La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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26 november 1917
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s.n. 1917, 26 November. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 13 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/wm13n2242j/
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bUilUI t£Li w ! «y-JS.arJi >3 1 C? i i u w jl ii/iAJiJ —- .j.v ti.Ji j.i y • -2- ' woAU/iJtiiou T nilVVCUt | ^ IU9V/ PRIX OES ABONNEMENTS ^ ^ ^ PRIX DES ANNONCES 1 moi. (declmlr^. tr. 3.BO. Wrl 1EO -n WlP^If JÊS^iÊ \~*Î «gf WïÊ&£ P"it" annçn*., 1» ligni.' Ir. 0.75. - «4to« ■ - - | ; , ? .y ;; , -5 J £ , * | i - . / ~ | -•,'/($ ^7 v— 'r ^ -:pS gf* Jf |* avani te* annonce*, la ligne, ir. 1.75. — Co>/>* du M demande» d'abonnement sont reçue* exclusi* j. \' * t j V ' ' " 'iy >'Si 4 ^4 » 1 ^ r.| ^ ■ y P "^'3 jl^S l 'u ^ fwworf, U ligne, li. 7.60.—flwùt dttwr», Ulig»^ •#nu;m /xi' les bureaux et le» facteurs des postes. ■*— *, | .'J y i C •*"" j fr'"' "il ç- ^£2 ; jj ^ | J j^'v. ■.-'*' J lr. 5.30. — hécrologit, la IL'no, II. 3.50. — Coin Les réclamations concernant te» abonnement» doivent f •; /f r?i. '- '3 ;• ' + \ FïT,^? ^ K A jb'-s c I Sr^l 'i" 3 p ' '" '-"ï ^-v-^' "\J des Eleveurs, la li_;ne, ir. 1.50. «r. a Jr^fe. mctu^am.,1 aux Imvmux de yw. f; • ; /j /•V^JVi î j- | K, ? | 'J J \ ^ / a| j jP Wfi jfjJ JM /f Bureau. „.9é,I „„„,. *BfliN!STBATto;i n rEmgtioh: " ...A El i J. i.:,. Xl~ .„ il ij.1 \J j s. ' ,' * Blfsctios et «MM** : *£ « »,«•« *«~ V1« Kontajjne-anx-Hfiraes-Poîagèrôs. Bruxelles. gs^^aeseg.,-- . -.-aggrasaaGT;!- »:^<sasajcu:.saamE LA GUERRE 1,211* jour ce guerre Uno coupelle et grand© attaque des An glftis a provoque deo con# ints meaiUxeiS ai ftuJf-uuesi do La^iurai, ^rAucipiilôinem, au.v Aleirtutir» dea vii/ayOd de Mu;uvr«i, iioailo. et i-'ontâiie. En des &£sua.« lua p.u« acharne», iea ALtetmmda oat i.it^graJûUian liT.y'JitJau Isurft acniNt'iltfe» iigiiu^ • * Sur la pla.eau dc« ^ett© Commuai, ains qu'entre La Breoja et le Hâve, le» Itilicx^ proej lent à do furieuses con r^-atjaques 6an. pwrvbair à d loger les Austr >-AUuma..d4 ue jxxi.Li.oaa qu ils y ont r^touiniô.^ ooaq^Ue*». L'offcns!v3 ausfrc-aHemasde enlislu Londres, 24 novembre s L'A^ex»«8 lieu ter annonce que le général Plumer a ôfcô uuù,idj oommauuant dos troupes nritanniques op-nuit en Italie. » * • Zurich, 23 novembre ; Ou mande do la fi-outièro italienne à la „Neuo Zurolier Zeit•lUlg,;, î — M. Orlaado, i r filent d'u Conseil ùtt m. ni s ires, est indisposé; il assure tomosfoit l'eÂpétition des aJhires eouranies. Il faut journtiiement 1 mi.lion do lire pour pourvoir aux boeoina des réfugiés de i» V foétie. UNE PANIQUÉ A VENISE Uu témoin oculaire décril dans le "Dailj Express, les scènes lamenlublco qui so son déroulées à Venise quand la nouvelle d< I appruoue des armées eeatraies viut Irappci de stupeur les populations ailolées : — A notre arrivée à Padoue, dit-ii, les gens se crumpouaaient à nous pour ooteuii quelques reaaei^uements sur la marche eu avant des a^m^es ennemies. Le peu qu i nous était permis de leur communiquer jets vèriiaUiemont la consternation au sein dt la bourgeoisie. Déjà dana Venise voisine la rumeur s'était propagée que 1 adm.rablt ci lé ues lagunes t>e trouvait comprise dam la zone dangereuse et devrait être évacuée II n est pud possible de décrire 1 elfroi ei 1 agitation du peuple vénitien quand il s'aperçut que les soldats commentaient le transport vers l'intérieur du pays des vieux trésors artistiques, des statues et des cloches précieuses. Les ce moment, il n était plue nécessaire d engager la population a quittez la v iUe. C'est pur mi L11 ers que les Veni tiens, chargés de leurs nippes les plus précieuses, se précipitèrent vers la gare dans l'espoir de trouver place dans les trains er partance. Et ceux qui ne réussirent pas à 6e caser se rejetèrent sur les gonuolieri. Vraimeut, depuis que Venise existe, les gou doliers n'ont jamais été à pa. cille lete. On leur offrait des centaines de lires pour nu petit coin dans leur frêle esquif. Un désar roi indescriptible régnait dans les ruelles sur les piuzettas et sur les ponts, où Is j lus grande partie de la population passai' ja nuit dans l'obscurité la plus complète, la ville ne pouvant être éclairée par mesure de pruaeuce. Combien, trompés par l'obscurité, ont trouvé la mort dans les ca Baux ! Personne ne pouvait les sauver, et d ailleurs chacun ne songeait qu'à sa propre sécurité. J'ai enteudu tant de mères se lamenter sur la rive où leurs enfants avaient disparu dans l'eau, et d'autres, l'esprit affolé, voulaient se jeter à leur tour dans le Canale grande. Les autorités avaient perdu la tète et cherchaient elles-incines leur salut dans la fuite. Les vaporetti (bateaux-m niche) servaient au transport des œuvres d'art, des préciosités, des tableaux, des or nements et des raille et un objets d'art des musées et des églises. Tout cela était em pilé sans soin ni ordre aucun, exposé au vent, au brouillard et à la pluie, et je tremble à l'idée d'une collision dans cette obscurité de four qui pesait sur les canaux et qui détruirait pour toujours cet héritage artistique des siècles. Et combien d'objets d'art ont été perdus, brisés, anéantis dans cette heure de désespoir ! Au surplus, personne ne semblait plus se soucier de ces trésors : il y allait pour tout le monde de sa conservation personnelle, et le souci d'art passait au second rang, surtout que les nouvelles les plus alarmant s furent pro-paorées cotnme à plaisir, représentant 1en nçmi comme se trouvant aux portes de la ville. Et c'est peut-être d'autant mieux que la ville a été évacuée, les vivres manquant partout et une disette atroce menaçant la population. Comme si ce sentiment puéril de la peur était contagieux, il se propagea avec la vitesse du sirocco, et bientôt Padoue et les environs furent en proie h cette terreur diabolique dont il n'est pas de précédent dans l'histoire., Z.a guerre navale Copenhague, 24 novembre : Des voyageurs venant d'Arkhangcl annoncent que plusieurs navires ont été récemment torp'lKs daus Ja mer Dlanche. Les événeasen s de Russie Taris, 24 novembre : On mande de Petrograd au ,,Temps*' : — La situation s aggrave sur lo fron; russe. Plusieurs Commandants d'armée si, gnalent que la guerre civile sévit à 1 arrière du iront, ou l'on oubl e 1 arun e, qui ne re.oit plus rien, li est à craindre que les soldats de l'Oukraitie su'veait l'exemple des cosaques e* retournent dans leur pays. • * Londres, 24 novembre : Lu ,,Times'' : — La situation sur le front ru<?se oue^t et) norJ-ouest devient Vitique. Les troupes >ont épuisJes j cil « manquent dd vivres e» do v . uieuts d hiver. 1m garnison de Pe-tçograj demande ia fin de la guerre civile et la cousu itut.on d'un anitistexe. Les paj sans expo ij^t d'impor ants st c..a de sur le iront suo,-ouest, où les soldais restent partisans de l'ancien gouvernement.^ • Stockholm, 25 novemlrrie : OTi n lande d llaparanda, gue l®s journaux m:i vini ! listes do P^tro_;rad s at eadent à u^e *o::Conti« en Lie d'iaiporUuit-s foi-ces dans la r i'.ion àe biaraja-Lussa, au sud du lac à Umen. Milan, 25 novembre :* 0:1 mande U« i'aris au „CorrierO délia Sera' : — Les AUit% ont protesté à P tro«rad contre ic-s mesures que pourr.ûcnt prendre les nvxtmalistea en vue de conclure une paix s par e, ce qui serait contraire au traite ce Londies signé par la Russie. Sans se met o officiellement en rapport avec le gou-veri.eiuout actuel, 1 En.eme lui demande ce-pendaiit de < laisser à l'Assemblée constituante le Sjm de résoudre les questioL* en suspens. Washington, 24 novembie : On annonce offic: diement que l'amJbassa-deur des Etats-Unis à Pélrograd a inyifcé suisto américains à quitter la ville. Londr s, 25 novembre î Lu *,Times ' : — Le gouvernement anghm adonné à son ambassadeur en Russie l or-die de quitter immédiatement Pétrograd a\ea son ic.sou-nel, si le gouvernement rus*e publiait les trait s scoretâ. a- 1U Londres, 24 novembre : , Ou maïkb do petrograd aa „Dailjr Chro->a aie le»7 : ls. — Les journaux maximalistes viennent ^ le conuneneer la publication des trai'es et qiw documents secrets, entre auues do l'accord rolat f au<* Li-rianedes, d une note gl sur la Coni'cie ice paei.isio ae Lerne et de plusieurs tel gTanuneS setaets de Al. Ttreu r eheako. • es ♦ ♦ Pc'trograa, 2^1 novemure s Le boviet a décidé dap1u^Cr les maxina listes quji rciusout de cmacU.uer un m-ius-2 dans lequel sciaient xcpi\£cnt£8 iô=> ^ oiaiistes modv-r^s. « • • Paris, 24 novemore : 11 Du ,,Matin" : 1- — il u eH plus possible de oompter sur lierensiki, qui est ha^ pua- les maximal.st^i et a perd-u la oon.'i;inco dc^ pau'ious. li u est i>oa pxus posoL^le uo ooluptei- s^x it gênerai Koinitoi, qui ett toujoui'S e<A pr-% oui!. ô-lU, le iieun.oi Uo» eo-^a^aes ix^dûnxt pour rait vaincre «os au v ei-sairet», qu u s eu-Lenu Uu re»uû a a.fumet'. »^t nous ni^ita joignons a 1 Angleterre, aux Luit»-Lma et au Japon, nous pou\oiis appuyer la pai-tie Ue m liuo^ie qui nous e^t- e tiu^ie. i_'aas Coït conuHuoiiS, eu eunpiojax.1 ju«.u-c.easenuut nos hommes, not*e argent et no -ie matériel» le gaufrai ixalûùinio uiorn-ly puera. m • ie * * r Pétrograd, 24 novemore : La ,,-vovaj.i Cuisa ' annonce qu'un carpts }g de iiiuiimau^toé est en voie do lormoUaii ir jA>ur moi-enor contre ie jouerai Ix^leOime , :u *1 sera oouima»mL par xo t>oiOii»4i Mouiav ie>, ii commandant de^» troupes de P^trogr^d. L« ta g uerat ivaicxL.no a Sk>n quaiUor g^ne- iui à iiharkoif. ie * le • • i, Copenhague, 24 novembre î y. 11 &e commue que ie général Mouraicf, ut commandant en ciiet du uisuLt miauurè il P>trograd.» a donne sa d-mission et a eto icim iuoe par le général Antonof, memurc x du comité ravoLLUtionnnire. is .j G^iève, 25 novemi re : i On mando de i ct.ograd à la „Corres- j- poudance oes Lal^ans ' : is — La crise ue 1 alimentation piend des ° profitions enrobantes. L© uafic par che- ,tt min tki ter enum suat.eialu av en la uo-piUilc, x' plus lieu irtiure dans la vil.e. 1-es rare» n posoe>&ours de provisions les ont Soigneuae- u meut eacn-e^. 'lous les (Lux jours, Ls ha- r oilouiS ic^iveui grammes Ue i»niu pur s, U ie et cettô maigre ration n est pas mèine a^surec. 11 est imposante que pai^lo si.ua»- •l tuai se prolonge. Ej, * 9 * * ir Pétrograd, 24 novembre : t La „.Novaja Qknsn" annoncs que tous îe> st journaux peuvent rcparuivie, a 1 e.v^e^Uju ue >■ ia „Novoie V r.mLi et du „i>wiet,;. ;e Le Ov'iisoil do la F'Xi-raUou ues oosaques ,s a voté a 1 unanimité une r-sdution aux 'r termes de laqucLe, tout en récusant Ue reoou- .( ua.tre la 1 igimite du gouver..emeat l>olouo- r vis.e, il d cid© de ne pas intervenir dan* l- la guerre civile qui s eu o^t suivie et de « s efforcer d'instaurer un régime d unocra-ii.jue dans les diverses régions ©osaquos. 'S M 1 * ^ „ Pétrograd, 24 n-ovemore : je Plusieurs journaux annoncent que Rfme e Kerensai a été arn-t e mai-di ^>ar la Gur e x rouge au moment où elle arrachait une e al'jiehe poitiuit un décret des maximalistes a 8 la connaissance do la population. * • H Rotterdam, 25 no\ ©mbre : p Du ,,Nieuv.e lkutcrdamsehe Courant" : i — On racoiuiait lundi dans les couloirs e de la Chambre i'rau<,a>se que Al. Kere.iS^i > u-'avait pas ete tué, mais qu'il avait quitte la liussie. 11 e-st attendu à Paris Ln-uo- a \ embre. •' * it * • a Londire®, 24 novembre : 1 — De nombreux fonctionnaires de l'Etu des municipalités refusaut de continuer leur service, le Com.tj militaire révolut ou-e oairo do Pétrograd a publié un avis pre-- venant les cla.-Sjs aisées do la population que ce sont elles qui auront à souffrir les premières de la famine qui menace le I»a> s (*l l'aimie, la décision étant prise de sus. prendre toute livraisou de vivros leur des tiu''"8 et de réquisitionner oeax dont elles se sont approvisionnées. * * * Stockholm, 24 novcml>ra j On inindé d'ilelsiu^oi s à ,,Politikea ' que la Diète de Puilaade a d eide, par 127 voix contre bb, d exercer désormais el.e-mùme tous les pouvoirs qu exerçait pr^o^-dciume.it le tsar, grand-duc de Finlande. majorité qui a Mais ce vote se composait îles socialistes, des agrarieus et d'une d'-zame de bourgeois A PÉTROGRAD De source russe : — Quand on circulo à minuit dans les-rues de Pétrograd, on y est témoin de vingt scènes effarantes. Des' groupes de soldats parient haut dans les carrefours delà nécessité (jui s impose d en finir tout ue suite avec la guerre. 1 — A quoi non, s'écrie l'un d'eux, se • faire tuer pour les impérialistes que sont lous noa alliés V Qu'un civil vienne à, se mêler à la di3 , cusaion et fasse valoir que 1 honneur de ia liussie exige qu'elle continue à se battre, la mauvaise humeur des soldats écia e : le civil est empoigné seuuce tenante et cou duit au poste, où ceux qui 1 ont art été le tout comparaître devant la commission mi liiaire, exfgeant qu'on l'enrôle dans la première compagnie eu partance pour le front. On entend souvent en pleine rue des soldats clabauder contre l'Angleterre : — La Russie est libre ! s'écrient ils. Son premier devoir est de débarrasser la terre de ce mousi/e, champion du capitalisme et de l'impérialisme.. Même des ofliciers ne se gênent pas pour dire tout haut qu'il serait grand tempe d expulser de Pétrograd 1 ambassadeur liu-ehauau.A bas la guerre à tout prix et n'importe par quels moyens : tei est le mot d ordre des social,stes purs, qui ont placardé sur les murs la proclamation 6uivame : La guerre actuelle n'est que le pro longement do la politique de brigandage des impérialistes. Nous répudions 1 affirmation suivant laquelle nous projetterions do faire une paix séparée avec les Centraux : nous ne voulons pas d'une alliance avec les brigands allemauds. Ce que nous affirmons à la lace du monde, c est notre devise ' ni annexions, ni iudemidtés, et notre préten l'on d obtenir pour toutes les nations le droit de disposer elles-mêmes de leurs des-tinées. Nous proies Ions contre l'état de ser-vitude dans laquelle vivaient l'Arménie, la r mlande, les provinces baltiques et l'Ou- kraine. Nous refusons nettement de nou faire désormais massacrer pour permettre , la France et à l'Angleterre de garder de territoires qu'elles oui volés. L Angleterr refuse de rendre à 1 Allemagne les colonie qu'elle lui a prises : continuer à se battr i se rai t donc faire le jeu de 1 Angleterre, qi souti nt la Russie comme la corde soutier le pendu.. Les maximalistes veulent voir s'ouvrl «.'ans 1 Europe entière l'ère de la révolutio s « iale. En tête de leur programme d t paix, ils inscrivent comme condition piimoj d;ale un complet remaniement de la cart 1 de l'Europe, sur laquelle il faudra bi> fer toutes les annexions consommées dt c puis le règne de Charles XII. Ils adrec i loin par-delà la mer aux prolétaires ai glais un appel où ils disent : — Nous avons la lutine du despotisrn des flohenzollern et des Windsor aussi bie que de celui des Oldenbourg et des Rc tnanof.„ » Ou a répandu à profusion dans le prol< tariat une brochure dans laquelle l'écrivai - populaire Andrew s'écrie sur un ton d ame pessimisme : — Les Alliés regardent d'un œil fur bond la Russie qu'ils accusent d'être prêt h se parjurer ou même d'avoir déjà con inencé à trahir. Qu arrivera-t-il le jour o i leur patience sera à bout ? Pas de douu s ce sera la ruine de la Russie. Peu in ^ porte I... e I! rst incontestable que dans les pays d l'Entente toute sympathie pour les Russe a disparu. Nos ofiieers s'y plaignent anW e renient des humiliations dont on les abreuv< Les officiers français et anglais refusent d répondre à leur salut. Rentré à Pétrogra r autre jour, M. Warlich, attaché militaire l'ambassade de Londres, racontait qu'eu Ar gleterre, aussi bien qu'en France, les off ciers russes sont obligés de dépouiller l'uni forme et de^ se vêtir en civil pour évite d'être molestés dans les rues. En Russie ^ même, les rapports entre le officiers de 1 Entente et les officiers russe ne^ sont rien moins que cordiaux : on le voit se refuser nettement à voyager dans I b même voiture ou à s'asseoir à la mém table., ; DÉPÊCHES_DIVERSES Taris, 24 novem'TO j l^s journaux pi-tendent que le colont Mouse, arrivé à Paris pour participer à 1 Cottif-reno» d^ l'Entent3, a pour instruction ; de djfentire la nomination d'un géneialu . sime pour las armées de 1 Enteniu. Al. Clt ; menceau réclameia ui-e ext©; Sion des r«-Mutii^ns juises a Rapallo. Un espère arri ver à vaincre l'opposition de .M. Lio.v Cecu^e. qui a c:*u jus.ju ici devoir comj i avec les susoeptibil ta de l'-tal-major bri tiinnijue. Une ^»artie de la presse parisienn appuie l'idée d'un commandement uni-juc. • * Paris, 24 novembre : M. Clemenceau a nommé M. Raux pr<!f« de t^lico à Paris et M. Marmger, const-il içr d'EUit, chef de la Sf ret: Ces deux fou© tionnaires sont tout dévoua au jr-sidentdi Conseil. * 4> • Paris, 24 novembre : Les journaux nationalistes de droiW e les organes des partis du centre api laudis sent au discours de M. Cleme.iceau, niai 1 .a presse socialiste et ceriams journauj progressistes y t'ont de sérieuses obj* ction» Al. lienaudel écrit tians 1'.,Humanité" qUi AL Clemenceau, sy bornant à aligi.er lu certain nombre de lielles phrases assa;son aces de quenpies plaisanteries in con venantes u a fait la re-jionse qu il eût fa.lu à au : cun des interpella leurs Al. Sembat d.t daus la „Lauterue" qu< Al. Clemenceau a pour le momei.t une ma jonf-, mais qu'un revirement ét la Cham bre ne .^e fe'i-a pas longtemps attendre, qu i était d'ar.|jleiirs impos.-i .ie à la Clmmbre ù ne j»as approuver Son programme, puis qu'il ne lui en présentait aucun. L „Œuvre" ^cr t quo l'ai'gun eat don s'est servi Al. Clemenceau, quand jl a di (pie lu signature des Al emiands est isan: valeur, se retourne centre lui-uidme. Al. Jouuaux, dans la „l>aiaille' , dit qu« les paroles de AI. Clemenceau relatives i la Société de^ Na.i ma eveLilerom un éclu péi-i';le dans les ejeurs de tous l s ou vr.ers, qui avaient mis daus ceLe formuh leur suprême esj»oir. 1-e „ Progrès de Lyon" (journal r'publi. cam) dit que le programme de Al. Clenon coau tient tout entier dans le mot ,.guerre ' mais que ce u est qu'un mot, ei que se-déclarations relatives aux conditions de pa»x Sont des plus iuouiétam&i. * • » Londres, 24 novembre : L'Agence loeuter annonce officiellement la nom n -t.ou du hei.tenant Alaielntli au com. maadiement eu chef des troupes britanniques ea Mésopotamie. • • Rome, 24 novembre : Les journaux it.ilio::s annoncent que la r-'union in'ierpiirlemeutaire des Alli's, qui ctevait avoir 1 eu le 12 d^ cemure à Londres, a été ajoinnée au 2<j d cemhre à la demandé -les délégués anglais. * • * Londres, 24 novembre : Une evpiu&ion s ©si produit© hier matin dans une fabrique du nord de Londres. Une femme a été tu e e, deux autres iôgciome-nt ;'ic s es. L©s bâtiments n ont pas et^ endommages.* • * Coj-enliague, 24 novembre : L'a t 1 -gramme sensaiionneil envoyé à la ,,National '1 idende ' [Mr son Corées,rt>ucluut a Paris, pr itend que des p'ourjiarlers sont engagés entre le l)an©mark e l'Entente en vue d'une expédition de vivres du Dane-uio.rx dau.5 les te' r.toires occupas de la licl-- i lue et du Nord de la France. A .Copenhague, on ne sait rien de poieil projet ®t ou le traite de fautaisis;e. * * « Stockholm, 24 novembre : Le parti social <î -mocrate danois a invité L» secrétariat international à convoquer ûnce<sammei4 une c.ii f rence socialisée g«C u craie, même s» celle-ci ,;tait ince>mj)l t;. La proposition diuioi^e se base sur les possibilit é r e'les d'une ptiis. s ij>nrée e .i^-ram er. ce moine il. \a> seer taire international, M. Camille Ili^vsnans, a, t 1 gra-p.in'» à Iyondios et à Par s pour demander l avis des socialistes anglais et frai vais. * ' • * Stockholm, 24 nuvembra : Du journal «Da-e. s Nyheter" : Les pourp»irlers anglo-su dois, qui n'ont fias abouti 1 an dernier, le gouveri e uent saédors ayant estimé à ce i nouions (pl0 les exigences de l'Angleterre éta^e ;t humiliantes, seront ro^n-is vers lo milieu de la saïaaiuè procuaine a Londres, f .es déléguos de La Su ■de sont d<*j i nommes. Le ,,l>a0e.,s Nyheter" ajout3 que lc gouvernement suédois fera pieive du ma.imu1D de ci médiation. La (juestion du tonnage jouera le rôle princi;^l dans les n -g^'Cia-isions. Il a été d^cidie Lier en principe de céder des navires à l'Entente moyennant l'envoi de produits alimentaire». COMMUNIQUES OFFICIELS O W ■ ■ N li * >* m » v_>' q i ' * CcmauniquéJ des Puissances Centrales. Berlit, 25 novembre. — Officiel de ee r midi : 1 Théâtre de la guarre à l'Ouest. Armées du f l 1-maréchal prmee héritier e Rupprecht de liavière : En Flandre, ie combat d'artillerie est devenu extrêmement voient lapreS-miui ©titre le bois d UouthuLt et Za;Âlvoorde. fcui la route Ïx>res-Alenin, une atuwjue anglaise a échoué. a Sur le champ de bataille au sudwouost de Cambrai, des combats violents, mais locaux se sont livr-s. D importantes forces an-- glaises ont dirigé de nouvelles attaques i cou re Iuchy. A différentes repr.ses, des c vagues compactes d infanterie emiemio e>e sont vainement lancées à 1 assaut; elles ont -subi des pertes j»art culie-iement «• levées. 9 Lrràco à une contro-attaque, nos troupe» ^ ont avanoé lours l^jnen sur une étendus profonde de plusieurs centaines do m©tr*s. Le soir, ajues une violente action daiti.-lexie, l'ennemi a attaque le village ci ie a bols de liourlon; sous la pr>t--tion de 5 nappe* de lumoe, il a p^uélré jusiu'aux aloivs du village. Exécutant une con Lie attaque, les fusiliers de la garde ont rejet*. 1 ennemi la nuit, au m.lieu de comUus aenarn s à l'arme bkinohe, dans ses positions de départ, taudis que des grenauitrs de la i'oméiame faisaient échouer tous lo« assauis que 1 eiu-euii prononçait à la lisière du bois. Apr s l'échec d une attaque diri-g' e le matin contre iianteux, il ny a pl. m eu «jue de faibles attaque» partielles l'apreS mi ii à cet endroit. Armées du prince héritier allemand : Sur presque tout le front, les Français ont «t-î actifs. D'importants «jetuchementw de leconnaissuuce ont tite nos 1 gi.es. Le combat d artillerie et de lancesmines a été? plus \iolent, par.i^uii renient au norvLest oe Craonne, dans plusieurs seoieur® du front en Champagne et sur la rive orient île eba la Al^use. Nos troupes d assaut ont exécuu* î une heureuse opération à l'ouest de lieau-mont ©t eu ont ramené de nombreux pri-sonniors.Armées du feld-mar«'«iial duo Alljreeht de Wurtemberg : A l est de Èaint-Alihiel et m tamment daus le isundgau, la canonnade et 1 acti m des lance - mines ont étâ pins viol ente-». Dans le bois d Apremont et près d Amerz-weiler, de fortes auaques françaises ont et-repoussées.dur li thtàtre de la gue«Ye à l'Est et sur lo front en Alaoédoine, rien de partiouli* à signaler. Front italien. Des attaques italiennes prononcées de* deux côtés (le la vallée de la lirenta et dirigées contre le Monte Pertica se sont écroulées devant nos lignes. m • • Berlia, 25 novembre.— Officiel d'hier soir En Flandre, violent duel d ar.ilierie depuis le bols de llouthulst jusju'à l>ei'e-laete. Au sud de la bc^irpe, regain d'activité de l'arOillerie. Les attaques anglaise* dirigé contre les vi lages d Inchv, de Alau-vres et de lianteux ont échoué et c<» de grosses inertes ^ l'ennemi 1 »es fronts en Kuis; o et eu Italie, on ne signale jasqu'ici aucun événement particulier. » • • Berlin, 24 -novembre. — OFficiel : Un de nos sous-marins a encore coulé, dans la partie septentrionale de la mer de* Glaces, cinq vapeurs jaugeant 14,000 tonnes brut, parmi lesquels les vapeurs anglais ar-1 niés fcZiloh„ (3,781 tonnes) et "llderton" (3,125 tonnes), transportant du bois d Ark-hangel en Angleterre ; le navire "Baron Balfourw (3,991 tonnes), transportant du bois de mine, torpillé en plein convoi ; en outre, le vapeur russe armé "lrinaw (2.214) tonnes) . transportant des vivres d'Arkhan-gel à Alexandrowsk. Berlin, P4 novembre — Officieux . le 23 novemire. =»ur le champ «le bata'l'e pr>» cipi-1. | r.'u de Cambr"i An^l»ia o. t aiia.-i , vainement ten».1! de trajiBIiirmef l-mr awinta*^ iuiuiU en u e porc e d ci-i e Malgr la ii.lse en lime eau» le moindre n» na^en.em e trt'U|i*« e\tnu««rdinaire:uei t VnpKirtantcs. la ;ierc -e i:i(|iie que lea iroupts coalu-t es oui si brillai» me: i r ufsic rer.'e ann » e'< (««licie, pri< de Kl«a ei JaOt>ljfiadt. ainsi qn.'en lta'Âe. n'a pu i e pttr 'es Anglais A cet endroit, p's plus qu'en Ilin<be. au cours des fntnaives qu'ils y (Mit f'ie.-. f'iin- rettehf durant quatre moi». Nvr« furmiiiaUee ef^urtu so som brife e cont;« la sisfcttife l-troïque «t sou»- le- viKintreitoee CiKiire alla' uea de- l oupes allecnaïuien et l<nir ont coût <Ih triv for:e* perie; 8:m<riaiitefl. 2S noxenibre. pur <uie matin e plnvieSap. l'ermonii avait i -ussi à o<"icuper les abonls ro H-iliu uiux du village de M<«ivr©s. L'apr e-midâ, U a tenO de Rainer rVi teuraiu vers le norl. dan* la ifi enion d*lnchy ; i; a été repo iss f* r "ne nrTirA.pt> cuiitrtvaiimqu» et a au'i de torUjs perte-, âlmultai^n^nt après ni«e violente t>r«'p*ir:tiion 'l'artikl^rie, fortes nu.fc«s i e t • ipee ani.-lai&aB »'r!:olorn^ en colonTics pn-o-f.jii.'e-, ont if lancées ll'aprèe-uiidà, A la s nie d' poisser* vnj-nie*» de t.-ii ks. contre notre front M<ru\roS - Fonnjne - Ija Folie. Apr s un c-mibat nebarn-- k Hitoi'iirf^oe variable^, l'erohcs;! a repomaé pr.s <e Mœuvies ei nous l;-4 avo:tf airacji& 1 s oibord» méridionaux d»:i vt'lape. lin irrand nombre de tinks. d truits par la canon-uu e pi-vu devant noqre from à an en. r Uans la direct ion re Bourlon, apr»s plusieurs «îtuiqiHs s-.K-ces Ives. qui lui ont toujours <o' t •ie n*cô îort s pertes en tus et en ble^ s. t©n_ ne' 1 a r'uesi à pu 1er d^n,-. le bois c Buur loa et à avaruer ji.sju/'au vihage poria. t le na ïue ikom Toutuftiis, nue nergl^ips et in.p <ucus F ' ontre-'iUa.jued. iiiim dkue'ncn'. d clanch es I'oih e .puls , après un coidIk t «Ch^nué, du village « t du l.«js où les Corps u«j suidaits aryflai'? le • eiseï t par mtiaceaux. Le rh.'it -au i.e Bojrrl:>n, qu«-1 «ujaeink tenu n encore, a t pj-is d'assaut U» 'mit par notre vailt-vve infanterie; Ips troups n l.i-os qui l'oiCuipaic-at om t' e t"rtnini e-* L ait»que eiifeuûe dirigt'e contre Fontaine <t 'onitre Lfi FUie. ext-cui e avec le concours de nuisis e tauj.fi, a ',1-' pariou* ueUement roi>ou-fi t L'ennemi, r fl-.iant vers Cantainp, n t*■ * ffi cj.. ornent pris <*n fVunc par notre iir.il T» e, H ^ul-i ie pertes salifiante» oxtraonBitutiirt>ienc »'V v.es. I luH de 30 tanks d trials p..r notre ounou inuie fei cal rien que < e»ai.i le village t;e Foa-taiiie ; lu plupart de leurs s?[-vanU ont p ri. Une ni • : i velle attaque, conduite jiar des tanks, a - I d cl.ineli « a la fin de lapiè'inidi, au nujme en-•iroi' ; vil- a a.s-, f-' Ueu-aw<U repousse. Sur le front depui- Cr v ca-ur ju&iju à banieux. I en' ienii a diri^.'- nn't.'iodique.U'nt un viodew feu ^ r nos lignes, qui est ùeveuu plus violo n par li.tcrsiiittjrice la nuit pa«rtLcul1 -Tenienl dans la r - on do Fontaine pendant que ic «Ua<iu's «n. î.'l t es taient d're.'es contre Kumilly et contre i s posi.ion" ftiblies s;ir le canal, à 1 ouest de -Cfcvvco-in;r ; "w atuiqn:e3 ont «t^ éloufii m eou» iu : «î ieo 'e bi-rra^f N'.s aviateur* ont efficacement mitraill' h difté i rtme- reprise-i réserves e"i>JmlcS ei c'e^ tanks. La jourit e du 23 novembre a t p; rieulii ie ment SuigiadM poux les Anglais qui. nia.gré U Uiîso on li^'i.e hicesstti.tfl <:e divisions frateli©H u i;iu plus r U'^i à gugntr uu i.ieJ de t rraîi» après L .succès iuital de leur offeu ive, niais ont 1 c-niu au co^-itruiro une partie du terrain qu'jia avaient gagné au ]irix de gros facrifieej. Sur le reste du front à J'Ou'-st. en Fian'r« et fror la front Iran,,; is, les op ratioufi oui <t i pliy» acuv.-s l.ier. Pr'.s de PaascheiuLneA de f.mej pa. trouille* niu.ilai--.fl ct prôs de Juvincourt, de for e-i patrouilles françaises ont '*<-* r«pou.-«V». Quelque-•îpj'm^iuus de nos pauxjudlles ont «t couronnées de succès. LiJ. Macjdoinfe, ontro lo lac do PrtCîpa st 1a «>ute ReaiKv-MonRStir. ainsi que dans la bonol^ de la C^eroa. l'ariiferi* a ^t plus active. Au bud-ouesi de Loir^u, des troupe-# u'a^-ujl bulgares out p n'tx dans des iraucli ea «ai o-aie» et eu ont /au.©./ des prisounierS. \u cours i.e* lulructtueuses coutre-altwjues qu 1U oiU prouono es à l'oued de la bienta et eati-e 'a BreoU et le Piava. le» Italien; ou l# nou verni subi de» perlie s in^Lunieo tr » (.lewes. Communiques ces armées alliées Paris, 24 novembre. — Officiel de 8 h. : Au cours d« la nuitt l ennemi a tenté plusieurs coups de main sur no» ligi.fr», notamment dans la région de Couicy et ou Argoime. Il n a réussi qu'à sul>ir tics peite* sans obtenir aucun rts^liau En Champagne, nous avons fait des prisonnier» au cours d'une incursion à lest d'Auberive. Nuit calme partout ailleurs. • e Paris, 24 novembre. — Officiel de 11 h. : Sur la rive droite de lti Aleuse, lu lutte d arullerie a pris une grande intensité au cour-» ue l'aprcs-undi dans La région i>eau-uiout Leion vaux. Canonnade intermittente sur le rests du front. e • s Londres, 24 novembre. — Offioiel : A 1 ouest de Cambrai, ks op^rationi ont pr-s hier une tournure fa.vorat.le pour nous. AproS uu violent combat, uu cour* duquel 1 ennemi a resist'* avec uchurmemem. nos trouj/cs ont pris d assaut les mainelone qui domiaeuit la région p'eS du bois de Ûourlou. A lest de ee U.i», nous avoue légeiemeut progressa dans le>s environs Fontaine-Notre-Uame. A l'ouest du lx>i-, nos troupes ont coutinué à avancer, le Ion» de la ligne liiudeuburg, suf les deux rives du canal du Nord, dans le voisinage tk Mceuvres. Plus a 1 ouest, entre Mueuvres t^ueani, des régiments de Londies et dt 1' Lcos&e se sont «mpar-s d un po i t imp. r rai.t, qui nous permit de faire dos ot«erNations dans la ligne llincleutxirg vers L. nord en vers 1 ouest. Dans les environs d« liullocourt, nous avons ence»re gagné du terrain la nu t; nous avons conqu.B un solide poii t d ap^nn ennemi et fait quelque»* prisonniers. Lo nombre des prisonniers restas entre nos maiLS au cours des attaques que nout avoms exécutées hier n'a pus encore <x établi. Depuis le 20 novembre, début de nos opérations, nou# avons eap.uré plus de ce. n canons, parmi lesquels plusieurs pièces d'un calibre atteignant jusque b pouces. l'e* combati acharues sa sont livrés au-jourd hui pro« du bois do Bourlo/i, où de» troupe^ fraiches ennemies ont vigoureusement tenté de repreudi-e les mamelons qun; nous avons conquis hier. Ce matin, une énergique attaque aLeuiande a forcé nos troujjft» à abandonner urne imraelie de terra, n dans ce secteur. Dans la journée, nous avons prononcé une contre-attaque qui nous a perm.s de réoccuj^er notre ancienne ligne. A levtT.-me aile droite du front de bataille méridional, nous avons amélioré nos positious dans les environs de Banietux e. tait queiqufr» prisonniers. Sur le front de bataille près d'Ypres, la oanoauade allefloatide a do nouveau vio-lente dans le secteur de Passchendaele. • • s t Londres, 24 novembre. —• Officiel de l'Amirauté : Au cou'"s de combats et de raids de pa-troii'lies, nos hydroavions ont vraisemblablement détruit hier deux avrnons ennemis ei forcé un troisijine, complètement desem I>aré, à atterrir. e e * .Rome, 24 novembre. — Officiel : Sur le front dans les montagne^ outre le haut plateau d Asiago ei le Pi ave, de aolenus attaques ennemies, prépari es par uno forie canonnade et exécutées avee acharnement, ont échoué. Dans la pl .iue. des détachements ennemis qui tentai vint de franchir le l'iave oui été rC|>ouss s j^ir notre f^u. Nos aviateurs ont descendu trois appa, reil® ennemis. tr. ■ ■ r^T~r > : ^ ' ■ j ~| jiMM Dépêches Diverses Zurioh, 25 novembre : Ou mande de Koumanie à la ,,N'eue Zur ïher Zoitung" ; Ln Moldavie, la misère prend les proportions d'une catasti-oplie et 60raiue jusque iui.s SoS foudeuieuiU la petite Koumanie ai. aiolie. La faim et 1e froii poussout la ihv mlatioa aux pires extrémités. Aleme des mil-iounaires ne se nouiTûjseiit plus que de ôv'e& depuis des mois. L aluneutatiou des j.asses popuiaije-< deviout impKHSûbie et leur uoral se déprime tous les jours davantage, ^e peuple atte.id avec impute.ce la paix t d.t ouvertement qu'âpre* la d foc ion de-Lrmees russes, les sacrifices consentis par a Roumanie sont vains ; il espère que les yénement? décisifs qui se déroulent en ItuS. ie modhieTont Son malheureux sort." JPDÎIOHS ET COMMENTAIRES Copenhague, 24 novembre j Du ,,^ozialdenu>kraieu ; : — Le nouveau gouvernement russe a re-ionnu a toutes les nationalités eu Ivuss,e a liberté et .e plein droit de décider elles uémei du leurs destinées. S il éta t vrai [ue 1 Entente n ait tait la guerre Le.mi» rois ans et demi que pour aootir le niiLi-urisme et instaurer la liberté universelle, tul doute que l'on verra-1 léguer dans ous les jia^s de 1 Luienu; la joie et même euthousJuisme a la nouvelle ue 1 ai'riv e 4i pouvoir en Russie d'un |jarti qui pio^ lame immédiate uent la liberté complète ce ou tes les nationalités et est r-solu à lem. daocr 1 armée permanente par une milice ►opulaire. L'e que 1e gouvernement Lénine . rotzki fait pour les peuples de la Russie est pas autre chose que ee que 1 Entente , daus ea réponse à M. Wiison, déolnr' ouloir faire pour ^'Autrioiie-llongrie. Va-ea vo:r s ils viennent l Ce but étant at-3.nt ea Russie, ou (lit que c'est l'anarchie ni f règne, on dénigre le pacifisme du ouvernemQnt et 1 on pleure sur le sang u il fait versar. Or, le sang qu'a coûté la jvolution russe n e*»t qu'uue goutte daus i mer de sang que co- te la guerre dont la rosse capitaliste de l'Entente r'clamo la rolougation. La vérité, c'eot que la haute onque de France, d'Angleterre et cî'AmO. jque a fa t dt gros placements d'argent en Russie, qu'el.e espère eu faiie encore et y baliser d'énormes bénéfices, et qu'elle rfr ouîq de voir lui échapper pour jamais ses ian.ee* <îe profits. * PETITE GAZETTE La Journée du Jouet _L.es uieines petites demoiselles qui, l'été dernier, uous sollicitèrent de leur achetef quelque sucrerie, ou une rose, ou un willet, se sont promenées ce dimanche dans nos rues, leur corbeille enrubannée au cou, et avec les manières les plus gentilles du monde, noua out offert des jouets, de menus et tout fragiles jouets de deux, de trois et de cinq sous. Il leur eu a fallu, du courage, pour se décider à mettre leurs frimousses 4 1 air et leur nez daus le vent 1 Un 1 le méchant vent qui, ayant fait des siennes toute la nuit, ne s est pas décidé, quand le soleil 3 est levé, a s aller enfin coucher... J ai la plus grande estime et le plus infini respect pour la jeunesse qui se dévous ainsi. C'est bien, c'est tout ù. fait bien d« n avoir peur ni de la bise, ni de la pluie, ni de la boue -peut-être, ni du froid, ni de la grcle, ni de ricu, ni môme pas de courir 1e risque d apparaître aux yeux do ses contemporains avec uu nez qui lait comme un petit phare au milieu du visage. C'est même de courir ce risque-là qui doit sembler, j'imagine, le plus terrible de l'aventure à nombre do ces petites demoiselles. Vous ne croiriez pas comme c est embêtant, quand on a l'œil clair et qu on s est fait uu sourire de tout premier choix, de se savoir au milieu do la figure une manière de petite patate rouge ! Dans mos pays, les pommes de terre rouges s'appellent des uooquette8B, mais ce n'est pas uns raison... Si la vente des jouets a bien marché, jo n'oserais vous le dire. Outre que les passants ne sont généralement pas d'une humeur folâtre quand il vente cocaïne il ventait ce matin, il y a à tenir compte de ceci, qui n est pas nouveau mais qui malheureusement ^ est, que le zinc est extrêmement rare. Ça a dû porter le plus grand lort aux affaires, cette pénurie de monnaie, sf j'en juge par ce qui m'a été dit, précisément par une de ces demoiselles ; — Uch ! Monsieur, vous nie dites ce que presque tout le monde me dit, que vous n'avez pas do monnaie l...w C'était vrai, que je u avais pas de monnaie, mais j enrage qu on ne m'ait pas cru 1 J ni vu ça au pli à la fois amer et dédaigneux qui s'est niché vers la lèvre inférieure de la petite demoiselle, au pli qui a barré son front, à certaine lueur aussi qui a passé dans ses veux. C'est la faute au gouverneur de la Banque .Nationale, ou aux employés de l'Alimentation, ou aux receveurs de tramways, ou aux serveuses de brasseries, ou aux paysans, ou encore c'est ls faute à Voltaire, c'est la faute ù Rousseau, ou c'est la faute aux dieux qui la firent si Jielle,^ mais je vous jure que ce n'est pas la mienne I... , -An surplus, ce qu'il faut surtout retenir, c est, je le répète, le courage dont une fois de plus, fit preuve, en cette journée ue chanté, toute cette gentille jeunesse tôt levée, offrant un front d'airain aux él«V ments déchaînés et leur cœur d'or aux malheureux.C'est bien, c'est tout à fait bien !... Noire industrie diamantaire. Nous a vous fait entendre dernièrement ou cri d alarme en signalant à nos lecteurs qu« notre industrie diamantaire, si florissante en Belgique et qui fait affluer tant de millions dans notre pays, était sérieusement menacée par le fait que les Anglais, profitant des circonstances spéciales, om engagé à prix d or des tailleurs de pierres précieuses, tant d Anvers que d'Amsterdam, pour introduire cette industrie en Angleterre. Déjà à Birmingham et ailleurs, des tailleries de diamant, travaillant avec (>,000 h f,UOO ouvriers, sont en activité ; bientôt, ls défense d exportation du diamant brut aidant, ! Angleterre aura quasi le monopole dea tailleries de diamant, et notre industrie, jadis si prospère, mourra de sa belle mort Le cri d alarme jeté ici vient de trouver son écho en Hollande. On sait qu'Amsterdam partage avec Anvers le commerce des pierres précieuses. Or, le président des Fédérations de diamantaires, M. Polak, signais a son tour le danger qui menace l'industrie amsterdamoise et adjure le gouvernaient de prendre des mesures pour amener à Amsterdam le diamant brut, extrait des mine* de Bornéo. — 11 faut, dit-il, organiser rationnellemenl l exportation des mines de diamant de Bor-neo ct rendre notre industrie diamantaire indépendante de I Angleterre., Que ne pouvons-nous eu dire autant ! Les mines de diamant du Congo ne semblent pas assez productives pour alimenter nos m i lien es, et, la paix revenue, il en sers donc fait définitivement de notre industris florissante, attendu que nos meilleurs ouvriers, ne trouvant pas à s'occuper clies nous attirés d'autre part par le* salaires élevés, ne tarderont pas è traverser ls Manche. Il est regrettable, certes, que nos repré-sentants à l'étranger n'aient pas entrevu à temps la tournure fâcheuse que prenait cette allaire pour nos intérêts économiques, et qu une voix plus autorisée nue celle de M. Cam. Uuysmans, dans le "Socialiste belge ne se soit élevée pour reprocher aux Anglais (l avoir oblige presque de force nos compatriotes à initier les ouvriers insulaire* a la taille des pierres précieuses. heureux fonctionnaires .-îN°rUM .n0U3. s longuement demandé 8-il falliiit taire la lettre qu'on nous adresse ou lui donner la volée. Nous en avons contrôlé les renseignements et uous nous sommes décidé à ne pas suivre le néfaste principe de la lumière sous la table. — Jusqu'à présent, dit dans sa lettre notre correspondant, les Belges restés as pays avaient jugé inopportun de rendre publiques leurs doléances, ne voulant pas être accuses de semer la discorde parmi leurs compatriotes. Malheureusement, les fonctionnaires du Havre n'ont pas su mettre ua frein à leurs appétits et ont profité de l'oo-casion pour s'attribuer de nombreux avantages, le tout aux frais des Belges d'ici, qui auront à payer plus tard toutes les folies que 1 on commet actuellement. Que des fonctionnaires soient * nécessaires à-bas, rien de plus évident I Mais leur notaire devrait être réduit au strict minimum, u est inadmissible que ces messieurs continuent à dépenser, sans aucun contrôle, i<* i van ces que leur consentent les Alliés «c iue les Belges restés au pays paieront plus iard, comme il a été dit plus haut. Depuis e début de la guerre, le moindre fonction-laire en exil touche, outre ses appoint*, neuts, une indemnité journalière minimum le 15 à 20 francs. Nous conseillons ans emmes de militaires do faire le compte. A îllcs, dont le mari est exposé à la mort, )n alloue fr. 1.25 par jour pour compenser a perte de salaire du chef de famille sous es drapeaux; à eux, qui seraient pour la Plupart en état de porter les armes, on sert eurs appointements et leurs frais de sé-our. Certains ont, en outre, le logement. mi plus, de plantureuses indemnités pour la :ie chcre, travaux extraordinaires et séances le commission, frais do voyage et de re-irésentation. Quand ces excellents patriotes -onsacrent une heure de leurs loisir.s à leurs ravaux professionnels, ils ont soin de se aire payer largement. Le pioupiou, depuis rois ans, est embourbé dans les tranchées ans en retirer aucun avantage, si ce 11 est :elui, fort discutable, d'être atteint par uns >alle, après avoir souffert du froid et de la aim. A cos derniers, sont réservées au noins les satisfactions platoniques,, telles las lécoralions. dira-t-on. 11 parait que non* -.es fonctionnaires du Havre les accaparent .gaiement. Aussi, lo militaire ne considèrs--U plus une décoration comme une djstino« ton, car elle 1 assimile à un roncl-do-cuir, teu enviable encouragement. Gomment qus- Lundi 2S Novembre 191? JOURNAL QUOTIDIEN — Le Numéro : 15 Centimes za*sr,zE25«55E5r: su —■ i ■ i.M.f ë tau* -<■ ^■—f m m jr^EEESTEHKaas 4* Année. — M" 1090 PRIX n Ce AMMAMrc-c

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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