La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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28 januari 1915
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s.n. 1915, 28 Januari. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 27 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/sq8qb9wq83/
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Jeudi 28 Janvier 1915 w m LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION Si Kiio »t»iitagiae'-<Se*SloMi, S, KtKtJXELff^Ea Bureaux : de iô à t2 et de Ï5 â il ,h~eut<et JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO : f© CENTIMES I U petite ligne. » -, 0.40 1 Réclame arant les mcoflcas .. , , , , 1 .OJ} ANNONCES | Corps du journal . . . . . , „ , 4. OC J Faits divers . . . . » _«. » « . . . 8,06 l Nécrologie . -, . -, s, , ». . 2.00 LA GUERRE M * 17 8m* jour cl a guerra Fendant les derniers quinze jouis, on a suivi avafc attention les phases de l'offensive russe dans le su<j} 4e la Bucovine. Or, tandis que nous supposions .qa| ies Russes visaient surtout un but politique, le? mouvements militaires y ont momentanément pare prendre, à raison de leur persistance, une allure prf paratoire à des opérations de grande envergure. E§> réalité cependant à s'en rapporter à l'ensemble des indications, les divisions qui de part et d'autre orâ manœuvré à l'extrémité de la Bucovine, ne représentent pas usie force aiœérique très considérable et il .paraît bien qug leur action est destinée à se localiser. Comme elle se déroule sur le coin de territoire qui conduit vers l'ouest aux défilés des Carpathes donnant a^cès en Transylvanie et qui a voisine au s$d Ja Roj^manie, el'le esjt néanmoins intéressante à çuî-vTe. La tâc^e en $er% facilitée à p.os lecteurs paf le croquis ci-dessous : Nos lecteurs y trouveront, dans la région où le gros des troupes russes a été rassemblé, le village de Jakoblépy et le dé&lé de Kirlibaba qui marquent les points extrêmes atteints par leur offensive. Elle vient 4'y être arrêtée après trois jours de sanglants combats par des forces autrichiennes importantes dont la concentration a été signalée par Pétrograd le 23 courant. Depuis lors les dépêches successivement parvenues à notre connaissance ont laissé les choses en l'état, et celles d'aujourd'hui ne changent vraiment pas grand'chose à l'ensemble de la situation dans l'Est de l'Europe. Seule mérite d'en être retenue l'offensive que, d'après Pétrograd, les Autrichiens ont entreprise récemment avec violence dans la région de Jasliska, ville située à iO kilomètres au nord-est du. col de Dukla. ; Le communiqué de Vienne d'aujourd'hui met en| lumière une recrudescence de l'activité autrichiennes dans la région de Tarnow, au sud-ouest de laquelle ils annoncent qu'ils ont fait fléchir les Russes soua le feu de leurs canons lourds. Il signale également^ l'activité croissante, de jour et de nuit, de l'artillerie sur la Nida, ainsi que l'abandon de quelques liau-teurs par les Russes dans les vallées supérieures de l'Ung et de la Nagy-Ag. * * » Concernant les hostilités sur le front en territoire belge, les dépêches de Paris y soulignent la persistance des combats d'artillerie. Retenons particulièrement à cet égard le violent bombardement de Zil-lebake, à 2 i/2 kilomètres au sud-est d'Ypres, qui est de nature à faire prévoir une nouvelle tentative des Allemands contre cette ville. Du côté des Alliés, :'est toujours en Flandre, dans la région à l'est de Mieuport, que se manifeste leur activité : ils y annoncent une légère avance de leur infanterie à l'est ie Saint-Georges, et Berlin a signalé hier que le feu de leur artillerie est dirigé avec persistance con-ire Westende et Middelkerke. Sur le front en France, Paris ne note aucun fait laillant. Même, il constate que les combats poursui-ris ces derniers jours en Argorme ont pris fin, après y/oir eu ce résultat de faire perdre aux Français une " •Ciquantaine de mètres de tranchées. En Haute- :.ace les belligérants qui se trouvent! en contact Sïoit dans Ja région Uffholz-Hartmaimsweilerkopf, Mit continué à se battre avec acharnement, mais à onfronter les communiqués on constate, là comme lilleurs,- l'absence de modification des positions res-jecKvés.Nous n'aurions rien d'autre à relever sur le front Lans l'Ouest, si Berlin n'annonçait qu'un engage-aent de sérieuse importance a eu lieu le 25 sur le anal de La Bassée. Des deux côtés de ce canal, qui ! le l'est à l'ouest réunit La Bassée d'abord à Béthu-ç »e et ensuite à Aire, les Allemands ont attaqué les* lositions anglaises. Au nord, entre Givcnehy et le'" anal, leur attaque est restée infructueuse. Au sudj tu canal, Berlin afârme un gros succès allemand, àf avoir la prise d'assaut de 1,100 mètres de tranchées^ aglaiscs et la conquête de deux forts points d'ap-j 'ui. 1 Nous saurons par le prochain communiqué de Pa- | is comment les Alliés interprètent les péripéties et 1 s suites de cette action, à laquelle la situation de on théa Èfc donne use sigsificîitioa -particulière. Elle 'est déroulée au sud de la ligne Richcbourg-Festu-ert-Givenciy', où du 20 au 25 décembre les Alle-îands avaient déjà livré aux Anglais les combats rès meurtriers que nous avons relatés. Leur -objec-f, qui n'a pas varié depuis lors, est évidemment e se farayer un chemin sur Bétlnme: ils tiennent de-■uis Jongtfsnps cette ville -sous le feu de leurs ca-ons, mais ils .en sont encore éloignés de sept kilo-iètrcs, ot le Jong de ces sept kilomètres les Anglais nt établi à «profusion des ouvrages défensifs de ramde valeur. P. 3. Comme fT jje nous .est pas parmis jjd fotiicnir zz la. -vois dài iomaail à M. C. C., indasto-UJ à FcœeBt. » rernseigsranente demandés, mous J'mfanEOns qu'il erot les faire precd-Tie, s'il en a I'oocaBioii, en nos 1>U-kkix, où l'attend eue enveloppe à taxa nom. Qttadït à M. le &uiten2intK»IooeJ S..., noue e lai KioiïDor Baiiefactioa. Pae avant cae oaiaaaiœ dtf , ?axs. toutefois. î . LES FAITS DU JOUR / Vxv^ci le-s renseignements sut le tonnage et l'armement p des vaisseaux de guerre qui ont pris part au conibat dans la rn.er du Nord •: du -côté anglais : Lion, 30,000 tonnes, 8 canons de 343 mm., 16 canons de 102 min.; Tiger, 29,000 tonn-es, 8 can-ons de S43 mm.. 12 canon3 de 152 nxm.; Piin-ce&s Royal, 26,800 tonnwss, 8 canons de 343 mm., 16 canorrs dë" 102 mm. ; New ZeaLand, 19,100 tonnes, 8 canons de> 305 mrn., 16 canorrsn3rJ~t02 mm.; Indomitable, 17,800 tonnes, 8 canons de 305 mm., 16 canons de ÏC2 mm. Du côte allemand : 1^5 cro.i&eur^cuira£sé Bluch.er., lancé «n 1908. Il avait un tonnage de 15,800 tonnes et une vitesse de 25 nœuds et demi.. Le Beydlitz, lancé en 1912. Il a un tonnage de 2.5,000 ■tonnes. Le Derfflinger, lance en 1813, d'un tonnage de 23,000 tonnes et d'uiie vitesse de 29 nœuds. Il est arme de canon# de 305 millimétrés. Le M-o^ike, lancé en 1910-11, d'un tonnage de 23,000 tonnes ;et d'une vitesse d-e 23 nœuds et demi. Le SIùcher était un croi-seur-cuirassé. Le SeydlitZj le Derffiinger et le Moltke &ont des croiseurs-dreadn'oruglît. 60 6iu<niivaivfcç 4*1 cuirassé altomd Bliiciier, p^rmi l^e-qu'eis 03 blessés, ont é té débarqués ce matin à Leitb par de^ux ,<^'^e-toi^jlle'urs blessés ont .été co-n- diul-s aux Uôpiù'u.ux eA les hommes valides internée daç^ la forteresse Édiml^>Ui'g. Une dep ëc!ié .de"Sîof|af le» iotlina^s: an- glais, annonce que le direefccnr de îa Dette pubiiqua do Bulgarie se trouve en ce rnoiu.enfc à Berlin, où 'il Ô^go-,c^e un<Q av.an-,oe de 10Q milji.giiis de francs sur Femprunt bmg%re tdo 500 rniJiwris ^ été qq&çîji par î Aflfî- wpgpjs- avant la guerre et M P->s réalisé, P^r cpatiie, suïvapt^ une i^foriïï.atipn dp source bul-SëfÇPi Pgê\êmim$ PU&fe® par les journaux anglais' la présence du directeur de Ja D^tte bulgare à Berlin n'a ! p.as dve rapport ^vec un© avance sur r.emprunt de i'an-| née dernier e. Il faut ajouter, d'aut-Fe part, que le ministre de Bulr gaiie à Berlin a récemment communiqué à un journal allemand une note dans laquplla il dépeignait les diMU cultes occasionnées à la Bulgarie par là situation de son change. Eni'i*}, im journal $llen}and a angçp^ tout ^arnièïpT : le coupon d'un emprunt municipal bulgare de | É$2 n avait pu "être acquitta intégralement à Berlin, | fapte de provision suffisante. Le jourpal qui donnait çeJvfce nouvelle annonçait que des pourparlers devaient ; s'ouvrir en vue d'acquitter le coupon. Depuis troi.^ ans on_ n'avait pas vu à Londres uno tempête de nei^e aussi violente que celle qui a eu lieu vendredi. La circulation dans la ville a été complète* ment interrompue, eé les fils de téléphone et de télégraphe se sont rompus sous le poids de la neige. Dans les faubourgs de Londres, on a constaté sur le sol une épaisseur de 1ffife® de 25 centimètres. Il y a eu également beaucoup de neige en province, et Les sources \v indsocr ont été arrêtées. ; On mancfe <3? Athènes que le minisît-re de> la guerre vient lue convoquer |fôT?;r du courant, à l'effet d'accom-»p-lir une peHocbe d^exeircîçes dieux classée die irésorve en f remplaoement des deux classes iïbéinifetes*-'à;"'l^iîi;èrae diate. ^ss£?"' On sait quel'armée grec^jie active actuellement sous les drape a'ix a un ■^ffêélîTdo 123,000 hommes. L'armée de première l%ne représente 300,000 hommes complètement équipés et forme cii^ : corps d-\armée à trois divisions chacun, munis de tout le matériel nécessaire pour une entrée en campagne,. Au dire des experte, dit la « Gazette de Vose », il y a à Vintérieur e-t aLenèouir de l'aggliomération. berlinoiiîe au- moins 3,000 mergen (environ 800 hectares) de terrains à bâtir qui se prêteraient tout à fait bien à la culture de la pomme de terre. Comme il ne' saurait être question de bâtir pour le moment, ce terrain va être utilisé pour l'agriculture. Grâce à l'intervention de- l'Union pour la defense. des propriétaires allemands, les propriétaires ont consenti à. laisser occuper leurs terrains pour oct usage. On partagera chaque morgen enti-e six personnes, de façon quo chacune dispose de 4-10 mètres ca,rrés environ. Une société spéciale prendra les mesures nécessaires : pour préparer le sol à la culture et acheter les pommes d9 terre qu'on plantera. Elle sera» constituée par les syndicats Hirach-Dunker. les syndicats chrétiens et les syndicats libres (ce sent ies trois grandes organisations ouvrières allemandes), ainsi que par l'Union pour la défense des propriétaires allemands. Deux chalutiers à vapeur d'Ymuiden qui péchaient^ ïlrécieémfeTit àTendroit où s'est déroulé le récent coâA pat naval dans la mer du Nord ontyi-ssisté — bien mftj-giTé'éltx on peort le croire — à'oou.te l'action. Rentrés au port ies hommes de l'équipage ont raconté qu'il pleuvait des obus et des projectiles de toutes espèces autour duj navire et qu'ils ont vu d'énormes colonnes dreau jail-| pissant djes flot3. * J. Un avipjteruir allemanid a encore survolé Ducfeerque samedi après-mi<li et a lancé quatre bombes <sar le chantier naval. Les bombes ont- provoqué un incendie qui a pu être rapidement éteint. Au début de la guerre, il s'est formé à Paris un Go-mité National de Secours, qui a pour but dîrsotrhïger; dans la" France entière, la misère des femmes, des enfants, des vieillards et des sans-travail, sans distinction d'opinion publique ni de religion. MiM. Loabetet Falliè-res ont aeoepte la présidence d'honneur de ce comité, dont M. Apeil, président de l'Institut, est le président effectif. ii'Liu. Denys Oochin, Xlanotaux, Ernest La visse et Payelle en sont les vice-présidents. Sont notamment membres du comité : le cardinal Amette, archevêque de Paris; MM. Maurice Barres, Bar thon, Buisson, Bourgeois, Dupuy, Henri Robert^ Lépiae, Ribot. Toutes les opinions politique® et religieuses sont donc représentées.Jusqu'à présent, le Comité a réuni 7 millions de francs. On peut se faire une idée-de son organisation par ce eeul fait que tous les jou-rs, à Paris et dans le_i faubourgs, il distribue gratuiteiuent ou à un prix dérisoire, plus de 100,000 repas do midi. j. Le Comité National de Socours subsidie, en outre, an grand nombre d'institutions -gui répartissent des so-&ouî's sous les formes les plus diverses. Il envoie aussi des vivres, des vêtement?,, du charbon et de l'argent fiux départements spécialement éprouvés par la guerre. Le 16 janvier dernier, le service allemand de la poste 3e campagne a transporte 8 millions de lettres sur le Eront. Les vaisseaux de transport rosses Waigatsj & Fai-lier sont bloqués par les glaces dans l'océan Arctique. Oes a\ds envoyés par télégraphie sans fil annoncent que >out est bien à bord. Le gouvernement de l'Union Sud-Africaine a nommé me Commission chargée d'évaluer les dommages causés [>ar l'inondation a.ux propriétés des citoyens restés fi-lèles -au gouvernement. Une ambulance de la Qroix Rouge japonais© est arrivée à Liverpool^ "KHè comprend 2 médecins, 22 infir-ni^rt>s,^*3Se^^é^ire .et 1 interprète. L'mterprèt^a raconté .à un représentant dn t Tjmes » me le gouvernement anglais avait télégraphié à la Croix j aouge japonaise, en réponse à l'offre de ^a/n^t^jace, jf ses mots : « Si elle est bonne, env<jyei&-la. > c Or, elle ïst bonne... et la 1 > a ajouté l'interprète. * Lo Norddeutscber Lloyd a été ^avisé qu-e le tribunal 14 -^es prises d'Alexandrie^a déclaré de bonne prise les va-' ^ l^wirs Lntzovçt 'Derffiinger. La compa/jnjo de naviga-, allemande a fait appel de cette décision auprès do labour des prises. lia -diplomate d'un pays neutre, reftour de Berlin, -dit cnp>e l'on tient .pour certain à Berlin que le croiseur iviirlsruho a iréussi à passer à travers le cordon des •vaisseaux jaiglais et a rejoindre la flotte -allemande dans la .mer du Nord. * ; Le * 'Daily _ News », qui rapporte cette déclaration, ajout© que si les autorités aLavales allemandes sont giuettes à cet éyard, le fait peut s'expliquer ;par le dé-»r qu'telles ont de laisser les Anglais dans l'incertitude èfr .de tenir secret le point de Stationnement du Kai'ls-rfihe.Wotons que pa.r contre les journaux -frangoas -publient un^téiégramme de Port au Prince signalant la présence du 'jpavire dans les e.aux d'Haïti. 1 § «— — j- On se rappelle que le charbonnier anglais Fars ét*rt arrivé h San [uan de Porto-Rico, pour s'approvisioni;or, tous le commandement d'un officier du croiseur iuw|s-rtihe qui s'en était 'Cniparé. vapeur a reçu ordre ^u ■ ^-éji^'tgnient des affaires étrangères américain d'a><^^&-quitter le port endéans les 24 he.ures. S'il n'a pas efeteink f péré > à il sera saisi et son équipage jîait pri- " -■ g Le chalutier k vapeur anglai:i Bernicia, qui retournait au port de Grimsby, a rencontré en mer samedi ma&n ui;e chaloupe qui contenait les 9 bomojes .de r.é.quip.aà© du chalutier à vapeur Windsor. Lp e^jtgjne du Wjçâ-s<^' a raconté que son chalat avait rame^ ,u,U<o flott$$ts .qui, eç. ,explosant^ ayaji m» ,&t,eau en pièces. Un aviateur, ve^u par les airs de Przemysl 4 Vienne, dit que la. situation reste bonne dans la vjUe assiégée. Pour le moment, les attaques russes ont presque eomplè-. cessé., L"3 soldats, mainteiMflt .qu'une épaisse couche de n^ige couvre le sol, s'adonn«nt aux sports d'hivoi' lorsqu'ils ne mnt pas de service. J Le§ Russes ayant respecté les jours de fête de leuw adversaires, les Autnchie^^-, par réciprocité, se sont nus au repos pendant Les fêtes russes. Le nouveau ministre de la g'ic-rre prussien, le général Wild von Hohenborn, av<iit sucédé, il y a peu de temps, au général voii Vcdg-ts-Rheta comme quartier-maître gé-né;^al. (Le général von Voi^ts-Rheitz est mort d'une maladie de cceur pendant la ^u-etne.) il est Jet fils d'un médecin de -Casse!, le' docteur Wild. Il est entré a.u 63° régiment d^infeiteaie, comme « Faà-nenijunker,, en 1SS3. Après avoir passé par l'Aeadén^e de guerre<, il fut attaché à 1/' état-major de la division d'infanterie die> la gardes puis, en l$b<8-, à, 1'é^i.t-majer général de l'armée. Il a été ensuite chef d© section au grand état-major général, puis ehe£ d'e Féta't-niajor du 13* corps. Il a commandé comme colonel le régiment èia^ois de grenadiers qui porte le nom de l'empea*éiur Ouiiiaurae Ior, puis le 3' régii^eari de gî-enaoiors cté'îa gard'e. Comme major-général, il a eonuccandé la 3e brigade d'infanterie, de la garde. Il a été anobli en 1900. Au moment où a commenoé le conflit, européen, il ét$tit direetcuir des affaires générales de la guerre au ministère de la guerre prussien. C est une jeune femme de Paris qu i s© soucie certes fort peu de passer pour béioïqu-e maâs qui a dédire, tout net « qu'elle n'm» pas pe-aip des zeppelins ». Aussi a-.t-on été fort étonné de la voir i^sèeresn journal avec impatience, frapper du pied et dire : « N©n, non, non ! ça, c'est trop ! » — Qu'est-ce qui est itirop? — De me faire descendre à la cave.. — Mais s'il vien/t un zeppelin? — Je m'en moque. Je ne descendrai pas à la cave. Elle a dit cette p h Faso sur un, ton si péremptoire qutfon J en -cet d'ome^iré confondu. Oe qui ne Fa pas empêehé do 1 répété^, a.vec un© fureur sjouvelle : : — C© n'est i>as la peine de m© deman>deT ça. Jo descendirai pas à la cave, quand tous les pompiea-» du • monde sonneraieaît du clairon 1 — Mais... pourquoi? — Parce que j'ai peur des araignées, M. Mille'rand, 1© ministre français do la guerre, es-t reparti dimaai'ohe po^r-P-ainô. Il a eu à Londres un Ion<* entretien avec- Lord Kitchener, entretien au cours du- ! quoi les deux ministres se sont trouvés d'accord sur tous les points qu'ils ont discutés. Vendredi dernier, M. Miller and a visité les troupes qui se trouvent dans /la région londonv^nne. Il a rencontré également MM Asquith, Groy, Lloyd George, Churchill et HaLdane. . IS lieutenant aviateur anglais Gardener a été brûlé vif à Famborough. Il était sur le point d'atterrir, lorsqu'à une hauteur d'environ 20 mètres du sol son réservoir de benzine a fait explosion. Malgré les efforts, on n'a pas réussi à Bauver I© malheureux aviateur. ■ ^ \\ f)\B y a cent sas ei asjsnrd'îini ! \ J ' — Au moment où sur les fronts de bataille à l'Ouest et à l'Est sont opposés des millions de combattants, il paraîtra intéressant de faire une comparaispn^îrî^e nos effectifs actuels et ceux dont dispo-saient/«én 1814, d'une part Napoléon, d'autre part la coalition coilïpîtm^Gït la Ilussi^7'ï'-21Jléi-flagne-, la Prusse, l'Autriche, l'Angleterre, la Suède, l'Italie Méridionale, l'Espagne et le Portugal.' Des 600,000 de la campagn© de Russie (1312), à peine restait-il, on mars 1813, une quarantaine de mille. Néanmoins, en quelques semaines, l'empereur parvenait à reconstituer une armé© d© 500,000 soTdcî.ts, sans expé-riéffce pêltt-0tfé" Inaiâ: avec lesquels il ne tint pas moins têt© pendant six mois aux forces des alliés. En novembre 1813 cependant il fut contraint d© ra-nveneî^de îès 60 à 70,000 hommes échappés au désastre de Leipzig. Au moment {décembre 1813) où les armées des alliés s'apprêtaient, en passant le Rhin, à envahir la France, Napoléon obtint au Sénat la levée d© 160,000 conscrits de TîTciassc do 1815 et de 300,000 hommes prélevés sur les disponibles des anciennes classosj et il fit voter la mis© sur pied d© guerre de 120 bataillons do la garde national©. Do leur côté, les alliés disposaient de trois armées : l'année du Nord, réunie à Wesél, comptant 40,000 hommes en dcux t^?p-s d'infanterie et art de cavalerie; l'armé© de fiilési©, fonnée en faco do Mayenc©, comprenant deux corps d'armé© russes et deux corps prussiens, en tout 90,000 hommes; enfin, l'armée de I^oàême, par- , tant de Eâle avec 180,000 hommes et 600 catKSÊs ou obu-aiers (oorps russes et allemands réunis). C'est avec cette armée d© 310,000 hommes de «bonnes 1 troupes, larpetîîent pourvues d'artillerie et d© cavalerie, ■ q*te Je 31 déoembre 1813 1-ee souverains alliés firent in- • vaaion en France. - > A c© moment Napoléon, qui réorganisait ses t?x»jj)es,ne possédait que des débris de la campagne d'Allemagne jqu'il avait disposés en couverture des frontières me^: iiacéosj en tout, cola se montait à 40 ou 50.000 hommes disposés comme suit : 10,000, sous Maccionaid, entre Co- ^ bleiio© et Wesel; 12 à 13,000, commandés par Mannont,.- < devant Mayeno©; 3,500, avec Victor, à Strà^d^rg;; 1 10,000, corps de Mortier, à Reims, et'tinfin Ney dominant ] dait un corps d© réserve de 7,500 nommes dSffet Nancy. Gomme on 1© voit, ]© < liront > no s'étendait pas, et ' pour cause, comme d© nx>3 jours, ci les -fifectifa 181 ï ( «j^isjnt loin d* être oomparaoles a. ceux de 1914. < COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués aliemonds Berlin, 27 janvier (Officiel de ce midi) : Théâtre de la guerre à l'Ouest. — Près de Nieu-poct et d'Ypres, il n'y a eu que des combats d'ar-tiUerie.Pxès de Givenchy, au suid-o-ueâ de La Bassée, l'çnnemi a essayé hier soir de reconquérir la position lui enlevée le 25 janvier, mais son effort a été vain. •Son attaque sfest brisée sous notre fen. Les combats déjà annoncés hier sur les hauteurs de Graonne ont eu un plein succès. Les "Français cnîrtfé°5et2s hors des positions qu'ils occupaieret sur les hauteurs à l'ouest de la Creute Ferme et à l'est «le Heurtebise e!t refoulés sur la pente sud du pla-•tea,u. plusieurs points d'appui sur une longueur de 1,400 mètres ont été pris a l'assaut jjar les Saxons; S6o Français non blessés ont été faits prisonniers. Nous avons pris 8 mitrailleuses, un dépôt du génie et beaucoup de matériel. Au sud-est de Saint-Mihiel nos troupes ont pris ira point d'appui français. Les contre-attaques des Français sont restées sans succès. L>ans les Vosges, l'abondance de la neige ralentit nos mouvements. Théâtre de la guerre â l'Est. — L'attaque russe au nord-est de Guinbumen n'a pas fait de progrès. Par £»dî«ite-les pertes .de l'ennemi ont été très for- 1 /À^ÛpTchajige^ait ^ Pologne. 1/ ■ Ù'\ mT ^t / S-êxlin^ 25 janvier (officiel) : \ ' l'eœontre du coaucuni^ué do l'Amirauté anglaisé, «ta doit, d'apa-ès te informations que Sous /eBérosis da r soureo.bicii informée, rappeler Les in tii cation s du huile-ti-i officiel allemand et oonet&fcer de nouveau quiia des Ç^fligaUJ'S aftglais a sombré. Alors que ce croisour avju4 deja forfcerriciiS souffert du feu do nos canons et s'était, renversé sur le côté, un de nos torpilleurs l'a coulé en le torpillant par deux fois. Cette non-conformité de rensei-gn-enienta çe nous eurprend pas, les communiqués officiels anglais ayant souvent, montré des lacunes lorsqu'il s'agît de pertes anglaises. Quand oelles-ci &e pr-odivisa ierit sur des côtes éloignées, cela, pouvait f/^xpiiquer par lo mar.qu-o de communications allemandes ou par suite d-e la perte de nos navioc® qui avaient pris part au combat. Mais ici, où beaucoup do témoins étaient présents du côté allemand, on n'aurait pas cru que pareille déformatioa «a produirait. Lia pçiàe d'un des çroi-eeura ^anglais a été, en tous tes cas, constatés de iiotra côté, non «rateOfiSH; pa,r Ira vaisseaux qut'ôîit pris part su combat et par le torpilleur qui a lancé les torpilles, mais encore par un dingeabl® allemand ce trouvant à proximité du lieu du combat. De tnâute aujourd'hui il est établi avec certitude qua la, berfo de l'Audaeious, toujours pas encore avouée par raHgteterre. est réelle, oe dont .il n'est plus permis dô douter d'après* tograpbies publiées à co sujet. De même, comme nous savons que dans la bataille prés dës'Ttës Falkland las navires anglais or.t subi des avaries importantes, qu'ils réparent-^Ct\i^llement " ctitrîs lés tfôéEs' Ro"Gibraltar, de même diuw p®U da temps, on démontrera d'un autre côté la perte de ce croiseur ainsi que, comme nous croyons devoir lo supposer, de deux destroyers anglais. U n'en est pas autremeiib des dommages causés aux navires qui ont pris. part, au combat. Par suite- de la grando distanoe,. ils ne peuvent être contrôlés du côté allemand, notamment en oo qui concerne les. pertes en hommes, mais il semble être établi que du côté allemand, notamment par le. dirigeable ci-dessus mentionné, de forts dommages,, oomme par exemple la. cbuto des m^pTTâr3ss®éfiou des cfcoiSteéeg,' ont été obse.trvés, de "sorte qu'on peut oosoture qu'il y a eu d^aiitres dégât3 et. surtout des pertes d'homnies. D'après les nouvelles arrivées.jusqu'à présent, le cojjiha.t s'ost dév-.QlQppé de la dii'ection est vers .la baie"aIl-.e-Tïiaj)de. Evidemment, tes dirigeants ifè la force allsmand®'étaient guidés par des considération" tactiques, tandis quo les Anglais y remarquent naturellement lin. recul. Notre croiseur-cuirassé Bi ficher avait dû rester eu / arrière par suite d'un défaut tte'macîrare. Fcti avant sa perte " o a a entendu une détonation. Les hommes survir vants.klo son éqiïïpag.e qiit été pris à bord (tes navires; anglais, oe qui ne. s'explique que par la direction prise./ ^ # * « Vienne, 27 janvier (Officiel d'kisr) : La situation générale ne s'est pas modifiée. Dans le combat d'artillerie qui a continué hier pendant la journée plus violemment que pendant ces derniers jours, notre artillerie lourde a opéré avec succès à l'ouest de Tarnow. Le parc de charroi de l'ennemi a sauté. Plusieurs compagnies ennemies ont été repoussées près de Zglobice au sud-ouest de Tarnow.Le feu de l'artillerie a continué dans un groupe sur la Nida pendant la nuit et a été repris avec une nouvelle foroe au lever du jour. Dans les Carpathes, on s'est battu également hier. Dans la vallée supérieure de l'Ung-Latorcza et dans celle de la Nagh-Ag, l'ennemi a dû évacuer quelques hauteurs importantes après des contre-attaques eo-treprises plusieurs fois vainement par lui. T\, • En Bucovine, il n'y a pas eu de combat. Sur le théâtre de la guerre au Sud, le calme domine.* * • Ccmstantinople, 26 janvier (Officiel) : La presse russe a publié en ces derniers jours des nouvelles exagérées et en contradiction avec la réalité, concernant de prétendus succès remportés dans le Caucase par l'armée russe, qui aurait fait prisonnier tout 121 corps d'ajrniée turc. Voici exactement les faits : Après une longue interruption des opérations, i l'armée turque a pris l'offensive ; les Russes ont été repoussés sur tout le front et forcés de laisser en arrière des canons, des mitrailleuses et un nombreux butin. Les forces principales turques arrivèrent ainsi iusqu'à Sarykamisch à 20 kilomètres à l'est de la frontière. Les Russes, malgré les importants renforts unenés par eux n'ont pu arrêter l'offensive turque }u'à gcand'peme. Après de violents combats, qui nnt duré presque un mois et dans lesquels les Russes mt subi de fortes pertes, l'armée turque, à cause iu mauvais temps, a repris la défensive sur la fron-:ière. Toits les essais des Russes de prendre nos portions «nt échoué, coçime le démontrent d'ailleurs es communiqués officiels russes des derniers jours. Dans ces derniers jours, les Russes se sont reliés devant une partie de eotre front ; ils ont dû for-ificr leurs positions et ont pu les maintenir. Pea- : iant que ces combats se déroulaient au Caucase, i >os troupes .opérant daris la province d'Azerbeidjan >nt été partout victorieuses, sauf près de Fhoi; à iroxiruité iramédiste de cette localité, les Russes art été chassés de toutes les localités ic^portantes, y f Kimpris Azerbeidjan et Tâbris. Communiqués des arméss aliléaa Paris, 24 janvier (Communiqué officiel de 23 heures) : Les Allemands ont violemment boimbardé la ré* gion au nord de Zillebeke et ont entretenu une vive fusillade près du château d'Herentag. Il n'y a pas eu d'attaques d'infanterie. Quelques obus sont tombés sur Arrasj au nord de cette vrille, il y a eu une fusillade. Dans la région d'Albert", l'ennemi a bombardé La. Boisselle, mais notre artillerie .a fait taire l'artille-wie ennemie. Vive fusillade dans la région de Carnoy. Les combats ont cessé en Argonne dans la région du Four de Paris. Nous avons maintenu toutes nos positions, sauf une; il s'agit d'une tranchée d une cinquantaine de métrés, qui a été détruite pvr les gros obus ennemis. t En Alsace, le combat continue 'dans la région d'UffHoTz et d'Hartmaroisweilerkop.f. Nous nous trouvons contre le réseau de fils <le fer barbelés de l'ennemi. ^Pas d informations nouvelles Sur les événements d'aujourd'hui dans cette irégion. # * # Paris, 23 janvier (Communiyui efficiel de 15 heures) : Nous avons légèrement avancé à l'est de Saint-Georges. Sur le reste du front en Belgique, il y a eu dés combats d'artillerie. \ Entre la Lys et l'Oise, le canosi s'e.ït fait ëftten-Kpre par intermittence. | VRien à signaler sur l'Aisne, si ce n'est, hier soir, s unèrontre-attaque de l'ennemi près de BeiTy'âU-Bat, ; contre-attaque qui a été repoussée. Les tranchées dis. iputées sont restées par conséqucalt en notre passés-çtion.En Champagne, nous avons détruit plusieurs tra. svatix de défense et des points d'appui dé l'ennemi. Sur la Meuse, notre artillerie a détruit une passerelle jetée par l'ennemi sur le fleuve. Un brouillard très dense règne dans les Vosges et en Alsace. * * * Paris, 25 janvier (Communiqué officiel de 23 heures) : Rien de particulier à signaler. * * « Pétrograd, 25 janvier (Communiqué du grand élac-majoj. général) : Sur la rive droite de la Vistule inférieure, il y a «u le 23 janvier des rencontres peu importantes sur le front allant du bourg de Radzanow jusqu'au fleuve. Sur la rive gauche de la Vistule, un calme relatif a régné, sauf dans la région de Borzimow-Ru-ïnin où les. Allemands ont essayé de s'approcher de nos positions, tantôt par des attaques ouvertes, tantôt à l'aide de sapes. Ils ont été arrêtés par notre feu. En- Galicie, sur le front de Jasliska, jusqu'au fe&fcot du chemin de fer Ujgorod-Sambor, les Autrichiens ont repris le 22 et le 23. janvier l'oifensive, qui a. été particulièrement violente: dans la. région (de Jasljska, où l'ennemi a bombardé nos positions kb a mis en activité, appuyées paT l'artillgrie-, des :forces supérieures à une division d'infanterie. Ce-: pendant, notre feu. a arrêté' son avance. Dans la Bucovine, à la frontière de Waîapatna, à 20 verstes à l'ouest de Kimpftluag, nos avaiït-postes ont coïabattu toute la journée, contre.-l'artillerie au-t-richieniM;M- Dépêchas dI\îSFiSSS Paris, 23 janvier : L'ancien président du Conseil, M. Oomibes, a déposé a.u Sénat un projet, de loi tendant à porter k>. nombre de3 membres des commissions d» l'armée^ de la. marine et des chemins dû fer da 27 h 36, pour permettre au Sénat d'exercer un contrôlé plus sevère. Oe projet a été transmis à la commission compétente, en même temps qu'un projet tendant h augmenter le nombre des membres de la commission des finances, «*.. Varsovie,. 34 janvier : _ D'après uœe proclamation affichée par te Comité Na- \ itio^lajjaioimjg^Je grandrduo a autorisé la foernation da \ logions polpaaises, fonnéas do. faatasaino, ' d®" câvabc^a '■ et tî'i.i'tÎ5ït!T"Sf~Çci seroat placées sous le ooinmaado- i inetlt ci'olfieierapoiortaày. «■■«•■•■■m j i.mi,n, M #•« # i Péfcrogr>ad, 25 janvieir : Lo générai DamJgf a été ii<ynimé direct-e^T du grand ^tat-major russa # 0 a Dcrfcimmd, 28 janvier Une îormiciable seccvu^ao <îu «sol a provoqué hier fîpsu une sorte de pacîque'®® la popaiiIa.tLpn ©t oocasionii'â quelques légers dégâts à divers édifiées. Il s'agit sans douto de réaroulement d'-e^paee-s vides çréés par Fes-ploita/tion mLniàre. De sembla blets seooussas o.nifr défy é&é antérieitrement eoestatées dans 'les eavii'-onô. * * • Londr^fS, 26 janvier : Les tribus serrantes des Ktrghiss <zb des TiUû'ComaiLs de l'Aeie œntTafo ont deroaadé à la Russie à pouvoir ser- \ vir «n qualité de volontaires sua* 1© front. oait offeii | pcriiie ohiarnmux pour l'aianée du G^umsei. # * • ^ICSR-^ÇWI, 35 kuvier : La « Goios Mcekwy -p annonce que ia jsix Nobel posât» La rmg de ceti-o fiera déeejné nu'roi Gustave | 3ue^' La oonunission motive sa décision- par J© fzz& l ?ue roi de Suède, en orgaaiâsamt ia renoonti^© des fcnois |* rois à» il&lmoe, a écarté le danger dJime> nouvelle ^aea'îje^ * * • Athèii«s, 25 janvier : On assure que les armateurs gpecs ont reçii avia d» Londres que lo gouverneni'eîit anglais a déci«^é de saisir, ious los vapeurs que Los chantiers anglais constrtiiseiaÉ" pour-ocîrnpto .d'étrangers. La. Haye, 25 janvier : Le gouvernement néerlaaidaœ s cfécâ^é, 'éfeait sfi3@ es ciroonstances actuelle®, que Le rbavk>o do gnon© boJ-aidais qui devait se rendre à San Francisco pour m-inésenter 1a hollande à la pro'vbaino inauguration da Uarnl die Panama, ne paoïtàrait pas-* * * Lomdnee, 25 janvier ï V Agonee Reuter ajinopoe ,^ô iÂgfcofflqe -que. le ministâXi j io la a fajt part au Goiusen <teô uanistroa âe'âon J nk^ntion'' dé çorûi^on.njer. Il eera probabkaaenÇ I •omplacé par une personnalité civile. ■

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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