La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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20 februari 1917
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s.n. 1917, 20 Februari. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0z70v8bt28/
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IftarcH 20 Février 1917 J \ V. H ' w '• V * f i JOURNAL QUOTIDIEN — X.-s Numéro i O Ceniim <4® An né? ft.1 o 6 LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS xi mois (mars) fr. 2.55 LES CSSiANDES D'ABONNEMENT SONT SEÇÏ.E3 LES KECLMUTIOKS CONCERNAIT LIBATîi EXCLUSIVEMENT PAR LIS NEMENTS DOIVENT ETRE ADUBiSEES BUREAUX ET LES FACTEURS DES POSTES. EXCLUSIFEJSENT AUX BUREAUX DE POK ADMINISTRATION ET REDACTION 3i, Montsg-ne-auz-îîsrb&s-JPota^rèi'es, Si^OJsCJEi/X/SS BUREAUX : DE 9 ù 17 HEURES )2t DlrllZCTIOjV ET ADMZNI8TRATION t X>c ÎO 12 à 1Q 12 et de i6 1/B à 17 ienrojv JûS. f\/a C~J ?•' c~r> H" 1 "r cr i ica Petites anncac®, y • s v ? i: te ligna, fr. © f Réclame avant les aBs&©»««s , a — -g, | Corps du journal . g PRIX DES ANNONCES j Faits divers , —s s, I Nécrologie g, LA GUERRE 932° Jcur de guerre "Le6 Anglais ont continué sur dftvei eecôiotng d'u fixant leurs attaqués ncmbreui Do forts détachements ont a"oniujé ase aux positions adicajand?*? o'fcabiies au n cPAnnentières, au 8ufd*ouiest do Liile, nyod1 du canal go La Ba&sée, près di K fittrt, qui Oit à 10 kilomètres au suvs-oi cTArras, ainsi que do à dksusx Gâtés do 1 cre, où le couvaiuniqulé do Londres cons tue noiwelie reptifioaiicai des lignes glaises. * Sur le» autres théâtres de la guerre Europe, la'lluro des hostilités s'est pU ralentie. L@ giserrs ssus-marir Paris, 17 février : Le vapeur français „ Hermine" (3, Éonn/ss brut) a été coulé. « .Londres, 17 février : Lloyds annonce que lc3 vapeurs amgl ,,Mane Leonhardt" (1,466 trames bru ,,Mu-rion Davrson" (2,irtX) tomes brut) „<.iueeusvrood,; (2,700 tonnes bruit), ai, que le vapeur „ Friondship" et le draguj ,,Leven" ont été coules. * ff ;Jj Londres, 19 février 1 Le videur anglais ,,RonadaIea" (2,1 tormos) a été coule. « «i • • * * Christiania, 17 février : La légation de Norvège à Paris télég<] phie que le vapeur norvégien „Nordka- (322 tonnes brut), qui transportait une c: gaison de fers à cheval de Bilbao à Nan& a éôé coulé le 12 février. » MUan», 17 février : Los journaux apprennent de Palma M lora qu'un s.juis-marin austro-hongrois coûté le vapeun italien ,,Oce>ania" (2-,-î tonnes). L'équiipsago a été sauvé. * . * ii ■Berlin, 19 février : Oit mande de Ceuàve au fjlBerliuer Loi* Aaaaig'ar'; : — Ou signale dus Havre que dix va-peu L-i-ai-ohasi-ds, qusi ont, quutté les- |K>its bré liens Lien avàûfc la déclaration de la guer renforcée des soitô^ma^ihe, sont eu retard. * Rofiter^am, 1-S février : Oui manri'e de Washington aulx ,, CèiLti XdWS" : — M. febo-uq, président de La commiss i s-V^.fc .-riulti dey afîairts étrangères, a décla — au coar-i de la discussion relative i projet cfe lai piimissant ceux qui font ' faussée déclarations ckms le but d'influenc les relations du .pays avec les Etat» éitra géra ou de faire échouer dvs mesures pris par le gouvernement» des Ltits-Unis — qi leà grands jotu-naux ■ cherchent iucontesta! 1 oie: t à cr 'or un mouvement pouir forcer 1 Eca^s-Uni'î à adopter une altitude hosti enyetra unie des puissances belligérante*. * * LonŒros, 18 hvr't-r : Ixj oorj«5i>oiidojit à Wasiiingîon db „Ca tia] X'ftws" annonce : — Si M. Wilson proposait au Confît d'Sîsaer lus njivircs mnrchaiids o-a d'util ter ta flotta dé guerrô pour protéger la nt vigiaiion, Jos ami.s de la paix oombattraiei soi proposition par tous les moyens. Parmi tes membres du Congrès, le moi vemont en fas-çur do la paix à gagné beai cour) (fe terrain «s derniers jours. * Uomïres, 19 février : On maindf d)o Boston : — M. Charles Polak, capitaine de n? vire, a diicUré devant le tribunal qu'ave l;akVî d'un homme il avait readîu inu : lisabîes les machines dfu navire ,,Kroruprdn zos3!u Cocilie'% pour que le bâîrnuant 11 piiisse pas être employé si la guerre éoia tait entre l'Alîomagn/o et les Etatsi-Ulnis. I a toutefois i*efus»é (Je nommer la peutonn intéressée. Le procès a été remis à quinza ne. Dan Penire-temips, l'armement du navire a et avisé qu il avait a. -déposer 1121 o.cunionn^ ment, de 3.X),(XJ0 diollar.s pour gat«jntir 1 ,, Krcjiprinzes.>in Ceci lie" contre tout» dom auage éventuel. * Ix>3Kixcs, 19 fcvr:er : O après irne iniorma-tioiï envoyée de Wag hi^gton a 1 Agence Ke;:.ter, le ministro de aita.res étrangères a inh u-:q dLrciaratioi dxposant les grandes lignes du proeôs-ver bal qni lai a étj tratisin s le "10 couran par le mmistre de Suisse en compléme ; (kOS accords existant entre V Allemagine Qj les Ei^is-Uni8. ce rroc,:s-verbal stipule que Ijq citaveni des deax ^xiys résidaut à lY-tranger dovron erre traités comme des citoyens d'Etats neu très, in'Jme en cas de guerre, au point d, vue de leur liberté personnelle et àz leur biens et. qui s pourront continuer à v ré cr ^pssi longtemps qu'ils le voudront cette stipulation modifiant le droit de séiom ue neuf mois priiaiavéœônt prévu par 1€« ;o;aiû,'ri;;aifis de 17S0 et, d< 1 out navire marchand; appartenant î uii des deux pays et S3 tromvant dans ur port de 1 autre no pourra être invité f praadi-o la mer sa.its i]u'il lui ait -été 4-!i vie an préalable un sauf-conduit pour s.ir poi't d'attache, l.e capilaiuo ni les Acmi. «o leuveni être faits prisonniers La gouvocneuien't am£rie<ûii rfâi«tt>ra' 1. teneur diu contrat. 1 # Bsrno, 18 février : * L'Afcence t'i:graphique suisse annonça : — Noue apprenons db so:;rce autr-rsv que las dém.irches faites par M. m ter minime do Surése à W.tstongl.'o», au suie' . wnne repris© éventuelle d'-s poo-parlers CSb ho les Ltûts-Ums et l'Àl'amagne. ont W effe^nées sans que le Conseil fédéral on lo département politique suiss? lui m aii «onué 1 ordre. Il est évident, d'autre paft, quo des communications ne peuvent t faites quant à la teneur de* corraspondian' échangées entro Berlin et Washington, c respondances qui ont été simplement] <jr:v m«35 par les autorités de la Couf«d&Mti . KuiiS-O. * * * a MadlciJj. 17 février : ■ses oomte Ifomanones, président du Ck fcs". 8^ii, a deelaré aux Cor les : ai.t , —■ L Jvipagne enùretatuiuit des; rela?io 01x3 cl'anntio avec boutes les puos&iiiCes, aus au bien beiLigeraiiie-i que ntt.ues, ne peut ( an- g'Jger cie^ iwicrx^rlei'S de nature a me-' test, ced bonnes relations eu danger. Les ponses ïames par 1 Lspa^ne aus. Etats-Ui pte et à i Aileai^guy ont été bien nccueilL an- y11' tous les iX-iligéran'ls et refioteut e.vi vcment la pvlitiiue que le gou/verneau oai>C'g'nol poua^Sudvra loyalement. en L<j con.tj, lOomiinonesâ a terminé eu décj fcbt raut qu il était iujopportan die di;-caicr politique genéiale, mtis qu il serait uéa jaunis heuroihx savoir si le j/arieuic lui accorde sa confiance-i © M. JJato, cnef des conserTateurs, et ] LerrouK ont al;>rs d-^ciaro q\ij ils app^er lo gouvenieniôi.t. M. I>ato a ensiàte reii son inierpellation et la séiince a été lev* ^10 Paris, 17 février : On. mande de Cadix au ,,Matia" : — l.e tran^sittantiquie espagmol ,,Buenc ais Ayres ' a quitté la Havane- Il a à bo il), cent passagers eS usie importante cargois*. ci cte pdvxl'uit-i des Indfes occidtntaies. asi sur Paiis, 18 février : Le correspondit;t à iBarcelona du ,,Joa nal annonce que l'Union des armateurs e pagnols a décidé de placer des canots aut ' inooilos à boni des navires, ce qui signii que les navii-es de commerce ©spaguois o; l'intention de traverser ia zone barrée. v y~ Paris, 18 février : ^ Lo „Tempsi'; écrit : ~K — -Le déficit do 16 p. c. annoncé dai ' les arrivages de na»vires pend'anti la pr miL-re. «emuLino dfi janvier n'e^t pas nég] geable dans notre situation actuelle, al- journal ajoufce que les autorites re ii P?nsaÛes français»? ne doivent pas s imi ■ " giaer qu'il suffit de publier des chiffn officiels pour faire excuser leur négiligenc >5 H 4 Copenhague, 17 février : al I-résiuer.t du conseil, le ministre d< affaires étr-angtères, le ministre de 1a di rs fensa nationale et le ministre de rirt^iiet a_ »>ut conféré hier avec Us che's des part. re i'-arleuientaires au su^et de la situa tien cq^ uiercialô actuelle du Danemark. Au ccui de ces evitreâens, il a été particulicremer question de la reprise de la navigation ( al 'lu commei-ce extérieur, suspendus depuis "1 mise en vigueur de la guerre renn'orc^e d) )a sous-marins. ré . Le Danemark se trouve dans une situ: m t:oa. particulièrement difficile et les diiï; 10 cul tés qui existent ne saturaient ctre rtsc E-r ',ies qu'au moyen d'e négocia.tions avec le ■i- ^çux groupes de puissances • bellig'ôranteb. 1 ■s, 11 y a donc guère de chances que les va •0 peurs danois partent bientôt pour 1 Angle a- terre. Dans ces conditions, lo conflit ent-r les arrna.teatrs ^ ]es marins qui refusent d lû s'enrôiler aux anciennes conditions -,pa.sse l'arrière-plan. Jusqu'à présent, La. grève <ie gens de mer a eu pour seule conséquene de contribuer à retarder le départ pou i- New-York du vapeur danois ,, Uni Ici Sta tes-". s D'autra part, un' nombre important di i- navires danois chargés de charbon destin au Danemark sont retenus dans les porti !t aojg}lûièi Le bruit court que les autorité* »?T-v:re.s na les nu»toriseront à pai-tu t- - «'«vit cn'b à les en > voyer eni Angleterre charges de vivras. 1 v, *** Copeniiag\ie, 18 i- . n^r : Outre le vape.sr danois ,,United- Sfate^V trois autres vapeurs chargé^ de vivres de&. tinés à l'AngLitorre, qui devaient parfi 0 pour Bergoa), ont dû renoncer à leur voyage par suite de la grève des Qsns de mer, ^ Christiania, 18 février : Au cours du Conseil des ministres tenu 1 le 17, il a été décioé de fixer des paix i- maxima pour toutes les marchandises e* d'étendre la faculté dl'exi^ropriati >n qrue poe-s s-fei les communes de sabir toutes les ma. j tièrrs premières. D'à,près une proposition de l'Union de. 3 anmatôius, l'assurance de guerre des marins . sera augmentée jusqu'à concurrence d^ 100 p. o. * Christiania, 18 février : Cinquante vapeurs sont immoMlis's à Be.--j S'en; dams la port de Christiania, ce n»m-1 bre sar» probablement atteint diins qttel-- «pses jouis. A Troniijliotn, Stavanger, Cleis. t tiansand et dans damtres Borts, la sitiu£Wiou t est identique. s * ° * Stockholm, 17 février : i lîn présence Ses grandes difficaltéri que ï présente l'importation des céréales', la ra-. Son de pain lielidomadaire dts habitante a i été réduite de 1,750 grammes à t.+00 gra.m.. t mes. La «.nsommation des pMnme3 de terre . et dos pois sera rationnée à bref étalai. ■f ' * # Stavanger, 18 février : i les armateurs de Staivongor ont re.u lo i règlement anglais suivant relatif à la lr-I vraison <iu_ diarlxxn de soute : Ij63 navires Scandinaves et n.-erlandb.is , qui étaient en mer après la mise en> vi-. gueux du blocus «Hemnod et qui entrent i- (îana jKirts anglais avec une cargttiâîyon . cam'p©te seront autorisés à ramener du cha.rbo«ï ou du cocce '.our pays. La , lista dtes marohandises '(font l'importation est autorisée en An-é^n- rre comprend: : la nitrate, le pyrite, les fourrages, les produits alimentaires, !e bois de mino, etc. Les navires qi- arrive .t en AagleteiTO sur 'est seront antofisês à emporter une ear-fjaison. de charbon ou de co'.:0 s'ils fonut i itoax voyages pour transporter du cliar'^n d'Ang-lr-torre dans un put français de, li M-iw'sr ou rat voyage dtaos un' port i'raai-1 ' do Biscape. Les navires arrivent a.v-o un cliarretne-t " qui se trouvent en co moment sans c-argjai- ae s»n dsns dîes ports bri ! anniquoe sont c -cb sidérés coaKn© voyaçeswit sur lest. >r- Lîs navires chargés ne peuvent qui isu l'Angleterre que s'ils :-?anb!i*ewiplaC' par on na»',ires de meene nationalité, qui pieivri les en-gia^es2i«--it5 in«i^fitt# relativcmant s voyages à effectuer eu France- Le uoaivmu rèffle^eîit anglais s'apipli nx. AUX -pays seandinjavofi et à la Hollande. ^ DANS LES BA'LKAN. ^ Milan, 17 février : !"c_ On télégraphie d'Athènes au ,,Com ^ dclla Sera ' : es — La ^aim est mauvaise conseillera rend! la situation memi.7>antc La popufr>t: n& a'arrive pas à compiiendire pourquoi l i fente hésite encore à lover 1e blocu®. a- geuyernemcaJt se raoaît<i rn^jxâet et «e 6 dél>ordé. Si la- Quadru p I e-En tente ne chaï; il- $ attitude, une solution violes \u intervienitra. Jusqul à préœn», le calme gne encore. ^ l.e correspondant d^i ,,Corriero d? n\ Sera" ajoute qu'il osit indiispensa>>le de la rô passer quelques navires chargea de rine et d'annoncer immédiiateanenfe cette i cisian aux habitants. CONTRE LA CALOMNÎ Su ___ Xi )il v — Entre autres fléaux que nous deve à la guerre, disait M. Edmond! Picard da une iniervie^v qu'il accordait, le 10 dc.ee bro 1916, à 1 Agence Iloliand'o-Belge, ne vivons dans une sorte de fiévire olk'eiioni qui oblitère le bon sens du pub.ic. Person n'ose dire à haute voix ce qu'il pense u J~ l->as. Chacun se méfie de son v<dsin, l° crainte u être taxé do manquer de patr; lu tisme." Ces paroles, prononcées par sui des pi grands citoyens belges, ont 6loquemin< souligné lii<3 nombreux articles que no IS avons écrite sur ce sujet. Il y a, du féru tjemps dîéjà que ia presse dt-s Alli s'est aperyue qu'il était urgent de réa^ contre cette lièvre obsiiionalc, qui ^ exercé ses ravages dans tous les pap-s v 1 Entente, si I on voula.it év'ta* qu après ^ guerre ne sévisse une période troublée pre ^ que aussi redoutable que la guerre cl; " même. Récemment encore, dans son numéro •< 27 janvier, le ,,Socialiste Belge'1' ffiefe 's nos compatriotes en garde contre ce qu ^ apprit des ,,agents provocateurs-", r — Pendant trop longtemps, écrivait en-,s autres choses l'auteur de cet article, des c lères souiues se sont actmmulées. Bous t régime militaire de compression, les ea-ra Lt tères se sont aig-ris. 11 n est personne q ;t n'aura à faire valoir, coutre tel ou t j de ses voisins, uu g rie', tantôt s-neu s fin tôt d'une importance ridiculement) gTO sie. Le paysan axira eu ie tort d'à vend trop cher sfcs marchandises; le commeava aura eu lo tort d'avoir tenu son ihagas: - ouvert — peut-être contraint et forcé -s alors qu'il avait été décidé, en gu so ( 1 manifestation patriotique,. de fermer boi - tique; le tenancier d: un restaurant se s--i - compromis à servir un client „boche > dans tout flamingant, il y- aura, pour e mouns un ^adliviKtte" ; dans t<out honim i do franc-parier» il y aura un vendu; dar > tout homme d'initiative* ù y auira u 3 traître; dans tout sujet portïint un noi r tudesque, on verra un fis, un petU-fih - un arrière-petit-fils d'Allemand; dans toi citoyen beige qui se sera réfugié en Ho! ; lancie, on verra un ,,froussard ; dans toi i Belge valide qui n'aura pas étj soldat, o i verra im sans-,patrie; dans tout jeune coni , patriote qui aura trouvé le moyeu du s faire- déclarer indispensable au fonctions, ment de l un ou 1 autre organisme balgi on verra un élément bon à classer par ni ies déserteurs du „devoir"; et là où i n'y a pas même une apparence de grief, i se rencontrera tou jours une âme char i ta, ,1 pour en découvrir un dans éOR ima gination. Ce.le mentalité se sera nourrie, pendUn la durée de l'occupation, de tous les bruit fondas et non fondais qui se colpurt-eait im puné»nenfc en l'absence de la discussion pu blique. Ce serait un grand! malheur si, au jou ce la délivrance, tant de haines acouanu lées, tant de ranounes si longtemps conte nue? venaient à se déchaîner. Nous n'avom pop "ie droit d'ignorer ce danger, et il s«j rait coupable "de favoriser pardi mouve ment.'-' Dans le ifuïno ordire d'idées, l'arlicl< ,, Contre la Calomnie" publié en janvier dernier dans le ,,Journal des Débatjs" mé rite, lui aussi, d'être repjûSSuit : — Que dire des entrepreneurs de scandah dont lo métier est je oUantago 1 Non con teiiis de dtaslionptesç la presse, ils reacieu-vains les efforts des ix>lémistes séori(.kutx. En. tre la S.itire du moraliste et le pamphlet lit calomniateur, le public, mis en garde paj trop d'expériences, ne sait plus distinguer il confond' dans la même défiance l'eeuvn do salubrité et lo trafic d'intérêt. Enfin, l'Etat lui-même entreûent, sous 1( nom d'Archives de ia Police, uno manu-factuire et un dépôt do calomnie officielle, Des fonctionnaires, payés pur les contribuables, établissent au nom de ces mêmes contjribuables des dossiers niystérieuix où viencent s'entasser e5es fiches venue» de partout : ragots, potins, lettres anoiilymee. coupures eîe pooits journaux. La plupart dfe ces fiches ne sont pas contrôla, encore moins eEiscutôes, puisque l'interesso ignore leur existence. Elles serviront pourtant à édifier la justice si jamais il comparaît cîe-vant un tribunal ; elles diécidieTont de sa fortune, peat-ê^re de son honneur, saiis qu'il scche pourquoi, car ces notes secrètes, mises sous les yeux des magistrat», ne lui sont pas toujours commurtiqu'es. Dans son e\ist>rînce (D'après la guerre, la France aura besoin de toutes ses forces. Il ne faut point que la calomnie continue db les paralyser. Une réforme s'impose d'ono. M. Finot ne l'attend point de la censure-il. vaut que la presse soit libre, mais qu'elle fasse elle-mclftie sa police en provoquant la refonte des lois : elle y gagnera en force et en autor'té. I! déniant surtout à chacun de réagir contre la malignité qui nous porte a méd<:re ou à entendre iroo volontiers 1p» m- msdîifiîynces d'autrui. Enfin, il a fecuiâ u liguo caiiflre la calomaic, ligue présidée p ver .i. Deschanel oi jpar le g:«icral Iloi-eci-t ic6 0".;a?«ri chancelier d'e la Légion d'lionne. ar>t lôikï cosai>te paimi ses pi-emier» meinba 'Ufi useit-re cà illusti-ntions politi(,m«», littéraân sCieotiîwfueas, artistique. Elle f;ût aj>pel tontes les lx)nne« vo>ontés." Ca n'ewt pas seuiemeîit à Paris, mais lièvre ans^i et en Belgique qu'une te, ^ l»guo pourrit et devrait fonctionner I - MfÊCHES DIVERSES ^ Paris, 17 février : L'Agence Ilavas annonce que le Sénai ?o v0^i îl ^ unanimité la loi toiiposant un ne . vel axamen médical aux ajournée. * Paris, 18 février 1 * rè- ■ ^*cr» Sénat, au cours de la dia'ci sion rèlattve aux nouvelles opérations ci pa, COilfi^'y <^3 révision, le générai Lyauie miuifitre de la guerre, a pri6 la parole [■Z a déciai'é qu il eutit md-speaisable que» ■jT *.olt voiée^ d'urgence et sans mouii'ic uoa, éfemt donné que, sur le3 fronts, I armées ne peuvent pas sa passer plus loai temps de* renforts que la' loi leur ass J7 t'era, A la £uite de cette déclarafetm, 1 amen démon îs ont été ou teirés ou rej>?î après uïio coune discussion, ns ^ * us Paris, 17 février : :rî- Les journaux* iincioneent que Eeinis c u© jouraeMoaient bpmbattfee. Murcti ap-rèfi-mic i e 117 grenades sont tombées sur la ville. 116 c " d •us Londres1, 17 février : ùo M. Bernard Shaw a visité hier le fro: o- anglais en campiignie du général ILa-igh. it Llg Paris, 18 février : ne i-n temps de paix, la Franco iaipor^ us annuellement ixiut 100 à 200 millions « ^ '-rancs de c<"r alcs; or, l'an dein-ea-, elle < ■'s a im.portô pour près d un milliard. 'jJ'au1 ir l^ difficultés de transport saccro: a iftnb sans cesse et les concrit ons cl.maWr Ae 'lue3 sori(t (kfavorabies aux senuiilles. l)ai la, 063 conditions, quel sera lo rendement c la future récolte 1 se demande le ,,Pe; ç. Paris en". A ci sujet, M. Pluchet, président de ïLl Socit té d agricu tuie de 1 rance, e^poj ^ comme suit la situation : il — Les s^uai Les d'automne sont fait< incomplètemeut et sont inférieures de pli r0 G',VuI1 tiers à la normale, tii ks geicesn oi ^ pas occasionné! de trop grands dommagx m et'' 011 m0i-klntl les onasss au mieux, ela c_. aonaeront un rendement dj iô miia-ons «. :1i qi.inUtux m.étritîues, alors que Ja Iran, el consomme 9i niiliions de qu'utaux mvtr ^ qiies- do céréales. si ..V1. Période flroid.in ^onse a été tri s .prAji ,;e diciabie aux te uail ee du printemps. Le re u.i< ;i ment total djc.avèra tout au plus 60 raillions d a (juantaux ni triques et serait ainsi - lent au faible rendement de 1 au deini'c] Au resté, il faut encore tenir compte qu J ces chiffres peuvent être réduits de 10 ,a -'0 P- c. si nous traversions une pjr'od'e d mauvais teirqa. En outre, 1 înqu-eitan; 0 question des engrais et ie manque cl'oi. 0 vrieDS agricoles, qui se fa t si dureanOi s fcentii' à certains endroits, jjeut etnwore vc q nir diminuer le renetoment de la récolte. a Dans ces conditions, concl ut M- lluchet i, il faut e»i>érer que les autorités cherciierou t, a réduire tiaus de fortes proportions la oon _ :>ommatioii des céréales. . « ■t _ # « a Paris, 17 février : D après lo „Petit Journal", lei Consei 3 matucipal de xMonUrgis a décidé d'abattit les for-is des environs pour remédier ai , nui.ru],uo d'e combusti!>le. 1 1 Berne, 17 février : Le Conseil fédéral suisse a décidé défi'-o metîro eu rapport avec les gouvernCon«nt! ? intéressés au ravitaillement de la B&gti»iu« et des dfépa.i t.-.ments occupa'1 s de la Frano, t au cas ou il serait d'ésira-ble, à un momen donm>, de remplacer les membres a^uéri ca'ns de la Commission for Belicf par des dvlégués suisses. * * « Borne, 19 février : L Agence Stef.mi annonce quo Îe3 sccts criptions à 1 emprunt do guerre G p. o. atteignaient-, le 17 février. 1,740 millions d( lue, dont 1,150 millions do souscription* en espèces. e *i o Borne, 18 fivrier : Le „Seoolo'' annonce que, le 12 avril, se tiendra à Rome une conférence de la Commission économique des puissances de 1'Eïiî.ente, à laquelle le Japon et la Eou. manie seront représentés. La Counnissdoa ee.>nou)ifque de laCham-bre des Communes a décidé d'assister à la rétmion. & ' * Londres, 5 février (retardé m transmission) : D'après le „Times", la valeur des ira portations s'est élevée en janvier à 9o millions 363,311 livres sterl'ng et la valeur des exportations à 46,8C'0,392 livres ster-lmg.n f « La Haye, 17 février : Le ,,Jovxische Wachter" aimonce q<ue le service militaire dis juifs russes résidltut eu Angleterre a été réglé de ia manière suivante : Lès juifs qui habitent depuis oinq ans ai Angleterre doivent servir dans l'armée britannique. A.ixrès trois mon* de servire, ils seront, n#itura!isiés. S'ils refusent, ils sonont enrôlés de force. >» « * Berlin, 19 février : La prochaine sr>%ion du iReietistag> couvrira le 22 février ; l^s travaux parlementaires se prolongeront au moins jusqui'en avril. « * * Copenhague, 18 ffrvrier : La Bourse sera rouverte le 19 février-* * Christiania, 19 février : Lo ministre de Norvège à I^ondi?cs annonce que les restrictions concernant 1 emporta tion du charbon ont été supprimées. « n« ! COflflMUMiQl ^ Coais-uiîiqiiés des Fuissajeceâ Centrai Berlin, 19 févri#r- — Olficiel de ce mi Théâtre de la guerre a 1 Ouest. V1 Sur la plupart dos seoteuis du front, ' c épais brouillard a restreint 1 activité de i; iiiierio et îles aviateurs et u a permis d feetuer que des attaques de rcconnaissa*. Grâcfi à la vig.laace des troupes qui dei dent nos tranOiioôS, de nomoieasefS ope t-ioris ennemies ont échoué, isos éciaire ont réussi a ramener dan» nos ligaies p a sieui'S ixrisonnier». u- Théâtre de la guei're à l'Est. Sien desfe^ntiel à signaler. Froat macxlonien. Escarmouches eui-re avant-postes et can 9' nedes locales. Deux avions ennemis ont ^ descendus. i y * ^ F1, Berlin, 19 février.— Officiel d'hier so On ne signale point d évouements pu a" culiers. es « * * Berlin, ]7 février- — 0£f c:el : u" Contrairement aux informations des cc ^ muniqués officiels angla's, les1 attaques "s tiennes dirigées contre Bruges n ont ] occasionné do dégâts d'orehe militaire. Berlin, 18 février. — Officiel : . Les Français sont très impressionnés ] :.otie conquêfta de l'importapte hauteur^ 1 Les tentatives répétées qu'ils ont fai pour reprendre les positions perdues , sont éoroubées d^'une manière 6.u!r,l»r 1 L'attaque qu'ils ont exécutée à l'aidw gi-enades à maiu, peaidant la nuit do vi d'roii à samxli, a a«mcné d'acharnés co-à corps, qui, malgré la ténacité que 11 j' uemi a mise à vouloir pénétrer dans r positions, n'ont donné aucun résultat à r ' adiversaires. Dans la mâtiné de samedi, les Frau-yf l ont commencé à bombarder les nouvei lg |,ios<itpon3 allemandes au/ moyen de caaie 'ie gros calibre. De nombreux avions fr ij vais rôpéraienlt le feu de l'artillerie e;.: tuie. Dans l'après-midi etj _particuiièrem< A lo soir, raoûion de l artilleiie française, £ j2 paremment appuyée par dos ba:ter.es ra temo it mises en ligne, est devenue e: t jj. mamoiiit violente. Toutefois, les canons a: j3 mands ont dirigé sur les positions ennem ,j; un. feu .d-e barrage d'une tollé intensité - d'une telle efficacité que les Français n'e i.4 pas osé renouveler lo-.kr attaque- 0 Le communiqué. officiel fnmçûds essï d do "diminuer la perte de l'imporfiante -po lion en signalant simplement que, grâce plusieurs e.vpJosions ce mines, les Al mands ont réussi à pénétrer clans un an; formant saillio a , l'ouest de Maison-» Champagne. Or, l'anglo qui: formait sait r "tait un bastion techniquement établi sur .. hauteur dominant.- largement lo terrai» ê constituait un des pivots du front françx à eu Champagne- 0 Au cours d une attaque dirigée par un < a rigeable allemand contre le i>ort et la t'e - te-re>sso do Boulogne, des incendies ont ( - observés dans des i stallaiions militvûrt u ainsi que des et<plosions efficaces dans 1 installations du port. j Vienne, 19 f -vrier.°—Officiel d'hier mid Front de 1 Kst. Les comlxits engag s hier au nord de vall o de l'Oïtoz et signal-s dans notre de nier communiqué, out, peu à peu, cessi 1 cours de l apr.s-midi. Partout l'ennemi > été repoussé. L Sur le front au nord des Karpathes, l'a tivitô des patrouilles a augmenté en bea coujp d'endroits. Fronts italien et du Sud-Est. > llien de changé. » £ * i Sofia, 17 février. — Officiel du g*at ? état-major : ; Front macédonien : Canonnade assez vive dans la boucle c 1 la Oziorna. Sur le restant du front, activi d artiLLer:e peu intense. Escarmouches entre patrouilles sur la ri"v guuche du Vanlar et dans la plaine de & rès. Les aviateurs se sont montré actifs au i environs de Bitol a, dans la vallée du Vai dar et sur le cours inférieur de la Stroumt Front de la mer Eg( e : Dans le goUô de Kavalla, un navire er nemi a. sans succès, caaionné Tepherpanc et Techiilik, à l'est do i^avalla. Fixint roumain : A 1 est de Tulcoa, notre artillerie a ca nonné un mcvnitor ennemi' embassé da-o le canal de Sulina et qui, de là, avait ou vert le feu contre le village de Prislava. « 4> * Sofia, 18 février. — 0ffvci,el du grani état-imijor : Front macédonien. Entre les lacs do Prespa et de Doiran faibtei activité de l'artillerie. Au sud-est du lac do Doiran, après ur, violemte pré^m ration d'aitillerie, deux com fiagnics ennemies ont tenté d'attaquer no (X)stes avancés ; elles ont été arrêtées pa notre feu. Devant Serres, canonnades locales. Sur tout lo front, canonnades et acîivit a^iûeain«. Un avion emueniii a été desoondi pair le feu de notre artillerie dans la bou oie de la Ozerna. Deux avions ennemis on lancé sans efficacité huit bombes sur 1: gare d'Oklschilar- Front roumain. Canonnades modtr es. Oonstentinople, 17 février. — Officiel di grand quttrlier g^n'tral : Sur le fiont du Caucase, de forts dfya chements d'éclnirenrs ennemis ont attaqu< sur trois pointa différents, dans lo sçcteui de notre a ie gauche. Une de ces attaques a <V repouss^e par notre feu. A la deuxième attaque, l'ennemi ad'abor réussi à pénétrer dans la posiûon de notrt pnscg: mais plus fcird il fut complètement repoussé par notre centre-attaque. Au cours de sa troisième attaque, lui ayant tendu un piège, nous avons tué m: grand nombre rie "Russes et en avon^s cap fnrA hr»anr-.^rv f. 'mitres. JÉS OFFICIELS es. . .,-lir les autres fr&ut.s, on no signale ries a important. tli i r, o ^ s< Constan.tmopie, 18 février. — Office! dt grand quartier gé» rai : un Sur le fi-oo; lu'iigre, au sud du fleuve, ar- 1 ouai«mi a replié fe gros de ses foices sus eu.- 10 iiilomètrtti «j». k a laij»«é dai.s les police. uons que nous avons évacuees que" dea en- postes d;observation. ra- Le 17 février, a^tès une violente prApo». urs ration d'artilleris, 1 ennemi, menant en li-lu- £no suivant nos évaluations une iri^adâ d a 11 fan ter : e, a aitequô nos pos& trions é abl iea pr s ue relahie. n a r us3i à pén» trer pa®-sagèi-emeut dans uo> pus tions. Après un assaut, il a, été mis en fuite por cos com« bats à la baïonnette et par le jet de gre-3ii- nades à main; ai eoiis^Squence, Jorsquo ocom-été l,at s est terminé, nous avions de nouveau entdèremont occupé nos positions et presque complètement an^e.nti la brigade ennemie, ir: "1* avons fait prisonni;rs un of.icier et ti- "ommes et, nous nous soaivnes esniraréfl dune mitrailleuse ei de quelques fusils au-* toma tiques. Nos partes sont peu imuor-taittôs.Aux Dardanelles, le 17 février, le lioulo-nant Meinecke a (jpsc^udu un avion aamiaiiï L' ar,ne deux niitra lieuses ; les aviat.ur? •- enneanis ont été fait prisonniers. L'a^jp-a* reil ennemi est en notre -possession; il &st presque intnet ci pourra f4ro utilisé nprè^ de pet tes réparations. >ai Sur lo front en Galicie le 17 février, .-■5. après une violente préparation d'artillerie, u s l ennçrni a dirige deux attaques ontro lai se position, eue nos troupes défendent pr's de tje. Dzickilauy. Ces attaques ont été compl to ^ ment repoussr es [)ar notre fusillade et le feu ^ de nos mitrailleuses. •'je . ^Ur, ''-â autres tronts, pas d'événements à ^ signaler. os " os Communiqués des armées aiîiées ,-s Paris, 18 février. — Officiel de 3 heures : loi °ours de ia nuit, rencontres de pa- trouilles siu* divers ]joints du front, no-tnmuient dans les secteurs do Troyon, dea 'v'~ Chambreites et au nord-ouest ce' Badoa-viller.^ Au bois Le Prêtre, un de nos détache-* y ments a pénétré dans les tranchées enne-mies et r* détruit les ouvrages et les abrial |c" de i'adversaire. 'a' Bien à signaler sur le reste du front, es ^ ^ 6j Paris, 18 février. — Oificieï de 11 heures i 'afc Aucun événement important à signa.er au cours de la journée, en dehors d'une lutta ^.a d artiilerie assez vive sur les deux rives -1" do la- Meuse, notamment dans les régions ! do Bczonvaux et de la côte 304. p" La nuit dernière, un coup de main eu- jle nemi sur une de nos tranchées au nord s" do Saint-iMihiel a échoué sous nevs fgax. l'o * ja Londres, 17 février. — Officiel di PAmi-rJ rautfe : 13 Hier, des l\ydroavions ont lancé avec suc-cès dxi» bombes sur le champ d'aviation do 1- Grhistelles. l". Simultanément, la port de Bruges et lc-s y navires qui s'y trouvent ont c-te de nouveau, bombardas ; nos aviateurs ont vu des boui'-^ bes atteindre le but. * Rome, 17 février. — Officiel du grand l: quartier général : Dans la vallée de l'Adige, activité pîusi la violente do l'artillerie. Notre {'eu a proves» L'- qué ck-s incendier dans les lignes enueniicai IU établies sur la Sugna. a Des escarmouches qui se sont terminées en notre faveur ont eu lieu près du col de l^aoscuro (vallée clo Camonica), au sud-ouest do Du une (vallée de la Ciiiese), au norc» do Lach (tonent d» Zarapyriona), dans les environs de Seurell (lori-ent de Maso), sur les verSaiits septentrionaux d'u col Bricoii (valb'je rie Travignolo) et daua lî le Degano «upêiriow. Sur le front des Alpes Juliesmes, cano/i-nades habituelles [o La gaie de Santa-Lucia a été atteinte par nos pro.iectiles. ^ Dépêches Diverses Christiania, 18 février : x L ouragan qui a sévi le 1S snr la Nor»: •- vège a surtout ravagé ia pai-pie septentrionale du pays. Les fils télégraphiques etf téléphoniques ayant é^é br.isçs, on ne peul» encore so rendre compte des dégâts, qui j. doivent êtro oon#id<:rables. 1/3 croiseur-auxiliaire allemand ,,Gei-lti", qui se trouve dans lo port de Hommoivik, u près do Trondjhem, a chassé sur ses air-s cre»; les amarres ayant résisté, tui ac<'i-_ dent a été évi&3. ♦ ' * * Haparanda-, 18 février : X vert en Finlande. A 1 heure actuelle, plua d'une centaine de pei*8onnes sont urjà im-Un vaste complot politique a été dl';Cou-, pliquées dans l'ai'faire. s*» 3 Copenhague, 18 février : On maneki de Bergen- à la „National Tis u deude" : r — Un voyageur arrivé de Pétrograd à Bergen raconte qu'il se trouvait à Arfchan-gel lors do la «Jerniôre explosion et qu'elle i a été b&vucoup plus terr blo que ne l'on» i dit les dépêches. Elle s'est produite dans !q . poi*t de guerre au moment où un vapeur y t d chargeait dea biunit,ions. EUo a éié ef-i froyable, et tous les ^res vivants dans uaï rayon d'un kilomètre ont été tués ou blessés. On évalue à 50 millions de roubles les dégâto qu'elle a «ausés. « *. * Pétrogiad, 19 février : Ixî g,naivernrmanglais négocie en eO moment à Pétrogr&d l'envoi en Angle.errat de 30 millions de pouds de froment. L«a ' autorités russes compétentes estiment qu'A est imjxxss'ible d'aree,!>ter la proposition britannique sans meitre ca danger l'alhnentak tiou du peuple russe. ♦ & _ <! Pétrograd, 18 février : La ,,Rmi«skia Volja" apprend de Pékinl qu'une conférence des commandants des pro-i vinccs a été eonvcMpiée pour tin février à Pékin, afin de d-lii>érer au sujeB die la véorovj.nifip.tifia êr* î 'ré».

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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