La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 28 Juli. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 07 juli 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/n00zp3xf4x/
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Mercredi 28 Juillet 1915 N« 257 Mercredi 28 Juillet 1915 LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION Si, Monis.ffne-aujs.-I-Ierbes-F'otaffèi'ss, SUXJjSEDLXjSIB BUREAUX : DE 9 à 17 HEURES _»~o MABPQftÉT r-« »»<?-/-.-*■?. »» /mmSrS^SŒEm, ^..mé JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO s lO CENTIMES ! La petite ligne « » » ffe. ".-O'&ft Réclame avant les armoiicea .. . » . , 7 î.ûû Corps du journal .4.00 | Faits divers. ^ i ' ' 3.00 ( Nécrologis . . £.09 Aujourd'hui : SI2Z pagres. LA GUERRE 359' jour cSe guerre L'avrance rapide do l'aimée von JJolow à l'est d?e Shawlen el le passage du Niarevr par les trouiios du. général von Schottz en amont d'Osirolenka, sont les événements récents les plus significatifs survenus dans l'Est. Depuis quelques jours, le silence s'est (ait sur les mouvements de la partie de —TU"— i—J R-» I r-i t-V_, g uuri bourg et de couper ainsi la grande ligr ( ferrée Saint-Pétersbourg-Varsovie. «* • « Venons-en maintenant au passage 3 Narew par les troupes du général vo Scholta en amont d'Ostrolenka. X/arrac von Gaïïwite ayant déjà franchi la rivièi en aval cF Osirolenka, cette opération para suscepûiblo d'entraîner, après celle de Pu fcusk et de Koshan, la chute de cette ^lar forte, ou à tout le moins de la réduire l'impuissance. Sur le Narew supérieur, 1 résistance des Russes peuli encore sfaç •ouyer sur Lomsha, et de son côté la fo? tereeso d'Ossowiee continue à s'opposer e) ficacemenfc au passage du iBobr. Pour le surplus, les dépêches de Berll et de Vienne, plu» récentes, notons-le, c.u cellos arrivée» de Pétrograd, donnent, l'in pression que l'offensive austro-allemand progresse toujours vers le Bug1 inférieui Y arave© ^oo. Below qui avance au sud ouest de Kiga sur la. ligne Mitaù-Titkkum Par contre, le gros des forces de cette ai niée, après avoir défait la 5e armée russ au nord de Shawlen, se montre extrême ment entreprenant. Après avoir avanéé ; une trentaine de kilomètres au sud-e,st d< Bh&frlen sur la ligne Sha&ow-Itosalin, se* avant-gardes sont apparues soudain dan: le secteur Poswol-Ponewjesh; des combat] sont déjà engagés dans la vallée de 1: Lawcna, c'est-à-dire à près de GO kilomè très à Pest de Shawlen. Pour que le général von ©eloiw n'hésit* pas à marcher de l'avant d'une façoi aussi étonnamment rapÊde, il doit être certain d'avoir infligé à la 5e armée russe un revers suffisamment décisif pouc n'avoii pi lis rien à en redouter pour le moment louant à l'objectif qu'il poursuit en pro gressant vers ll'est à marches forcées, ii n'est pas encore possible de le discemei avec certitude. Deux hypothèses apparaissent plausibles. La premières suppose qu'après avoir, par son action énergique, assuré pour un certain temps la sécurité des troupes d'occupation de la Courtaude, l'armée von iBelow va maintenant se diriger vers le sud. Son but serait alors d'opérer sa jonction avec les troupes allemandes §112, après avoir franchi la Dubissa à l'est Se Ilossieny, se sont établies dans la vallée de la Schuïshwa. Dès lors, un mouvement tournant par l'est sur Kowno, qui est à 90 kilomètres au sud de Ponewjesh, pourrait être envisagé. La seconde hypothèse, plus hasardée, provoit la continuation de la marche vers l'est île l'année von Below. Pour se risquer ainsi isolément à 135 kilomètres de Ponowjesh. il faudrait qu'elle fût absolument convaincue fie L'impossibilité pour les Russes de 1a mettre en fâcheuse posture à l'aide de nouveaux renforts. Dans ce cas, l'objectif do l'armée von Below serait d'occuper Duna- - ainsi que divas le eeeteur de Varsovie, ttaii: . le secteur d'Iwangorod et aussi entre 1 Vistule et le Bug. Toutefois, il etst mani î teste que les progrès de cette offensive - s'affirment beaucoup plus lents et qm t toutes les manifestations s'y heurtent à un< 5 résistance acharnée des Russes. i La question qui préoccupe ûcfcueâlemenî ; les esprits est celle de savoir si les Russes j sont maintenant en situation dei poursuivre i avantageusement îft lutte. C'est avec in-. sistance que de nombreux lecteurs nous demandent d'exprimer noire avis à cet égard. . Dans l'éîat actuei de notre documentation, nous en sommet? parfaitement incapables. La solution de la question dépend en grando partie, comme on sait, de la façon plus ou moins radicale dont les Russes auront pu remédier à l'insuffisance de leurs stocks de munitions, et seule la tournure que vont prendre les prochains combats pourra fournir une indication à cet égard. A pltïs forte raison serions-nous en peine do satisfaire ceux qui nous demandent s'il est logique de croire que, malgré leurs pevers actuels, les Russes resifcnA toujours, étant donné leurs inépuisables téservos en hommes valides, assui-és de la victoire finale. Dans les oirconstancqs actuelles, nous n«5 songeons pas à entrer dans un pareil ordre d'idées, qui est beaucoup plus compliqué que nos correspondants se l'imaginent, beaucoup trop compliqué môme pour que leurs arguments unilatéraux suffisant à l'éclaircir. Une fois pour toutes nous rappellerons à ce propos que notre rôle consiste uniquement à suivre au jour le joui' et à commenter, de façon à en faire ressortir les conséquences logiques, les faits ùi guerre officdeUemeaiil annoncés par les belligérants. Quant a émettre dos pronostics forcement téméraires sur la façon dont sô terminera la guerre européenne, le bon sens nous en garde : 09 n'est pas notre affaire ! g=5^BeaasaBMB—aaamajimujy'»nL«"n mu Sur le plateau (la HarîmannsweHerkepî ' 1711 ^asard heureux, écrit le corres pondant de guerre Max Osborn, j'eus la enance de pouvoir grimper au sommet du . ?r^avS ^ameu^ Ilartmannsweilea-kôpf. Arrive la-haut, le capitaine qui me reçoit met un doigt sur ses lèvres, disant : „N'e parlez pas trop haut} marohea doucement, car If» Français sont là tout près." La situation* on effet, est des plus baroque et nulie part, sur toute l'étendue du front, elle offre tant de singularités. Le sommet ue la montagne prés<inte un plateau; d'une largeur de 12 mètres au plus. Cinq mètres de cotte largeur, au nord et à l'est sont tatre les mains des Allemands, tandis que les Français occupent un espace de deux mitres sur les versants sud et ouest, de «or'e que les deux belligérants peuvent aftimer qu'ils sont maîtres du sommet. Les Français, pourtant, occupent la position la plus défavorable, celle du eobô mon-tagneux, en opposition avec la plaine qui vctond_ jusqu'au llhin. Entré les deux positions il exista donc un espace libre de cinq mètres. Des deux côtés ont été creusée*, Ues! dranchées Sans lo roc qui sont formidablement défendues, La lutta se continue nuit et jour par le lancement de grenades à n-jim. Abrités dans une véritable casemate, nous entendons sit'flei les pi-ojectiles, qui 'éclatent tantôt à notre droite, tantôt à notre gauche, sans autre effet que d'effriter le roc un peu plus tous les jours. Mais voilà qu'une balle de fusil, aplatie eontro la roche, vient rouler à nos pieds; un second coup éclata et uii suaire de gable s'élèvo devant nou* . ' Qa' me dit un sous-officier du génie, c ost encore un coup d'Emile. — Emile, dis-je, qui est-ce, Emile 1 _ — C'est un brave soldat français qui s'amuse à tirer sur nos sacs de sable. 11 est là dans le coin à gauche. A côté de lui se trouve Auguste. Attention, Auguste aussi va tirer. En môme temps, une balle dans les sacs souleve un nouveau nuage de sablo. — Je mous l'avais dit, n'est-ce pas 1 C*est bien là lo coup d'Auguste, conclut lo sousi-onieier. Voilà la vie qu'on mène sur ces hauteurs depuis des mois, et où les belligérants se connaissent par leur petit nom. Bersag-lieri et Alpini Les correspondants de guerre nous ont conté les hauts faits des régiments de ber-saglieri et d'aljïni sur le front austro-italien.- Ce sont, en effet, là les deux armes les plus connues de l'armée italienne, quoiqu'elles ne puissent! se prévaloir d'un passé bien lointain. Les plus anciens sont encore les bersaglieri ; les deux premières compagnies de cette arme furent enrôlées dans l'armée sarde. C'étaient des soldats d'élite qui s'exerçaient particulièrement au tir et à la marche et étaient donnés en exemple à l'armée tout entière. Cotte initiative parut concluante et, et 1843, les bersîagïieri formaient déjà un bataillon. En 1852, il y avait <îix bataillons, et après la constitution du royaume d'Italie on créa successivement soptj ^ régiments à six bataillons do ceito arme modèle. Lors de la réorganisation de l'armée on 1SS2, il fut décrété que chacun des ChsH e-a ^ è v r a^. 5 u ie douze corps d'armée italiens disposerai d'un régiment de bersaglieri j l'armée d réserve compte, ea outre, dix-huit bataillon, k de cette arme. ,n Les bersaglieri, qui sont réputés le; ;Q meilleurs tireurs de l'armée, reçoivent un< ':Q éducaiion toute spéciale ; on les dresse i • i la ooui-sc et les exercices consistent à cou l. rir le plus souvent et le plus longtemp: >û possibte. Il n'est donc pas étonnant qu i!: à soient de taille à donner le pion au l'a a m eux coureur de Marathon. On leur incul n- quo une manière spéciale de courir, qui i n- fait ses preuves mais dont toute éléganc< f- est exclue. De là l'impression quelque pei défavorable qu'emportent les étrangers qu 11 ont vu les hommes à l'exercice. Entraîné; !ô de la sorte, ils sont à même de fournir d< u longues marches, au détriment toutefois d< lour santé, car il est do notoriété pubîiqu< que beaucoup d'hommes quittant le régi ruent se plaignent d'affections cardiaques. Ijos alpini, d'autre part, ne remonteni qu'à 1890. ^ C'est à cette époque, en effet, que fut créée cette arme à la suite du dé. veioppçfQfcont prodigieux du tourisme ,efc du sport alpin. A bon droit les autorités militaires décidèrent de mettre à profit l'expérience acquise par las? hommes de sport. En effet, en cas de conflit avec un voisin, qu'il fûti Autrichien ou Français, les premières refeiconkrea et probablement loti corn, bats décisifs, auraient lieai sur les Alpes qui forment la frontière septentrionale de l'Italie. En prévision d'une guerre de montagne, des troupes spéciales furent montées et les soldats qui en faisaient partie furent dénommés alpini. Ils reçurent un équipement spécial : les gros souliers ferrés, la besace, la corde, l'alpenstock, les jambières tyroliennes, bref un accoutrement oomplet d'alpiniste. Pour toute arin>e ks soldat-touriste porte le fusil et la cartouchière. Pour former les dix régiments alpins, on recruta exclusivement les j^ainea geins qui, depuis leur plus tendre enfance, étaient familiarisés avec la via dans la montagne. Ces't. ainsi que parmi les alpini on ne trouve que- des semi-Français du Piémont, dos hommes da la valilé.3 d'Ao3Î}3 et des jeunes gens de? AbruM^;is. De ce matériel humain on forma une troupe hardie dont les hommes résistent à toutes, les intempéries et fëont habitués aux privations. Les Français sa sont empressés de suivre l'exemple de leurs voisins et créèrent leurs bataillons de chasseurs alpins. Les Autrichiens, eu*, n'eurent guère besoin de créer une nouvelle arme ; il leur a suffi d'apporter quelques réformes -à leurs régiments alpins pour* les équiper comme les alpini italiens. Cependant l'exemple de l'Italie eut une influence sur la réorganisation de la lanô-s wehr' tyrolienne et corinthienne, qui s'e^t x, adaptée aux nouvelles contingences. I LE mmEMESTfSE Le se'rgentvaguemestre œt, daiia les tianchées, presque aussi jpopulaire que Ifl cuisinier — lo cuistot. Si ce dernier donne la pâture au ventre, le vagueaiestre, lui, apporte la manne du coeur et de l'osprit. Aussi, voyoiz de quelle sympathie déférente est entouré ce bravi3 sergent qui, dans les cantonnements, et jusque sous le feu, apporte avec lui l'air natal dans ses sacs de grosse toile. I-a _ vaguemestre, mais c'est un peu, et tour à tour, la maman, la fiancée, lo frère ou la sœur, le petit chérubin laissé à la ntaison, l'ami très cher pour lequel on tremble. Il est le clocher, le charap, le foyer, ensemble tou3 les souvenirs et tous les espoirs. Tantôt sur un méchant tape-cul, attelé d'une roese, il parcourt les routes à fond do train, de joui- et do nuit, avec son pré. cicœx chargement. Tantôt, au fond d'unujBi-reau do fortune, il fait le tri des kraRS"' miraculeusement, évitant les erreurs, rectifiant eslles que lee autres ont commises. A force d'avoir remué tant de plis,, il ; finit par deviner, rien qu'à la cuscription, ■ l'essentiel du contenu. Et il lui arrive par-^ fois de s'arrêter devant l'écriture tremblée? d'une vieille maman, et do se dire, une* larme au bord ds la paupière : ,,Voilà une ; babillards qui doit être attendue:.." 11 interrompt un instant sa besogna et va la porter lui-même. Brave cœur et boa soldat ! SUR MER Londres, 25 juillet : 1 Le vapeur russe „Rul>onia", allant (le Çardiff en« Russie chargé de charbon, a été torpillé par un sous-marin allemand près dos îles Orkney. L'équipage a été sauvé. AberJeen, 25 juillet : Le steamer ,. Fu;h" a été torpillé aujourd'hui, dans la mer du Nord, par un. sous-marin allemand. Six hommes do l'équi-j page ont été sauvés ; quatre ont péri. î Lowestoft, 25 juillet : Quatre chalutiers, le „Henry-Oliarlea'^ le „Kathleen", l'„Activity" et ïo „Pros|i»", tous de Lowestoft, ont été coulés par un sous-marin allemand dans la mer du N\>rd. ; Los équipages ont été sauvés. Londres, 25 juillet : On mande au Llo3*d de Cape Wrafli, siJ tué au nord-ouest de l'Ecosso, que lo staaj mer français ,,Danaë" a été coulé par deux ' sous-imarins allemands à 80 milles au nord- ! ouest de Oape Wrath. L'équipage a été . sauvé et débarqué à Stornoway. Aberdeen, 25 juillet : X^e chalutier ,.'Briston" a fait naufrage. Six hommes de l'équipage manquent et "se sont probablement noyés. G-riimsby, 25 juillet : Le chalutier „Perseus", de Grimsby, a sauté samedi dans la mer du Nord. Tout l'équipage, ooraposé d« neuf hommes, a été tué ou noyé. Londres, 2H juillet : Ixî Tapeur américain „Lselanoff', allfijit d'Arohangel à 'Belfort avec nn chai'ge-meait de lin, qui est considéré comme con- ta. H « «»> «a» t trebande do guerre absolue, a été torpillé 3 .par un sous-marin allemand. L'équipage a 5 été sauvé et débarqué à Kirkwall. BÉFÈCK£S_B1¥E1SES i Paris, 25 juillet : - Cinq groupes socialistes et républicains • de gauche ont eu, samedi matin, une réu- - i-ioa au Palais-Bourbon pour examiner les i moyens propres à permettre un contrôle b parlementaire efficace et une collaboration l i»lus intime avec le gouvernement. i Une nouvelle réunion aura lieu lundi. ) New-York, 5u5 juillet : i Alors quo le steamer anglais „Crag,sido" » .u-e trouvait à quai dams l'iludson, il s'est • produit une explosion à bord, suivie d'un incendié qui a été rapidement éteint. Le ,.Cragside'' devait partir au soir pour l'Angleterre avec une cargaison de sucre, estimée 140,000 dollars et qu'on pense Otre complètement perdue. Xw-York', 25 juillet : •Les grévistes de la Standard Oil Company demandent une augmentation de sa-jaires de 15 p. c. avec un maximum de cinquante heures iae travail par semaine. Ils sont disposés à reprendre le travail en attendant le résultat d'un arbitrage. » * Milan, 26 juillet : , , On mande de Syracuse au „Secolo" : Dans l'arsenal de la marine, sur l'île de Malte, une formidable explosion s'est produite et a entraîné l'écroulement d'un grand bâtiment. On a retiré des décombres les cadavres de vingt ouvriers horriblement mutilés. p * « Paris, 25 juillet : On mande de Nisch au ,,Temp3" t Le gouvernement serbe a décidé d'établir une ligne télégraphique directe entre Nisch et diverses villes allianaises, enU~e autres Ourazzo. * * * Londres, 25 juillet : •I/o Lloyds annonce que le nombre des personnes qui ont péri dans la catastrophe du vapeur ,3astland", à Chicago, s'élève à treize cents. $ Oettigné, 26 juillet : Les positions monténégrines à proximité de <3raliowo et du mont Lowsen ont été yioreanment bombardées par l'artillerie austro-hongroise.La Haye, 22 juillet : (Lo 31 juillet, la deuxième Chambre s'est réunie en séance secrète. On ne sait rien au sujet "q'ni"^ a été fait- La dernière séance socrète de la deuxième Chambre avait eu lieu en 1874, lors '.de la guerre d'Atjeh. ' ■ -y-'- Washington, 25 juillet : On annonce que M. Wilson a prié les chefs de la marine et de l'armée de lui faire rapport sur la défense nationale. Le Président a déjà étudié, il y a quelque temps, un nouveau programme pour la flotte qu'il se propose de soumettre au Congrès. Bien qu'il désire avant tout que la flotte américaine soit égale à celle des autres nations comme force et comme aptitude, le Président ne perd pas l'armée de vue et proposera, au Congrès de la renforcer. On prévoit une instruction militaire suffisante des citoyens, conformément aux traditions américaines. On annonce, concernant cette partie du programme général, que certaines décisions toutes spéciales ont déjà été prises. ^ - • - .* ■3 On mande de Sofia au „Timesv î - 1/accord tui'co^bulgare a été signe/ à Oonstantinople le 22 juillet. Tonte la région située à l'ouest de la Maritza devient bulgare. La Turquie rétrocède à la Bulgarie une partie du ohemin de fer de ! Dedcaga^ch. OfficielJ.ement l'accord no comporte au-f cuno obligation politique pour les deuxy parties. T-oiitefois, ^e_ }>Tim$s" est d'avis : qu'il impossible que la Turquie ait. ? accepté , de. faire . un pareil al>àndo:i de ter- ûritoiro sans avoir la certitude d'une quej- - Paris, 37 juillet : D'après dds informations envoyées de Chicago à la presse, des 2,572 personnes qui se trouvaient à bord du vapeur de plaisance „Eastland", 762 ont été sauvées. 1,S10 ont péri. On & retiré jusqu'à pr6-ssat 8S"> cadavres, principalement des famines et des enfants. , Paris, 27 juillet : Lo „Teraps" annoncï que les travayixdn conseil de rovisian pour la classe dg^p'jX t et .-pcfnt- •WIKoîumes uns première f(ift""ré-j formés des classes 1013. 191-1 et 1915 se [sont terminés samedi. T'a ar' 3 L« „Temps" annonce que 5L 0avignon, ®ûnistw des affaires étrangères beïjïtf, it # Sirondra pour motifs do santii1 "nn congé qui csera assez long. [ L'ancien ministre belge à Berlin, le ba-I ron Bsyens, est chargé de la direction in-> tarmisrra tfn miuistèrS des affaires étrangères. ^ Pétrograd, 27 juillet : Le „Eietch" écrit : Dans les milieux militaires, on parle beaucoup du combat quo l'aéroplane monstre russe „IIja Muronets" a soutenu contre 3 avions allemands. L'appareil russe ayant été empêché de se servir de ses armcr>. il a été violemmsnt bombardé par les aviateurs ennemis. Il a été touche j (î fois aux , réservoirs et a reyu, en outre, de nom,. :breuscs avaries. Malgré tout, l'appareil a ;pu tenir une demi-heure avant d'atterrir. Le pilote, le lieutenant Beschkow, a été denx fois blessé. i» * . Berlin, 26 juillet : La prochaine séance pléniàre du KeMistig aura lieu le 19 août. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemand» Berlin, 27 juillet. — Officiel de midi î Théâtre de la guerre à l'Ouest. Au nord de Souchez, de faibles attaques do l'ennemi, entreprise à l'aido de grenades à main, ont échoué: en Champagne, dans la région du Mesnil, les Français ont fait sauter on vain. plusieurs mines. Dans l'ouest de l'Argonne, nous avons occupé quelques tranchées ennemies. Thiaucourt ayant été encore canonué, nous avons de nouveau, en guise de représailles, dirigé le feu de notre artiâlerib sur Pont-à-.Mousson. Dans les Vosges, l'ennemi s'est emparé hier soir de nos tranchées de première ligne sur le Linged-Loirf, au nord de Munster. Près de Ronoq, au nord-ouest de Tourcoing, un avion français et, près de Péronne, un avion anglais ont été obligés d'atterrir. Les aviateurs ont été faits prisonniers. Théâtre d« la guerre à l'Est. \ .N'ous avons repoussé une attaque de l'ennemi dirigée contre Mitau.Entre Posvrol, au nord de Mitau, et le Méraen, nous suivons les Russes qui so retirent. L'ennemi a essayé de refouler les forces qui ont franchi le Narew.; à cette fin, il a entrepris une attaque générale sur toute la ligne Ko-worowo (à l'est de Ei0^an)-Wys-kow>Serock (au sud de Pultusk), mais son offensive a entièrement échoué. Nous avons • capturé 3,319. Russes et 13 mitrailleuses. A l'est et* au sud-est de llozian, nos troupes ont suivi l'ennemi qufi avait été rejeté vers l'est. Sur le Prut, au sud-est de Pulfcusk, on se bat encore avec acharnement. Devant Nowogeorgiewsk et Varsovie, pas de changement. (N.-iB. — Le ,,Pr;itf' mentionné ci-dessus est un petit affluent du Bug.) Théâtre de la guerre au Sud-Est. Devant Iw-angorod., rian de nouveau. Au nord d'HrubieHzoWt nous avons rejeté l'ennemi de plusieurs localités et faib. pr^von-axers 3,941 Russes, dont 10 officiers. Ailleurs, la situation des troupes allemandes du maréchal von Mackonsen ne s'est pas modifiée. * * Vienne, 27 juillet. —: Cômsnuniqué d'hier: Front russe. Au sud do Sokal, nos troupes ont conquis un point d'appui très important pour nos tétes de ponts de la rive est du -Bug et ont capturé 1,100 prisonniers et deux |mitraillei^ss; Au norci-ouest de Orubies-y.ow, des forces allemandes ont de nouveau fprogressé. Sur les autres parties du front, |a situation n'a pas changé. Iront italien. fîior, de nouveaux combats so sont en- ! gagés sur la lisière du plateau de Do- ! berdo. Sur tout le front, 'les Italiens ont attaqué sans cesse jour et nuit avec la plus grande violence; . mais, malgré tous leurs efforts et leurs nouveaux sacrifices, ils ont échoué. L'ennemi n'a remporté que ^es succès isolés et passagers. Oe matin, à l'aube, les braves défensours étaient do nouveau en possession de toutes leurs anciennes positions, sans exception. La têto de pont de Gorz n'a plus été attaquée. Ce matin, l'artillerie italienne a recommencé à canonner vivement nos positions do la région de Gorz. Dans la région du Krn, tuer après-midi, nous avons repoussé une attaque ennemie après un corps à corps et an combat à coups de pierres. Les Italiens ont subi do fortes pertes en se retirant softs le feu de nos canons. Un de nos aviateurs a lancé des bombes sur Vérone. Sur le front de la Carinthie et du Tvrol* ;rien d'important à signaler. 'é* C©22îï2stïï3i'î5xsè3 tsûs axiîîécs alliées Paris, 26 juillet. — Officiel dei 15 heures : . On ne signale que des actions d'artillerie au cours de la nuit entre Aix-Noulette et Souchez, ainsi que dans la région do Boissons; une lutte à coups de grenades de tranchées à tranchées au bois d'Ailly, et un bombardement de l'IIartimanusweiler-kopf.Nous avons lancé de3 obus de 90 et des fléchettes sur la gare militaire de Nantil- lois, au nord do Montfaucon. * * Paris, 26 juillet.— Officiel de 23 heures: En Artois, le feu d'artillerie a diminué d'intensité. Quelques obufc d» gros calibra ont été tancés sur Arras. En Champagne (front Perthes^Beausé-|our), lutte do mmes, où nous conservons l'avantage. Violente canomiado au bois Le Prêtre. ; Ponfi-à-Mousson a été bombardé. L'ennemi a canonné à différentes reprises Hes positions qu\il a perdue*- à Ban-de-Sapt. c * $ Londres, 25 juillet. — Rapport du ma- t^péchal sir John French : Le 21 juillet, nous avons repoussé une ttàque ennemie entreprise à l'aide de jhombes contro l'excavation de mine pro-|nite par l'explosion annonoéo lo 20 juillet à l'ouest do Hooge. Notre artillerie de gros ©alibre a réduit au silence un mortier de iranchée qui soutenait l'attaque. [' Lq 23 au soir, nous avons fait sauter timo (mine dans une partie avancée des lignes allemandes au sud-est de Zillebeke ; la tranchée ennemjie a été détruite. Plus tard, 1'etnnesm a fait sauter, plus au sud, une mine qui a causé peu de dégâts. Depuis lors, nous avons gagné un peu de terrain en reliant nos tranchées à l'excavation produite par les Allemands. Hier, nous avons de nouveau repoussé une violente attaque de bombes contre nos tranchées situées autour de l'excavation de i mine près de Hooge. * * * Rome, 25 juillet. — Officiel du grand quartier général : Le 28 juillet, dans l'après-midi, tocc de nos. avions ont survolé Riva «t ont jeté £ 16 bombes sur la gare. L'artillerie) a ouvert % le feu contre les aéroplanes, sans! arriver à £ les endommager. F*n Carinthie, pendant la nuifi du $5 jnil- a let, des forces ennemies ont attaqué no? positions près de Sella et près de Sordo-ma. Elles ont été rapidement repoussées. Dans la région du monte Ntero, l'ennemi a tenté hier d'arrêter notre offensive en attaquant impétueusement, à trois reprises, les positions que nous avons conquises sur la crête de LnizÊnica. Il a été repoussî avec de fortes pertes. Sur le Karst, l'action continue à se développer en notre raveur. • * • Pétrograd, 24 juillet. — Officiel du1 granS état-major générai : Dans la région de Mitau-, il n'y a po* eu de combats le 23 juillet. Plus au sud, sur le front Janischiki-Shawlen-Rossieny, l'ennemi avance encore, vers l'est. Sur le front du Nfarew, pendant la nuit du 23 juillet, nous avons repoussé une attaque allemande^ sur la rive gauche de la Pissa. L'etiinômi fait des efforts acharnés poux* franchir le Narew sur le front Ro-zap-PViltwsk. Un combat opiniâtre st^pour-Biut dans cette région. Sur la Vi»tule, pas die modifications im- • portantes. Nous avons repoussé quelques attaques ennemies dirigées contre Nowo-Georgiewsk et Iwangorod. Entre la Vistule et le Bug, le 23 juillet, dans la région de Lublin, il y a eu us; violent feu d'artillerie, et l'eunemi a essayé d'avancer dans la région de Belsîiize. bur le front Chmiei'e-Wojslawice, il y t eu des oom]>ats opiniâtres. Pendant la nuit du 23 juillet, nos troupes ont entrepris de nombreuses .contro-attaques efficaces au cours desquelles elles sont arrivées plusieurs fois jusqu'aux positions de l'arfciil©-rie ennemie ; snais, par suite des fluctuations do jfi bataille, ^Tles n'ont pu. ramenés-dans nos lignes les canons abandonnés par l'ennemi. Dans la région Grubieszow, l'ennemi a concentré des forces importantes, qui, apref-des combats opiniâtres., ont pu s'étendit Iégèi'ement vers le nord. Sur lo Bug, près do Sokal, le combat a continué le 23. L'ancien front ne s'est pa* modifié. 1 «t • € Pétrograd, 35 juillet, t- Officiel du grand état-major générai : Dans la direction de Mitau, aucune modification.Sur les routes de Shawlen et de Ros-sieny, l'emiemi cpatinuti sa marçhe. er. > avant dans la â. irec^on: 4e ^"^niçwiiie. A % cet endroit et sur 3 a Lawena, il y a" ci des comlxits le 21 juillet. Sur le front du Narew, l'ennemi a entre pris, pendant la nuit et au matin d: 24 juillet, une série d'attaques acharnées le long cî3 la rive est de la Pissa et dans 1^ région de Serwonka ; il n'a obtenu aucun succès et a subi de fortes pertes. Dans h secteur situé entre Ostrolenka et Ilozan. nous avons également; repoussé des tesita-tives ennemies faites pour franchir le Nu-rew à certains endroits. ilans la. régioir EozanO'nJtnsIc.a'jsaB*»»; :i JLiïïiS!1! Ie 23 juillet, à .jeter uno pq.rt.j, f do ses Jamm _sur la rive gauche du Na-# rew. Il cherche à B'y ,rl!!i1àVlU!lfl!,".,"--~-'"'-™fi «R- la rive gauche de la Vistule, l'en * nemi a entrepris, lo 2i juillet, des attaques infructueuses dans la direction d. Piasetschano. Entre la Vistule et le Bug, l'ennemi & éie forcé, par nos contre-attaques, à s'arrêter. Il n'a pris l'offensive que dans la région de Grubieszow, où nos troupes oni •smssé^ja 24 juillet et le lenderitain inà- Go'ro-no "^ ftt4aQUCS A"»' | Siri* le ^3ug, sur la Zlota-Lipa et sur If-Dniester, ii n'y a pas eu do combats. sanf sur la ligne du village de Dobrotwor. ou f,c*t déroulé un sanglant combat local. L'ne tentative de l'ennemi pour se retran cher sur la rive droite du Bug a ééhoué * * * Pétrograd, 25 juillet. — Officiai de l'état major de l'armée du Caucase : Dans la région côtiàre, fusillades. IJn dr nos détachements a réussi une heureuse reconnaissance. Dans la direction d'Olty et dans 1» région de Tera, fusillades. Dans la ai.i'ectian do '.fousch, après avoir reçu dos renforts, les Turcs ont pris l'offensive.Sur le front do Tzelbachy, le oalnio » régné. —e Dépêches Diverse» ï^trogmwl, 20 juillet : Ix) ,,Kjeteh" fait ressortir, dan» nj, article qui est très commenté, qu'il ne peut être question d'aucun changement aans ht politique intérieure de la Russie. Tous le' nouveaux ministres ont été pris dans les rangs de la droijtei, à l'exccpiion de M. Scherbatow, qui a sa place entre la droit et les nationalistes. Le nouveau ministr< de la justice, M. Kowstow, a refusé de se piononcer, dans une interview avec m, rédacteur de „Djen", sur lts question^ capitales de la politique intérieure. ltien ne serait donc changé avec Sas aouveaux ministres. * . • Valparaiso, 36 juillet : \1. Jan Luis di San Fuentes vient d'tec élu président de la République dn Chili. Le Parlement se réunira le 31 juillet noir confirmer cette élection. ^ m Kew-York, 26 juillet*: Do nombreux journaux américains publient un appel de M. Bryan, qui demandt î-ux Américains neutres do no pas voyager, jjendant la durée de la gueno. à bord l'un navire battant pavillon d'une puissance belligérante. Constantiixople, 26 juillet : Aucune démarche de la diplomatie iienno n'a _ été entreprise "jusqu'iciqui pour-, [■ait être interprétée comme un ultimatum; îe l'Italie à la Porte, ou plus simplement^ îomme une menace de suspendre les rela-* ions diplomatiquete enti-e Bfmo et ' stantinojite.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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