger n'est, en réa-ité, rien d'autre que la conflance du peuple ill&mand en lui-möme et en son avenir. L'avenir assuré de 1'Allemagne est ce qui 30us guide. Le chancelier de 1'Empire : prince Max :1e Bade. Le vice-chancelier de 1'Empire : von Payer. te vice-président du ministère d'Etat de Prusse : Kriedberg. Les secrétaires d'Etat : Solf, comte von Roedern, Krause. Rudlin, von Waldowl iron von Siein, Gröber, Scheidemann, ■zberger, Hausmann, Bauer, Trimborn. Le secrétaire d'Etat du département de marine de 1'Empire. Le ministre de la guerre. » *** Berlin, 4 novembre : Le secrétaire d'Elat Haussmann, résu-ant pour la «Gazette de Francfort» 1'his-rique de la jeune démocratie allemande, produit cette partie de 1'aüocution pro-mcée par I'Empereur, lors de la récep-m des secrétaires d'Etat : — Au milieu des orages de la guerre ondiale, la t&che nous a été dévolue de iconstituei' 1'Empire, a 1'intérieur, sur de juvelles et plus larges bases .Les secous-is produites par la guerre nous ont fait jir combien la maison qui nous protégé ait vieille et délabrée et combien la ré'ec-jii s'imposait. Mais ce ssecousses ont issi mis en lumière les forces vives de 3tre nation, qui étaient latentes an sein ï peuple. A de^ temps nou-veaux, il faut i nouvel ordre de choses, et une série de anifestations de i'opinion m'ont incité a •endre une décision d eet égard. Le peuple Iemand sera appelé & prendre une large irt ii la réglementation de son sort; il ne -aint aucune comparaison avec n'importe iel peuple pour 1'extension de sa liberté jlitique, pour sa solidité intérieure et ia .abilité de ses convictions étatistes. Mes-eurs, avec ie concours de vous tous, que salue aujourd'liui comme mes collabora-:urs, je me propose 1'ermement de rame-er 1'Einpire allemand, les épreuves étant assées, dans la voie du développement. «me et paciflque. Aucun peuple au monde 3 jouira d'un développement politique plus irgement concu que le peuple allemand. » Strasbourg, 4 novembre : Le statthaller et le secrétaire d'Etat, re-mr de Berlin, sont arrivés k Strasbourg. s ont fait rapport au Chancelier et aux 3crétaires d'Etat sur la s-iluation actuelle : démontré que leurs personnes n conati-ïent pas un obstacle & 1'ouverture du nouvel rdre de choses. La direction de 1'Empire a ssuré le statthalter et le secrétaire d'Etat e son entière conflance et les a priés de onserver leurs postes.. On attend inces-amment la nomination d'un sous-secré-lire d'Etat. **« Strasbourg, 4 novembre : L'Agenee Woltf apprend que pn.r un ac-jrd des autorités militaires et du gouvor-sment des pays d'Empire, conclu h la date li 5 novembre, la ceiisirre préalable a été brogée pour tout le territoire d'Alsaee-Lor-üne. Partant, les prescriplions générales jncérnant la eensure, en vigueur en Alle-Lagne, seront dono applieables k ce3 deux rovinces. Munich, 3 novembre : La Correspondance Hoffmann annonce fflciellement ce qui suit : — Les événements d'Itaiie et la transfor-lation de rAutriche-Hongrie donnent nais-ance aux rumeurs les plus graves. Les in-armations offlcielles récentes -disent que js nouvelles parlant de pillages et d'incen-ies aui Tyrol et. en Bohème sont ou inexac-3s ou empreintes d'exagération. Toutefois, our parer k toute éventualité, des gardes-rontières ont été chargées d'empêciier des andes de pillards d'entrer en Bavière. En onséquence, la population doit accueili;r micalement les tro-upes -et faciliter leur sission au-tant que possible. D'autre part, n'ex-iste en ce moment aucun danger mi-faire immédiat pour la J3avière; les fnesu-c-s ont été du reste prises pour parer 4 ou te éventualité. j> Vienne, 4 novembre : La «Wiener Klinische Wochenschrift » lublie une étude du docte-ur Leitn-er, qai irétend avoir déccruvert le microbe de la rippe espagnole. D'après le savant autri-hien, Ie microbe seralt un streptococcus ■ui peut être tué par des injections de su-ilimé. Les vingt-deux patients attoints de [rippe avec inflammation des poumons, qui luraient été traités par ce procédé, se-aient guéi-is. I.'article ajoute que la mor--alité, qui était de 80 p.c., est tombée k zéro. «r** La Haye, 4 novembre : De 1'Agence Télégraphique Néerlandaise: — Le rapatriement des réfugiés frangais :ommencera sans doute encore cette se-noine. Les réfugiés seront dirigés sur 'lessingue, d'oü ils regagneront la France iar mer. » *** Paris, 4 novembre : L'Agence Havas annonce que le gouver-lement néerlandais a mis k la disposit.ion tu gouvernement frangais les navires de la igne Batavia pour rapatrier en France les •éfugiés du Nord de la France arrivés en iollandc. Ce service, qui va être inoes-himment organisé, rendra possible le ra-latriement de 1,500 personnes par jour. Ou i 1'intention de laisser vojvager les navires usqu'è ce qne tous les réfugiés soient ren-rés en France. )PMOKS ET COMMEKTAIRES Pas d'annexion I Du Socialiste beige, organe de M. Camille luysmans paraissant en Ilollando : — On parle de la revision de la question de ■Escaut, qui serait résolue par 1'annexion de a Flandre zélandaise & la Belgique. Pourquoi a revision de la question de I'Escaut? Peut-itre, répondra-t-on, pour que la Belgique )ulsse faire usage en toute circonstance de la ibre navigation sur I'Escaut. Pour le temps de paix, eet argument est >ans vateur; en effet, la Hollande ne songe ?as è. apporter la moindre difficulté ou ö. met-■re quelque ob^tacle que ce soit è. notre navigation sur I'Escaut. « Et en temps de guerre ?» lira-t-on. Mesure inutile, si les gouverne-nents concluent une paix démocratique, ainsi lu'ils n'ont cessé de le promettre. Si néan-noins nous avions une paix imposée par la /iolence et que, pour ce mot-if, nous avions plus tard une nouvelle guerra économique, ilors personne ne saurait prévoir dès mainte-nant en quell«s circonstances et entre quelles partie3 cette guerre se fera. Comment se seront développés d'ici lèi les groupements des pays européens? II n'est pas impossible que les partisans de la revision de la question de i'Escaut en devinssent eux-mêmes les vic-times.D'ailleurs, de quel droit allons-nous incor-porer la population de la Flandre zélandaise & la Belgique? S'est-on déjèi demandé quelle est I'opinion de cette population sur ce point ? Paree qu'en fin de compte cette population est maïtresse de ses destinées et non pas les onnexionnistes beiges et autres. Nos cléri-caux voient peut-étre dans l^annexion è. la Belgique d-a cette population catholique un renforcement de leur force politique ? Raison de plus pour nous de combattre eet annexionnisme de toutes nos forces. Anvers ne doit pas devenir la base d'une flotte de g-uerre, dont nous ne pouvons que trop bien nous passer, tandis que la Hollande nous assuré la libre navigation dans 1'Escaul. II n'y a donc pas lieu de modifler la situation exis-tante.; aussi nous le disons hautement : la classe ouvrière beige na tolérera pas qu'un centimètre carré de territoire soit annexé par la Belgique, ni aux frais de 1'Allemagne, ni ö ceux de la H«Uande. » COMMUNIQUÉS OFFICIELS }ommuniQuós des Puissances Centrales Berlin, 5 novembre. — Offlciel de ce midi: Tliédtre de la guerre & VOuest. Entre I'Escaut et 1'Oise, les Angiais et les "rangais ont recommencé leurs granaes atta-iues. Mettant en ligne un formidable masse i'artillerie et de chars d'assaut, ils ont tenté ie percer nos positions sur un front de plus ie 60 lcilomètres. Au milieu de violents com-)ats qui ont duré jusqu'è, la tombée du jour, los troupes, largement inférieures en nombre i celles de l'ennemi. ont réussi a parer 1'att-a-ïue et a empêcher la percée. Au sud de la oute conduisant de Valenciennes vers le nord-:st, nous avons repoussé l'ennemi devant nos ignes. Les attaques dirigées par l'ennemi con-re notre nouveau front Sebourg-Varguies-le-}rand ont échoué sur les hauteurs a 1'est de :es villages. Gracè ei de fructueuses contre-ittaques, nous avons repris Vargnies-le-Petit, ,bmbé passagèrement entre les mains de 1'en-lemi. Au sud de Vargnies-le-Petii et prés de (olimetz, nous avons arrêté 1'attaqup déclan-jhée de part et d'autre du Quesnoy. Nos trou-Tes ont. évacué par ordre Le Quesnoy, menacé 1'être tourné de deux cótés. L'assaut dirigé par l'ennemi contre le bois de Mormal a été inrayé dans la partie occidentale du bois; au sud de celui-ci, l'ennemi a aussi'été repoussé 3ans Ia m^tinée, immédiatement & 1'arrière de ios lignes les plus avancées, sur les hauteurs i 1'ouest du canal de la Sambre è. 1'Oise. L'apiès-midi, l'ennemi a continué ses atta-gues; elles ont été le plus violentes au nord et au sud du bois. Au nord de celui-ci, nous avons paré le coup k 1'est de Jolimetz et au sud du bois,* sur le canal de la Sambre è. 1'Oise. Kous avons tenu, malgré tous les assauts enne-mis, le secteur du canal & 1'est d'Ors et de Ca-tillon. Au sud de CatiUon, l'ennemi a avancé au delè. du canal sur une profondeur d'envi-ion 1 a 2 kilomètres. A eet endroit, nos troupes^ locales de combat 1'ont arrêté" sur la route da-La Croize è. Oisy. Sur 1b front du canal, entre Fesmy et le nord-est d'Etreux, toutes les attaques de l'ennemi se sont écroulées. Entre Etreux et 1'Oise, 11 a réussi ó. gagner la rive oriëntale sur certains points. Ici encore, il n'a pu avancer au delü. de nos positions les pluè avancées. Au sud de 1'Oise, la violente canonnade, qui s'étendait & 1'aube jusqu'S. la Serre, a été süi-vie de violentes attaques au sud de Guise, prés de La Hériè et contre Bois-les-Pargny. L'ennemi a été repoussé sur toute la ligne, en partie par des contre-attaques. Sur le front de 1'Aisne, pas d'opération. Entre Le Chesne et Sommauthe, les attaques partielles ennemies ont échoué. Sur les hauteurs au sud de Beaumont, nous avons repoussé de violentes attaques américaines. Dans le bois de'Dieulet, nos troupes, esquivant de fortes attaques, se sont retirées par ordre sur la rive orientale de la Meuse, au nord de Stenay. Au sud de Dun, nous avons rejeté sur le fleuve des détachements ennemis qui avaient avancé au deli\ de la Meuse. Sur les hauteurs & 1'est de la Meuse, de fortes attaques ont échoué; il en a été de même d'attaqu<j|> partielles exécutées par les Américains a 1'ouest de la Móselle. *** Berlin, 4 novembre. — Offlciel du soir: Formidables batailles entre I'Escaut et 1'Oise. Nous avons fait échouer la nouvelle percée de nos lignes tentée par les Angiais et les Francais sur un front large de plus de GO kilomètres. Entre Le Quesnoy et Landrecies, nos réserves ont paré le coup de l'ennemi; sur le reste du front, nos troupes de combat les plus avancées ont arrêté son assaut, A 1'ouest de la Meuse, des combats se sont développés dans le bois de Dieulet. - /Berlin, 4 novembre. — Officiel: ■ Au moment oü je rentre au grand quartier? général, le feld-maréchal von Hindenburg m'a ; de nouveau fait rapport sur les exploits extra-ordinaires accomplis par 1'armée de 1'Ouest en ces derniers mois. J'exprime ma chaleureuse ; gratitude <l tous les chefs et & toutes les troupes. Je pense surtout aux troupes qui combat-tént sur 1'Oise et sur 1'Aisne, dont la vaillance , a rendus vains jusqu'ici les vastes projets de ƒ l'ennemi. J'ai la ferme conviction que ce< .groupe d'armé es continuera è. faire son de^. . (S) WILHEL^f S aPtfaJesté" IT'en vïïye ~cï'e s téTégraTrrmes ana- logues aux autres groupes d'armées. *** Vienne, 4 novembre. — Offlciel: Sur le thé&tre de la guerre en Italië, nos troupes ont cessé les hostilités conformément ó. 1'armistice conclu, dont les conditions feront 1'objet d'une publication spéciale. Berlin, 4 novembre. — Oflicieux : Malgré les averlissements des autorit V3 mi litaires allemandes, la population de Tour-nai n'avait pu se décider è, quitter la ville. Ce fait résulte du reste aussi des doclara-tions de ropré-sentants de pays neutres a BruxeSlcs. Les Ang-lais ont commencé nier è, bombarder Tournai, ce qui rend impossible un,e evacuation métliodique des liabi-tants, qüï s'enfuient en désordre, sous la pluio des grenades anglaises. La malheu-reuse population civile subit des pertes con-sidérables sous le feu de I'artillerie ennemie et des bombes lancées par les aviateurs angiais.Berlin, 4 novembre. — Officieux : Iy© repli du front allemand en Flandre et entre 1'Aisne et la Meuse a eu pour résultat un nouveau raccourcissement et renfur-cement de nos lignes. En Flandre, nos troupes s'étant repliées derrière 1 Escaut et le etxnal de 1 Escaut, leur front d'eau t va maintenant de Valenciennes è. la frontière néerlandaise et est donc considérablement plus court. Toutes les tentatives faites jusqu'ici par les Angiais pour franehir I'Escaut ont été* partout repoussées. Grace au repli do notre front entre 1'Aisne et la Meuse, il a été impossible aux Américains de mettre & profit, au point de vue tacti-que, leur irruption du Ier novembre dans nos lignes, et ce repli a été exécuté si lia-bilement qu'ils n'ont pu _ 1'entrayer. Le raccourcissement de front réalisé rien que dans co secteur eet de 20 kilomètres. Le dernier grand coup tenté par le général Eoch, le Ier novembre, considéré dans son ensemble, se traduit donc par un nouveau succès do nos armes et de nos chefs. Goitfsmsniqirés des arstiées sJJiées P^iris, 4 novembre. — Officiel de 3 heures: Au nord de la Serre, une de nos recon-n-ais?ances a pénétró dans Bois-les-Pargny d'oü elle a ramené une centaine de prison-niens. L'activité de TarliLlerie et des mitrail-leuses ennemies a été soutenue pendant la nuit sur tout le front de 1'Aisne entre Bethel et Semuy. Pendant le mois d'octobre, au cours des •combats ineessants que la Iro armee a üvrés sur le front de 1'Oise, elle a fait 10,387 prisonniers, dont 204 officiers, et capturé 43 canons, plus de 1,500 mitrailleuses et un matériel considérable. P^iris, 4 novembre. — Officiel de 11 h. : Les troupes de notre Iro armée ont attaqué ce matin, en liaison avec Tarmée bri-' tanni^ue,sur te canal de la Sambre & 1'Oise, | entre Oisy et Vaitencourt. Malgré les difflcultés que prése»tait le franchissement du I canal et la trés viv Mstance de Tennemi, lies ont partout forcé les passages et pris ied sur les hauteurs de la rive est. Vers i fin de la journée, nous avons atteint les sières du village de Boué, La Caurette, La feuvilIe-les-Doj-éngt, nous avons dépassé esquielles, réalisant en certains points une rogression de irois kilomètres. Environ ,000 prisonniers et une quinzaine de ca-ons ont déjó. été dénombrés. Sur le front d'Argonne, nous avons ehevé d'occuper Ia rive sud du canal des rdennes entre Semuy et le Chêne. L'en-emi résiste vigoureusement sur la rive ord. Depuis ie ior novembre, Ie total des anons capturés dans cette région est de inquante-trois. *** Londres, 4 novembre. — Offlciel : Nos Ir0 et IVe armées ont de nouveau dirigé 3 matin une énergique attaque contre lea gnes allemandes sur un trés large front d'une s:trême importance stratégique. Le temps Ij.iBj ;ait magnifique, ce qui a permis a nos avia- *urs de prendre efücacement part au combat. a bataille se déroule d'une manié re 6atisfai- ïnte; des tanks y collaborent, et 1'action de . □tre artillerie est extraordinairement vio- \{ J inte. II est inutiio de délimiier la ligne que j, ous occupions hier soir, le front variant üf] ins casse. Hier soir, nos patrouilles avaient tteint au nord du Quesnoy la route du Ques- oy èL Valenciennes. Hier soir, nos troupes se sont emparées de i fabrique de fer établie au sud-est de Valen-Lennes que les Allemands avaient énergique* H I. ïent défendue pendant la journée. Nous |r K vons avancé notre ligne è. 1 1/2 mille & 1'est e Valenciennes et achevé la conquête du vil- Tj, ige de Saint-Saulve. Ces deux derniers jours, ous avons fait 5,000 prisonniers sur ce front t pris quatre tanks et quelques canons. - ,rC. , . . Brmie, 4 novembre.— Officiel : Nous sortons victorieux de la guerre engagée ;i 3 24 mai 1915, sous la direction de Sa Majesté, ontre rAutriche-Hongrie avec une conflance tiébranlable dans notre armée inférieure en ombre et en moyens d'action aux troupes do 'ennemi, et qui a duré sans interruption prés. e quarante mois. La bataille gigantesque en-reprise le 24 octobre par une cinquantaine de , j i livisions italiennes, trois régiments angiais, eux régiments francais, un régiment tchèque-lovaque et un régiment américain contre eptante-trois divisions austro-hongroises est erminée. La marche énergique et foudroyante [e notre XXIXe corps, qui a enfoncé les ar-nées ennemies et coupé leur retraite, a amené e complet écroulement- des forces autrichien-ïes. Depuis la Brenta jusqu'è Ia mer, nos {II0, VIII0 et Xe armées et une division de ;avalerie ont, avec un élan irrésistible, mis 'ennemi en 'fuite. L'armée austro hongroise est d^Jtuite. Au :olfrs cTes"coninü^s^'acfia"fnés', eTfe a subi de rès fortes pertes; en outre', elle aiaissé entre ios mains djes-qiiantités inouïes de matériel le guerre et des entrepots entiei'^Jtiblia1^-pr6-ient, nous avons iait prisonnieyC300,000 hom-nes environ, avec des états-majors complets. ,e nomBreWs canons capturés dJ^asfe,5,OOÖ. :e'" "ci'uï '"rêstë '-d'ïine • des armées Tes" plus puis- JU .antes du monde se retire en désordre et sans ;spoir a travers les vallées qu'elles avaient raversées un jour avec une si fiére assurance. Les événements de Russïe Va.rsovie, 3 novembre : Ainsi qu'il a étó annonc<5 déja, Ia consti-Ulion d'un gouvernement national a été dé-;idée et portee a la connaissance du peuple, ians que le Conseil de Régence en fut in-ormé. D'après des informations de source )fficielle, le^cabinet S wiezynski aurait; été dé-nissionné auiourcriTUi par le Conseil de Ré- Varsovie, 4 novembre : Un manifeste, signé par le conseil^ des misstres polona-is. a paru aujourd hui_ dans fes journaux. C'est dans 1 après -midi d'hier |ue les ministres, en pré-sence du chef d état-najor général Rozwadowski, ont décidé de incer le manifeste. Le Conseil de Régence *i a été informé 4ans la soirée. — Les granas problèmes du tenips prë-^nt, dii le manUeste, ont démontré au gpu-/ernement polonais que seul un efiort déci-Jii' et collectif du peuple tout entier, et plus~-Barticulièreinèüt de la population ouvrière, peut lui faire ol- nir gain de cause. Les inr [óréts des cla-ises privilégiées doivent, en ces ïeures bistoriques, céder le pas air bien-, ■tre de la patrie. II sera donc créé, 6ans ïélai, un gouverncn ont national. qui sera jompösé en majorité des représeniants du peuple travailleur, cl qui exercera !o pou-J wq:: iusqu'a la convoca-tion des Ckambres égh^aüves." Berlin. 4 novembre : Le journal „Germania" apprend la nomi-lation d'un commissaire général jriyee pou-voirs trés -étendus, pour .--la'Liï'- .-in ie, char- . gé de conslituer un -gö*aement iivec les délégués compétents des popula-Lions lithuaniennes. Le conseiller supérieur Dr Zimmcrlé. du département de la justice, a été nommó en Liualifcé de conimi-ssfiire. v *** ' M Stockholm, 4 noverniire : A en croire le journal « Social Democraten», ies habitsiits des lies-i]':\.aland pro-jettent de s'adrcv.sser & M. Wilisgn pour I« prier qu'è. la conférence de la paix il tienno compte du vffiu.x des Aaiandais de pouvoir décider librement de leur sort. PETITES NOUVELLES Le gouvernement beige a appris de source autorisée que le bourgmeslre Max a éfé libéré par les Allemands, mais qu'il doit séjc urn-er éi G os lar. Les professeuj s iz-irenne et Fredericq ,ont libérés et peuvent rentrer en Belgique. De la Vrije België : — Le Roi a 'ait une entrée triomphale & Bruges. Passant Grand'PIace devant les sta-tues des héros de nos libertés, Brevdel et De Coninck, il leur fit un salut d'honneur. Une réception eut lieu è, 1'Hötel de ville, oü le Roi fut complim.-nté en flamand par les autorités. Le souverain répondit dans la même langue. Le petit village d'Ingoygem, en Flandre occidentale, ayant été pris sous un feu violent, de nombreux habitants furent tués dans-les.^-caves oü ils avaient cherché un abri. Parmi les victimas se trouvcra.it, dit-on, 1'abbé Hugo Verriest, le distingué littérateur et orateur fla- ;] mand, frère du aoeteur Vemest, mort il y. a quelques semaines. ■* La Nouvelle Corrcspondav.ce annonce aas M. Cooretnan, président du Conseil des minis* tres beiges, a déclaré crue les divers services indispensables ü la transforination du terrl-foirë libërê seront établis k Bmges, tandie que ïé sfège du gouvernement beige reste fixé au Havrê." ' Sr*# <)n .mande .de-Bwim que la libération dca prisonniars civils belgfcs se trouvant en A11&-magne a été décidée conformément aux principes du décret d'amnistie pub'ié pour la Bel-:giq*e. Le traitement spécial que subissaierit les Beiges aptse au service militaire a été sus-pendu $&evGreêi 6 ^ov©8ÏSBSS®3 1918 JOURNAL QUOTIBIEN — X,e KJumero : SO Centimes Année» .■M»wuj.ii;ft^b^H«MBaagB!iasea - ti° 1426

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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