La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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05 november 1918
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s.n. 1918, 05 November. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/tq5r78771m/
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LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS : 2 mois (uoY.-décemb.), 1G-30 ; 1 mois (nov.), 5.C0. Le* demanda à'abonne/ne tu sont reç»<^a txciun~ çemem jxx» les bureaux et les 'acteurs des postes. — Les réclamation* oonoernant tes abonnements doivent §tr». adressées exclusivement aux bureaux de poste. AOMINiS"RATION ET REOAÎÎTIOS Kontagne-aax-âi-rbss-^otaaàroa, 31, Bruxelles. PRIX DES ANNONCES : Pet. annonces, la ligne, ir. f .GO. — lieclames avant les ann.j la lig., Ir. 2.50. — Corps du tournait 1», lig., tr. 7.50. — Faits divers, la ligne ir. 6.09, — Nécrologie, la lig., fr. 3.50. — Coin des Eluveurs' annonces notariales, avis de sociétés (assemblée^ paiement de coupons, tirages), la ligna fr. 2.U0> BUREAUX do_8 à 17 heures. Direction et Administration : K |?,Vi j? Jos. MORESSÉE, directeur• LA GUERRE 1,555" jour d© guerre Rien de saillant en Flandre : des com bàtâ d"avanTgamca'' se sont livrés au nord de Gand, sur le canal ot dans la banlieue oueai de la ville. Daxu*. ia .seclour de les An glais eonfîuùènt à attaquer et gagnent leu tement. du terrain.Entre l'Alan® et la Meuse, la retraite des Allemands les a conduits jusque sur la ligne sud du Chesno-Verrièree-Sommaathe-Belval. Entre ces deux dernières localités, les Amdricains ont prononcé de fortes attaques qui ont été enrayées dans lce bois au nord de Bel val. En connexion avec leur recul sur la rive gaucho de la Meuse, les Allemands ont aussi roplié leurs lignes sur l'autro rive du fleuve. VERS LA PAIX Paris, 8 novembre : De l'Agence Havas : I— L'armistice avec rAuti-iche-Jiongrie est signé et les hostilités seront suspendues luuuî 4 novembre, à S heures de l'aprèS" midi. "Les conditions de 1 armistice seront publiées rSâtttî. Paris 4 novembre : Le „ Temps" annonce que les délibéra- f ttons du conseil de guerre sur les conditions de l'armistico ont pris fin dans la nuit «de vendredi. Les conditions définitives en uni été envoyée» à New-York, dans la journée du lendemain. **• V^nchester, 1er novembre i L* correspondant à Londres du «Mancbas-Guardian* écrit : — Ce soir, j'ai entendu dara dos milieux bien informés échanger des vuee concernant la date probable ae la lin des kos nutés. Les prévisions des plus prudents ne vont pas au-riel.& du -début de fôvrier, les modères parlent de la mi-novembre et certains même de la fin do la semaine prochaine.LES QPÉRATiOHS l L'SUEST Rotterdam, 3 novembre : On flFwfe - d» la frontière belge au .Nieuwe Kotterdamsche Courant" que l'on a observé durant ce* dernières nuits une grande activité aérienne. De nombreuses , bombes ont été lancées dans ie secteor-froù-tièro/^ "fcea^ Allemands ont évacué Assenede ! pt vsél y./u'iaNg 11-^4u.lh.h oaaal. On a observé un gTand Incendie dans la direction de Gand. Uepuis ce matin 4 heures, une extrême activité de 1 artillerie règne à la frontière. XJne grande bataille semble se développer. .Le" fil électrique qui barre la frontière a été «n grande partie détruit par le feu des gre-aades.EN AMÉRIQUE Zurich, 4 novembre : L'Assoeieted Pre3s mando do New-York que M.VVilson. a annoncé sua intention de fondre en un programme de paix commun et définitif tous les buts de guerre des Ltats alliés en les exposant dans tous leurs datent#-.*** Londres, 8 novembre : Le /rimes* apprend de New-York que Tappel adressé au peuple par M. Wilson pour 1® conjurer à iairo sortir victorieux le Congrès démocratique des élections de la semaine prochaine, a produit une énorme sensation. Depuis vendredi dernier, il pleut des déclarations et des contre déclarations de démocrates et de républicains. Il est d'une importance fondamentale pour la fin de la guerre, si le pays et le Congrès appuieront les 14 conditions de paix ds M- Wilson, dont quelques-unes sont désapprouvées par M. Ro ose volt, tandis que le sénateur Lodgc et d autres républicains sont do9 partisans convaincus du programme des 14 pointa. #** La Haye, 3 novembre : Le «Socialiste Belge» annonce que M Barbusse, le grand écrivain, vient -d'adresser le télégramme suivant au président Wilson : — Président Wilson, Washington. Au nom de la Fédération républicaine des anciens combattants français,je voua adresse l'homma.ge de notre confiance dans votre sentiment de la justice supérieure, de la démocratie et de la vérité internationale. » New-York, 2 novembre : A Brooklyn, un train du Métropolitain a déraillé dans un tunnel. 85 personnes ont été tuée3 et près de 200 blessées. Le train transportait ,900 voyageurs. Il y a eu des scènes épouvantables; un grand* nombre de voyageurs sont restés sous les décombres, qui ont pris feu. On attribue l'accident à I inexpérience du conducteur du train, engagé pendant la grève. En Autriche-Hongrie Vienne, 3 novembre : L'^inpepflTTt^^acçepté la démission du comte Andrassy, ru mis tre des ûtfairos étrangères. 'Lé chef de section, baron vorr Flotow, reprend provisoirement ]a iirec-tion "du' ministère des affaires étrangères. M. Sptizmuller, minisire commun de» fi nances, s'est aussi reliré. •'■■■ Vienne, 4 novembre : La Correspondance Wllhclm dit que la nouvelle de la dissolution. imm 1 n en t a de la Cour /et du renvoi de la garde est exacte. Par contre, est inexacte r£r noùvetlo suivant laquelle l'Empereur serait parti pour Budapest et que son voyage aurait été interrompu à. Presbpurg, *** Rome*, 3'novembre : L'Agence Stefani publie la note suivante: — Des troupes italiennes de terr$ et de mer sont entrées dimanche à Trios te. ^ - Vienne, 3 novembre : Le Conseil d'Etat a pris en mains le pouvoir exécutif et installé les secrétaires d'Etat dans leu fonctions. Les autorités allemandes exerceront leur pouvoir sur le territoire de l'Autriche allemande exclusivement. Le directeur de la chancellerie d'Etat, Dr Ronner, organise un bureau législatif. Un groupe spécial, sous la direction du docteur von Licht, sera chargé des travaux législatifs préparatoires à l'acte de délimitation du territoire. Le secrétaire d'Etat pour les affaires extérieures, Dr Adier, a fait visite aujourd'hui au comte Wedel, ambassadeur d'Allemagne à la cour d'Autriche-Hongrie, pour lui notifier la réprise du pouvoir par le nouveau gouvernement austro-allemand .et le prier de rester à Vi 'nne en qualité d'ambassadeur d'Allemagne auprès du gouvernement austro-allemand. *** Vienne, 3 novembre : Le président du Conseil d'Etat de l'Autriche allemande fait publier le communiqué suivant : — Le Conseil est en possession de Ja déclaration du çpflimaïK'.emênt supérieur de l'ari mée l'avisant que, pîu- suite.xle la disiacation j complète de l'armée, il a été contraint d'^çep-ter les conditions du vaînrnrHtff'. CÀutriche alleirmnderïTf^ossèdë'^Ss fTa'rmée propre; ses troupes sont incorporées dans des divisions dont là majorité sinvo-magyare refuse de se b^Ure- L'Autriche n'est, (par conséquent, pas en mesuTH^fTë" continuer la lutte toute seule : | relJendaiît, elle n'en continue pas moins il témoigner une fidèle amitié à l'Empire allemand, et c'est en parfait accord avec lui qu'elle désire prendre part aux négociations de paix. i Elle se flatte de l'espoir que de reffcmdre-/mpm de I'Autriche-Hongrie sortira une organisation qui créera une communauté d'esprit [et djlhtérôts durable entre l'Empire allemand \et rXùiïIêhè allemande. V^Lq Conseil d'Etat déclare, en terminant, qu'il considère les territoires allemands, tel le Tyrol, dont il ne peut empêcher l'occupation par l'Italie, comme faisant partie intégrante et inséparable de l'Autriche allemande et que l'occupation passagère de ces territoires n'entrave en rien le droit pour les Allemands 'lu Tyrol méridional de disposer de leur avenir. » Vienne, 2 novembre ; Le président du Conseil d'Etat a eu à midi un entretien avec l'ambassadeur d'Allemagne. Vienne, 3 novembre : M. le député Jekel, secrétaire d'Etat des transport?., a rendu hier visite à M. Bauhans, ministre d s chemins de fer. Tous deux ont discuté les modalités du transfert des services de . l'administration des chemins de fer de l'Etat dans l'Autriche allemande au bureau de l'Etat pour les transports. «*• Vienne, 3 novembre: Le bureau d'Etat de la prévoyance sociale dé l'Autriche allemande entrera en fonctions le 4 novembre. Vienne, 3 novembre; On mande de Baden au Fremdenblatt : — L'administration municipale a été avisée que le commandement supérieur Impérial et royal ayant h partir du 1er novembre cessé son activité à Baden, la commune devait pren dre possession de tous ses services. Il a été procédé à cette reprise dans le courant de t'après-midi, après quoi tout le personnel du commandement supérieur a quitté Baden. L'obligation du passeport pour Baden et Voc-slau a été suspendue. » Vienne, 3 novembre : M. Victor Adier, secrétaire d'Etat des affaires étrangères de i'Autriche allemande, a fait aujourd'hui une visite officielle à l'ambassadeur impérial d'Allemagne à Vienne et lui a notifié la reprise du pouvoir par le nouveau gouvernement. tienne, 3 novembre : .es députés italiens du Tyrol méridional et di Kustejj'and ont été reçuâ aujourd'hui par te di •eefeuf âo la chancellerie, Dr Honner. Ap ne m de sà "nafïon, le député Pittqni a féîicijfé le; Allemands autrichiens de la constitution du nouvel Etat et exprimé l'espoir qu'ap$r l'o âge la vieille amitié entre les deux nations se. a renouée. \ ,e docteur Rcnner a remercié au nom di^ C( nseil d'Etat et déclaré que les Allemands or» non seulement de l'estime depuis des siè-clc$ pour les Italiens et leur pays, mais même de l'alîection. —4 Le nouveau gouvernement démocratique (iud nous constituons en ce moment, dit-il| s'attachera à entretenir avec vous des rela? tiZns plus intimes encore que par le passé. Les d|-cevant Italiens d'Autriche ont exprimé le c'^sir de voir confier au député Pittoni les int(y rôts généraux' de leur nation, à M. Bonfierçi ceîfc d )« Ty.^oJ. mvrk'ional "t aa député Ru-gatt^L ceux du Kustenland. Le Conseil d'Etat a pils connaissance da ces vœux et s'efforcera de/leur donner satisfaction. » Le lieutenant d'artillerie .Tullus Deutsch a été nommé sous-secrétaire d'Etat à la guerre. <:*» Budapest, 3 novembre : L'archiduc Joseph et son fils, l'archiduc Jp-scpîr-Frcnçois, ont hier le sonnent dc> ^délité entre les mains du Çqnr.e.iî national. î.v aTîôcntion, le pré-sident du Conseil, M. Ilock, a dit que la Hongrie n'oubliera ja piais que Leurs Altesses se sont, à cette heure inoubliable de sa renaissance, soumises fidèlement à la souveraineté de la nation et ont corroboré cette soumission par un serment sjicré. — Par cet acte, a-t-il dit, les vieilles tradi titns se sont ralliées à l'esprit moderne, qui incarne la politique de la nouvelle HonRrie, et cet accord parfait nous fait espérer un brillant avertir pour notre nation. » L'archiduc a répondu : -r- Nos deux cœurs ne battront plus que pour !a. Hongrie et le peuple hongrois, dont nous sommes les frères. Je suis intimement convaincu que le passé est mort désormais et que la Hongrie doit aspirer à devenir grande et prospère. C'est le souhait le plus sincère que mop fils et moi-môme nous formons en ce moment. » lie discours de l'archiduc a été salué par de longues acclamations. L'archiduc et son fils furent ovationnés dans les rues. • Dans la matinée avait eu lieu la prestation de serment par les officiers, sur la grande place, devant le Parlement. ***• Budapest, 3 novembre : Par ordre du Conseil national, M. T,iîmd-toî- minf^rA de la guerre, a prescrit ai.x commandants d'armée sur tous les fronts de meftre bas les armes, f [ TmÊÊÈBÈÈÈummmmto « / Budapest, 2 novembre ï Le Conseil national a adressé l'appel suivant à la press-e patriote : — Le gouvernement a aboli la censure de la presse. Il n'y en a plus d'autre que la conscience patriotique des journalistes. Le Conseil naiional. y fait appel et prie les membres de la presse de s'abstenir de publier de fausses nouvelles et des récits d'horreurs dont il circule déjà bien assez en vLlle sans que les journaux s'en mêlent. Le devoir de iâ presse patriotique est de tranquilliser l'opinion et de contribuer au maintien de l'ordre : le Conseil compte qu'elle le remplira.» *** Budapest, 3 novembre : Les_ traruvwfi-de -Budap.eç.t .Qni _été pris Sû_c££i£_.Ë9X H-.CPJisei! naiional. Le. direc-leur général a été relevé de ses fonctions el le rédacteur en chef du «Journal des Cheminots » a été chargé de diriger la Société. »** Vienne, S novembre : Hier s'est constitué à Vienne le Conseil national tchèque-slovaque pour l'Autriche. Prague, 3 novembre : Le Bureau de la presse tchèque-slovaque communique la note suivante : — Les représentants du Conseil national slovaque arrivés ce soir à Prague ont été solennellement reçus par les membres du Narodni-Vybor et acclamés avec enthousiasme par la population. Du balcon de leur hôtel, ils ont adressé à la foule des allocutions dans lesquelles ils ont affirmé la résolution des Slovaques d'adhérer de tout cœur à l'Etat tchèque-slovaque. Le 30 octobre, les représentants des Slovaques réunis à Turocz-Szent-Martor, en Hongrie, ont tenu une réunion solennelle (jans laquelle Ils ont déclaré que le peuple slovaque considère qu'il fait partie intégrante du peuple tchèque-slovaque, auquel il demande de lui reconnaître une indépendance complète et de conclure immédiatement la paix. » «*# . Vienne, 2 novembre : 1 L'exportation de charbon et de coke de l'Etat tchèque-slave ayant complètement cessé, la Société minière et métallurgique de l'Alpine a fait remarquer au Comité national qu'il lui faudra cesser ses exploitations si une exception n'est pas faite en sa faveur. La Société fait remarquer que c'est elle qui fournit h fonte et le fer aux industries mécaniques d< l'Etat tchèque. L'Etat tchèque a repris la direction des ralfl neries de pétrole en Bohème. Prague, 3 novembre : Le Bureau de la presse tchèque-slovaque an nonce que ie Comité national a décidé de pu bli^r immédiatement plusieurs lois provi soiies, une entre autres visant l'établissemen d'un tribunal administratif supérieur, d'un tri bunal supérieur civil et correctionnel et de tri Imnaux ordinaires. Toutes les peines de con llscation prononcées pour haute trahison on ■ été rapportées. Le 8 novembre sera décrété' une amnistie pour les civils et les militaires , .f— Bâl®, 9 novembre : r/apiès les Basler Npfihrlchten, les négocia fions 4^s délégués /tchèques avec l'Eri^'ute Jqiïf Ônt eu lieu à Genève, sont terminées. Le: délégués partent demain pour la Bohême. • ^-4 Reichenberg (Bohême allemande), 8 ne verubre ; Le suppléant du gouverneur, le député Se liger, a repris hier les services du gouverna ment dans la Bohème allemande. Il a discut avec les fonctionnaires compétents les ques tions d'alimentation, d'approvisionnement^ charbon, des exploitations minières et % transport. *** Lemberg, 3 novembre: A 4 heures du matin, des détachements d soldats de race oukrainienïie oiït occupé le édifices publics, y compris le palais du stat haiter, les postes, les télégraphes, la gare £hûtel de vilie, la préfecture de police et -baraque austro-hongroise. Dans la ville, de gardes oukrainiens ont désarmé tous les so daté d'autres nationalités. Les services de trains, du télégraphe et du téléphone sont su: pendus. La plupart des magasins sont iest^ ouverts. Le statthaiter comte Hugr a été i-terné. Le Carfsci'i national qukrainien a al'ftcl: uïKr proclamation annonçant qu'il a repris l direction des affaires publiques dçns la Gr' cie orientale. Dj-s collisions ont eu lieu enii les troupes'OÏlkrainiennês et des iégionnait: polonais. Le commandant des troupes oukra niennes a proclamé lletai de siège à Lemberg * *» Varsovie, 3 novembre : Dos éditions spéciales des journaux de Va: sovie annoncent que. les hostilités ont éclat entre les troupes pôlonaises et ruthéno-oukra niennes, dans la Gaîiclè'iorientale. O11 assure que Lemberg a été occupé dans 1 nuitfdu 1er novembre par des détachements d nationalité austro-allemande et oukrainienin Gbnjme les régiments en garnison à Lcmber avaîent été éloignés, il n'a pas été possible cl s'opjjoser a l'occupation de la ville. Le gém rai Pouchalski a été attaqué par les troupe qui se trouvaient ù Sorawitza. Un détacm inent de hohveds a refusé d'obéir à ses ordre: A la tète de ses légionnaires et secondé pa de nombreux étudiants, le général a tenu tôl pendant tout lin jour à l'assaut dirigé conti Przemysl. Lo pont du chemin, de fer sur 1 f San est détruit D'apiès la Godzina Polskl, une armée spi ciale autrichienne, sous le commandement à gènéïâ.1 Hrms et près de laquelle se tient l'a chiduc Guillaume, est en marche contre Raw Buska et Sambsk. Le gouvernement polonais s'e6t réuni e séance extraordinaire pour délibérer sur 1 situation. • * * Vienne, 3 novembre : v La Correspondance Slai^e annonce! due "1 gouvernement polonais a nommé M. Tutus d Filipowice en «Jbalité de délégué à Vienne. Les événements ds Rkssî« Pétrograd, 2 novembre : Das voyageurs racontent qu'une révolte 1 cale a éclaté à Kybinsk contre le gouvern ment des Soviets. Deux mille matelots ont é: envoyés pour réprimer les troubles. *** Varsovie, 2 novembre : L,e Conseil de régence a nommé général c division et chef de l'état major de l'arme polonaise le feid-maréchal Bezwadewski, qi a prfét'é è'erment. *** La Haye, 3 novembre- : Le «Telegraaf» apifrend la ratifleatio d'un traité de commercé conclu entre 1 Suède et la Fnlande. *** Copenhague, 2 novembre : On mande d'Iielslngfors quo le gouvern ment finlandais a amnistié tous ceux qui m été condamnés au maximum à quatre anné< d'emprisonnement pour avoir participé à : révolution. Lettre de Hollande '.De noirs correspondant vaiticulier.J XI La semaine parlementaire. La Haye, le 20 octobre 1918. Avant-hier se sont terminés les débal sur l'alimentation publique. 11 n'y avait pas d'autre mot;f pour le faire tenir que teû débuts d'un nouvea Cabinet, qui a reçu, dans une série d'inlo: pellalions, tout d'un coup be baptôme d leu. Il n'a pas fait mauvaise figure. Des différer).tes motions d'ordre, qui toi tes étaient plus ou moins dirigées contre ! Cabinet, pas une seule ne fut votée. Elle étaient, dis-je, plus ou moins dirigées 01 tre be Cabinet, bie-n que ceux qui les pr< sentassent aient reconnu que ce qu'ils cr tiquaient devait être bien plutôt mis i charge de l'ancien ministre de ragricuiltui Po6thuma. Si celui-ci se résout encore à suivre te débats parlementaires, on lui pardonnera s'il préférait s'en priver l — il se frotter certes les mains en marmottant : « Toi comme chez moi ! » En effet, la différent entre le peu-sé le présent est minime I La différence principale se trouve dan le nom du ministre. Jadis, on disait Pos huma; maintenant, van Ysselslein. Le plaintes étaient hes' mômes: trop peu cl pain, trop peu do graisse, trop peu de La.» trop peu de tout. Par suite, évidemment, d'un trop pe d'importation. Le mot d'ordre est donc,toi comme jadis : Qu'on active La productioi qu'on produise mieux et plus qu'aupan vant ! Mais il est une différence encore. En dehors des socialistes, nous avons ei core au Parlement les bolchevistes, bie qu'ils se donnent un autre nom. Leurs façons d'agir portent 6ans contre dit un caractère russe. Non seulemer qu'ils prennent « con amore » la défene du système qui a conduit, lA-bas. au crirr et au meurtre, a.u pillage et à l'anarchi système qu'ills préfèrent de beaucoup 8 capitalisme, mais aus^i le «nitchévo» (ç m'est égal) semble être leur mot d'ordi secret. Ce qu'ils demandent leur .est bien éga pourvu qu'ils puissent demander I Ça leur est égal, si ce qu'ils demandei est impossible; ce n'est pas eux qui se en seront' la téte h trouver la solution. 1 cî'-vivernemcnt seul est responsable, et, e 'ère instance, le capitalisme, non eux. st de la folie, ma's une folie qui r | manque pas de méthode! 11 Ils sont quatre à traduire les désirs « du i i peuple travailleur et révolutionnaire », et le plus bruyant d'entre eux, celui dont la vo x porte comme une cloche d'église et dont les poumons sont à rendre jaloux un athlète, le fils du rabbin Wijnkoop, ne ùaisse pais un instant de remplir cette tâche. Pas une demi-journée, où il ne nous réserve son petit discours ; il a la réplique toujours " prête ; elle est surtout lorte, quand il [ s'adresse aux socialistes. Ces derniers qui, depuis les débuts de leurs chefs dans les gouvernements communaux d'Amsterdam ot de Zuandam, ont acquis l'esprit de la responsabitité, se trouvent dans la position difficile de ne plus pouvoir se restreindre à la critique, tandis qu-e la critique leur est indispensable pour 11e pas laisser tout le succès des meetings aux bolchevistes seuls. J; Mais leur critique s'est adoucie. Ils prennent leur point de départ dans la supposition qu'un gouvernement bourgeois ne doit pas nécessairement être dépourvu de bonne volonté. Les bolchevistes, au contraire, ne . demandent pas mieux que de faire éclater . la guerre civile. Certain jour môme, au î cours des débats, Wijnkoop l'a dit dans une . parole pleine de conviction. Il déteste la 1 guerre du capitalisme, de l'Angleterre 1 comme de l'Ahemagne, mais celle qu'on ferait aux capitalistes au sein du pays, d la conduirait voiontiers. — Voyons donc, dit en se moquant 'e po-e clalisle Days, vous faites tourner la tôle s aux gens, mais une fois que le danger est - lù, vous vous ôtes tranquillement retiré . chez vous. » * La réponse peu parlementaire : « Tu s mens 1 », résonna pour la première fois >- dans la salle de notre Chambre des repré-s sentants. Point n'est besoin de connaître l'histoire s parlementaire des Pays-Bas pour coiri-. prendre qu'il y a quelque chose de change a dans la représentation du peuple holl în-a dais. Le vent "démocratique» qui soulUe e sur l'Europe l'a touchée et lui 'a adjoint ,- une couple de gens, désireux et capables de ^ saboter le travail parlementaire à chaque minute de la journée. Nous avons commencé par dire que le gouvernement n'a été touché au vif par au-cime des motions d'ordre qui ont été ->ré-é sentées. La majorité de la Chambre trouva que les déclarations au sujet de la politique a suivre ont été parfaitement suffisantes, et a cette majorité n'en était pas une de parti. e Un nouveau système de distribution r.e 5 6era pas mis en exécution : on tentera seu-g '■ Usinent une décentralisation plus grande. e Le gouvernement n'es père-t-il pas trop j. de l'avenir? s D'après la communication faite, il trouve !- suffisante une réserve destinée à 3 millions j|*hai)ijtante pendant trois mois, emmàgasi-r née dans la position forte d'Amsterdam e (position d'eau, comme on sait., qui ne ?e e restreint pas à la vilie ; notre dernier ré-e duit en temps de guerre). Ce qui dépasse ces limites sera mis en circulation. 11 f- compte ensuite sur le fait que sous peu u des navires pourront ^e rendre de nouveau aux Indes pour y chercher la graisse, aeue a tée pour son compte ; et, entin, il dit espérer que la ration de pain pourra être n augmentée. N'oubliez pas' que nous avons a 200 grammes de pain par jour et par téte. Ce no sera pas un luxe qu'une augrnenla-lion de .cette bouchée, mais encore rera-e Uelle vraiment -posaiol-e? c Le gouvernement n'a-t-il pas escompté trop légèrement IQS chances d'une paix-rapide? Dans l'intervalle, la situation à nos frontières méridionale a changé dans une mesure qui a nécessité une augmentation de nos i forces militaires. Par suite de la communication que fit à ce sujet le Premier à la Seconde Chambre, un comité général d'ft peine une )- demi-heure eut lieu : la conséquence publique î- en fut que toute discussion se rapportant aux ,é affaires étrangères et militaires — deux sujets qui se touchent de près — fut coupée; à une interpellation même de M. Troelstra, il fut renoncé. e Une autre cependant doit être tenue : M. e Wijnkoop désire, ces jours, poser certaines ù questions au gouvernement au sujet de la façon dont sont traités les Busses dans notre pays. C'est faire preuve d'un excellent cœur que n de s'occuper aussi activement du sort de ses a frères dans la détresse, mais s'il désire être le représentant du gouvernement de Lénine, comme il le veut faire paraître, il faudra que M. Wijnkoop quitte la Chambre des représen-tants : il est en effet défendu que des ambas-jt sadeurs — même envoyés par le gouverne-,s ment des Soviets I — soient membres de la a Chambre. Et nous voilà sur !e point d'emprunter encore 350 millions de florins I Nos impôts directs et indirects seront en outre augmentés. Un impôt sur les annonces nous menace même. En face de cette sombre perspective, les quelques points clairs que le gouvernement croit pouvoir nous offrir ne signifient pas grand-chose.Ils ne font que mieux voir l'obscurité. s L'AFFAIRE CAILLAUX s Mardi a commencé au palais du Sénat, à u Paris, le procès intenté contre M. Joseph Cail-laux, député de la Sarthe et ancien président u du Conseil. Le 11 décembre prochain, il y aura un an 1- que M. Clemenceau, en sa qualité de ministre e de la guerre, saisit la Chambre d'une défi mande en suspension de l'immunité parlemen-1- taire de M. Caillaux, afin de permettre à la :- justice militaire d'entamer des poursuites 1- contre ce dernier. Huit jours plus tard, la i Chambre vota la suspension demandée, aprèô e un discours sensationnel de M. Caillaux, qui se rallia lui-même à la demande du gouverne-s ment afin que tout Pût être examiné et que la [t lumière la plus complète pùt être faite sur les a accusations formulées contre lui. Le 14 jan-[t vier 1918, M. Caillaux fut arrêté. 11 a donc déjà e fait neuf mois et demi de réclusion préventive. L'accusation contenue dans le document s officiel, par lequel la suspension de l'immu-[. nité parlementaire a été demandée, était dou-s ble. La première, basée sur le fait que M. Cail-e laux avait entretenu personnellement des rap-l ports amicaux avec deux personnes (Alme-' reyda et Bolo Pacha), qui étalent accusées u d'intelligence» avec l'ennemi, fit valoir qu'il (Caillaux) pouvait bien avoir trempé dans les crimes de ces individus. Le deuxième expose, ' sur la foi de rapports dressés par l'ambassade I de France i Borne, qu'en 191G M. Caillaux avait eu en Italie des conversations politiques au cours desquelles il aurait défendu une poii- l" tique étrangère 'personnelle allant à rencontre n de la politique du gouvernement français, et : qu'en ce faisant M. Caillaux avait compromis les alliances françaises. II Au cours de l'instruction, la première partie € de l'accusation, portant complicité de trahison - — crime pour lequel l'accusé aurait pu être traduit devant la justice militaire -- a dû être 11 abandonnée. Bestait donc la question de sa s politique et de son action politique, surtout en e Italie. Après une instruction qui a duré huit mois, le cabinet Clemenceau a estimé que la ; dite action constituait un crime contre la sécurité de l'Etat et a chargé le Sénat, constitué 't en Cour suprême, de juger cette affaire. C'çst 5* dire que le procès qui vient de commencer à ■e paris est un grand et remarquable procès de n haute politique. 1 s La première audience a été bornée à la lecture de l'acte d'accusation.- L'affaire sera pro-e bablement renvoyée à une commission d'instruction. Cl Ri ve se ne ta ne de d' et di le. ve ë< pl tr Bi si er fr a\ à Pt n ni e^ m le éc ti M de re de ve ai si n< le v; P< v; l'I at ve nt cc le D dî d( Ir ve ti Si l'I d< gi le té A m er 01 es Pi di s' n s' h; il al ri 1 é1 1' C( a' le ta te à n n b. d el d' q P' u e: n P te IE S d< ti re Çî p: fi g F Ç< el le se él u ei ci CJ l'i g b fi d n n n C 1' n a n S n ti n r; a a ç' t< f< ls COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués des Puissances Centrales Berlin, 4 novembre. — Officiel de ce midi: Théâtre de la guerre d l'Ouest. Armées du feld-maréchal prince héritier Rupprecht de Bavière : Combats d'avant-postes devant nos nouvelles lignes au nord de Gand. Dans ce secteur, nous sommes en contact avec l'ennemi sur le canal et aux abords occidentaux de la ville. Au nord de Vttlencienoes. nous avons légèrement détaché notre front de l'ennemi, qui se trouvait le soir près d'Onnaing-Jen-iain et de Viilers-PoL De i>art et d'autre du Quesnoy et de Landrecies, duel d'artillerie plus violent. A l'est de Va-lenciennes, nous avons repous&é de nouvelles attaques ennemies en montré-attaquant.Armées du prince héritier allemand et du général von Gallwitz : Entre l'Oise et l'Aisne, l'artillerie a été plus active le soir. La canonnade a été très violente au nord de Guise et près de Banogne, où son intensité s'est .:ceu*ue par suite d'infructueuses attaques partielles ennemies. En liaison avec le repli de notre front signalé hier b. l'est de l'Aisne, nous avons aussi légèrement reculé nos lignes à l'ouest de la Meuse. Combats d'avant-postes au sud de Chesne et près de Verrières. Nous avons enrayé dans le bois au nord de Belval les fortes attaques partielles exécutées par les Américains entre Som-mauthe et Belval. Sur la rive orientale de la Meuse, de violentes ailaques partielles ennemies ont échoué. Entre la Meuse et la Moselle, multiples attaques ennemies. A l'ouest de la Moselle, nous avons purgé de la présence de l'ennemi de petits éléments de tranchées restés entre les mains de nos adversaires depuis les derniers combats. *** Berlin, 4 novembre. — Officiel d'hier soir : Combats d'avant-postes devant nos nouvelles lignes entre l'Aisne et la Meuse. Sur les autres fronts, pas d'opération importante à signaler. *** Berlin, 3 novembre. — Officiel : Dans la zone barrée autour de l'Angleterre, nos sous-marins ont coulé 20,000 tonnes brut : les navires coulés étaient peur la plupart des vapeurs fortement chargés entrant dans des ports anglais; il y avait dans la nombre eleux vapeurs-citernes. <**«•' Vienne, 4 novembre. — Officiel :/ Les conditions de l'armistice conclu avec l'Italie ont été publiées officiellement. Berlin, 3 novembre. — Officieux : La grande attaejue anglo-franco-américaine, attendue depuis longtemps et qui devait, à la veille des négociations d'armistice, percer notre front pour amener l'Allemagne à une capitulation sans condition, a été déclanchée le lor novembre et a échoué la premier jour. Dans la section du front tenue par les Anglais dans le nord de la Francs et en Flandre, où de larges parties du front allemand sont soustraites à une attaque par des barrages d'envergure et des inondations, ls terrain d opération des Anglais avait encore été restreint grâce au repli de la ligne allemande derrière l'Escaut au sud de Deynze. Comme il fallait donc s'y attend ro, la partie anglaise de la grande offensive était dirigée au sud de Va-lenciennes contre le secteur du front non protégé par des obstacles naturels. Toutefois, les Allemands étaient préparés à recevoir l'ennemi, et si, près d'Aulnoye, grâce à la mise en ligne de masses de troupes, nos adversaires ont réussi à pénétrer dans nos lignes sur un espace localement limité, leur attaque a été parée immédiatement à J'arriére sur la ligne des hauteurs d'une importance capitale qui s'élèvent au sud-ouest de Saultain, Par d?s assauts renouvelés jusejue dans la nuit, les Anglais ont alors vainement tenté de s'emparer de Valenciennes ; au cours des com bats acharnés livrés aux abords de la ville ils ont été repoussés sans relâche. Nous avons abandonné- le saillant de notre front au sue' de Valenciennes après avoir volontairement évacué la vir.e la nuit et sans être entravé pai l'ennemi ; ces mouvements sont simplemeni conformes à la tactique de défense que nous avons adoptée et qui a fait ses preuves depui: le début de l'offensive du général Foch. Cette tactique consiste à évacuer tous les angles e 1 tous les saillants de notre ligne, de manière à libérer, en raccourcissant lo plus possible notre- front, des forces pour rendre mobile ; notre défense et enlever â l'ennemi toute possi 1 bilité de nous attaquer de flanc. L'attaque franco-américaine s'est étendue depuis la Selve jusqu'à la Meuse sur un fron - de près de 100 kilomètres; elle avait pour bu de faire crouler le puissant front de l'Aisne qui s'appuie sur la vallée inondée, et de cou per les troupes alle».mandes dans l'Argonne pai une attaque simultanée de l'ouest et du sud est. L'attaque française, préparée depuis 1? mi-octobre par un grand nombre d'attaque! partielles et de grands combats, s'est complè 1 tement écroulée. Dans les combats livrés pouî ■ la possession des hauteurs situées entre le t Selve et Château-Porcien, dont l'occupatior devait ouvrir aux Français le flanc de la posi 1 tjon allemande de l'Aisne, les Allemands son ! restés vainqueurs. Tous les efforts des Fran • çais de part et d'autre de Vouziers et de Gran • pré ont aussi échoué. Les efforts et les sacri i flees inouïs n'ont donné aux Français qu'ur ; gain territorial local près de Voncq et de l Falaise. i A la suite de l'écroulement de l'attaque fran i çaise. l'offensive des Américains entre l'Aire ■ et la Meuse a perdu toute importance. Sur tou l le front d'attaque long de 95 kilomètres, il: » sont simplement arrivés à pénétrer sur un< - étroite pointe de terrain dans nos lignes t i une profondeur allant jusqu'à 8 kilomètreî ■ entre les villages de Chainpigneulle et d'Ain t creville. Tous les efforts faits par les Améri cains pour briser le front allemand devan l'endroit où ils avaient pénétré dans nos li gnes ont échoué sous la résistance inébranla ble des troupes allemandes, aussi bien sur 1< flanc ouest que sur le fianc est. Communiqués dos armées alliées Paris, 3 novembre. — Officiel de 3 heures Entre l'Oise et la Serre, un coup de mail dans les positions au nord de Pargny-les-BoiJ noijs a permis de faire des prisonniers. Sur le front de l'Aisne, notre infanterie î l réalisé au cours de la nuit une progressior i nouvelle. Nous avons pris les villages de l! Croix-aux-Bois et de Livry. La résistance di . l'ennemi s'est sensiblement accrue, notom ! ment dans la forêt d'Argonne. Au matérie 3 abandonné hier par l'ennemi et tombé entri ï nos mains, il faut ajouter 14 canons, dont 5 di ; : gros calibre. Le chiffre des prisonniers qui i ! nous avons faits depuis le début des opéra t tions dépasse 2,000. i ! *** - I Paria. 3 novembre. — Officiel de 11 heures 5 ' La dure bataille engagée en ,Argonne pa t notre IV" armée, en liaison avec l'armée amé i l'icaine, a abouti à un succès complet pour no: ■ armes. L'ennemi, qui avait défendu avei acharnement les passnges de l'Aisne, puis nu . s'était cramponné désespérément aux hau - teurs boisées où il trouvait une excellente dé - fense naturelle, a vu sa résistance s'effondre ! sous nos efforts victorieux. Avec un admirabl élan, nos troupes ont enlevé de haute lutte le» villages de Toges, de Belleville, de Quatre-Charnps, de Noirval, des Alleux et de Châtil-lon-sur-Bar. Poussant au delà dans la direction du nord, elles ont occupé complètement les bois de Voncq et du Chêne, dont elles tiennent la lisière nord. Les arrière-gardes laissées par l'ennemi pour retarder notre avança ont été partout bousculées. Le dégagement de l'Argonne est un fait accompli. Les prisonniers faits par nous et le matériel capturé ne sont pas encore dénombrés. *** Paris, E novembre. — Officiel : Les Serbes ont occupé Belgrade. Londres, 1™ novembre. — Officiel : Au léver du jour, les troupes angAaises et canadiennes ont attaqué sur un 'ront d'environ six milles au sud de Valemeien- j I nés. Après un combat acharné qui a coûté à l'ennemi des pertes extrêmement lourdes, nous avons forcé le passage de la Romelle, occupé l^s villages de Maresches et d'Aul- > H noyé et atteint la voie ferrée dans la banlieue sud de Valenciennes. Nous nous som- ! ; r mes heurtés à une forte résistance, notam- j! ti ment au nord de Maresches et dans le vlN lage d'Aulnoye. Plus tard dans la journée, l'ennemi a prononcé plusii*irs conlre-attaques énergique» sur le haut plaleau à l'ouest de la route <18 Prassau à Valenciennes. Nonobstant ces at- ' j'- jj taques, nos troupes ont maintenu avec succès leurs positions sur la crête. Ce toîr,; de nouvelles contre-attaques se -;ont développées au nord-est d'Aulnoye; au cours de ces opérations, nous avons fait entre deux et trois mille prisonniers. Rome, i" novembre. — Officiel : Sur le haut plateau d'Asiago, la VIe armée et les deux divisions des Alliés qui er> font partie ont eu une nouvelle occasion de j montrer leur bravoure. Nous avons conquis les fortes positions qui furent disptt-tées durant de si longs mois : le monte Mosciagli, le monte Longara, le monte Baie, le Meietta, le monté di Gallion, la Sasso. Rosso, le monte Spitz et le monte Lamtera sont en notre pouvoir. Sur le haut plateau d'Asiago, nous avons fait aujourd'hui plus de 3,000 prisonniers et pris 232 canons. La résistance de "ennemi près du défilé de Fadalto est brisée-Nos troupes ont pénétré dans Bel'una. La: 3° division de cavalerie a atteint la plaine au nord de Pordenone, la 2° est engagée dans un combat avec des arrière-gardes ennemies sur la Medina. Entre Sacilc et San-sino, l'infanterie de la Iï" et de la III" armées a franchi la Livenza. DEPECHES DIVERSES _ Berlin, 4 novembre : ' jlfi Conformément à un désir exprimé par lo g'juvernçptyt français, 200 prisonniers de guerre ijilges'-ont été etivoyts .en rrance avec le transport (i'échange parli le 14 octobre 1018; il a été décidé, on outre, que désormais chaque transport d'échange comportera des prisonniers belges dans la proportion indiquée'par l'accord de Berna. V f* ferlin, 4 novembre : " . /La direction du parti social-déjnocraKqrTà s fait distribuer un manifeste pour inviter le peuple au calme. Il y est dit : i — Par circuJaires non-signées et par.oro- t pagande orale, on vous a incités î quitter t voire travail et t descendre dans la rue, | Nous vous conseillons de ne pas suivre ce ' conseil. Ainsi que vous le savez tous, lao social-démocraîie est à la veille d'accom- ' plir de grandes choses. Plusieurs compa- . gnons ont pris place dans le gouvernement, J ce qui aura pour résultat que le gouverne- ' ;ment conclura rapidement la paix et vous|' accordera toutes vos libertés civiles nécae--|aires au développement ultérieur de lar classe ouvrière. Nous vous conjurons de nei pas faire obstacle à ces négociations en| adoptant une attitude déraisonnable. Fer-f niez l'oreille aux consignes que vous donne une minorité irresponsable.» / 4,1 lit| ■ *•* ' Karlsruhe, 3 novembre : Au sujet d'un remaniement du système électoral dans le grand-duché de Bade, la Karls-ruhsr Zeituna publie l'article officieux que voici : — Le ministère d'Etat a décidé de faire élaborer immédiatement le projet de loi concernant la représentation proportionnelle aux élections à la deuxième Chambre et l'abolition du système des élections par classe pour les Communes. Le gouvernement proposera, { en outre, l'abolition du paragraphe 40 de la 1 Constitution, d'après lequel un membre de la deuxième Chambre qui accepte une fpnctlon payée dans l'Etat perd sa voix et son mandat à la Chambre et ne peut reconquérir son siège que par. une nouvelle élection. Le gouverne-' ment proposera, conformément à la résolution ; prise par la deuxième Chambre du dernier Parlement, d'établir sur des bases plus larges la commission permanente en vue d'assurer la collaboration du gouvernement et des divers Etats du pays. Une session extraordinaire du Parlement sera convoquée au plus tard au début de Janvier 1919 pour décider de ce projet et des autres réformes à apporter ' dans le régime politique badois. »** H ' Munich, 2 novembre : j « La Correspondance Hoffmann annonce que l'en envisage la création d'un nouveau ministère d'Etat de la prévoyance sociale. Les chef3 de parti sont d'accord pour transformer lo ministère sur une base parlementaire.»*« La Haye, 3 novembre : Le d Vaderland » annonce que deux avions militaires, qui effectuaient un vol d'essai au>-dessns de l'aérodrome de Soes-terberg, sont entrés en collision et se sont abattus sur le sol d'une hauteur de cent mètres. Des quatre occupants — deux lieutenants et deux sous-officiers aviateurs — trois se sont tués 6nr le coup, tandis que le quatrième a expiré peu après l'accident. • ** ' j La Haye, 3 novembre : Le ministre hollandais de la Justice vient ! d'attirer l'attention des fonctionnaires wt ' agents de police sur les agissements de certains individus qui s'introduisent' auprès ' des réfugiés français arrivant en Hollande ' et profitent de l'ignorance de ceux-ci pour , se faire remettre h l'échange, avec une perte considérable, les bons de caisse com-l munaux dont ils sont porteurs. Le ministre invite ses agents à sévir con-, tre ces honteuses pratiques. Les réfugiée I français de passage en Belgique sont donc . prévenus. •*. Paris, 3 novembre ; : On mande de Londres a« « Populaire i> • que les nouvelles élections en Angleterre . ont été fixées au 30 novembre, i *"» Londres, 2 novembre : i On mande de Shanghai au Morning Post &. - la date du 25 octobre que, sur la demande ex. - presse du gouvernement de Pélîin, le gouver. r nement du Sud a consenti à accorder un ar« » mistice pour entamer les négociations de paix, | || (il sKarfiB s rcovsKî-ara "ÎUT3 jtJLKJSAii QUUTTDITaNr — JLe Numéro : SO Centimes B* Année. — - 211° 1425

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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