La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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27 januari 1918
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s.n. 1918, 27 Januari. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cv4bn9zh17/
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La guerre éw <t virlucliciaeat te mi: dans l'Est et certaines 41U stious» «lout wt do 1' A lsaco Lorruatie eui tout premier li< faisant toujours obstacle a un rapproci ment entre les partis belligérants, 01 s ; oortfe géuôralfiuieut à tenir poux iu-ô vital une décision par la forco des armas. < sciato a.iiAieusHjuiCut les d^jp^eaes rotatives la guerre ert Ffeudre et eu France : oiiaq fois que les patronales redoublant d'activ ou que la canonnade est plus violente, est tenté do croire à l'imminence ^ & décisif. Jusqu'ici toutefois, los opérations sur front à l' Ouest n oat pas encore de signi cation nct-e et 'es critiques en sont roctu à user, pour en déprécier la situation, vaguer ooofiidératkoo» générales : il 11'y a guè que dans le „Buaid" de berne du 2v» je vier que nous ayons trouvé un raisomnean qui 11e manque pa« d intérêt.. C'est M. 8 gouiaaa qui l'y ]>ublie. Il eu parfend prfisses uariti uno coaumiaicaUbii de Pa, du 17 janvier qui, d'une part, anuonce q des travaux de d- feus© sont activement poi 'suivis 8u(r 1 ur front par les Anglais et Français, et qui, d'au in® part, note que! Allemands massent dam? 1 Ouest, pour prendre l'offensive, deux et demi millions combattant qui d'ailleurs, ajoute-t^elle, ne le assure pas encore lv supériorité numériq qu'il leur faudrait pour réussir. M. Ste^emann. dit que oefce note confin le renversement complot) des conditions sti tegiques fe»ur le front à l'Ouest et* met lumière l'erreMr fanctefcnentaio que comm tant lefe chefs militaires de l'Entente on. en1 eagea34 mécaniquement, au seul point vue chiffre, la question de U supériorité hommes et en matériel. Il rappelle que ; Allemands et les Autrichiens ont presq toujours (i i inférieurs en nombre à loi; adversaires, mais qiue cela ne les a pas 0 pôchés, grîoo à leurs ooncunirtitioiiâi ]u< oieuses ci leurs m éticuleuses préparations, mener à bien de grosses opérations. — C'est donc une affirmation purent théorique, écrit M. Stegemaan, de dure q de ix et demi millions de soldats ne sui BC. t pas pour assurer le succès d-s Ct tiaux. .si rastvtiilaut choisit l'endroit pi pice, s'il y i t rvient avec des forces sa rioiuûs ef- après une préparation techni rendue plus redoutable <lue jamais par/l'cmp; àd nouvoiuK ct formidables moyens d'acti de l'artillerie; s'il ajoute à la violence choc des surprises qui paralysent l'Cirne ct qu'il parvienne en temps utile à fa dominer les 'ignés de coaimaci a'.icn^ j ses réserves pour, confiant dans la valc de ses • chefs et l'instruction de ses liomm enfcioprendre alors une guerre de mana Très de grande envergure, ies résultats c pendront de toute autre cltose que do l'év luation et de la comparaison numérique d armée» en présence." M. Stegemann estime avec raison qi: pour le moment, il est superflu de réohe cher où et quand l'offensive allemande s'e gagera sur le l'rojit à l'Ouest. — De Lille à Sain t-Qjucn tin, dit-il, et Reims à Verdun et E-piaal, on tsouve d points stratégiques essentiels qu'une porc éventuelle ca front anglo-français mefcirt en danger et dont la perte cjmprotmetLrJ tout le système de défense. Mais mêt l'effondrement do cr; système ne serait p x^cessàôrement décisif, et y>our forcer su décision, les AUomancte devraient porter ai Jk armées Trançaia^ et angliise des coups q [I teruttôtndïaient jusqu'aux m oeil as." * i Ainsi l'offensive attendue dans l'Ouc <>cliappc encore à toute discuss'on. — Une chose est claire, dit M. Stegc mann, à savoir que la supériorité au poir de vue stratégique et la liberté de mouve ment appartiennent aux Centraux dans un mesure qu'ils n'ont plus connue depuis le premiers Jours de la guerre. Ce qui e5-clair aussi c'est que Ja. re.prisp des hoslili ■ tés dans l'Ouest, avec l'idée d'y amené une décision, nécessitera des sacrifice 1 monstrueux." 7* --**-TTTnstingué callaboratour du ,,Bund' de conclure : — Le sentiment d'humanité se révolte l'idée de ces sacrifices. Au point de vm politique aussi, le sacrifice de forces qu'i est im^jossible de remplacer est envisagé avec apjiréliansion. Mais tout va dépendr< du point- de savoir si et comment le dila qui nous sépare de la reprise des grande* opérations dans l'Ouest sera employé pai tous en vue de rétablir la paix uiniver selle." l.e moins qu'on puisse dire à cet égard, c'est que le® chances d'aboutir à lyie solu- Ntioa pacifnjqe avant la oatastroplie nappa rainent j>as très grandes. -.mmtu ^ i' -o lO» fjl CIUV^ÇO. Discours dujointe Czernin (Suite) * Voili lo programme qu'aussitôt devenu ministre n je# développai, il y a un an, devant ceux qui d6- b siraient m'entretonir de la paix, le programme que d j'ai repris plus tard quand les possesseurs du pou- g voir on Russie présentèrent Jeur première offre de j( jfaix et dont je ne mY-cartcrai pas. Ceux qui ponsent c] que je pourrai quelque jour m écarter du chemin n que je me euis tracé, soht do mauvais psycholo- rl gues. Jamais je n'ai tenu à dissimuler la voie que di Jo me proposo de suivre, jamais aussi je ne me n suis laisser écarter si peu que ce soit- de cette toute, ni pour aller h droite, ni pour obliquer & ni gauche. Depuis lors, je suis devonu le favori in- d< . contesté des pan-germains ©t de ceux qui, daus 1% ic monarchie, frayent avec les pan-germains, tandis ci que l'on me reprochait ©n môme témps de pous- 6i #cr h la guerre, dans. le camp de ceux qui veulent pi la paix à tout prix.oomme il appert de nombreuses pi lettres. Aucun des do«x partie n'a pu troubler ma n< sérénité ; au contraire, cètte chicane bipardte a été la fn^Fent ma 80"1° distraction dans ces temps trou- m blé*. Je déclare Itérativement quo je n'exige de la cl lîussie ni un mètre carré de tcrrUoir©, ni un cen- m time d'indemnité, et que si la Russio, comme il de apparaît, se place nu môme point de vue, la paix av ^ ne pourra pas ne pas être conclue. Ceux qui dé- si •irent la paix h tout prix pourraient douter quel- pr $ue peu de mes intentions qui renoncent à toute pc annexion, si je ne leur disais avec la même fran- pc Cnise ouverte que je no me prêterais jamais à con- se cjur© une paix qui dépasse le cadre que je viena nii de vous esquisser. Si les délégué russes devaient tio ©xiger de nous la cession de territoires ou le mç paiement d'une indemnité de guerre, j© continue- nt £.**«©, malgré le désir de paix qui m'anime an au môme titro qu'oux-mômee, ou bien j© me reti- pr 2* De m était Pa8 donné de faire aboutir tre ni™ ^0,nc Won eil'™3u «l dfoonlré uno fois d« co! l'iohue S. BUP.P°"lHonB pessimistes concernant eci CommA il L,,P?lx.no reP03©nt sur aucun tond, nci lombéos ^ ,i^éfatlon8 dans les commissions sont len tombées d accord sur 1. base d'Acartor toute an- dir 61 I,'tt"c"d,î'" 1« in»- me BAvnJp o- i î6rente gouvernements russes pour Joii Sîrï» , 1°" SUWress'0"' ssr.it de nature à mo- Cn «tiff „f se0, j® Pas?c aux deux plus grossea oor difficultés, qui Sont basées sur le fait que les nt pâî ■ gociations traînent plus longtemps quo nous l'a , vions attendu. La premièro ditficulté résulte docctl circonstance que les négociations ont lieu non scu ■ lement cutre nous et les délégués russes, nviis qu différents nouveaux Etats russes, créés récemment i u »34 y prennent part, et qui no se sont pas encore en fc ® tondus entre eux pour délimiter lours sphères d compétence. Xous nous trouvons, en c'tct, cn pré 4 sauce : 1) do la Russie, gouvernée do l'étersbo j.g 2) notre nouvel Euit limitiophc, la graudo Ou >n se kraiue ; 3) la Finlande; 4) le Caucaso. US la Nous négocions directement avec le.» deux pro biûa- miers Etats. Avec les autres, les négociations on oar <ti 1»®^ d'une manière p!us ou moins indirecte, v minée 1U ^ n'avaient pas, à cette époque, envoyé de cclio légués à Brest-Litovsk. A ceo quatre comparant koU russes, nous opposons quatre Puissances, ct, pou u' ne vous citer qu'un seul exemple des complice lions qui peuvent surgir, je vous signale le ca s ac- Caucase qui, certes, ne nous occasionne no ,'itabie cune difficulté, mais qui se trouve être èi» confli On avec là. Turquie. Ce qui doit uous intéresser pla ves à particulièrement, c'est la création du nouvel Eta haque rmporlant, l'Oukraine, qui deviendra notre vois'n Ctivito (l"'oct dans l aveiiir. Déjà nos négociations avec 1 e on délégation oukrainienne sont très a.ancéos. Une eu ' , tente a été conclue sur la base développée autirie* c renient, que exclut toute annexion ct toute inden nlté^ ct, dans le3 grandes lignes, l'accord s'est fui .lr *.c en'ro nous sur la manière dout I03 relations com t^nifi- mercialas seront reprises avec la nouvelle Répu cCtUlUi blique. Mais, précisément au 6ujet do rOakrainc n, do a SUI'gi lft plu» grande difficulté. Alors que l'Ou Smère s'en tient au point do vue qu'elle ost en o J3 • moment cn droit do négocier avec uous. en plein. \ indépendance et autonomie, la délégation 'russe il- en^nt clare que les frontières de leur pays et de l'Ou • ^te- krainç n'ont pas encore été délimitées et que, pa d los conséquent, elle doit être autorisée à prendre pai Paris aux négocia tons que nou3 avons ©ntamies avei e que l'Oukraine. Cette prétention n'e:st pas admise pa pour- Icà membres de la délégation oukrainieane. C e, Ct les duns cotte 4U0Stion nou encore éclaircio des situa ue les ,ions intérieurcs de ,a Ru^-ie, que doit être che* ' ché la cause du long retard dont on s'esi plaint r J Cette difficulté a été également écartéo, et je comptai ms de bien quo les négociations qui vont reprendre i ie Jour bref délai trouveraient ici la voie nette. 6rique En ce qui concerne la Pologne, dont d'ailleur les frontières ne sont pas encore exactement dé îfirme n0L's nc demandons rien à ce nouvel Etat 3 Stra- ^c5^ en P'fcine liberté et en pleine lndépendano ' que la Pologne décidera do son sort. Pour m; & part, je n'attache qu'une importance relative à l; mmet- consultation populaire qui .sera appelée à on déci envi- der. Cependant, olle me sera d'autant plus agréa it de Lie, qu'elle reflétera plus exactement les aspira :it£i e.i Wons populaires, vu que Jo ne désiro rien tant qu le les volr 'a vo\oSno prendre une décision eu tout' resque '^e^é, car daus l'accomplissement du vœu popu lours laiCe' v0-s un gag0 pour uue Parfaite ot d"1® ble harmonie. Je rno tiens irrévocablement à o S C.n- p0iut de vue, que la conclusion do la paix n Judi- pourra être retardée un seul, jour par rapport i aiBîde la Pologne. Si, après la conclusion de la paix olle s'attache à se rapprocher de nous, nous iron: emerrt volontiers au-devant do ses désirs. La question po 0 que lonaiee ne saurait menacer la paix et ne la uie suffi- uaco cn aucuae *aSOn. J'aurais vu volontiers li r-, _ gouvernement polonais preudre part aux négocia lions, car, à mon avis, la Pologne est un Eta pro- autonome. » sapa- ^ Lo gouvernement de Pétersbourg, cependant inique s'est placé h un autre point de vuo, pour décla uipioi rer que le gouvernement polonais actuel n'est pa action cn (,roit de parler au nom du pays tout entier ce du 11 ,0 reconnaît pas com%e le représentant au unemi <oriso Puy® eI. e»' conséquence, nous avons re noncé à notre intention, pour no pas provoquer ui ia conflit éventuel. I.a question sans dou:e a son im ► par portance, mais il s'agissait avant tout d'écarter tou raidir tes les difficultés qui empCehalont le3 négociation nmes» d'aboutir. 3tK»U- La seconde difficulté qui se présonte ©t qui trouv 5 clc- ^ai!s '°3 Jonrnaux Un écho retenlissant, est, je m l'6va- ,e dissi,nu,e l)a3> 1Q divergence d'opinions existan d entre non alliés allemands et le gouvernement d( B 05 PAersbourg.au sujet df, l'interprétation du droit des p. pulations russes de décider de leur sort, ceux notain quo, meut habitant les territoires occupés par nos troupes 30her- L'Allemagne, de mC-rne que nous, no songe en au s'en- cune façon à s'annexer par la force une partie du territoire russe. Mais, pour le dire en deux mots et d© la divergence d'opinions est double i û des — L'Allemagne se place au point de vue justifii XSTCée qu° 103 manifoatations nombreuses en faveur d< . 1 autonomie ot de l'indépendance dos corporations 3 tr i législatives, des représentants des communes et au îtîrait 1res, dans les provinces occupées, ne doivent 6tr< même considérées que connuo l'oxpression < provisoire > ; pas des aspirations populaires, qui, plus tard, devront „JUBfc ôtre confilul6e5 un vote populaire à large r aux kase- Cette opinion n'est pas partagée jusqu'à pré- 1 <mi Bea}. I)ar lc é>ouv'ernement russe, pour la raison 1 qu'il ne reconnaît pas aux organismes existant en Courlande en Litl\uanie le droit do parler au Jucsfc nom des populations de o©3 provinces. Il ©n est do mOmo pour les organismes polonais. loge» 2. — D'autre part, la Russie désire qh'un reîe-xmn rondiim ai lieu, après que les troupes et les or >uve ganismos administratifs allemands so seront reti-u ne des ,proTiBWS occupées, tandis que l'Allemagne les °St (l'av'8 Q116 cette évaouafion, poussé© à l'extrême, aura pour conséquence do créer un vide e** qui ferait naître l'anarchie la plus compléta et la nul- disette la plus pénible. Il convient de déclarer que ener tout ce qui rend la vie étatiste possible dans les fiées provinces occupées, est le fait de l'intervention allemande. Le chemin de fer, la poste,, les télégra-plies, l'industrie tout entière, ainsi que tous les organismes administratifs : la police, la justice, fw h l0ut CSt Cntr0 lcs malûB Ues Allemands. Le retrait «e u immédiat de tout cet appareil administratif créerait* Nue virtuellement une situation qui, pratiquement, ne ju'il serait pas tenable. Jag6 Dans les deux cas, il s'agit de trouver un moyçn îdre terme. En effet, Je3 divergences de vues entro'les IMai Parties intéressées ne sont pas, à mon avis, de ides 'e^° na^ure pour .ustifier l'échec dos négociations. ces négociations «e se terminent pas sipromp-:[ J. tement; elles demandent du temps. Et lorsque nous iver- aurons définitivement -conclu la paix avec la Russie, je pense quo la paix générale ne sera plus ara, très éloignée, malgré tous les efforts contraires des olu- hommes d Etat de l'Entente. J'ai.appris qu'on s'est ppa- quelque pou étonné çà et là, pourquoi, dans mon ■Me*, premier discours après la reprise des négociations, _ j'ai été Hmeno A déclarer qu'il n'est pas question en ce moment do conclure à Brost-Lilovsk une paix Hîn Générale, mais qu'il s'agit d'une paix séparée avec llll la Russie. Ce nc fut li que la constatation pure et simple d'un fait déterminé, que M. Trotzki doit lui-mOme reconnaître sans arrière-pensée. JEUe était istre nécessaire pareequ'on négocie sur une tout autre aô- base, dans un cadre plus étroit, quand il s'a-it que d'une paix séparée avec la Russie, que si les iié-pou- gociations intéressaient la paix générale. Quoique î do je ne me fasse aucune illusion quant à la promeut chaîne mAturité du fruit de la paix, je suis ce imin pondant convaincu, que lc fruit est cn train de mû-O" rir ot que la question de savoir si nous parvien-que drons à conclure une paix générale ct honorable me n'est plire qu'une question de persévérance. :ette Ce qui 4n-a confirmé récemment dans cette opi-'r t\ nion, c'est l'offre de paix adresséo par le prési-»n- dent des Elats-Unis au monde entier. Il s'agit bien ï l* ici d'une offre de paix, car M. Wilson développe nais en quatorze points les bases sur lesquelles il dô-ous- eire é<lifior une paix générale. 11 va de soi qne uent pareille offre ne saurait être élaborée de façon à use3 paraître acceptable dans tous les détails, sinon le3 ,ma négociations seraient superflues, et, pour conclure n, ,a .paijV 11 suffirait de dire : < Amen ! > Il n'en est u naturellement pas aihsi, mais je n'hésite pas à dé-e la clarer que les dornières propositions du Président - me paraissent se rapprocher sensiblement du point il de vuo austro-hongrois, et que j'en trouve plusieurs 'aix auxquelles nous pourrions accéder avec grand plaide- sir. S il m est permis d'examiner de plus près ces uel- propositions, je tiens au préalable A fixer deux )ute points: pour autant que ces propositions se rao-an- portent à nos alliés — il y est quostion de-pos on- sessions allemandes, de la BMgiqn© et de l'Em-ens pire ottoman - je déclare que, fidèle aux obliga-lent Uons contractées par notre alliance, jo suis ferme-le ment résolu à défendre nos alliés jusqu'à la der-iuo- nièro extrémité. Nous défendrons les possessions r t, T',ium d,e nos am&' s pT «ir I™ p ° œ po"11 (lc Vi,c idopl'-par ic4 qua tre Puissances, sur la base d'une entière réciiiro ,1 f*Zvf 'Maf ohs?'vcr ,Ie I'1"3 q«» non» déeïnons de courtoisemcnl, nuis de J^ou catégorique, les con ant eeiis qu ou nous io-mc sur la mnière de gouver ad. ncr à 1 intoneur. N , av„n5 „ w W,c un Ta, ' ont lement, iesu du suffrage uni .,. , , ,i {«...r tous «• direct H flpret. Il n > „ ,, , . -de l'.ir'c- as- ment plus démoers;; ce. j! {V con »ur Jointement avec les màtirpk la- . 10- Cnstitution, a le droit «i. tr , ... 5ea concernant la politique ; ! • u lé- J parle que de l'Autri.:. , , . JT.—jw»-Mnaeteaai IM LiMi«u^.-iWfiaMtaOTfiigwp»saa^ap«w;fc i l'a- pas, devant la délégation autrichienne, des affaires e cette Internes de l'Etat hongrois, co qui, selon moi, nc n seu.- serait pas conforme à la Constitution. Noue ne nous is que mêlons pas des affaires de l'Aru Vquo, mais nous iment, ue désirons pas davantage subir la tutelle étran-re en- gère d'un Eut, quel qu'il soit. ^ as de Ceci posé, je me permets do_ donner, sur les au-n pré- très points les réponses suivantes: Je n'ai rion à lourg; dire au sujet do la suppression de la diplomatie Ou- secrète et de la complète publicité des négociations. Je ne vois aucune objection à faire à cette mé-pro thode do négociations publiques, pourvu qu'on 13 ont adopte le principe de la réciprocité. Je doute pourvu tant fortement qu'elle soit, en toutes circonstances, é des la voie pratiquement la pius rapide pour aboutir ara ois à un résultat. Les traités diplomatiques no sout , pour p&s autre chose quo dos négoces. Or, nous pou-iplica- vous aisément imaginer des cas ou, par exemple, : cas des Etats auraient à conclure des conventions com-nu- mercinlcs, sans qu'il fût désirable de faire coa-jonUit n . u-© tout.d'abord, au monde entier, des résultats ■ plus embryonnaires. Lors de ces négociations. Iôù deux Etat parties commencent d'ordinaire par élover lours voism prétentions aussi haut que possible, afin d'utiliser ivec la plus tard telle ou telle o.àgeuoe commo moyen do e eu- compensation, jusqu'à ce qu'enfin e'établis*.c 1 é-térieu- quilibre des intérêts nécessaire à la conclusion du ndem traité. Si los négociations se traitaient devant lo sst fait grand public, il serait inévitable que celui-ci prit corn- passionnément parti pour chacune de ces ©xigen-Répu- ces, ct toute concession, même au sujet d'un vi*u raine, qui n'aurait été émis quo comme moyen de tacti-l'Ou- que, serait considérée comme une défaite. Si l'opi-en ce uiou prend position sur co terrain, la conclusion pleine d'un traité peut en être compromise, ou encore si se dé- te traité est conclu, on le considérera comme u»o l'Ou- défaite, peut-être même dos deux côtés. Loin de ia-c, par voriscr la coexistence pacifique dos Etats, ce.t; ©part - méthode multiplierait les causes de fro'twmont. Et avec ce qui est vrai des traités do commerce l'est éga-e par lement dos conventions politiques qui ont, el:es C'est aussi, pour objet des affaires politiques. 6i l'on situa- entend, par l'abolition de la diplomatie secrète, cher- qu'on ne doit plus conclure do traités se rets, et >laint. que ces traités rte doivent plus oxisler à 1 iasu du nptais public, je ne voi3 pas d'empêchement à la réali-re à sation do ce principe. Je ne sais,, il ost vrai,comment on entend le mettre en pratique et en 6ur-lleurs veiller l'application. L&rsque los gouvernements de it dé- deux Etals sont d'accord, ils pourront toujours con Etat, dure une convention secrète, sans que personne dance en sache rien. Mais cela est secondaire. Je ne sui3 ma pty entiché do formules. Je no ferai jamais s'é. à la ciioaer un arrangement raisonuablo, pour u'ie ques-déci- tion de forme. Nous sommes donc prêts à discu-igréa- ter le premier point. spira- ÎjC deuxième coucerno la liberté des mers. Eu ut que formulant ce postulat, M. le Président sa faisait toute l'interprète " d'un de uos plus secrets désirs. J© popu- souscris entièrement à ce vœu de l'Amérique, surdura- tout pour cette raison que M. le Président y joint à ce la restriction « outside territorial waters »; il en ; ne tend par conséquent la liberté du large et exclut ort û une atteinte aux droits de souveraineté de notic paix, fidèle alliée, la Turquje. Vous partagerez notre irons avis sur cette question. n po- Le troisième point, qui se prononce définitive i me- ment contre une guerre économique dans l'avenir, s le est si juste et si raisonnable et constitue un de-gocia- siderata si souvent formulé par nous, que je n'ai Etat rien à y ajouter. Ije quatrième point réclame le désarmement gé-îdant, néral et expose, en uno forme excellente et d'une déola- grande clarté, la nécossité da réduire, après la <t pas guerre, la rivalité des armements, dans la înesu/c sntier. exigée par la" situation intérieure des ,Etats. M. it au- Wilson lo dit catégoriqu ment. Je me suis permis is re- de développer la mOme idée, il y a quelques mois, 1er un dans mon discours de Budapest. C'est un article m im do mon credo politique. Et je salue avec recon-tou- naissance toute voix qui s élève pour 1© proclamer, ations Quant au passage relatif à la Russie, nous avons déjà prouvé par des actes que nous uous efforcions de trouva créer des relations amicales. En ce qui concerne 11-jo ne talie, le Monténégro, la Roumanie et Ta Serbie, je ne istant puis que rappeler l'attitude que j'ai prise vis-à-vi t de de la délégation hongroise. Je ine refuse à jouer les po- le rôle d'assureur, vis-à-vis d'ennemis qui tra-. otam- vaillent à prolonger la guerre. Je me refuse ù upes. faire à nos ennemis, qui s'obstinent à vouloir la n au- lutte jusqu'à la victoire tinale, des concessions uni tio du latérales qui causeraient à la monarchie de3 pré-mots, judices durables et offriraient à l'enaomi l'immense avantage de pouvoir prolonger indéfinitivoment l°s iistifié hosUUtés-, sans courir relativement de risques. Que de M. Wilson se serve de la grande influence qu i: itions exerce sans aucun doute sur se3 allie'*, pour leur t au- faire déclarer de Jeur côté à quelles coalitions ils it^tre seraient disposés à entrer cn pourparlers; il s'ac-ïire > querra l'immense mérite d'avoir fait nàtire les i»é-vront gociations do paix générale. Avec tous ceux qui large seront disposés à causer, je parlerai aussi franche i pré- ment et aussi ouvertement que je réponds ici à M. aison Wilson. Mais il est clair que la durée et la pro-stant longation de la guerre ne peuvent rester sans influence erau sur la situation. Je l'ai déjà dit une fois. L'Italie est nous fournit un exemple éloquent. Ce pays avait, avant la guerre, l'occasion d'obtenir, saus tirer un reîe- coup de fucil, d'importantes cessions de territoires, or- Il «'y est refusé, est entré cn guerre, a sacrifié reti- des centaines de mille moris, a perdu des mil-lagne liards en dépenses de guerre, en valeurs détruites, l'ex- il a plongé sa population dans los privations et' vide la misère, tout cela pour perdre à tout jamais des Bt la avantages qu'il pouvait judis obtenir. r que Enfin, quant au treizième point, tout le monde 1©3 sait que nous sommes partisans de l'idée d'un Etat i al- polonais indépendant, qui devrait comprendra los îgrn- territoires habités indubitablement par une popu-lcs latimi polonaise. Sur ce point aussi, jo crois que ilice, nous parviendrions bientôt à nous entendre avec trait M. Wilson, et lorsquo le Président met à sospro-erait positions le couronnement, en exprimant le va-u ne d une alliance générale d^s peuples, il nu lencon-trera nulle part, dans la monarchie nustro-hon-Dy»n groisc, do contradicteur. Commo ii résulte d'u.ie i les comparaison entre mes idées et celles de M. Wil de son, nous ne sommes pas seulement d'accord, en ions, général, sur les grands principes d'après lesquels smp- le . monde a la fin de la guerre doit être réorga-nous nis-J, mais notre point de vue se rapproclio lur Rus- plusieurs questions concrètes, concernant la paix, plus Cette aituation, qui s'explique probablement par le des fait que l'Auliiche-ÎIongric d'une peut et les Etats-s'est Unis d'Amérique d'autre, sont, dans ies groupes mon do puissances ennemies celles dont les int 'rits sout ons, le moins opposés, permet de so demander si une ition échange do vues entre ces deux Puissance» nepour-aaix ia:t pas former le point de départ d'expli ations ave; conciliantes entre tous les Etats qui ne t'ont pas "ire encore entrés en pourparlers au sujet de la paix, doit Voilà ce que j'avais à dire sur les propositions Hait de M. Wilson. ntre Et maintenant, meneurs, je me hftfte de con-" agit dure; mais cette conclusion est peut-être le pius né- important de ce que j'avais à dire. Je travaille à que la conclusion de la paix avec l'Oukraine ct avec [»ro- Pétrograd. La paix avec l'étrograd ne change rien ce à notre situation définitive. Nulle part les troupes mu- austro-hongroises no sont opposées au gouv irno-icn- nient de Pétrograd. C'est l'Oukraiu>' qu;- nous Iblc avons contre nous,; du reste, on jic peut rlo i exporter de Pétrograd; cette ville, en fait d'articles opi- d exportation, n'a quo la révolution ct l'anarchie; . * lcs bolchcviPtes aimeraient peut-être à l'exporter' "en «nais je décline poliment l'acceptation. Malgré cela' ppe je veux la paix avec Pétrograd, parïequ'elle noui de- rapproche de la paix générale. Il on va autrement qne avec # l'Oukraine, car celle-ci a, en fait de vivres, i a des stocks qu elle exportera si nous réu-sissons à 'es nous entendre au point de vue commercial. La ure question de l'alimentation constitue aujourd'hui 03t une des préoccupations mondiales; partout chez dé- nos adversaires, et aussi dans les Etats neutres, ' ent elle joue un rôle prépondérant. Je veux si"noi la »int paix avec les Etats russes qui possèdent °des vi-urs vres à exporter, afin de venir en aide à notre po-lai- .pulation. Le devoir m'ordonne tle mettre tout ©n ces œuvre pour alléger lea privations que supportent , sux no3 peuples éprouvés ; aussi, pour avancer la ( ^p- paix de quelques jours ou de quelques semaines 1 os- no renoncerai je pas, obéi, ant à quelque accès de .< /m- nervosité hystérique, à' l'avanfuge qui cn résulte c ga- pour notre population. ( «c- Uno paix de ce genre demande du temps; elle ' er- ne se fait pas du soir au matin. Lors do la con- f »ns clusion du traité, il importe d'établir ce quo 1© co- I ro signataire doit livrer et comment il le livrera, • ia- l'Oukraine désirant de son côté terminer 1 affaire' ' *o non après Ja conclusion du traité, mais à l'occa- ' >ns sion de celle-ci. Jo vous ai déjà dit *juo la situa- 1 m tion embrouillée de cet Etat nouvdlement formé * sr- , cause de graudes difficiJt.* :et ejitrame des retards d ir dans les n gociations. Si vous me prenez à re- f IS, vers, si vous me forcez à la conclure précipitam e- meut, nous ne tirerons aucun profit économique 3 n ."t notre population devra «foncer à l'#vantagf V la que pourrait lui procurer la conclusion do la paix. n i >'< un médecin a à faire un© opération difficile et ]« que des gens qui se tiennent derrière lui, montre n j- eu mn:o, le forcent à terminer en quelques minu p sa tes, l'opération constituera peut-être un record de ic vitesse, mais lo malade n'aura pas à so louer du s traitement. Si vous suggérez aujourd'hui à nos en-is nemis l'absurde id.e que nous voulons la paix iin-ï- médiate et à tout prix, nous n'obâcndrons pas un quintal do froment, et 1e résultat sera plus ou i moins platonique. Il no s'agit p!u< eu première à ligue de la fin de la guerre sur 1« front de 1 Ou-c kraine; cette guerre, suivant uos prévisions bu->. maines, est terminée, l'Oukraine n ayant pas plus j- que noua l'intention da la continuer après que n nous sommes tombés d'accord pour rq?»oncer à toute aunexion. Il ne s'agit pas, je le répète pour i, la dixième fois, de projets et do visées impéria-r listes ni anaexionistes, Il s'agit d'assurer enfin à it notre population la récompense -qu'elle mérite pour i- son endurance, et do lui procurer des vivres qu'elle !, aceeptora volontiers. Nos partenaires sont, bons i- calculateurs ct observent exactement si nous sommes i- ou non acepié3 à une nécessité. 8i vous voulez s compromettre la paix, si vous voulez renoncer à x un appoint en céréales, alors il est logique de pré-s cipiter les choses, par des discours, des résolu-r lions, de i grèves et dos démon.sivûtuns, sinon cela e «i a pas de ?ens, ot il ést arcblfaux do prétendre que, vu notre situation, il vaut mieux conclure u aujourd'hui une paix défavorable, sans avautagej o économiques, que demain une paix avantageuse, .t avec des concessions à notre pro.it. Les difficultés i- du ravitaillement no résultent pas, en dernière u analyse, du manque de vivres, ce sont dos crises - de transport, d'organisation, de combustible qu il i- importo de résoudre. Si vous préparez uno grève n internationale, vous tournoz dans un Xiercie vicieux; ri les grèves rendent ces crises .plus uiguës et ne 0 font qu'accroître les difficultés pour lo transport l- du charbon et des vivres. Vous, ne faites que retourner lo poignard dans la plaie, et qui onque 't croit do cctte façon précipiter la paix, commet une grave erreur. On dit qu'il y a dans la monarchie s des hommes qui répandent le bruit que le gou-u vernemont n'e^t pr.s étranger à la grève. Libre à !. ces gens de passer pour des criminels calomniait tours ou pour des fous; je, leur en laisse le choix, il Si vous aviez un gouvernement qui voulût une paix l- autre que la majorité de la population no la dé-i- sire, un gouvernement qui prolongeât là guerro pour des buts de conquête, alors ou comprendrait e que, de ce point de vue, le pays entreprit une cam- 1 pagne contre lui. Mais puisque le gouvernement c veut exactement la même chose que la majorité do s la monarchie, savoir l'obtention rapide d'une paix honorable, sans buts aouexionistes, c'est une folie de le prendre à revers, de lui créer de3. obstacles i- et d'entraver son couvre ! Vous, qui agissez ainsi, vous ne combattez pas le gouvernement, vous lut- 0 tez en aveugles contre les peuples à qui vous vou-t lez venir eu aide, contre vous mêmes. Vous, mes e sieurs, vous n'avez pas seulement lo droit, vous avez le devoir do choisir eut ro l'alternative sui->1 v;inte : ou vous avez en moi assez do confiance pour me permettre de poursuivre le3 négociations t ue paix ct, dans ce cas, vous devez m'ai-,1er, ou c vous ne l'avez pas, ct vous devez me renverser, c Jo suis eûr. d'être soutenu par la majorité de la Délégation hongroise. Le Comité hongrois m'a ac-.-ordé un vote de confiance. .Si la même chose ici e-t douteuse, tirez-la au clair. La question de con '- fiance pera posée, et si j'ai contre moi la majj- 1 rité, j'en déduirai aussitôt les conséquences. La joie do ceux qui veulent m'éloigner de cette place era en tout cas beaucoup moindre que la mienne, fi Rion ne me retient à celte place quo le sentiment i du devoir, tant quo j'ai la conîianco de l'Eiupe-b reur et de la majorité des Délégations. Un soldat qui se respecte ne déserte pas. Mais aucun mi1 s nUtre des affaires étrangères ne peut diriger des ». négociations d'une telle portée s'il ne sait et quo e !e monde entier no l'ignore, qu'il est soutenu par la confiance do la majorité constitutionnelle. Tout ou rien. Vous avez confiance ou vou3 ne l'avez - pas. Vous dovez m'appuyer ou me renverser. Il ON DISCOURS DE M. VON KUHLMANN k M von Kûhlmann, secrétaire jl'Etat aux affaires étrangères, a prononcé à la Commission principale du Reicbsiag le discours suivant : ( Messieurs, ' A mou graud regret, il ne m'a pas été possi-' ble, lor6 de la dernière réunion de votre Com-; mission, de vous faire personnellement rapport, comnm jo 1 eusse désiré, sur la première partie des négociations de paix de Brest-Litovsk. Je me » réjoius do pouvoir aujourd'hui, grâce à une nouvelle suspension de ces négociations, vous en faire - un bien compte rendu et une esquisse des grandes i questions qui s y rattachent; au surplus, certains orateurs en ont parlé au cours £u débat d hier on tenqes si clairs et si exacts que sur nombre de points je no pourrais que répéter ce qu'ils oi.t , dit. Avant d'aborder le chapitre dès négociations proprement dites, je veux vous exposer eu quel- ' ques traits 1 histoire de la politique que no.is poursuivons à Brest-Litovsk et cn indiquer les données principales. Dans la polémique surexcitée et confuse qu'ont menée les journaux et à laquelle différents ora-1 tears ou: fait allusion hier au cours des déba;s on es: en général parJi de cctte fausse idée que les négociateurs étaient partis en amateurs pour Brest Litovsk ct avaient accommodé leur politique selon les besoins de la Situation, uno politique de brigands à la mode d'Angleterre, qu'ils cachent dans le secret do leur coeur. Beaucoup d ospril a été dépensé dans ces polémiques, mais par malheur elles étaient dépourvues de toutj fondement pour la bonne raison que, ainsi qu on l'a dit ici hier, les origines de la politique que nous avons défendue à Brost-Litovsk datent de tris loin. Celte politique est, dans son principe, connexe a la_ cr en u on d'une Pologne autonome dont il a été parle également hior. Je ne saurais dire avec une entière certitude au point de vuo de la date, à quel •moment a été fixée dé'initivemcnt clic/, nous la politique qui nous -a fait accorder un intérêt spécial aux Etat ; situés aux frontières occidentales do l'ancien Empire russe, à savoir la Cour-lande, la Lithuanie et la Pologne. J'ai eu daus tous les cas sous les yeux les documents datant au printemps JC»17 sur la base desquels, alors que . , y°.n Bethmu^n-Itollwqg é ait chancelier, ont été fixes les principes de la politique quo nous poursuivons actuellement. On a oc posé hier ici en détail les raisons pour lesquelles la nécessité d'une corrélation étroite entre la politique que nous poursuivons à 1 égard de la Courlande e: de la Lithuanie ct colle quo nous poursuivons à l'égard de la l o.ognc, s'impose impérieusement. Lorsqu'au mois de juillet de 1 année dernière on m'a confié so s ■ les ordres du chancelier M. Michae is. le'poste que j ai l'honneur d'occuper, notre politique con cornant 1 Es:, et ayant trait aux trois Eats que j ai d:t. était déjà^ considérée par tous les services compétents comme définitivement fixée. A son tour J& chancelier comte liertling, dans le grand dis-(::»:;rs-programmc qu'il a prononcé a la séance 11ère du lteichstag, a fait connaître qu e i principe son -intontion élait d'ouvrir d s négociations a\oc la Russie sur la base du radio,élégrani e russe intitulé " A Tous en ajoutant qu il pro je.ait de préconiser, en ce qui conoerne ies tro:s Etats frontières dont il s agit, la politique du druil des peuples de décider d eux-mêmes Ceci prouve que, comme il arrive soavont dans la vie des Etais, lc3 journaux ont surévalué avec exagération 1 initiative et la liberté d'action personnelle de l'homme d'Etat chargé de la' cond- i c des négociations et soi g évalué l'influence de l o bligation qui lui est faite de continuel- la politique qui a été arrêtée et do subordonner dans une certaine mesure son action anx décisions déjà prises précédemment. •Votre activité i Breal-LItovai dc-vait oéswai>!r«. . ment so concentrer sur deux ordres d'idées tib-so'uraeut différents. Dans son radiut.'légrnimiio "A ious „, ie liuwic Ile nous avait proposé nue la négociation <!e la i>aiï générale ei c o-t nette pais i qui devait être lc thème de 110s preaieis pourpir-lers "avec elle: on sait, en effet, tju»!lc avait . eons un gouvernement précédent, 1! est vrai nui s dans une ionne qui n'en constitue pas moins polir ! elle un engagement, signé le traité de I«:idres par I Jetiuel eiic s était solennellcm&it engfieée h ne !>as » conclure de pais 6éparcc. Qua td s'ouvrîient les I pourparlers 1 lVrest-Litov«li, la Jiussic sou e .oit . qu .1 lui était impossible de négocier avec nous < une pa.x séparée saut que ses alliés d.' I'UnleMe i lui fournissent, en adoptant une altitude manit.s'c s Ma* hostile ii la pais, le droit iaCoutes.sWo <!e f se de,1er dos «sgtvgeuenU pris par eiic vis à vis d eux par le traité ,1e Londres. C'est donc aux né. t gociations d une pnix générale que se rappor ait s la noto si commentée du 2y décembre dans la- «' j iî' longues disci s^or.s sur les points e de detali nous prenions à noire tour pos tion à e i égard des propositions que la Russie evait for- e inulccs. Au cours de certaines polémiques très vi0- d lentes, nos journaux ont souvent demandé pour- q quoi nous avions permis à la Russie de fa:re des n propositions puisqu'elle était vnincue et que c'est li 0 au vainqueur à dicter ses conditions. Pour posi u cette question, il fallait qu'on so fjt une conce] tion absolument fausse de la situation réello qv i- les faits ont créée. La Russio avait (ormulé dai: n un radiotélégrammo entre autres dissertations pli 1 tôt vagues, certains principes capables do servir d g base à la négociation d'une paix générale, qt, pa lo fait môme que nous déclarions possible de soi mettre ces principes a uno discussion, Il fallai 3 bien qu'elle lour donnât un développement suit: a tant pour nous permettre de lui faire une répons . détaillée. La réponse que nous y * avons fait a été conforme aux principes auxquels 1 1 gouverneuu*£ impérial s'est tenu lnvariablemen ' depuis quo j'ai l'honneur d'occuper mon pos;e 1 les Russes déclaraient que • notre réponse coq r stiiuait uue base sur laquée l'Entente pouva 2 uégocier la paix ; ils ajoutaient que, si elle n s iaisait pas connaître, dans un délai fixé à di !ô jours, son assentiment, la preuve de sa mauvais i volonté serait faite et qu'eu ce cas la Russio au l ra:t louto liberté d'eugagor avec nous les négocig lions d'une paix séparée. Poiu* no pus perdre complètement les dix jour 1 fixés pour le délai et faire du travail préparatoir 3 cn vuo des négociations do paix séparée, nou; ; avons entamé lc 20 décembre, mais à titre prépa 3 raioire et sans engagement, des pourparlers eu vu d'une paix séparée éventuelle. Ces diseussions, ci j partie non othciolics, ont roulé sur l'évacuàtioi 2 des territoires, et ^ la demande spéciale de la dé , légation russe, ce soûl les questions soulevées pa I l'évacuation des Etats frontières do l'ouest qui on été mises au premier plan de cos discussions. 1> pari et d autre ont été élaborées les formules dei propositions devant servir do base aux d.scussions ' Ces formules, vous les connaissez par co qui ci a été public. Dans ces conditions', la propositioi " «iui a prêté à tant do commentaires du 27 décem 5 bre, n'était pas un document officiel, mais simple J ment un résumé des discussions au cours desquel î les les deux parties avaient exposé eu détail leu point de vuo. Ou a à diverses reprise® icaté d é i lablir entre le document du 2b et celui du 27 dé ccmbre uno différence intrinsèque. Cela n'est i*ai exact. Messieurs. Une légende s'est créé© préten : dant qu'entre les 25 ct 27 d'ccmbre des inUuencei extérieures avaionl agi et entraîné uno modifica j lion du point de vuo do notre délégation. Co n'es L qu'une légende. Ceux qui prétendent qu'il a falli do Berlin renforcer la délégation qui donnait de; L marques de faiblesse et se loul l'écho d autres bis , <oires analogues, n'apprécient pas à beaucoup prèi ' comme elles le méritent la constance ct la reeti ^ ludo de nos elforO politiques. Dans son discours ; programme dont je parlais tantôt, lo comte Ilert ling avait dit d'une part qu^il éiait prêt à d.scu icr l'otfre russe ot, d'autre part, il avait adopti l'application aux peuples de l'ouest de la Rassit du droit des peuples do décider d'eux-mêmes. Ces de co discours, con<;u dans un esprit invariable 5 que sont sortis logiquement ct. nécessairement le: deux documents du 25 et du 27 décembro qui sont î si jo peux m'expriraer ainsi, deux mailles d'uni ; chaîne sans lacune. ' kes négociations do la deuxième phase qui sui vit l'iqjervalle ont eu trait surtout à la discussioi i dçs points do vue réciproques que contenaient lei deux formules. L'atmosphère do ces deux phascj i des négociations fut totalement différente. Tandii (pie pendant la première l'attitude de3 Russes don uait 1 impression qu'ils étaient animés d'un senti i "lc,J1t amical à l'égard de l'Allemagne, taudis qui , tous ces messieurs de la délégation russo eatreto liaient avec uous, en dehors .de3 séances, des rela ^ tions amicales, qu'ils prenaicut part aux ropai communs au Casino et qii© ce libre échange d< vues favorisait incontestablement la bonne marcli» do nos rapports officiels, ce fut un revirement io tal que nous^ eûmes à constater dans lour attitud< ' après 1 arrivée de M. Trotzki en qualité* de che ; do la délégation russe. Le contraste fut celui d< la nhit avec le jour. Ces messieurs so tenaient dans leurs maisons hermétiquement closes et m faisaient plus jamais leur apparition dans nos cor clés quo lorsqu'étaient annoncées dc3 discussions officielles, auquel cas ils y venaient avec des été nographes et tout lc matériel nécessaire. Même le; entretiens privés entre personnes isolées n'étaient plus tolérés et les délégués russo ne venaient ja mais plus qu'en groupe do deux ou trois. Quani aux méthodes adoptées pour les négociat:ons, dont Vous connaissez !e détail par les publicaions ex i Ira ordinairement étendues qui en ont été laites elles étaient devenues tout autres. Nos adversaires bien loin de chercher à obtenir des n vanta-es ' tacii-ques, ne tachaient plus que de s a tarder à des discussions de nature à favoriser leur propagande à 1étranger plutôt quo d'obtenir des résultats ef IcctJs en opposant des propositions pra.iques à celles que nous avions formulées do notre côté. Ln ce moment, les négocia ions sont de nouveau suspendues, h causo principale ment d'événeinei.ls umullueux qui ont rendu nécessaire ia présenco m ,. à Pétrograd, mais il est vraisem- . 6 qu elles seront reprises au début de la semaine prochaine. Sans anticiper les clianees do succès qui s et trçut a nous, .ie voudrais vous demander do ieter un regard sur l'immense territoire que nous avons 1 habitude d appeler en bloc la Uussic. Représentons-nous 1 empire du Tzar russe comme une puis-v lr.0"va"t 4 me frontière ortcfd&le. lé ï? ^ aL;alorcl d'aujourd liui, la d ilé- mcÏÏo LSna" '• P°p:,i8 lo:,"" "l's d jà avai t l„ SE '? K"ss:e tsaris.c était ébranlée dars ses fondements les plus profonds. Après la vfctoiiiAu Japon, 1 incennie révolutionnaire s'était allumé dans réussi î r?'S i" •'"mination tsarls c ava't encore i a, 1 e -'ndre : toutefois, les liants persouna-f. , f'.'Lim'e savaient exactement à quel point leur situation é.ait menacée. M me si j'en cro s quelqu un qui connaît a fond la situation et qui ni en a toit 1 exposé en ces derniers temps il fa- l diercJier les raisons s icrèlos -de la guerre' actuelle dMS.la C0'|v".-t,01, que s'étaient laite eu Uussic les , u , nuages en question qu'il lour fa'lait c ierebcr un dérivaa, aVcx.crici « C'>"U'° ],é'ranger sons peine b,as 1,ar uno révolution l'intériciir hoi.s la force des coups que nos armées lui ont assenés — pour montrer qu'il n'y a il rien d ex-raordmaire il me suffira de rappeler l'c.cnpledo la fermentation révolutionnaire ou France c:i lt>7J —-J unité de l'Empire russe disparut com;;lè'ement a. Russie a-'Luelle a été édtfiéo pour la nlua H-'ècïes0 îf nf diU1S -l0 couraut d' s deux derniers s.iclc», et alors meaio que, sous le régime Isa i i=te, une ceriaino uniformité extérieure ava't clé o nenue, 1,« dilféremes races de peuples Qul S, aiert 1 tmpire colossal, ,,c se sont jama s fondues ni n ont été absorbées les unes par les an-'' . Aussitôt que le «ouverueinsnt central lûclia t .(""■que peu les rênes. le facteur dissolvait des 1.I.1CU.S con-Mitutifs des .nationalités commençait i île 'i» Vm'"'9 co",lll.°',cc i se diviser eu une série do républiques naiionalos. Je nc vous eite que I inlan.ie, qui toujours a conservé, h un de-ré snper.ciw une I a ne culture autonome; l'Oukraine ta lépublique de Crimée et les républiques plus ou noms légendaires du territoire calucesten, efonS Pé,SXnerîr'" qUe rU!;8° *>"' 4 I.n m me temps cependant que ee te exp'o-ion na tionalisle des éléments^ sociaux fire -t f0 Clion do germes de dissolution ct désassociùrent les oorpa nntionaUsies simplos en leurs éléments cousttutiis Vnis en aw:i8 un exemple en Finlande, où la ««publique finlandaise est de nouveau en proie aux excrfnt.oits des bolciioristcs ; nous e:i avons un exemple en Uukraine, où Ja Ka la centra'.c de Kit f qui, avec raison, était considérée, par la Russie comme par nousj comme le représeniant légitime des m.eréts oukramens, est disloquée par lès or-gani&a.ions révolutionnaires ; c! encore cn la ré publique boldieviste à Pétersbourg, qui se voit attaqi.ee par une imposante force armée. nour^L JE rrC°" ;hl"Ce gross,J de difficultés Î/L » Aplomntes qui oh< roçai pour mission de il!"t"' C' «*• rj'^t. on ne trouve p2 il?»# «S(î Cl toul i{C,whle se disloquer, l'ius tard tout cela se consolidera, niais en attendant il ap! parai que le procès de dislocation cl d .Vertement ■ nSÎ.1 5«clq«e temps. Ce n'est pas li, re pendant, un fait extraordinaire. Déji en 1SÏ0 quoique dans une moindre mesure, la chose ses! produite. Le prince de Bismarck n'avait pa, s»s apaisements, quant à savoir s'il avait devant lui XlCr6"'1'"'"" '™"';ais lui possédait a sez do stabilité pour conclure a-.ec lui un traité de paix i lus tard, une depulution île lu Kada ce Ura'c de ! ,cst WP«"I« 4 Brest utovek à coté de ia dé-pulation bolcbevisto de i'étersbourg. 1.03 proe'-s- fis ôirt ,0"1 soumis à ces messieurs. Ils ete lippronvés sans la moindre ol.jeolion «sent.mont de 1„ déléga'ion russe. I e re ■ OTMaiesewee solennelle de la IMpuMique Outrai nionne populaire ,1 o pas encore eu lien. Il (ant s attendre i ce que t Ht retsonueiseance ait lieu ?Uec3 1 r?1f Ck' *? *voe l'Oukrpine. a 1nos négociations sont très a.an-'"''"Cr '"r événements, fa conclu-_Lfli P°ix r°!" #Jrc enlrevuo dai»6 un délai. .aWioc.ié. Les iwurparlets avec rOukraino au eoura desquels il e t apparu que les d i gnes' au contrane des Belclieiistes, faisaient preuve d'un esprit de travail tri» pratique oî, s! bon or «K«ar . q"0" peut Oôi^ro»' léyitimonicijt qu ils aboutiront. Entre l'Oukraine c; nous il n Existe aucun objet do délibération dont il y a isor négociations. Nos divergences d'opinion a\oc lc= ;ep- bolchevistes avaient principalement prur mo.il l a que modalités de l'exercice du droit «'.es peuples de d^- ^ ins cider do leur sort. Ce droit n'est pas une d'cou-j lu- verte moderne, ainsi que des journalisas de n ar- de que se sont plu à le dire. Et co no fut rien moins ?ar que le prince de Bismarck lui-même qui, après une ou- guerro aussi courte que brillante en l'an 1800, a an stipulé dans le ira té de paix conclu avec un cn- IU- nemi battu complètement, le droii d'un peuple do ise décider de son sort. La question concernait le ter- , iitc ritoiro qui touche à la frontière nord de 1 Empire le allemand actuel dans le bcbleswig-Holstein. Et, au jnt surplus, au XlXe sièclo nous en trouvons tout unt : série d'exemples dans lesqpels l'idée que les 13taU ;n- frontière, les peuples y habitant, ont pu décider a t de leur avenir, a trouvé son application Puisque ne ainsi que je viens de le. dire, notre grand homme lix d'Etat y a eu recours en 18tib, il appert quo l'idée ise u'est pas aussi neuve ni aussi surprenante qu'oaj ui- se plait à lo dire de divers côtés. Quant ù l'e er- ■is- cice do ce droit, il n'y a pas do droit earopéou,lj ni do droit commun qui en règle le3 modalités. On irs I,ar conséquent, agir selon le3 clrcor-t i ces irc et d après les points de vuo que nous avons adop- lUS tés en appliquant méthodiquement nos soins È la lft. coiiservation do ce qui existe. Uc Nous considérons, en etfei, comme uno insanité t Cm dans ces temps éprouvés, de fairo d'abord lab'-i on rase do tout co qui est resté debout, a nsi que lo iè- veulent nos advorsaires, pour recommencer ensuite ' iar à édifier dans le vide. Je n'ai pa3 encore rc u du >nl l'épouse, de la part de nos adversaires, à ces deus De questions: sur quoi vous basez-vous, pour involes (luor 1° droit de bâtir dans ce vide, et où est-il is. écrit ce qui doit y être édifié? Jo n'insisterai pas eu davantage sur toutes ces particularités, on j intérieur de notre chère patrie allemande, les m- opinions diffèrent sensiblement au sujet du droit 10. électoral et do loi électorale, et nous nous trou vons devant une vraio mosaïque do droits électo*|j ;Ur raux. Où donc trouver la vraie formule qui con* 6. vienne.aux Etats frontière, encore si peu d velop- ■ iè- l'^8 intellectuellement par la faute ct 1 incurie des. ias gouvernements tsaristes ? Je ne puis donc que' m- 111 associer aux paroles d'une politique si sage qui wa ont été prononcées ici, hior, et ce sera la ligne îo.- <Jo conduite du gouvernement do l'Empire, comme ust ^u.1 'a politique du gouvernement de continuer ij llu °Ptirua fidc » ^ améliorer co qui exis e, no i point les dans un but déterminé, mais pour arriver par la is- ponsséo lente du principe historique à pouvoir af- *ès ^irmer saus crainte de se tromper: voilà efecti. ;ti_ vement 1 expression de la volonté do la majorité du" rs peuple intéressé. rl_ Il a été dit qu'il en résulte, sans plus, que ;u- no^s désirons que les scrutins ct 1 expression des* opinions aient au moins à nos yeux uno va'.cui î 3ie présumée. La preuve a été fournie et tous ceux i est ('u' n 0Ilt l)as oublié ' l'histoire le savent parfaite- I lc nient, que dans les premiers temps, lorsque la lor- \ les 'îl,ation "ationalo est à son début, un pe.it nombre!; ot. d esprits supérieurs et de meneurs patriotiques par- j ,no vienncnt à créer la volonté nationale et la font 1 proclamer à leur guise. La grande masse du peu- ' S pie suit lentement. Je crois, cependant, que lea critiques sévères adressées ù ces corps représenta- i I tifs manquent quelque peu de fondement. Il est: avéré quo certains éléments de la population jouent ! J® un rôle considérable dans ces contrées, rôle qu'ils tiennent de leurs possessions immobilières .lo leui cuiture supérieure et des traditions populaires, et( 1 * peuvent donc ùtre considérés comme parlant ' au ' •e nom des populations do oes contrées. Ainsi quo ° j ai eu 1 honneur do lo démontrer à M Trot/.ki au ' cours des débats, la question n'a pas uue iuipor- ' lance essentielle. Si toutefois nous pouvons nous mettre d'accord avec M. Trotzki sur les modal.t a « de la consultation populaire définitive, nous pour- ; do ri®ns 'n'3ser en 1 état la question du ca'i tèra 1 Ç présomptif de la consultation actuelle. Il pourrait1 " alors sen tenir à son point do vue, tandis qua ™ nous conservons lo nôtre, et il ne serait rieu, "t changé au résultat final. "C Jo pourrais donc qu'approuver ce qui a été ' - exposé ici hier, et moi-m jne je Considère une p 3- >s semblée délibérante constituée sur des ba . ti-;.s arges comme infiniment supérieure pour a' cindr. » le but proposé. \ un simple re'erondum. Tout d'a-'-î . bord on semblait, du côté rosse, nbond r daus ia notre sons ; mais au cours des déba s les oilnlous ' ont change. Mais je ne penso pas que cette qncs- ni non sou de nature à provoquer l'échec des négo- ' ,x* cjations. 0 1 ™ I.if fffiouli«s des négociations ont étô d non-1 trees par lo comte Czernin. Depuis que le monda _ existe, le fait ne s est pas encore produit de nu S Pf °'r, **&«>* lo désir, lors de iK^.fia'ions lu non souloineut d en aeter et d'en fixer les 61 é- ! monts constitutifs, après leur assemblage. *"•? '"'''.ord ""Prieur, d'en co- -n r le compte ' m sWnograpMquc et Je le publier " urbi et ! ■» f?"s It'O 1 orateur intéressé soit m, en M BaT-U''l r-afP0,rtcr i0 moindre elianse„ioi,<. Jo ne sa.s pa& SI ie fonctionnement de notre Farlr-iirut e- .P?.ssit,1° J,uls ces coud lie is e il tu i ue,.,crait inBnunc il -si ces me -sicurs v,m- « attachons la llis^n^^^ "i: ,s «vLt i J- savons pannitoaient le; difficultés ino, ; Qll il . ; à .«tssoJïï 0 «Une ntîire ?iff'CuHé est Ie '°n déprimant et excessif adoplé par une partie de la : it presse des grandes villes, notamment par la a presse berlinoise. On m'avait conseille ami. j| calement de ne pas effleurer ct m,jet, vu ; l' J"® de" atte?a<!» d2ns '* presse en ri. lieraient it sans aucun doute. Cette é»f->-Mitc n'est p ., . » nature a m imposer silence. La presse est dewnu» '! m de nos jours ont puissance formidable et les jour. I nalistes, qui par la voie de iear j al liaient ' S journellement à des milliers de coucitorei ,. , ,u. » u me-1 une responsabilité qui, à r -, avi« i -ale li , celle des parlementaires et des humâtes d'An il „ Car le journaliste prend la parole tous les jo»., et ! nomme d Etat, comme le parlementaire, re parle I " Que oe (emps ea temps. J'espère que la ni,. : rend compte de la terrible rteoponsabili é qui ;>e=c 11 ! sur elle et qu'il lui apparaît clairement que njus Ij ue nous trouvons pas ici devant un parti, devant 11 9 V,1?? O.>lalon, mais que nous avons cn face de n s 3 I Empire allemand tout entier. Nous somm - lo porte-drapeau de l'Empire allemand et .eux qui ■ nous attaquent duns le dos mettent les intérêts allemands en péril. Cete discussion pourrai .« prolonger longtemps encore, mais au m, ment è J "°us "nnittios engagés dans une lutte diplomatique 1 , très lourde avec ceux qui étaient jusnu à , lèsent !! 1 Doa ennemis, le devoir patriotique comma K. do !| mettre à Hecart toutes opinions pe. „ nuellcs el 1 . tout « amateurisme ». En revendu" chez nous, nous sommes a aijii» ;• par les critiques, .et si .es critiques se tournent 1 contre nous, le gouvernement e'aura e qui ili | reste à faire, saura quel , st sou devoir lu , ppo- '• saut uu front compact à l'ennemi ciu dehors, noue avons en mains un atout considérable pour mener , it bien les négociations diplom cliques. l'n mot sur les représentants de la direction su. i perieure de la guerre'auprès de la dé lation de i, ta paix. Ce premier essai de 'paix séparée dans I une guerre de coalition offre de grosses dit. u'téa ' qu on n a pas connues lors des précédents traités. ■ i Les deux dernières grandes guerres, qui furent ' relativement de courte durée, celles de 1S66 et do ' 18701.874, ont permis aux chef, militaires et à l'homme d'Etat responsabli , ainsi qu'au portent ' de la couronne, de se trouver au moment des négo. li dations au même endroit, souvent même sous la inenie ton. et de rester en con.** jour pour jour heure pour heure. La conclusion de'la paix a\co ' un setrl adversaire pouvait se faire rapidement, i Aujourd'hui, tandis qu'une lutte où il y va de notre existence et qui réclame ton lei les forces et tr-ite l'ait.vition de nos chefs militaires se livre à l'Ouest, nous nous voyons dans la nécessité de né. I scctei la paix dant une place forte de la Russie, : située loin ie che: nous. 11 sertit iinpc?.,ib!e da mener ces néfociations sans que la dir.' tion supérieure de l'armée f.it repré-entée par un délégué, Les questions politiques et militaires s'enchevêtrent de telle sorte que si je de* ais nie nu tl. e cha- , que fois en relations téléphoniques ou télégraphiques avec la direction de l'armée pour tout ce qui concerne 1 évacuation, la détermination des fron- i tières et los innombrables questions qui touchent le domaine militai», )es négociations deviendraient impossibles. La direction Supérieure de la guerre constitue un facteur important de notre existence actuelle et il serait inintelligent de n'en ' pas tenir compte. Les tâchas qi,i jaj i0Conibent sont colossale, ,ei le sc^t cie l'1-mpve cl^-end tou j jours .de b tirçoç dont .elle s'en .acquit <\ Aus-i le i-ontAcl étroit ei cwzistant axec un représentant pos- • sedant ia conf;. :^c al^cl-ie de la direction supé- (J rieuce de l'arn ■ ^ -.t-il i;: ,■ ; insablc et il e^t non P moins nécessaf.e quo cet ho:oiae pieane part aux négociations p.>ur re.*'er Sufa^mment au courant, j Je tiens aussi à établir que ce droit doit lui élrs — Le Numéro r 15 Cèntimes

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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