lovemlire 1918 .juUnNAL quu'ïujij&& — jue jxumero t?» "j* , ,..nu r )■——^'irttu.aua»>UMgu^aMrra:^rg3«^^reg*«imw^^ia:aauMnsi«Kg3ratt»acre^^ "r1"''■ W jHMm^ga Samedi 2 » Brsmfsaiche S jWBPangrt&K. oi^trrfK^^^^r^!Baance«Ki PRIX DES ABONNEMENTS : % wata (sgv.-àleenk.), 13»03j 1 lueis («w.^ JLm «icrrMwvJçs ^'o6on^w»«on( «ww ra(Mi 0*s*#ni pa* i*< bur*es*ua et te* taotomr» dit* o«w». —» Le* t4ola*i*ation* concernant les abonnement* doieeni être adrs*sè*4 ixUiwwment aux bweana de poeie. PRIX DES ANNONCES : PsL etnnonw*, la ligne, ir. 1.CS. — lîJcUunes avmnti tel onn.t ia lig., ir. 2.20. — Corps du lottmai, 1». fcg ». 7.60. — F«t* divers, la Jigae îr. lUKt, — Nëorcloffù, la lig., fr 3.50. — Coin des Eleveur* " annonce* notariales, otr« do société* (assembUu, paiement de coupons, tirages), la ligii# fr. 2.00, BUREAUX do 0 A 17 heurea. Blrettlss et AtfBiBlstraîioD : M Joe. MORESSÉE, directeur. | A NOS LECTEURS Kotns exploitation n'échapp* pas aux eo» trcicwpa dont tout le monde souffre à cette benre : noa machines & composer sont ali meaiéea par le gaa et l'on sait de resta par la sensationnelle affiche placardée sur les zsura, qrxe le gaz n'eut plus fourni avant 1* *nH tombée. i II »»i>cj3 a fallut par cotte jcecourir à «te moyeua de fortune pour mettre notrt* nu méx-o iot pied et Dieu Bait quela tours di lorco il aotfei faudra faire encore pour don !jkv à nc« lecteurs le lot d'Informations don J1 eut impossible de les laisser manquer ei M moment. Noua leur ôtoMUïdaxwj de non* en savoir Wcn kûa de noraa eu faire un reproche, 1 gté fja'il eonvieui, en leur promettant de n rien ménager qui puisse, en même tomp: qoe le nôtre, eorvir leur intérêt. De groese difficultés encore sont è> prévoir et mîffnt «lartiicics m mettront ©n travers de notr exploitation i noua apporterons à, les sur monter une volonté... jusqu'auboutiste. U GUERRE 1,552 gî 1,553e» jours do perr Pendant les premiers jours de la s< an aine, les Allemands ont à peu prè partout conservé leurs positions. E revanche, depuis jeudi, ils ont dû cède du terrain en Flandre et, à la suite d très violentes attaques, s'v replier sv l'Escaut au sud-est de Deynze. E France, ils ont résisté aux assauts de Français au nord-ouest de Chàteai Porcien; mais ils ont plié sous le poic des nouvelles attaques des Américains entre l'Argonne et la Meuse, ceux-ci oi progressé de six à sept kilomètres si la ligne Champigneulle-Bayonville-Ai] creville. L'EVACUATION On a lu dans notre numéro de ve; dredi matin le texte d'une dépêche c ficicile de Berlin faisant connaître proposition adressée par le gouvern ment aux gouvernements belge et fra çais. Voici le texte de la note verba S m a prié l'ambassade d'Espagne Berlin de transmettre cette propositic à ses destinataires : —. L« D4par«;ua«nt des Affaires Etrangères a l'h< ■hspr do prier l'Ambassade Royale d'Espagne de vc loir bien porter, par toie télégraphique, la coinm Bieation sait an te à la connaissance des Gouvcri méats Bolide et Français. Kn évacuant, par raisons d'ordre militaire, des t ritoiret bel:? es et Jrançai* jusqu'ici occupés, l'an toi militairti allemande t»sc disposée à laisser en arri« la population belge et française même en tant qu'c •et propre au service ^Militaire et à ne pas emmei cettf partie de la dite population derrière los iigi de détsnse allemandes dans le territoire occupé •eodUition a u<* le Gouvernement Belgre, d'une part, le Gouvernement Ki*ançais, d'autre part, prenne l'obligation tormelle do ne pas incorpoier dans Ici armées respectives ou celles do leurs alliés, mô ps« comme volontaires, les hommes laissés ainsi aniÀr» qui ce trouvent entre l'à^e de 1S et de 35 i et qui aont propres au service militaire. Le Département serait reconnaissant à l'Ami» jade Royale d'Espagne do vouloir bien lui laire c $%itr*p le plus tôt possible, l'accueil que les t Gouvernement* auront réservé a cette proposition Berlin, le US octobre 1918. A l'Ambassade Royale d*Espagm à Berlin. VERS LA PAIX Waabixigtan, 31 octobre : I^t dernière note du gouvernement &t friaud a été transmise au départe nie d'Etat On dit qu'elle ne modifie en rien situation et on estime que fca prochaine < marche a-ora la pubLication par les Alt dea conditioi» d'armistice. V** U>ndr»«, 1* novesnbn» : i Oe. mando de New-York au MorrUng Post — Un message du président Wilson au ! mat expose que le rétablissement des relatic durables entiv les peuples est subordonné la conclusion d'une paix sans annexion m demnités. **• Colotjao, 31 octobre ; On mande de la îrontlôre suisso à la i itelle de Cologne qu'aux dires de la Nouvt ^Correspondance, MM. Lloyd George et iando ont débarqué mardi à Paris pour ve prendre part aux délibérations de l'Entai Les Etats-Unis sont représentés à la Cor rence par le colonel House, spécialement légué à cet effet par le président Wilson. î-loyd George était accompagné par M. E Jour, secrétaire d'Etat pour les affaires ei rieures, lord Milner, ministre de la guei et Gedde*, ministre de la m?^ine. M. Orlan dê ton eOté, était accompagné par lu. S nino, mlaisU'ô des affaires étrangères. Le i «Idcnt du Conseil serbe, frL Pacnltcii, et président du ConseU grec, M. Venizelos, pouvaient également à Paris. ! Genève, 31 octobre : '» On mande da Paris au «Journal de < nève* qu'aucun accord n'est encoro int venu entre les gouvernements de l'Ente au sujet des conditions de paix, pas mô en ce qui concerne TAlsace-Lorraine. L iiion s'établira à Paris entre les dipLomi tnan^aia, le colonel House, MM. lie George et BaKour et leurs conseillers. IxSSirrm, 31 octobre : ^^,nri , L'Agenc^^^, annonce qy€ î'arm j jtico avo/Ia Xur<iuic a_été _sigU(^auJoiî?^j 1 [ Amsterdam, t novembre : i S Les conditions de l'armistice accordé à. Turcjuie sont les suivantes : I. — Ouverture des Dardanelles et du E phore. ; il. — Indication de l'emplacement jehamps de mines, des ïance-torpilîos, e dans les eaux turques et fourniture de l'a nécessaire à leur relèvement, si le désir est exprimé. III. — Indications précises au sujet de 1' placement des mines dans la mer Noire. IV. — Les prisonniers des puissances ail ; et les internés arméniens devront être rass I blés à Constantinople et remis sans coi tions entre les mains des Alliés. V. — Démobilisation immédiate de l'an turque, à. l'exception des troupes destinée la surveillance des frontières et au main .de l'ordre. Les Alliés se xTieltent d'accord a la Turquio pour fixer les effectifs et la d( : ; nation de ces détachements. ; VI. — Cession de tous les navires de gu< : turcs et des navires se trouvant dans eaux turques ou occupées par les Ottomî ' ; Ces navires seront internés dans des pi turcs ou dans d'autres ports désignés à ; effet, à l'exception des petits navires affectés I au service de la police et à d'autres services dans les eaux territoriales turques. VII. — Occupation par les Alliés de tous les points stratégiques, si les événements démontrent que cette occupation est nécessaire à la sauvegarde de leur sécurité. ' ^ VIII. — Occupation libre de tous les ports et 1 , points d'attache actuellement occupés par la > t Turquie et amélioration des conditions d'oc- j cupation à charge de l'ennemi, i ix. — Occupation de toutes les installations pour la réparation de navires, tant dans les ports que sur les chantiers. 5 X. — Occupation du tunnel du Taurus. XI. — Retrait immédiat de toute? les trou-t pes turques du nord-ouest de la Perse, jusque i derrière les frontières qui délimitaient le territoire avant la guerre. Des ordres ont déjà été transmis pour évacuer partiellement ce ' territoire. Les autres parties seront évacuées * à la demande des Alliés. 3 XII. — Remise aux Alliés de toutes les ins-i tallations do télégraphie sans fil et autres, î ^exception faite pour le service télégraphique 3 Idu gouvernement ottoman. XIII. — Défense de détruire le matériel de la marine de guerre et de la flotte marchande. XIV. — Concessions à faire pour l'achat du ■ charbon, de combustible liquide et de tout le • matériel pour la flotte, à prendre dans les * stocks turcs après que l'approvisionnement du $ pays aura été assuré. Défense d'exportation i est, faite pour ces matériaux. XV. — Contrôle par les officiers de l'En-£ tente de toutes les voies ferrées, y compris la 4j ligne du Trauscaucasien, qui se trouvent en Jt ce moment au pouvoir des Turcs. Toutes les < lignes de chemin de fer doivent être mises à A la libre disposition des autorités alliées. Los ^ besoins de la population seront pris en consi-s' dération. Cette décision concerne également n' l'occupation de Bakou par les Alliés, et la ri Turquie ne mettra aucune difficulté à cette oc-e*; cupation. XVI. — Capitulation de toutes les garnisons de l'Hedjaz, "de l'Iémen, da Syrie et de la Mé- n' sopotamie entre les mains du commandant le :S5 plus proche <Jes Alliés. Retrait des troupes de i- !a Cilicie, à l'exception de celles qui sont desti-3 nées à maintenir l'ordre, comme sub V. XVII. — Reddition de tous les officiers turcs se trouvant dans la Cyrénlaque et en Tri poli- | taine'à la plus proche garnison italienne. La irS Turquie s'engage à rompre toute comuntca-i- tionm avec ces officiers au cas ofi ils ne se soi:mettraient pas à l'ordre de reddition. XVIII. — Remise de tous les ports occupés i en Tripolitaine et en Cyréniaque, y compris ; Misuratas, à la plus proche garnison des Alliés. t j >1 XIX. — Evacuation obligatoire du territoire rk ottoman endéans le mois pour tous les ressor-■ g tissants allemands et autrichiens, marins, sol-al dats et personnes civiles. N e" XX. — Engagement par la Turquie de don-i-| ner des ordres pour l'utilisation des objets l4 d'équipement, des armes et du matériel de tir, v ainsi que de rappeler ces parties do l'armée .,7 turnue dont il est question à l'article V. XXI — Adjonction d'un délégué de rEn • tente à l'Office du ravitaillement turc, pour 5 n-|i sauvegarder les intérêts des Alliés. Toutes los u-' données seront fournies à ce délégué pom u-. l'exécution de son mandat. e- XXII. — Les prisonniers turcs resteront h lr ; disposition des Puissances alliées. La mise er :r* liberté des prisonniers civils turcs et des pri J sonniers ayant dépassé l'âge militaire est en j1. * core en délibération. a; XXIII.— La Turquie s'engage A rompra toutea ses relations avec les Puissances Centrales. l\ XXIV. — En cas de troubles dans les vi el layets arméniens, les Alliés se réservent 1< nt". droit d'occuper cette partie du territoire. 1rs XXV. — Les hostilités entre les Alliés et 1? no1 Turquie prendront fin le jeudi 31 octobre, i en | midi. ns f Constantinopîe, 31 octobre ; w- L'Agence Milli annonce : ,a' — Renf Bey, ministre de îa marine, Re 1U chad Hikmet Bey et Adullah Bey, com ■mandants de la VITI" armée, ont qu;tt< Constantinople jeudi soir et se eont ernbar • oncs pour aller diriger les négociation* Arrivés à destination, il les ont ouverte! aUiSS'ft&L » En Autriche*Hongrie . Vienne, 1" novembre : , Le Conseil d'Etat s'eet réwii cet apurée . midi pour «xaminer en détail les événe menis de la journée. Vienne, SI octobre : Le ministère de la guerre, section de li marine, publie rai communiqué où i! est di que, par ordre impérial, le retour dans leu foyer, avec congé de longue durée, est ac 5ii* cordé sur leur demande aux hommes n'ap parienant pas a la nationalité 6-ud-slavè L lj& flotte, les installations et les propriété de la marine seront transmises au Consei national à Agram et à Pola, par la com mission locale. Les autorités et les com mandants qui opèrent la transmission s sont réservés expressément, par procès ~JC_ verbal, de faire valoir le droit de propriél nl. des autres Etals ou nations non-sud-slava t, en vue de la liquidation ultérieure, fil Comme il n'est pas, pour des motifs d'or dre international, possible de changer 1 M pavillon en ce moment, il n'existe pa al; d'empêchement pour que, après la trans mission des navires au Conseil nations re sud-slave, il soit arboré un insigne natioaa j0' à côté du pavillon de guerre. 11 est loisibl 3n! à l'état-major et aux unités de la flotte ainsi qu'à ceux qui sont au service dos ai: la torités, de continuer leur service ou Coc se seil national sud-stave, après que la trans mission aura été régulièrement opérée Dans l'intérêt d'une, liquidation régulièr des propriétés de la marine, le cc<mmand« j6. ment de la flotte et le ministère de li 6r. guerre, section de la marine, auront contrôler les agissements des personne ne responsables. Un représentant du ministèr •y. de la guerre, section de la marine, se me: tea tra en rapport avec le Conseil national yd Wagram, "pour régler les détails ultérieurs Les autorités de la marine I. et R. et fe commandants sont chargés du maintien d l'ordre et de la tranquillité et pren<lror j3_ les mesures nécessaires au transport de ■jijj hommes. : Des ordres de même nature ont été trans ; mis à la flottille du Danube, concernant 1 transmission de cette flottille au gouve<rn< ja j ment royal hongrois et ie renvoi des 1 «mr mes qui" n'appartiennent pas à,la «fttion;: os. lité hongroise. . , .. f" ^ 'y ! Vienne, 2 novembre : 7*» te.. Communiqué du département âo la rn; Idê ;rine : en — Dan3 des conditions non expliquée g encore, prûsiëura. olfl'ciérs de mai-ine t; an- sliens ont pénétré ce matin, après la redd Ittion de la flotte au Conseil national «u< ées PeJave, da'ns le port de Pola, ont placé un Jm- Anine dans le Vaisseau de ligne « Viribi: idi- j&Initis » et l'ont coulé. La plupart des ofl Sciers do l'état-major et des matelots d née «'équipage sont sains et saufs. s à i, Le vaisseau do ligne «Viribus Unitis .ien fflaugeait 21,370 tonnes ; il était armé de 1 vec Sfcanons de 305mm..de 12 canons de 150mm isti- !|de 18 canons dé 70 mm., de 2 canons c 'M7 mm., de 2 mitrailleuses et de 2 'anc< Tro '«torpilles sous ta ligne de. flottaison. Il ava les li-ne longueur de 160 mètres et une large: ms. fde 27.3 mètres. En temps de paix, son é:ju >rts Epage comportait 988 hommes. cet S " »•» . VfiSnne, 31 octobre : Le gouvernement d« TAutrlehe aHemimde a «^constitué ttajourd'hut. | Vienne, Xw novembre r L'ambassadeur d'Àutriche-Honfrrio à lin est arrivé ici aujourd'hui et a demandé à être relevé de son poste ; puis, à la prièie des autorités, il a retiré son olire de démission. • * » ■ VieioïS',"'!*' novembre : I>e Conseil d'EUit auatro-hongroie i adressé au peuple allemand d'Autriche uj: »Pi)el portant h sa connaissance la résolution qu'il a prise au sujet de la loi fonda-jnentale provisoire du nouvel Etat austro-hongrois, ainsi que l'élection du Consci d'Etat^'iîi reprend dès à présent ie goti vernement et le pouvoir exécutif dans i'Au triche allemande. Le Conseil d'Etat nom mera incessamment le premier gouverne :.jnent autrichien allemand et dirigera le .'négociations de paix; il reprendra, en outre ^l'administration des territoires allemand, ïde l'Autriche, ainsi que la direction de: troupes allemandes. L'Etat autrichien aile ïmond est devenu une rèalité, comme le de mandait unanimement le peuple allemand . qui sera désormais gouverné par des hom mes librement élus par le peuple alleinani 'lui-même. Berim. 31 octobre : . La retraite du comte 'TCedel, ainbasea îdeur d'Allemagne à Virtine, est immi nente. On estima généralement que le ba fron von ftichthofen, député national-libéral lui succédera. . •** Berlin, 31 octobre : Le maintien de l'ambassade austro-hon : groise à Berlin n'est pas mis en questio: jusqu'ici. Le prince de Hohenioho, ambaf i sadeur d'Allemagne, est parti hier poua Vienne afin de discuter les questions e: î suspens avec le ministre des affaires 'itrar gères. * L'envoi a Berlin d'une représentant pea 1 manent des Autrichiens-Allemands se ra[ i porte à la question du ravitaillement pa { l'Allemagne des Autrichiens allemand! question qui se discute déjà. •'» Vienne, 2 novembre : Le conseiller national MiSHik et ses ami t déposeront à la prochaine séance de )'A \ semblée nationale la proposition suivante — L'ancien ministre comte Andrasvsj nommé ministre au mépris de toute )u: tice par l'empereur Charles, doit être in médiatement, à raison de la note qu'il î adressée à M. Wilson, expulsé comir i étranger indésirable du territoire de l'Ai triche allemande.» Budapest, 31 octobre : Le comte Stefan Tisza a été \àctlme d'i attentat II se promenait avec une do ses p rentes dans la rue Herminen, loi-squ'il a é tué à coups de revolver par des soldats. I dame qui l'accompagnait a été blessée. Budapest, lw novembre : ■ La Toussaint a été un jour de îôte patri 1 ' /tique pour la population hongroise. Le Conse ' ) national avait décidé que des rcprésentatioi ■ i populaires seraient données dans tous 1 \ théâtres de la ville. Budapest est en fôte; i capitale et nombre de villes de province so pavoisées. Le peuple exprime sa Joi? d'ave ■ remporté la victoire et d'avoir mis déflnitiv î ment fin à la guerre. T.es Conseil nation? d'accord avec le Parlement, prendra aujoi i d'hui possession des Chambres législatives. 1 • Budapest, 1er novembre : A midi, le ConseU natioïKiï a adressé l'a pel suivant au peuple de Hongrie : — Le peuple de Hongrie, ,ses soldais, s Ouvriers et ses citoyens, se sont emparés ( ■ pouvoir. Tous les pouvoirs militaires et < » vils do la Hongrie sont entre les mains « comte Michel Karolyi, président du Cons< national. A l'occasion de cette victoire. . Cboseil national hongroi.3 salua le peuple nongrie. Au nom sacré de la paix mo di^lo, les démocrates hongrois demandent peiiple de reprendre le travail. La grb • g^erale ayant donné rapidement le réàul! atfcndu, il n'existe plus aucune raison continuer à chômer. Soldats, regagnez v casernes et attendez les instructions du gc - veirnement populaire hongrois, qui vous de nara la paix. Le Conseil national exho.1 le* peuples de Hongrie au calme et à la,< , gnite.. • * L Budapest, 2 novembre : [ Le Conseil national publie une procla# . tion aux troupes, qu'il remercie d'avoir col borê au mouvement en faveur de la liberté} " _ Le succès de cette révolution qui s*-faite sans effusion de sang, dit-il, oblige la ï " tion hongroise à avoir une éternelle recx j naissance ù ceux qui y ont pris part. » Dans un autre appel, le Conseil national t [ sa voit aux soldats que le général Varkoxj ~ commandant de la place, a été fait prisonn " et que les faubourgs, la caserne principale,' i igare et les bureaux du téléphone ont été oc< " ijpés sans qu'aucune goutte de sang ait l< vereée. # » ^ Budapest, 2 novembre : : La police de sûreté et la police militaire 3 sont mises à la disposition du Conseil imt ] ûal, qui a révoqué le commandant de la Vi avec ses deux suppléants et a nommé M. Di l chef de la police. Les directeurs des granc 3 banques se sont réunis chez le sécréta ' <$• Etat des finances et lui ont déclaré ^qu " point ds vue financier il n'existe aucune i ' Acuité, que tous les paiements se feront sz ' Accroc. M. Bayonki a déclaré au Conséil 3 • tional, au nom des fonctionnaires, que lc 3 feront leur devoir avec abnégation pati Ôque. î. *** 1 I Budapest, 31 octobre : 3 Les journaux publient la liste des mainb e gu nouveau cabinet, constitué sous lafpr< " 5cace du comte Michel Karolyi, qui pr^nd ^ port®f«uille des affaires étrangères. • * 5 Prague, 1er novembre : e ' Le Comité de la défense nationale s' ^ réuni aujourd'hui en Assemblée constituai 3 **« Vienne, 1er novembre : On mande de Prague à la * Nouve î Presse Libre „ : !- — La journée d'hier a été ealmo. 1/s t i- vail a été repris dans tous les magasins toutes les fabriques et il n'y a plus que .drapeaux qui flottent aux façades dos ra sons qui rappellent l'agitation des derni jours. A l'issue de ltC séance plénière d'h du Comité tchèque, a été constitué un, t mité de la défense nationale dont le dép ITdrzal a été nommé président et le dép Modraczek, vice-président. Le comité nai t" nal décrétera, à titre provisoire, la levée !" quatre classes dont il a besoin en co r 1- ment pour assurer le maintien de ^ord € L'effectif du nouveau régiment tchèque s atteint 2,000 hommes, tous engagés vol i- taires. Un autre régiment a été constitué e Jicin, dans la soirée. Les soldats ^îongr vont quitter Prague. Comme on avait < » raisons de craindre que le régiment d'inf 9 terio hongrois u. 2 qui occupait la case: Josoph refuse de se laisser désarmer, les l trai lieuses avaient été postées dans d: ^ m-"J30TLS vis-à-vis de la caserne. Le dés mement s'est fait sans opposition. Le s< :t ies soldais hongrois ont quitté le3 casern !.r les soldats autrichiens allemands, qui se tr i- vaient encore à Prague au nombre de qt quc« centaines, étaient déjà partis l'api .midL I COMMUNIQUÉS OFFICIELS j CamRnsnSdoéï des Paîseaact» Csirtratos , Berlin, 2 novembre, — Officiel de co midi : j Théâtre de la Quent à ? Ouest. Armées du feld-maréchal prlncs héritier • Rupprecht de Bavière: l.a situation n'a paa changé sur le front do la Lys. Le régiment d'infanterie bavarois n° 10 et le régiment d'infanterie de réserva n° 13 se sont particulièivsment distingués loi*s des derniers combats. Au sud do Deynze, nous avons esquivé de nouvelles attaques -ennemies en nous retirant derrière l'Escaut. Les mout'&- • nî?rîts "oTitr m exécutés ia mut à i'hLsu de l'ennemi. Après aycir violemment bombardé i les lignes évacuées, l'ennemi nous a suivis et se trouvait lo soir en contact avec nos avant-I postes à l'est de Deinze et à l'ouest de l'Es-i caut. Fortes attaques anglaises au sud de Valen-cienncs. Près d'Aulnoye, l'ennemi a pénétré (ïSns nos lignes et progressé jusiiu'aux abords ' méridionaux de Valenciennes vers Saultain et au delà de Prescau. La contre-attaque exécutée par des régiments badois, en collaboration avec nos troupes d'assaut qui se trouvaient à cet endroit et appuyée efficacement par des chars d'assaut et des batteries du régiment d'artillerie de campagne n° 71, nous a remis en possession des hauteurs au sud-ouest de ' Saultain et de la localité de Prescau. Les ten-» tatives- faites ra?t^-rnidiv»ar l'ennemi pour s'emparer dealenciennçs T)ar une attaque en ve 16p paîïïe*^lè Toïïcst,' au delà de l'Escaut, et du sud, ont é cli o u é ._L^ nuit, nousavQ^-éxa-otié ;«• S qu-': notre mouvement ait été i eiit?SV5wti^r l'ennemi. Armées du prince héritier allemand et du général von Galiwitz : i Une formidable bataille d'artillerie a précédé les attaques déclanchées par les Français et les' Américains pour percer le front de ^ l'Aisne et celles qu'ils ont exécutées entre l'Ar-^ gonne et la Meuse. Sur les hauteurs' & l'ouest J de l'Aisne, entre la Sclve et Herpy, les atta-ques ennemies ont échoué. Au cours d'un dur >T comoat, nos troupes ont une fois de plus rem-' porté à cet endroit un succès complet sur les Français. A l'est de la Selve, l'ennomi n'a réussi à atteindre nos lignes sur aucun point s grâce au feu efficace de troupes bavaroises. •' Des régiments du Brandebourg ont aussi re-: poussé l'ennemi devant leurs lignes près et à '> l'ouest de Petit-Quentin. Près de Banogne, le »■ régiment d'infanterio de réserve n° 9?. a sup-tr porté la charge principale du combat. Hier en-core, il a repoussé l'ennemi en corps à. corps e acharné. A itest de Recouvrance, des régi-i- ments de la Poméranie, de la Posnanie et de la Silésie ont repoussé l'ennemi devant leurs lignes. Sur les hauteurs au nord-ouest ùa ChûteaurPorcien, les. régimenis de la 17° divj û sion d'infanterie et de ia 50^ division do rt| [X- ser/e, qui ont souvent donné des preuves dj té leur vaillance, ont encore tenu hier leurs posf tions malgré les violentes attaques. L'action énergique du premier lieutenant von Below, du régiment de grenadiers n° fcO, a exercé une influence décisive sur l'issue-d s combats. La hauteur au sud-ouest de Fergeux v. changé plusieurs fois de mains ; elle est restée ;1 en notre pouvoir après une fructueuse contre attaque. De part et d'autre de Rethel, l'en j'3 neini a avancé passagèrement sur la rive sep h tentrionale de l'Aisne près de Nanteuil e- • d'Ambly. Nos contre-attaques l'ont rejeté sui \r ia rive méridionale de la rivière. D'imper f tantes forces françaises ont pris l'offensive ' i sur un large iront dés ueux côtés de Vouziers r" ainsi qu'entre l'Aisne et lo nord de Grandpré Près de Rilly, nous avons replié nos avant postes sur la rive septentrionale de l'Aisne Près de Voncq, l'ennemi a franchi l'Aisne e p" avancé sur les hauteurs situées sur la riv< orientale. Les tentatives faites par l'en ^ nemi pour percer nos lignes près de L< ^:U Chesno ont échoué; nous l'avons arrêté prè j* rte Neuvilles et de Day, ainsi que près d< ,-J Terron -sur l'Aisne- La plupart des assauts d le' l'ennemi, dont certains ont été exécutés pa ie six fois, ont déjà échoué devant nos lignes, i n- l'est de Vandy, l'ennemi a été rejeté par un m contre-attaque. Il a pris pied à Falaise su re l'Aisne. Entre l'Aisne et Grandpré, nous avon ai repoussé les attaques ennemies devant no 3c ligues. En conséquence, quoiqu'ils aient er w gagé d'importantes forces sur ce Cront d'atta u- que, les Français n'ont pu s'assurer un gaij c- territorial insignifiant que près de Voncq c J? de Falaise. ,l* Sur le front d'attaque de 10 kilomètres com pris entre Terron et Falaise, nos lignes étaien de nouveau entièrement entre nos mains 1 soir. Des Wurteinbergeois et des Bavarois, de ïa" régiment de la garde, du Hanovre et de J Lûr Westphali.e, ainsi que des tirailleurs do 1 Thuringe, ont pris une part égale à notre fruc tueuse défensive. Le régiment d'infanteri ia" n° 127, commandé par le lieutenant-oolone lû" Schwab, s'est particulièrement distingué. Le conducteurs d'automobiles, qui fournissent uj travail énorme depuis des semaines, ont cou tribué à l'issue heureuse de la bataille d'hie ■ev en amenant en temps opportun les réserve ia sur le terrain. 'u* Entre l'Aisne et la Meuse, les divisions amér caines mises «n ligne sur des secteurs d'attaqu étroits ont réussi ù pénétrer dans nos pos tions entre Champigneulle et Aincreville et gagner du terrain au. delà de nos lignes d'aï se ttilerie des deux côtés de Bayonville. Nou i0" avons fait échouer les tentatives faites pa lie fennemi pour briser notre front dans la dirot ïtz tion de Thénorgues et de Stenay. A la tombé ^es du jour, l'attaque ennemie s'est arrêtée dan lTQ la ligne Champigneulle-Siviy-est de Busancj au sud-ouest de Villers-dovant-Dun-nord-oues 'if- d'Aincreville. ns ia- Berlin, 1er novembre. — Officiel de c 'us midi : i0" Théâtre de la guerre à l'Ouest. Années du feld-maréchaà pnince héritfe Rupprecht de Bavière : En Flandre, l'ennemi a repris ses grai de.<r^nâques. Entre la frontière néerlar le daise et Deynze, des Belges et des Frai çais ont attaqué le front de la Lys et siu tout nos positions de tête de pont. Sur 1 rive occidentale de la rivière, de part < est d'autre de Somergem, nous avons repri +e en coptre-attaquant les tètes de pont pej dues passagèrement. Sur le reste dû fron nous avons ' repoussé l'ennemi devant ne Ile lignes. Les régiments d'infanterie de r< serve n° 57 et 79 se sont particulièrernei ra- distingués au cours de ces combats. L'a et iaqus principede a été exécutée par des At les glaia et des français 1.& ai- <-ajut. Au sud de Devn.w, près de Zullo < -rti d'ÏÏTfteghem, i'ennenii a ^én^iré daitô n*' icr lignes. Au sud" de'Bcyri/e, les bataillons c J°-, là 2* division d"infanterie dé la Garde, c<j 3f? laix>rant avec le régiment do fusillions n° 8' . ont repoussé l'ennemi qui avançait au de 1?" de la route de" TSeynze à Kruishouten. r 0e. part et d'autre d'Anzeghem, nos troupes c ra combat, postées plus en arrière, ont arrft' a l'ennemi devant notre position d'artiUeri m- Celles de nos troupes qui se battent aujia; à du chemin de 1er de Courirai a Aiwenaix ois et qui ont repoussé l'ennemi devant deuti les lignes ,ont ét-é repliées dans la journée si m- la hauteur de part e^ d'autre., de -N^ere, ( ■ no manière à garde F Ta "liaison avec les tro n^" pes avoisinantes. Les combats étaient te ux minés Le. .soir A- Fojiôst de la route < ^r" Deynze à Kruishouten et sur les hauten 'lr; sftiîégS" dans la ligne Nokere-Kerkhov ainsi que de un à trois kilomètres à l'est ( [0j_ notre ancienne digne de poslies la pl(u ès- aivancée. .1 pans, la vallée de. l'Escaut, l'ennemi ca —_—i .... .i. tinus h détruira ùœ toe&lit&i. te» vi&ea de Tournai, d« ValeociaiMM» «t ds Péruwelz sôni priera sou« lô feu des batteniea anglaises. De part et d'autre du Quesaoy et do Lasidrecies, grande activité de l'artillerie et des détachements d# recevramis-sance.Années de r>v:/-oo héritier allemand : Sur t£3 hautoura de l'Aisne,au nord-oceut du Cateau-Porcie-n, lo duel d'artillerie e.~t devenu extrêmement violent. Des troupes ennemies fraîches ont continué leurs attaques au nord-ouest de Herpy ; elles ont de nouveau échoué avec de très lourdes pertes pour nos adversaires. Le régiment des grenadiers du Mecklembourg n» 89, le régiment d'inlanterie de ia Hanse n" 75, le3 régiments n°" 230 et 231 de la 50" division da réserve ont supporté le poids principal du combat; appuyées efficacement par leur artillerie, ils ont repoussé avec succès tes at-. taques ennemies. Les régiments de cuirassiers de la Garde et les régiments de hussards n° 8 et n» 11 se sont uicore particulièrement distingués ces derniers jours. Armées du général von Galiwitz : Sur ia rive orientale de la Meuse, grande activité de l'-nrtjlldrie, pendant - la journée. -Thélitre de la guerre au Sud-Est. tes troupes allenia-ados ont été repliées (sur la ' rive septentrionale du Danube de port et d'autre de Belgrade et de dria. Le passage du Danube s'est effectué ^ana ttro entravé par l'gnnen?|-. : t Vienne, 31 octobre. — Officiel : Notre commandement militaire supérieur avait déjà, le 29 octobre, au matin établi les communications avec la direction do l_ar-niéo italienne par l'envoi dun parlementaire, par il désirait 110 rien négliger pour mettre fin aux hostilités, conclure un armistice et éviter de nouvelles effusions de sang. Oette. démarche, dictée par les meilleures intentions, a été tout d'abord accueillie avec une hostilité marquéo par lo haut commandement italien. Ce n'est que lo 31 octobre, an soir, que lo général d'infanterio von W.eber, a la této d'une délégation, a été autorisé à franchir les lignes ennemies pour entamer los négociations. Si donc la guerre et ses horreurs continuent sur le front italien, nos ennomis ea assumeront seuls la faute et la responsabilité. 1 Vienne, 1er novembre. — Officiel : JS'CUIS.. contiRUQns .à .éyacu.er la Vénôtte. Au sud-est, nos forces principales ont atteint la rive septentrionale du Danube. ——• —« r s—w ~ n - - hftfun. Si octobre. — OffiriCTix : i à ^vespuir d'une délivrance—ptocliûiûtt-.4« • la -âo-, J|piaRU^)| »ilnnimij> fjiit &e multiplier ies cas, où PljL^-^Tlipulalion d%Uo Wtge; tout comrae au début jjTOo* Icv guca-ro, yreotî directement part aux hosû l.ités. En plusieurs endroits, il a été constaté ijiio" les communications téléphoniques ont été interrompues, les Us a^ant été coupé» par dea civils. Lo long de la ligne Courirai-Audemarda, dea, 1 clyii3 - bolées ont été aperv-.us daos ^3 premières 5 i^riçg. e;itiQ.mie3, coitfés du cas jue d'acier all^-^ jiianX Lors de la retraite dans la vallée de • 'î'ICscauS, des civils ont indiqué aux ennemis ■ [où se trouvaient nos postés. 1 :^ir&lernent, nous â'arons pas manqué de tirer sur eux, li où i)st ■ ftpus a été possible de coustaïer le3 fait3. . Comme u;io partie de la population boi.?e, caj de porter ïcs arïnc3, esuvve da a'insurger par l:.v force .contre î'erdro d'éyae. .^rton, 1er au-' torités mUjtoirgtî ralîaniande3 se "verront contraintes sous péù^ de poursuivre éner^i-'iuement l'exécution do leurs ordres, le3 opérations militaires rendant nécessaires cette manière d'opérer, il serait à re-pretter qu'un retard de la réponse de 1 l'oifre des autorites aliemaadr-a, par les gouver-" nemenis belge et français, vint à imposer cc» ' mesures de rigueur. = A îa date du 28 et du 29 octobre, lca «w !•« noua ennemis ont bombardé Tournai, Harinnca, î, La Folio, La Tremble, Motembaix, Biencourt, l* \'aulx, Eundllics, Meiles, Fontenoy, Renard War-t cbin, Atb, Valendonnc3, Péruwelz, "Warsi;-nv, 3 Mennevret, Ellemont, (Jrdny et Oden. Des avia-^ tours ont lancé des bombes sur Namur et sur 3 Lonçuyon. Dana cette dernière local: te, 50 à 60 s bombes sont tombées dans la banlieue de la ville. Au cours de ces doux ;ours, la population civile française es et à déplorer 38 morts et " '62 blessés. t *** Berlin, 1er novembre. —■ Officieux t Par le fait dea bombes jetées sur Ath et lo bombardement par l'ennemi di Poutacliicn. La t Tombe, Chercq lez-Toumai, Warchin, Antoing, 1 Domryou, Péronne, Maubry et autires localités 3 voisines,' 10 civils ont été tués ci 8 grièvement 1 blessés. D'un rapport détaillé sur l'attaque aé. 1 rionno prononeéo par l'eanosni contre Quaregnon, le 26, octobre, il résulte que 64 civils ont été 3 tués et 110 blessés, des femmes et des enfants I pour la plupart, qui sortaient do l'église à l'issus 3 de l'olwco religieux et so répandaient sur ia » Grand'Place. Pendant la nuit du 24 au 28 octobre, les Anglais ent bombardé Lagroiso è coups de grenades b> gaz ©t ont lancé en outre sui , ce village des grenades incendiaires et des obus 5 de gros calibre. Les gaz toxiques ont aveuglé un grand nombre d'habitants français et nombre " d'antres ont étf tués et blessés. La population 3 est indignée da co bombardement sans pitié d'un vilage où il n'y avait paa do militaires. Ello i reconnaît avec "reconnaissance que malgré la violence do la canonnade les médecins et les s soldats allemands ont secouru les blessés dans la r mesure du possibla- s Communiqués tlss armées &5!ïéea t Paria, 31 octobre. — Officiel de 3 hotirca : Activité d'artillerie nasez vive sur le front de i'Oise. Hier, en fin do journée^ L.enneini a contre-attaqué violemment à 1 oue3t de Saint-Fergeux. Nous avons maintenu nos positions. En deux jours, le chiffre des prison* niers fait par notre Yo armée e'eet éievé à. r 1,150, dont un colonel de cavalerie et trois chefs de bataillon. Paris, 31 octobre. — Officiel de 11 heures : , Au cours do la journée, des combats vio-lenis se sont poursuivis sur les pentes ouest ~ du plateau de Saint-Fergeux. Ils ont tourné i à notre avantage et nous ont permis de faire , 120 nouveaux prisonniers. ® *** Paris, 1er novembre.— Officiel de 3 heures: ^ Pendant la nuit, actions d'artillerie vio-s lentes dans la région de Guiso et à H'ouesi i- de Saint-Fergeux. Rien à signaler sur le it reste'"*du front. L- **•» i- Paris, 1er novembre. — Officiel de 11 heures: 5- Entre Saint-Quentin-le-Petit oi Herpy, les combats ont repria ce matin et ont continu* „ touto la journée. Malgré sa résistance, l'en \ nemi a dû nous céder du terrain dans U . région do Banogne et de Recouvrât!co ains: qu'à /ouest d'Herpy. Noua avons fait det v prisonniers. , . a Les troupes de notre Ivo armée, en liai 'û son à leur droite avec l'armée américaine e ont attaqué oe matin sur le front de l'Aisne, é au nord ot au sud de Vouziers. Sur une î. étendue do 20 kilomètres, depuis la régior d à l'est d'Attigny jusqu'au nord d Olizy, elles e ont pénétré dans les positions ennemies for •s temont tenues ot défendues avec opiniàtrete ir A l'est d'Attigny, nous avons enlevé Rilly te aux-Oies. Plus au sud, nos troupes, fran chissant l'Aisne, ont emporté de haute lutti Semuy et Voncq. Poussant énergiquemen , vers l'est, elles ont refoulé l'ennemi à plus ,e de •'> .kilomètres de cette localité et pénetr< 15 profondément d9n3 1û3 bois ^ de Voncq. bataille a été non moins _ violente sur les '6 hauteurs à l'est do Vouxiers. Nous avon< 3 pris- pied sur le plateau de3 Alleux, ai nord-est de Terron, et atteint ies lisière: 1- ouest du bois de Vaudy, ainsi que le ruis îeaa h l'est do Chastres. À notre droite, ! nos troupes ont dépassé Falaise et conquis ] les croupes au sud-ouest de Primat On si- j gnale jusqu'à présent à leur actif plusieurs centaines de prisonniers et un certain nombre de canons, parmi lesquels quatre batte- ' ries de 105. ."t Londres, SI cctohre. — Officiel : D'heureux coups de main -exécutés hier soir, : dans les environs du Quesnoy nous ont permis de faire des prisonniers et d'infliger dea pertes à l'ennemi. Nos patrouilles oni été actives le long du canal de l'Escaut, au nord du,-bois de Raisinés, et ont avancé sur certains! points. Notre II* OTmée a exécuté os matin une attaque au sud-ouest d'Audenarde et a atteint tous^ ses buts. Elle a fait un millier de prisonniers, j Nos aviateurs ont descendu hier 67 avions, ennemis et en ont forcé 15 à atterrir. Londres, M octobre. — Officiel de FAml-rauté : Un contre-torpilleur a sombré le 29 après une collision avec un navire marchand. Pas de victime. ! I» "'«yMMIIil .BSIl—iaftllWf 4 Rome, 31 octobre. — Officiel : J| Notre succès a pris une grande extension*! ï L'ennemi se relire à l'est de la Piave et a1 | fréussi à peine à se soustraire à 'a pression; immédiate de nos troupes. Dans la plaine do la Vénétâe et dans la région des Alpes, nos armées marchent irrésistiblement vers les; buts qui leur sont assignés. Les masses autrichiennes cherchent un abri dans les gorges ou Jentent d'atteindre les points où le Taglia-%iento peut être franchi. Des prisonniers, des} canons et des entrepôts intacts tombent entre* |nos mains. Notre XIIe armée a achevé la 'conquête dn !" massif du Cison et se bat pour s'emparer doa. défilés de Quero. Notre VIII* armée, qui poui-fsuit ses opérations avec lo même élan, s'est rendue maîtresse des contreforts situés entra le bassin de la Folina et la vallée de la Piave. Elle avance vers le haut plateau de Cansiglis* et se dirige dans la plaine vers Pordenone.< Notre Xe armée a avancé son front vers latj I.ivenza. Les troupes tchèques-slovaques prennent part à. la bataille. Dan3 le secteur du Grappa, nos troupes ontj recommencé à attaquer ce matin et ont conquis le col Capril'e, le col Bonato, FAsolone, ie^ monte Prassolane, le saillant du Salarolo «t) le Spinuccia. Sur le haut plateau <TAsiago, harcelé par-■ nos heureux coups de main et ceux de nos* alliés, l'ennemi entretient une violente canon-1 nade. Grande activité aérienne au-dessus du» champ de bataille, malgré le mauvais temps. Deux avions et un ballon captifs ennemis ont, été jAfêcendus. * I.e nombre de nos. prisonniers dépassa; : en outre* nous avoûs Plu3 ■■ ... , L@â événements de Russie .«L | Berlin, 1er novembre : : Le Conseil national de Lithuanie s^est ^éuni pour délibérer sur les questions fon- damentalcs de la constitution du fuituJ! Etat. ^ dSpSches diverses Berlin, l" novembre : Le ield-maréchal von lÏHideTibtirg fox publier iaj noie servant© : \ —'Jé "reçois depuis quelques jours dea adresses que mJenvoient des organismes^ des associations, des assemblées et des par-Eicull'iers, pour m'assurer de leur confiance et de leur dévouernemt. Il m'est impossible ; Me répondre à chacune, comme je lo vou- , drais : aussi dois-je me borner à les remer- , cier cordialement en bloc. A tous ceux qui soucieux des intérêts de notre chère patrie j allemande, cherchent auprès de moi un sp- j pui, comme à tous les autres Allemands du- i res te, je dis : Ce sont maintenant notre j | - honneur, notre liberté et notre avenir tnifl | feont en jeu- Nous sommes invincibles à ks' ^ Condition d'être unis. Que chacun de nouaj j ne voie dans son voisin qu'un camarade, f Allemand comme lui Notre armée a pu de- \ ' puis plus de 50 mois, sans être vaincue^ protéger le sol de la patrie. Le pays doit f être fort, prêt à tous les sacrifices,, et uni à l'armée. S'if l'est, la patrie allemande résistera à tous les assauts. » Berlin,'v novembre :* Une note officielle de la Gazette de VAU& magne du Nord annonce que le général-lieutenant Grôner est nommé premier quartier maître général en remplacement du général Lu-dendorff et que, comme le montre le commu-' niqué officiel de ce jour, il occupe déjà son poste. •*» Berlin, 1* novembre : Le comte Bernstorff, ambassadeur d'Aile-, magne à Constantinople, arrivera ici aujourd'hui. Pendant son absence, ii a chargé le conseiller de légation Wallburg de la direction des affaires. Il faut moins chercher la cause do l'ambassadeur dans les derniers événements en Turquie que dans le désir du gouvernement d'avoir sous la main le comte Barnstoff, qui a une connaissance spéciale des choses d'Amérique, ayant été ambassadeur aux Etat&-Unis. *** Berlin, 1er novembre : • D'après les journux berlinois, un projet de loi sera soumis au Reichstag>. prévoyant une nouvelle demande de crédits, à concurrence de quinze milliards, qui sont nécessaires, même au eas où la paix vVn-. drait à être conclue. Un autre projet de loi concerne 1 ' AJisace-Ix>rra ine, en vue <le la réforme poli-tique à introduire dans les pays d'Empire. o*» Berne, 2 novembre : Les premières séances du procès Caillaux : n'ont, aux dires des Journaux français, abouti qu'à un exposé de la question devant la Haute-Cour réunie en séance secrète. I^i pro- j position du procureur général tendant à ren- j voyer l'affaire pour enquête complémentaire devant la Haute-Cour a été définitivement adoptée. Londres, 1er novembre : Le journal The Star croif que les élections générale^ auront lieu le 7 décembre. . *** La Haye, V* novembre? * On mande officiellement qu'à partir de demain des congés pourront de nouveau être accordés aux tfoupes. **» Rotterdam, lor noevmbre: Les écoles belges existant à Rotterdam ont été fermées jusqu'au 8 novembre à cause de 1 la grippe espagnole. *** R tfterdam, 1er novembre : Le Nieuwe Rotterdamsche Courant annonce que la reine Wilhelmine a l'intention de se rendre dans le sud du pays afin de se rendre compte personnellement des mesures prises î par les autorités militaires .et civiles en vua* de la réception et de l'hospitalisation des ré-| fugiés arrivant en Hollande. D'autre part, le ministre de France à La Haye, rentré d'un j voyage à, Paris, a exprimé aux autorités néer-j landaises les vifs remerciements du gouverne-L ment françaises pour la façon dont elles ont i organisé l'hébergement des réfugiés origi-. naires du Nord de la France. mwmmi ® . !î,;'n'ïnelwi S Novembre 1@18 JOURNAL QUOTIDIEN - JLe Numéro : SO Centimes 5*

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