PRIX DES ABONNEMENTS — r* 1 mois (décembre), tr. 3.80. Lsi demandes ^d'aboiymnxenl sorti reçues exclusif VMtticmt par Les bureaux et tes facteurs-des postes. — Les réclafnattbns concernant les abonnements doivent êire adressées exclusivement aux bureaux de poste, 6Df/i tNISTRûTIO 3 ET (ÎÎDAQTIOfl : B2i Morîtagna-aux-Hes'bas-Polagôros, Bruxelles. PRIX DES ANNONCES Petites annonces, la ligne, tr. 0.75. — Réolatvm avant les annonces, la ligne, lr. 1.75a» Corps dm journal, la ligne, tr. 7.53.— Faits divers, la ligne, tr. 5.00. — Nécrologie, la ligne, lr. 3.50. — Coin des Eleveurs, la ligne, lr. 1.50» Bureaux de 9 à 17 heures. Direction et Adinlaistraiion : S"j; (g ,y Vn °-r" JOS. MORESSÉE, DIRECTEUR LA GUERRE 1S20T° jo ur de guerre ' Sur lo Piavo inférieur et moyeu, les belligérants sont restes sur leurs positions. Entre le Piave et la Brouta, las Italiens ©ut contre»--atraqué les Austro-Allemands avec des forets importantes au sud de Quero sur les versants septemrisjnaux du mont Tomba, mais sans parvenir à les faire rouler. La bataille paraît- destinée a prendre de ce oô 15 une extension de plus en plus grande. Le „ Corriere délia. Sera ' croit d ailleurs ici***mente, vu l'arrivée d'importants* renforts aliemards et" autrichiens, une bataille décisive au sud' du Tyrol et sur le Piaye à la fuis. Il eSlirne que les Centraux ont envoyé contre l'Italie toute"? les forces dont ils disposent, y compris celles qui.s oui retirées du théâtre risse de la guerre. — Grâce au raccourcissement, du front, dit le „Corriero,;, ils peuvent lancer contre chaque secteur pris isolément une attaque formidable. Leurs assauts sur le haut plateau des Sette Communi sont d'une viole^ce pxtrânie et les troupes italiennes y sont Boaffiaijcs à une effroyable épreuve.'' ♦ K> * Sur leur front de l'Ouest, les Anglais re-floublBiit d'activité : ils y poursuivent, sam-ble-t-ii, un but tout autant politique que militaire» Certaines i.idiO.itions récentes donnent en effet à penser que le gouvernement britannique n'a pas accordé à l'Italie uni© aidle aussi large que ceLe qu'elle réclamait, et que c est aux Francis surtout qu'il a laissé le soin d'envoyer des renfort» au général Diaz. La phrase de son discours où M. Lloyd George dit ,,qu'il n'est pas désirable que ti ute la charge de la guerre pèse sar l'Angleterre" est significative à cet égara. Toutefois il s'agit d évLer — car M. Ljoyd George a dit qu il faut 1 éviter à tout prix — que celte attitude,, égoïste h tout ie moins, ne provoque chez les Alliée de la d'fiance, C'est pour cela que les Anglais s "efforcent d'apposer aux Italiens, sur le front Ouest, l'aide indirecte la plus efficace possible- Quoi qu'il en soit de celte explication, il est certain qu'en Flandre l'action de l'artillerie des Anglais s'affirme plus violente que jamais dans tout le secteur à l'est d'Ypres, où le nombre de leurs canons lourds a encore été augmenté. D auflre part, et après un bombardement qui n'a du-rô que vingt-quatie heures, ils viennent de lancer, au sud-est d* A rras, une attaque très énergique et qui doit leur avoir valu un avantage sérieux : le communiqué de Berlin du 20 au soir, le seul parvenu à ce propos à l'heure actuelle, nous apprend en effet que: les Anglais ont gagné du terrain entre les routes qui, partant l'une de Bapaume et l'autre de Péronne, se di_ rigent vers Cambrai. « — L'offensive ausfro-allemande en Italie 1WU1U, V OLL1 l_fl (3 : La nTribuna'' quai lie la situation militaire de menaçante et prépare l'opinion publique à l'abandon de la ligne du Piave pour des motifs d'ordre stratégique. * * * Zurich, 30 novembre : D après le ,,Zuricher Tagesanzeûger", les informations officielles italiennes diisent que de violents combats se livrent déjà dans le . défile de San Mariner A cet endroit, le* troupes coalisées ont atteint lo centre du défilé de la Brenta. * * # Berne, 20 novembre : Les journaux italiens reconnaissent que la batail e est engagée près du monta Grappa pour la possession de l'un des secteurs les plus importants du front- ; — C'est là, disent-ils, qu'il 'faut résister "jusqu'au bout, là que d'urgence doivent accourir les renforts français et anglais. Nos troupes ont fait oe qui était humainement poss.bie pour écarter des défenseurs du haut-plateau des Sette Commuai la menace d'être piis de flanc et empêcher l'ennemi de despendre dans la plaine." * » * Pans, 20 novembre ■: Les journaux font ressortir la gravité de la situation de l'armée italienne entre la, OBrenta et le Piave. Le ,,Petit Parisien" avoue que la résistance du centre italien sur le Piave ne conjure pas le danger qui menace les ailes, et d'autres journaux sont du ni'une avis. Quant à l'aide des Allis, il ajoute qu'il ne faut pas s'étonner d'être encore sans nouvelles des renforts anglo-français, qu'il serait imprudent de jeter dans la bataille par petits paquets. * * * Lugano, 2o novembre : Le prince" Louis -Alphonse de Bourbon, qui résidait jusqu'à présent en Suisse, est entré au 23e régiment de cavalerie italienne avec le grade de lieutenant. * * * Pans, 20 novembre : D'après le „Figa.ro", la presse italienne annonce que Gabriele tFAnnunzio a disparu depuis neuf jours. On craint qu'il ne soit tombé entre le^ mains de l'ennemi. * r * Lugano, 20 novembre : A rencontre des efforts faits pan une pnrtie des socialistes de Milan, qui demandent la retraite du syndic de la. vi'le, accusé de favoriser les manifestations pacifiées, les chefs socialistes réclament aujourd'hui lo maintien dans leurs fonctions, du syndic et des conseillers municipaux. D'autre part, un grave conflit *a éclaté entre les cfopiltés socialistes Turati, Trêve -et Mpdigliano d'une part, et les rédacteurs du journal ^Avanti*' d'autre part. Le député Serrati et les autres rédacteurs de î'„ A van fi" sont d'avis, il est- vrai, qu'il est indispensable de défendre la patrie, mais ils d&nandent- çue le gouvernement- engage immédiat ornent dtfs pourparlers de paix. Milan, 20 novembre : % La filature de coton Oranghi, établie à Ban^ Damiano de Monza, a été incendiée. Les flégâts dépassent un millfon de lires. —- EN AMÉRIQUE . Washington, 19 novembre : Tous les sujets d'Etats ennemis résidant aux Etats-Unis doivent se faire inscrire Sur des listes spéciales et ne peuvent se déplacer sans autorisation. Il leur est interdit d'approcher - à moins de 100 yards de la côte, des docks, des gares terminus ot dos dépôts. * * Paris, 19 novembre : De l'Agence Ha vas : < Les Etats-Unis ont consenti une nouvelle avance de 310 millions de* dollars à la < France. - . L<#idres, 20 novembre : L'Angleterre s'efforce d'aplanir le litige pendant entre lo Japon et les Etats-Unis relativement au'troc de fer et d'acier américain comtre des navires japonais. Si M. W tison persiste dans son refus de livrer atu chantiers japonais l'acier et le fer qu'ils demandent, l'Angleterre leur en cédera, mais à la condition que le Japon fasse sans délai certaines concessions quant à la cession à l'Entente de navires- modernes. » « « Paris, 19 novembre : Du ,,Temps" •. — M. Molina, ministre de la République Argentine à Berlin, a transmis pa.r cillde à son gouvernement la déclaration suivante que lui a faite M. von Kuhlmann au sujet des derniers télégrammes du comte Luxburg publiés par le gouvernement de Washington : — Le gouvernement impérial exprime ses vifs regrets pour les idk'es et les veaux exposés dans les t-iégraznjnes du comte Luxburg : il espère maintenir les relations cordiales qui existent entre la République Argentine et l'Allemagne et en nouer d'autres de plus en plus étroites." Outre cette déclaration, le secrétaire d'Etat allemand a remis au ministre de la République Argentine la déclaration écrite sua- • vante : — Les conclusions que nos ennemis tirent des télégrammes du comte Luxburg en <}e qui concerne lo Brésil sont absolument'dénuées de fondement. L'Allemagne n'a jamais eu et n'aura jamais d'autre visée que i;e développer son commerce dans ce pays par d'S moyens pacifiques et légaux." Après avoir pris connaissance de ces.déclarations, M. Irrigoyen, président de la Képubl que Argentine, a exprime l'avis qu'il n existait désormais aucun motif pour la République- Argentine de changer quoi que ce soit à. son attitude actuelle. Ha guerre navale Londres, 20 novembre : Du „Daily Mail" : —- Les pertes de la flotte marchande anglaise, pendant la première décade du mois de novembre, sont à peu de chose près aussi importantes que pendant la période correspondante du mois d'avril dernier. M. Lloyd George sera interpellé à ce sujet à la .Chambre des Communes. Les événements de Russie Copenhague, 20 novembre : Les correspondants à Pétrograd? des journaux étrangers sont unanimes à dire que le rôhf de M. Kerens'xi est terminé. Personne' ne sat où il se trouve en ce moment et personne ne le réclame; son prestige et, sa popularité se sont complètement évanouis. • * » Copenhague, 20 novembre : Dos voyageurs arrivés h.er de Pétrograd disent- que, toisqu'iis ont quitté la capitale, on signalait de Pskof que M. Kerenski, deeesp r» de n'avoir pas réussi à faire marcuer les troupe? du front septentrional contre Pétrograd, s''était tué d'un coup die revol ver. ^ * Copenhague, 20 novembre : Les rapports entre le gouvernement russ© et- les ambassadeurs des puissances dKï l'Entente se tendent chaque jour davantage. Le 'départ des ambassadeurs est prépare dans tous ses détails, mais ils n'ont pas encore quitté la capitale, la traversée de la Finlande ne leur paraissant pas très sûre et la voie d'Arkha-ngol offrant trop de dan» gers à cause de la préseuce de sous-marins allemands dans la mer Blanche. Toutefois, on s'attend de jour en jour à leur départ. v*** Paris, 21 novembre : On mande de Pétrograd à l'„ Echo.. de Paris" : — Les ambassadeurs die l'Entente ont, d'eidô de se remettre en rapport, sans engagement, avec le nouveau gouvernement russe de coalition. « * " * Copenhague, 20 novembre : Le bruit court que les ambassadeurs de France et d?'Angleterre sont attendus à Ha- paranda d'un jour à l'autre. * ♦ •+ Copenhague, 20 novembre : Il est interdit d'entrer en ce moment en Russie ou d'en sortir. M. Trotzki, mini'tre des affaires étrangères, a invité le Sov«et de Tornéa à- ne permettre le passage de la frontière qu'aux voyageurs mutais d'un passeport délivré soit par 1e ministère des • ffaires étrangères",. soit j>ar une délégation de Russie à l'étranger. ♦ + * Copenhague, 20 novembre : On mande de Iïaparanda qu'un grave meident. s'est produit entre le3 jiiou-velles autorités russes die Tornea et les' consuls des puissances de l'Entente dont les gardes-frontière voulaient empêcher le courrier de passer. Les consuls ayant adressé aux autorités un ultimatum auquel ils exigeaient qu'il f t répondu endéans une demi-b.eure, les gardisis-froutière ont re;ai l'ordre de laisser passer le courrier. * * * Copenhague, 20 novembre : Le trafic des marchandises a été repris hier entre Tornéa et Iïaparanda; toutefois, le nouveau gouvernement russe a ordonné de retenir toutes les marchandise? destinées aux pays de l'En: ente, à titre die représailles contre la mesure prise par l'Angleterre de rappeler tous les vapeurs anglais en route pour Arkhangel. Copenhague, 20 novembre : La délégation des bolchevistes de Tornéia a re;u hier de Pétrograd le t-légi'amme suivant : — Le calme est complet. Toutes les informations où il est question de pogroms sont d"s mensonges répandus par les ennemis de la révolution.. Le bruit a couru vendredi de l'entrée dans le min stère ouvrier de M. Vict or Tchernof, chef du parti socialiste révolutionnaire et ancien ministre de l'agriculture. La majorité des troupes du front s'est ralliée au gouvernement, ouvrier. A Kharkof, la situation est identique. Dans le paya des cosaques, la désunion règne, les paysans qui ne possèdent pas de terre re. fusant de se soumettre à leur autori é." Les journaux d'opinion bourgeoise n'ont plus paru depu s la nouvelle révolution. La pifàmsskaia Volja" est devenue l'organe ■es maximal-s tes et paraît tous les jours. Stockholm, 20 novembre : Le célèbre ermitage de Pétrograd n;a pas endommagé lors du bombardement Su Palais d'Hiver, Par contre, le Kremlin da VIoscou l'a été gravement par le feu de artillerie, qui a- provoqué çà et là des m-ïendies. Le Kremlin a été alternativement ^oeuipe par les bolchevistes et par les. troupes du gouvernement. Des tranchées ont tté creusées au bea<u milieu des boulevards. ->d3 grenades ©ont tombées sur la gare Ni colas ; toutefois, le service des trains entre Moscou et Pétrograd n'a pas ^feé interrompu. * « Londres, 21 novembre : On mande de Pétrograd au ,,Daily Te» legraph" : — Le succès remporté par les maximalisées contre les troupes de M. Kerenski' a éfc-'1 imm iiiatement télégraphié à l'intérieur au pays. On se bat toujours dans plusieurs viUes. Kaizan est entre les inains des maxi-mâlistes; lo général Arkistoff, ' commandant de la garnison, a été incarcéré et passera en conseil de guerre. On ignore à quel endroit s'est réfugié M. Kerenski. Le bruit court que le général Kornilof aurait été assassiné à Pétrograd. * * » Stockholm, 31 novembre : Des „JStockholms Ticfcniagenf ï — On nous assure qu'une information est arrivée par voie diplomatique disant que la Ivussie n est plus éloignée de lu conclusion officielle de la inix. Le pouvoir detu t^L-chevistes est de plus en plus reconnu dans toute la Russie ; toutes les classes de la population approuvent leur programme de paix. Les légations étrangères ont été mises sous la garde spéciale de soldais polonais.Tous les. jours, des infirmiers et des in-firmières 'de la Croix-Bouge britannique, ainsi que des aviateurs français, passent par .vt ickholm pour routier dans leu#pays. Le correspondant à Stockholm du t,Ber-liier Loloil Amzeiger" a conversé avec des Anglais qui montrent pûu d! enthousiasme. Ils affirment que les soldats de la Croix-ltouge sont exposes au front aurx plus grossières insultes et que les Russe» ^ sont mémo peu d'^reints envers les infirmière». Les consuls de Russie et d'Angleterre # à Iïaparanda n'ont pas été autorisas à faire même une courte visite à Tornea. Dès dimanche, les officiers anglais, amé-ric. i s et fiançais qui se trouvaient à la frontière ont cté arrêtes; ils sont l'objet d'une surveillance constante et rigoureuse. On estime que si les ambassadeurs de l',Ente,utie quêtant P-étrograd, ils passieront par le chemin de far de Moerman. ♦ * « Manche©'er, 20 novembre : Le „Manchester Guardian" apprend! à la date do samedi que les bolchevistea sont maîtres à Moscou. L'ordre a été rétabli; le Kremlin et les autres, grands bâtiments. sont intacts. * ♦ • Paris, 20 novembre : D.'après les dernières nouvelles de Russie, il se manifeste parmi le peuple russe un mouvement sans cesse croissant en faveur du rétablissement de la- monarchie. D'après -l'Agene© Havas, le »iDaily Chro-n-icle" apprend qu'on s'attend sous peu a Pétrograd à 1 v't-ablissement d'une dictature militaire.. L'homme de l'heure serait Kalé- dine, le grand hetman des • cosaques du Don. » * » Copenhague, 20 novembre : On mande de Finlande que la grève générale continue; coûte Sois, le pays nés te calme. Un seul journal paraît sous le titre : „Journal de la grève générale- en Finlande". Une formidable tempote de neige sévit en ce moment à Iïaparanda. * * * Paris, 20 novembre : Qa mande do Copenhague au ,,Petit Parisien" : — Le nouveau gouvernement finlandais sera constitué demain. Des socialistes entreront à la Diète. La révolution finlandaise est sympathique aux troupes russes." . * * Stockholm, 20 novembre : .D'après l'„0utro Rossij" du 7 novembre, arrivé avec un grand retard à Stockholm, les prétentions- des Japonais sur la Mand-chourie septentrionale et sur le territoire de l'Oussouri * se font jour de plus en plus ouvertement. Des événements politiques très importants semblent se préparer. DÉPÊCHES DIVERSES Paris, 20 novembre : A la séance de la Gliambro de cet apres-"midi, il a été donné lecturo de la déclaration ininistérielie, qui débute ainsi : — Nous avons consenti à nous charger du gouvernement pour continuer la guerre, redoubler d'efforts et mieux utiliser les forces du pays. Nous nous présentons devant vous avec la perspective^ d une guerre illimitée. Nous voudrions que la confiance que nous vous demandons fût la confiance en vous-mêmes et le fappel des vertus historiques qui ont fait de "nous des Français. Jamais la France n'a ressenti plus vivement le besoin de vivre avec l'idéal de la force mise au service do la conscieuee humaine, avec la résolution* de fortifier de plus en plus les. droits des citoyens et des peuples maîtres .d'eux-mêmes qui marchent dans la voie (le la justice. Ce programme, qui a été celui de tous nos gouvernements depuis le (Jébut de la guerre, nous le faisons nôtre. Les soldats do notro armée sont de3 héros d'épopée, conduits par des chefs expérimentés et animés de l'esprit de rigoureuse, discipliné qui a fait la gloire de leurs pères. * * Pans, 20 novembre : Sept interpellations ont été déposées à la Chambre. M. Varenne demande à interpeller le gouvernement sar la politique g.éné- ! raie; M. Compère-Morel, sur l'alimentation; M. Ileanessy, sur l'unité àe la collaboration Àe l'Entente; M. Forgot, sur les scaïadales récents, la conduite de la guerre et la préparation de la paix, et- M. E-miie Fa,vre,sur le ravitaillement die la Savoie. * * * Paris, 2>1 novembre : Après la discussion des interpellatt.;ns sut la politique générale, la Chambre a voté, par -118 Voix contre 65, la première partie de l'ordre du jour de confiance; elle a ensuite voté la deuxième partie et l'ensemble de l'ordre du jour par assis et levég. ; * * * Paris, 21 novembre : De;mis le 10 novembre, ,,L'Homme En-chafiné'' ne publie plus d-'articles de M. Oiomënceau. M. ûichet, ancien secrétaire ( de la rédaction, a été nommé rédacteur en chef. M. Clemenceau s est aussi assuré la collaboration de M. Picard, député et secrétaire de la Commission de l'armée de ta Chambre. le ,,Petit Journal" ne publie plus dar- , fciclets dè M. Pichon. ♦ * * i Pans,, 20 novembre : Le ,,Petit Journal" annonce que les missions _ militaires russes envoyées sur le feront , anglais et français ont été rappelées. ( * * * * Pans, 19 novembre : ï^e ,,Matin" annonce que les banques ( françaises ont reçu l'ordre d'o ne plus accepter, jusqu'à- nouvel ordre, des chèques ( et des effets russes. A Bordeaux, le per- 1 mis d'exportation des marchandises destinées ( à la Russie a- été refusé., ^ Londres, 21 novembre : 1 Les "Central News„ annoncent officielle* c ment qy.e le colonel House est entré dans r le Conseil do guerre supérieur des Alliés. 1 Le général Ellis représentera les Etats-Unis en qualité de conseiller militaire. * * * Paris, 20 novembre : L'Agence Havas annonce que la Japon sera représenté à la Conférence de Paria soit par le vicomte Ohinda et M. Matsoi, soit par ses ambassadeurs à Londres et à Paris et leurs attachés militaires et navals. ♦ ♦ Berne, 20 novembre : L'Agence télégraphique suisse annonce que la frontière française a ôfca rouverte mardi aoir, à 6 heures. ♦ * * Zurich, 2o novembre : L'état de siège a été proclamé à 2mrioh. Le Conseil municipal a adressé à la population et aua étrangers un appel les invitant à coopérer au rétablissement dfâ l'ordre et de la sécurité publios, de manière à permettre l'abrogation des mesures extraordinaires que les autorités ont été forcée# de "prendre. » « * Berne» 19 novembre : M. Peltzer, nouveau ministre de Belgique à Berne, a remis ses lettres de créance au Conseil fédéral. * * • Berlin, 20 novembre : Le Moniteur cfô l'Empire publie la démission de M.' Sahwander, secrétaire d Etat du département économique de l'Empire, et la nomination à ce poste du baron von S'.edn, sous-secrétaire d'Etat pour l'Alsace-Lorraine. M. von Radowitz, o.mseiller do légation, a été nommé sous-srecrétaire d'Etat à la chancellerie de l'Empire. M. von Payer, vice chancelier, a été nomme représentant de la Prusse au Conseil fédléral de l'Empire allemand. » * * Cologne, 20 novembre « La ,,Gazette do Cologne" apprend Ce source autorisée que M. Auguste Millier, sous-secrétaire d'Etat au département d© l'alimentation, est décidé à donner sa démission, suivant ainsi l'exemple de M.Schwab der. On ignore quels sont les motifs die sa retraite. » . ♦ ♦ Rotterdam, 20 novembre : On mande d'Amsterdam au ,,Nieuîwa Bot-terdamsche Courant" : — Ces derniers jours, des télégrammes commerciaux ont de nouveau été re^us de New-York et d!'Angleterre. * * * Rotterdam, 20 novembre : On mande da Londres au „Nieuiwe Rotterdam sche Courant" : —- Apr s MM. Asquith et Lloyd George, plusieurs autres orateurs ont pris la parole-L'amral Maux a fait observer que le plaai exposé à la Chambre par le premier ministre est tout différent de celui qu'il a exposa à Paris : il vient en effet de préconiser à la Chambre l'institution d'un conseil central ne disposant absolument d'aucun pouvoir, tandis qu'à Paris il avait parlé d'un conseil de guerre investi de pouvoirs illimités. Faisant allusion ensuite aux attaques de la presse contre l'ami m Jellicoe, l'orateur demande à M. Lloyd George s'il approuve ces attaques, à quoi M- Lloyd George réxxrnd : ,,Certainement non !" L'amiral M eux souhaite - ©n terminant que le premier ministre ne fasse pas siennes les id es de M. Churchill en matière de stratégie. Le capitaine Woîgwood dit que le discours - que vient de prononcer M. Lloyd George n'est, au regard de son discours de Paris, qu'une piteuse retraite. A son avis, le Conseil die guerre de l'Entente ne devrait pas être investi seulement du pouvoir di'iliberatif, mais aussi du pouvoir exécutif. M. Iiobhouse demande ce qui se passerait si, le Conseil de guerre ayar.t pris une décision, un des Etats de l'Entente refusait de s'y soumettre- M. Carson n'admet pas qu'on dise que le discours de M. Lloyd George constitue une retraite : il afdrme que le plan que le premier ministre a emporté en France et en Italie avait été au préalable étudié ot approuvé par le Cabinet. MM. Lynch et Pringle traitent -le discours de M. Lloyd George de facile rhétorique.— Malgré toute son imagination et toute t son énergie, dit M. Pringle, M. Lloyd George n'a pas les capacités qu'il faut dans ; une affaira où sont mis on question le» ! intérêts vitaux du pays. Par suite, il n'est pas ux. bon chef et l'intérêt du pays exige que son gouvernement prenne sa retraite aussi tôt que possible." OPINIONS ET COMMENTAIRES I Du ,,Neptune", organe anversois publié * à. Londreè- : ] — Le coup de massue que les Impériaux viennent d'asséner à l'Italie a fait une iin- ( pression pénible dans le monde entier, mais surtout chez les Alliés. Qui s'attendait à un aussi brusque revirement 1 Personne. Depuis six mois, on nous avait sursaturas de faus- £ ses nouvelles et d'affirmations mensongères-, les Centraux, disait-on, sont épuis 's ; leur iéfense en Flandre est le dernier spasme du moribond ; leurs populations meurent de 0 faim. Bref, la guerre allait bientôt finir : J les pauvres nations alliées, qui s'étaient d laissées prendre à la glu de ces belles phra- s ses, ont eu un réveil affreux. L Comment est-il possible qu'on n'ait pu parer ce coup foudroyant 1 se demande-t-on j( le toutes parts- Nous ne sommes pus qua- i Lifiés pour répondre à cette question, mais e- -un© chose est certaine, à savoir que les r çouvernemerifcs alliés, grisés peut-être par P eur propre phraséologie, se sont laissé Sur- ti prendre. Chez nous, hélas I on parle trop, c jt l'on agit trop tard1 ! On parle à toit et u i travers, au risque do donner à l'ennemi r l'utiles indications. Ecoutez plutôt annoncer ,urbi et orbi" que les Français et les An- jj. jlais vont courir au secours • dea Italiens ; $ 'information est précieuse, pour . l'ennemi, ti lui va s'empresser do prendre ses précau- u ions. Ceci n'est d'ailleurs qu'une parenthèse. Il paraît certain qu'il faut voir la cau®e g1 niti'vle du succès du coup de main des Au&- ro-Allemands dans la défection de la Ras- v »ie, qui leur a permis de retirer da l'Eat plusieurs corpsi d'armée et de les jeter ootk- P re l'Italie, mais, encore une fois, c'était à Ji îous à le savoir, mieux, à le prévoir. d Qui est coupable ? Il s'imposerait de d&- n: souvrir l'homme ou les hommes à courte Sl itô qui son# cause du diisastre et de les r: raiter comme ils le méritent. Ein attetuîanit ^ lu'on s'y décide, lo succèfl des Centra-ax [c iemontre qu'il n'existe pas encore chez les n Vlliés l'entente étroite si indispensable qui î€ xiste chez euix, où les Allemands ont pris ^ nagistralement en main la direction des j >péra,tions. Il faudrait qu'il nt'y eût chez g" ious, comme chez eux, qu'une s'en!© t le 1 y a longtem]>s que nous avons poéco- lisé le commandement unique et homogène ^ es armées alliées : tant que nous ne l'au- ^ ona pas, nous verrons,' indiefiniment reculer v< 'heure de la victoire." COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués dei Puissance» Ceatrales. Berlin, 21 norpembre.— Officiel <îe ce mi<8 : Théâtre âe la guerre à l'Ouest. Armées du feldUmaréchal prince héritier Rupprea it de Bavière : Eq Flandre, à i)ûrtir de midi, la canonnade est devenue plus violente près de Dix-inude et du bois d'Hou'thuist jusque Be*e-laei-©, entre PoelcapeiLe et Passchondaele, elle a aaissi été très violente hier. En Artois, sur plusieurs points, l'action plus intense de l'artiLerie a été suivie d'at. taquea de reconnaissance ennemies; elles ont été repoussées. Entre Arras et Saint-Qjuentin, un violent combat d'artillerie a préparé les attaques des Anglais, dont l'offensive principale a été prononcée entre les routes conduisant de Bapaume et de Péronne à Cambrai, Tandis que l'attaque ennemie principale avait pour but de percer nos positions dans la direction de Cambrai, Ie3 ' attaquas accessoires prononcées au nord et au sud du champ de bataille principal, près de Rieacourt et de VendhuilLe, n'avaient que des objectifs localement limités. Entre Fontaines-les -Croisiiles et Riancourt, l'ennemi n'a pas réussi à poua ser au delà - de notre ligue la plus avancée. Sur le champ de bataille pri .oipul, l'ennemi, appuyé pàr de nombreuses automobiles blindées, a réussi à gagner du terrain. Nos réserves ont paré le coup dans des positions établies- plus à l'arrière. Les localit s situées dans la zone do combat, parmi; lesquelles Graincourt et Marcoing, sont restées aux mains de l'ennemi. Des parties du matériel maçonné dans 1a position ont été perdues. Au sud de Vendhuille, l'attaque d'une brigade anglaise s'est écroulée et a coûté de fortes pertes à 1 ennemi. Près et au sud de Saint-Quentin, le combat d'artillerie et de lance-mines a été plus violent par intermittence. Une attaque française, prononcée le soir au nord d'Allin-court, a été repoussée. La violente canonnade a continué dans les. secteurs de combat jusqu'à minuit; elle a ensuite diminue d'intensité pour redevenir très violente ce matin près de Rianoourt. Armie3 du prince héritier allemand : Opérations plus actives au nord^-ouest de Pin-an et à l'est de Craonne. Sur la rive orientale de la Meuse, lorsque. nous avons eu repoussé, à l'aube, une attaque française près du bois de Chaume, la canonnade ne s'est plus rallumée dans la journée. Sur le théâtre de la guerre à l'est et pur lé front en Macédoine, pas d'opération importante.Sur le front italien, la situation n-'a pas changé. * * ♦ Berlin, 21 novembre.— Officiel d'hier soir: Grande activité d'artillerie près de Poel-capelle et de Passchendaele. Dans la région comprise entre les routes -.le Bapaume à Cambrai et de Péronne à Cambrai, d'importantes forces anglaises ont attaqué et ?agné du terrain. Notre oontre-offensive a àéji commencé. Dans l'Est, pas d'actions de quelque envergure. D'Italie, rien de nouveau. ♦ * ♦ Berlin, 20 novembre. — Officiel : Le 11 novembre, un de nos sous-marins, iommandé par le lieutenant de marine Wendlandt, a fait preuve .d'une hardiesse extraordinaire en attaquant à coups de tor->iiles des forces navales ennemies opérant sur la côte d© Syrie, et qui se croyaient à 'abri dans des eaux peu profondes et der-^rre des filets. C'est dans ces conditions pie norre sous-marin, faisant coup double, t détruit un grand monitor anglais et un sontie-torpilleur. L'ennemi a perdu, avec les. navires, une importante ipartie de leurs iquipages. Sur le théâtre septentrional de a gutare navale, nos sous-marins ont nou-reltement coulé cinq vapeurs. Dans le nom-ire, il y avait, deux vapeurs anglais aj> nés et complètement charges. ♦ * » Vienne, 21 novembre. — Officiel de ce nidi : Sur le Piavo inférieur, l'artillerie ita-ienne détruit méthodiquement les localités situées sur la rive orientale du fleuve. Pour le reste, rien à signaler. ♦ * ♦ Sofia, 20 novembre. — Officiel : Sur le front en MaoédkHine, à l'ouest de 3itolia et dans la boucle de la Tizerna, ca. îonmade plus violente par intermittence. Un le nos détachements d'attaque a pén+'tr^ lans les positions eamemi^s établi® à l o. est l'u village d'Altschak-Màhle; il a inflig-é de ortes pertes à l'ennemi et a ramené des insonniers français-. Sur lo front de la Dobroudcha, petites opérations près de Tulcea-. ♦ * >s Constantinople, 20 novembre. — Officiel : -Pas d'événement particulier à- signaler sur ,ucun front. Bttx'lln, 20 novemibre. — Clficiàux : ^ En Flandre depuis lo 19 no.vetnxbre, la violente wnloEinaiie des joiur® préoà<Jenîe s'est transformée n un très violent combat di'artillei le. Le feu de 'enmemi a été surtout injicj^'re coiuti« le se taux u front corapjris entre la vec^ ferr'e "Yprt«-t wlaa' et Becelaer» ; " en outre, nos po^itiions > ta-lies des douer tfôt. s de Pa^hénidaele ont èc'-omhar'j'ee avec un» vi'oilefnpe toute porti^ulièVo ous avons constat''' que l'ennemi avait augmenté » i.'>mbiro des b<atterieâ do gros cailibre qui liom-ardaient m- taoùfi.qJuem«nt noe positions. La ntuit . lia 20 novembre an matin, 1;j, canionna.-.'a dl-igr'e pjar l'onineuni contre les Sep^utB indiqu e liis hiaut n'a pas diminué d'intcns'lh . Artois, la violante canonnade a aussi ccm-nur sans imiier-ruptiou- Jusqu.'au soir « oa deux H s de la route Biouai-.Arras. D'iinpoitantes pn-ouiilles ouncmîesi ont cté repouss os à dh^eree» ïpri'tes et ont subi de fortes pertes. Ara nord de S«ènt-Qluointint, prînripal^imvt pri1* 3 Olu ri-y. de Butlecourt et de Qu,Aanx te c'iuei urcillefrie eetj dqve|iui' i^luis. violent. Depuis le ) novembre, à 7 !.euros du matin, le front et cô au nord, do Saint- (jueutiu se trou\e pris sous ne viodente canomaia<Ic. Majoré 1e mauvais temps, l'actl'vité a'xienne a é plus grande en A^toia et de3 deux côt*-"® de îLutwQuentiu. Au nond-e&t do Soî^sons, entre l'Oise efc Cb®-rigny, l'orftllerie ennemie a * t ; plus. active. A l'est de la Meus©, des tentatives f si tes par lu^iemrs toompagfnteB frtanvnises pour péîi^trér ma noô poaitfjcynB ( tablies au nordi du bois des aurrières ont *choué et l'enilenii a subi de txèâ IrtJoB peaves ; en ouître,, id a laissé des prison, ers entre nos rùains. Le soir, nous avons ob- i Tv.«'i à diif.'xqntos repiiiseb que l'enjiiéwi prèpa- ; lit diaS attaquas. Le £eu de nos b&tteriee ses; , )attu Sur ses tranchées bond'es de troupe® et a olp-âohé cliaqne feds -i s Français du pronon»qr 3 attaques qu'ils pfrépdtraionç. Le fou pr ois à» Hrq ariiUerie leujp a de très fortes per- a. Tandis q*ue toutes te-i.t l1 vc» d'attaque» ançaiPeu échouaient k cet endroit d'une uianièro ( .ngHajnte, nos troupes d'attaque pénétrai nt dana-5 pos^dona ©nitCmias et en ont raiweayS uni •and nefiabr© da prisonniers et plusieurs mâtrail- 1 js«?. _ 1 En Mao-Moftiie,' à l'ouït de Monastir, de for-s patrc>ui1i«3 enaifemi:^ or^t été reipôuïfi''cfl une i iS dp i^r^. A cefi ctnldtroii cccnir» a'ieei dans boucle d» la Ozernjfc, la eanonbade est rade- ( Jniue p3,ixe vîdlente.  1,1'ouest diu Vartlior, dos 1 >*'*>33 <J'attaquo bulgare)» ont dans les I t ranch'es ennemies, et en ont ramené, dea pri-acnoiiers.L» fortes. ma^os de trouoeî itialienop» ont vainement tenl-â de i-ccouqu'rjr lea pcBitiona qu« nx>ua avoas oonqjsises sur le versant seipficaitiic»-n&i du monto Tomba. l<o feu pït-'eis de noiwi artillerie a de large® eilloxia saingianui dau£ 'es rangs des épaisses co-ioniwjs enua i.icsa, ta'ndis que nos mfivraiilousea fauchant leurl va» gu«? d'attaque los unes a^rèa les autre?. JU*i italiens ojut < fcâ icfoul s dan» leurs iranch es de d part ; ils ont subi l s pertes les plu8 graves, sacaifiant vainement des inihiors de soldats. Communiques dea armées alliées Paris, 20 novembre- — Officiel de S h. : Au nord de Saint- Quentin, nous avons repoussé aisément un coup de ™n-in cinnftim sur la région du Fayet. En Champagne, action d'artillerie assea vive dans le secteur ^ la liuito-du-MesniL Sur i.a rive droite u^5 la Meuse, après un intense bombardement du front Bezonvaux-Bois de Chaume, 1ennemi a attaqué nos positions au nord ou bois des Caurières, sur une étendue d un kilomètre environ. L'attaque, brisée par nos feux, n-'a pu aborder notre ligne avancée que sur un ti'Lvs faible espace. Les fractions ennemies qui avaient réussi à y prendre pied ont été ro.'etées pour la. plqpart par notre contre-attaque immédiiate. iEn Lorraine, un coup de main ennemi sur nos postes au sud' de Nourroy est resté sans succès. Nuit calme sur lo reste du front. * . * ♦ Paris 20 novembre. — Officiel de H h. : Combats d'artillerie assez violents en Belgique, au nord du Chemin des Damef# et sur la rive droite de la Meuse. Londres, 30 novei ,bre. — Officiel : .Des troupes du Oxfordshire et ou Buo-Idng,namshire ont exécuté la nuit demiéra un heureux coup de main à l'est de Pam-poux.A l'est de W.vtschaete, nous avons dispersé un détachement de reconnaissance enr nemi par notre feu. Malgré le temps couvert et les nua°-es volant très bas, nos aviateurs ont fait des observations importantes pour notre art'l'o-rie. Ils ont, en outre, mitraillé des ob.'e-tifs ennemis et lancé quelques bombes sur les lignes allemandes. Nous avons descendu î deux appareiis ennemis et forcé un troisième à atterrir. Un autre avion allemand est tombé sous le feu d# nos canons de . défense. Un de nos avions manque à l'ap- Londi-es, 19 novembi* Officel de l'armée de Palestine : Le 15 novembre, des troupes australien-nés et néo-zélandaises ont occupé la ville dp Jaffa sans que l'ennemi ait offert de résistance. Les Turcs continuent leur retraite | vers le nord. * )jc £ Bome, 20 novembre. — Officiel : Sur la front compris entre le monte Tomba et _lo monte Fonej-a, la bata lie a ooa. tinue a faire rage la-nuit du 18 novembre. A quatre reprises, l'ennOini a ineiv ■ rompu le boratardement de nos gesiùuns e.ablies sur ja cr te du monte Fanera pour envoyer ses masses de troupes à 1 asso .t. Chaque fois, nos troupes, a-veo une vail-i lance au-dessus de tout élo^e, ont enrayé la marche en avant des Austro-Allemands et les ont rejci' s. Dans le sostoor de Jlcletta, des détaclie-ments nnliens ont coiitiniiô à exécuter hier des attaques partielles eficaces qui nou» ont valu, le 1S et le 19 novembrj, 336 pri-sonmers, parmi tosquels 8 officiels, ainsi mitrailleuses et plusieurs centaines da -. Sur la Piave, Slir la ao dhlêe vig. ■i-ms de l'olina, nous nous sommeft-emparés de trois mitrailla,ses et d'un- certain uombre de fusils. Nos escadrilles de Inneenrs de bomues ont de nouveau attaqué efficacement les wluûnea ennemies avançant sur les routes qui con,. duiSeat uë la vallée du Piave vers 1a, iiauu tenir de Quorio. La nuit, des hvdroavionai ont lance un grand nombre de botnlfôs sur des bivouacs ennemis près de Torpedi Mos-to, sur la Livenaa-^et dans les environs du pou. de Mo-tta di Iiveuaa-, qui a été endommagé. Nous avons descendu deux arma-reils. eonem's. Dépêches Diverses Londres, 21 novembre : IJ-oyd George a présidé trao eonf<Urenc« qui s e--:-t tenue entre, les membres du "ou-veruenlent et la Commission de guerre°des Etats-Unis; elle avait pour but de discuter jin accord concernai* les «finances, la navigation et les vivres, aiusi que d-'établir les bases de la collaboration complète de» Etats-Unis aveo l'lintente-. rr * * * Zurich, 21 novembre ; On mande de Londres à l'Agenoe Télâj graphique de la presse suisse . — Le parti ouvr.ei' anglais a décidé d exercer une pression sur le. gouvernement Anglais pour qu'il élabore une proposition Je pLic commune à tons les Alliés. * * ♦ Londaes, 19 novembre : l>ans plusieurs villes entières du sud- d* l'Irlande, la population s'est livrée à de* hpstilitis contra les marins .de la flotte ricaxne, dont le gouvernement avait voulu se servir contre, le mouvement siLan-feiner. Le commandant, de la flotte américaina a adressé à Washington un rapport sur ces incidents. # ♦ ♦ Londres, 20 novembre : A la Chambre <les Commune», lord Eo-t)ert Ceoil a annoncé que l'exportation doi 2iment pour la Hollande restera iuteaxiifcj jusqu'à, la clôture de 1 enquête militaire ou»-, verte sur le point de savoir si les Allemandi Je servent de ciment britannique pour exà«. >uter leurs travaux de défense, f * * Londres, 21 novembre : On mande de Lisbonne au „Daily Maéi''i — A Porto, des troubles d'ua caractèni révolutionnaire ont éclaté. Sur le conseS le leurs consuls, 1rs sujets étrangers 'Ont rendus à bord des navire® anglais qui se trouvent dans les ports. » * * iParis, 20 novembi-e : On mandie de Madrid au, „Tômp«" t — La 1 gation de Portugal doolare qa^iî ist inexact que les Etats-Unis aasumoraieai a défense des îles AçorSs et auraient con> nenoé à élever de» fortifications. IJne ea« ente parfaite règne entre Je Portage^ loi £tats-Unis et les Alliés, dfâ telle sorte çug sa îles Adores, comme aussi d'autres pointfl Lu territoire portugais, peuvent être utili^g «r les Etats-Unis pour la guerre contre es sous-marins.

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