La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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30 oktober 1918
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s.n. 1918, 30 Oktober. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/gf0ms3mf4m/
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Pas d'opération importante sur Jô front à l*Oues t. •*# L'offensive des Aimés a pris un grand déve-j j loppement à l'est de la Brenta et sur la P.^ve. j Entre la Brenta et le fleuve, les Àutritifiieiis, f avec une résolution faite pour étonner si l'on I tient compte de la situation politique lnté-j > rieure do leur pays, ont tenu, bon malgré les f assaut* répétés de fortes masses ennemies. Aa-.*ud du massif du fciontello, les troupes ' j) alliées, dont nous disions- hier qu'elles avaient \ \ franchi la Piave à l'est de Vidtor, sont aux j prises avec les Austro-Hongrois dans Té sec-; - teur de Moriago-Sernaglia, à 3 ou 4 kilomètres £ de la rive du fleuve. Plus au sud-eet, des trouV fft pes anglaises ont à leur tour franchi la Piaveg ;îS et se battent à 3 kilomètres de la rive, sur W *5» Es^e Tezzo-San Polo. jjr LES ÉCHANGES DE NOTES Londres* 29 octobre : Le Morntng Posl annonce que M. Lajfeing a déclaré samedi à la Commission séi/atoriale i. que le Président est décidé à s'en tenir stricte-i jtf ment, au cours des négociations de paix, aux-'< I l quatorze points de son programme. *** Londres, 29 octobre : On manda de New-Yorlt au Daily Mail: — Les déclarations des Alliés concernant les propositions transmises à M, Wilson sont arri vées depuis mandi soir. Le Président attend la réponse de rALtemaane potfr transmettra les décisions prisesu Jusqu'ici par les Alliés. »** Francfort-sur41e-Mein, 23 octobre : On mande de' Berlin à. la Gjaj:ette de Franc-fart • — Comme 11 » est possible €jt môme vraisemblable que le président des. Etats-Unis ne se rende pas un dompte exact, du caractère réel, de l'Importance* et de la portée dos modifications de la Constitution allemande, les milieux bien informés disent que, en complément de sa notfe, le gouvernement allemand a envoyé au Pr&ident un, mémoire exposant plus minutieusement les modifications constitutionnelles.**», J Berlin, 28 Octobre : Lea journ&ujx n'ont que p«*u de choses à dire de la noiiveLle réponse adressée a \i ,Wilson, étant, donné son laconisme et soi caractère de pure forme. Lo. iYorwiXrtsw dit que de nlambreux indices font que la durée de la guerre mondiale l# 1 • doit plus se, compter désormais quo par j1 journées. Il Souligne lo d-anger de II ca 1 pftufôtion de rAutriche, dont le terru^ra * va servir de terrain de pénétration à lTr-tente commet il en est allé déjà j-o«ip la Bulgarie. — Avec iVtncienne Autriche» dit-il, c'est toute la politique continentale de l'Empire allemand qifci s'effondre. Notre branle ligne qui ailf/it de Hambourg à Bagdad est, raccourcie, dju fait que l'Autriche sort définitivement d-& l'alliance au point *de ne plus dépasser BrAdenbach sur l'Elbfe. Il nous faudra d'énefrmes efforts pour reconstruire, monde Nouveau sur l'emplacement de l'ancien torftbé en ruines.» «** Milan, 28 fcfctobre : D'apriès le Corriere délia Sera, l'avis qui prévaut dans leis milieux anglais à la suite «le la réponse de M. Wilson est que, si l'AHemagne accepte les conditions préalables de l'armistice, les représentants des gouvernements al-Jiés se réuniront à Paris, où M. Wilson se fera représenter par le colonel House. Les Alliés rédigeront probablement alors unie déclara-, tion publique sur l'interprétation des principes et des conditions formulés par M, Wilson. Vienne* 29 octobre : Le gouvernement austro-hongrois a transmis la teneur de la note envoyée à M. Lansing aux gouvernements français, anglais, japonais et rtdjlien, en les priant d^appuyer auprès \ de M. Wilson les propositions qu'elle contient^ •** Vienne, 29 octobre : Le comte Andrassy, ministre des affaires 'étrangères, a transmis aujourd'hui le télégramme suivant à M, Lansing : — Aussiifef que j'ai assumé la direction du ministère des affaires étrangères, J'ai officiel lement réplondu à votre note du 18 octobre, et , ma réponsl? vous aura appris que nous_accap-. tong en toihs points les principe» fixés par lek; président «des Etats-Unis dans ses diverses çlarations. Tout à fait d'accord avec M. Wri-son pour âcarter les guerres futures et pôur eréer une fcigue des Nat'ions, nnua. amas déjà pris des mesures préliminaires pour q*y* les peuples de l'Autriche-Hongrie puissent régie? .•çelon leurs désirs leur état futur. Depuis que : Fempereur et roi Charles est monté sur le trône, U n*a cessé de chercher à met/re fin à la guerre. Plus que jamais, tel est le 'désir du çouvertfin de tous les peuples de l.'VVutriche-Hongrio, qui sont profondément Convaincus que leur sort futur ne peut être assuré qu'au milieu d'un monde pacifié exempt de toutes les perturbations, épreuves, privât/,ons et mi aères de lajrùerre. En conséquence, M. le se orétaire d'Eftat, je m'adresse directement à vous pour Solliciter votre interve/ntien auprès de M.-le Président des Etata-C/.iis atto-que, dans l'Intérêt de l'humanité et 'dans celui de tous les peuples qui vivent en, Autriche Hon grie, un armistice Immédiat intervienne sur tous les fronts austro-hongroi a et que .des né cTv.iat.lrms d^ naix soient ehtfimées. » VERS LA PAIX , Paris, 28 octobre : Le coloneLiiûUM a été n'Ammé représentant •/des^EtSt^Unis auprès des gouvernements alliés. Désormais, l'Amérique sera représenté*1 . au sein des conseils interalliés non seulement par des hommes de métier, mais aussi par un homme d'Etat porteur 'de pouvoirs étendus M. Wilson- l'a probablement envoyé en Europe en vue dels négociations imminentes. Le co lonel Housje a déjà eu fae longs entretiens avec M. Clemenceau, le général Douglas Haig e-* lord Milneir. Il aura d'ici quelques jours une entrevue avec le maréchal Foch. On croit que le colonel Jlouse fera un séjour pualongé en Europe. Bâle, 28 loctofcre : La Confôdé'r/ation générale du Travail, la Ligue des Droits de l'Hommt, la Coalition ré publlcaine et. le Parti socialiste français ont publié un ma nifeste disant que ces organisations s'attendent à oe que le gouvernement français décide, d'accord avec les gouvernements alliés et M. Wilson, de donnpr à la demande d'ârUais'tice une réponse catégorique, mais sagiï, e^t de se laisser uniquement guider par les i«iér)3tg réeli dee psuples. *** La He/Ve, 38 octobre : Dans, les tmilieux boursiers de New-York, l'opinion prévaut que la paix peut encore se faire attendre quelques mois. Les banques «ont devenue^ plus prudentes dans leurs opérations,♦% Cologne, 23 octobre : On mande d'Amsterdam à la Gazette j&e Cologne : — MM. Lloyd George et Balfour se sont rendus en France, accompagnés de plusieurs per- i0 spnnalités officielles de l'armée et do la flotte.» Londres, 28 octobre : t à M. Henderson annonce que la conférence ouvrière interalliée a élu comme membres de soû bureau MM. Vandervelde, Thomas ve- ©t Gompers, et les a chargés d'organiser ^e. la réunion d'un congrès mondial des ou- ns, vriers après la fin des hostilités. ;°n .** Londres, 28 octobre : 1€s Du Daily Chroniele, à propos de la retraite du général Ludendorff: pe^ — SU fallait chercher la signification vraie €nt de la note de M. Wilson, on la trouverait dans ^ la retraite du général Ludendorff. A n'en pas >ec" douter, l'ancien chef d'état-major a dû se re-' ^ t tirer parce crutî ne partageait pas les vues du ou\j Jouvernêment allemand. » avJ W Lë -Mrnim Post estime que la retraite de y Ludendorff ne signifie pas nécessairement que r l'autorité militaire soit désormais placée sous le contrôle de l'autorité civile. Du Daily News: là — Le laconisme de la réponse allemande au président Wilson détermine excellemment la signification qu'il faut y attacher. » *** e H Colo.gne, 28 octobre : iale On mande de la frontière suisse à la Gazette cle"ji f populaire que l'archevêque de Cologne, le car-' dinal von Hartmann, aurait adressé une requête au Paoe au nom des évêques qui ont assisté ù la Conférence épiscopale de Fuida. Il aurait sollicité son intervention auprès des Alliés afin Obtenir qu'ils renoncent à leur in-les tention < mtir l'Allemagne et prie le Sou-Tri- verain I i"e d'user de son autorité morale i la pour amener une paix basée sur la justice et Içs l'équité, qui puisse conduire à la réconcilia-' «tion des nations. *** Berlin, 29 octobre : inc. On mande de Lugano au Berliner Tage-blatt : em- — E'Avanti écrit qu'en libérant Liebknecht , se et Dittmann le. gQuvernement allemand a 'éei, fournj la preuve que le militarisme a définiti-=ical vement vécu en Allemagne. » mi- ✓ •** x plé- /ologne, 29 octobre : \ d a /De la Gazette de Cologne: >ant / —"*Après"quatre anïïSSS^de durs combats, isti- r l'Autriche-Hongrie s'est écartée de son ajltép, elle n'est plus qu'une seconde Bulgarie. j EspèrtF^eîle féellenient' oB'fenîr"seule ' de meil-/ leures conditions que si elle s'était assise avec g ^ nous à la table des négociations ? En tout cas, la note do M. Andrassy nous permet dlaljan-. donner certains égards que nous avons eus ,ts5 pour rAUtricîie-rïongne. Un fait doit nous | sauter aux yeux: nous sommes seuls main-yî tenant et il. est. indispensable qu'une solide union intérieure vienne soutenir le gouverne v ment qui dirige à présent l'Empire et qui ne c^, pourra mener sa tâche à bonne fin que si pr4, chacun de nous accomplit son devoir envers l'Ç"! la patrie.» ■)a i > i Constanttnople, 28 octobre: •r Le journal Alccham annonçait hier tenir de 1 /Source autorisée que des négociations de paix ' , étaient virtuellement entamées entré rfJnterjte , {I '<?t Ta,Turquie et que les délégués turcs étaient partis en compagnie du généra! Townshend. L'organe officieux, le Tantne, assure de son °!ls côté, que oe bruit ne repose que sur une hypo-LL^e- thèse et que probablement c'est une personna-c!e officielle qui l'a fait circuler pour apaiser ,^pinion publique. Hier» une déclaration officieuse a été faite Scui peut être considérée comme un espoir de pré- £oir luire enfin la paix Le Tartine lui-même e la affirme que, dans les milieux officiels, on s'at-gne ' tend à des conditions de paix très favorables. His- vJD'autres, cependant, assurent que ces condV al- t^ons seraient très dures pour l'Empire otto fera raan et que les négociations ne seront pas ter-lliés . minées de si tôt. ara-^ A en croire les informations, l'Entente au' rin-' rait exigé l'ouverture des Détroits, où la flotte M. "ennemie ferait son entrée, mais sans débap qder d'autres troupes qu'un détachement ehargé de surveiller la démobilisation. Le journal Semen estime que. les conditions ans- Imposées concernant la punition à infliger à ilng certaines personnes' constitue une immixtion ipo- dans les affaires intérieures de l'Empire. 3Tès Le Sabah se félicite de la décision prise par entV la Turquie de séparer son sort de celui de l'Allemagne. *** ires Berne, 23 octobre : ,élé- La légatien de Turquie à Berne communique ea.'qui suit : du — La légation de Turquie à Berne a trans-ïiel (fnis aux minisfcree de France et d'Angleterre , et une_D.eie du gouvernement turc adressée aux gouvernements français et anglais demandant r K là conclusion d'un armistice et l'ouverture de négociations de paix et confirmant la note par le csbîfl'et Talaat Pacha au pré--dur sident Wilson. iéjà i ■» ! LES OPÉISiTIfiiiS a L'OUEST Amsterdam, 23 eetobre: . Les journaux rapportent que les Allemands .ni's opposent à notre frontière une résistance hé-jiail roïque. Us n'ont pas encore évacué Eecloo et ujes la nouv'elle de l'occupation de cette viile par mj les troupes alliées est à tout le moins préma-g<? turée. A l'ouçst de Stoobrugge, une patrouille lt à belge de dix-sept hommes, qui s'était aventu-orès r^e trop loin' a Prisonnière. Les ponts sur le canal Léopold, à l'exception de c^lui de I cJg Saint-Laurent, ont été détruits. A en croire les Ion soldats allemands," ils auraient réussi, dans sur cette partie du front, à rejeter les Alliés en ^ arrière. Le grand village de H allégé m serait de nouveau en leur pouvoir. Près d'Eede, à la frontière, le fil électrique, qui avait été dé truit, a été remplacé. £ « * Le Havre, 28 octobre : Un incident émouvant a marqué les derniers jours de lutte sur le front de Flandre. Deux tant magistrats, MM. Rutsaert, juge des enfants au al- tribunal de première instance à Furnes, et ité^ Vanderghote, avocat suppléant au même tri-lent bunal, juge civil près du conseil de guerre en un campagne, ont été tués dans l'exercice de lus leurs fonctions par un obus qui détruisit le ope tribunal de Fumes siégeant à La Panne, les co ensevelissant sous les décombres avec le con-.voc cierge. Le tribunal, qui subsistait en territoire : e** libre depuis fin octobre 1914, seul de toute l'or-une ganisation judiciaire belge depuis le bombar-que dement de Furnes, avait été obligé de se trans-en porter dès 1914 à La Panne, où il n'a cessé de siéger comme tribunal civil, correctionnel et consulaire. Le Roi a signé, sur la proposition du mi-la nistre de la Justice, un arrêté conférant à titre ré- posthume la décoration aux deux magistrats ont et au concierge avec la mention : « Morts pour Isa- lç pays dans l'exercice de leurs fonctions. » lent „ de OPINIONS OF LA PRESSE fue, — de: Le général von ArdenaS, critique militaire du Gerllner Tageblatt, envisage la situation militaire avec quelque optimisme : — Nos ennemis eux-mêmes, é«rit-il, sont >rk. Khligés de reconnaître — ils le reconnaissent - se lans le Times — que la retraite deg armées ues allemandes s'accomplit avec une science mili->pé- taMre et une sûreté de main qui les met dans l'impossibilité absolue de continuer leur plan de poursuite. Le Times est obligé de recon naître, en outre, que nos troupes sont loii o~ d'être démoralisées, de sorte que les stratège civils, qui jubilaient à la pensée de l'encercle n- ment imminent de l'armée du prince Rue sr- precht de Bavière, doivent déchanter dès au !.» jourd'hui. La frontière hollandaise couvre • présent le flanc droit de nos armées. Cette pre tection ne deviendrait Illusoire que si le Pays-Bas faisaient abandon de leur neutralité soit volontairement, soit sous la pressioi es étrangère. Or, de ce côté, il n'y a pas péril ei a? la demeure. La Hollande a, depuis le débu er des hostilités, proclamé sa ferme volonté d u" rester neutre, et nous avons lieu de croire qu l'esprit des princes d'Orange est encore vivac chez les Bataves. Nous ne savons jusqu'où 1 commandement supérieur se décidera à reçu te 1er son aile droite, mais il est dès à présen certain que l'armée du Kronprinz a échappé : île l'enveloppement prémédité en abandonnant 1 ns saillant pïès de Laffaux et l'arc près de Laon. is „ , o e4 EN AMÉRIQUE J — ie Washington, 25 octobre : as M. Daniets, seeréiaire d'Etat de la rna rine, a déclaré à la commission des affairt -navales que, l'année prochaine, les équi-m pages des navires de guerre et des nu la vires marchands comprendront 200,000 o[-ficiere et matelots. **» Amsterdam, 28 octobre : te La grippe tait de grands progrès aux Etats ■r- Unis. Dans les camps militaires, on a relevé, e- jusqu'au t" octobre, plus de 55,000 cas et plu^ nt de 1,600 décès. A la fin de septembre, le pou. Il centage des dé.cès s'élevait, d'api ès les consta il- tationg oflicielles, à 4.4 p. c. Cent cinquante n- mille recrues ont été déplacées. A Boston, une u- centaine de civiïs ont succombé à la grippe le durant la seconde quinzaine de septembre, et **» a- Vancouver, 28 octobre : Le vapeur Prlncess Sophie, appartenant à la Compagnie du Canadian-Faciftc, s'est échoué la nuit au milieu de la tempête après e- avoir quitté Sliagaway. 208 passagers et 75 hommes d'équipage, presque tous orig-ht naires de l'Alaska, ont péri, a » — l.es événenïOTîs ds Russie \ Paris 28 octobre : i, t Oit télégraphie d"Ar«hwa4 au «Fv.tit U'aruen» que la marche en av.,'it !•.•« U-ie' Lis dans te nord de la Ru»s e est arrêtée il' jvir la résistance des bolchevisies et tfu ciie ec Aidera couiplètemei.t lor>qi!d la Dwna ls, sjra gelée. jj- il •*» us ("Berlin, 28 octobre : us D'après des indications reçues Ici, l'armée n. pilonaisa actuelle ne dépasserait pas 4.5U0 de tiimmes. Parmi eux se trouvent un bon mille lier de soldats récemment enrôlés. A en croire ne ils journaux, de nombreux enrôlements peu-si /ont être entrevus. Jusqu'à présent, l'armée ne us comprend que deux brigades d'infanterie de 2,000 hommes, un détachement d'artillerie et ;du génie et un corps de gendarmerie. L'ne école militaire et une école pour sous-officiers ont été ouvertes. :ip Berlin, 29 octobre : D'après le journal finnois Hulvudstadslla- A ■ det, la situation politique extérieure de la Iyi- ,)n lande serait devenue critique à raison.-.ctVs 10 succès remportés par les bolchevistes en ftifé- ,a^ sie. On estime qu'il faut prévoir même une 9„ attaque russe dirigée contre la Finlande. La ' * presse locale s'oppose de toutes ses forces à la ji'# réduction des effectifs de l'armée* de *** ne Pétrograd, 28 octobre : lt L'iswestija annonce que les Anglais ont oc- l,s cupé tous les territoires perses et ont envoyér ^ un représentant officiel à Tachkent pour s^j „ mettre en relations avec la république du Tui$ ,rj kestan, gagner la confiance du gouvernement-: ' et dissimuler autant que possible leurs visées [d', au sujet de ce pays. tte — « —.—— e » ■ i DEPECHES DIVERSES .S à Rotterdam, 28 octobre : n Le Nieuwe Rotierdamsche Couvant apprend du Havre que plusieurs membres du gouver-r nement belge iront s'établir vers la fin de e cette semaine dans le territoire belge évacué par les Allemands. Le président du Conseil, M. Cooreman, prononcera un discours d'adieu dans lequel il remerpiera le gouvernement ie français de son hospitalité. 3- La Haye, 28 octobre : e Hier, pour la première fois depuis juatr? x ans, un train est parti de Parie pour it Lc-nc'res. !e e Berlin, 28 octobre : J. Le bruit continue à courir que c'est le lieu tenant-général von GrOner qui sera désigné pour recueillir la succession du général Lu-denccrff.Le Lokal Anzeiger annonce que le générol von Gréner, qui se trouvait à Kief, a q-JUé t;ette ville par train spécial et est attendu 4 Berlin. Le successeur de Ludendorff, qui est un ar>-cien fonctionnaire du ministère de la guem, . s'est acquis beaucoup de sympathies par son ; attitude humanitaire lors des troubles qui accompagnèrent les grèves. Au début de lg lQ guerre, le général von GrOner était chargé de " la direction des chemins de fer. s *** Berlin, 29 octobre : Le Berliner Tageblatt annonce que les dûpu-1 tés polonais ont décidé de ne plus assister aus _ séances du Reichstag. it i *** Budapest, 28 octobre : 5 L'empereur Charles a nommé l'archiduc Jo ' seph Homo Regius; 11 l'a chargé de se mettre, en cette qualité, en relation avec les hommes pelitiques hongrois et de rechercher avec eux la solution de la crise. s D'après la Constitution hongroise, Y Tienne x Regius représente le Roi et traite les affaires u du royaume en son absence. Or, on sait que it l'Empereur d'Autriche, qui est en même temps I- r»i de Hongrie, réside effectivement à Vienne n *% e Vienne, 28 octobre : e Par lettre autographe du 27 octobre, l'Empç- s reur a accepté la démission de M. HussareK f < i a nommé M. Lammasch président du Consul e des ministres. Vienne, 28 octobre : i- L'Empereur et l'Impératrice, venant de G<* e doeloe, sont arrivés hier à Vienne et se sont >t rendus à Schônnbrunn. L'Empereur est en suite allé à la Hofburg, où il a reçu le comte [• Andrassy, ministre des affaires étrangères e Rentré à Schônnbrunn, il a reçu M. Lam s masch. r Vienne, 28 octobre : Le bruit court ici que la situation serait ex> cessivement tendue à Prague, que le Narodni Oybort aurait pris en mains le gouvernement de la Bohême et qu'à cette occasion des trou e blés auraient éclaté. Or, on assure de source n autorisée que le gouvernement d'Etat fcne-tionne toujours à Prague sous la direction des t autorités impériales et royales, et *ue malgré t 1'efferveseence de la population l'ordre a'a pas s été sensiblement troublé. I- **o s Vienne, 28 octobre : n Le ministre autrichien à Sofia, le comte Otto i- Czernin, le personnel de la légation et des con- loin sulats en Bulgarie sont arrivés aujourd'hui à èges Vienne. rcle- Les ressortissants autrichiens qui quittent la *up- Bulgarie sont astreints à une quarantaine. ,aH; 1® * Berne, 28 octobre : pfg. Le quartier général anglais annonce que ,jté la démobilisation bulgare se fait sou» le sion co1111*016 des troupes anglaises, les . eu les l en 6fl réalité, qu'il y ait encore en tant que ébu tioupes d'occupation sur le territoire J>ul-i de 6^* De chutes de neige préparent que grosses difficultés aux, Alliés au point Vace "v'lLÔ des transports. ù le ecu- Londres, 28 octobre : sen? Interrogé à la Chambre des Communes sur Pé à les dépenses de guerre, M. tëonar Law a dé-it le claré que la moyenne quotidienne de$ dé-o11*" penses, du 14 juillet au 14 octobre, a été dfe 174,425,000 francs. -**• Amsterdam, 23 octobre: On mande de Londres que la date des élections anglaises sera très probablement arrêtée dans le courant de cette semaine. Le Daïly rr;a!. Vûiî écrit que toutes les mesures sont prises lirt. *5 pour qu'elles aient lieu avant la Noël. iqui* nu 3 * * i ol-.i Paris, 28 octobre: | Les journaux annoncent que le duc Philippe d'Orléans, qui réside à Londres, est atteint de pneumonie; sou état est grave. ,tat^ *** 10]Vfj Vienne, 28 octobre : 10 " D'après les journaux, les députés italiens de ' f: tous les partis n'ont pas constitué de conseils *t\ nationaux, estimant que cette constitution ne ; présentait aucun iurà. èt. Ils ont toutefois créé in>ip une commission économique et décidé d'en q 5 voyer en Suisse, une délégation qui entamera une action auxiliaire économique avec l'Italie et avec l'Amérique. nt à *• * — LES. BEFilSicS 01 HOLLANDE . et rig'» La îlolland© s'est admirablement acquittôo de sa tâche humanitaire on recueillant avec sollicitude les victimes iunocentca de la w sruerre. A la frontière, tout était, parfaite-ment en ordre pour recevoir lo flot grossis, sant des réfugiés. Les médecins, les membres de la Croix.-Rouge, les religieuses ea tholiqu.es et protestantes rivalisèrent de zèle 'Vtil pour doi»ncr lours soins aux malades et \[. aux éclopés — qui sont le plus grand ;'êtée nom^ire. Certains arrivants sont on route depuis trois et quatre semaines, n'ont pas-V'iia ^ePu's ^ors doimi dans un lit et se sont eoi)fcer)tÔ3, pour toute nourriture, de soupe et de pain. Exténués l'âme chavirée» le moral déprimé au possible, ils atteignent enfin la terre hospitalière. Soit qu'ils se rendent à, Ruremonde, à Wecrt, à Maestricht, partout 4,500 -,}s trouvent l'accueil lo plus chal eureux. Des mil- commerçants dévalisent leurs magasins, pour roire leur remplir les pochos, ot c'est par pa-peu niera qu'on leur offre des frianrlis s et des te ne suorcrics. Une grande firme chocolatière a e de fait distribuer des milliers do bâtous de choie et colat aux malheureux qui, depuis quatre ans, L'ne en étaient privés. Aux hommes, la firme# ciers Boston, de Maeetriolit, a fait distribuer des milliers de cigarettes. Tous les malades ont été recueillis dans les hôpitaux de la Croix Rougo, improvisés sur place. Quand les ré-sfcla- Vigies arrivèrent à Maestricht, les enfants < p do l'école- belge lés saluèrent par des ohants E, pair loua ues. Ri« s ^ts P01Snaîit® s© sont produits en m's" cours de router si l'on en croit les. récits. u5ie des malheureux. i-.a ^ ^ ^ *" (OÛEES ET TeHjaUcS-SLOVAQJE^ vovS f Les iIlustr^s cette semaine nous avaienj i ir se ( quelques croquis pris sur le vif paç dessinateurs anglais et français et repré-meS'Sôfltant les 6xPleit5 l'armée rouge en Rus-isées ' 5i0' A Première vuô» on serait tenté de croire t des caricatures tendancieuses, cette, armée nous étant^ représentée sous l'aspect d'une horde débraillée, équipée au « décroç|hez-moi » ça », pillant et saccageant tout ce qui lui I tombe sous la main- Or, voici qu'un soldat allemand, qui a passé trois semaines-) au sein dos... « bataillons glorieux de ta déjmocratie triomphante », comme s'exprime M- Trotzki, trend nou3 ^ans le Belgischer ICurier une des-uver" cription très typique de ces troupea envoyées ^ cl® contre les Tchèques-Slovaques envahisseurs : -acué __ sachant qu'il n'y a rien à fatire au front iseil, avec jgg soj^ats de ieUr armée ronj#e, qui au idieuj premier C0Up ,^e fusiî s'empressent de déguer-m8nt! pir, les bolchârvlstes engagent, à l'aide de brillantes promesses, les prisonniers allemands et autrichiens à prendre du service centre les Slovaques. Je me suis laissé allé-cher et suis parti pour le front. Quelle désillu-pour Sjon i Les troupes bolchevistes n'étlant pas ravitaillées par leur intendance, e^e» sont obligées de se livrer au pillage pour subvenir à leur subsistance. En général, les trois quarts ' lieu des troupes battent la campagne... dans les signé villages pour y trouver le nécessaire et, mettre [ Lu* le grappin sur tout ce qui leur tombe sous la i raain- iiOroi u n'existe pas de front à proprement parler, ^ 7 pas de lignes installées. Les bapehevistes occu-du * pent un village, et une dizaine. verstes plus, loin les Tchèqu-so-S'.ovaques se cantonnent' * ar<" dans un autre. Quand il arrive qu'un dôtache-ierre, ment n'a plus rien à se mettre «sous la dent, il * S0D cherche à surprondre 1'ennemî. dans son vil- 11 ac Iage pour s'approprier ses vivres. C'est ce f ia Won appelt# faire la conquête des localités ïê do |rn vérité, il n'y a pas ombre dfe lutte. Aussitôt que l'ennemi s'aperçoit qu*on l'attaque et entend les premiers coups de fusil, il s'em-pressç ds faire place nette. Sftl arrive qu'il lepu-- montre quelque velléité de résistance, les as-' au:3» saillants restent à distance r&pectueuso, et l'on tirs au pcMt bonheur. Inutile de dire que le combat finit bientôt faute ès combattants. Pourtant, maints villages se sont décidés à ° °" organiser leur défense. Ils se sont procurés e' des fusils, des mitrailleuses, parfois même des canons, et ils refusent l'entrée chez eux : eux tant aux troupes bolçl>evistes qu'aux hordes . tchèques-slovaques. C'est le seil moyen pour I '.. les paysans de se garantir cdntre le pillage aue par leurs libérateurs droite et de gauche, l*u* ss valei!lt bica- ' Au Cront rouge-slovaque, on ne fait pas de prisonniers : les hommes le savent et np s'aventurent guère dans les échauffourées. m Lors d'une rencontre, trois Tchèques-Slova-jP^, ^ues furent surpris par les RçuggA et amenés derrière le front, où on les corfa illico au li5U coteau aveo douze balles dans le corps. Les Slovaques, de leur côté, agissent absolument de môme manière. Par exemple, le service sa-ç. tiitairo fait absolument défaut au front. Celui sont d'aventure est blessé dans une rencontre, t en leit se tirer lui-même d'affaire. » cmw Le narrat3ur cçs particularités intéres-ères *antcs était resté trois semaines auprès des Lam bouges, quand il tomba malade. Avec l'aide «l'un camtrad* de même nationalité, il par-vi«t à s'enfuir. — C'est une tentative désespérée, dit-Il, car t exj tout déserteur surpris par les troupes est im-••odn} médiat«m«nt passé par les armes; mais, men, comms le contrôle est absolument illusoire, trou- >«S désertions se oomptent en ma«se. iurc« Tout ce que ks organes officieux rueses ra-foncl montent su sujet o'os exploita et des haute faits , ^si (if l'armée bolcfc^viote est tout svmploraent aig^é imaginaire, et e®s réoito apparaissoist ridi-■x pas oui et «t risib'.os k oeux qui eonaaissent la si-tuatio* vraie Si, par hasard, les Rouges ont enregistré un succès accidentel, c'est que les Tchèques-Slovaques ne valent pas mieux miUiiT ft mi*ils manauent complètement de r.HMiviiiM3û!irQ nrnrjFS i ■w ■w mm vitti w Ï» Communiqués des Puissances Centrales e Berlin, 29 octobre. — Officiel de ce midi ; 3 s Théâtre de la guerre à l'Ouest, e Années du 'eld-maréchal prince héritier - Rupprecht de Ravière : t Dans la vallée de la' Lys, nous avons re-t poussé des attaquas partielles ennemies près d'Olsene. Nous avons rejeté en contre-attaquant d'importants détachements ennemis qui essayaient d'atteindre la rive orientale de l'Escaut au nord-ouest de Condé. Au sud de l'Escaut, de fortes attaques anglaises ont permis à l'ennemi de pénétrer passagèrement . dans nos lignes près de Famars; à la tête du régiment d'infanterie n° 17.6, le commandant Preusser a complètement rejeté l'ennemi. La 7" batterie du régiment d'artillerie de campagne n° 71 et la batterie d'infanterie n° 38 ont contribué essentiellement en toute pre- 0 mière ligne à ce succès. A l'est d'Artres, nous 11 avons repoussé des attaques partielles. L'en-B nemi a continué à détruire les localités situées dans et à l'est de la vallée Oe l'Escaut. Valen-ciennes a aussi été pris par l'ennemi sous un violent feu. e Années du prince héritier allemand : e Les attaques dirigées par les Français contre le canal de l'Oise, entre Etreux et Les? quielles, ont échoué sous le feu concentrique,, de notre artillerie. Nous avons rejeté en con-tie-attaquant de faibles détachements qui e franchissaient le canal. A l'ouest de Guise, s notre feu a empêché des attaques ennemies de ^ "e développer complètement. Dans le secteur de la Souche, de part et d'autre de la route 1 do Laon à Marie, d:s régiments de la Posna-a uie et de la Prusse occidentale ont repoussé à e l'aube de fortes attaques ennemies. Armées du général von Gallwitz : Entra l'Aire et la Meuse, l'action de l'artillerie est devenue plus grande par intermit- i tence. j Nous avons descendu ces deux derniers 1 jours 49 avions et 3 ballons captifs ennemis. * c * * a Berlin, 23 octobre. — Officiel du soir : !. Pas d® combat important à signaler. Au j i. sud de l'Escaut, sur le canal de l'Oise et Ir dans le secteur de la Souche, de violentes i aatlaquea partielles ont éehoué. e *** >t Vienne, 23 octobre. — Officie) de ce midi : 0 'Ttiôâfvc- fie- la guerre en Italie. > ■s- Dans les Sette Communi, les opérations H rie l'ennemi &e sont aussi bornées hier a S des attaques isolées" qui ont été repous- ' ll sées. A l'est de la Brenta, la grande ba-£ taille sévit sur un front de 60 kilomètres. Dajis la montagne, entre la Brenta et fa K Piava, tous les assauts de l'enneijii ont tie J nouveau échoué, malgré l'importance (tes J troupes qui les ont exécutés. En contre* at-. taquant, nc$ troupes ont reconquis le strai-a met do Stern, dont les Italiens s'éta.ient i- emparés au sud de Fontana Secca ; ane 3, grande partis des troupes ennemias qui e» i'occupafent sont restées entre les mains * de nos braves. Parmi nos vaillantes trou-h p^. se sont particuiiiirement distingués i" dans cette bataille, les régiments d'infan-> terie n° 7 (Klagenfurt), n° 39 (Dobreczin), ® n» 47 (Marburg), n" 40 (St-Polten), n° 73 10 ichafseuns}, n» 120 (Galicie occidentale.), n n° 139. (nouveaiu régiment hongrois), des s bataillons d'assaut hongrois n° 17, le régiment de Croatie n° 42, le régiment de tirailleurs de Vienne n° l, et le régiment ds ia landwehr de Croatie n° 28. L'artilterie et « l'iufanterie, ainsi que les aviateurs de com-bat méritent de nouveau une mention spé-i: ciale. it Sur la Piave, après une violente prépara-, ir tion d'artillerie, l'Enieflte a déclanché un® é- attaque la nuit du 27. A Valdohbianan, (Je s. faibles détachements etnneinis ont réussj; à ré passer sur la rive gauche du fleuve ; ils ont >e été pour la plupart refoulés. Près de. Bi-le golino et de Vidor, ne«s avons fait échouer 01 sous notre feu de 'défense des tentotives ai faites par les Alliés pour franchir le fteuve. at ! lin aval de Vidor, d'importantes forces e-n-n I nomies ont réussi à forcer la passage. Nos ie | troupes ont contre-iattaqué. Le soir, jn se :i, I batiàit avec achavaement près des villages s- j do Moriaga et dé Sernajlia. Vis-à-vis du es pied nord-est du Montelio, des tentatives : faites po-r l«a Italiens pour franchir le itt fleuve ne leur ont pas do#né de résultat. iu Débouchant de Papadopoli, des Anglais ont r- avancé jusqu'à Tezzo et San-Polo-du-Piave. e ' .L'endroit où l'ennemi avait pénétré sur e- une profondeur de deus à trois kilomètres •s a été'bloqué en flainc par nos troupes qui é- défendent le terrain pied tà pied. De nou-U- veaux combats se poursuivent ce matin sut? a' la Piave. . Théâtre de la guerre dans les Balkans. ts Près d'Allession, sur la côte de l'Albanie, 3s combats d'arrière-gardes. Sur le cours de re la Ilrina, il y a eu des retneontres C7 3re nos la troynas de couverture et de. fortes bandes. Le repli de nos troupes en Serbie s'est r,, effectué sans être entsavé par l'ennemi; u- nous n'avons été hier en contact 4veç lui is. qu'au nord de Kragujjbvac. nt- f e- Berlin, 88 octobre. —■ Officieux : 11 L'auditeur militaire suppliant de la divi-H- sion de l'armée belge a été {«fit prisonnier le 30 El octobre dans la région de Somargem, au 5 nord-ouest de Gand. Dans son journal, il a ins-»i- crit la note suivante : « Incendie d'une maison et pur civils, pillage d'une maison par civils. » D'après le contexte, il ne peut s'agir que de il maisons situées entre Bruges et Aertrijcke, trn-s" ritelp* que nous avons évacué sans combat et e' qui, par conséquent, est tombé entre les mains de l'ennemi sans le moindre dégât. A Tournai, s.- des réfugiés sont entrés dans des maisons mo-à mentanénient vides et fermées S' te ont pillées. êS - Communlfïiiés dos erniôas fcllléea a Parts, SS octobre. — Officiel de ,3 heures ; »e Entre l'Oise et la Serre, nos régiments, gar-'e, dant étroitement le contact avec les arrière-gardes ennemies, ont continué à progresser le au cours de la nuit. Ils ont occupé la ferme de 1B la Motte à l'ouest de Guise, atteint les abords s. ouest de Lehérie-la-ViéviUe, dépaséé Mpnçeau-3_ le-Neuf et poussé leurs lignes jusqu'aux 11-5s siôres ouest de Pargny-les-Bois. u Sur le front de la Serre, nos troupes se sont î3 emparées de la côte 123. nord de Crépy-sur-it Serre. Plus à l'est, elles ont pris pied dans les a- tranchées ennemies au nord de Froidmont- ii CohartilW et s'y0sont maintenues malgré plu-e, sieurs contre-attaques. Elles ont fait des prisonnierss- A l'est de Réthel, les unités américaines ont =s ' brillamment réussi une opération locale Au le oours de laquelle elles ont progressé d'un ki-r. lomètre environ dans (a région de la ferme Forest. à l'est d'Attigny. 172 prisonniers, dont ir 4 officiers, sont restés entre leurs mains, a- *% s, Paris, 28 ootobre. — Officiel de 11 heures : e| Sur te front de l'Oise, des combats acharnés ont eu lieu sur la rive est en face de Grand-a- Verly, où l'ennemi a lancé plusieurs contre-at^ ts tapira. Plus au sud, nous avons poussé nos it ^ lignes jusqu'aux abords de l'Oise et enlevé II- i îles points d'appui »u n»rd-ouest de Guise. !i- 1 N'eus ivns réussi à progresser également à nt : l'est ds Péron, dans la régi»* au nord-est de es Bois-les-Pargny. ix . Sur tout le front entre l'Oise et la Serre, le i nos troupes sont au contact de la nouvelle 1 ligne ennemie. A l'ouest (V Château-Porclen, S nous avons réalisé une avance au nord d'Herpy. Rien à signaler ailleurs. •*« Londres, 27 octobre. — Officiel : 3r Hier soir, après un violent bombardement d'importantes forces ennemies ont dirigé une e. contre-attaque contre nos positions établies ès sur la voie ferrée au nord-ouest du Quesnoy. Elles ont été nettement repoussées et ont subi jl de lourdes portos sous l'action de nos mitrall-,e leuses et de nos fusillades. je Une contre-attaque allemande, précédée Qt d'une violente canonnade, a été dirigée ce ma-lt tin contre nos positions établies près d'Engle-lu fontaine. L'ennemi à été repoussé et a laissé nt un certain nombre de morts sur le terrain. a Nous avons complètement tenu nos positions. n. L'après-midi, une nouvelle contre-attaque, di-33 rigée contre nos positions près d'Artres, a e. aussi été repoussée avec de lourdes pertes „ pour l'ennemi. Au cours d'engagements entre patrouilles, nous avons fait des prisonniers. es *** n_ Rome, 27 octob&v. — Officiel T in L'attaque de la X* armée a eu un succès appréciable. Sur l'aile droite, le 11" corus, commandé par le général Pudini, a atta-^ n- <HiLè l'esfe du tl^uva et est arrivé sur la)' ligne Rôneadèlo-Aviron jusqu'à mi-chemin'1 je1. èîîtfS'Ta Cinia Dofeno et Saïita1 Pola di n. Piave, où il est ten contact avec le 14* corps anglais cominandé par le général Ba-e, sington. Lâ anglais a pris Tozzo et' :lé Bcjgo Meîanôtro. te nônibré des pnson-ur niera aû'"S5E'rs"des opérations de cette ;ouj* ,n<4o Asnnc.câ 9 nftfl PETITES NOUVELLES 1 ■4 f , j LE3 EMPRUNTS La deuxième Chambre hollandaise vflent ers d'ôtre saisie par -le gouvernement, d'un projet de loi portant, émission d'un emprunt de 350 millions de lloiâns, au taux fie 5 p. c, Dans le cas où le total des inscriptions volontaires * resterait en dessous de 300 misions de florins, le projet gouvernemental pri^oit un empi-unt tes ^orc^» sous la forme <^e bon# au porteur, dont le taux sei*a de 3 1/2 p. c. seulement. Seront forcés de souserfire à cet emprunt, ceux qui . ont été portés sujr les rôles-de la taxe sur la for« tune de 7o,000 florins ou plus et ceux qui ont 1 été inscrits sutr les rQAes de l'impôt sur le re* >rig venu, du clîe/l d'un revenu de 10,000 florin# • a plus. f us- ■ PARDESSUS-TYPES ba - Le gouveçfuement hollandais compte com-^ •e*. mencer ver^ la fin de novembre la distrib»-^ Jra tion de pacfltfssus « unitarnes » parmi la pqpu-» Me lation, sans distraction tle situation de for-] [tes tune. Ce pardefcsus ^era confectionné au »at- moyen de tissas fabriqués dans le pays' et! Dm- sera vendu au. prix de 25 florins, non doublé] ent La première distribution comprendra environ! me 100,000 de ces pardessus. A. L'ACADEMIE FRANÇAISE :0u_ L'Académie^ désireuse de procéder le pluSi ués P^ompOement,. possible à la réception de sea membres, q^ii bien qu'élus n'ont pas encord droit au yç'te : M. Louis Barthou, Mgr Bau-» drillart, Benô Boylesve, François de laV Curel» Julès Cambon et le générai Lyautey, ries env:isat'a la possibilité d'échelonner ces céré-^ monies -de janvier à Pâques 1919. En consé-2?, quence^ la réception du maréchal Jpffre, qui, La on -^e fia a flx&e au 12 décembre' pro-, chain, sera suivie quelques semaines après, vctiisemblablement le 16 ou le 23 janvier, car aucune date précise n'a encore été arrêtée, I " , "par celle de M. Louis Barthou. La troisième réception en date est celle de Mgr Baudriliart, fsC Qui pourrait être fixée aux premiers jours da unjE février. Enfin, le^ élections aux quatre sièges .vç a pourvoir pourraient avoir lieu en mai pro-^ ^ chain. Ces quatre fauteuils sont ceux de Jules vn} Lemaître, Emile Faguet, le marquis de Ségur et le maquis de Vogue. ■ner Ves L* GRIPPE A PARIS îve. Les médecins civils de Paris étant actuelle en- ment <en nombre trop restreint pour pouvoii Nos répondre assez rapidement à l'appel des ma-se lad ifs, dit le Temps, le groupe des sénateurs ,ges da/la Seine a décidé de demander aux minis-du ^6s de la guerre et de l'intérieur de prendre ves ' des mesures pour mettre à la disposition de la} le population un personnel médical plus eonsi-j tat. dérable, ainsi que pour lui permettre de se ont Procurer les médicaments indispensables. Des ive. dispositions ont été arrêtées pour assurer la] SUp fourniture de la quinine. 1res D^,utre part, le préfet de police a demandé) qUj à l'autorité militaire d'autoriser douze médej iou- cins-majors qui sont de garde de nuit à ré-sur* P°ndre, en cas d'urgence, à. l'appel des malades civils. Ces médecins seraient avisés par les postes dp police et se rendraient auprèa des malades avec une voiture d'ambulance, hie, Le nouveau service est dès maintenant or-de ganisé. nos LE CHARBON A PARIS les. La question du charbon préoccupe vivement 'est la population parisienne, dit le Temps, d'au-mi ; lant plus qu'une crise assez nette se mani-lui feste. Les marchands possèdent peu d'approvisionnement; l'anthracite, notamment, fait défaut. On en réclame de tous côtés pour les poêles à oombustion lente! fivi- A la préfecture de la Seine, le service com-r te pétent ne cache pas l'importance de la crise au actuelle, mais on espère la voir décroître rapi-ms_ dement. Elle est causée par la réquisition ison Quasi totale des derniers temps, par l'autorité' „ militaire, des wagons antérieurement réservé* au transport du charbon. tw- LE RAVITAILLEMEIT EN ESPAGNE V Le ministère espagnol du ravitaillement a VSIS communiqué la note suivante : nai, Production probable des céréales pour l'an-h10" née 1918 : blé, 30,269,891 quintaux; orge, ■ôes- 19,427,615; seigle, 7,713,527; avoine, 4,406,167; maïs, 5,438,418; riz, 2,389,2(50. Le déficit en blé | sur l'année 1917 serait de 2,540,821 quintaux, ainsi que de 385,356 quintaux pour l'avoine et i . 1,021,814 quintaux pour le maïs. Par contre, il gàr- y aurait une augmentation de 2,563,226 quin-ère. taux en orge, de 1,565,680 quintaux en seigle ss€r et de 22,161-quintaux en riz. î de Voici également la production des légumes Jrds en quintaux : caroubles, 794,484; lentilles, 3au- 175,972; pois de pigeon, 527,767; pois chiches, ' u. 1,075,2^4 ; fèves, 1,075,634; haricots, 1,838,228; pois à écossèr, 362,719. La récolte de l'huile ne »ont seraH que de 2,469,964 quintaux, contre sur- 4,278,376 quintaux l'année dernière, les LA SIDERURGIE EN NORVEGE ont" On sait que le port de Narvik (Norvège) en plu" porte de grandes quantités de minerais de feu pri" provenant soit des mines norvégiennes, soit des mines situées dans la partie septentrio-ont nale de la Suède. Or, on vient de décider dj3 créer à Narvik une grande usine sidérurgique ki* capable de produire 125,000 tonnes de far an-rme nueilement. L'établissement, qui emploiera Lont »60 ouvriers, sera construit avec l'appui du gouvernement norvégien sur le terrain du chemin de f$r de PEtat. ■nés VACIER AUX ETATS-UNIS Jîd- La demande de l'acier pour les besoins du î-at- gouvernement américain a pris de telles pro-nos partions qu© les autorités de la Commission evé des in^uslrries do guerre craignent une insuf-ise. flsance de production. Les manu facturiers ont t à été avisas que ctux qui avaient obtenu de , de l'acier pour donner la priorité aux commandes de guerre se verraient couper leur rre, approvisionnement s'ils employaient cet acier elle à satisfaire d'autres commandes. Les stocks Len. narticuliers pourront être inventoriés. IBercreai 50 Ooîo&re 1913 JOURNAL QUOTIDIEN — Le Numéro : 30 Centimes 5* ftairaéa. — 1420

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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