LA BELGIQUE V PRIX DES ABONNEMENTS 1 mois (février), fr. 2.55 — 2 mois (février-mars), fr. 5.10» lES DEMANDES D'ABWNTŒWSNI SONT REÇUES LES RECLAMATIONS CONCERNANT LES ABOH- EXCLUSIVEMENT PAR LES IfEMENTS DOIVENT ETRE ADRESSEES BUREAUX ET LES FACTEURS DES POSTES. EXCLUSIVEMENT AUX BUREAUX DE POSTE. ADMINISTRATION ET RÉDACTION Montag-ne-aiix-Herbes-F'otag'ères, 13 HU JCJaZiLlSâ BUREAUX : DE 9 à 17 HEURES DIRECTION ET a D MINIS Tn AT ION i De 10 1/8 à 12 IIS et do 1S 1/0 à 17 heures. PRIX DES ANNONCES Jos, MORESSÊE, Directeur Petites annonces. « v « ? ï a la lîgn©, fr. 0.50 X Réclame avant les annonces « a ■— 1-25 | Corps du journal *..•«• " 5.00 S \ Faits divers .«««<••< ♦—1 3.75 f Nécrologie . . . . « . . « « •— 2.50 l Coin des Eleveurs -y~* 1.00 jJujourd'hui : DOUZE pages j LA GUERRE ©16' jour de guerre Les rigueurs excessives d'un biusque hiver sont venues aggraver les souffrances infli ges depuis deux ans et cïemi par la guerre aux peuple# de 1 Europe). Nouveau fléau, le froidi sévit parfont, et. l'on conçoit aisément que les chefs militaires ne puissent songer en ce moment à demander de grands efforts à leurs soldats1, plus éprouvés encore que les populations civiles. L'arrêt des hostilités a été pour ainsi dire complet sur le front austro-italion, en Ma-ccdo'ue et en Roumanie. En revanche,, loa AHemancJS ont entrais une nouvelle attaque assez sérieuse suri i'Aa, etl dans l'Oiues't, les avant-postes des deux partis témoignent malgré tout dj'une activité significative. Pour l'instant/ toutefois,! bien qu]'ils obligent les troupes à des efforts pénibles et meurtrier^, les faits de guerre signalés cette semaine ont ét5 trop menus pour retenir l'attention. Aussi, eu attendant que les belligérants cherchent à se porter les coups cJéois.fs qu'il est manifeste qu'ils préparent, le monde entier se passionne-t-il pour la question que viennent de poser de'vanfc lui les décisions prises par l'Allemagne; et Ses alliés concernant la guerre sous-marine. * * * Il y a pr's de deux ans _- c'était le 18 fjv'ricn 1915 — l'Allemagne proclama officiellement, pour la première fois, son intention d'entraver par l'action île ses sousi-man-na le trafic maritime des Alliés et d'enrayer le commerce de contrebande qu'ils entretenaient avec divers pays neutres. Ceite notification fit sensation, et pluvs encore les premiers exploits des sous-marins, L'émotion fut portée à son comble, le 7 mai : le paquebot „Lusitoania'; fut t/O'Lilé par une torpille allemande. A la suite de cette terrible catastrophe, île longs et dlélica.ts pourparlers s'engagèrent entre les Etats-Unis et l'Allemagne; tant qu'ils durèrent, F activité des soust-marms ne se ralentit pas, mais elile s'exer;a visiblement) aVec beaucoup plus de ménagement. 1-e gouvernement . des Etats-Unis n'en avertit cependant pas moins l'Allemagne, le 20 avril 1916, fjrt'it se verrait forcé du rompre toute relation" Diplomatique aivec lo gouvernement impérial si celui-ci ne renonçait pas à comduiro la guerre sov„s-ma,i in* Bans restrictions. Cefe repnésekitai'.ions, qui avaient pris l'allure d'uni ulfcmatium), dcc.i-flèrent lo 4 mai l'Allemagne à ne plus faire, sanis avoir au préalable averti les équipages et pris les mesure» mébassaires à leur salut, torpiller db navires. par ses souei-marins, même jans les eaux déclarées m ne de guerre. Touit-er ;ois, après avoir notifié ceLtiô décision au *ouveriiemeix des Etats-Unis, elle exprima .'e^oir -que ceux-oi s'emploieraient à ob-enir du gouvernement anglais le respert les dinoits sur mer reconnus à toutes les îations. Elle ajouta que, si les efforts j, entés en ce sens par les gouvernement amenai n n'aboutissaient pas, elle se oensidé- ^ •erait comme étant" placée en face d'une lituation nouvelle, vis-à-vis dé laquelle elle ^ e réservait toute liberté d'action j Les Alliés n'ayant fait que renforcer plus a frroitemeat depuis lors L blocus cîe l'A lie- s,. îagna et n'ayant pas', dans es buif, h^s t ' imposer au commerce neutre des entraVeg Q e plus en plus rigoureuse, 1'Allemagne a stiiri) qu'elle safcrcâivait diras La- situation sp^. ^ iule prévue dans sa. réponse du 4 mai 1915 q, ux Etats-Unis : elle vient en cons'ypienco ,); 'annoncer son inébranlable résolution dé ^ onduire la guerre sous-marine sans ros-riction aucune1. * * # iC En fa>t, il est impossible de méconnaître > caractère logique de cette décision. L'e\- Sl ^ordinaire développement donné an crjars 2 ces derniers mois à l'action des sous- 111 tarins la faisait du reste prévoir depuis ni Ilueurs semaine*?, et la presse die l'En- l'fl nie ne se faisait plus à cet égard aucano 111 lusion. ^ Comme l'Entente a poursuivi par son *° locus impitoyable les mêmes buits que ceux étonnais poursuiivis par le blocus alite- vl tand, elle n'a pas autre chose t\ faire ct ue cfo parer de son mieux au dangier dont tl*' 3i>uiis le dljbut die la gucn-e elle n'a eU'j-tclne ccss'i d2 maaacer s» adversaires. La uestion n'est pas aussi simple en ce qui. >ncerne les neutres. Depuis cleais ans, le jj! >:mncree neutre est devenu die plus en lus difficile et de plus en plui> d.ii,endlant li bon vouloir de l'Angleterre. Oelleci ne di ouvait du reste espérer l'insîtauiution cl'un loçus' efficace qu'à la condition d'assu- ittir la marine marchande neutre à sa vo- ce »nt5. Jusqu'à présent les neutreiï, en sup» tu Drtant non sans rechigner les entraves cl ins nombre qui bridaient leur commerce, bt j sont bornés à protester platoniquement le >ntre la. canalisation exclusive d'e ce com- m erce au profit de l'Entente. Vont-ils» ac- ^e rpter maintenant, sans autres protesta- lî1, ons, que les Puissances Centrales apnli- 111 lent à leur tour les mesures radicales an. ** >ncées par elles et dont l'effet cerUiim V Ta dé réduire lo commerce neutre à sa '^ us si'aipie eKiprOssiion ? L'AanéiTque no- R mment va-t-elle s'en tenir au point dé ie qu'elle formulait avec tant d'énergie le ' ) avril 1915, ou va-t-elle, au contraire, incliner d'evant la résolution que l'Aile- .Z agne aff raie avoir été forcée de pren dre, ns esprit de retond, à raison de la situa* f;v >n nouvelle qu'elle avait prévue dans sa fni >fe du 4 mai ? C'est) le secret de <îe- r "in... ^ f * * de En réalité, il apparaît clairement que no 9 Puissancee Centrales ont. mûrement pesé so iites les consérjuences de leur décision et en 'dJes ont pris toutes les mesures n/ces- &> ires pour faire face auK éventnalit/'s. T/ir.- I l rvention du maréchal von. IlmcJelnbuirg' l'r ns le débat est, à cet ^fëard, hautement de rnifientive. En co qui concerne l'Àméri- du e notiniment, l'Allemagne est certa.ne- su -ut convaincue — et non sans raison-, •;-< [ttbJe-r-1 — que les Fiats-TJn's no saui' jva ient guère lui faire plus de tort en sq dv' La France et l'Angleterre bloquées rangeant du côté q'o ses ennemis qui'ils ne lui en/ oniîi fait) jusqu'à présent en fournissant en proportions illimitées à Lîànteate des armes, des munitions et des produ is alimentaires. 11 est naturél, dès lors, qu elle ne ©ci résigne pas plus longtemps sjus pr' t^vte de conserver avec l'Amcrique des relations {imicalefi mais s.uns résultat pratique, à sacrifier 1 arme de jour, en jour plus redoutable que constitue la Hotte des ses sous-marins.En dehors du problème de l'attitude a adopter par les Neutres, il en est un autre que po^mti les nouvelles décisions prises par 1 Al.eaiagne : ses sous-marms devant, maintenant qu'ils m'auront plus: aucun égard, exercer des ravages encore plus cL iroyables que par lo passé, quciiles seront les conséquences de leurs opérations 1 Il n'est, pas douteux qu'en torpillant! désormais les navires sans distinction', les sou^-nuirins allemands vont étendï'a largo -I nie.it loar cenvre destrujctiico. Lesi batoimx ' marchandé auront beau s'aimer d'e canons puissants servis par un personnel e^eri-menlé, il leur sera la pduixirt dra tvzanps fort d'ift'ioilâ de pi^rer utilement à l'attaq-uie fouri'royanie d'un adveisaire invisibije. I^e communiqué officiel français du 31 janvier, que nous avons publié ici lo lendemain et qui s'expliquait sur le torjûllage du transport ,, Amiral Magon" on dit long à cet égard. Il constate, en e fet, qu'à bord de co navire, qui était chargé ,de troupes et qui devait, par conséquent, être cpnvoyé par' des navires do guerre et se tenir tout particulièrement sur ses gaines, on n'a aperçu le périscope du sous-nwrm qu'apn s le lancement do la torpille qui l a c,oulé en dix minutes. » .* * . En fait de r0ivceignemenls officiels concernant la flotte sous-marine allemande actuelle, on ne possède que la déclaration du chancelier de l'Empire disant que le nombre dbs sous: in.orins mis en service par r Allemagne a été considérablement augmenté, mais tous les milieux compétents s'accordent à reconnaître qi;o les clia:.tiers allemands sont parvenus à faire du submersible un engin extraordinaircment puissant efc perfectionné. Dans la ,, Revue des Deux-Mondes", notamment, l'amiral Degmiy es-dma.it l'autre jour qu'au lien de submersibles do2,000 tonnes, l'Allemagne disposait ac ii-ellcm.mt db monstres _ sou^-marins de 4,000 à 0,000 tonnes et qu'il fallait s'at'eu-r.ro à voir bientôt ces monstres apparaître d'ovant les ports les moins bien défendus de^ puissances de 1JEntente pour le> bom'a.'cLcr. Si réellement l'Allemagne est parvenue à faire de s^s sous-marins des croisers véri-tables et, pniissamment armés, on peut être cer-tain qui'avant longtemps il ne sera pas possible d'e l'empêcher d'exercer dans la flotte des Alliés les ravages qu'elle prépare. Or, no re article db 1er janvier sur la guerre sous-marine a montré que l'ampleur de mois en mois accrue du tonnage détruit par les swjs-marins, était déjà en voie de créer à l'Entente une situation qui iiieïmpaitt, de l'avis giéniéral des- autorités com patentes, d'o devenir à bref délai intolérable. On en peut du vcfi'e • jui"0r ais<vnent quand on sait que sur les portes subies à fin janvier, c est-à-dlre sur une période de deux ans et demi par la fî t'e mnrehande des Alliés et qiMî dépassait 4 millions de tonnes, enviroi le ne tiers a été coulé pendant les seuls derniers lis- mois de novembre, décembre et janvier par nto les soi s marins i is A tenir compte de pareils chiffres, on ;lle conçoit le t m d'assuranco sur lequel" 1 xte chancelier de l'Empiro a affirmé, dans Sou ;ns récent discours, qu'en conduisant la guerre à sous-marine sans plus do ménagement, F Aire- lom ig-ne ne parvienG!ra pas seulement à in us- terdiro à ses ennemis la possibilité du) tra^ fio d'o cïarbon et do minerai indispensa-à ble à là/ continuation de la guerre, mai: ^ie quo m(*!mo elle réussira à les affamer. Les ;03 chefs 'de 1 Entente, et parricuiièroment l'A-!'t, mirauto anglaise, no manquèrent cor.-''ine-ment pas de relever ce défi des PuiS-e - san,ces Centrales et d'e prendre toutes les >nt mesures qu'ils jugeront capables d'e parer au dan'gor, plus reloutable que jamais, creVï par les sous-marins allemands. Tou.eiois, 05 ainsi qu'un article récent du ,,Times" (1) le diôclara.it nettement, La période pendant lux laquelle les mesures do défen/se devront être n'S organisées et prouver leur efficacité consti-ri- tuera pour le^ i>ays alliés une période ler-PP riblement critique. u)3 Les peuples doivent donc s'attendre à bientôt Souffrir plus quo jamais d'o cette n- guerre néfaste : on ne yo t songer sans m reg'reit que la fin- en dépendait peut4^ro lu de l'offre, faite, par l'Allemagiio le VÀ diév ^ cembre, cé négocier la paix. ^ LE BLOCUS ALLEMAND ut a ,s 'Berlin, 2 fevrier : en De la ,,Gazette do l'Allemagne c|a Nor^i" : — La presse anglaise répond à notre noto sur la guerre sous-morine par des éclats de n- fureur que l'Agence Ec-uter confie auix échos c- du monde entier. Avec 1 hypocrisie caracla téristique que mettent les Anglais à ti.itu-n- ocr l'opinion publique, ils commencent pas. 1- taire remarquer toat d'abord qno l'Alicima-?-S gno suspend le service des navires-hôpitauix, r- en passant nature.ll-enient sous silence l'abu-^ in'on a fait) des navires-hôpitaux et, qui a 'lo rendiu cebte mesure inévitable. L'Agence ec Router dit qae la presse anglaise réclame v" sur ce point, et avsc grande insistance, des ts" mesures de rei])résailles. Le „ Globe", entre ■ % autres, veut qu'on fusille les officiers aile. mands faits prisonniers s'ils étaient con»-® vaincus' d'avoir attaqué iun pi-éilendin navire-r* hôpital. La ,,Westminster Gazette" met la plus grande ardeur à proclamer que, quelles que soieaiit cont^-mesures anglaisas, elles à ne seront jamais tTiigées contre c les blessas. ^ Par ailleurs, la .pressa anglaise est una. r_ nimo à faire prévoir l'imminence d'une n,ôu-iS" voile et- horrible phase db la guerre. Que {-■ te eî?i nxictte la faute sur ceux qui en eut as r- sumé la responsabilité en opposant un refus à notre offre die j«iix. is L'Agence Renier a fait) anssi Mans lr es presse américaine iun triage auquel il s?m à, '"le qji'etlo ait mis le plus grand soin oovv 10 y recueillir toutes les voix hostiles à l'Ai. î0 'ena^no c-t qui demandent la rn>r(ti:re. Etasr i1T courts db tontes omniu'nioatirais diixiCtes avec l'Am ^ipiC', il nous est pour l'iastflnt im. \iossiblo de contrôler les avtiHcos do Ke t\v ii T.es nviniaeuwres anglaises n'exerceront! paj ■î ■ - ■— le (.1) Voir ,,La Belgique" du 3 février. s en Albmagne l'influence capable cîo nous r faire perdie notre calme et de nous laisser détourner de notre ligne de condu^o, qui a n été mûrement réfléchie. Quant aux pays xi ricutics, on y trouivcra par trop importun u to zèle de l'Agence lieu ter et de la presse e anglaise : les intérêts de l'Angiéicrre ne L- sont pas idefitique3 à ceux du res^o du l- mqnde. Qn com^n-eodlra que nous renoncions à reproduire tout le fauas dies opinions ccl-pvortées par Bouter, n'ayant pas la moindre ; envie de pr.ê-ter îuotro publicité à scii aiti- - fiées et à ses invectives.'' * <e * Berlin, 3 févr:er : " ^ stuioa de télégraphie_ sans fil de [ Nâu)2tn a été mise à la disposition des arma- - l«uirs neutres pour les aidler à donner des , instructions à ceux de Iouts navires qui » sont on mer. Les autorités, allemandes s'ef-t forcent), par tous les moyens dont ils dispo-j &ear-, do permettre aux. neintres di cloigner - leurs navires di.î la zono meurtrière blo^luée - autour do l'Ang^IeteiTc. o * ^ Madrid, 2 février : ' Le ministre des affaires étrangères a ro. u \ h présidteniti de la Fédération des annateurs i?b la Méditerranée, qui lui a déclaré que 'ix do louis navires.étaient) en mer munis de lettres d'e recommandation. D'autre part, après s'être entretenu avec le présid'ôn" do la Chambre, 1© comto Ko-inanones, chef du Calicot-, a déclaré que la situation était incon te - tablem eji t d&tïicile. T-e g'ouvornement a décidé ce ne faire aucun commentaire. Au Sénat, le président dm ) Cortseil a fait une déclaration identip.io. i » * *t '■>' Copenhag'ue, 2 févricir : Aujourd'hui, au cours do la séance se- ■ Crète du Parlement, le ministre des affairas étramgiéi'es a fait dfes déclarations au sjj a do la situation actuelle. Il a déclaré que le - gouvernement avait l'intention d'efcs.\ver, avec la collaboration des divers organismes ' compétents du pays, d obtenir que les échan. ' ges avec l'étranger puissant, continuer commo ' par le yiassé. Le^ oliefs des divers partis ; ont d'claré adhérei* aux mesures proposées - ' par le gouvernement. Le ministre de l'intérieur, a donné ensuite des explications sur les mesures pr:scs et ■ projetées. 1-e président du Folkolhing, en lovant la 1 s'éancpj, a prié» les-assistants de montier de i la rignité çt du sang-froid dans les circonstances difficiles qno le pays va traverser. » ,* . * Copeiihagi c, 2 février : • I-é-; pourparlers qui ont eu lieu djans lo courant die la journée entre les représen- ' lants du commerce et d'e la navigati'm ' au sujet de la dernière note allemande Zes ont amenés) à décider que tout départ do navires •t toute exportation ce produits alimentaires vers l'Angleterre et la France étafenb provisniromera't snspcndius. L'opinion gv'r.r'-ralo est qu'une attitude exportante s'impose • pour l'instant en pr"seno> d'3 h situation • nouvelle L'assurance danoise contre les rJs-quee de g^ierro remise tout nouveau contrat ■uspv'à nouvel ordre : el'e a prié les armateurs de rap;-,oler ee.nx de leurs navires qui seraient en cours de route et- courraient I COMMUNIQUÉS OFFICIELS f nm mininiins Jn.- Pnîi'ï <siîi»aB Ci» îl fva ! S» C f î 'rimjYiiintriiiâc /Iao avrw.iai! ilié/îl ^omamniques ûes ruissaac^s IBerlin, 3 février. — Officiel de ce midi: Aucun événement d'une importance spéciale à signaler sur aucun des théâtres de la guérie. *** . . Berlin, 3 février. — Officiel d hier soir: Point cV'acti/v>ns particulières I à- signaler c/aucun des fronts. * * * . (Berlin, 2 février. — Officiel : Le 1er février, après-midi, un do nos hy-c'roplanes de combat, monte par un seul aviateur, a abattu1, sur la c.',te do Flandre, un avion anglais de combat ayant), également un seul occupant. L'appareil ennemi est t>mbé entre nos mains. L'aviateur ennemi, un officier de marine anglais, a été fai|) prisonnier. ♦ (Berlin1, 2 février- — Officiel : La ligne do délimitation de la r%ion interdite à la navigation par le blocus mis autour de l'Angleterre a été, à l'est-, modifiée de la façon suivante : D''un point situé sous 52 degrés 3i0 minutes de latiuule nord et 4 degrés de longitude .est à un autre point situé sous 56 degrés de latitude nord et 4' degrés de , longitude est et, de là, à G2 dc'r's de la-titlude nord et 4 disgrés 30 minutes de Ion-, gitude est. Partout ailleurs, la délimitaion reste la même qiue jusqu'ici. * Vienne, 3 février. — Officiel de ce. mi.lti : Théâtre de la guerre à l'Est. Près do Bekas, à la frontière orientale do la Hongrie, nos troupes de garde ont repoussé une attaque prononcée par des détachements russes. Pour le reste, rien à signaler. Théâtre do la guerre' italien. Un aviateur italien a lancé des bombes sur Nabresiria sans causer de dégâts appréciables.Théâtie de la guerre au Sud-Est. La situation est inchangée. * * • ; Sofia, 2 février. — Officiel clu grand | état-major général : Fïont macédonien. Su;r tout lo front, faible feu d'ar'.lillorio e't, à certiins cnOroiLs, cou|,s de canon iso-: lés seulement. Dans la boucle de la Czerna, canonna'es. ; Dans la région1 do Bitolia, de couris mais violents duo]s d artillerie se sont livrés à différentes reprises. Dans la vallée du Vardar, fusillades entre patrouilles e: avant-postes. Front roumain Dans la rég'ioia de Prislava, à l'est de Tulcehi', feu d'artillerie e^' de lance-mines dles deux côté du .bras Saiat-Georges. le dianger de n'avoir pas quitte la zene du blocus à la date du 5 février. is , *. * "r Clirisliiama, 2 février : a Lo ,,Dagitladet" annonce que le service 's norvégi^ do paquebots-posto vers l'Angle-ln terre a été arrête le 2 février, se * 'e Stockholm, 1er février : La ,,Svenska Dag'bladet"- cDiolaro que le l'iooiis décretpar les Puissances cent; aies " marpiio en r'alité de pair avec les mesures _ prises , par les Anglais depuis le débat de r(J la guerre pour être seuls à dominer sur "" mer. 'Toutefois, la blocus allemand est moins rigoureux que le blocus- anglais, étant doinié qu il ne vise Que le* trafic des neutres avec les pays en guerre avec les Cen- 1 ta trainx, mais non lo commerce des neutres l- entre eux. ; s Le ,,Dagans Nyheber" demande que! les 11 gouvernemeints des trois pays scancBinaves 1 s'entendent pour adlopter une attitudle c:>m-niune et énergique pciur arriver à vaancre L' les'"difficultés qui se présenteront à bref • e délai. . , 1 ♦ < * * Stockholm, 2 février : ( La ,,Svenska Da.giL.iIiett" déclare' : 1 u — La Commission- des assurances contre ] s les risques de guerre a décidé de no plus ( e assurer provisoirement les cargaisons des- i s tinîs à l'Ang'leterra çfi à la ;Framce. j A Kalmar, l'emlxirquemenb des bois a (fi c arrêté. D'autre part, lo servico postal eirre £ la Suède, rAng'etone) et l'ouest de _1'Bu-a ropo est Comjilo'ement intarrompui depuis * jeudi. * * u Rot'.erehm, 2 février : On mande d1'Amsterdam an ,,Nieuiwo [ Rotiterdanischo Courant" : f — L'impression produite dans les miHouLx c j. des arma.te.urs d" Aimisterdiam par l'annonce i - de la guerre sous-mari ne renforcée es S faite i, r surOouit d'inceirtivudo. On attend' les cJéola- q rations que lo gouvernement doit faire Cet e , après-midi à la conférence à laquelle sont s convoqués les directeurs dés grandes lignes • . de navigation. Les zones dangereuses dé.li- • o mitées par l'Amirauté anglaise et par le s gouvernement allemand! sont- contigues otno i s laissant pas un passage suffisant pour la 1 libre navigation neutirt. La situation est 0 très grave : elle met en question ^ l'iinpor- t t talion c'es articles d'outrerAtlandiquo les i les plus indispensables. 1 * * * o Amsterdam, 2 février : » La Compagnie do navigation NederUanl r . annonce que ceux de ses navires en ce m©- 1 ment apix Indes néerlandaises et en Améri- ^ que, qui sont sur lo point, de partir pour o la Hollande, no prendront pas la mer pour - l'instant. » D'autre part, on confère au tléparbennont l t dos affaires étrangères au su;et des navires n s qui sont actuellement en rçute. e On annonça dl'Ymuiden que les bateaux c b do pé'clio ont été autorisés à reprendre la - mer; ils ne pourront toutefois pas dépasser ^ 0 lo Uanc de T ersclia'.ling et devront se teiir s 1 à l'intérieur d'une zone de vingt milles < . marins do la côte. d ». * r t * * Rotterdam, 2 février : 'i s Lo vapeur" ,,Ni :iw-Amstei^nm'', de La r t Ilojilond-Amerika Lijn, qui était parti avant- s Communiqués des armées alliées : I'krisl, 2'Pévrier. i—Officiel de 3 heures} : En Lorraine, une attaque ennemie, ôi-ï rigéo hier soir sur une de nos trauchées a.u sud do Leintroy, a échoué sous notre feu. Vives actions d'arti.Lerio dans les s'ec-.* teurs de J^ouvemont (rive droite do la Meuse) ot do Metzeral (Vosges). Aviation. — Dans la journée d'hier, un avion ennemi a lancé cinq bombes sur ■ Djunlverque; les dégâts sont insignifiants} l pas de victimes. ♦ 1 t., * ♦ Paris, 2 fevrier. — Off.çiel de 11 heures: l En Belgique;, un coup do main ennemi sur un do nos petits postes du secteur do j SàintaGeorgés a échoué sous notre feu.. Dans la région de Saint-Mihiel, notre artillerie a exécuté un tu* de destruction sur les organisât'ons onnemies do la foreti d'Apreinont. Journée calme partout ailleurs. u ♦ * . Londres, 2 février. — Officiel du soir : Au, cours d'une heureuse opération' et;t'ec-tuée pendant la nuit dernière au nord-est de i Gueudecourt-, nous avons f.it 50 pnson-. niers, parmi lesquels 2 oftieiers. Une attaque ennemie dirigée' contra un de nos postes dans les environs de Gomme-court a été ropousséo par lo l'eu do nos mi-trr.ii Yeuses. ^ous' avons bombardé efficacement un camp ennemi établi à 1 est de Bouchavesnes. * * * iRome, 2 février. — Officiel dm grand quarrier général : Sur ]0s versants septentrionaux dm monte Majo (vallée do Posi ia), nos patrouilles ont attaqué un avant-pos'.o ennemi, l'ouït enlevé et oirtr ramené il prisonniers. Dans la vallée de Sugana. les canons ennemis ont lancé djes grenades sur nos postions établies sur le monte Levre, pros d'Os-j c lialelto et dans le bassin de Tesino les explosions n'ont pas occasionné de dégâts.Dans le Kustenland,' canonnades réciproques peu importantes et activité de nos patrouilles. Unes de celles-ci a lancé dans les lignes ennemies des: bombes qui ont fait sauter un i>etifc dépôt do m uni: ions. * A de Pétrograd, 2 février. — Officiel du grand! quartier général : Sur tout le front, canonnades réciproques! et opérations de patrouilles. Après un violent feu d'artillerie dirigé contre nos tranchées établies à l'ouest de Slavcinrino, à 20 verstes au sud-ouest dfe Brzezany, do forts détachemcu's de soldats allemands, couverts de maii(i aux blancs:, ont; pénétré dans nos tranche os los plusi avancées. L'ennemi a été rejeté par uno contre-attaque, appuyée par lo feu de nos canons. hier de Rotterc.'ani %n l'Iestination de New-York, est revenu dans son port d atiaehe. Les deax remorqueurs „Zwa te Zee" e)i ,,W"i ti Zeo", qui devaienit a 1.t cherelier le vapeur ,,Westerdijk" eu Angleterre, no sons pas partis. * Berlin, 3 février : On mande de lîolterdnm au ,,'BCiHner Lokal Anzeiger" : — Le ,,Nieinvc Hotterdamsclie Courant" annonce quo 1 exportation co la mnrg .r ne est interdite; une interdiction g'nér;ile porter des vivres de Hollande smvrt.' * * ♦ Amsterdam, 2 février : Le ,,Nreirws van don Dag'' p/jse la question suivante : — L'Entente a-t-e-lle suffisamment r fléchi au canger qu'il y a à ponsrer un chat à lx>u.t., surtout s'il s'agit plutôt d'un chat-trgre dangereux q|uo d'un chat peureux t Personne ne saurait pinéd.ire jiusqu à quel point l'Allemagne est en mesure d'exécuter son programme. Tovilef is, il convient de ne pas oublier que, sur lo terrain militaire, elle a fait tant de grandes choses et tant do choses inattendues', que seul un on 'i-mismb malencontreux ne verra qu'une s m-ple menace dans la nouvelle phase vio-»t d'entrer la guerre. Quoi qu'il arrive, Ie3 puissances neutres et tout au moins les petits Etats risquent de tomber dans un gouffre et c'e^t l'Entente qui les a acculés à cette situation." * Londres1, 2 février : Lo correspondant de l'„Ass:.oiatcd Piess'' à Washington écrit : — M. Wilson et M. Lansing ont conféra pendant une heure. A l'issue de"cette conu forence, on a annoncé que des mesures onfc dlêjà et) prises à l'égard de la guerre renforcée des sous-marins. Jusqu'à prése t, on ignore do quelle nature sont, oes mosuars." ; * * Londlres, 3 février : D'après une information cn'voyfécl de Nîew-York au ,,-Times'' on date du 1er février, un assoz grand nombre de jouirnaux • Su pays — tel le «Baltimore Sun", organe conservateur — préconisent une pon litique dl'entente. Au Congrus, les partisans d'ur.o politique do prudence disposent d'e la majorité. Quelques députés estiment qu'il conviendrait de renouveler la ten&itivë faite l'an dernier et die voter uno proposition notifiant auix Américains quo lo goi î.• ornement n'assumo aucune reslpjonsabilitCi à l'égard do ceux qui va/agent à bord d!o navires qui courent des risques. * * * Londï'cs, 2 février : Sir Erfward Car son, premier lord de l'Amirauté, a adressé une le;4re à ime réunion de propagande en faveur du nouvel emprunt- de guerre* Après s'etre excufif'* de ne pouvoir assister à la svîance, il a ajouté: — Jo ne me dissimule pas et ;© ne dé-4rc pas vous cacher les da n r ors que présente la guerre des sous-marins allemands. Ces attaques aussi crueVes qu'inhumaines dirigées contre la navigation, pacifique du monde entier constituent pour nous uno '.uestion qui' apurait aussi diffici'e que sérieuse. Mais.je paris déclarer que l'Amirauté s'en occupe ;our et nuit et aue l'inquiétude Dimanche 4 Février 1Ô1T p,.^ in m iiilij.wi^mwwcmmbw JOURNAL QUOTIDIEN "— Le ïstumêro .• IS Centimes 11 " —.■"lin— ""i» nm.tr; ^4-® Annéô. - -• N* 799 il ii m ht—r1 ir iinaaifcig^gga

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