La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

1994 0
20 december 1916
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s.n. 1916, 20 December. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 06 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/t727942g1h/3
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LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS 1 mois (janvier), fr. 2.55 | 2 mois (janvier-février), fr. 5.10 3 mois (janvier-février-mars), fr. 7.65 Les demandes d'abonnement, sont reçues exclusivement par les bureaux et les facteurs des postes ADMINISTRATION ET RÉDACTION Si, Moniagne-aux-ZIerJbes-F^otacrères, IBJriTJJLEXjIjZHS BUREAUX : DE 9 à 17 HEURES Jos. MORESSEE, Directeur Petites annonces . la lïgne, fr. 0.50 ^ Reclamc avant les annonces . . — 1»25 I Corps du journal —• 0.00 Faits divers - 3.75 Nécrologie ....«•••• — 2.50 Coin des Eleveurs . a . 0 — 1.00 Jlujourd'hui : SIX pages. U1 GUERRE | 870' Jour de guerre ^ ,. c Les .cornaiuniques' officiels concernant l'Ois £ ©pointions en Valachie ne fout pas mention ^ do grandis combat», ies trouves roumaines j.. ©outhumnt à Uubtre en refaite vurs lu ^ cciDTvi in l'un our die La Seretn. Leur mouvo nient db recul s'étend' également dions lu nord) do la DobroiuiScha, où tes Centraux sont parvenus à dépasser la ligne Bauadagn-l'ecûmea^iaj; elles ne sont plus ainsi qu'à une Urentai'ne de kilomètres a peioe do la V frontière nord de la Dobroudscha consti- 1 tuée Sur le cours inférieur du Danube. * a * - Suer les grands théâtres de la gi'orre, il ( n'est rien survenu de particulier.. La lutte * s'est ralentie dans le secteur de Verdun. L'OFFRE DE PAIX « rl Paris, 19 décembre : t; Lo ministère dos affaires étrangères oom- p mimique Ca qui suit : c — Le conseilles: de légation des Etats- d Unis a remis an ministère des affaires § étrangères la note c!u gouvernement allé- c maaixl annoncée an Eeiohstag par le chan- t ceiier de l'Emptire. Cotte note, qui repro- t duit exactement le texte dont M. von Beth-mann.IJkilhveg1 a donné lecture dans son discours, du 12 décembre, ne cou : t. eut que 1 offre de négocier sans indiioation do condi- (j »oms. La romise de la note s'est faite sans p commentaires." c * * » i€ Genève, 18 décembre : r,: Lo Cnmifej organisateur du ootnjgrès des socialistes français, qui doit avoir liera le n 2:î décembre s'est- réuni lo 7, afin de délibérer au sujit^de l'offre de paix faite par les Puissances centrales. 11 s est prodiuij. oe* d'isiewssion vuolent^s entre les pacil'isites et B les partisans de la guerre. Ç * ûi te J6 Paris, iS décembre ; a La congrès de l'Union socialiste du dô~ 'e parlement de la Seine a voté l'ordre dm jour suivant : 'J' — Les gouvernements alliés ont le devoir de ne pas rejeter «ans en prendre connais- v sançe les propositions que l'ennemi] s'ebt &.-.aaré prt à faire. En conséquence, | V U nion socialiste d{u département de- Ja terne prie les gouvernements de l'Entente Éfrèngiager tous les pourparles qui sont né-ces-siires pour connaître officiellement les éruditions de paix die l'Allemagne, tout en ne négligeant rien pour assurer la dklfense d< iacion.il'6. L'Union demande donc : l° de ie pas refuser une proposition sans l'avoir ,a sérieueomett examinée, et 2° ae soumettre lux. parlements ces propositions- En oui re, se ['"Union j-rie les gouvernements alliés, sti les ti< propositions étaient inacceptables, de les ren- et s!re publiques èt de faire connaître immé- L i&flfement, par des contre-propositions for- ét abolies, les coud: fions de paix qu'ils es'i- ce «îsnt indispensables." * * * 01 Rome, 18 décembre : H Répondant à divers orateurs1, M. Sonnino er n fait aujourd'hui à la Chambre une diôckif- ni ration siur la concej>tion que le gouverne- ni ment so fait, à l'encontre de divers bruits-, cl l'importance du geste des Puissances m centrales offrant (l'entamer dès négociations à de paix. — Il n'exista pas, a-t-il dit, de proposi- ju tions précisa, sauf une proj>ositioa gvné-raie d'ourvrir des pourparlers de paix : p< s il nous eu était fait d'autres, nous envi- ré gagerions ce qu'il y aurait lieu de faire, tt Il ne serait ni pratique, ni sorieulx d'où- lo vrir dès aujourd'hui une discussion. D'ail- ai leurs, aucun des Alliés n/'a le droit die prendre e/a considération une condition' qui lui serait offerte sous une fonne à lui per- la sonnerie Dans l'intôi-êt pubiio et sur la gi: rase des égiardte d'us aux gouvememeits alliég. fi( l<j ne puis rien vous communiquer en ce ^ui coacerne la teneur de la réponse que nous ferons, à l'offre de la Quadiruplioe. Cette i^iionse sera publiée dCs qp'uni ao- ni ccrd siéra intervenn». ét' Evidemment, nous désirons tous ardem- et ment la paix, mais une paix dlurable, c'est- co à-d'i»re une paix conclue par un traité dont lo ! a d'urée ne dépendra point dlo la soiddité Vf [les chaînes' forgées po-<r l'esclavage d'e l'un ou do l'autre peuple, mais bieif dl'un pi puste équilibre entro les divers Etats, du rc aspect du principe des nationalités, du to 3roit dfes gens et des principe® d!e l'huma^ je îifré et de la civilisation. Nous ne pour-miyons e:i aucune far-an la conclusion d'au -raité international régleraemtant La domination on la prédominance dl'un Etat ou consacrant l'anéan tisselment des peuple^ ou des nations, mais bien d'un accord1 capable de d( donner satisfaction aux exigences de Ja p<r jiustico ùt de la civilisation. si Personne ne consentirait à refuser de P' nrime abord la discussion des conditions M £ un pare 1 traité, mais jusqu'à présent rien ie^ nous porte a croire, ni de loin ' ni de qi hvjS, que de semblables conditions fuissent £C< -Ira réalus-'eS eit, cans les cii-constaî o s ae- ti< iiiolles1, tout porte a |irévoir le contraire. fei! M. Sonnino a terminé en ad jurant la O'iLainu cc )re de ne point clore la discussion pa.r le ze 'oie d'un ordre du jour vagre qui permet- nr rnit do penser que l'Italie épouse, dans La T, uestion de l'accneil à réserver à l'offre al- de emande, qui constitue un pièee, une a'ti- df nde dntrente de celle de ses mlli's. Ce qu'il omando à la Chambre, c'est de voter un rdre dit jour exprimant au gouvernement a pleine et entière confiance. ne M. Bosclli a denand'é ae son côfô l'es- co ression d'une confiance parfaite et incon- oc itionnolle. Pnr appel nominal, la Chambre Cr vofc', par V->2 voix contre 41, l'ordre du si< )Hp de confiance qui lui était) demandé. in * * * ril Milanj, 18 décembre : La ,,Stanipa" dit que la diplomatie de 'Entente ferait fausse route si eli'e donnait uifco aux suggestions d'une certaine partie e ia presse qui réclame le rejet pur et impie de la note où M. von 'Bethmann-Iolkveig invite les gouvernements de F Ensuite à entrer en conversation. Dans eba-lie guerre, y compris la guerre diplamaii-ue, la colère et l'e >tê:ement sont niauivais onseiHers. Pour l'Entente, il n'y va pas eûiement d'un beau geste, mais <Ï3 l'obtm-ion d'un résultat utile. En conséquence, vant de se décider, il faut étudier les mo-ifs qui ont déterminé l^s adlversairets à faire e pas, ainsi que sa valeur. * * * Home, 18 décembre : Le ,,Secolo ' f crifc que le Vatican s'en-2rme dans un silence absoilu sur l'offre do «aix. Le Pape confère souvent avec die nom-reuix cardinaux. On- remarque l'affluix con-idérabLe 00 diplomates accrM'fc's auprès du Vatican, ainsi que dles ministres do Bel-;nue, d'Angleterre et d'Espagne. Toutes >s négociations sont dirigées par la Pax-c ersonn élément. * * * Londres, 18 décembre : j Lo „Retyn!oU1& ^e^vsjjaper" écrit : — Dans 'λûs milieux bien informés, on roit que M. Lloyd Georga n'a pas l'irUpiv ion d» faire des déclai-aliions au su^t. des n'estions de i>ersonnes soulevée^ par la re-radte de «'ancien cabinet, sauf qu'on l'y rovoeju-e. Dans son diiscours, ex^nsiveanesit • on sacré à La- guerre, il proposera» sons oute à la Chambre des Communes des me-'ires très énergiques. Ses partisans ne ca-hent pas que s'il rencontrait de l'op^osi-ion, il r-s' à pr-voir one de nouvelles élec- ions auraient lieu prochainement. * ♦ * La Ilaye, 18 décembre : < M. Schaper, membre do la Chambrd, a éolaré s^imedi, au cours d'une allocution rononc'e à Daizyl, qjii'il savait que la oiisse et les piays Scandinave^ d'sipnicnt in>- ' ?rvenir en îaveur die la paix, et demandèrent à la Hollande de collaborer avec eux. . ce sujet, Al. Schaper engage le gouver- ement néerlandais à se montrer actif. « * « Copenhague, 18 d'o mbre : M. Gérard;, ambassadeur des Etats-Unis à ■orilin, est! arrivé hier soir à 10 heures à 1 'liristiania à bord' d!u vapeur danois ,,Frie-erik".Le correspiondant du journal) „Poîitiiken" j essayé d'interviewer le diplomate au su- , ■t de l'offre de pirix fï<cs Pu4-sauces c.'in-ales. M. Gérard s'est hornéi à répendre in'it s'in'tïressait beaucoup à c?*tîte offre, /ambassadeur po|ursuivra aujoaird'huâ son oyage. DÂfMS LES BALKANS - EN ROUMANIE Bucareslv, ]8 d'éoembi-e : iyétatnniajor roumain x)ublie dans l',,In- ; ipendance Roumaine'' Li note suivante! : — Ep 1 r.'seac-o des reprochas adli-ossési à ' . direction de l'année roumaine, il o-fcnô-issaire de dire que les succès aKemands >nt d'us principalement cà une concejnitkia- 3n en masse de l'artillerie do gjros caii^.rs ' à la supériorité des services aériens, es chefs de l'armée roumaine n'onfi pas i mis en moS' iro de connaître à ternes les uicentrations de troupes ennemies." Pétrograd., 18 décembre : Depuis l'a peite ; e la ligne de Btoaui, 1 commence à s'inquiéter sérdtens;eiment] en j ussie au snjet de la sitkiaftion dui front L 1 Roumanie. Le ,,Russki Invalidl", j-j'er-il officiel ae l'armée, fait remarquer, dans i' article d'allure pessimiste, que ia marie en avant ces trompes coalisées a eu lison die 1 épaisse forêt vierge qui 6 vite*id ^ 30 velrsles à l'est de Bucarest et" que le ^ lut commandement de l'armée russe avait ^gce absolument impénétrable. La peite de r uzeu est) s'rieuse, car c'était là le d-i»-ier ^ >int de jonction stratégique des voies fer- c les ç,ui constituent les seules comimmica- \ 3ns avec la Moldavie. La ligne die laJa- ^ mita,, fortement établie depuis llopigtompsi, irait dû tenir des semain.es. 1/3 journal ajoute : — .Nous devons nous attendre) à ce que j; situation existant sur le tnoâtre de la cj lerre en Roumaniie crée de sérieuses cif- 1 îultés à l'armée russe.'' cj Beilin, 18 décembre : Bien qu'une partie dos installations tech- 1 ques de la région pétroLifère roumaine ait r â détruite, une exploitation limitée pourra v re _ reprise immédiatement et augmentée -nsidérablement sous peu. La population-cale ne demande pas mieux que de tra. liller. [i D'autre part., tl sera assez diKicilî d'ex-'d'ier les stocks et les oA'-péditiionis ne sau- f( >ut provisoirement suivre la production -, ii utefois, on peut aussi s'attendre à ce su- b t à mie prochaine amélioration. s f EN GRÈCE 1; Milan, i8 décembre : Le correspondant-à Athènes du „ Corrietre -Ha Sera" est d'avis que l'Entende sc pré-ire des surprises désagréables en Grèce, 3 elle pouti-suifc • une politique qui ne tient S is compte de l'étit réel de la situation. = éconnaissanl; la gravit ; des événements qui t sont passés le 1er décembre dernier et li ont obligé l'Entente à renoncer à exi-yr la livraison des canons et desi muni- 1 >ns, et ne tenant aucun com|>te des aver- Tl ssements que lui donne l'Italie, l'Eintente intinuo à mettre ses esipoirs en; M. Veiii- ' >los. Son attitude est étonnante et ne sert s 1e les intérêts des Puissances en traies. 11 3 fait que la Grèce a accepté l'ultimatum ' * l'Entente paraît inopérant au correspon- ' upit du „OoiTiere délia Sera". Milan, 18 décembre : r Le ,, Corrige deîla Sera" appretnd d^'Atho- 1 ^ que, d'après des nouvelles non encore ' ■nfirmées, des troiupes vénizélistes auraient r curpé les îles de Xanthi et de Cépihalonie. " 'tte information a fait une grande impres->n à Athènes, parce qu'on y croit que tte occupation est In snife d'un accord tervenu entre M. Venizelos et les auto- s jég anglaises et françaises* a Londres, 19 décembre : On mand'e do Grèce au ,,Daily Chroni-sle" que 80,(MX) vénizélistefâ ojit été arr 'tv's à Athènes' sous l'inculpation do haute trahison. On lui annonce, on outre, que par suite du blocus, la population d'Athènes a été rationnée pour le pain. -Athènes, la Pi-[*ée et plusieurs autres villes ne disposer akînt cfo céréales à panifier que pour quinze jours. Londres, 10 décembre : L'Agence Router apprend d'Athènes que e goraverneme-JJ) du roi Constantin- a lancé m mandat d1'arrêt contre M. Venizelos du ihef de haute trahison. EN SERBIE Odessat, 1S cBécembi-e : 1-e journal serl.e ,,^iajan8ki Jug", publié b Odessa, publie d abondant* détails sur le >omhardiment de Monastir [>ar l'artà' erifc ulleniande et bulgiaro. Il raconte que deux ninlstrea aceompagnés de plusiau.rs membics le la Skoupchtina et d'officiers d'éta. -major uspectadent csi viHe les quartiers détruits >ar les bombes, quand toml>a sou.'ftJri, a 'endroit où ils passaient, une rafale ào nitraille. Deux ces officiers d'état-major -■^ufi tués sur le coup, un député ll'ssé et m grand nombre de soldas et ce civi's nés ou blessés. Les féXes organiser en vue. ie l'installation de Mociastir comme car i-alo prcvi.so're de la Serbie furoat tout aussitôt contromancV'es. SLJR MER " La Haye, 18 décembre : L'A^oîice de la Presse des Indes néer-andaises mande ce Batiavia que le vapeur i'ouvernemoutal „Pil't>" a sombré d^s le ïétroit de Banca. Sfcosicholm, 17 décembre : Le vapeur ,,Luieao", de Hambourg, s'e-t ciioué le 15 courant au soir. L'équipage a té sauvé. Londres, 18 décembre : Lloyés annonce qr le vapeur anfr'lais ,Weetminstcr" (4,342 tonnes), a été coulé. Mathridl, 18 décembre : Le vapeur italien ,,Jiullo" ^est échoué evant Valence. (Berlin, 18 décembre : Pkisiours journaux annoncent que dieux avires grecs chargés de pains, qui lesi-licnb de rompre lo blocus, ent éié •ïotd.cs. . Copenhague, 19 décembre : L' i.iformation do Lloycfe disant qre le rapenr ,,Micliail On'tschuicow", dig la So-i to de navigation iM-sso-danoise, av«iifc oulô par un sous-m*irin © --û d>me tie par. n telégra«mme expédié par le ca âtaino. de e va*?crjr à son armement. Le ca,.'itaine lit que lo vapeut-' a touciié une mkie os que dut l'équipage a été sauvé. _ On ne sait pas à quel endroit l'a/vv^t) 'est', produit. I^e vapeur faisait rv> te (Je ûosario vers le Danesnark avep une ear-aison de maïs à bord. Londres, 19 décembre : Llqvste annonce que 1e vapeur portugais Cascais" a été coulé. " DÉPÊCHES DIVERSES j Paris, 18 décembre : Le* général Joffra a transmis au général ( iveilo lo commandement supériqar (les ar- ' lées .çlui nord et du nier ci-esc. i * * # Paris, 18 décembre : Comme* 1 tant les- articles d(e) la presse •an»;fiise qui parlent de la situation par-«neutaire, r,,Echo do Paris" écrit : ;—j^La crise ministériel le n;esit pas ter- { Limée, la Chambre paraissant peu. d.spos e ( acooraer an ministèa'e les pouvoirs qu il ' emanti'e pour titre en mesure d'exercer 1 ac- [ on rapide qu'on exige de lui. Le Sériai , annera imardil du fil à retordre à M. tBriand." * * # < Paris, 18 dlécembre : ( M. Claveil'e, secrétaire d'Etat d:s trar.isu i ^rts, s'est rendu au Havre, àccom:.a^né* un certain nombre ci'experte, pour chorolier 1 i cause de l'amonceLlemeint des inarcoant- , ises. Recevant une délégation des ex^édi- ( urs, M. Claveille a déclaré que ce'.te si- 1 -ation ne prendrait fin que si i' Ang ete>rre 1 iettra.it à la disposition de la France les t ingtJ mille wagons promis. " ( * * Berne, 17 décembre : _Au cours d'e la réception solennelle qui ^ i a été faite dans sa. ville na.taie d Auraii, 1 . Schulthess, nouveau i3résics?n(t- de la Con-dération saiisse, a prononcé un discours a-portaut. Il a déclaré que la brillante mo-.bsatibn faite au début de la graerre a as- I ira J'indépendance de la Suisse, et il a it ressortiir l'unanimité qui axis te . parmi / population du pays. * * * r Berne, 18 decembue : Une formidable tempête de neige s'est < >attue sur les Alpes françaises, ainsi que r ir l'est de la France; elle a occasionné de ; caves dégâts. '1 * î Se * 1 Pétrograd, 18 d"éoem1ii3 : ^ D'apri^s des nouvelle? re.-uesi de Rome, (] ne activité extraordinaire règne actuelle- «. .ent à l'arrière 5u front itnpen. Tonte la. c rénitie est puissamment renforcée; des 'u^- rages de défense d'un système nouveau 11 ">nt établis: _ sur T'Adige et la Brenta. Les J! ilieuLx militaires italiens- sont "çowvniro >s ^ ue le feldlmau-'-chal von Hindenburg.- ordon- •* era une grandie offensive contre l'Italie " iT printemps proohain. J D'autre part, il est plus que probable 0 ue le cabinet sera transformé sous pou. ( -es pacifistes gagnent visiblement du ter- n lin, et les partisans de M. Giol'itti font îaintenant une propagande beaucoup plus 3tive pour renverser M. Sonnino. * n * i* ] Rome, 1S décembre : „ An cours des combats* livrés récemment c. ir le Karst, la <réuéraJ Baiiidini est, tombé f: 1 cbr.mp cVliormcur. n L'opinion putiiquo en France s'est émue -à di.urses ropL'ises. de voir ce maineuroux pays oonui-nkitj psxr Li gueire à (les sa^ri- C' fn\j3 Uie plus eu plus craetft et diRpropor-tiauua.s à cOlUx coiisou-tis par ses aiaes. De vives récriminaiioïis se sont élevées à mi Co t e-a,n.t au cours de 1 auneo 1915 : elles ont irou'V'é 'e^yr expfjs^ion é-iergique diu_;S -un (i-seoTurs pronjoui» lo mardi 'À6 novetn-bi'o par 16 dL.putw Alecri. l-avie, meuiu.-re (.je la Oonmiissi^ii db 1 aimée et de l'by-gijue. Duls au iii'teie publié le 1er d)ec^'i- ^e oie par le joumui ,,L Jtlenre Jie^o ; eait>3 ac a Pai'ià, AluerC i''avre ro.iont sur la question a propos du (i*i[>ot, ir^si inopiportun dé ■s l>n luii, dn prvi„et do loi sur la visite pè ays eAempDés et dbs retormCs. oh Tout d atxrrdi, Ali Oi'ti Favre eslime que la FtaiiCe a étJ (xmtr^inie à ui.e guea-ce dé/eti-si\ 0' et a aume, pas qu> e*.le soit rsspo^.sa- au î>.e eti quoi que co «o»t, pus plus d ailLf>.:rs ^ qtnô alliés, d'à conflit ajrojpéen. Mais ^ d [i-eo\vil que les brn£fices que Li Fri^-Ce sj, iiftt-eï--j d u.ue jjai'x victorieuse sont bien loin 'f>J de d^paeser ceux que peuivenu eu escompter ■e-^es alliés, aloi-s que 1<5S ris^fues, e».i cas de ^ revers, les m^kneS pv>>r tous. — Or, ycursuit».lei député français, j'ai mis en re^tiaii' -Jb ce^e situai/£i — égïtktè diu.s .risques et ducs les Ijonéfices — 1 atn^.J-eur do notre effort et 1 ëtemjue de nos. s^icri-ae<». 'ioute la pre^so française et étrangère là a reproduit ma foionute : ,,L Angleterre, die par rapport à sa population' totale, a uio- ta: ot.iiij i homme 10 nabitaittô, 1 Italie, i. nomme s .i- 11 ; la Russie, 1 homme sur *40, et la Iranco 1 homme sur 6." De m tua vjuo ceno-ci : „i.\o§ pu. Vjs do.i -titivcià so^t lX5. -ùi'.s. mi oi\ke de graudiewr du simple au ^ triple p:ir rap»jjort a celles do 1 Angleterre et de. 1 Itaiie." La Chambare, unanime, a applaudi à ma conclusion/ : ,,A situation égajle,, sacrifices égaux.' (ki L émotion de la Chambre s est étendue L au pays qui, dans sou culte de l éguli|>i et R< de la justice, amendait qu'on lai apportât cite une bot me nouveuie que vous devinez, unie gY uou/ne iu)u1 * elle venant-de Londres, de Rome, •Je Pétro^ra/d. co; Et voii que 1 éciio gouvernemes-til r é- de :: ?nd': Ci^isse lt>, ciasso bV, .no^uvoile revi- a:;i ■ ion des exemptés ! C e-i, on défi aui bon sens, un d fi à t'échut té, et nous ente.:d>ons le relever dkuis I Uiikjue intérêt de la patrie." Q11 Ce n e-.t pas qu« la France soilb fatiguée l®5 ' ; la lutte ni -m el o d«>oie de la. vioootre, ..if u-aie ALbéi- Favre; etlè est tjK'j]OMi*s résolue à ader jeis»pi aui bout, mais, diMl, so nous ne sommes [jas sou'ls d'ans la lutte : ' — Noa.s lui'ttAiS qjiifcreJ usiei cotUiftAon et ncris su sommes u».e coalition no«us-iu'œies- PetidifUit ba \ingt-uuit mois, nous avons fais un o'fosrt nv .ripie (ie cotai de nos partenaires. C'était mdiis)(jijçis»able p^i^ur leiur pemiettà.e dé s or-.ai.iiser et de s armer. Nous le saviions ; P( no^.s 1 avons fait sans murmurer Au/jaiù"xiai, ils ont des ic^sources et, des disponibilibrs immenses. Qu'ils lesi em- mi ploieuit sans restrict un, sans réserve, et lorsqu'ils seront arrivée au même niveau que nous dans l'effort eit dans les pertes, rn; alors, mais alors seulement, nous coni^en-tiroiivs uu effort nouveau et de nouveaux sacrifices. Toute autre attibu<Je, toute autre x mvttiode seraient jeux de dupes, de natura à j,K>rtor lo plus grave préjudice aux inté-i": 'ts iiiitionaux, que nous avons lo tr*s ap grandi honneur et la louide. cliargo dfâ dé- les fendl'o." coi Partant d'o là, le député français1 cDéclaie que lo projet die loi sur les exemçvitésf et raO i-s réformés lui apparaît tout à fait inopportun. Il n'ignore pas qu'un, courant d; opiiiion; existe et est outrefeenu par cobto f0^ idée que beaucoup d'hommes dpâge mobilisables', que l'on voit cornaié auparavant va<juer à leurs affaires, réchappent au ser- cm "'ice militairo qu'a raison dfâ f avenirs ina4- pc uïissiblcp. S'il' ad'met la possibilité d'e certains abus, Albert Favro, qui a assisté à de nombreux ccwiseils' de revision, a pu se convaincre que ces conseils ont plutôt une tesidWnce à se montrer trop sévères1. En 1 réalité,- les hommes qui paraissent) aptes au du service militaire sont des hommes phy&i- ^ quement tarés, qui se sont mis au tiuvail soi et assurent au pays utn minimum de vie î'te économique. 1 — Auj moment où les difficultés die ravitail- }*€<i lement g tan «fessent suivant mie progression 1° mqniétarite, au moment où la balance . du t'c'v: commerce nous révèle, pour les dix pre- . " miers mois de 1916, mie différence de im- II 1/2 mi hardis dans le sens des importations, est-il de bonne politique, d'un infcé- ( rê'b national bien con^'u, se demande Albert Favre, de semer l'incertitude et le diéoou- 1 rarement parmi ces centaines d'e milie 1 hommes', aujourd''hui reclassés et produo- ner leurs, simplfïment pour satisfaire do basses su< prétentions démagogiques et gaspiller qnel- S f ;iie soixante ou quaOre-vingt mi Je hommes, d'u demi-aialades ou dbml-iiifirmes pour la plu- m-u part. N'ous ne le créons pas. fin Effort énorme, résultat insignifiant. pos Comme on semble so défier des conseils qpç de revision, qui renferment d'ans leur sein bre trop de civils, on nous propose de recou- abc rir à la procédure des conseils do réforme. I Joli cadeau à faire à ces braves gens ! dep On en pomiaàt la composition purement dur militaire, avec la présidence d'un général, 1^; à L'exclusion des médœins. Mon collègue ou Doir-y et moi avons déposé un projet do wei loi destiné à donner, au c-ontraire, voix [ f répondéran'e à l'élément. médical aul sein le ces commissions. Ce serait dàjà une l garantie sérieuse. J Quant à la mesure visant les engage, tivi uents spéciaux avant le 1er dfccemibrc qui de i précipité do longues théories, d'e pauvres res ;cns aux portes des. bureaux miL'tfaires, d'e: f'aimë mieux ne j^s la qualifier, pour le clié noment, comme elle le mérite. Qui'il me cou ni'If; se de d'ire que jamais la CornmssioTi. S ïe l'armée ne ratifiera une proposition de :-otto nature et sous cette forme. J'en don- nen ^erai les motifs dans uia prochain article occ Donc, cono'ut M. Albeirt Favre, at'endons pri es déclarations du giouvemiement srr la ( jolln.Viorntton dles Alliés et &o|yons ferme- fro; décddiés, en ce qui concerne ses de- I oan^e'5 de nouveaux contingents compre- Alt lamt) les exemptés et les .réformés, à lui vrier : ,,Haltei-là !" jusqu'à «e qu"un ef- I !ort sérieux ait été réalisé par nos part> mé< 1 aires." 3 m (>oin ues r^ieveurb .a...» ■— CÛS¥1MUMIQUÉS OFFBCEELS Gi&i&u&i^ué3 des Puissances Cexitraies» Berlin, 19 décembre. — Officiel de ce Ldi : Théatire de la guerre à l'Ouest. Années du feldsiîaréchal prit i.ce-<héxitier ipprecht de Bavicre : Sur les deux rives de la Somme, le icu F artillerie et ues lanco-miu'^» a etu plus tif par îmeitxit&jiuce. Au nord-ouest et au noid- de Re-ms, (13s tachemeuts français, après uiue fo^tlj i>iv-ration d artillerie, ont ai.laqué nos iran-éesj ils ont été rejjoius&.s. Armées du prince-héritier allemand : Dans l'apins-miai, le duel d'ariiLerie a ^meeirté d intetisité sur la r ve orientale 1 la Meuse. Les Français o-t ;vtta* [Uri le îs de Fossés. La ferme ces ^Chambc-. née (Levant notre position, est rest> oul^u,-uvoir après un corps à corps. >S»ur t- .us > autres points du front d'attaque, los >ainçift-s ont été repouss-s. Théâtre de la guerre à l'Est. Froet du felcunaréohal pu'in ce l^éopold dte ivière : Au sud du lac' de Nar cz et au sjd (te voie ferrée TarDioix»!- Zb'0/«>w, Facii i&o l'artillerie a au^men'té diitensitoà oer-ins momeiiits. Front du gén^ral-ool'mief archidiuic J;< s^>h: Dans les forets des C ar pa hes, sur le i;u-1 Tomi. tic., des pAtrouiLles russes ont ét ptoussi'es. Des attaques proîioj.o -.j?. par un taillon misée sur li route de \ alepuiiia t eu le mâmo sort. Aimées dtu feldmaréchal von Mackecisen: Aui cours des combats pur.iels li r s pôou nt les d'euix deniers jours, ii..a>s it prisonniers pius dte l,0<j0 Elusses et jumpâns, et no«:s nous sommes embués nombreux chariots pour la plupart Cu.ar_ s dte vivres. Au nord de la Dobroudsclia, l eoneroi a Qtinué à se retirer vers le i-.ord au oeW doux positions qu^il ava't étaii-lies. N'etro aiée avance vers lo Danube inférieur. Front macédonien. Sur la Stroiima, opérations de patrouilles i so sont déroulées favorabiemeiHt; p/our i troupes bulgares et ottomanes. « Berlin, 19 décembre. —- Officiel d'hier ir : Rien d'erssenïtiel, ni sur le front ouest ni r lo front c-:t. . Dans la Vaiuchio, comte peu importants, mais terminés à notre antage. Dans la Dcsbro«ud!so!ia fh t on tri > aie,, no-s ojis dépassé la ligne allant de Babaclaz à icineaga. « * Vienne, 19 décembre. — Cf lie ici dhior d!i : Fronti de l'Est. Front dc|S' armées du feldimaréchal génié-' L von Macket son : La situation n a pas changé. Frcnt cfes aimées' du colonel-généraL ar- iiKiC Josc^oh : Des deux olt^s de lia vall'o de l'Uz, rès une violetiie préparation, d ;-rtiV. ie-'ia, ; Russes ont attaqué uns positiosis. Lô> uhats ne sont x>as ene<ro terminés. Fronjt des armées du foldmarlcùal g^jné-L prince Léoi.old de Bavi, re : Des attaques russes entre: r ses contre la ne de nos postes avances [>r s d'Augns--ka n'ont oi'tcnu à-ucun succès. Le même éoJioo fut réservé à (Les atfba-esf, p,utôt faibles, que l'ennefni a tesitoes ftre nos nouvelles positions près de d Porsk. Fronts italien et du Sud-Eab. Point (Févénements particuliers. * * * Constiinthiopile, 15 décentre. — Ofii-i l grand- quartier général : 3ur le front du Tigre, l'ennemi bombarde ks efficacité notre position étudie près d!e labié. Dn avion ennemi', qui passait entre 'es ; de Tenedos et d'Imbros, a été pris sous feu des contre-torpilleurs ae l JSntei tfj et icendu. ?ur los autres fronts, aucun événement portant à signaler. Communiqués des armées alliées Paris, 18 décembre. — Officiel d!e 3 h.: lu sud dei la Somme, un dôtachemeait en-nd, qui tentait d''aborder nos lignes au :l-estide Bernfy', a été repoussé à la grenade-!>ùr la .rive droite de la Meuse, à la suite n bombardement signalé dans le com-riiqué d'hier, l'ennemi a violemment, en die journée, contre-attaqué nos nouvelles àtihns. Il n'a réussi à y prendre pied • sur un point à la ferme des Cham-Ûtes, dont nous continuons à tenir 'e© trds immédiats. chiffre des prisonniers foits par nou« mis le 15 décembre sur le front de Ver-1 et actuellement dénombrés s'élève à 387, dont 284 officiers; lo matériel pris détruit comprend' 115 canons, 44 minen-rfers, 107 mitrailleuses. Partout ailleurs, nuit calme. t- 5aris, 18 décenibre. — Officiel de 11 h. : Vu sud de la Somme, assez grande: ac-ité des doux artilleries dans 'le secteur la Maisonnette. Ce matin, vers 4 heu-, un détachement ennemi, qui tentait xécuter un coup de main sur nos trames au sud de Fresnes, a été repoussé à ps de grenades. mr la rive droite de la Me|use, nos trou- 1 , après un vif combat, ont rejeté l'en- 1 li do la ferme des Chambrettes que nous : upons de nouveau en entier. Nous avons s deux mitrailleuses. Canonnade intermittente sur lo reste du 1 nt Jn avion ennemi a jeté cinq bombes sur i-Thann. Pas de dégâts. ♦ * ♦ \nris, 18 décembre. — Officiel de l'ar-3 d'Orient : brouillard persistant 6ur lo front ce Ma- 1 iéâoino. Aucun événement important à si-, >nalcr. * Londres,- 18 décembre. — Officiel dit soir : Au sud d'Armentières, la nuit dernière, nous avons attaque à l'improvisto le à tranchées ennemies, où nous avons fait des! prisonniers et tué un certain nomLra d'eu-neaiis.Rien autre d/ important à signaler, sauf dos duels d'artillerie drans le voisinage dei Morval, dans la vallée do l'Ancre et preâ Je Loos. * Ix>nd»res, 18 décembre. — Officiel dfà l'Amirauté : Lo va[)eur britannique ,,RAisRla.u>:T", affecté au transport des chevaux et jaugeant -^,825 tonnes brutes, se dirigeait à vide, lq 14 d.'cembre, vers l'ouest, ' quand il a été coulé par un sous-marin dans «a M éditer^ rànce : 11 homme? de l'équipage et 17 muletiers américains ont péri. ■* P^trograd, 18 déoenii)ra. •— Officiel du jrand état-ma;'ior général : La partie do tranchées d'une de nos com-:>5igniess occupée hier par l'ennemi _près de llali Porsk a été reprise par nos troupes, le telle =«rfce que la situation primitive a Hé rétablie. I >ans la. i'égacm de Bold'ury, un bol'oni wapiti'' ennemi enlevé par le vent a passé îu-des^us de nos lignes. On ne sait où il t a' terri. Sur la Narajowka,nos éclaireurs ont m.Ls m fmite un fort détachement allemand près de lïerbutof, et ont fait des prisonniers. Dans la vallée d'Uzu, nos troupes ou pris une crête de colline, ont fait prisonf-t liers 3 o'ficiers et 25 soldats et se sont impars d une mitrailleuse es d'une grande ïuantité d'armes. A l'est du village do Glashiitte, nous nous somam»? omp-aiVs de diverse? hau.t»"urs; noiutsi rivons fait prisonniers 3 officiers et 21 sol-lais et avons capturé uno mit.raille.use.Nous avons repoussé desi contro-aùtaquris. Dans la rég'on à l'ouest et au sp.d-ouest do Rimnicu-Ssmt, entreprise® de p"ati-M>j:l!c®. r| Dans Lo r<*t:ion d'e La gare de Pi!. • <»sci » 't du village do Batoyon (^) notre feu a *wnyé une attaque ennemie. Dcjiréches Diverses Lisbonne, 16 décembre : " peinais l'entrée en guerre du Portugal, la situation du pays est devenue di'fkile Lej najKjïic do vivres et la cherté cr.ivs aate de a vie provoquait des maidifestatiions poipiur ;âres. _ Lo pain djevieut de pli s en pus nauvais. Le? stocks de oéréales ne suffi-■ont, paraît-il, que jusqu'à fin février 1^17. I .es industries du pays souffrent • dlu man-. |ue de matières premières. L'approv i - i on-keiuent ^ en charbon devient! de pi us en jlus diifieile et coûteux, bien que la consommation scit réduite au slrict minimum, x; manque de wagons et les prix elovéa les tarifs ensraveait lo trafic par voie fer-, ■ e- Le peu de navires disponible© et ia îausso des frets paralysent la navigation', L>it dépend ila vitalité du Portiuç>al', 01) «•rovoquent une crise' dans ie comni.orce de es produits coloniaux. La valeur do l'ar- .-'f :o.)t ne cesse de diminuer. Du 1er au 30 îovembre, la prime sur l'or a haussé de '0 à 90 p. c. l>e gouvernement fait difficilement face à es engagements. Les fonctionnaires r-.-la-iieof leurs appointements et les fc|urnâs&euD3 le l'armée exigent le paiement dis factures tfiyab'es depuis longtemps. La gTandh ma-orité de la. population eii a assez, de la ;uerr3 et rend le gouvernement responsable 0 la situation. En guise de protestation conllre la cherté es vivre?, Les ouvriers ont proclamé La ,rève_ gmérale pour le 18 décembre; on ne aurait prévoir ni la aurée ni l'étendue de e mouvement. La situation parlementaire dévient die piluS n plus critique pour le gouvernement. Le 'arièment a provisoirement abandonné la isciïs&ion du budget extraordinmiire et des lasures pi-éconis-es par le ministre des fiances. Au vœu de la Constitution, lo bud-et ordinaire de 1917 doit <tre voté, avant 1 fin die l'année; or, l'obstruction rend! on adoption improbable. La situation t?u{ îinisfcère est généràiementi commentée de içon pessimiste. * * * Madrid, 18 décembre : Le bruit a aouru, à- la frontière espagnole, ue la population aurait assailli l'hôtel de 1 légation britannique à Lisbonne qu'un îembre du ministère, ainsi qu'un persorm âge de la mission milita're anglaisa, au. nient été assassinés. On ne peut d'aucuns içon contrôler la valeur de ces bruits. O11 raconte encore que des artilleurs «o >nf miîitiaés sur la rive du Tage, au mo-ient où ils allaient être embarqués. /'émeute, qui a coûté 1a vie à plusieurs ereonne?, s'étendit à toute la ville. Ces •oupes étaient vraisemblablement destinées Marseille; des officiers supérieurs en ci-ii avaient inspecté auparavant la voiofer-5e- T.es garanties consti t: 1 ti onnOi les ont été .ispend'ues dans 1 entr«temps. Une qua.n:itié 3 journaux onit- ét'3 interdit». Le trafic par lemin de fer a été rétabli sur les lignes ers l'Espagne, mais il reste interrompu cn-•e Alfarellos et Eîntroncemento. L'emlnr-uement des troupes serait! provisoirement îtardé. ♦ * * Paris, 18 décembre : Lo ,,Temps" apprend do Lisbonne (juela olice a découvert plusieurs bombes; elle vait appris que des réunions mystérieuses 3 monarchistes et de républicaiins so te-eiient dans la capitalo. Doux de ces renions ont été empêchées. Dans La rue d« 'eux-Décembre, les militaires ont cerné un îfô qui servait de CJépôt darmes. Mîichado Santos a été conduit, après sonl rrestatiou", à bord du navire de guerre! Vasco de Gama". • * * Londres, 18 décembre : M. Bonar Law a anrnoneé à lia Chambra 1- ?s Communes que le gouvernement esipère - Mercredi 20 Décembre 1916 JOOjetWAli QUOTIDIEN — H,e KTuméro : lO Centimes HHHniHIBBHi G° Année. — - N" 753 X MC8M—M———BQIBUaHgyS^ '

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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