La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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19 november 1917
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s.n. 1917, 19 November. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 02 juli 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/xk84j0cn04/
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' "1 ' ' Iw1 \ S. M L—---■' M- % f^tâfcrriïr--'^ \^y - £J jUi&êgk&&ésàSkS& PRIX DES ABONNEMENTS 1 mois (décembre), ir. 3.SO. "Les demande* d'abonnement sont reçues exclusif iMmeni par tes bureaux et les facteurs des postes. — Les réclamations concernant les abonnements doivent ôtre adressées exclusivement aux bureaux de poste, ADMINISTRATI0R ET RÉDACTION; 81» BIciîtagne-aux-Hcrbes-Potagèros, Bruxelles. PRIX DES ANNONCES Petite* annonces, la ligne, Ir. 0.75. — Réclame* avant les annonces, la ligne, tr. 1.75.— Corps du journal, la ligne, Ir. 7.60.-— Faits diverst la ligne^ ir. S.SlSî. — Nécrologie, la ligne, Ir. 3.50. — Coin des Eleveurs, la ligne, lr. 1.59. Bureaux de 9 à 17 heures. Direction et Administration : g8b^Tm JQ3. MORESSÉE, DIRECTEUR LA GUERRE 1,204e jour de giserr© îvieai à signaler. c, L'offensive ausfro-alismandB en Italie Paris, 18 novembre : Des c-r-tiques militaires écrivent que le fleveioppoment, des opérations sur le Fiave est arrêté depuis quel ou es jours. Le front italien est en ce moment divisé cli deux secteurs : le premier s étend du Sfcalvio jusqu'au lac de Garde, le second va do là jusqu'au Piave. C est ce dernier SiCteur qui est en ce moment le plus important; les Combat» qui s'y livrent. sont décisifs. Les engagements sur la Piave inférieur ont seulement pour but de lier les troupes italiennes jusqu'à co que les opérations qui B'executant dans ia région d'Asiago soient terminées. * * ° Vienne, 17 novembre : On mande de Lugauo que la direction de l'armée italienne a concentré toutes ses rtv. serves dispoaibe£ sur ia rive occidentale du Piave, en vue d'y arrêter le plus longtemps possible la marcue en avant uos Centraux et de protéger Venise contre m.e ia. vasion que ia Crainte d'un soulèvement populaire fait redouter au gouv erueruen t. Des renforts franèais sont arrives sur le frj.it du Piave, mais pas en nombre suffisant pour changer le suri de ia bataille. Grâceàl'ir-i-jvisfciblo avance de l'armée du fild-maro-chal Co:irad dans la vallée dlu Piave, les plus solides et les plus capables d/3 résistance de tous les ouvrages ds défense sont d'ores et &éj.W$ar terre. La chute de ces ouvragés de construction moderne, qu'on avait, armés des canons du plus gros calibre, a caus§ à l'étal m ijor ita'ioa une surprise d'autant plus pénible qu'il avait une foi absolue dans leur inexpug-uabiilité. * * * Berne, 17 novembre : On mande de Lugauo au „Bund" : — Non seulement sur le lac de Langen, mais aussi dans la vallée de Colla* on a vu des soldats français e* anglais tout le long de la frontière, qui est fortement gardée à cet endroit. * * * Londres, 17 novembre : On mande du quartier-général italien au „Daily Mail", qu il ne re^te plus à Venise que 20,000 habitants. Tous les trésors artistiques qu'il était possible d enlever ont été mis en s curité. Le Paît i i des Doges est éyacué. Les monitc-rs britanniques interviennent dans la défense do la vallée du Piave et bombardent ! ennemi à 1 embouchure du fleuve. * "** * Londres, 18 novembre ; On mande du grand quartier général italien à 1 Agence lieuter : — Lo temps clair et froid a favorisé la reprise du combat, qui sévit on co moment sur la cràfce méridionale du haut pla-ieau des SeUe Commuui, dans les montagnes qui s© dressent entre la JLirenta et le Piave et le long d'3 la rive droite du ileavo jusqu'à la mer, soit sur un front d'environ L2o ki. lomètrès. Le haut plateau ces tet-e Commuai constitue en quelque sorte un bouene? qui protège la plaine lie la Vénétie. Les Austro-Allemands prononcent de continuelles attaques à intervalles do plus en plus courts et avec des forces fraîches de plus en plus important; ils empêchent les Italiens d ;u mener des renfortr» et de se reposer des fatigues du combat, comme aussi de remettre leurs ligues en état. Entre la- Ërenta et le Piave, les- Italiens occupent le monte Grappe Qui, tel un rocher au milieu des flous, émerge des masses ennemies et les a jusqu'à présent empécnô de descendre d^s versants de l'Asolo pour marcùer contre la ligne Trévise-Bassans. Le long du Piave, la bataille est acharnée; sur plusieurs points, tes Italiens ont réussi à détruire les embarca. tians dont l'ennemi se servait pour tenter de passer le fieuve. * <■ e Pans, lS novembre : De l'Agence Ma vas : — Le correspondant de l'„Associated Press' au grand quartier général italien télégraphie eu date du 15 : — Les ingénieurs italiens ont ouvert les écluses du Piave et du Vecc'oia piave. A l'eidroit où L'ennemi avait réussi à fran. chir e fleuve, une inondation s'est produite. Les environs de Grisolera, ainsi que tout le terrain sur lequel les Centraux avaient progressé sont sous eau. Le territoire inonde représente un grand triangle, dont les côtés mesurent environ 12 milles rt dont la pointe est constitué par Dona di Piave. -L'eamemi a été refoule. [1 s'est maintenu toutefois dans le triangle jusqu'au moment où, apr.e la rupture des digues l'eau s est répandue dans la plaine. Des renseignement favorables parviennent aussi des autres secteurs du front-. * » iS Paris, 18 novembre : Le correspondant militaire dlu „ Petit Journal" télégraphie de la zone frontière ital.enne : — Les milieux compétents italiens sont d'avis qu'une grande bataille est imminen.e en Italie; elle déci.lera du sort de Venise. « » V» Zurich, 1G novembre : On télégraphie de la frontière italienne à la „Ncue Zurche? Zenûng" : — On attend avec impat ence et avec mie certaine inquiétude la marche des événements dans le secteur d'Asiago, sur lequel se concentre toute l'attention. Si les coalisés parvenaient à ouvrir une brèche dans le rem- ] part qui couvre la Breaita veis 1 ouest, ia ligne de résistance de-? Italiens serait gravement menac e, car la température relativement rnod'V'e facilite la descente et l'envoi de l'artillerie dans la plaine. Ce sont les arm'es von Conrad et von Below qui opèrent dans ce secteur essentiel. * ' » Lausanne, 1G novembre : Dan» La ,,Gazette de Lamsa-nns", le ©oto-nel Lecomte fait ressortir que l'armée italienne a perdu tant die troupes, de canons et de matériel de guerre qu'il lui est impossible. de prendre l'offensive, môme avec 1-aide de quelques corps "d armée des Alliés. La Vénétie doit être- reconquise fc'ur la Moselle et sur le PJiin. L,a guerre navale iRotterdam, 1G novembre : Du ,»Maasbode" : _— Le voilier américain ,,City of Was> hington" (2,232 tonnes brut) a coulé et. est réduit à l'état d épave. Le vapeur français ,,Flandre'^ (8,503 t. brut) a été gravement avarié à la suite d'une collision; il eu est de mîme du vapeur anglais „Mahopac" (3,2io t. brut). Le vapeur américain ,,Man- chouria" (13,623 t. brut) a été graveme.it ' avarié et jeté à la côte à la suite d une collision. Le vapeur anglais ^Miumphian" (6,805 t. brut) et le vapeur américain „Sucrosa" (6,788 t. brut) ont été gravemem avariés. Le voilier Crantais „Jo3.îpiii.;e'' (G4l> t. brut) a coulé. Le voilier norvégieu ,,Njoerd'; .(522 t. brut)- a été abandonne en flammes. Le vapeur norvégien ,,Nestor' a coulé. Manquent à l'appel : les voiliers américain ,,Benjamin Russel" (154 t. brut), ,,Kenwood ' (922 t.) et ,/rimandra'' (1,579 tonnes brut;, ainsi que le voilier français f,Itan-gahua" (2,72-9 toïines brut).. » M— La Haye, 17 novembre : Le Bureau de correspondance annonce que lo navire à moteur ,,The Dollart", do la oo m pagaie amsterd'amoise Bestevaer, a été couli pir un souS-marin allemand. Six hommes de l'équipage ont été débarqués à Vigo par un chalutier espagnol; on craint que trois hommes n'aient péri. <i * Amsterdam, 17 novembre : Le consul général dos Pavs-Bas à Londres annonce que trois chalutiers néerlandais, vrai emblablement tous de Scheve tin. gue, ont été capturés et amenés à Harwioh. EN AMÉRIQUE Washington, 17 novembre : Jusqu'à prirent 1 Entente n'a pas encore invita les Euts-Ums à envoyer des d i^-gués au Comité de gueire supérieur des Alics- Le gouvernement examine lc_ point de savoir s'il ne proposera paa lui-même sa participation. ç * Washington, 17 novembre : Le Cabinet a voté la nouvelle loi visant les sujets d Etats ennemis, qui seront probablement obligés de se faire inscrire aux registres de contrôla. « * Londres, 17 novembre : On mande de Washington au ,,Morning Post" : — L'Italie a fait de nouvelles représentations au gouvernement de Washington; elle demande aux E ta: s. Unis une aide énergique, notamment en canons, en acier et en charbon. En réaii.é, des difficulté» matérielles empûchent en ce moment les Etats-Unis d'intervenir eflicacenient. Le „New-York Times" dit nel.e:nent que l'Entente dot apprendre de l'Allemagne comment on aide ses alli s quand il3 s >nt dans la détresse, alors que jusqu'à présent j [e secours de l'Entente s'est simplement traduit par d-'a niables paroles et par do vaines promesses. Le „ Ne A'-York Herald" estime qu'il eut inutile de chercher à atténuer la gravité de la si uafcion cr • e par lo coup porté à 1 Ita-l.e. Les EtaiS-Un s n ont à envisager que ! l'avenir ofc la question de leur propre exis- i .teuce; ils doivent, se préparer à accomplir 1 une tâche bien plus importante que celle qui leur paraissait dévolue. * » Berlin, 17 noveml.ro : De la ,, Gazette de l'Allemagne du Nord" : — D'après des nouvelle^ de source autorisée, le télégramme de J'Agence Reuter annonçant que les exportations de vivres des Etats-Unis en Norvège ne seraient autorisées que moyennant ia cession de tonnage norvégien à i'Amér que et moyennant la suspens-on des exportations Norvège en Allemagne est inexact. * *> * Berne, iG novembr3 : Dans un message adressé à la Fédération nat onale de la Jeunesse, qui lui avait r'e mandé die rompre les relations diplomatiques avec l'Allemagne, le président de la République Argentine proteste énergiquement con:re la politique de ceux qui Oxci.ent deux pays amis à se jeter l'un Sur l'autre. 11 expose que la République ne peut adopter l'attitude du Br'sil et se réserve d'en donner les raisons ultérieurement dans un message spécial. Au surjilus, un Congrès des pays neutres sud-américains est en voie d'organisation. Le pr si dent term'ne son message par une phrase qui fera sensation aux Etats-Unis : — La République Argentine ne permettra pas que les Etats-Unis cherchent à 1 entraîner dans la gueire. Notre nation do t occuper et occupera Aur le continent américain ia place à laquelle elle a droit." * 4* 4 , Paris, Il septembre : On mande de Buenos-Ayres au „Petit Parisien" que de nouveaux troubles ont éclaté le 12 dans diverses parties du pays d'où l'on signale des dégâts commis au matériel" roulant des chemins de fer. Les évéEeiseMs de Russie Vienne, 17 novembre : D'après des nouvelles de Russie, un compromis serait intervenu entre MM. Kerenski ot Lénine; on ignore encore sur quelle base cet accord serait conclu. L para.t toutefois eerSain que M. Lénine est resté maître de :a situation et que M. Kerenski a été foie d'accepter les conditions des bolchevilles, ce qui met désormais sa personnalité à l'ar-rière-plan.* * ** Beriin, 16 novembre : On mande d'Haparanda au „Berlinetr Ta-geblatt'' : — Les dernières nouvelles de Russie, re_ ' çués mercredii soir, disent qu'à ce moment ' les s jciaiisjjs étalent indiscutablement va;n_ ! queurs à Petrograd et diins plusieurs autres villes. « _ * * Budapest, 17 novembre : On mande de Stockholm à l'„A Villag'* : — Le nouveau gouvernement russe n'enverra que dans une quinzaine uue note oï'fk •;iedle de pa'x et une demande officielle d'armistice aux puissances belligérantes. Le gouvernement espère que sa situation sera consolide d' ici là. L',,lsv;c>^ja" annonce ^que le gouvernement anglais a saisi tout le tonnage rosse qui assurait le service dans les eaux septentrionales. Le croiseur russe ,,Askol", qui Se trouve dans la MéditeiTanée, a aussi été mis sous contrôle spécial. -r t " » Londres, 17 novembre : On mande de Pét.rograd au ,, Times" : — Les maximalistes continuent à exiger une représentation proportionnelle d'ans le Cabinet de coalition démocra.ique- En conséquence, le Comité de salut public a provisoirement renoncé à rallier tous les éléments modérés. La Fédération des cheminots a proclamé la grève générale pour samedi à minuit, à moins qu'un accord ne soit intervenu ^ d'ici là entre les deux partis. Tant que n dureront les pourparlers, les cheminots refuseront de transporte® des trouipes et des munitions pour qui que ce soit; ils sont approuvés par les maxima-listes. « ' * Londres, 17 novembre : Du correspondant à Pétrograd d'il ,,Time3" î — Le général Alexeief a d élâré que la plupart des soldats russes demandent non seulement la paix, niaià encore le désarmement international. La Russie doit avoir ia même forme de gouvernement que les Etats-Unis, oà il n'existait pas, avant la guerre, trace de militarisme : voilà 1 opinion générale, m line parmi les paysans, bien que ceux-ci aimeraient mieux un tsar qu'un prés dent de 1a République à la fc-He du pays. Le général Alexéief est personnellement d'avis que la forme du gouvernemeut américain ne convient pas à la Russie, mais 1 est convaincu, d'autre part, que la, Rus. sie aura bientôt la paix et qu'elle poursuivra ensuite son développement social, ce qui net jamais et î possible si la guerre n'avait pas éclaté, amenant une série de convulsions politiques. » * Copenhague, 17 novembre : Les communications télégraphiques avec Pétrograd sont rétablies, ma s 1 Agence Télégraphique ne fonctionne pas encore. Toutefois, les télégrammes directs et privés de Pétrograd relatifs à la situation eu Russie ne parviennent. p«>s jusqu à présent- La grève gén r..lo en Finlande ayant interrompu te trafic des chemins de fer, aucune information de Russie n'est arrivée hier à Hapa-randa.* * » Paris, 17 novembre : On mande de Moscou à l'Agence Havas : — La situation reste critique. Les maxi- malistes continuent à bombarder le Kremlin. » ^ ♦ Londres, 17 novembre : On mande de PJtrograd au „Daily News" : — L'anarchie est complète à Moscou. * * * Vienne, 17 novembre : De la ,,Revue de Russie" : — L'& tiiude de 1 Eu.trntio est caraiofcéris-i jue. Elle cous dtre que la Russie estper-<-i; e pour elle, fces ambassadeurs ont provenu M. Lêiuino et tout à La t'ois MM. Ke. renski, Kornilof et Rodjzianko qu'elle n'entend plus tell-rer de la part do la Russie i:no a;t tude équivoque, qu'elle est décid e à la mettre dans l'alternative ou bien de rester tout à faù du côté des Alli s ou bien de. se détacher d'eux nettement. Dans ce dernier cas, toute aide lui serait coupée; 1 Eu-tente laisserait au Japon les mains libres e outre elle et ses " finances res.eraiont bloquées pendant dix ans après la guene par l'An-g lolcne, la France et l'Amérique. s * « Londres, 13 .novembre : , Du ,,Times" : —■ Si la Russie pu' 1-ait les traités se-cr-ts conclus enîre elle et les Alliés, l'Entente répondrait à cette publication' en rompant immédiatement les relations diplomatiques-**• . Paris, 18 novembre : On mande de Pétrograd à l'Agence Uavas : — L'ambaladeur do France à Pétrograd a prie les chefs actuels de la Russie de prendre les uics-res nécess L-os pour sauvegarder la sécurité des sujets £ran<;a>s qui .'uutcvoiuj iq pjiys eu passant par la Finlande.* * * Stockholm, 17 novembre : Les socia.istes sont maîtres en Finlande; ils se sont empar s de tous les organismes publias. Avant-nicr, leurs délégués sont arrivés à Tornea et out saisi tous les stocks de céréales existant chez les paysans. On ne signale pas de troubles. Ou ' parie d'un compromis entre les partis bourgeois et le$ révolutionnaires, ce qui mettrait fin à la grove générale. • 9 « Copenhague, 17 novembre : On maiule d'Haparanda que la guerre civile bat son plein on Finlande. Appuyés par les marins de la flotte russe, les socialistes ont eu le dessus à II"lsingfOrs. Depuis lors, la garde bourgeoise cherche à éviter des pi'ogroms. Les voyageurs qui désiraient. se rendre en Russie en traversant, la Finlande ont : té foreâs de revenir à Ha-paranda. Tout le corps ti>s officiers de i'ornea a été destitué. * * * Berne, 18 novembre : Lo correspondant en Russie du „BunxF éorit : — Les soldats de la Moldavie se sont réunis en Congrès à Kischmef et ont proclamé 1 autonomie territoriale et politique dq la Bessarabie, dans lo cadre d'une république fédéraliv'e russe. «s» , ... DÉPÊCHES DIVERSES Paris, 18 novembre ; On mande - du grand quartier générai anglais à l'„Echo de Paris" : — Le haut commandement britannique prend toutes les mesures pour que l'offen-snc Sur le front de l'Ouest puisso oonti iùer pendant tout l'hiver. Toute!', is, 1a supoiirrité de l'artiL.er.0 anglais: su*" l'artiikne allemande, qui es>. en ce moment dans la proportion de 2 à l, est encorc insuffisante pour amener une décision. « » Zurich, 17 novembre : On mande do Genève à la „Neue Zur-cher Zeitung" — Pendant quarante-huit heures, le Nord de la Franco a été presqui- dépourvu de ce. réaies, tout le matériel roulant étant employé au transport de troupes eu Italie. * a * * JBaîe, .17 novOmbre : On mande de Paris à la ,,Nouvelle Correspondance" : — On annonce qu'aussitôt entré eu fonctions, M. Clemenceau nommera le générai de Castelnau généralissime des armées alliées.« Paris, 17 novembre : De l'Agence Ilavas : —- Le parti radical et le parti radicai-sccialiste ayant autorisé leurs rei>résen'bants à faire partie du nouveau Cab net, on e>-•.ime que le ministère Clemenceau aura une forte majorité au Parlement. » * Pans, 17 novembre : M. Clemenceau aurait l'intention de maintenir la censure diplomatique et militaire, mais de supprimer La- censure politique. « * * Paris, 17 novembre ; L'Agence Havas annonce que M. Col- 1 liard, député du département du Rhône, a accepté de diriger le ministère du travail. ♦ ^ * Pans, 18 novembre : M. Chapes, régent vice-gouverneur de la Banque de France, a été nommé sous-se-erétaire d'Etat aux finances. M. Abrams, léputé, a été nommé sous-secrétaire d1 Etat « i la guerre. ' " COIVIMUiMIQUÉS OFFICIELS I €omiBumq;i£â des ^mssaaces Centrale*. , Berlin, 18 novembro. — Officiel cfe ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. En Flandre, le duel d artillerie a été nnv d'ré. En Artois et au nord de Saint-^fueŒitm, au cours d engagements fructueux entre dé. taohemouts de reconnaiss-mce, nous avons fait prisonnier» plus de 40 soldats angiai* et capturé plusieurs mitrailleuses. Une attaque française a suivi l'action d1'artillerie qui était devenue de plus en plu» violente depuis d-ux jours (Lins le seoieur du frout situé au sud. de Saint-Qneutia. L'ennemi a été repoussé par d£s corps à corps; nous avons fait des prisonnier®. Théâtre de la guerre à l'Est. Rien do particulier à signaler. Front macédonien. Au nord du lac de Doiran, des posta» de i campagno bulgares ont repoussé une atta- ; que prononcée par un bataillon anglais. Front italien-Au nord-est cfAsiago, d impartantes force» | italiennes se sont épuisée» eu dirigeant de vaines attaquas contre les hauteur» que nous leur avons arrachées. Entre ta Brenta et le Piave, no» troupes i ont eepuis1) l'ennemi de plusieurs positions. ; Sur le Piave inférieur, combats d'arklLeu rie, plus violents par intermittence. # * »> Berlm, 17 novembre. — Officiel : Le lï novembre, [jour la première foi» depuis io premier mois de guerre, d'importantes forces navales anglaises ont tenté de pénétrer dans la baje allemande. Nos navires de garde avaient d^à s'gualé leur presenco alor3 qu'elles se trouvaient sur la Lgne liornsriff-Teischelling ; grâce à ia contre-attaque immédiatement d<'clancliée de nos forces navales d'avant-gardes, les navires ennemis ont été repouss s sans peine. Nous u'avons subi aucune perte. * • * Berlin, 17 novembro. — Officiel-: Sur le théâtre de la guer e septentrional, nos sous-marins ont encore coi.l • 10,000 toni.es brut. Parmi ks navires détruits se trouvaient trois ^apeurs chargés protégé», dont deux de nationalité anglaise. V * * Sof«a, 17 novembre. — Officiel : Le temps étant extrêmement mauvais, pluie et neige, les opérations ont étô peu importantes sur tout le front. Dans la val- 1 o do la t'trouma, engagements entre patrouilles. Sur le front de la Dobroudcha, faible canonnade. Perlia, 17 novembre. — C fficieux : Es Flanijre, le 16 iovembi« uu eoura d'opà. raiiious fj-ucttilcusûs exvxnu &3 sur la routo l'-tèï-njuti^-BfciScljoote, noua avu s fait pri.^onn.o! s 63 aokiiii-S Lei.j, a et nous noua sonores i'o 2 niitrai.LuUQî. Lo violent feu c'ir.gé le lô no veratire. à l'aube, couvre m.e p,o^rtiore W:.eJ ù'n'iis 1"^ rogiou ('IÛ passijlieiiui^eio, e cM tr^uks-foruj e à y liourea du maiia, en un trùs fou roul.vi-t. Noue ariiMerie a inm'.<Mi;il ment prb-soua un £cu <J©5Cruj".teur très eflica/re des tr;vj> ch es ei4U<3rJc3 où noua aviona observé ù imjor tantes corit.O;;tr:itjone cl'» troupet»; livtivif de l'ar.u'-cria cnncai i a diminu ■ aloi-s d i ei lue aîloqutre proijet'-. s i^'out pas 6te p'conoi/* LVpuiii i\ t.vng io Blankaort j.iieiju'à Lkse<'i eux». ?,e:ra«a}ii a eutre.^uu li'apièfl-ioidi une viioUcuue camouiiailc oufi. aprôâ plusieurs cuei^iqupfl auta-quoa d'oTiilifi'ie, s'est d*e nouvo.iu LTaMisfocm- e en feu roulant tlar.s ia r gion ue Passohei>*U:eie-Los tenti.Ûv;8 d'actaque anglai-oS ont ezicore i»ue fois tté i touff-^ee defl ienr dubut Son® notre feu. Les ARt;;l<>isi, uvl^s, s "eô rui^gtj serj a dtiafâ lo ûliimp a'e^itonm i 3 mar cûï;eu\ et daais 1 s trait cb q-- roiupiiee d'eau, opt ?ubi de fur "e? i;eru.fl. Sur l.i fro t compris eiUre la voie ferr e "1 pie» Stadeu et cci.o d'Yprea-'HonleiS. la canunnar'o i-a! deveruo plua im«nse dès lapr.smidi ji'.9 ,ui'au Soir. î\0» positiuns . tablics au uud de Pa^sclieiv. daele out t prises soua uu court Lu r eu «a-ut, xuiijuel a JXX'ine attaque d'infeaiterio n'a s;nr -i.-. Un \ident. fois cto disOralo». a aussi <'t diri^f' la mût Contre ce se.feur et, plus au sud. jusqu'à LOeKero. Lo violent fou de lance-mines dirir'- lo 1G no-veinLro au matin con|jro nos pcKition^ 'tabbee {vi ifo i.e Saint-(.i-. n'a pas éf ?ui 1 l'u^aqu» Tou-tofoiî», 1p. vident feu de rarti3'erie et uca lan-o-uu..-i,.« a eontin.*<> toufio la jOmr^e avoc d^ coui na inKiTuptioDS. Apr & avoir din î:-ié d! lu-tenSHt paru ant poi» de temps la unit, d a r»-Commeno1 avee une grande violence lo 17 novenv bxe à 4'autbç. Elîi.s la r gitni de Br.llcCvin.i't-lia-vriiicourt-Vo.-dbiiUlo et dana [en cr^ L-oi p de la ferii « de Guilleui'.ju, la canonniule a >t' dîhh \ ioi!o!:ito. Ara nord-e-t de- Soisjons, noa positions t.ibiic^ prt^ do N<uvilla ont ctJ pr- es so.is un violent Ceu. A c t endroit des e»^a,g©naeiB-® entr»» pHfc!0'ï£Ilc3 nm;a o<ut p: rai la de faire dbs j:r'ion-lifrrH, fendis q(v% dos doux Ci'te de Loin», plu. Jours attaq-j^ prononce e» par defi pai,rouille cujy^uiA?, notamment jH'ès du IIocbl>er5, <p :o:in:em cii'ui'o maniiro 6-anglaoiîo et nous valaient r'e:< p?i-sonidora.En Italie, ma^.çr' le mauvais tempa, ps ar ni:'ea eoaiis os continuant à progio=Ser. Aprôs un combat acUirni'', ded ttoupea aubtroiionu »i-08 oni t-onqrij lea hnuteu.& abruptes kIu "nuynto Trasso-Un o; du niome Peui-na ; elles ont fait pius de 200 pri'Soianlei-a, * * * Berlin* j7 novembre. — Officieux : A I''n,on!« gain le.riîorial li'au drl\ de 45,i»50 kilomètres carr'fl qne be troi?pes coa.lis es *xtt 3;;iquis en qu.ure mois, de la mi-juillet à la mi-uovemuro, il farut ajouter les fctsnidables oVdfrûej les prieonnigrs ot des canons tuub & e-'Uro a us maina^ au conx-a de no« grandis op r tione. Du H* à la mi-novembro. nous avoi a fait en ?hi fre rond 300.500 j ri f-nn-ii-rs ei Capturé plus de i " c.'nons. 1 iiiiK c© chiffre ne soxit pas cr.m-pri^ la; prÎ3onn'isr8 que nous faiaoi:s pi-eS-,ue journellement eu plue ou mobiS grand nombre, au v>uro <'e nos combats conttouols su* tous -Ifa fronts. Quant au butin en mitrailleuses, lan-e, •nines et auti-es rrxnjciili durant cette période, il 3© 8»Vurîiit encore être «'^'aluo. iwin© apyjrooc'inati. -orne; t l e? pertes en tu '» et blés ; s tubiys p>ur es Anglais, lee F ramais, bs Italiens et le iiua^s, sont proportion nellement . Jov es ; te» Ca-ïadieno et le.^ Anglais surtout, au cours deu I l boiaiiLs qui'ils out iivrea pour la po sossiou le la Ivaso de nos Sous.marins en Flandr© orst mbi de» perres sanglnnitea itwriïes, qui aug&nea. «it sans co-se au cours de louis attaques par-iellos, iU€);ijea pxeatjue toutes iflifructuciu^s. * a Vienne. l'7 novembre. — OJfici ux. # nier, dans I * martn-'e et J'après-midi. ds3 uni-'& de rloti« flotte ont aft-aqu-, sur l'aile gai*. :be de1* arej. coo.Asx'S qi i avano^nt lea l>aî. erfe» ennemie post es près de Gorl^Uazzo; celle», •i oui t bombarJvca avec une visible clfïca'ât'-i l'aisTo de canon» de' groa ot i.e moyen calibres, -e;? batteries iiaHeni: o3 ont r pondu par un© vift-ei to et locgjue canonnade de canons de oaiibi* n^yon, dont lo icu n'a pas fait <Te v-ioiiinea ni >c- as'rtnué C c dégA*e. En Vjobora d'attaque < r:en ic-s iuf u'tuo-uses, 'il m'y a pas eu de oontre-ac-lon ennomie. Dea unit s ennemies, venant de la ,;r</tiou de Venise, se sont empre^a'es iTe Se r»-Ircr dès que nous lea avons d couvertes. Communiqués des armées alliées Paris, 17 novembre. — Officiel de 3 h. : Activité des deux artilleries au nord de Courtecon. Nous avons repoussft, en lud in-'ii;;.eant d^s pertes, un dolachement ennemi pû tentait d'aborder nos lignes dans cette région. "4^3, coups de main sur des tranchées en-lemi&s, au sud-est. de Saint-Quentin, en Champagne à l'est du Tôton et en Woo rrCb nous onli permis de ramener des pri-ioniniors, dont un. officier, et du rnatériicl. En Haute-Alsace, la lutta dFartillerie o ité as.;oz vive au Sclionholz. Nuit calme partout ailleurs. Pari», 17 novembre. — Officiel de U b. ; Au cours de la journée, l'activité des deux artillerie» s'est maintenue vive sur ta ave dro'te de la Aleufie et en Haute-Atsace. Dana cette dépure région, une tentative d attaque de 1 ennemi da-na noa traneiiee» au nordK>uest d'Altkirch a été complètement arrêté© par no» feux. Journee relativement câline paitout ail-! leurs- » * ♦ Paria, 19 novembre. —» Officiel dîo l'armée d'Orient. Canonnade réciproque dan» la région du lao de Doiran et sur lo front du Yardar. lieux; on très de îeconnaisdances au sud de Serès et dans la région à 1 ouest du lao cî Ocknda et de Kont-sa, où les Bulgares déploient une certaine activité de patrouilles. • * • Londres, 17 novembre. — Offio:el : Hier, vers la fin de la soirée, un détachement de highlauders et de* bataillon» du Berôiiire et du Lanoasliire ont prononcé une heureuse attaque à proximité de Passcheu-daele. En outre, noua nous sommes euipa-r s de partit» d'ouvrages de défense allemand» établis aux abords septentrionaux du \il âge et d'une colline puissamment forti-i e. Un certtain nombre de prisonniers sont resté» entre nos mains. A l'ouest de Passchendaele, noua avons avancé légèrement notre ligne sur quelques points. L'artillerie ennemie a de nouveau été active la EAiit; son action a été surtout violente près de Passoîiendaeie. » * * Londres, 17 novembre. —> Officiel de l'Amirauté î Celles de nos forces navales légères qui opéraient dans la baie de llel'goland ont été engagée» oe matin dans uu combat avec des forces navales légères ennemies. La seule information ie;ue jusqu'à pr sent annonce que nos navires out attaqué des croi seurs légers allemands qui se sont retir » à tou'e vitesse, poursuivis par nos navires. • « Rome, 17 novembre- — Officiel : Depuis le haut piateau d'Asiago jusqu'à la mer, l'ennemi, sans se soucie^ de ses pertes, a renouvelé sea attaques contre nos posiions établies dans les montagnes et a porté ses effort» dans la plaine contre la .igné du Piave. Nos troupes résistent toujours avec la même énergie à l'ennemi, qui disposo de troupes irnpoitantes; olies l'ont attaqué avec un élan qui furce l'admiration. IPer, des combats se sont livrs d;i morne Fiore au monte Casiel Gomberto, près de la digue de San-Marmo, à pro^i-mitô du mon'e Prassolan et au nord de (^uora, ainsi que ie long de ia ligue ilocca. Gisa-monte Cornella et trèa ba» dan» la va lée du Piave. Dans la plume, entre Salefànol et San-Andrea-B a r barano, l'enaiemi a forcé le passage du fleuve au lever du jour. Sous ia protection d une violente canonnade, ses troupes ont passé sur la rive dr lie près de Foliina et de Fogare» Les premiers dé-tacliements ennemis qui ont réussi à atteindre la r.ve droi e ont été dûcimés par le feu de notre artillerie et par les contre-attaques irrésistibles de» 265e et 2(»oe régiments italiens. Les survivants, au nombre de plus do 300, aveo 10 officiers, ont étj fait» prisonniers. Dépêches Diverses Pans, 18 novembre : M. Baudry d Asson, député conservateur, interpellera lo nouveau ministère sur s.t politi-jue générale et Al. Naîtras 1 intêrpei .era sur la conduite de la gm>rrû qu ses buts. * * * Pans, 17 novembre : De l'Agence lia vas : — Les journaux constatent que la majorité d&s "députés et des sénateurs semblent se faire à 1 idre tt un Cabinet Clemenceau : les uns par calcul, les autres par enthousiasme pour le nouyettu président du Conseil, qui devra résoudre de graves problèmes iutérieui» et extérieurs. Quoique ies socialistes paraissent vouloir lui rester hostiles, il semble cependant qu'ils ne sont plus tout à fait d accord. Dans 1 ,,Humanité'M. Sembat écrit que le groupe so-cia.iaco n'est pas hostile à M. Clemenceau, mais qu'il craint son caractère autoritaire. * * # Paris, 18 novembre : La Connu ssiou sénatoriale des affaires étrangères à d eidé de délibérer lo plus r'»-pidèment possible avec les ii-t.-ressés au suj-t de la lettre adressée par M. Bnand à M. li- bot et dans laquelle il est question de pourparlers à engager en.re les Puissances centrales et l'Entente. Lit Commission demande que cette L.tre lui soit présentée. » * Paris, 17 novembre : Le sculpteur Kodiu est mort co matin. * -■* La Haye, 18 novembre : Dans les milieux, favorable» à l'Entente, giéiu-rulement bi-n informés, on dit qu'il u paa impossible que ie général Srnuts succède à M. Lroyd George. * * <c Londj&s, 17 novembre : Lord Cowdry, prés-dent du département de i;a\Litioin, a donné sa démission à lu suite de la lettre de lord Nortbcliffe publiée hier. Lord' Cowdry regrette que cetie lettre lui tut donné Ja promi.-.re indication des modifications que M. Lloyd George désire apporter dan» la direction diss services oo l'aviation. * * « Botterdàin, 17 novembre : On' mande de Londres au „Nieuwe Rot-terdarusciie Courant" : — Divers journaux s'attachent à souligne^ une phrase de la lettre de 'ord Northcliife au premier ministre, où il est dt que l'Angleterre dispose dP 1 armée la plus puis-san.e du monde et que Cette année est commandée par un des plus grand3 généraux. 11» en infèrent !-'e.:isteàde certaine d'une divei-gence de vues entre le premier ministre et se3 conseillers militaires, du côté desquels ils prétendent que lord North-cliffe s'est définitivement rangé. M. Masinghan écrit que depuis la conversion di3 Joé Chamberlain au profcection-nismo, on n'avait plus été témoin d'une surexcitation pareille à celle qu'a provoquée le discours de M. Lloyd George. A son avis, il est, possible qu'il se constitue un ministère dont lord .Lansdowne serait premier ministre, M. Asquitli secrétaire d'Etat aux affaires étrangères, M. BaKour aux colonie» et Je général Smu^s à la guerre. Le „Spectator" écrit que l'intérêt d!e la sécurité de la nation exige la retraite de M. Lloyd George. I^a ,,Pall ^lall Gazette" souligne avec insistance la nécessité d'un remaniement du. Cabinet. La séance de la Chambre des Communes de lundi sera probablement publique. «WJ. niur.taatc) uinsuitr.UK PETITE GAZETTE TOMBOLAS — Or, expose dans un groupe d'artiste» co sculpteur très connu, on nous aura tapé plutôt uuns les granues largeurs, nous autres. Combien de tomuolas n a-t-on pas organisées depuis io début de la guerre ? Il serait curieux, vraiment, d'en laire l© compte et de faire le compte aussi de l'appoint que leur ont fuit nos œuvres. Car h toutes oe3 tombolas nous avons tous, artistes cotés ou artistes en herbe, apporté un concours sans réserve. Pour ma purt et a ne eouoidérur, saiià superue aucune, que la valeur marchande do mes œuvres, j imagine que les postures — ainsi que M. Beuieinuns aime quuiiiier nos machins — que j ai cédées à ces multiples tomuolas représentent plusieurs billets de mille. Ca ne lait peut-être qu une goutte d'eau dans l'océan, mais tout de même 1... A quel propos cette remarque ? fit un peintre non moins connu. Itogrctteriez-vou» d'avoir prêté 1 oreille aux organisateurs do tombolas passées ot songerie/.-vous à noua engager à ne plus la prêter aux organisateurs des tombolas à venir ? — Jamais do la vie 1 répondit le sculpteur. l\on, ceei ne fait point matière. Noua avons mis lo doigt dans l'engrenage et nous avons eu raison, car la misère est grande, et il importe, parce qu'elle risque de devenir plus grande encore et de jour en jour, que nous continuions à ne pas rester sourds à quelque appel que co soit, dès l'instant où il s inspire d'uno idéo de charité. Pour ma part, j'y suis décidé, la guerre dut-elle durer de3 années encore. Au surplus, il y a, dans le fait même que ios organisateurs de tombolas s'adressent en ordre principal aux artistes, au moins une indication précieuse et à double déclic, si jo puis dire : si cela prouve en faveur des goûts du publie^ cela prouve aussi en quelle estime ce public nous tient et quelle hoxiorable place nous tenons dans la hiérarchie sociale. — En effet. Mais alors, où voulez-vous en venir ? — A ceci qu'il me plairait fort do voir organiser une tombola au profit, par exemple. des artistes pauvres, mais dont la participation artistique serait exclue. — Voilà une choso qui ne se serait jamais vue. Cependant, par quoi la remplaceriez-vous ? — Vous me le demandez, ô naïf enfant î Mais simplement par des bons donnant droit à des victuailles ou par des victuailles de conserve ! Dites-moi donc : quel est le grand boucher ou le gros charcutier, pour ne point parler d'autres marchands de boue-lifaiile, qui depuis la guerre n'ont point ramassé la forte galette r Je sais : ils expliquent qu'achetant ia marchandise à gros prix, ils sont dans l'obligation, n'étant on somme que des transformateurs et des intermédiaires, do la vendre à des prix élevés. C'est du reste, je n'en disconviens pus, une thèse qui se peut soutenir. Mais, au pis alor, ces bouchers et ces charcutiers, quo l'on ne tape, jamais, eux, pour dus tombolas, sont au moins aussi riches que les plus riches des artistes qui sont pauvres et que l'on lape depuis plus de trois ans à Vit continu. Et voyez le succès qu'aurait une tombola de l'espèce où quelque Diano chasseresse par mes mains pétries serait remplacée par un pan de lard, ou h une petite nature morte de X... (quelques huîtres disposées sur un plat et s'agrémentant, en guise do garniture, de l'inévitable citron et du non moin» inévitable flacon de chablis) se substituerait un filet d'Anvers ' de dimension ou un bon pour une côte d»î bœuf soigneusement désossée ! Voilà qui ferait fureur par le temps do pénurie de vivres que nous connaissons et qui eu outre, en faisant intervenir une catégorie de citoyens tenus jusqu'ici à l'écart viserait à assurer lo triomphe du principe de la jus-tiso distributive. Ce qu'on se disputerait les billets de semblable tombola I... A coup sûr, l'idée est originale et tentante. Mais qui prendra l'initiative de la réaliser V LE PAift VA S'A m EL t OR E R Voici enfin une buiiue nouvelle ! Nous pouvons nous attendre dans un avenir assez lapproélie à "voir s'améliorer sensiblement la qualité du pain. Voici ce qui donne lieu de 1 uflirmer, Lea Etats-Lnis, on ie sait, ont lait part de leur intention de mettre l'embargo sur les navires neutres se trouvant daus les ports américains et dont le tonna go est e.-limé à environ .400,UoO tonnes. Ur, d après les dernières nouvelles, ia question de l'utilisation des navires par lea Etats-unis aurait été réglée à l'amiable entre Washington d'une part, entre les Etat» scandinavcs et la Ho. lande d'autre part. Une partie de ces navires sera utilisée au transport des vivres destinés à la Commission _ for Relief in Belgium et l'autre partie servira à amener en Amérique les stocks de blé de la Képublique Argentine et do l'Australie. Or, ii se fait quo précisément la Commission des vivres américaine, dite "Food-Admihistralicn„, vient de décider de ne plus transporter du blé on Europe. Lo blé destiné a l'Europe sera transporté sous forme -do farine. Cette c! terniination a été piise pour le triple - motif __ suivant : gagner du tonnage; donner du travail aux minoteries américaines et fournir de 1a nourriture au bétail par_ l'utilisation des sous-produits do la meunerie. Vu ces circonstances, il ne saurait, dans l'avenir, être question de farine intégrale, ni de mouture à UO ni miujie à 85 p. c., 1 q son recueilli trouvant son emploi ailleurs. Cos dernières nouvelles sont donc assurément rassurantes : d'abord, elles bannissent toute crainte." au sujet de rinterruption d s envois de vivres américains à notre Com-missicm fort Keiieî, h'S Etats-Unis disposant d'un tonnage amplement suffisant; ensuite, (■lies nous font entrevoir la fin,du règne de la boule de son, qui a suffisamment exercé de ravages... Voilà donc du pain à peu près blanc en perspective, à moins que les grands augures du Comité ne s avisent do mélanger la farine de seigle indigène à la farine de blé américaine, auquel cas nous retomberions au même niveau, avec une désillusion en plus à notre actif. CHRONIQUE UNIVERSITAIRE L'octroi de la personnification civiic, aveo constitution d'un capital de 4 millions, à l'Université do Garni, à l'occasion de son centenaire, a remis en discussion lu situation de notre enseignement supérieur au début du règne de Guillaume 1er, en 1816. La situation de cet enseignement était lamentable, non seulement en Belgique, mais en Hollande mémo. Heureusement inspiré, Guillaume 1er donna ordre de rouvrir les quatre anciennes universités de Hollande, et résolut de créer trois universités en Belgique. Cette décision prise, il restait à désigner les villes qui auraient l'honneur d'hoberger les trois nouvelles Aima Mater. Pour'la partie wallonne du pays, le choix fut^ vite arrêté : ce ne pouvait être que Liège. Bruxelles se remua beaucoup pour obtenir un établisses, ^nt de hautes études, mais le gouvernement ne voyait guère Bruxelles d'un bon œil, et ses délégués furent renvoyés les mains vides. Un mouvement se dessina alors pour amener le roi Guillaume 1er à no créer que deux universités. Liège étant déjà pourvue, une lutte s'engagea entre Louvain et Gand. Des brochures très savantes furent éditées pour réclamer la précellence pour chacune d'elles. Un panégyriste latin démontra la nécessité do réédifier l'ancienne université de Louvain, qu'il dénomma aUnigemta„, mais un chanoine gantois, nommé De Bast, mit à néant tous les arguments développés et se prononça nettement pour la création de trois universités : à Liège, à Louvain et à Gand. La Commission des hautes étu- 19 Novembre '9ST JOURNAL QUOTIDIEN — Le Numéro j 15 Centime^ 4* A n n&q ~ — 8 ï ï. f c Î N» 1083

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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