La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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31 oktober 1918
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s.n. 1918, 31 Oktober. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/br8mc8st6r/
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PRIX DE3 ABONNEMENTS ï 2 moU (BOT.-dictaib.), 10.00; 1 m«8t» (mt.), 3.CO. Lm ïamaruiea d'abonnement *orU rwfww «ax*m»-pfmMnt pa* if* bureau* cl in racieur* de» flotte*. —» Xjts ' tàaHUUion» conoarnoni les abonnement* doivent être adrcssu-s exûiustve/nent aujs bureaux de poste. A06S111S RAT'OK ET REDACTtOll H#»it«Ç'no-aua-rt-rb(»»-''»ot«gÔT^», 31, OrtftcaHos. PRIX DES ANNONCES : Het. annonces, la ligne, 'r. t.CO. — Hectame4 avant lez ann., la li».» U\ 2.50. — (àr-px fin journal, la lig , tr 7.50. — faits divers, la li_;iiô r. 6,00, — XJcrologie, la li;:., tr. 3.50. — ( oin des El'veux s annonces notariale*, avis Un société* la-^^'mbUee, paiement tic coupons, tirages), la li^ne tr. 2.00. BUREAUX do 3 à 17 hewroa. Direction el Administration ; gjg gjfV» !? Jos. MORESSÉ£, directeur, TTguerrê " da 1,550* jour do guerre ^ — (lu Lmi Allié® ont procédé à de» attaque® par- de tteilee entre la Lya et l'Escaut, au sud de m< Vaiencienne*, et sur le canal de l'Oise. Ils pa oui au&sl déclanchô une très forte action entre rn; Te&i de Simonne et l'Aisne 6ur un Iront de dtx huit kilomètre*. Le® Allemands ont Lanu boa. Léo Allié® ont développé sur un large front v« leur violente offensive sur la rive gauche de ré 1* Ptave. Après avoir opposé une vive résis- m tance, le® Austro-Hongrois se sont retirés pen- ni dant la nuit sur de nouvelles positions. tr _ dé LES ÉCHANGES DE NOTES g ru Washington, 29 octobre : 0j La réponse de l'Allemagne à la dernière m note de M. Wilson est arrivée ce matin. ^ »*e es Londres, 29 octobre : Ci On mande de Washington à l'Agence Reu- ti( : 0 cl — La note allemande n'est qu'un accusé de g| réception de ia communication du, Président et ne demande pas de réponse. On confirme, dan® les milieux officiels, que le président Wilson ayant transmis toute la correspondance aux Alliés, la prochaine démarche doit n Aire faite en commun par les belligérants. j>_ ••• el Bdle, 29 octobre : c< On mande de Paris aux Basler Nachrichten • e£ — Samedi matin M. Lansing a commun!- p; gué officiellement aux gouvernements de ^ France, d'Angleterre et d'Italie la proposition $ d'armistice faite le 5 octobre par l'Allemagne ir au président Wilson avec la correspondance qui s'y rattache. Cette communication était ac- s; compagnée d'une lettre rédigée au nom du ti Président, qui n'est de nature à modifier rien a d'essentiel aux condition® à fixer par l'Entente. 11 semble en tout cas que ce "nouveau document américain a exclusivement .trait à la proposition d'armistice. Dès • réception du télégramme, le Conseil des ministres s'est réuni à 5 heures à l'Elysée sous la présidence de M. Polncaré. Le colonel Ilouse a rendu visite à M. Clemenceau, avec lequel il a eu un f] long et cordial entretien. » c • D Londres, 29 octobre : s On mande de Washington à l'Agence Reu € 1er : i; — Dans une note qu'il a adressée au prési- £ dent de la commission des finances, M. Wil- e son a dit, concernant le troisième des qua- g torse points de son programmé, qu'il n'a pas ( nntention de proposer aucune sorte de restric- s tlon à sa politique économique intérieure : ce t qu'il entend, c'est que si une nation estime : g nécessaire de fixer un tarif, ce tarif devra être j g appliqué uniformément à tous les pays. } e *** r Berlin, 29 octobre : ; Des Informations do source neutre privée , reçues dans les milieux parlementaires font l prévoir que la note de l'Entente, qui doit con j tenir les conditions de, l'armistice, parviendra , dans quelques heures à Berlin. La date de la { réunion du Reichstag sera fixée immédiate- i xnetu après. On croit que les séances plénières , reprendront lundi prochain ou au r'-s tard . mardi. **♦ . Londres, 29 octobre : L'Agence Reuter annonce que le Foreign | Office a reçu le texte de la réponse autrichienne, mais refuse de faire aucune commu- , nication à ce sujet- . *** Manchester, 29 octobre : Le Manchester Guardian est d'avis que la dernière note de M. Wilson fait nettement comprendre que le Président attend maintenant que les Alliés reconnaissent ses quatorze points et qu'il n'offrira à l'Allemagne un armistice que si les Alliés se rallient à son programme de paix. à Vienne, 29 octobre : ' Le Comité exécutif de l'Assemblée nationale germano-autrichienne a décidé de soumettre à l'assemblée plênière qui doit se réunir demain le texte de la note à envoyer au président Wilson. La note fait connaître la nouvelle Constitution de l'Etat autrichien, qui oxercera la souveraineté sur les territoires de l'Autriche actuelle, où les Allemands forment la majorité de la population. L'Etat germano-autrichien désire que ses représentants soient admis à la Conférence de la Paix comme délégués d'un Etat indépendant et autonome et puissent discuter avec les représentants des autres nations des conditions de paix. La note prie le Président de mettre cet Etat à même d'entrer sans délai en négociations directes avec les représentants de toutes les puissances belligérantes. Le Comité exécutif s'engage à traiter sur les bases suivantes : acceptation sans aucune restriction des principes fondamentaux du message de M. Wilson, reconnaissance des Tchèques-Slovaques et des Slaves du Sud en tant que nations formant un Etat absolument Indépendant et réglementation des relations futures par un accord librement consenti. Les divergences de vues éventuelles seront tranchées par un tribunal d'arbitrage. La note discute la question des territoires allemands dans les pays susdits et déclare qu'il va de soi que l'Etat autrichien revendique également les territoires allemands de Bohême, de Moravie et du Schleswig, qui comptent 3 1/2 millions d'Allemands. Le Comité est convaincu que M. Wilson ne voudra jamais incorporer 3 1/2 millions d'Allemands dans l'Etat tchèque, au risque de les voir s'insurger contre leurs maîtres étrangers. Il désire que les territoires de Bohême, de Moravie et du Schleswig soient reconnus comme faisant partie intégrante de l'Btat au trlchlfen et que leur nationalité étatiste future soit laissée au choix des habitants. Au cas où la délimitation des frontières rencontrerait quelque difficulté, les populations des territoires contestés seraient appelées à se prononcer par voie de reîerenduin sur la question de savoir à quel Etat elles préfèrent appartenir. Dans le même ordre d'idées, cette ligne de conduite sera adoptée pour les territoires des colonies allemandes du Sud et pour la délimitation des frontières de l'Italie et de l'Etat sud-slave. La note se termine par un appel au Président, qu'elle prie de vouloir bien user de son autorité afin de garantir aux nations allemandes le droit de disposer do leur sort aussitôt qu'une accalmie se produira sur tous les fronts. Vienne, 29 octobre : La note du comte Andrassy est vivement dis cutée à la Chambre des députés; elle a consterné et mécontenté les groupes allemands et socialistes, qui sont d'avis que la note a été envoyée avec trop de précipitation et que la situation d'ensemble aurait sans doute pris une tournure telle dans quelques Jours qu'il aurait élé possible de rester jusqu'au dernier moment en communauté d'idées avec l'Allemagne.•** Vienne, 29 octobre :• Dans une réunion qu'il a tenue hier, le parti national allemand d'Autriche a exprimé sa profonde indignation quant à la réponse faite par le comte Andrassy à la note de M Wilson sans s'être mis d'accord avec le gouvernement allemand, ni avec les délégués du Comité exécutif allemand d'Autriche, au mépris des sacrifices faits par le gouverne ment allemand au bénéfice de I'approvision- que nement de l'Autriche allemande, au mépris au de l'aide apportée par les soldats allemands à acc 1a défense de l'Autriche dans les Alpes et cès, dans les Carpathes. Le parti national aile- dan a rnand proteste avec énergie contre cette ma- le i * mère d'agir inqualifiable : il insistera auprès aile du Comité exécutif allemand pour que le droit des r" de l'Autriche allemande de décider d'elle- nor e rnème soit strictement sauvegardé et que la dar !s paix soit conclue d'accord avec l'Empire aile- auT * mand. Plu le #o0 N u Vienne, 29 octobre : flee On fait remarquer officiellement au sujet de dée la note de l'Autriche ù M. Wilson que le gou- Ma ît vernement n'a pas fait une offre de paix sépa- les le rée, mais qu'il a demandé à négocier séparé- pov s- mont sur les conditions do l'Entente conte- S a- nues dans les notes de M. Wilson et que l'Au- tua triche-Hongrie avait, pour gagner du temps, Hii déclaré être prête à accepter. Ce n'est que si alo S l'Entente exige réellement des négociations sé- nei parées que l'Autriche-Hongrie négociera sépa- ver rément. On fait encore remarquer officielle- ps> ment que, vu la situation actuelle, la dernière ma offensive italienne était absolument inutile du Soi ^ moment que l'Italie s'en tenait aux conditions de> de paix acceptées par l1 Autriche-Hongrie. On est donc autorisé à croire, vu la violence de r cette offensive, égale à cello de la onzième et £ de la douzième bataille de l'Isonzo, que l'Italie die cherche toujours et espère obtenir des buts de NU guerre très différents. vis 111 *•« tri! ie» Rotterdam, 29 octobre : al! Du Sieuioe Ilotierdamsche Courant: tio — La note allemande est considérée gôné 1er ^ ralement comme une preuve de l'intention de tio l'Allemagne de ne pas s'arrêter à mi-chemin la et, bien que certains journaux s'obstinent en- qu core à n'y voir qu'un piège, tout le monde ies n ' est d'accord à dire que les perspectives de qu li" paix sont de nouveau beaucoup plus favora- do de bles. Si la paix, ainsi que l'attitude actuelle les 3D de l'Allemagne autorise à la penser, est vrai- mi ne men{ du domaine des choses possibles, il ne les ce faut pas hésiter un instant à faire le néces- ici IC" saire pour l'obtenir. Il serait absurde de con- iu1 .tinuor à se chamailler et à. se battre pour une ml en affaire qu'il est possible de régler à l'amiable.» les g en au ] VERS LA PAIX j; e'st r Berlin, 29 octobre : Les journaux ont parlé de « Commission < 1111 neutre > i l'occasion de la démarche faite ré- de cernaient par des représentants de gouverne ments neutres a Bruxelles, qui, on le sait, se 1*1 sont rendus dans diflerentes villes de Belgique de eu' et du .Nord de la l-rance pour étudier sur place or la situation. Le fait qu'on a parlé de • Coin te mission» a pu faire supposer qu'il s'agissait sti ,il" en l'espèce d'une commission officielle agis- br ua" sant sur l'ordre des gouvernements neutres, gt pa9 Or, ainsi qu'il a été déclaré déjà, ces Mes- ai ric" sieurs se 8out décidés, de leur propre initia- m ce tive, à se rendre dans les villes susdites pour m me , s'y convaincre de itsu des griefs et des be v< :tre j soins des populations. Us n'ont donc pas agi le i en exécution d'un mandat de leur gouverne- q\ meut. C'est uniquement dans l'intérêt des po- ui pulallons éprouvées qu'ils ont entrepris ce al v^e voyagç et, comme le temps pressait, ils n'ont ont pu attendre l'agrément de leurs gouverne :on ments. Us l'ont du reste déclaré eux-mêmes il dra y a quelques jours 11 convient d'ajouter que - la ce voyage d'utilité publique n'a pas été sans ate- présenter un certain danger, et c'est une rai--rcs son de plus de témoigner de la reconnaissance a;'d pc oni-.iI:.,!s qui en ont pris l'Initiative. • p< Londres, 29 octobre : ;l L'Agence lleuter dit crue la conférence des a 'en hommes d'Etat alliés qui va se réunir à Paris :tri- ri= discutera pas seulement la proposition d mu' d'armistice, mais encore un grand nombre e, d'autres questions, y compris les mesures il prendre pour continuer énergiquemeut la guerre si cela devenait' nécessaire, la 4 ient Berlin, 30 octobre : h nte~ D'après le 1 urwàrts, 11 faudrait en ce mo- ^ irze œetlt attacher grand prix aux inîormations 0 ar_ du Times' qui laissent entendre que los Alliés p ?ro- foraient sans délai connaître leurs conditions 4 de paix avant que de consenti*; & discuter la i( question de l'armistice. ti laie Berlin, 29 octobre : & De la Gerrnanla: iain _ Una partie dB ]a presse anglaise croit d 'en' pouvoir parler, à propos de l'armistice qui s elle doit précéder la paix, de conditions huml- c :crn liantes et déshonorantes pour l'Allemagne. c Au" Ces journaux ont incontestablement l'tnten- n ' la tion d'influencer M. Wilson ep d'énerver eu d mo" même temps le peuple allemand. Nous som- g mes convaincus qu'ils n'obtiendront pas les s lé buis qu'ils poursuivent. Nous croyons que M. i, * et Wilson ne peut renoncer à rester l'homme des ç 368 paroles solennelles qu'il a prononcées et qu'il [ \ote !ie reniera pas son programme. Mais nous sa f Sme vous de 'a source la plus certaine .aussi que l ctes le peuple allemand ne suportera, ni à propos 1 lce? de l'armistice ni à propos de la paix, des con- c e a ditions qui le déshonoreraient et tendraient à c lion l'anéantir Nos ennemis ne doivent pas oublier s ■\da- la vérité du dicton qui proclame que l'arro- 1 iUs- ganoe n'est jamais bonne. La force de l'Alle- magne n'est pas encore brisée et nos armées .. se trouvent toujours sur territoire étranger. tl0!! Celui qui veut loyalement et réellement faire s 3.^nt le bonheur du monde ne doit pas perdre de t vue un seul instant qu'il ne s'agit que de con- ,- ase' dure une paix du droit, comme le Chancelier 1 'lres ]-a déclaré, avec une clarté ne laissant aucun c doute, dans le discours qu'il a prononcé au , Reichstag le 22 octobre^ c 5ui Francfort-sur-le-Meiu,*30 octobre: 1 Du correspondant à Constantinople de la ; 1,,"]e Gazelle de Francfort: , " — Les pourparlers engagés par la Turquie 1 1 „ pour négocier une paix séparée se poursul- f vent en deux endroits : à Berne, par' le mi- E nistre de Turquie Selim Fuad Bey, et sur l'Ile t de Mytilène, par l'intermédiaire du généra) , ,au Townshend.rfuiclen commandant en chef de . l'armée anglaise de Mésopotamie, qui a été , fait prisonnier à Kut-el-Amara. Mis en liberté , p":! il y a dix Jours et accompagné par riahmi ( Bey, vall de la province d'Aidin, le général ""i1. Townshend s'est rendu au grand quartier gé- , néral, qui se trouve sur l'Ile de Mytilène, à , If; proximité du golfe de Smyrne. Ces derniers ' rtps Jours, lo ministre turc de la marine et le sous- , secrétaire d'Etat des affaires étrangères y sont < Etat arrivés.» j résl. opinions de la presse aSne- On écrit de source particulière de Berlin au Lissi- Beljlscher Kurier : 1 les — I-a nouvelle s'est propagée hier à Berlin et ailleurs encore que les conditions de l'armistice imposées par l'Entente, en réponse à no- < tre demande, étaient déjà parvenues dans les ; dis sphères officielles. En même temps, on fit con i con- naître la teneur de la réponse de l'Entente. i is et 11 appert cependant d'une information pui-1 été sée aux sources officielles que la. réponse des ie la ennemis n'a pas encore été reçue à Berlin, pris Les bruits répandus laissaient entrevoir que qu'il la réponse ne tarderait guère. Aussi l'attend-nier on aujourd'hui même. Nos adversaires ont eu Aile- tout le temps de se mettre d'accord sur leurs exigences. Nous ne nous aventurerons pas à préjuger les revendications ennemies. Nos ennemis désirent que leur victoire éclate aux le yeux du monde entier, mais en même temps rimé ils ne peuvent se défaire d'une certaine an-onse xiété, notamment en ce qui concerne le lion i) de blessé, qui pourrait se relever à l'improviste. îc le Ils se méfient tellement de leurs propres forces gués qu'ils n'ont aucune confiance dans la sincé-, au rité de notre proposition. Lejjrs exigences éme- s'inspireront de <&s> points de vue. Mais, quel que soit leur énoncé, le peuple' allemand qui, s 1 au cours de ces quatre années de guerre, a l-i accumulé victoire sur victoire, succès sur succès, les considérera comme très dures. Cependant, ne désirant pas priver plus longtemr^ le monde des bienfaits de la paix, le peui e ^< > allemand saura établir une distinction entre m t des conditions dures et des conditions désho- gr norantes. Un combat sans précédent se livrera iô: l dans l'slme du peuple allemand, et quand e,'_e aura compris la situation, elle ne reculera plus. Nous sommes prêts à faire tous les sacii-flees, à donner toutes les garanties deman- la ? dêes pour obtenir une paix juste et équitable. re Mais, dans le cas contraire, nous serrerons bi - les dents et nous nous acculerons au mur M pour continuer la lutte jusqu'au bout. ™ Si le parti adverse est à la hauteur de la si - tuation, si le général Focb adopte vis-à-vis de , Hindenburg l'attitude d'un soldat d'honnear, i alors la paix est là. Si, au contraire, nos en- 1- nemis ne cherchent qu'à exercer une mesquins ^ vengeance, s'ils laissent échapper le moment * - psychologique, ils apprendront qu'ils ont été JC ti mal conseillés. L'heure de la décision a sonné. j Sous peu, le peuple apprendra quel est son s devoir. » 1 a( e Rotterdam, 30 octobre : pi t Dans un leader article, le Manchester Guar- qi e dian estime, d'après un télégramme au L e Nieuwe Rotterdamschc Courant, que les pré- sf visions de paix s'accentuent. Tout semble con- d tribuer à amener la fin de la guerre. La note allemande acceptant virtuellement les conditions de M. Wilson ouvre la voie pour formu-\ 1er définitivement les conditions de l'armis-e tioe. I^e débat qui eut Heu au Reichstag après n la communication du Chancelier démontre »• que l'Allemagne est prête à souscrire à toutes c e les exigences de M. Wilson, quelque pénibles e qu'elles puissent apparaître. Nous entrons g, i- donc dans une phase nouvelle dans laquelle ^ e les Alliés formuleront leurs conditions de l'ar- . i- mistice. Mais avant que l'Allemagne dépose e les armes, elle a le droit de connaître dans > leurs grandes lignes les'conditions de paix îuI i- lui seront faites. En d'autres termes, les préli- ' .e minaire6 de paix doivent se rencontrer dans . .» les conditions de l'armistice. C'est chose faite en ce qui concerne l'Amérique. Le Manchester Guardian fait un appel lux Alliés pour qu'ils arrêtent sans délai leurs con-ditions. r V Amsterdam 29 octobre î n On mande de Londres à VAlQCTneen ïïw- é- delsblad. c e — Dans les milieux parlementaires anglais, >e 1 Impression prévaut que la guerre approche le de sa fin. On croit que très vraisemblablement * ;e on aura la paix avant la Noël. Le collabora n- teur militaire du Daily Chronlcle écrit à ce ^ ilt sujet que, dans l'entourage du gouvernement ~ s- britannique, on estime qu'il ne serait pas ré- L &. gulier de rendre publiques les conditions d'un is- armistice et qu'il faudra le» communiquer au a- maréchal Foch qui sera chargé de les com- J nr muniquer personnellement au leld maréchal >e von Hindenburg. Un peuple militaire comme gi le peuple allemand comprendra parfaitement* ie- que la seule méthode rationnelle consiste d.ins ,o- un rapprochement du commandant de l'armée ce allemande et des Alliés. • î! "EN HONGRIE ! ue , ns vienne, 29 octobre : On mande de Budapest: , ce _ Ulie foule énorme a tenté hier soir d( se. t. j'oiiùto devant 1e pabils de laicl.fduc .■ -r-rj-1 i pour demander que le comte Kàrolyi devienne | ;hef du gouvernement. Les manifestants es ayant voulu forcer le passage du pont Levy, lis barré par la troupe, les soldais ont été forcés t>n de faire usage de leurs armes. Ou dit qu'il y a ire eu plusieurs tués et blessés. » à k Bndarest, 29 octobre : L'idée de charger le comte Michel Karolyi de la constitution du cabinet, abandonnée hier, prend de nouveau corps aujourd'hui. On 10" demande au comte Michel Karolyi qu'il ad |I1S mette dans son ministère trois hommes com-iés patents qui n'appartiennent 4 aucun parti ou "is des hommes appartenant à d'auti^s partis que la ie gien. 11 est possible que le nouveau ministère soit encore constitué aujourd'hui. •*» Budapest. 29 octobre : L'archiduc Joseph a adressé à la population oit de la ville une proclamation qui est affichée lui Sur les murs. L'archiduc y dit que le Ilot l'a ni- chargé de chercher à la crise une solution ne. comportait l'octroi à la nation d'une auto-en- nomie et d'une Indépendance complète. Les en départements des affaires étrangères et de la m- guerre deviendront autonomes, La politique les sera orientée vers un libéralisme qui tiendra M. le compte le plus large des intérêts des masses les populaires. Les buts immédiats qui seront j'il poursuivis comportent la conclusion de ia sa- paix sans délai, l'entrée do la Hongrie dans la lue Ligue des Nations et avant tout l'intégrité et jos l'unité de son territoire. En terminant, l'archl-on- duc conjure tous lea partis de faire le sacrifice t à de leurs Intérêts personnels pour se mettre au 1er service de la nation et y maintenir l'ordre ro- légaL lie- ées Budapest, 29 octobre : rer. i,a tentative du feld-maréchal archiduc Jo-•ire seph de constituer un ministère de concentra-' de tion de tous les partis ayant échoué à raison on- de l'opposition de Karolyi et de ses partisans, ier l'archiduc Joseph songe à former un cabinet :un de coalition sans ou même contre le parti Ka-&u rolyi pour lutter contre le terrorisme qui cherche à ruiner la paix Intérieure du pays. M Weclcerlé, président du Conseil des ministres, a dit dans une réunion du parti con-la stitutionnel : — La Hongrie traverse une heure difficile et ule les Indices d'un mouvement révolutionnaire lui- s'y multiplient. Malgré son caractère provl-ml- solre, le gouvernement doit combattre par 'lie tous ' les moyens ces menées révolutionnai naires. » de Le comte Tisza a approuvé cette déclaration été au nom des membres de son parti. Le comte :rté Apponyi a lancé un manifeste dans lequel II imi demande l'union des partis. •ral , La Hongrie, en réalité, est au début d une sé- Période qui sera très orageuse. à iers Eerlin, 30 octobre : ius- on mande de Budapest que le comte Hadel: ont S'est chargé de la constitution d'un nouveau cabinet dont il serait le président : le comte Karolyi n'en ferait pas partie, mais le Conseil national récemment constitué appuierait le cabinet Hadek. au Vienne, 29 octobre : rlln On mande de Prague : nls- — Les membres du Conseil national tchèqui no- ont repris hier une partie de l'administration les autonome. Il y a eu de grandes manifestations ;on dans les rues de Prague; les manifestants ont enlevé les insignes de l'ancien Etat. Il ny a pul- pas eu de troubles. A 8 heures du soir, la ville des avait repris son aspect habituel. » •lin. •*» que Berlin, 30 octobre : >nd- I e Ilerliner Lokal Anzclgcr rapporte que la : eu Journée d'aujourd'hui est Jour de grande fête 'urs à Prague. Des milliers de personnes circulent Is à ilTns les rues. De nombreux soldats et offl-en- cters ont arboré, au lieu de leur cocarde, les aux couleurs nationales. Dans les rues foisonnent mps les costumes 'nationaux tchèques. La journée an- est considérée comme une fête nationale. lion • ZI AMÉRIQUE ncé- Washington, 29 octobre : 3ces Le Congrès a voté G,345 millions de dollars Quel pour combler le déficit de guerre. ; Les événements de Russie ^ Stockholm, 29 octobre : î Le correspondant à Helsingfors du Stoch-- holm Tidningen apprend de source bien infor- Cor 2 mée que la situation de la Finlande est très " grave. On craint que le pays soit attaqué par „ 1 les bolchevistes.. 3 1 Berlin, 29 octobre : A On mande d'Helsingfors : Ruj — Le gouvernement finlandais annoncera à D la Diète, qui se réunira le 8 novembre, qu'il se l'Es retire pour permettre la constitution d'un ca- tain s binet représentant tous les partis. Le général taqi r Mannenheim remplacera M. Swinhufvud en An£ qualité de régent. » locs e a ^ Vienne, 29 octobre : la j ' On annonce de source bien informée qu'il A " est inexact que les troupes austro-hongroises D t se retirent d© la Pologne russe, comme les écli ^ journaux l'ont annoncé hier. Api ». ••• pji □ Moscou, 30 octobre : je"*- Les journaux du Caucase annoncent qu'un ora accord est intervenu entre les chefs des trou- Pea pes anglaises et les chefs des troupes turques liaJ' "- qui se battent pour la possession de Bakou. a Les Turcs se sont engagés à évacuer Bakou me] i- sans combat. L'accord a été approuvé par les suc i- deux gouvernements. con e . fro! * ES ATTESDAST L'ASSAUT j» a dey ^ Nous découpons dans un récit de guerre ^ 1 ® cette page pittoresque: ,,, — ... Nuus sommes au milieu 'l'un si puis- !" !3 sant tumulte qu'il est parfaitement impossible de s'orienter. Par surcroît, il rebte dans l'air r" d'indécises émanations chimiques; les yeux au picotent, il faut les fermer très souvent. Pa! i D'ailleurs, à quoi seri même Ici d'ouvrir les l «■' ! yeux? On ne voit vraiment pas grand'cliose. ait Ei ce que l'on voil est comme une hallucina- de\ I? tion de folie, une vision, sans rien de com- ™ mun avec les former ordinaires... do Est-il vrai que je parcours en ce moment un 1 if morceau de la campagne française ? Hélas I Je de_ n'en ai nullement l'impression. Jamais, à mon i regard, la silhouette d'un arbre, d'une maison, 6 voire d'un champ. La tsrre elle-même ne res- Do „ semble plus à la terre I 31" Tout aulour de moi et au-dessus de ma tête, lie c'est une masse grise qui tourbillonne sur , elle-même... Fumée 7 Brouillard? Je ne sais ] pas. Mais, vingt ou trente fois par minute, ( " cette opacité s'illumine d'un rond rouge, in candescent. On dit: • Un shrapnell 1. Et on se baisse Instinctivement. Alors, on trébuche, i on s'aplatit dans une épouvantable mixture ,\" où se mêlent, s'envasent des poutres, des eu ,. lots d'obus, des cuirs, des casques, des va- t, reuses ; peut-être aussi, hélas 1 les débris de I ceux qui véouren.' ouus ces casques, dans ces ( vareuses. 'ei Un trou, dans les parois du boyau, qui, à cet be: endroit exceptionnellement, garde encore la riè il forme approximative d'un boyau. Ce trou des- 6éf oend en oblique sous la terre. tei Nous nous glissons là-dedans. Nous voici à au l'intérieur d'un abri: c'est une cave très Ion- uv gue aux contours Irréguliers. Me Le tintamarre d^s canons s'assourdit subite- de; ment. Quel calme ici 1 pa Dans cet abri, ils sont une centaine de fan- m| tassins. Ils parlent bas I/**" lui'irs des lumi- tai se tarons aux aspects de torchères donnent à ces de I hommes des aspects d'ombres. Une atmo- qU n.e sphère de chapelle pèse Ici... vil Je me suis retiré dans un coin et Je regarde pr ces soldats. - fa e ^ 1 [ ne faut pas dire que le combattant, avanl s-€ a de s'élancer vers la mort, ne songe pas 4 la de mort. Non. Regardez ces Jeunes hommes ; leurs de visages révèlent leur gravité. Ils pensent au rQ ■ destin probable qui les attend. Ils y pensent ra r résolument, froidement. !? Ainsi, ils sont tragiques et beauz. Ils se parlent entre eux très bas, avec des Intonations de confessionnal et des gestes lents, très rares. Mêlés à ceux qui vont s en aller pour la ce y" charge, s'en trouvent d'autres qui demain [e Iront à l'arrière. Ceux-là avouent & ceux-ci la leurs dernières recommandations. n< ^ et ni ,ée PETITES NOUVELLES ta " li LA VIE CHEUE EN ITALIE fc _es Selon une statistique publiée par le mlnis- ,fa ^la 'ère italien de l'industrie, la hausse qui s'est h. lue produite sur les produits alimentaires est de ti Ira 72 p. c. en comparaison avec l'année 1917. Elle ses est de 22 p. c. sur le pain, do 21 p. c. sur la L ont farine, de 13 p. c. sur les pâtes, de 27 p. c. sur r< la la viande de veau, de 37 p. c. sur 1 huile ti la d'olive, de 63 p. c. sur le lait, etc. Comparait- ti et vement 4 l'année 1914, la hausse est en s( ;hi- moyenne de 129 p. c. n. Ice - 11 P1 au LE CARTEL DU BOIS EN SUEDE d ire grand cartel du commerce d'exportation S du bois vient d'être constitué dans le 6ein du ™ Syndicat des exportateurs de bois suédois. Il r , a été créé un office spécial de vente dans le but d'obtenir, pour les bols d'exportation sciés et « ;.a' rabotés, des prix uniformes. La plupart des d ^ exportateurs de bois suédois sont affiliés à ce '' syndicat, qui marche .la main dans la main avec un syndicat analogue, mais moins im-portant, constitué par les exportateurs de bols ^ [V<i du sud de la Suède. , f.. Tous les adhérente au cartel ont pris 1 enga-gement de respecter les prix minima qui se-ront fixés d'époque en époque par une com-mission spéciale des prix. Cette commission a cependant reçu le pouvoir d'accorder, dans ijyf certaines circonstances particulières, des dê-par rogations aux prix établis. °D LES BESOINS D'ARGENT DE LA CHINE ^ ,on Les finances du gouvernement chinois sont p mte dans un état fort peu florissant. Pour remplir s 1 ^ les caisses, il recourt aux plus singuliers ex- i, pédients. On écrit notamment au Times qu a-11156 près avoir empruté sur les recettes du service des télégraphes et cédé à une socié:e le monopole du tabac, 11 vient d'organiser une grande é « liquidation totale» des Palais Impériaux de r Pékin Même, les merveilleux poissons des y eau étangs du PU» du Ciel et les arbres des jardins mte où se trouvent les tombeaux des Empereurs c se" ont été ■ soldés > au plus offrant. On assure le que le fameux temple du Ciel est vendu et va devenir une fabrique d'eaux gazeuses. On parle aussi d'un monopole de l'opium, com-merce cependant Interdit, à la suite d un ac- ^ cord avec l'Angleterre. Les temps sont durs d f?1" pour tout le monde 1 c lion ont MORT D'UN PHILOSOPHE FRANÇAIS c y a on annonce de Paris la mort, à 1 âge de c rille 73 ans, du célèbre philosophe français Emile t Bontroux. Elève de Lachelier, 11 appartenait r. à l'école néo-métaphysique. Il avait suivi, à Heidelberg, l'enseignement du grand philo-e la Sophe Zoller 11 s'était imposé à l'attention du fête monde scientifique par son célèbre ouvrage f lent ne la contingence des lois de la nature, paru r offl- en 1895. Parmi ses autres ouvrages, il con- t les vient de citer encore De l'idée de loi naturelle, s ^ent science et religion dans la philosophie con- c niée temporaine, La Psychologie du mysticisme, c Questions de morale et de pédagogie. La Con-1 l science individuelle el la loi. j Bontroux avait été, de 1377 à 1885, profes- c seur d'histoire de la philosophie à l'Ecole nor- r maie supérieure; ensuite, une chaire lui avait r [lars été confiée à la Sorbonne. 11 était également r membre de l'Académie. i ( ♦ COMMUNIQUÉS OFFICIELS - Communiqués dos Puissances Entrâtes i g- d s I vre r Berlin, 30 octobre. — Olficial de ce midi : [^v Théâtre de la guerre d l'Ouest. | visi Armées du feld-maréchal prince héritier j ont Rupprecht de Bavière : re_ i Dans ia vallée de la Lys, entre la Lys et 8 l'Escaut, près de Famaj'a et d'Engiefon- er i- taine, nous avons repoussé de violentes at- ^ •1 taques partielles. Le tambardement par 'es a Anglais des fauhoftrgs de Tournai et des f' localités situées dans la vallée de l'Escaut a de nouveau lait nombre de victimes parmi la population civile. . j}, " Il Armées du prince héritier allemand : . s Do violentes attaques ennemies ont rt. s échoué à l'aube sur le canal de l'Oise. „jlr Après un violent duel d'artillerie, les Fran- • çais ont recommencé à attaquer entre N'zy- , c le-Comte et l'Aisne, en mettant en ligne un sai| n grand nombre de chara d'assaut. Les trou- 'au„ pes des armées des généraux von Eber- ,>,ne s hardt et von Below, qui ont lait leurs preu-u ves dans les durs combats livrés ces oer-ù niers jours, ont remporté hier encore un s succès complet dans la défensive; elles ont complètement repoussé l'ennemi sur le Iront d'atlaque large de 18 kilomètres. Se p sont particulièrement distingués dans ces j combats : aux abords septentrionaux de de' Petit-Quentin, le régiment brandebourgeois Au des grenadiers de la Garde de corps n* 8 ; L ,e à l'est de Banogne, le régiment d'infanterie seE westphalien n° 53 et, sur les hauteurs de g. l'Aisne, le régiment des fusiliers mecklem-' gaj l0 bourgeois n» 90. En contre-attaquant, nous tjfl ir avons repris les parties de notre position av, ^ au nord-ouest d'Uerpy que nous avions au passagèrement perdues. Dans la soirée, gr( îs l'ennemi a de nouveau exécuté de violentes un' e, attaques partielles qui ont partout échoué j a-' devant nos lignes. Les Français ont subi mi Q. hier de lourdes pertes. Un grand nombre Coi do tanks ont été mis en pièoes. r in De part et d'autre de Vouziers et à l'est je de l'Aisne, duel d'artillerie intermittent. >n Nous avons descendu hier 27 avions el ; n, 6 ballons captifs emiemia. Le lieutenant ' is- Doerr a remporté ces dernieis jours s*s vr 31°, 32*, 33* et 3-1° victoires aériennes, et le Jî' ■e, ' lieutenant Fixjnmiherz sa 30*. t, S *** d'1 Berlin, 28 octobre. — Officiel du s<rir : do n' Combats partiels au sud de la Lys et au et )n 6ud du Quèsnoy. m! ie Entre Nizy-le-Comte et l'Aisne, de très aci violentes attaquas françaises ont échoue re< u. l'après-midi. ga 'a- j lel de Berlin, 29 octobre. — OfflcWl : trf es Le 27 octobre, des escadrilles ennemies ont Sa tenté de nombreuses attaques ù coups de bom- au :et bes sur des villes françaises et belges à l'ar- n0 la rière de notre front La plupart ont été disper- js- sées par nos aviateurs de combat avant d'at- ta teindre leur but et ont dù lancer leurs bombes r0 à au hasard. Plusieurs avions ennemis qui ur in- uvaienl vraisemblablement projeté d'attaquer er Mons se sont débarrassés de leurs bombes au- 'e' te dessus de la bourgade de Uuaregnon, qui n'a de pas la moindre importance au point de vue "é in- militaire. Le résultat a été terrible : 41) liabi-nl- tarits ont été tués et un grand nombre blessés, •es dos enfants pour la plupart. ' « destructions I io- que les Jets de bombes ont provoquées dans les 1 villes belges et françaises ne sont nullement si: "de proportionnées aux préjudices qu'elles eau sent a l'armée allemande. La population civile aa inl s'en rend très bien compte, car à l'approche 7c 'a des escadrilles ennemies, son seul souci est pf ■ir9 de savoir si nos escadrilles de chasse arrive- au ront à temps pour la protéger contra sos « libé- p, ent râleurs ». _!P3 Vienne, 29 octobre. — Officiel de oe midi : tes Théâtre de la auerre en Italie. qi La journée d'hier s'est passée sans grand la combat d'infanterie pour les vaillants dé- F1 atn tenseurs de l'Assolone, du Pertica et du So- i-cl larulo. Dans le secteur du moule Spinuccid, ... nos troujjes ont rectifié leurs positions en d' contre-attaquant. Dans le bassin d'Alano, , ' nos détachements oe couverture ont été re- d( foulés. Les importantes attaques dirgées te par l'ennemi il cet endroit contre nos .wsi- dj lions se sont écroulées et ont coûté Je fortes pertes à l'ennemi. Le régiment d'in- g. ils- ganterie hongrois n° 133 et le régiment de ir 'est houved n* 17 se sont particulièrement dis- a, de tingués. n ïlle Sur la Piave, ia bataille continue à sévir. S( la L'ennemi a tenté d'amener en ligne dAs sur renforts considérables et, mettant en ac- "la tion de fortes masses d'artillerie, il a con- p atl" tinué ses attaques. Des combats acharm'-s eu se sont livrés près de Valdobbiadena, au d nord de Worago et de Seraghia, près des t: ponts de la Piave, au 6ud de Susegana,prè» d de Tezel et de Polo di Piave. Grfice i la f; l0n grande activité de défense de nos divisions n dU les troupes de l'Entente n'ont réussi nulle jl part à percer nos lignes ; toutefois, dans la t< but soirée, nous avons décidé de replier les sec- o j et leurs les plus violemment attaqués dans des des lignes établies à l'arrière. Ces mouve- n , ce ments se sont effectués la nuit. c. ain Thèdtre de la auerre dans les Balkans. ^ En Albanie, nos arrière-gardes ont éva- s, cué Alesis. Le calme a de nouveau régrw à a la frontière de la Drina. Be_ En Serbie, nos marches d'hier se sont ef-3m. fectuées sans que nous ayons été en con-n a tact avec l'ennemi, qui est arrivé jusqu'à ans Palanka. dé- Vienne, 30 octobre. — Officiel : n Tenant compte de la décision prise h'er à r„ d'amener la conclusion d'un armistice et s d'une paix mettant fin à la lutte des peu- c 501,1 pies, celles de nos troupes qui se battent PUr sur le territoire italien évacueront la oon- ex' trée occupée. ua" Vlce Constantinople, 29 octobre. — Officie! : 1, >no' Sur le front en Palestine, nous-avons p ^5® évité les combats dans la ville d'Aleppo et c : de replié nos lianes de défense au nord de la u des ville. f llns Sur le front en Mésopotamie, les combats D ;urs continuent 6ur le front du Tigre. 0 iUre -— E Berlin, 30 octobre. — Officieux : 1 if Une escadrille d'aviateurs alliés a lancé di- c 0 manche dernier des bombes sur la ville de t , ?£; Gand. L'église du Sacré-Cœur, la vieille église du Pèlerinage, à Mont-Salnt-Amand, et la cure ont été gravement endommagées. De nombreuses maisons ont souffert également dans | >, 5 ce faubourg. Trois personnes de la population t . de civile ont été tuées et un gTand nombre d'au- 1 mile très, parmi lesquelles des enfants, grièvement f nait blessées. 1 i, à **• illo- Berlin, 29 octobre. — Officieux ! 1 du Le temps de repos pris par l'ennemi sur le rage front de bataille à l'est du Cateau semble : paru moins s'expliquer par la nécessité de reconsti- I < con- tuer ses formations et à assurer l'avance do elle son artillerie que par les pertes sanglantes con- qu'il a subies durant les deux derniers jours s)ne, de combat II résulte des déclarations de tous I Con- i les prisonniers que nulle part l'ennemi n'a at- ] I teint les buts assignés à ses puissantes atta-Dfes- ques et que toutes les troupes qui y ont pris nor- part ont subi de lourdes pertes. Les prison-ivait niers ont de nouveau insisté sur l'action ter- 1 nent rible des mitrailleuses allemandes. Une lettre I i aiji'çssée & ia femme par un officier de 1* J ( — G" division anglaise et trouvée sur son cadavre donne une idée de la manière de combattre de l'ennemi et de l'esprit qui anime ses , j troupes. 11 y a Heu de remarquer i;uc ta t'.° di- j i vision s'est battue à un endroit où les combats 1: j ont été relativement moins durs que sur le f reste du front. L'officier écrit : — La journée d'aujourd'hui a été te;rible. L'enfer était déchaîné. Les hommes poussaient des cris comme des enfants. Rien qu ; n.a compagnie fût désignée pour rester en deuxième ligne, j'ai, dès le début de l'attaque, dil avan- il;!]' cer jusqu'aux aboids immédiats du iiont allemand, et comme l'officier qui commandait avait été blessé, c'est à moi qu'il in ;n.ba d'encourager les hommes et de les pousser en ■ ,1 avant. Nous avons beaucoup souffeit dans i r._ti'.; marche en avant et nous avons tous eu irl l'impression que nous serions exterminés jusqu'au dernier. Je suis finalement arrivé, avec une poignée d'hommes, à la ligne qu'il s agis- /.1 j | sait d'atteindre. Nous n'avons pu faire que quatre prisonniers. Cette action a été très f, ; ; j énervante, et je prie Dieu que tout soit bientôt fini 1 » « : ;| Communiqués dss arméss sJîiécs Paris, 29 octobre. — Officiel de 3 heures : Lutte d'artillerie assez vire dans la région j ' î de l'Oise, notamment en face du Grand-Verly.j Au cours de la nuit, nos troupes, surmontant j j p II la résistance de l'ennemi, se sont rapprochées sensiblement de Guise. Elles ont enlevé les baraquements et l'hôpital, les abords de la' gare et* la première tranchée d'un ouvrage for-tifté au sud du Château. Plus au sud, nous avons dépassa la terme de l'Ouvry. A droite 1 'i du Péron, nos éléments ont continué de pro- * V grasser ù l'est de Rlonoeau-le^Neuf, faisant , i, une quarantaine de prisonniers. Sur le front de la Serre, grande activité de mitrailleuses. Nos patrouilles sont partout au contact de l'ennemi. Nuit calme sur le reste du front. ♦*-* Paris, 29 octobre- — Officiel de 11 heures : Entre l'Oise et la Serre, la journée a été marquée par de vives actions d'artillerie, no- !,■ tamment dans la région de Crécy-«ur-Serre. A' l'ouest de Château-Porcien, les troupes infatigables de la V0 armée ont entrepris aujourd'hui une nouvelle poussée.. Sur un front de douze kilomètres, entre Saint-Quentin-le-Petit et Herpy, la bataille s'est engagée avec un magnifique entrain de notre côté et un grand acharnement de la part de l'ennemi, qui avait reçu l'ordre de tenir coûte que coûte. Sur la: gauche, malgré 1 abondance des mitrail* leuses ennemies qui tentaient d'entraver notre avance, nous avons réussi à déboucher de Saint-Quentin-le-Petit et à porter nos ligne» , i1 aux abords de la côte 137. Al'ouest de Banogne, nous avons également progressé. Au centre, nos troupes, brisant toutes les résistances, ont refoulé l'ennemi au delà de la |j, j route de Recouvrance à Saint-Fergeux, sur m ' j une étendue de trois kilomètres à l'est du si- j 1 » gnal de Recouvrance. A droite, elles ont enlevé la côte 156 et avancé plus à l'e,st Le chiffre des prisonniers faits par nous actuellement dénombrés dépasse 8"«0. Rien à signaler ailleurs. *** . 'i il Londres, 99 octobre. — Officiel ; Activité de l'artillerie «et des patrouille* sur diverses parties du front. Une heureuse attaque exécutée ce matini au nord-est d'Englefontaiixe noois a valu: 70 prisonnière. L'ennemi a subi de lourde» perte®. Nous avons repoussé une attaque locale tentée par l'ennemi au nord do ■ Faimons. Rome, 29 octobre. — Officiel : Nous poursuivons la formidable offensive que nous avons engagée le 27 octobre sur la Piave; nous continuons à nous battre victorieusement des collines de Valdobbiadene àl la voie ferrée Trévise-Oderso. Les deux premiers jours de combats ont permis à l'armée italienne et à celle de nos alliés de s'emparer. de la rive gauche de la Piave. Les troupes de ' la XII0 armée ont conquis les collines de Valdobbiadene. Le 13® régiment français d'infan-' terie a pris (l'assaut le monte Painar. Piave | di Sernablia est en notre pouvoir. : Les troupes de la VIII0 armée ont occupé Susegana. La Xe armée, qui a continué son ; ' irrésistible marche en avant, a porté ses avant-gardes sur le Monticano. Nombre de canons sont tombés entre nos mains. Des pri- 1 j sonniers faits hier, 4,000 seulement ont pu J être amenés dans les camps de concentration; " les autres sont encore sur la rive gauche de la * Piave. * De l'Astico à la Brenta, violente canonnade* i Des détachements ennemis, qui tentaient d'at- 3 taquer le col del Rosso, ont été repoussés. ,1 ' | f '• J Dans le secteur du monte Grappa, nous avons i fait échouer une attaque dirigée contre le monte Pertica. î Sur la rive gauche de l'Ornio, notre infan-î terie a occupé Alano di Piave et fait quelques - centaines de prisonniers. * Nos aviateurs ont bombardé des troupes en mouvement. Nous avons descendu six ballons captifs ennemis. Une preuve de la brillante activité des aviateurs italiens et alliés est d'avoir fourni des vivres à nos avant-gardes j|| j - sur la rive gauche de ia Piave. p L : DÉPÊCHES DIVERSES f [ Amsterdam, 30 octobre : L'Algemeen Handelsblad annonce que des manifestations graves se sont produites hieu r à Flessingue. On a brisé des vitres dans plu* t sieurs maisons. La police\ et des patrouilles da " cavalerie ont dû intervenir pour rétabli! * l'ordre. **• La Haye, 30 octobre : Le ministère de l'intérieur fait savoir que les six navires allemands à l'ancre dan» lea s ports des Indes néerlandaises qui avaient été l cédés par le gouvernement allemand en a échange des six navires néerlandais détruits le 22 février 1917 près de Falmouth, sont deve-s nus la propriété des armements intéressés et ont hissé le drapeau néerlandais. Avant leur mise en service, un accord devra se faire avec les gouvernements alliés. Les négociations né« i- Cv<ssaires,auront lieu à Londres, en même e temps que celles de l'accord économique. e *** a Berlin, 30 octobre : i- On annonce que la division politique du is grand quartier général va être dissoute. Elle n n'a du reste plus aucune raison d'être après j- l'envoi au grand quartier général d'un délé-it gué du ministère des affaires étrangères qui a 1 j rang d'ambassadeur. Berlin, 30 octobre : le La Deutsche Tageszcltung apprend que la le section de la presse de guerre est mise sous la ;i- contrôle du Chancelier de l'Empire, le **» 2s Strasbourg, 29 octobre : , lut r rs Un décret impérial du 28 octobre convoque j'I is le Parlement de l'Alsace-Lorraine pour la it- 12 novembre à Strasbourg, a- i»** is Londres, 29 octobre : n- Le prince Fushimi a remis aujourd'hui au r- roi d'Angleterre, à Bucklngham Palace, une re lettre autographe du Mikado et les Insigne» r il la de Wd-maréchal japonais, «lendî SI ©ctohra 1913 JOURNAL QUOTIDIEN — T^e Numéro : SO Centimes 5* finnés. — ri" 1421

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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