La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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26 januari 1915
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s.n. 1915, 26 Januari. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 19 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/2804x55s96/
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Mardi 26 Janvier 1915 W* PST Mardi 26 Janvier 1915 ^ LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION K, Rue Moutagne-de-Slon, !>, BRUXELLES Bureaux : de 10 à 12 et de 15 à 17 heures JOURNAL QUOTSDIEM LE NUMÉRO ! (O CENTIMES .—.— i 1 a petite ligna r-r-r^Trnf-jft-r. tt; 4* 0.40 Réclame avant tes annonces l 1.00 ANNONCES Corps du journal . , j'X'ï * ' ' •' *"5^ *-00 Fût» divers . . . . . . . . ; 3.00 Nécrologie ; ; r"8.00 LA GUERRE 176"" jour ds guerre Dans les communiqués officiels relatifs.à la guerre ! dans l'Ouest, les combats en Argonne et en Haute i Alsace semblent les seuls dignes de retenir l'atten-| tkm. Avant de nous y arrêter toutefois, nous voulons relever une phrase de la dépêche de Paris du 23 qui annonce un violent bombardement de Berry-au-Bac par les Allemands. Cette phrase nous paraît erronée ou à tout le moins incomplète. D'après les 2 indications officielles successivement publiées con-I cernant Berry-au-Bac, cette localité, au sud-ouest I de laquelle~îfri' s'est battu il y a trois jours, est occupée par les Allemands, dont les lignes vraisemblablement franchissent l'Aisne à 1 1/2 kilomètre I de là vers le sud-ouest. Il y a là une anomalie qui I,' ne tardera sans doute pas à s'expliquer, j En Argonne, l'offensive allemande continue à se j manifester éaiergiqtiemect sur divers points de j l'arc de cercle qui, de l'ouest à l'est, réunit"Vienne-j le-Château à Saint-Hubert en passant par Fontaine-Madame et le nord de La Haxazée. Cette attaque concentrique vise à menacer les solides positions françaises installées autour du Four de Paris, point stratégique de grand intérêt situé sur le coude que I fait la Biesme vers l'ouest et d'où convergent deux I routes, yeile de Varennes et celle des Islettes. Mal-I spé la violence des attaques aJlemandes, . les der-\ «ces avis officiels de Paris, datés du 23, affirment ' |e maintien de toutes les positions, f En Haute-Alsace également l'action est très suivie, surtout aux abords de la crête d'Hartmannwei-ler, en possession des Allemands, qui limite au , j}ord«?st le front de bataille dont Thann est le csatre. Pour mettre nos lecteurs à même de se représenta- exactement le théâtre des hostili- iBressé à leur intention le croquis ci-dessus. Ils y trouveront notamment la hauteur 425, qui s'élève à.l'ouest de Cernay, et dont les dépêches respectives des 8 et 9 janvier avaient parlé en laissant plutôt indécis le point de savoir par lequel des belligérants elle était occupée. y Sur le th^tre de la guerre daos-l'Est, ce n'est d'une part que Tians" ic nordTle la Pologne sur la rive droite de la Vistule, et de l'autre tout à fait à l'extrémité de la Bucovine, que les belligérants sont vraiment entrés en contact au cours des dernières journées. Encore peut-on dire aue dans la première de ces i régions l'action s'est réauite à de nombreuses escar-[ mouches, dont Berlin dit que certaines ont été li- ! vrées aux environs de Blimo et de Goysk. Ces deux 1 localités sont respectivement situées a 12 et à i8 kilomètres à l'ouest de Sierpc, sur la route qui relie Sicrpc à Lipno. D'après ces indications, et en te-lnant_ compte qu'à l'extrémité orientale du front de bataille dans la Pologne du nord un engagement vient d'avoir lieu aux environs de Pirzasuisz, on est fti mesure de délimiter ce front avec plus de préci- ' sion. Alors que nous l'avions situé entre la Skrwa à \ ouest et le chemin de fer de Mlawa-Varsovie à j lest, il s'étend en réalité de gauche à droite sur la f-dislance de 150 kilomètres qui sépare Dobrzyn (1) |t de Przasnisz, en passant approximativement par V I Skerape (2), Goysk, le ciord de Sicrpc, Bjeshun, 1 ' Radzanow et le sud de Mlawa. r lout au moins en certains endroits de cette ligne de bataille, qui s'est considérablement dévelop- t pœ ces derniers jours, les belligérants paraissent t avoir concentré chacun d'importantes masses de a troupes. Du côté de Wloclawek, ville de la rive è gauche de la Vistule où passe le chemiu de fer de jhora à Lowicz dont l'importance stratégique est , devenue primordiale, les Allemands ont fait venir G (le 1 horn des forces considérables pour tenir en res - r' pect les treupes russes qui, à 15 kilomètres à l'est, sappuyent de l'autre côté du fleuve sur Dobrzyn. E A l'extrémité opposée du front, c'est vraisem'ola- " Mement l'armée allemande renforcée, naguère re- S descendue de la frontière de la Prusse orienta!** qui s'efforce de reprendre l'offensive contre les divisions russes numériquement très fortes dent le/ centre d'opération se développe au sud de Mlawa./ â Nous venons de dire que jusqu'à présent les «i- «I ïagements dans le nord de la Pologne n'ont pas* s. fris jusqu'ici le caractère de grands combats: or, il iemble de plus en plus vraisemblable qu'il se pré- u 'are dans cette région des événements qui ne tarde-:«nt pas à s'imposer à l'attention. Momentanément, sur le restant du front de ba- si aille dans 1 list, tout se borne aux duels d'artillc- cî |e et aux quelques engagements d'infanterie qu'ont ** 'gnalé 1- i dépêches officielles et qui n'ont pas mo gé , e a* t3?04"! appréciable les positions des belli- q :«ants Tout au plus y a-t-il lieu de faire remar- ^ [»er q £ le rapprochement des indications fournies -ce s .jet par Vienne et Pétrograd donne l'impres-l0n f l'offensive des Russes en Bucovinese trouve SÎ oui l'instant enrayée. / iïï , »#» \ t« /.près avoir noté, d'après le communiqué russe/'' ! ralentissement de l'action sur le front du Cau-'se il nous reste à faire mention du corn- naval qui a mis aux prises des escadres an-" ■ il) Entre Wloallarwek est Plock* | . glaises et allemandes dans la mer du Nord. L'action, qui a duré trois heures, s'est engagée à 70 milles a 1 ouest d Héligolaxtd, c'est-à-dire à pareille distance au nord de l'île hollandaise de Schiormon-nikoog. On verra ci-contre qu'elle a mis aux prises des forces navales importante» : toutefois elle n'aurait, d'après les dernières nouvelles de Berlin, occasionné que la perte d'un seul vaisseau de ligne anglais et du croiseur-cuirassé allemand Bliicher. — ++ _ Les rêfegïês belges en Suisse Noub devons a 1 'obîigcanoe do M. Jules Bord, consul général de Suasse <1 Barcixelletj, le© reciBoiensmcsits suivante -sur l'activité jusqu'ici déployée en Suisse en laiveur die nos compatriotes qui eo ©ont réfugiés dan» co pays : T' mouvement de sympathie n'est moni- fecte eu Suisso dè® ie clîéibut de l'été em faveu-r de la m&llïeureuso et héroïque Belgique. I^a. plupart éce grande journaux, en &uis©3 franç.a'iâ» spéeiailement, ouvrirent des Bou^criptioria pour venir au eecouirs des ; vicitionc© dc^ la gu-cirre; des comités locaux se formèrent pour recueillir des vètemeait&, et dans bien "d<ee en-droite des pereonnee décidoi^nt d'héberger teb Bel-goa fugitt-ifs que les malheurs d*ee temps classaient de leur pairie. H devait appartenu- à une femme de cœur, Mme Wktorer-Ourtat, de centraliser teu3 ces efforts e^e e-réer une œuvre nationale 6-uisGe de secoure aux réfugiée belge©. Elle réunit à Lausanne, au dé'but di octobre, un eeaiain nombre de personnaUitée auxquelles 60 joignirent bientôt dea itepréeentanis de diverses parties de la Suisse. Le Comité central ainei constitué forma sans tarder un comité suisse à. Paris» auquel devait incomber la .tâdhe d'o former de© convois de Belles à diriger sur •la Suisse. Ces convois sont amené© .pour la phi>-part à Lansanue, sens la conduite dî'uu membre du Comité et d'âne dame d)e la Croix-RoRige de -Franco. De là, après visite médicale, bain, vaccination et complet équipement dee réfugiés des piecis à la tête, les Belges sont réparti© dame des famillen qui leur offrent I hoepiuilité. Quieîqruies-um© de© convoi© ont été dirigés .ear Genève et ©ur Neufchâfcei. Partout on efforce de leur faire le meilleur accueil et de leur faire oublier, «ans la meeure du pessiblo, le© jours d'e peine et d'angoisse q^iSs ont traversé©. 5 Voici quelque© chiffres qui donneront une idée do 1 extension que cette œuvre, toute d'initiative privée, a jwiee en Suisse. Dam© douze canton© il y a des ce-mité© cantonaux -de eecours aux Belges, soit dan© les Canton© d'Argovie, de Bâle3 de Berne, de Fribouirg,/ de Genève, de Lueerne, de Nenfcîiâtel, de Soleure, du-TesEÎn, du Valais, de Vaud) et de Zùneh. Jj ■ Dam© plusieurs de ce3 canton© il y a des soue-çomité£ de dâ&tnet© et de petits comité© locaux. Les offre© d hospitalisation; reenelthes oint été très norabrernses, mai© beaucoup d'entre elles e'adreaeaient ©unout à Wes enfants. Tel canton demandait 2,000 Belges; tel autres 800; tel autre 1,500. Les fonds collectée ont forma de© Eommes impodrtauteo : à Baie, 3o,000 francs; "ft Lausanne, 45,000 francc; à Genève, S2.C00 francs, etc. Dans 3'ensemble de la Sui'see •— très éprouvée par la crise économique actuelle — de 250,000 à 200 000 francs ont éfté réunis en faveur de© Belge©. Le® comité©, désireux de se montrer aussi Larges quo posei'b-îe-s dan© leur accueil, ont dû cependant prendra la décision die ne plu© recevoir d"'homme© exerçant de» professions aœmueSes. La situation, difficile que traverse le paysj le chômage et la mobilisation die l'armée rendent impossible d'e fournir du travail aux réfugié©, et dans ces condition© il a paru sage au Comité central jde ne pas faire venir en Suisse d ouvrier© belges qui peuvent facilement trouver du travail en Franco. Pour ©'assurer que ceite décision ne compromettrait pa© le bon renom de l'œuvre et no la discréditerait* P^ft ^eux membre© du bureau dfa Comité central ont?" èfcô délégués au Havre auprè© du gouvernement beige, il© ont été fort aimabîemnt reçus par MM. Sehollaert 3t Pauwels, préeident et ©ecrétaire du Comité officiel î bel^e de eecourie, qui îenr ont affirmé que ce Gérait ' pendre an mauvais ©ervice aux ouvriers belge© que de ; te© amener en Suisses et de les y laisser sans travail. ^ e«t donc surtout à d!e© famille© privées de leur chef, 1 des femmes, à de© mala'J/c©, que ^adresse l'œuvre -suisse. » La Belgique gardera, au peu-pie euiese, dont la e.ym- i >athie lui est p articulièrc-nuGiii/t précieuse, une éter- / relie reconnaiesance. j ——Tir- 1 LES FAITS DU JOUR \ Écommerçants anglais projettent de faire à Lon-1e exposatîon^lfc. toutes les marchandises qui ! importées en. Angleteare avant ia guerrei par ^Aujiuiagne et VAutriche-Hongrie^ est qui maintenant se ! abriquent dnjiD le- pays. A là tête du comité lui sr'est formé dans ce but se \ rouvent les lord-maires de Londres, de Birmingham, j 0 Newcastle, de Leede, d^York et die Nonvich. Le co-lue demandera au publie do souscrire un fond© de kh- ^ antic» de £ 10,000. 1 w"- ^ tae5eui-3 et aux régiments des carabiniers, viennent # eb o transférés dans les nouvelles casernes du camp * Hardenryfc. » Il paraîtrait que le gouvernement brésilien va intro- t utre un projet de loi décrétant le monopole des assumées sur la vie au profit de l'Etat. n Pendant le mois de décembre, il a été exporté des .«• tats-Unis pour près do 5o milHons de dollars de den- f, 'es alimentaires, 12 millions de dollars de matières g, rasses, 40 millions de dollars de coton, S millions et ami de dollars d'huiles. ^ On mande de Bruxelles à la « Gazette de Francfort » Hc 1 a partir du Prfévrier im tmin e.xjwr-Fj? rl'r.np: n i~3Lkikuiiè£rès XlHieure et ayant wagons-resta-urant n r wagons-lits circalera entre Lille, Bruxelles et Berlin. Un consortium die capitalistes chinois et américains Dl constitué, dit-on, use ligue de navigation entre î> Chine et New-Yoxk. \ ^ Des joumaTix de Sofia dise-nè quo M. Rado-sîavofE, pn5- S teat dit» Conseil des ministres BnJgari«, aurait dé- s ilO, WSSk,ma 4-qi» M, GKKSiEcff a été char- g i do remplir en Italie. f ( Le chef de cette mission esi France ceraifc lp, général 1 ce voïïT^piCicn gv-néraiisaime des arjûée3"~b-ufgarea'pen-1 îTlTTe© guenres de 1912 et de 1Q13. / gi Dnss««Sa de. Buenos-A.yrea qns y exportation de p \ afmes frigOTifi-ée» aux Etats-Unis rigt à chaque départ iu as considérable, aussi bien pour l'Argentine que pour ni rugay. Cette exportation tendra toiïjours à augmen- ^ r, le manque de viande se faisant sentir chaque iour vantage aux I&tiate-Unis. U jonraal la < Suisse , pufclie nne dépêche de Bâte, ap '^erMrons d'AJtkirnh et d!Ui« ur î y iftomfe.«ona oat. coraprèteœent er- 4 notaires. rivières tl] STtSîgî» i l»0L L'Association des armateurs suédois a demandé a gouvernement de ©'entendre avec la Nonvège et le D: nemark sur les^bases d'une action commune en vue d nettoyer des mines flottantes les mer© septentrionale* On mande de Londres qu'à la suite du raid ©clins, des contrats d'assurances contre les risques d /bombardeme-pt" paroles "avions et les aérostats ennemi ont été" traités au taux de 12 shillings 6 d. à 15 shilling pour cent pour les bâtiments situés à Yarmouth et à Le westoft. Sur les autres points de la côte est, le taux n'est qu de 7 shillings 6 d. à 10 shillings pour cent. Le ministre français de l'agriculture communique aj sujet de rapprovisionnement de la France en blé le; cliiffre© suivants : .Récolte du blé ein. 1914: 87,000,000 de quintaux. Sto® existant en blé et farine : 5,000,000 de quintaux. Total 02,000,000 do quintaux. Consommation de blé en année normale : 94,000.00<Xd< quintaux. Déficit au 1er août : 2,000,000 de quintaux. Production totale des neuf départements envabisi 17,650,000 quintaux. . Production des portions occupées par l'eimemi : 7 mà lions 700,000 quintaux. Total diu déficit poua- 1914-1915: 9,700,000 quintaux. Importation du 1er acût au 27 décembre 1914 : /v^û : S,397,593 quintaux. Farine exprimée en blé 1,073.203 quintaux. Total: 9,470,376 quintaux. On voit que ia situation générale est satisfaisant^ ed que les importations, qui continuent et ne manqueront pas de se faire, assureront au pays un approvisionne-n^ent capable de satisfaire à tous les besoins. 11 semble que tout doucement» 'eh Angleterre on s'achemine vers le système dé la conscription militaire. Le journal « Johfi Boill » £erit à ce sujet : " / maintenant plus que probable que dans quei- pues semaines, tous les hommes en âge de combattre — vraisemblablement de 18 à 30 ans — seront appelés «ma les drapeaux, soit en vertu, d'une loi spéciale, eoit par application de la loi commune. I Le gouvernement bulgare a interdit l'exportation du ^pais et a ordonné aux communes de fixer des prix maxima pour un grand nombre de denrées alimentaires. La municipalité do Bochuan a décidé do mettre à la disposition des familles dont le chef est à la guerre tous les terrains disponibles, pour y planter des pommes do terre. collaborateur maritime du « Times *> fait ressor-t T ^it 11 a aucune raison do croire que des dirigea-blcs alie^iands ne pour^aieiat pas atteindre Londre© en partait de Cuxhaven. Lès zeppelins ont urne vitesse euf-nsante et dispesant suflifiamment de benzine et de munitions pour y parvenir. Les derniers modèles peuvent prendre une cargaison de 15,000 livres, dont 2 tonnes a exploéifa. Les soldats japonais ont donné maintes preuves do courage, lia flamme de l'héroïsme est entretenue dans leur ame par la préparation morale qui accomongne, au japon, la préparation technique à la guerre. Chacun do oes soldats reçoit, entao autres viatiques, de petits recueils do fortes maximes dont la lecture et la méditation doivent élever son âme et durcir son cœur. 'Ces maximes expriment tout le devoir, et les raisons du devoir, en quelques mots : — Sache tju'-en recevant une balle, tu arrêteras une de celles qui auront visé ta patrie. — Une blessure au dos est plus douloureuse : la bonté l avive. — Une victoire en appelle une autre. i ~î? guerre est une volupté pour qui nei craint pas la mort. 4 ~~~ ^^ats ton ennemi et tu te» mets hors de danger. aKl xreimemi' c'est se mépriser soi-même. Alléchantes eont les provisions de ton enacmi * prends-les 1 — Tuo un ennemi : tu sauveras cent de tes camarades. — Ve9 balles de 1 ennemi t'élèvent au rang des dieux La mort rit des couards. _ Dans un _ cinéma de Yarmouth, un public paisible iooute le piftajsce tapoter, tandis que, sur l'écran, un .iim d actualité, bien que pris avant la guerre, montre 3n. aspect, incomplet, des hangars d'aéroplanes de p nednchshafien et de Cuxhaven. On est venu à 1 instant ou, dans le ciel allemand, s'en-evo le Zeppelin. Lorsque... f Pçhors, im violent éclat. La salle, debout, prête i oreille, croyant a des exercices de tir nocturne. Mais/ e pianiste a compris. Preste-, il ferme son clavier et/ tans le silence angoissé, jette, d'un ton indifférent : — Mesdames, messieurs, le film continue dans la rue. Le bureau de l'Union panaméricaino s'est réuni à, i ashmgton pour discuter les mesures qu'il conviendrait le prenc.ro pour faire respecter les droits des Etats neu-rc3 pendant la durée de la guerre. A cctte réunion, ►résîdce par M. Bryan, secrétaire d'Etat américain des affaires étrangères, assistaient 21 représentants des ré-lubliques du Centre et du Sud-Amérique. Le représentant du Vénézuéla a proposé à I'assem-l*0. bureau de 1 Union pan américaine prenne initiative de demander aux nations neutres du monde ntier de so faire représenter à un congrès, qui discute-ait, en ©e basant sur les stipulations de la Convention e La Haye, des droits et dej devoirs de ces Etats sur erre et sur mer. On ne sait encore quelles décisions ont été prises. Le professeur Wegener, correspondant de le. « Gazette e Cologne qui se trouvait an quartier général du gé-drai von Klâck,^ raconte les faits suivants : Ln bed après-midi, nous prenons confortablement otre café après le. dejeuner, le général, son état-major «im01, à Coup' on ecten<i : sssss... boum! Un filement aigre et coupant, comme on en produit un en mettant l'air avec une badine, et puis un craquement >urd. C'est un obus qui est tombé dans la ville, à quelques mtames de mètres seulement de nous, semble-t-il. Nous joutons avec stupeur et nous nous regardons les uns s autres. Quelques minutes passent et on entend de 5jfcv©au : sssss... boum ! Cette fois, c'est- beaucoup plus rës. Les fenêtres tremblent. Cela doit être do l'autre >té de la rue ou dans le jardin voisin. Quand on est sur la ligne de feu, ou bien dans une >sition pîiis reculée, mais bombardés tous les jours par aime mi, un obus qui éclate à 100 ou 200 mètres de vous ) compte guère. Mais ici, au beau milieu du quartier moral, dans un endroit où depuis longtemps aucun ojeetale n'est tombé ! Dans la rue, les gens se sauvent en courant. On em-ene les &uto3 qui sont dans la zone menacée. Nous Ions dans le jardin qui est devant la maison, pour ur où les obus arrivent. Sspss... boum ! En voilà en- -■ re un, et cela continus ainsi pendant un moment. ^es> coups à peu près portent dans la même ré- 'i r>n. On dirait qu'ils visent la gare ; près de là, un sous- ? ficier a été tué. Le3 autres coups, pour l'instant, n'ont ■3 produit do dégâts importants. Dans la gare, il y a ■ stement un grand train qni vient d'être chargé de mu->ions. C'est probablement lui que les Français estent d'atteindre. Jne dépêche de San-Remo fait connaître qu'un navire guerre que l'on croit de nationalité tnaflçaise a été erçu au large de San-Remo, capturant et emmenant gros vapeur marchand -d© nationalité ^ télégraphie de Boitlôgne-snr-Mer au c Daily Ex-î«&s > qu'un aviateur allemand a lancé deux bombes r Etaples*. -- COMMUNIQUÉS OFFICIELS Cammuniqués aîleinancs ^ 3 j Berlin, 24 janvier (Officiel) ? - Les croiseurs-cuirassés Seydlitz, Derfflinger, Moltke et BliicFier, accompagnés de quatre petits - croiseurs et de deux flottilles de torpilleurs, ont Jj-| vré bataille ce matin dans Nord à une l ëscaSfê anglaise" composée de cinq croiseurs de li-/ j gne, de plusieurs petits cuirassés et de vingt-six contre-torpilleurs. L'ennemi a cessé après trois heu-: res de combat la bataille à 70 miles marins à l'oues^ ; : nord-ouest de Héligoland et s'est retiré. D'après les informations connues jusqu'à présent, J un vaisseau de ligne anglais et, de notre côté, f le croiseur-cuirassé Bliicher, ont sombré. Toutes les Vautres unités àirènïanâes sont rentras' au port. * Note. — Le croiseur-cuirassé Bliicher a été lancé en 1908. Il avait un tonnago de 15,800 tonnes et une vitesse, de 35 nœuds et demi. Le Seydlitz a été lar.oé en 1912. Il a un tonnase d© 25,000 tonnes. Le Derfflinger, lancé en 1913, a un tonnage de 28,000 tonnes et une viteçso do 29 nœuds et il est armé de cannons de 305 millimètres. Le M-oltlce, lancé en 1910-11, a un tonnage de 23,000 tonnes et une vitesse de £8 meuds et demi. Le Bliicher était un croiseur cuirassé Lo Seydlitz, le Derfflinger et le Moltke sont des cvoiseurE-dreaanought. **• i Berlin, 24 janvier (Officiel) : Théâtre de la guerre à l'Ouest. — La journée du 23 janvier s'est passée en général sans événement spécial. Dans l'Argonne deux attaques françaises ont éié repoussées sans peine. r Dans les Vosges, sur la crête de Hartmannsweiler et au nord-est de Cernay, nous avons fait des progrès et fait prisonniers E0 chasseurs. i Théâtre do la guerre à l'Est. — Il n'y a pas de changement en Prusse orientale ni dans le nord de la Pologne. Nos attaques contre le secteur de la Su-clia près de Eorzimow ont été couronnées de succès. Les contre-attaques ennemies ont été repoussées avec de fortes pertes pour les Russes. Les attaques russes dans la tégion nor-d-ouest de Opozno ont échoué. z* * Berlin, 25 janvier (Officiel de ce midi) : Théâtre de la guerre à l'Ouest. — Dans la région de Nieuport et d'Ypres il y a eu des combats d'artillerie.Au sud-ouest de Berry-au-Bac, nous avons perdu une tranchée, que nous avions arrachée il y a quelques jours aux Français. Tandis qu'hier au nord du camp de Châlons il n'y avait eu qu'un combat d artillerie, il s'y est livré aujourd'hui des combats d'infanterie qui continuent encore. Dans 1*Argonne au nord de Verdun et au nord de , Toul il y a eu de vifs combats d'artillerie. Les attaques françaises sur le Hartmarmsweiler-kopf ont été toutes repoussées. Les combats dans les bois causent de fortes pertes aux Français. On n a pas trouvé moins de 400 chasseurs français morts. Le nombre des prisonniers français augmente.j Théâtre de la guerre à l'Est. — Dans la Prusse orientale, combats d'artillerie sur le front entre Lôtzen et l'est de Gumbinnen et plus au nord. L'ennemi a été forcé par notre feu d'évacuer quelques positions au sud-est de Gumbinnen. Au noru-est de Gumbinnen, des attaques ennemies ont été repoussées avec de fortes pertes pour les Russes. ^ Dans le nord de la Pologne, il n'y a pas eu de changement. Rien d'essentiel ne s'est passé à l'est de la Pilica. ! * * * r Vienne, 23 janvier (Officiel) : En Pologne, dans l'ouest de la Galicie et dans , les Carpathes, i.l n y a pas eu d'événement essentiel. ; De-ci de-là des combats d'artillerie; pour le reste tout est calme. j ' Les attaques répétées des Russes contre nos po- . sitions dans le sud de la Bucovine se sont terminées hier par la reprise par nos troupe de Kirlibaba et des hauteurs dominant la ville. Les Russes se sont retirés avec de fortes pertes. Les tentatives faites par l'ennemi pour gagner du terrain par Jako- i beny et Kirlibaba ont complètement échoué. < *** Vienne, 23 janvier (Officiel d'hier midi) : Sur le front galicien-polonais, il n'y a aucun 1 changement. Dans quelques secteurs, il y a eu des 1 combats d'artillerie et des escarmouches. c Forcé par le feu de notre artillerie, l'ennemi a 1 évacué de nouveau quelques tranchées au sud de 1 Tarnow. Dans les Carpatnes la situation est également inchangée en général. Les Russes ont été repoussés de plusieurs positions avancées au sud des hauteurs qui F commandent les défilés. s En Bucovine, le calme a succédé au dernier com- \ pat, qui a tourné à notre avantage. Aucun événement à signaler sur le théâtre de la guerre au sud. - -— — j Communiqués des armées alliéss Paris, 22 janvier (Communiqué officiel de 23 heu-ris) : a | Au sud-est d'Ypres, l'ennemi a montré plus d'acf' d tj'vité que ces derniers temps. fi-, tt La nuit dernière, fusillade et canonnade peu iè-fenses dans la région du bois de Saint-Mard.. U|e Batterie ennemie a été réduite au silence. % , Ln Argonne, des attaques très vives ont eu lieu d f Fontaine-Madame et à l'ouvrage dit Marie-Thérèse.Au sud de la Fontaine-Lamitte, à Fontaine-Madame, l'ennemi a été repoussé ajprès deux contre; attaques de nos troupes. A l'ouvrage Ma-\ ^ rie- rhérèse, la lutte s'est prolongée pendant toute J la journée. Elle a été menée avec une extrême érier- i' i gie des deux côtés. A la nuit nos positions avaient j'K-été maintenues. | Des attaques de nuit prononcées par l'ennemi' dans la région d'Hartmannsweilerkopf ont échoué. Aux dernières nouvelles, le combat continuait. (Note. — Lô 'bois die Sainit-Ma.rd est si une à. Teot de n Wfe«y-l(vVâJ. ^ Fontaine-Madame et Fonittfiiiiie-Lasnitfco se trouvant c< ifa® lie bois de la GrusirieU a I Paris, 23 janvier (Communiqué officiai de 15 ken-ren) : ~ Notre infanterie, sur presque tout le front, a réparé les dégâts causés à nos travaux de défense paï le mauvais temps qui a régné pendant ces derniers jours. Dans la région de Lombartzyde, nous avons avancé d'une centaine de mètres. Sur le front près d'Ypres, d'Arias, d'Albert, dé Roye et de Soissons, il y a eu des combats d'artil-* lerie; nous avons eu j'avantage sur différents points.-Berry-au-Bac a été violemment bombardé par les Allemands. Au nord-ouest de Beau-Séjour, l'ennemi a attaqué sans résultat. A la suite d'une attaque ennemie près de Saint Hubert, un combat d'infanterie s'est engagé et se continue. Suivant les derniers avis, nous nous maintenons dans nos positions. Près de la Meuse, le feu de notre artillerie a obligé l'ennemi à évacuer un dépôt de munitions et a' endommagé un pont de bois près de Saint-Mihiel. En Alsace, le combat d'infanterie continue dans la région d'Hartmannsweilerkopf. Nous sommes, dans les bois, en contatc étroit avec l'ennemi et la lutte se continue d'une façon ininterrompue. Près de Cernay, l'ennemi a attaqué la hauteur 425., Plus au sud, nous avons avancé dans la région de Kahlberg-le-Petit, au nord et grès du pont d'As-pach.• * » Pétrograd, 22 janvier (Communiqué officiel du grand état-major général) : Sur la rive droite de la Vistule, en amont de Cher-zele (près de la frontière de la Prusse orientale, à' 40 kilomètres nord-est de Mlawa) et encore plus loin à l'est, nos troupes continuent à être en contact' étroit avec l'ennemi et des combats d'importance secondaire se sont livrés. Sur la rive gauche de la Vistule et sur la Dunajcc il n'y a pas eu de changement notable. La canonnade habituelle a continué sur différents points. En Bucovine, nous avons constaté la concentration de forces autrichiennes considérables. Pétrograd, 23 janvier (Communiqué officiel du grand état-major général) : Sur la rive droite de la Vistule inférieure, nos troupes sont en contact avec l'ennemi et de petites escarmouches ont eu lieu çà et là. Le 22, le calme a régné sur les autres parties du front. Sur différents points se sont continués les duels d'artillerie et les fusillades habituels. Des tentatives allemandes pour passer à l'offensive en différents endroits ont été enrayées. En Bucovine les Autrichiens paraissent avoir assemblé d'importantes forces près des défilés. Le 2f janvier des troupes ennemies, fortes à peu près d une division d'infanterie et appuyées par de 1 artillerie, ont attaqué notre front dans la région de Kirlibaba. Jusgu'au matin du 21 janvier nos troupes se sont maintenues dans leurs positions. Dans les défilés des Carpathes sévit une très forte tempête de neige. Dépêches diverses Francfort s/M.;: Quarante médecins belges, et français qui étaient pïi-sonmers en Allemagne et qua omt été échangés à fin-tervention de la Suisse, ont été rapatrié jeudi viâ Francfort. . » * « Zurich, 22 janvier: Le gotivernement ikal'ienj vient d'approuver unie ccïv rention avec le gouvernement fédérai, suivant laquelle les marchandises à destination siiisie arrivées à Gênea intérieurement au 1" janvier pourront librement être Importées eu Suisse. Pour les céréales toutefois l'ao îorct no concerne que les envois qui sont arrivés à1 ûtÊnes avant te 30 décembre. Borne, 23 jaimert Le mimstiVitalieiiJde la marine a signé un décret d« ■eoTgams&tion de la flotte aérienne militaire. Il a ac- îordé à cet effet un crédit de 16,500,000 lires. / * * WagjlHflsgtep, 23 janvier : L<^ conaiLl des Etaus:Ums à Brème a télégraphié à fV^ehing'fcon que l'équipage <£u vapeur américain Greeaï->iar, qui -av.ai.fc à bord- une cargaiacm de cofcooi, a éfcé mie ■u liberté. On ne savait pas en Amérique qu^il eût été ;rr$fce. Le gonveainem eut attend de pîus azmplea ditaila K>ur prendi-e une attitude. T> • • • rans, 22 janvier : . Millerand, ministre <le la guerre, a soumis au pré-idesnt de la République française un décret Fautori- i ant, pour la fhirée de la guerre, à enrôler le pdue graflid ( ombre de^Sénégalais possible et à en établir les ca- ? .res* européens à sa guise. s . « * » rans, 23 janvier : Le « Temps > se dit autorisé à déclarer qu'il i gaais'été, question jusqu'ici du rappel de la classe de j » * • Liège, 23 janvier^?- Le vice^onsyl^d'îtajJie à Liège, M. Philippe Greppî. ^ant continué, malgré les avertissements, à servir d'iir->rmédiaire pour l'expédition de lettres à des soldata 3 3îe coas'eil de guerre-du- gouvernement i lit ai r ë a'èJ x.îe g e l'a condamnéle 19 janvier à deux mois 3 forteresse. Etant donné las relations amicales de l'Allemagne /ec le gouvernement italien, le gouverneur général en i elgiquo a gracié M. Gneppi. Il a été cependant destitué! 4 a Ees fonctions"ët' devra quitter Liège et la Belgiqtrïîf^ » * • Le Havre, 25 janvier i Un ordre du gouverneur roiEtaiiro du Havre exig-e re i oeLjiirage Ji l'intérieur dos maie^ns prhré@6, tani» j i ville que dans lès communes environ,nantes, lus eoit îsorm^iifi point vi&ible du dehors pendant la nuit, que éclairage des établissements puijlice, ateliers et ma» Wïiins ecwt redu.it au iim mu m et que les volets dies .Lrines soient baissés. • S Madrid, 2$ jsinrheir ; D'après les nouvelles d'Al^ésiras, le eroieeur ouî-œé anglais Invincible, qui a pris part à la batailla ivfliîe ilriH">îl'ft6 FaîklanA arrivé à Gibraltar pour lîâiafen des dégâts con^dérîibk^çyj^a à la •■que. "Trois autres des croise ut s qui ont pris part ài itte mémo bataille y sont attendus.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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