La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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29 december 1914
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s.n. 1914, 29 December. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 06 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/6688g8gw05/
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Mardi 29 Décembre 1914 N6 54 Mardi 29 Décembre 19X4 ' ! I >H L- ADMINISTRATION ET RÉDACTION £5, S&U.O Montagne-do-Sion, îî, B55T^lLJ?iVÏE3^Bl*II£â Bureaux : de 10 cl 12 et de 15 à 17 heures JOURNAL QUOTIDIEN -E NUMÉRO : 10 CENTIMES iLa petite ligne . . ? * ; 7 1 1 . fr. 0.4-0 Réclame avant les annonces . ; . . . 1.00 Corps du journal . ... . . ; . S 2.00 Nécrologie ...... 2.00 LA GUERRE 148*'* jour de guerre Depuis une dizaine de joirrs, un calme plat a succédé aux opérations si palpitantes d'intérêt qui ont récemment provoqué en Serbie un complet revirement de la s ation militaire. Mettons-le à profit pour apprécier, avec le plus d'exactitude e!t d impartialité possible, la portee et les conséquences de ■ ces événements : ils ont à un tel point déconcerté j l'opinion qu'on les interprète un peu partout avec i une raie fantaisie. C'est ainsi par exemple que nombre de gens, .impressionnés par le retoujr offensif absolument inespéré des Serbes, se sont laissé aller à chercher dans des considérations de pure stratégie 1 explication de la retraite générale qui les avait ramenés, peu de temps auparavant, do leur frontière occidentale à 150 kilomètres en arrière, dans la vaillée de la Mo-rawa. En réailité, il n'an a pas été ainsi. Les combats qui avaient permis aux troupes austro-hongroises, au début de leur offensive, d'envahir la Serbie par l'ouest en suivant la rive droite de la Drina tout le long de la frontière, avaient été pénibles, -acharnés et terriblement meurtriers. On peut en dire autant des nombreux engagements qui avaient précédé la prise de Valjevo et d'Uzics, comme aussi des batailles livrée, par l'envahisseur au moment de franchir la Kolubara et la Ljig. Ce sont ces engagements et ces batailles qui avaient forcé l'armée serbe à battre en retraite : les raisons de stratégie pure en tout cas n'y avaient pu jouer qu'un rôle secondaire.Comment expliquer dès lors le revirement que l'on sait? Fort simplement, à notre sens. Il ne faut pa£ perdr- ue que les hostilités nous venons de rappe - avaient pour théâtre une région très tourmentée, où l'armée austro-hongroise avait à escalader des montagnes de plus en plus hautes à mesure que la chaîne s'en rapprochait du cœur du pays. Ces montagnes étaient défendues par des ouvrages militaires auxquels leur configuration même et leur si-; tuation topographique donnaient la valeur de véritables forteresses : on conçoit quelles difficultés 'sans norrtbre l'armée d'invasion eut à y vaincre, quelles opérations épuisantes il lui fallut concevoir et mener à bien. Or, quand la victoire eut couronné ses efforts, l'état-major austro-hongrois décida, de n'en perdre aucun fruit et dans ce but, au lieu de laisser ses troupes réparer leurs forces et consolider le terrain conquis, il les lança sans désemparer à la poursuite de l'ennemi vaincu. C'était une faute. Il fut entraîné en effet à étendre démesurément son front, à disséminer ses divisions dans des régions pleines péril, où leur ravitaillement en vivres et ien munitions ne devait pas tardfcr à devenir difficile. Les Serbes mirent les circonstances à profit. Celles de leurs divisions qui battaient en retraite étant trop éprouvées pour pouvoir à elles seules tenter et faire aboutir un si rude effort, ils rappelèrent, pour les leur adjoindre, toutes les forces dont Ils disposaient ailleurs, en Macédoine, à la frontière bulgare et aux environs de Belgrade. Renforcée par ce gros appoint — qui rassemblait tous les hommes encore valides de 16 à 50 ans et au delà —■ leur armée attaqua avec énergie un ennemi que l'ab-i scnce de lignes de communication convenables et solidement reliées rendait très vulnérable. On sait avec quelle rapidité cette contre-offensive serbe fut menés et quel en fut le résultat. Il s'ensuit qu'il ne pourra être question pour l'Autriche de songer avant • n certain temps à ce qu'elle appelle son règlement de compte définitif avec le petit royaume qui lui a causé depuis longtemps tant de 'soucis. Dans ces conditions, il y a des chances pour que le calme qui règne actuellement sur le front austro-serbe y perdute un certain temps. L'année serbe, malgré l'appui moral que lui vaut la marche en avant qui a libéré le territoire national, a le plus grand besoin de repos et ne demande pas à repartir de suite en guerre. Ses chefs sans aucun ■doute, étant donné qu'elle n'a plus guère à compter sur de nouveaux renforts, .se préoccuperont avant tout de La remettre en état d'opposer une résistance efficace à toute nouvelle tentative d'invasion. C'est pourquoi nous tenons pour fantaisiste l'opinion suivant laquelle les divisions serbes s'apprêteraient à envahir l'Autriche au nord de Belgrade, pour dom-; ner la main aux Russes qui, à 500 kilomètres de là, i s efforcent depuis des mois de franchir en nombre ' les Carpathes. * * # Les communiqués de Pétrograd du 23 et du 24, que nous publions aujourd'hui, sont antérieurs aux opérations signalées hier, qui dans les Canpathes ont remis les Russes en ,possession d© lia ligne Jaslo-rvrasno. Pair suite, on ne possède aucune précision concernant 1 importance des corn ; 1 ; 1 i les a conduits à œ résultat. On peut toutefois retenir en attendant, d après urne dépêche de Vienne, que l'of-lessive russe a continué à se manifester sur le front iuchow-Ryimanow (i) et a eu .pour conséquence une flexion, dont l'étendue n'est pas précisée, des positions autrichiennes. Ce retour offensif des Russes est 4e seul événement notable qui mérite d'être retenu pour l'instant a propos de la guerre dans l'Est de rEu-.ot!» car pour le surplus si Pétrograd s'exprime < , ,vp_ itimiste sur la marche d'ensembie des opérations en :Gahcie et en Pologne, ses affirmations toutefois ;n empêchent pas la dernière dépêche de Berlin d'affirmer un progrès, lent mais persistant, des Aile niaads sur la Bzura, la Rawka et la Pilica à l'est oe loraaszow. La lenteur reconnue de ce progrès ^onne à penser que rien de vraiment saillant n'est a relever, non seulement dans le secteur de ces cours d caU) mais encore sur la Nida, sur la Dunajec intérieure ni en Prusse orientale. » * • Concernant' la guerre dans l'Ouest, les communi-^ parvenus de Paris — ils datent malheureuse-...î tk; 34 s'étendent sur de nombreux engagements qui ont finalement amélioré sur quelques ln s positions françaises. Ceux de Berlin, plus ^ se bornent à faire mention cle certains coin- d^mjt*ira prolongeant la ligne J-asIo-âeoniv.7^ !--ileilM kilomètres au nord-ouest do Jaslo et ' . ' .kilomètres au sud-est d*c Kros.no. bats particulièrement acharnés et concluent invariablement à l'inefficacité des attaques des Alliés. Le plus sage est d'admettre qu'ici non plus la situation respective des belligérants ne s'est pas sensiblement œodifiée.Relevons cependant, comme spécialement intéressant pour nous,le -passage d'une dépêche de Paris qui signale l'activité de l'armée belge au sud de Dixmude, sur la rive droite de l'Yzer, c'est-à-dire en face de l'ennemi : c'est une preuve nouvelle de la vaillance de nos soldats, toujours prêts à affronter le danger. **. La dépêche de Constantinople dont nous avions fait spécialement mention hier est confirmée aujourd'hui. De même source en effet on affirme, en date du 28, ,1a confirmation de 1 'avance victorieuse des Ottomans dans la région caucasienne d'Olti et d'Id. Le fait qu'une dépêche de Pétrograd constate l'intensité de l'activité turque dans cette région donne à osbte affirmation la plus grande vraisemblance. Attendons toutefois des nouvelles complémentaires, en retenant que le communiqué russe du 23 signale l'échec d'autres offensives turques, notamment aux environs de Sarijkemisch — à 50 kilomètres à l'est-sud-est d'Olti sur le Kars-Tchaï affluent de l'Auras — ainsi qu'à l'est du lac de Van. — $-4 Le guerre a âij coûté ïl milliard à l'Europe L'économiste allemand Julius Wolf vient de publier unie brochure dans laquelle il se livre à une étude comparative des dépenses occasionnées par la guerre aux pays qui y prennent part. D'après lui, la guerre coûte 50 millions par jour à l'Allemagne, 25 millions à l'Autriche-Hongrie et J12 millions et demi aux x^lliés, soit un total de 187 millions et demi par jour. _ Si ce calcul ét"' -1 la guerre qui en est h son cent qua,rante-cixK -j,0 ■ .irait coûté, du 2 août au 25 décembre, 27 mL > 15 millions au moins. Sur ce chiffre, l'Allemagne . dépense 7 milliards 250 millions, l'Autriche 3 milliards 625 millions, et les Alliés 16 milliards 240 millions. Dépêches dlwsrses Paris, 27 décembre : Le « Temps » annonce qu'un cuirassé français, touché par un sous-marin autrichien, s'est rendu à Malte pour réparations. *** Copenhague, 27 décembre • Une conférence internationale de la paix est convoquée par les socialistes des différents pays pour les 17 et 18 janvier à Copenhague. Elle sera suivie d'une manifestation en faveur de la paix. Ni la presse ni le public ne seront admis à cette conférence. * * Nev/-York, 24 décembre : Le gouvernement de Washington essaie d'amener un accord entre Caranza et Villa. Ce dernier deviendra probablement le président de la République du Mexique.* * * Paris, 27 décembre : Un zeppelin a survolé Nancy samedi matin vers 5 heures 20 et a lancé 14 bombes. Deux personnes ont été tuées et deux blessées Quelques maisons particulières ont été endommagées. *** Rome, 24 décembre : En oe qui concerne les négociations officieuses entamées entre la Franco et le Vatican, en vue de la reprise des relations diplomatiques, le Vatican aurait déclaré qu'il n'entreprendra ^ des négociations officielles qu'à la condition que la loi de séparation soit au préalable abrogée. **» Londres, 28 décembre : Le correspondant parlementaire du « Times » dit que la chambre des Lords se réunira le 5 janvier pour une session de deux jours. *** Londres, 28 décembre : Le prix du painrvr augmenter prochainement : le pain de 4 livres coûtera environ 85 centimes. Les causes de ce renchérissement sont dues au manque de navires, à la hausse des frets, à la mauvaise récolte en Australie et aux hostilités dans la mer Noire. Le prix du sel a considérablement augmenté. * * * Buenos-Ayres, 26 décembre : Un décret H- nt de paraître, annulant la prohibition de l'expo ri. • blé et de la farine, prohibition qui avait été décrie.- au début de la guerre européenne. * * * Christiania, 24 décembre : L'équipage, composé de 18 hommes, du vapeur nor-végien Boston coulé par une mine devant Scharborough, a pu être sauvé. Une partie en a été débarquée à Filey, une autre à Scarborough. , Londres, 24 décembre : Les chantiers navals et les usines métallurgiques de Hartlepool ont décidé d'adresser au dépa: ; .i de la guerre unie requête tendant à faire assurer une protection plus efficace de la côte. * * 9 D'après le « Daily Chronicie », il y a actuellement . en Angleterre 130,000 réfugiés belges. Il en arrive toutes les semaines 2,000 via Fîessingue. * * * Rome, 20 décembre : Au début de la guerre, on a répandu le bruit que le gouvernement ottoman avait décidé de garder comme otages tous les missionnaires et les religieux français et belges séjournant en Turquie. Le Pape Benoît XV : ayant fait faire à ce sujet des représentations diplomatiques par son légat à Constantinople, il a reçu du Sultan l'assurance que tous les religieux, sujets des pays ennemis, qui se trouvent en Turquie peuvent librement quitter le territoire. Les Jésuites français d- Beyrouth se sont réfugiés à Rome dans un couvent v? " «urs allemandes, où sont arrivés ensuite un gr;;. 1 religieux venant des couvents du Liban et Ù-. .... ■£• * Valona, 25 décembre : Depuis quelques jours, < ; ; "r. ' en Albanie uno j agitation aont le but n < ,■$ c • • . n ci:-.bli, mais { qui semble vouloir prépar r le rcr. c rment de tout i gouvernement. Un décret de-s .iui< • - tés locales ayant ' m tordit i aocèsde la zon .>•. éc du • rt, ia population a été mise en émoi dès l'aube ' ' r des coups de 1 feu tirés dans divers quariivflle. La colonie j îWeaite s ess ; "ug:ee à son consulat et ls consul a de- I mande immédiatement à l'amiral Patris de débarquer 1 équipage du vo.isseau de Ligne Sard^gna qui se trou- ! vait dans le port. Les matelots ont débarqué sans inei- ! dent : le commandant de la gsndarm^rie et d'autres î, personnalités ont rendu visite au consul italien lui o"t -exprime leur gratitude de ce que l'Italie fait pour Valona et liu ont promis la collaboration c!<. H population T.es matelots ont. pacifinnoment occupé la'viHc. Le cal- ! me est complet. Londres, v-'-cembre : On mande de Téhéran qu'une bombe y a éclaté devant 1. 1 ambassade oritannique. TTn magasin de cigares a été'J'1 endommagé et son propriétaire tu-é. L'nuteur de l'at- S tentât est inconnu. J| COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemands Berlin, 27 décembre. (Officiel du grand quartier général) : La presse française fait remarquer que les munitions employées par l'arîii'ierie aJJemainde n'ont qu'un effet médiocre et que souvent des projectiles 11'éclatent pas. Le fait est absolument exact, mais il y a lieu de dire qu'il ne s'agit pas en ce cas de mit-nitions allemandes, mais bien de munitions françaises et belges prises comme butin. Nous en connaissons parfaitement l'infériorité, mais comme il s'agit de stoclcs très considérables que nous avons décidé de détruire d'une manière ou d'une autre,no-us avons jugé bon de le faire on nous en servant contre nos ennemis. * * * Berlin, 88 décembre (Officiel de ce midi) : Théâtre de la guerre à l'Ouest : Près de Nieuport, l'ennemi a renouvelé ses essais d'attaques sans aucun succès. Il était appuyé par le feu des navires en mer, lequel n'a causé aucun dommage matériel, mais a tué et blessé quelques habitants de Westende. Une attaque de l'ennemi contre la ferme Saint-Georges — qu'il dit dans ses communiqués officiels être entre ses mains — a également échoué. Au sud d'Ypres, nous avons pris une tranchée et fait à cette occasion quelques douzaines de prisonniers.De vives attaques réitérées de l'ennemi dans la région au nord-ouest d'Arras ont été repoussées. Au sud-est de Verdun, l'ennemi a renouvelé ses attaques, mais également sans succès. Il en a été de même de la tentative qu'il a faite pour reconquérir la hauteur à l'ouest de Sennheim pour laquelle on s'était battu hier. Théâtre la guerre à l'Est : Dans la Prusse orientale et en Pologne au nord de la Vistule, rien de nouveau à signaler. Sur la rive gauche de la Vistule, nos attaques continuent malgré le temps très défavorable. * * * Berlin, 28 décembre (Officiel) : Ee communiqué officiel de ]'Amirauté anglaise relatif à l'attaque de La côte allemande de la mer du Nord dit : « Trois de nos aviateurs sont revenus en bateaux-plongeurs, leurs hydroplanes ayant été coulés. Un autre manque à l'appel ; son appareil a été vu à 12 kilomètres de Héligoland à l'état d'épave. * « Vienne, 2S décembre (Officiel d'hier midi) : La situation dans les Carpathes est inchang-éf. Celles de nos forces qui occupaient le territoire galicien s'étendant au pied des Carpathes se sont quelque peu retirées devant l'offensive russe esquissée entre Rymanow et Tuschow. Par contre, les attaques ennemies sur la Dunajec inférieure et sur la Nida inférieure ont échoué. Les combats dans la région de Tomazow continuent. Le calme persiste sur le théâtre de la guerre dans les Balkans. Le territoire de la monarchie y est, à l'exception de quelques districts frontières peu importants en Bosnie, en Herzégovine et plus au sud en Dalmatie, libre de tout ennemi. La langue étroite de terre de la Spizza-Budua avait été occupée dès le début de la guerre par les Monténégrins. Leur attaque contre les Bouches de Cattaro a complètement échoué. Leurs canons établis snir les hauteurs à la frontière ont été réduits au silence par notre artillerie de forteresse et de marine. De même le bombardement réitéré de certains ouvrages de la côte par des escadres françaises n'ont pas eu de résultat. Ix port de guerre est toujours en notre pouvoir. A l'est de Trébinic de faibl'es divisions monténégrines se trouvent sur le territoire frontière de l'Herzégovine. Enfin des forces serbes se trouvent à l'est de la ligne la Drina-Visegrad et n'en ont pas bougé durant notre offensive. * * * Ccmstatrïtionple, 28 décembre. (Officiel) : Sur le front dams le Caucase, notre armée a continué son avance victorieuse. * * « Constantinople, 28 décembre. (Officiel du quartier général) : Les communiqués officiels russes disent que le « Hamidié » a été torpillé et gravement endommagé devant Sébastopcul, en ajoutant que s'il a pu atteindre Constantinople, il n'en est pas moins pour longtecmps hors de combat. Voici la réponse à ce mensonge : Ces jomrs-ci notre flotfe a traversé la mer Noire et est revenue sans dommage. Un de nos navires de guerre a rencontré le 24 décembre la flotte russe, qui se composait de 17 unités, à savoir 5 vaisseaux de ligne, 2 croiseurs, 10 torpilleurs, 3 poseurs de mines. Notre navire, seul contre 17, a attaqué cette flotte la nuit, a bomhardé avec succès 1® vaisseau de ligne Rcstissllaw et a coulé les deux poseurs de mines Olog et Athgs : 2 officiers et 30 marins russes ont été faits prisonniers. Simultanément une autre escadre turque a bombardé Batoum avec succès. Dans la matinée du 25 décembre, deux de nos navires ont voulu forcer la flotte russe au combat, mais celle-ci a préféré s'enfuir vers Sébastopol. *% Goustaiitiryopie, âS décembre (officiel) : Une pereonnalité digne de foi, récemment revenue de ' rAnafcolie, assure qliiO la. proclamation de la guerre Êiainte y a provoqué un enthousiasme indescriptible parmi la population musulman©. La population est prête à tous le® sacrifices, sachant bien qu'il s'agit die la vie ; ou de la mort de la Turquie. Communiqués des arméos alliâss ! Pans, 24 décembre (Cemmuniquè officiel de 15 1 heures) : De la mer à la Lys, nous avons progressé à la sape dans les dunes et repoussé une attaque devant : 'Loml: :u-'tzy de. A Zwartêlen (sud-est d'Ypres), nous avons enlevé un groupe de maisons et refoulé, jusqu'à la partie . sud du village, malgré un feu très vif de l'artillerie | » allemande, une Contre-attaoïie ennemie. ' 1 L'armée belge a poussé des détachements sur la rive droite de l'Yser, au sud de Dixmude. Dans la région d'Arras, le brouillard a continué à rendre toute opération impossible. A lest et au sud-est d'Amiens, notamment aux abords de Lassigny, combats d'artillerie. Dans la région de l'Aisne, les zouaves, pendant toute la^ journée, ont repoussé plusieurs attaques. En ^ Champagne, nous avons consolidé quelques progrès de la veille dans la région de Craonne et dte Reims. Près de Perthes, toutes les Contre-attaques de l'ennemi sur les positions conquises par nous le 22 ont été repoussées ; au nord-ouest de Mesnil-les-Hurlus, nous avons enlevé 400 mètres de tranchées allemandes et repoussé une contre-attaque. ^Les Allemands ont tenté de prendre l'offensive du côté de Ville-sur-Jourbe. Notre artillerie les a dispersés.En Argonne, nous avons gagné un peu de tenrain dans le bois de la Grurie et repoussé une attaque allemande vers Bagatelle. Dans la région de Verdun, aucune opération importante à cause de la brume. L'ennemi a contre-attaqué, sans succès, dans le bois de Consenvoye. Dans la forêt d'Apremont, notre artillerie a bouleversé et fait évacuer plusieurs tranchées. En Woëvre, elle a réduit au silence des batteries allemandes. Dans la région du Ban-de-Sapt (nord-est de St-Dié), notre infanterie a fait un bond en avant et , s'est établie sur le terrain gagné. Rien à signaler en Haute-Alsace. * * * Paris, 24 décembre. (Communiqué officiel de 23 heures) : Au nord de la Lys, l'ennemi a cannoné assez violemment les abords de la route d'Ypres à Comines et ceux de Langemarck, mais il n'a prononcé aucune attaque. Devant la Boiselle (nord-est d'Albert), légère progression de nos troupes. La nuit dernière, une attaque allemande sur le bois de Saint-Mard (est de Tracy-le-Val) a été repoussée.Nous organisons les tranchées enlevées avant-hier près de Puisaleine. Le terrain conquis dans le Ban-de-Sapt près de Launois (nord de Saint-Dié) a été conservé et organisé.Aucune autre nouvelle importante in'est parvenue du reste du front. En Russie, sur la Bzura, les Allemands se sont maintenus en deux points au nord de Sochaczow. Ils ont été, àU contraire, léjct^a sur la rivière au sud-ouest de cette ville. Leurs tentatives pour déboucher à l'est de Bolimow ont échoué. Ils font des efforts pour franchir la Rattka au sud-est de Skiemiewice. Au sud de Rawa, ils résistent opiniâtrement à une offensive russe prononcée sur la rive nord de la Pilica.Pétrograd, 23 décembre. (Communiqué officiel du grand état-major générât) : Pendant la journée du 22 décembre, nos opérations ont été, d'une façon générale, favorables sut tout le front. Les succès les ,plius essentiels ont été obtenus sur les rivières Dina et Dunajec, ainsi que dains les Carpathes. Dans la direction de Mlawa, les Allemands ont essayé de nouveau de franchir notre frontière entre la Visitule inférieure et la Pilica. Pendant la nuit et durant la journée du 22 décembre, ils ont concentré leurs efforts pour traverser la Bzura et la Rawka dans les districts de Mistirzewice et de Bolimow et aussi contre Skiemiewice. Nos contre-attaques ont rejeté l'ennemi au delà de ces rivières, sur ses anciennes positions, en lui infligeant des pertes considérables. Sur la rive gauche de la Pilica, un combat acharné continue dans la région comprise entre les villages d'Irzoc et de RojkowawoJia situés à dix vers-tes à l'ouest de Novo Miasto. Sur la rive droite de la Pilica, nous avons progressé dans la région d'Opoczno-Tomaszow. En Galicie, nos succès continuent Dans les Carpathes, les Autrichiens reculent. *** Pétrograd, 23 décembre. (Communiqué officiel de l'état-major de l'armée du Caucase) : Pendant la journée du 22 décambre, une activité intense des Turcs s'est révélée dans la direction d'O.lti.e Les Turcs ont prononcé une série d'attaques dans la direction de Sarykavysh. L'offensive des Turcs dans la direction, de Van Turan a été brisée pair nos troupes, imadgTé une résistance opiniâtre de l'ennemi. **. Pétrograd, 24 décembre. (Communiqué officiel du grand état-major général) : Pendant touîte la journée du 23 décembre, les Allemands ont prononcé une série d'attaques violentes dans la région de Bolimow ; ces attaques ont été partout repoussées par le feu dès contre-attaques de nos troupes. Sur la Pilica, dans la région d'Inowlodz et en aval de ce point, des combats très opiniâtres se sont prolongés le 23 décembre; nous avons rejeté les Allemands qui avaient précédemment passé sur la rive droite de la rivière. Sur la Nida, les 22 et 23 décembre, des combats ont été engagés sur toute l'étendue du front avec une obstination particulière sur le cours inférieur de 1?. Nida, entre Vislitza et Nijnikorezin. Au sud de la Vistule, le succès des jours précédents a continué. Ni en Prusse Orientale, ni près de Przemysl, ni sur le front des Carpathes, on ne signale de changement essentiel. * * * Capetown, 28 décembre. (Officiel) : Mercredi un combat a eu lieu entre tm ooinraatt--îement anglais et une patrouille aMcsmande de -60 hommes sur la rive ncœd du fletuve Orange, dans la région de Cacnœ-von. Les Anglais onl petdu 2 morts et un blessé, les Allemands 1 mort et 2 blessée LES FAITS DU JOUR Les « Bremer Nachrichten » du 25 décembre publient une dépêche de Sol tau ainsi conçue : — Pa-r suite du transfert à Soltau des BeJges internés à Munster, il y a présentement au camp de Soîtau 22,020 prisonniers .parmi lesquels on compte 1.0G1 civils. Les^ aviateurs allemands ont'été très actifs ces derniers jours dans le Nord français. L'un d'eux lança plusieurs bombes sur Béthune-, mais il n'y eut ni vietimes, ni dégâts. L'aéroplane fut abattu peu aprèG près de Yieux-Berguin. Dimanche, un taufce paru vers midi à Béthune et y lança deux bombes, qui tombèrent près de l'hôpital. L n'y eut pas de victimes. La « est/mius-ter Gazette » (de Londres) publie un arli«le intéressant sur 1"idéalisme des Russes dans 3a guerre actuelle. L'auteur dit que l"énoir<me majorité do 3a ^nation ne pœnse pas du tout aux pTofi'tB matériels qu elle pourra tirer de la guerre, et qu'elle s'intéressa peu aux questions diplomatiques. Pour le paysan, le petit bourgeois des villes, l'ouvrier, ainsi que pour les classes plus intelilectîU'diles, le but prmcdpall est de défendre la grandeur et la giltoire^ de lia Russie. Le caractère russe n'est ni astucieux, ni envieux; le désir naturel ehez ]'homme de fra(pper lJennemi, de le faire souffrir, de le punir et de l'humilier ne se rencontre qu'à titra d'exception. Lee paysans et les eoGdiats ne manifestent aucune haine contre les prisonniers, qui leur font pitié. Trad'uit _ d'un j ourn al itali en : « L'Italie tout entière s'est émue pour la Belgique. Le supplice du petit peuple industrieux et pacifique a^ suscité dans tous les cœurs un même sentiment, qui n e.st pas seulement de pitié. On sait que lies divergences 'd1'opinion sont grandes, dauB la péninsule, sur la signifoation et la portée de la granule gruerre ao-•tudile et ©urtout eurr le rôle que l'Italie est a.ppdée à y jouer. Mais sur le fait de la Belgique, tout le monde est d'accord. Un comité « Pro Belgio » s'est oon-^ itu-é à Rome, dont le bure?.- •-rt formé1 de iniesmo1 tous les partis. On y _ sous l'a présidence néré Luigi Luzzati, ancien président du Conseil et meni-bi*e de l'Institut de France, réunis le socialiste Bifcso-3ati et le prince de ScaOea, l.o répuMieain Barzilaï ci le nationaliste Vincenzo Morello. " L'amiral anglais Callaghan vient d'être nommé au commandement de la Nore, station navale sur la oôte anglaise, et non de l'escadre du Nord, comme une encreur télégraphique l'avait fait annoncer. Le vice-amiral OalLa^hian est né en 1852. Capitaine de. vaisseau en 18G4, il fut mis à La tête de la brigade navale qui alia délivrer les légations à Pékin. En 1S06, promu contre-amira-1, il servit dans la flotte de La Mandhe; d'e 1907 à 1908, i!l commandia la 5e escadre de croiseurs, puis, de 1908 à 1910, il commanda en second! la flotte d'e la Méditerranée; en 1910, ifl prit le con>-mandement de la « Home Fie et ». On mande d'Athènes en date de mercredi que Qb?mibTe: xl Itcisrc ÛTl p?o- y3_ - "Tir i administration militaire dec nouveaux j "territoires. ! An cours de la dieenSKdon, M. Veniz-elos a répondu à | diverses critiques formulées sur le fait que ï'Epire &cp-| tentrionale reste en dehors de la division administra ; tive. Il a fait la déclaration suivante : j — J'ai cédé en Epire septentrionale lorsque je me ^ suis trouvé devant la décision unanime <îcs six puiiï-sanet^; i'y retourné avec le consentement des puissances. 'ovCj^re et je répète que r Epine sera nistrée militairement, aussi. J.^n^temns qu'il sera nécessaire et que subsisteront les circonstances Lnteriî<ltio-nales actueMes. » Le président du Conseil a ajouté : — J'ai toujours été de cenx qui n'ont jamais désespéré de l'avenir de la patrie heflilénique et de la réalisation des vœux nationaux. Les événements heureux survenus à ce jour me donnent raison. » Le premier ministre anglais vient d'adresser, au dé puté de Scarborough, une lettre dans laquelle il l'informe que _le^ gouvernement prend à sa dhiarge toute# lies indemnités dues en raison de la mort dos personnes tuées dans lie bom!bai\lement de la côte anglaise par les Allemands, comme aussi pour les dégâts causé* aux propriétés. Ce n'est pas le bois de la Grurie qu'il faut dire, c'est le bois de la Gruerre. Lé « Bufflefcin des Armées » lui consacre cette courte note : — On l'a souvent nommé dans les communiqués. 13 est situé en Argonne, mais ce n'est certainement pas le seul bois de la Gruerie qu'on puisse relever sur l'étenr due du territoire. Le terme, très ancien de gruerie, s'appOAquait à toutes les forêts sur lesquelles le seigneur, le « gruyer », avait ur droit d'usage, en particulier à toutes ceileo où le roi avait un droit de justice, et avec les profits de la^ justice, une part dians les coupes. Le droit de gruerie se disait aussi de la permission que le roi cordait, sous certaines réserves, de laisser croître ksi hautes futaies.^ Si nombreux que puissent être, en France, les bois de la Gruerie, un seul, sans doute, restera céûèfore. » Une délégation comprenant les président» du conseil municipal de Paris et du conseil général de la Seine, a quitté Paris mercredi soir pour aller présenter aux enfants du Roi et de la Reine des Belges, des médaille* frappées en leur honneur ^>ar la municipalité ft ari-eienmie, ainsi que des cadeaux de Noël. On miainde de Bucarest à la « Concordia » de Rom» que M. Vistozky, aide de camp du tsar, accomgmgn^ du capitaine ruose Meyser, est arrivé à Bucarest, charçé d'une mission spéciale à Laquelle Vs cercle» politiques de Pétrograld' attachent une importance considéra oie. La Fédération française des Amicales d-'institutrisea et d'instituteurs et des Associations de la Seine avaient organisé jeudi dernier à Paris une réunion des instituteurs belges et réfugiés français des régions envahiefi. La réunion, très cordiale, a obtenu un plein succès. Plu* de six cents instituteurs et institutrices avaient réponds à l'appel de leurs collègues. Divers orateurs ont exprimé la profonde recopiais-sance des instituteurs français vis-à-vis de la Belg-ic -.f assuré tous leurs camarades de leurs vifs senti :' solidarité. M, Derboven, instituteur à Bruxelles, faut l'interprète de tous ses collègues pour remerciai* la Fédération et les Amicales de la Seine de leur cordxaJ accueil. Lee journaux norvégiens sont auto^^ -à- ' îea nouvelles uSp-rà; l'un des résultats de l'entrevue de Malmoë setra de faire convo^èi" -i merce maiiiâme par des navires de guerre. Un aéroplane allemand a survolé Dourrres in^oi-isîî matin par im temps brumeux. II a lancé une bombe qui est tombee dans ^ un jardin et a fait explosion s&xfes causer aucun dégât. L'aéroplane n'est resté a4i-dossn» de la ville que quelques secondes. Il est repaiti immédiatement du côté de la mer. j dépêche de Vienne annonce officdellemeni qne lf- iiéral Potiorek, qui commandait l'armé» cine-rmo contre le» Scrbcc, a été reiové de (son comnmn-domairt. Cc-!5t l'archiduo Eugène qui a été uouuné SB\ commannameat de l'armée opérant contre te. ftarbSe^

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