La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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19 oktober 1918
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s.n. 1918, 19 Oktober. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/wp9t14w800/
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MORESSÉBf directeur. ,/iuiourd'hui : DEUX oages | LA GUERRE 1,538* jour da guerre Amplifiant les succès qu'ils ont depuis trois semaines obtenus en Flandre, nos intrépides soldats s'étalent, aux dernières nouvelles, établis sur la ligne est de Thourout-ouest de ThieJt-Courtrai. Comme on pouvait dès lors *'y attendre, les Allemands annoncent qu'au ■cours de ces derniers jours ils ont évacué des parties de la Flandre et du nord de la France, abandonnant les villes d'Ostende, Tourcoing, i 'm iRoubaix, Lille et Douai, qu'ils occupaient de-! flj put!* 'quatre ans. Entre Bruges et la Lys, les Alliés ont à plusieurs reprises déjà attaqué les nouvelles lignes des Allemands avec des effectifs considérables.•** Une grande bataille s'est de nouveau enga gée entre le Cateau et l'Oise, sur un front d'une bonne trentaine de kilomètres. Malgré l'importance des moyens d'action mis en œuvre, les Alliés, pendant le premier Jour de ,1a bataille, ne sont pas parvenus à briser la résistance de l'adversaire et n'ont obtenu que des résultats limités. Sur l'Aisne, à l'ouest de Grandpré, les Français ont, à la suite de nouvelles et énergiques attaques, légèrement avancé dans la région d'Olizy. Entre l'Argonne et la Meuse, les Américains n'ont cette fois rien tenté. Sur la rive 'gauche du fleuve, ils ont eu à faire face à •des contre-attaques locales énergiquement me-:nêes.; VERS LA PAIX ! Bâle, 17 octobre : On mande de New-York à l'édition parisienne du New'York Herald. : — A la Maison Blanche, on attend la ré ponse allemande à la note de M. Wilson pour idimanche prochain. Quand M Wilson sera en possession de cette réponse, il fera une déclaration catégorique et définitive. » Le même Journal apprend que la Commission du Sénat américain s'est réunie le 14 octobre pour délibérer sur la situation. Le secrétaire d'Etat Lansing aurait déclaré que les conditions posées par le président Wil--json dans sa seconde note doivent être consi-> dérées comme définitives. La question du sénateur Lod&e concernant le dédommagement, que l'Amérique serait en droit d'exiger pour ses frais de guerre est restée sans réponse, m n *« I |ii; I . Cologne, 18 octobre : On mande de Berlin à la « Gazette de Cologne » : — Contrairement à des bruits qui ont trouvé un certain écho dans la presse, le gouvernement allemand est déjà depuis frer ien possession du texte officiel de la note de M. Wilson. La séance de la Chambre, qui devait avoir lieu demain, a été ajournée à mardi prochain. On annonce crue la eom- Lmission principale se réunira d ici lors. «** ' Berlin, 18 octobre : Hier soir à 5 heures, les séances du Cabi-bet de guerre ont été reprises et c'est pourquoi le Conseil de la couronne, qui d<*vait se tenir K 5 h. 1/2 et auquel tous les membres du gouvernement de l'Empire devaient prendre part, a été ajourné. Le matin, le 'Cabinet de guerre avait déMbéré pendant .cinq heures avec les représentants oe la direction supérieure de l'année. • * ^ : Berlin, 18 octobre : Au sujet de la nouvelle réponse qui s'dra faite à M. Wilson, le v Beriiner Tageblatl-»' i écrit : — Le texte de la nouvelle note qui doit être envoyée à Washington n'a pas encore [été définitivement arrêté. L'accord xiste a<u sein du gouvernement et dans tous les milieux qui ont à en délibérer en ce qui regarde sa teneur. On peut s'attendre à ce qu'elle exprime les sentiments que le ton de la dernière manifestation de M. Wilson a provoqués partout en Allemagne. Fin ce qui concerne la guerre des sous-marins, elle serait terminée par le fait môme qu'un armistice viendrait à être conclu. Nous avons maintenant une représentation qui est l'émanation môme du peuple et qui est.subordonnée à sa confiance. Le nouveau régime sera particulièrement solide et assuré de durer, si personne ne tente de dicter sa vo-,ionté à un peuple enfin arrivé à --on auto-iDomie et ne prête ainsi son concours aux / réactionnaires nationalistes. Un accord ne pourrait devenir impossible que sa M. i Wiison estimait pouvoir imposer au oeuple allemand, et sans égard pour ses intérêts , Ivitaux et sentiments légitimes, une paix p^r jU.force. » J, »*• *Vv. Cologne, 15 octobre : \ Du correspondant à Amsterdam de la Ga-i I xetle de Cologne : S ; — Si l'accord se faisait concernant l'évacu^ | tlon de la Belgique, ce ne serait qu'après que ? f l'autorité occupante aurait remis ses services S en bonne et due forme aux fonctionnaires de î l'Etat belge Si l'on y met des deux côtés du sien, il sera possible d'arranger bien dès choses. On conçoit qu'après quatre ans de \ guerre tout n'aille pas en Belgique pour le | mieux et que nombre de procès sont pendants devant les tribunaux allemands. Il est certain toutefois, qu'il ne faudrait qu'un signe du gouvernement du Havre pour remettre les tri- Ilbunaux belges en activité. On pourrait souhaiter aussi de voir les commissaires civils allemands près des Kreischefs remettre leurs services aux commissaires d'arrondissement, x ('qul pourraient sans autre délai réinstaller la | gendarmerie et prendre d'autres mesures en vue de la sécurité publique. La remise en activité de la garde civique pourrait même être envisagée. D'autre part, il serait très impor-| (tant qu'aucune interruption n'entravât le trafic des chemins de fer. 11 y a dans le pays, sur le 5 front, dans les camps de prisonniers en Allemagne, un grand nombre d'employés de che-ipins de fer qu'on devrait rapatrier avant tout, | jla régularité du service des trains étant né-s icessaire non seulement au point de vue de la | sécurité publique, mais encore à celui du ra-' Vitaillement. Malgré la pénurie qui sévit en j | JHollande, on s'attend à l'arrivée prochaine j § de marchandises. On pressent d'ailleurs : qu'aussitôt après la cessation des hostilités, S jon peut s'attendre à voir arriver d'Angleterre toutes sortes d approvisionnements. Il faut souhaiter que les partis en cause ne se montrent pas mesquins. C'est non seulement de i l'intérêt des Belges, mais encore des Aile-.' | imands résidant en Belgique, auxquels < l'em-' ballement de l'opinion donne malheureuse-/ ment des Inquiétudes. Bref, il s'impose que, îdès qu'un accord interviendra, on prenne de^ mesures pour leur sécurité. 1 Berlin, 18 octobre : On annonce que le Cabinet de guerre Rendra une nouvelle séance ce soir à 6 heures pour arrêter la rédaction définitive de ia réponse allemande à M. Wilson. il est probable que la note de réponse ne ^era envoyée avant dimanche apr^-n^idi. »*» Berlin, 18 octobre : La prochaine séance du Reichstag aura lieu mardi prochain, à 2 heures.. -•V Munich. 17 octobre : La fraction libérale du Landtag de Bavière ' a déposé une motion demandant la revision de la Constitution dans un sens démocratique pour permettre au peuple de prendre une plus large part au gouvernement du pays. Dans ces temps critiques, il faut que le gouvernement s'appuie entièrement sur la confiance du peuple, ce qui ne peut être le cas avec un ministère de fonctionnaires. La réforme doit amener au pouvoir de6 hommes qui ont la i confiance des masses et qui soient responsa- > bles envers la collectivité. *** ; Vienne, 17 octobre : ; Interpellé au sujet de la réponse de M. Wil-î son à l'Autriche-Hongrie, le comte Burian a ; répondu à la Commission des affaires étran-, Jéres : , Jusqu'ici, le gouvernement n'a pas reçu - î clé'réponse. Dès la réception de celle-ci, nous nous mettrons immédiatement en rapport avec le président de la Commission. Toutefois, je me permets de faire remarquer que nous nous ] mettons toujours d'accord avec l'Allemagne au j sujet des documents que nous échangeons en ce moment avec nos adversaires. Quoique nous nous entendions rapidement avec le gou ' t vernement allemand, il faut compter que qua-i rante-huit heures peuvent être nécessaires. Il i ne faut pas qu'il y ait la moindre nuance de ; contradiction entre la manière de voir de l'Al- l lemagne et celle de l'Autriche-Hongrie. » *** Paris, 17 octobre : On mande de New-York au Herald : » — M. Wilson soumettra à l'Autriche-Hongrie i des propositions concrètes au sujet du nouvel état de choses politique à créer dans la monar-' chie, ainsi que pour la mise en train des né- • gociations de paix. » *** Vienne; 17 octobre : .La Nouvelle Presse Libre annonce qu'après réception de la réponse'de M. Wilson à l'Autriche et à la Turquie, des délibérations communes auront lieu entre les délégués de l'Allemagne, de l'Autriche-Hongrie et de la Turquie. On établira la ligne de conduite commune à tenir vis-à-vis des propositions de l'Entente. *** r Berlin, 17 octobre : i L'offre de paix du gouvernement turc, dont .. le texte concorde avec celui de la note alle-: mande, aurait dû. conformément aux accords . conclus entre les co-alliés, être remis à . M. Wilson en même temps que les notes allemande et austro-hongroise. Elle a été remise 5 le 5 octobre au représentant ottoman près du \\ gouvernement espagnol, qui est chargé de la sauvegarde des intérêts turcs aux Etats-Unis, ï Cependant, par suite des difficultés inhérentes { au fonctionnement du télégraphe, elle n'est f parvenue au gouvernement espagnol qu'à la date du 12 octobre. Le gouvernement de Ma-' drid s'est empressé de transmettre la note à Washington. Milan, 18 octobre: t L'Avanti publie un appel adressé au peuple ï italien par le parti socialiste. Cet appel rap - pelle une déclaration de M. Wilson, d'après la * quelle la guerre est conduite par les gouverne i ments, mais que par contre la paix doit être [ conclue avec les peuples. Lé jugement des ou-. vriers n'est pas faussé par la passion ou par la désunion. Ils doivent exiger l'application du principe d'égalité et d'obligations réciproques qui doit valoir aussi entre les vainqueurs et les vaincus. **» I Cologne, 18 octobre : Cn mànde de Zurich h 1a «Gazette de j Cologne» : j — Le journal «Avanti» a été empêché [ par la censure de faire connaître son opi-. nion au sujet de la question de la paix L'article a été supprimé. De môme ont été supprimées les considérations de la «Stampa », de Turin, au sujet de l'attitude i adoptée par M. Wilson mise en regard de j. 6es discours. Le journal proteste énergiquement contre ces pratiques. t *** Londres, 18 octobre : ; On mande de Paris au Daily Telegraph : , ■— Le Conseil de guerre interallié s'est, au | cours de sa dernière séance, déclaré compé- , tent pour examiner la question de la paix et | de l'armistice. Il a repris ensuite ses travaux ( et a discuté les exigences contenues dans la , note de M. Wilson aux Puissances. Centrales Genève, 18 octobre : j L'«Hurrmnité» annonce que le comité cen-itral du parti socialiste français est convoqué pour dimanche prochain à l'effet de dé;-Iibérer sur l'opportunité d'un manifeste en faveur de la paix générale. ♦** Essen, 17 octobre : La Bheinisch - Westftillsche Zeitung apprend de Genève que de grandes manifestations ont eu lieu à Lyon, à Marseille et dans les principales villes du sud de la France en faveur de la paix. A Lyon, le président de l'Union des syndicats ouvriers a proposé de faire grève durant douze heures, samedi prochain, en guise de démonstration en faveur >^de$a paix. P |k OPINIONS DE LA PRESSE f £ fct Haye, 17 octobre : «Du Vaderland: ' : — Nous avons été amèrement désillusionnés. Nous avions cru que l'influence prépondérante qu'exerce le président américain lui aurait permis de faire partager sa manière de voir par la France et l'Angleterre après que l'Alie-ïnagne se fut montrée si accommodante pour-Accepter les conditions de M. Wilson. L'Amé-tique exige aujourd'hui qu'il soit mis un terme aux illégalités qui se commettent sur mer, ayant en vue naturellement la guerre sous-hiarine. Mais mettra-t-elle en môme temps un i iterme à cette autre illégalité sur mer qui con-Isiste à couper les vivres aux non-combattants allemands et dont la guerre sous-marine n'a tété que la réplique ? En ce qui regarde le torpillage de deux navires, alors que les pourparlers de paix étaient certains, torpillage 'qu'on regrette tout autant en Allemagne qu'ailleurs, il est à remarquer que l'armistice mettrait définitivement fin à ces cruautés qui ne .Jsont que les représailles pour la manière illé-'gale de faire la guerre, notamment en affamant les populations civiles. Par l'armistice, il sera mis fin aussi aux méfaits accomplis sur ^terre. Mais ici encore l'interprétation aile mande est à l'opposé de celle de M. Wilson. jLes canons des Alliés détruisent les localités i françaises et flamandes et c'est devant cette menace que s'enfuient les habitants. La note ;ne parle pas des méfaits commis dans l'air. Est-ce parce qu'en ces derniers temps les attaques des aviatéurs alliés sont plus nombreuses que celles des Allemands ? Quand M. Wilson demande des garanties que l'Allemagne mettra fin au régime de l'autocratie, l'Allemagne peut lui répondre que cette autocratie a cessé déjà d'exister. Malgré tout, nous conservons le meilleur espoir que l'Amérique ne laissera pas protester sa parole et s'attachera à amener un armistice. Si M. Wilson veut réellement la paix, il ne faut pas qu'il pousse les choses à/ l'extrême. » *** ^ Cologne, 17 octobre : La Gazette de Cologne apprend de Copen- | hague que la note de M. Wilsen a provoqué/ un grand émoi au sein de la population. L»! rapidité avec laquelle la note a été transmiwjf et sa teneur même, si peu conciliante et mêofea comminatoire, ont singulièrement infiuei#é| l'opinion publique. L'espoir des premier» jours a fait place à un complet abattement! La presse partage entièrement cette manière! de voir, ' La National Tidende estime qu'après la note ire de M. Wilson il n'est plus possible de contK on nuer les pourparlers de paix entre Washihg-! rue ton et Berlin. lus Politiken est encore plus pessimiste. Les ins conditions imposées, dit ce journal, sont de □e- telle nature que l'Allemagne, consentant à ice prendre place autour du tapis vert, se trouve un acculée à la nécessité inéluctable d'accepter oit sans discussion les conditions que ses ad ver-la saires voudront lui imposer. L'Allemagne se sa- trouve placée devant un dilemme effrayant Ou bien il faut qu'elle appelle le peuple aux armes pour la défense de ses frontières, ou bien il faut qu'elle reconnaisse que la partie ^11- est perdue pour elle. a La Derlingske Tidende est d'avis qu'il ap-m- paraît de jour en jour plus clairement aux yeux du peuple allemand que la guerre ne îçu pourra se terminer sans de nouveaux et »us lourds sacrifias. rec L'Extrabladet, qui est plutôt ententophile, je écrit au sujet de la note de M. Wilson : >us — L'outrecuidante prétention de la note de au M. Wilson aura pour effet de galvaniser le en peuple auquel elle s'adresse et de le décider [ue à poursuivre jusqu'à son dernier souffle l'ef-su frayant combat dans lequel il est engagé II ua- y a encore dès millions d'hommes en Alle-II magne. Si l'on écoute la voix de ceux qui prode clament que seul le vainqueur peut dicter .<es Al- conditions, on n'obtiendra jamais une paix qui apporte l'apaisement au monde. Il faut obtenir une paix qui puisse servir d'assises à la Ligue des Nations, appelée à faire régner la paix sur terre et à aplanir toutes les diifl-rie cultés futures. A notre avis, la dernière note vel américaine ne peut servir de base à une paix ,ar- ^e teetto^gature. » AUTRICHE rès ' * \u- Vienne, 17 octobre : ,m. Une édition spéciale de la Wiener Zeituno lie- rfublie le rescrit impérial que voici : lie. A mes''11dMǧ~' p?\it)iës autrichiens I } à ,< Depuis que je suis monté sur le trône, mes Efforts ont inébranlablement tendu à obtenir pour tous mes peuples la paix tant souhaitée par eux et à leur montrer les voies à suivie ont fpour assurer, à l'abri de tous les obstacles et Ue- ïde toutes les entraves, le complet et libre dé\ie-rds floppement de leurs forces intellectuelles et à ^économiques. La formidable guerre à laquelle lie- "nie monde est en proie a entravé jusqu'ici ia lise ^réalisation de cette œuvre. L'héroïsme, ia fidlé-du ]lité et l'endurance pleine d'abnégation avec la-la quelle ils ont supporté les peines et les priva-iis. î. tions ont donné à mes peuples la force de tié-ttes fendre jusqu'ici la patrie avec gloire. Les sou'f-■est frances ainsi supportées doivent leur donner la une paix honorable qui ne tardera pas à luire tfa_ si Dieu nous aide. Le moment est venu de 3 à 'songer à rétablir sans aucun retard notre patrie sur des bases naturelles et par cela même ^solidement assises. Il y a lieu de tenir compte, en les coordonnant minutieusement, des dé-. jsirs des peuples autrichiens et de faire en sorte P qu'ils s'accomplissent. Je suis décfdé à exécu-'ter cette œuvre avec la libre collaboration de _ :mes peuples et dans l'esprit qui apparaît dans ^l'offre de paix qu'ont faite les monarques coa ' Usés. Conformément à la volonté de ses peu-, . jples, l'Autriche deviendra un Etat fédéral, en . ce sens que chacun de ses peuples formera )sur le territoire qu'il occupe une communauté les 'étatiste propre. Il ne sera pas anticipé par là sur la question de l'union des territoires polonais de l'Autriche avec l'Etat polonais indé pendant. Une situation particulière sera faite à la ville rte Trieste, conformément au dés?;-des peuples qui habitent son territoire. Ce nou-. a -veau régime, qui laisse intacte l'intégrité des . pays de la sainte couronne hongroise, garan-'R1" tira non seulement son autonomie à chaque rEtat national isolé, mais sauvegardera en i outre efficacement les intérêts communs. Il la aura sa répercussion partout où la commu-!^e nauté apparaîtra nécessaire pour assurer leur d.e développement aux Etats isolés. L'union de 'S1" toutes les forces s'imposera pour résoudre fructueusement, selon le droit et l'équité, les grands problèmes qui seront la conséquence des réactions consécutives à l'état de guerre. Afin de sauvegarder les intérêts généraux, les institutions actuellement existantes seront P^' maintenues en leur état jusqu'à ce que cette ^ transformation se soit opérée par les voies ■u* légales. Mon gouvernement est chargé de pré-Ia parer sans retard tous les projets relatits à la es reconstruction de l'Autriche. C'est aux peuples, le droit qu'ils ont de décider d'eux-mêmes devant former la base du nouvel empire, que 3n- s'adresse mon appel : ils collaboreront, par /o- l'Intermédiaire de leurs conseils nationaux re-ièr crutés parmi leurs députés au Parlement, à la eil réalisation de la grande œuvre que nous voulons accomplir, ces conseils nationaux étant chargés de défendre les intérêts respectifs des peuples et de régler leurs rapports avec mon ip- gouvernement. Ainsi notre patrie, raffermie ta- par l'union des nations qui la composent et ins formant une fédération de peuples libres, sor-en tira renforcée des orages de la guerre. Puisse de la bénédiction du Tout-Puissant suivre nos de travaux afin que la grande œuvre de paix qui ro- va se réaliseï assure le bonheur de tous mes iur peuples I (SJ HUSSAREK. (S.) CHARLES. • •-Vienne, 16 octobre. ,**» L'empereur Charles a adressé en même temps à l'armée et à la flotte le manifeste sui-és vant: ltp — Faisant droit aux désirs de tous les peu-ait pies de l'Autriche, j'ai décidé de les grouper en jjjy un Etat confédératif. Ainsi seront écartés les je. obstacles qui avaient ju6qu'ici empêché leur lU*; libre développement et ainsi pourront-Ils aussi travailler en commun à leur prospérité propre ^ et à celle de la patrie. En cette heure si grave, er je m'adresse à l'armée et à la flotte. Dans leurs JS; rangs a toujours régné la plus indissoluble un , union entre les représentants des différents )n_ éléments nationaux qui les composent. J'ai lts la confiance inébranlable que cet esprit de j»a - fidélité et d'union qui s'y est maintenu jus-qu'ici continuera à les animer et que cette ftdê-Jr_' lité et cette union seront indestructibles. ge Puisse-t-il en être ainsi I Puisse cet esprit res-ll_ ter le patrimoine le plus précieux des nou-et. veaux Etats de PAutrichhe et concourir à leur ne assurer la prospérité 1 Que Dieu le veuille ia ainsi l Il (S.) CHARLES. ,6i Schônnbrunn, 17 octobre* ur *** 10. Vienne, 17 octobre : ,n Le Journal de Huit Heures annonce que le és président du Conseil s'est, dans le courant de tte l'après-midi, entretenu avec les chefs des par- ,te tis parlementaires do la proclamation de jr. l'empereur Charles. Il est question de consti- ;a- tuer d'abord quatre Etats nationaux, à savoir es un Etat austriMltemand',' un Êfàrtchèque-slo- Dn vaque, un Etat illyrien et un Etat ruthène. Ces st- Etats auraient eh commun le chef de l'Em- iie Pire, la représentation à l'étranger et la dé- sé fense nationale. QS *** ra Vienne, 18 octobre : er /Les journaux annoncent que les députés^ la /roumains de la Chambre autrichienne,se sSrftî ài constitués en assemblée natToiiale roumaine» 1 et ont élu comme chef le conseiller de la Cour/ ^.chevalier Isopesul Grtoul. *** n- f Berlin, 17 octobre : aéjr • La publication du manifeste de l'empereuPv -ylîd'Autriche en ce moment fournit une nouvelle , preuve que la Couronne est sans doute déjà fei renseignée sur I'àflitude que compte prendre !é| le gouvernement de Washington vis-à-vis du ra problème dès nationalités autrichiennes? Le it| corr'egffïïnfl'ghf du Berliner Ta g eb ta lî à Vienne ro| croit que la démarche de l'Empereur doit se f rattacher à certaines nouvelles que la Cou- — ote ronne aurait reçues de Washington et des mi iti-| lieux anglais et d'après lesquelles M. JVjlsoi ig-| ne serait pas opposé à l'idée de réunïr en une confédération, les Polojiâisk^çceptés, les pgu. es \ pies de l'Autriche-. * i V LES OpIrATIONS t L'OUEST ter .. sg Berlin, 17 octobre : inl Des bombes lancées à jet continu ont dé-ux truit des rues entières à Thielt et ont fail ou un grand nombre de victimes parmi In po-puiation civile. Dans une seule maison, dis Belges ont été ensevelis sous les décom-^p. bres. ux *** n€ Berlin, 17 octobre : et Les attachés militaires des Etats neutres se rendront demain sur le théâtre de la guerre i ie l'Ouest. »** de BerLin,, 17 octobre : le La ville de Laon, où les autorités alleman-ier des avaient concentré les habitants des lo ef- calités environnantes, a été abandonnée Il par les Allemands sans que la moindre des Ile- truction ait été faite. La dévastation J»? h «o- ville est l'œuvre exclusive de rartillerk ^es française. Pendant la retraite aussi la viJk ■\\x de Laon a été ménagée par les Allemands iut Pas une seule grenade allemande n'es ses tombée sur la ville. j>i„ .. :ier ifl- Zurich, 18 octobre : \ ote On mande de Paris à la Zuricher Post lix ; — Le maréchal Haigh a adressé un message aux troupes britanniques pour les mettre ei ri garde contre les bruits qui tendent à les fatr crcrtrè~5ttTIne"paix prochaine. Ces bruits son : exclusivement répandus**dans l'intention di l ' détourner les troupes de leurs devoirs. Le ma réchal s'inscrit en faux contre ces bruits e i engage les soldats à mettre toute leur énergie rng en œuvre pour arriver rapidement à un résul hxt dép^itif^ r .m^ | v {|(|| |p||| — Genève, 18 octobre : nir La Commission de l'armée française a en îée ' tendu lundi un rapport du ministère de 1j vre- guerre sur les préparatifs faits .en France ei ■et vue d'une, campagne d'hiver et de printemp v,e. èT'srrr Tutlllsàtïôn de la ciasse de 1920. L et Progrès Ue Lyonsignale qu'a la séance de 1; Commission on a été généralement d'avi, la -que l§§..pp.urpjarlers de paix n'auront pas pri d'é- finSvant le début des opérations d'hiver, "--r-. -, la- *** va- Londres, 18 octobre : dé- Le correspondant de guerre anglais Gilles iuf- écrit : nçr — La caractéristique principale des combat ire d'aujourd'hui est l'énergie avec laquelle l'en de nemi défend ses positions Lorsqu'il a vu ve pà- nir l'attaque anglaise, il a mis des renfort me en avant. Les troupes avaient l'ordre de s )te, défendre jusqu'à la mort. Les Allemands on dé- montré une grande intrépidité. Entre Ede- rte ghem et Razeiberg, la première division d eu- réserve bavaroise a combattu avec un gram de courage. ins eu ia guerre navale en —— sra Stockholm, 16 octobre : uté Le vapeur suédois Naja (2,200 tonnes brut là a été torpillé à la côte anglaise. Neuf homme ilo- ont péri. dé- **# Lite Stockholm, 16 octobre : s?:1 Le 12 octobre, le vapeur suédois Chté (780 t. ou- est entré en collision dans la Manche avec ui des vapeur Inconnu au moment où il se rendai an- d'un port anglais dans un port français. L jue Chié a coulé. L'équipage est sauvé. en Il Berlin, 17 octobre : nu- Le journal anglais Evening News afflrrm ïur que le gouvernement anglais a la preuve in de déniable que le sous-marin qui a coulé le pa ire quebot Leicester avait reçu l'ordre précis d les couler le paquebot, qui naviguait au sud d ice l'Angleterre et de l'Irlande. Ce sous-marin au 're. rait reçu cet ordre après l'envoi de la not les pacifique du chancelier de l'Empire à M. Wil 3nt son. L'Evening News ajoute qu'il est vraisem !tte blable que M. Wilson connaissait ce fait avan ies d'envoyer sa réponse à l'Allemagne. ré- A ce sujet, on déclare de source autorisée la — Cette information de 1 "Evening News es eu" inventée de toutes pièces et est en contradic ies tion avec les faits. Comme tant d'autres Infor f^e mations publiées en ces derniers temps pa )ar la presse anglaise et française, celle-ci n'a ét< re" manifestement répandue que pour jeter la la suspicion sur l'Allemagne et pour exciter le: ■>u" esprits en faveur de la continuation de k înt guerre. les DÉPÊCHES DIVERSES is Amsterdam, 17 octobre : jl D'après un journal d'Amsterdam, on attend 1S en Hollande 100,000 réfugiés de Belgique. . *** Amsterdam, 17 octobre : Le Telegraaf apprend que le général de division des troupes hollandaises cantonnées dans la région de Rosendael a conféré avec e un o'flcier délégué par le gouverneur mili-i- taire d'Anvers, général von Zweil. Provisoirement, il a été décidé que 100,000 réfugiés du i- nord de la France et de la Flandre seront di-n rigés sur la Hollande. Ils se rendront à pied s de la frontière à Rosendael, Berg, Breda, Til-r bourg, Eindhoven, Weert, Ruremonde ou ii Maastricht, d'où ils seront transportés par e trsiins spéciaux vers l'intérieur du pays. Des hôpitaux seront établis en plusieurs points s de la frontière et donneront asile aux évacués e malades. s «** .i Amsterdam, 17 octobre : e Les autorités hollandaises continuent à prendre des dispositions pour pouvoir rece-! voir les évacués du nord de la France et de ;. la Flandre, qui pourraient être dirigés sur les ;- Pays-Bas. Dans la gare de Rosendaal, un 1 grand nombre de trains se trouvent prêts r pour transporter le flot des évacués dans l'in-3 térieur du pays. En effet, par ordre de l'autorité militaire, ceux-ci ne peuvent pas s'arrêter dans la région-frontière. A Dordrecht s'est formé un comité qui se trouve sous la présidence d'honneur du bourgmestre et qui s'occupera, le cas échéant, de. c l'hébergement et de l'alimentation des éva-e cués. Le gouvernement hollandais fait procéder à e l'évacuation du camp militaire d'Amersfoort - et du camp d'internés de Zeist, en vue d'hospi-r taliser des évacués. On annonce, d'autre part, qu'en vue de faire s face au ravitaillement des fugitifs, les minoteries de Bois-le-Duc travaillent nuit et Jour, r- D'importants stocks de vivres sont envoyés, sans retard par chemin de fer aux localités désignées par le gouvernement hollandais pour^ v la concentration des évacués. h *** t ; Budapest, 17 octobre : bf Interrogé par la police, l'auteur de l'attentat] / contre le comte Tisza a déclaré qu'il s'appelaiti Jean Lekay Leitner et qu'il était employé à la Centrale des fourrages. Il est âgé de 23 ans. ; Il a déclaré en outre qu'il a\*it voulu tuer le; comte Tlsza parce qu'il considérait que celui-ci i e était un obstacle a la paix et qu'il était res-ï |ponsable de la guerre. Au cours de l'interroga-9 «toire, ii a ajouté qu'il avait eu l'intention de j {commettre un attentat contre M. von Hintze, s fceorétaire d'Etat allemand, lorsque celui-ci sé- 2 Journait à Budapest, mais que M. von Hintze s I jÊtait parti avant qu'il eût pu mettre son projet - jv'à exécution* ftaÉWBMBMBMmWBBIW'l I ITrf TWIllllll ■! WMfiMNM III ■! ■ —Il j [f COMMUNIQUÉS OFFECIELS Communiqués des Puissances Centrales 1 i Berlin, 18 octobre. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. } ^ Ces derniers jours, nous avons évacué des ] parties de la Flandre et du Nord de la France, 11 y compris les villes d'Ostende, Tourcoing, } y Roubaix, Lille et Douai, et nous sommes fixés j x dans des lignes établies à l'arrière. Entre t 1_ Bruges et la Lys, d'importantes forces enne- 6 mies nous ont suivis hier sur un grand nom- € bre de points; elles ont été repoussées. En ( contre-attaquant, nous avons rejeté des com- . 5e pagnies anglaises qui avançaient au delà de la 1 à Lys. A l'est de Lille et de Douai, nous ne c sommes guère en contact avec l'ennemi. Entre le Cateau et l'Oise, la bataille s'est c rallumée. Mettant en œuvre de formidables r i- moyens d'action, Anglais, Français et Améri-)- cains ont une fois de plus cherché à percer 1 e notre front. Les attaques ennemies ont échoué j ^ s- devant nos lignes de part et d'autre du Cateau J| a Par des contre-attaques, nous avons expulsdf ie l'ennemi des points locaux où il avait pénétré» < le Entre le Cateau et Aisonville, l'ennemi a pis ( 5. nérté à quelques endroits seulement dans ni ( st lignes. Après un combat à alternatives verses, nous avons arrêté l'ennemi devant nos positions d'artillerie sur la route du Cateau à . Massigny.près de La Vallée Mulâtre et de Men- 1 \ nevret, ainsi qu'au nord-est d'Aisonville. Par-tout où l'ennemi a réussi à dépasser cette ;n t ligne, nos contre-attaques l'en ont repoussé, re iNous avons tenu Aisonville et les lignes qui 1 3t \s'y rattachent au sud malgré les assauts mul- c le ftiples de l'ennemi. Les attaques que l'ennemi a a- renouvelées l'après-midi ont aussi échoué. De 1 et /même, les attaques dirigées par l'ennemi con- ; ie 'tre le front de l'Oise à l'est d'Origny ne lui #J d-,: ont donné aucun résultat. L'ennemi a continué 1 r* ses violentes attaques à l'est d'Olizy; il a été 1 . repoussé au milieu d'un combat acharné. \ Des chasseurs prussiens ont exécuté de fruc- 1 tueuses opérations d'attaque à l'ouest de t la Grandpré; de pareilles heureuses opérations »n ont été exécutées par des troupes du Brande-3s bourg et de la Saxe sur la rive orientale de la Meuse. la »*» jS Berlin, 17 octobre. — Officiel du soir : jS Entre le Cateau et l'Oise, l'ennemi a de nou- 1 veau pris l'offensive sur un front de plus de 1 35 kilomètres. Nous avons fait échouer la tentative qu'il a faite de percer notre front en gg mettant en œuvre les moyens les plus puissants. Les attaques ennemies ont échoué de-ts vant nos lignes ou bien ont été enrayées de-n_ vant notre position d'artillerie. e. En Flandre, sur l'Aire et sur la Meuse, com-tg bats locaux seulement. se *** Vienne, 17 octobre. — Officiel de ce midi : 3_ Dans les Sette Communi, nous avons re-je poussé des attaques de reconnaissance ita-1(2 liennes. En Albanie, combats entre arrière-gardes au noWWl"mm#! Les Serbes ont avancé jusqu'à l'ouest de la Morava, à l'est de Kaiser Rudolf- Useviac; leurs attaques ont été repoussées. **• Vienne, 18 octobre. — Officiel de ce midi;: it) Théâtre de la guerre en Italie. es A l'ouest du lac de Garde, des détachements du bataillon n° 163 du landsturm tyrolien ont repoussé une attaque italienne. Par ailleurs, opérations plus actives sur plusieurs points. ^ Théâtre de la guerre dans les Balkans. Pas d'opération importante en Albanie. Sur 1 'jQ la Morava occidentale et dans la vallée de la Morava méridionale, des attaques serbes ont échoué. • ie Berlin, 17 octobre. — Offlcieaix : a_ Un soldat qui a été engagé dans l'action, s'ex. a. prime comme suit à propos de notre position de le retraite dans la boucle de l'Aisne entre Berry-au-le Bac et le sud de Vouziers : u. — Ceux qui ont assisté à la retraite des de^ ^ nières troupes allemandes qui ont, le 12 octobre 1_ dans l'après-midi, traversé l'Aisne, savent avec n. quelle méthode cette retraite s'est effectuée. Nos at postes occupaient encore leurs positions alors que les arrière-gardes ennemies se trouvaient : sur la rive septentrionale de l'Aisne. L'ennemi st n'a avancé qu'avec de rares patrouilles de cava c- ierie. Ce n'«st que Le soir que des détachements r- d'infanterie, renforcés par quelques batteries, ont ir pris du champ pour rester en contact avec u)s, . té troupes. L'artfllerie allemande a pris sous son a feu les routes par lesquelles ils s'avançaient, et îs lorsque le dernier de nos hommes eût pa^sé le; U ia pont de l'Aisne, celui-ci sauta. Nous avons mé-? < nagé tous les édifices dont la destruction étiit"1 du reste interdite, et n'avons détruit que le-? caves et les abris particulièrement solides qui auraient pu donner à l'adversaire un abri immédiat. La population civile a été transférée à l'ai^ ] rière sur des voitures et des véhiculés de tous < genres, leurs habitations se trouvant dans la, 1 d zone de guerre. » : i ^ ' é Communiqués des armées cillées 1 'g Paris, 17 octobre. — Officiel de S heures : \ ,0 Pendant la nuit, le contact a été main- i i. tenu sur tout le front de l'Oise et de la e_ Serre. Assez grande activité de mitrail-u leuses et d'artillerie, i- *** ^ d Paris, 17 octobre. — Officiel de 11 heures: r j. Nos troupes, opérant en collaboration s u avec les troupes anglo-belges, après avoir, t Lr les jours précédents, participé à la raagni- e ■s fique avance réalisée sur le front des Flan- c S dres, conquis Hooglede, Roulers, Lichter- s ,s velde et de nombreux villages, Be eont eu- i parées aujourd'hui de Pithem, HaïIëBèke'ét t Winghen, malgré l'énergique résistâace c de remjsmf. l à Dans la région de l'Oise, nos troupes ont a ï- mené toute La journée de vives attaques ^n- s e tre la forêt d'Andigny et la rivière; elles ' !S ont obtenu des gains notables, pris de haute a i lutte le petit Verly-Marchavenne et atteint r > les lisières nord de Grougis et de Espa- i- souville, ainsi que les abords de Hauteville. t i- Sur la rive gauche de l'Oise, nous nous S S- sommes emparés de Mont Borigny. Douze cents prisonniers eont actuellement dénorn-■e brés. r- Entre l'Aisne et l'Oise, des combats se e. sont engagés à l'ouest de Grandpré, où j ^ l'ennemi a contre^attaqué avec violence. ^ Dans cette région, nous avons fait de nou- f 4 veaux progrès au nord de Olizy. ( •' ^ *** \ I ,/Londres, 17 octobre. — Officiel : \ j / Près de Moussy, l'ennemi a exécuté hier e .j'après-midi une énergique attaque locale, : 'appuyée par une violente canonnade. Nos '■ troupes ont été refoulées jusqu'aux abords ,s ouest du village, où le combat continue en- ], $ core. Nous avons progressé hier soir au p ry nord-ouest de Lille et fait quelques prison- c 1 niers. ft Ce matin, vers 5 h. 30, les troupes an- r J glaises et américaines ont attaqul sur un r front d'envllf1tt!Wi9MTffïlle6 au nord-ouest de Bohain. Elles ont rencontré une énergique a . '■ résistance • sur tout le front et on s'y e«t battu avec acharnement toute la journée. M j Sur l'aile droite, nos troupes qui ont at- à j taqué en liaison étroite avec des forces )' .françaises au nord de l'Oise, ont avancé !r: c 'd'environ deux milles sur le haut plateau ;ji 'situé à l'est de Bohain et occupé Audiqny- la ! Ues-Ferme6. Plus au nord, elles ont conquis $ e ; la ligne de la Selle sur tout le front au sud t du Cateau, et progressé sur le haut plateau à l'est de la rivière. Elles ont occupé les fi i villages de La Vallée-Mulâtre et Labre-Da. gueuse. Sur le flanc droit du secteur d'attaque, nous avons purgé <3e la présence de l'ennemi la partie orieniale du Cateau et nous sommes fixés sur la voie ferrée de l'autre côté du village. L'ennemi a défendu ses positions avo' une èxtrême énergie ; sept divisions allemandes se trouvaient sur notre front d'attaque et ont prononcé nombre de vigoureuses contre-attaques au cours de la jou -née ; elles ont été toutes repoussées et ont coûté de fortes pertes à l'ennemi Nous avons fsii plus de 3,000 prisonniers. L'ennemi, menacé par l'avance cotitinn« des Alliés au sud de la Sensée et au nord de la Lys, accélère l'allure de sa retraite du saillant que forme son front près de Douai et de Lille. Nos troupes sont entrées aujourd'hui à D^uirfapreS avoir brisé la ré- i S ^rSTanoéHes- Mwtfrr-ggrdes ennemies sur u 1 'a ligne du cainal de la Haute-Deule. jl Les troupes de la 5® division britannique, M j 1 coffiTfrandées par le général Bordwood, ont MJ V cerné aujourd'hui UUe et 6e sont emparées iff i de 1« ville. 8$? .*• Londres, 17 octobre. -- Officiel: î Les Anglais ont occupé Tripolis, au nord de Beyrouth, ainsi qu'Homs, en Syrie. l~ * * * 0 Rome, 17 octobre. — Officiel : Canonnade un peu plus violente de l'Asticoi à la Brenta; elle a été modérée sur le reste) du front. , Sur le haut plateau d'Asiago, malgré la, p forte pluie, nos détachements de reconnais sance ont attaqué et dispersé un poste en-i J j)emi sur la rive gauche de l'Assa et refoula ^ un poste avancé dans la vallée de la Frenzela; a nous avons ramené des armes. La crue de la Piave a considérablement en-< travé la marche habituelle des opérations, e fa-*m,ïinmiïBieFi7,xrrsarim nr^wm» < J ® Dépêches Diverses a Vienne, 17 octobre: On mande de Constantinople quTînver Par cha reste encore maître de la situation. D'ac-h cord avec Talaad Pacha, il a donné ordre de ~ concentrer vingt navires de guerre pour protéger la patrie. a Berne, 18 octobre: L'Agence Radio apprend de Lisbonne que J signai de la révolution a été donné par la riJ bellion de la garnison d'Evora, qui a lait pri-j sonnler le général commandant la place. Lq' gouvernement prétend avoir déjà maîtrisé la, • révolution. Néanmoins, la censure défend la publication de nouvelles. Les hommes de lai flotte sont tenus prêts pour parer à toute éven- tualité. L" 1 Paris, 18 octobre : ? Les Journaux apprennent de Barcelone qtta f pendant les dernières quarante-huit heurei 478 personnes ont succombé à la grippe dans cette seule ville. •*» Genève, 18 octobre : Les Journaux parisiens annoncent que le s gouvernement français a dénoncé le traité da it commerce avec l'Angleterre, i. *** Lyon, 18 octobre : Le Nouvclisi.• annonce, qu'une explosion 4 eu lieu 4 Venissieux, à 7 Kilomètres de Lyon,' , où un immense dépôt de munitions a sauté* t Dans les fabriques et ateliers du voisinage, tous les carreaux ont été brisés et l'éclairage a été interrompu. Le bâtiment où l'explosion a. eu lieu est complètement détruit Les incendies se multiplient, de môme que les explo-" sions. Vénissleux ressemble à une looalité qui e aurait été détruite par un tremblement de terre. Les usines Berliet, situées dans le voisinage et qui construisent des tanks, ont égale-ment beaucoup souffert. Les dégûts s'élèvent à * plusieurs millions. Un autre dépôt d'obus,.* c situé non loin du lieu du sinistre, est irrémé-| s diablement perdu et sautera fatalement à son s tour. La population de Vénissieux et de Sainte Fons a été évacuée. ii 1 Berlin, 18 octobre: s Les directions des partis socialistes suédois 't et danois ont envoyé à la direction du parti S, socialiste allemand des télégrammes de sym-11 pathie par lesquels ils le félicitent des ré- . it formes démocratlques"Trnt-tmt-èté introduites ' e 1 en AHemagne avec la participation active des ; M -socialistes. Lé télégramme suédois est signé f .t par M. Branting. L- 1- Berlin, 17 octobre : i- Au nom des syndicats ouvriers suédois, le ^ président Llndquist a envoyé aux syndicats s allemands un télégramme de félicitations a a l'occasion de la victoire que vient de rem-< porter le prolétâHaV âÏÏemand. Il y voit une gorimtie -pour la fin' de la "guerre et l'avène- • ment d'une paix durable. -r- Le temps est venu, déclare Llndquist, de réunir l'Internationale des syndicats ouvriersl : pour mettre en pratique les résolutions votées! - aux conférences de Leeds et de Berne.. i Londres, 16 octobre : On mande de Tokio au Times que le non. veau président du Conseil des ministres Jar : ponals Hara a déclaré, dans une allocution adressée au Comité du parti des Scyukaï, qu'il , estimait superflu d'Indiquer les principes qui - guidait le nouveau gouvernement. Toutefois,! - comme, des modifications très profondes se sont produites dans la vie nationale, le gou-, - vernement se laissera toujours guider dans sa| t politique par l'opinion publique. Tatekomi. ; chef des Kensakei, a exprimé la déception que lui avait causée ce discours. Il s'était, a-t-il dit, t attendu à voir le nouveau cabinet exposer . son programme. Or, ce discours montre une 5 fois de plus l'esprit bureaucratique qui règne , au sein du gouvernement, bien que ce gouver-t nement soit un gouvernement de parti. ; les événements de Russie î Copenhague, 16 octobre : On mande de Stockholm à «Berlingacho Tidende» : î — La grande-duchesse Elisabeth Bornai 1 now, veuve du grand-duo Constantino-* • witch, est arrivée hier avec son fils et sa - fille à Stockholm. Elle a été accueillie au. château ooeupé par le couple royal 'suédois. M Le gouvernement des Soviets avait consenti à leur départ de la Russie. *** ï Kief, 16 octobre : | Les journaux annoncent qu'une assemo iblée populaire des membres de l'ancien r*ar-.'lement russe se réurriia aujourd'hui à |Kief pour délibérer srur la question de la ^constitution d'un centre russe englobant «tous les groupes politiques. Jusqu'ici on * Bn'est parvenu à obtenir que l'adhésion des [partis de droite et du parti <ies Cadets. ih Kief, 16 octobre : U M. Lysogub, président du Conseil des mi- Iiistres, a communiqué au eabinet un© ltttre [e l'hetman de l'Oukraine qra fait ressortir urgence d'élaborer s&ns retard la loi électo-ale suivant laquelle la représentation natio-taie sera assurée. Le Conseil des ministres chargé la chancellerie de l'Etat d'arrêter les randes lignes de cette loi et de les lui soumettre. Le projet sera ensuite discuté par une j ommission spéciale à laquelle assisteront des eprésentants de diverses professions. Samedi 19 Oç-fCTfere T918 JOURNAL QUOTIDIEN — Le Numéro : SO Centimes 5* fànnêe. r H» 1409

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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