La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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19 januari 1915
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s.n. 1915, 19 Januari. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 19 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/zg6g15w09r/
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Mardi 19 Janvier 1915 N» 74 h Mardi 19 Janvier 1915 LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION Bureaux : de iO à 22 et ée 15 à il heures JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO : IO CENTIMES ^ am» i»o«ow ngwi i » • y ^ s » »w w."w ANNONCES Réclame avant le* annonça . | . . , 1 .O© Corçe du joaraal . . j , ; s Ç ;• » SLCé Kécrologia ... ^ j .',... i 2.C® i LA GUERRE 169™* Jour da gu©pp© —, Cest intentionnellement que nous avons sapprimé sàas le communiqué de Paris publié hier, à raison :0k. 53, contradiction évidente avec la réalité des faits, i-vja phrase qui disait : a Après un violent combat sfmfanterie, nous avons rejeté les Allemands au syd ,JS Soissons. » L'action qui vient de se dérouler sur ta rive droite de l'Aisne, au nord-est de la ville, n'a sas atteint celle-ci : dès lors 1 annonce d un coçnbat r'; sî serait poursuivi au sud de Soissans, donc sux ■Ave gauche de l'Aisne, était invraisemblable. Ce petit mystère est maintenant éclairci : on Avait, dans le texte do communiqué français, écnt! Sois-sons au lieu de Sénomes. C'est en effet aa sud de Sénones, au nord de Saint-Dié, dans les Vpsges, ijfa'z eu lieu l'engagement en question. Voilà Iès ebo-aa remises sa point, voilà calmées les inqiçétudes .ie ceux qui, ayant eu connaissance de la phrase non tfsctiÊée, voyaient déjà Soissons aux mains Ses Allemands. j Profitons-en pour dire que si cette ville forte de £3,000 âmes n'est que de troisième rang, elle n'en a gjas moins une importance stratégique très réèlle, résultant du croisement de nombreuses routes et surferai du croisement des lignes Paris-Laon ei Cora-piègne-Reims, dont la dernière constituait, avant fes événements survenus il y a trois jours, la cora-œrmication la plus directe entre l'aîle gauche et j?a2e droite française. Le communiqué de Berlin d'hier a appris à nos lecteurs qu'un calme relatif a régné sur le front Ouest, car il n'y fait mention d'aucune nouvelle opération notable. En revanche, il contient un résumé ies és'énenients qui se sont produits sur ce frirnt depuis que le généralissime français — c'était le 17 décembre — y a ordonné une offensive généra|e dont èe ralentissement a été ensuite expliqué par Ijes intempéries. Nul doute d'ailleurs que si nne gelee persistante venait à rendre le sol plus praticable^ l'ac-'"iem prendrait sur de nombreux points de la lijjpc de ■Sombcït nsn sérieux développement. Bien qse pendant le mois écoulé l'offensive jpe se «Dît manifestée que par intermittences — elle n'a pris -ane réelle ampleur que tout récemment au nord de îoissons — la dépêche de Berlin avance an sujet iks pertes subies par les Alliés des chiffres dont l'importance est déconcertante. Ea ce qui concerne la guerre russo-turque, c'est dans l'Aaerbeid jan, province de la Perse sejjïten-trionalc soumise depuis longtemps à rinflnahoe Tusse, que l'effort ottoman se manifeste pour l'instant avec le plus de vigueur. Le plan d'ensemble des Turcs commence à se dessiner clairement. Leur ftile gauche, après avoir partiellement encerclé ]|a-et momentanément occupé Ardakhan, s'est 2e-îoncentrée dans la vallée de la Tscharuch : elle :s'a-ïançait donc manifestement vers Koutais, le graitjd centre commercial de la Mingrélie. Leur centre, doist «ne considérable avant-garde avait atteint SarylœL Eiysch, s'échelonnait sur la route de Kars : il avait donc certainement pour objectif d'atteindre au pîqs ' êôt Tiflis. 7y C'est cette armée du centre qui est actuel lemenih tomme on sait, aux prises avec les Russes dans !fcpl ■Environs d'Olty et dans le Kara-Urgan, c'est-à-dtfe | sur la frontière russo-turque. Les informations Me j' Pétrograd assurent que la bataille s'y développe à l'avantage des Russes : elles ne sont pas contredites, jusqu'ici du moins, par celles de Constantino-ple, «font la dernière se contente de signaler les importants renforts reçus par les Russes. Quant à l'aile droite ottomane, le fait qu'elle s'est avancée en territoire persan jusqu'à Tâbris, la ïaprtale de l'Azerbeidjan, qui est éloignée de près de 200 kilomètres de la frontière — et certsirves indications officieuses sont concordantes à cet égard — laisse supposer qu'elle ne songe ni plus ni moîsi.v ïpi'à l'occupation des régions pétrolifères de Bakou. Celles-ci étant situées au delà de la frontière russo- : persane délimitée par le fleuve Arax à 250 kilomètres de THbris, pareille entreprise n'est rien moins que facile à réaliser : elle le sera du reste d'autant moins que les Russes, en justifiant leur considérable et persistant recul dans l'Azerbeidjan par la nécessité d'un nouveau regroupement de leurs forces, at-îestent clairement leur intention d'opposer bientôt ane nouvelle et énergique résistance à la marche en avant de leurs adversaires. **• Une dépêche de Sofia annonce, qu'une forte co-Jcnne albanaise s'est mise en marche pour envahir ; k iMoiîténégio, Elle vient à point pour rappeler l'at- • tention sut ce petit peuple de guerriers dont on n'a- ; '.ait plus eu depuis l<Migtemps l'occasion de parler. ' On se souvient que les Monténégrins, ayant dès le 1 début de la guerre pris parti pour les Serbes, n'a" raient pas hésité à risquer une incursion en Herzégovine, mais que leur élan s'était très vite brisé contre des forces supérieures. Depuis lors, leur participation. aux hostilités s'est résumée dans le bombardement intermittent de Cattaio, port autrichien for- i iiiié dont nou3 avons — le 25 novembre dernier ft signalé les remarquables. possibilités de résistance, 'è Cette résistance n'a pu être jusqu'ici entamée par les.! ï Alliés, pas plus d'ailieurs que les Autrichiens ne sonti '■ arrivés, malgré de sérieux efforts, à déloger leur-J £ adversaires des excellentes positions qu'ils occupent]! 1 le mont Lovcen et d'où ils dominent la baie dM ■ Cattaro. I l C est que-si les Monténégrins se contentent d'un| 1 srç-anisatiotl militaire presque patriarcale — c îra:n de leurs équipages consiste le plus sauveur '> sn chariots de paysans lentement traînés par des bœufs —- ils ne s'entendent pas moins fort bien à îftim-er les redoutables canons modernes et les fu- ï sils à tir rapide. J Bref, en tant qu'adversaires ils ne sont nullement [ J dédaigner. En attendant que l'occasion se présente „ t elle de tirer opportunément profit de ses incontes- ^ ables \-crtus .guerrières, l'armée monténégrine reste s g îoncentée dans le camp de Niksitch. C'est dans cette i rille que depuis plusieurs mois déîà les souverains ÎB Monténégro se sont retirés,depuis que le séjour de |j Ssttigné leur apparut dangereux à îa suite des en- &• treprises des aviateurs autrichiens. Niksitdi est u»ie place forte située à 40 kilomètres au nord de 1a es/ pitale monténégrine : sa situation centrale dans ce pays montagneux en rend l'accès très difficile. M HK(LES DIRIOEâlLES de Pario qas ie haat coiainari.dieTGcmfc sni-îstaire <>3 ia plao» a, dem^aa^tié au gouvera3'cana.uit -de», proridè"t> ie® m^GUTeo n>écctiiaireii, pour qu'à Pajis «t:;-■da-113 la bîun'idieue rè-gne î'ofos^vâté la pljae profon-die pos- \ eiîbie ■cbè*s ia boinfbée. chusoir et p^n^a^îT toiiibe la nuii. D ,1 propose <511© les magasin© suppriment tout éoLadrage : tfxt'ériouir et baissent leurs peraieiines et Leurs storee. Dey mesures ^sp'6oLalei& 6®ront prises pour les u&ïO'es, d'ooit lea lumières sont souv-ent visibles à longue dâô-fcaacjaCe-tto i'nfonm ration dooine usje particuïàère aobualité ^J^_^^î,(^sratioh3 que J'écri.vadn tporlif très connu», M.- Frauto Reichei, pîibJie au sujet des baldians cîiîi- giea^ee : LeejoircoEstaaajoejï atmo&pliériquee, voilà le grand, 2 xii/doinp faolo tàiii&ïrîi du ^lîi'ïgeabie; et c'e«>t. h les cou-suiter qu« j mvite lest Parisiens cji particulier et tous ■an gén-érai, pour être renceigibés d'une façon précisa ««r [es chances qu'ils OfEifc •d"-ui* jxHnfoardamxmt oeie-ste. Léo circonjo-tances atmosphéi*iques hostiles à la navi-gâuîOin. c«a dir^gtHdib-iea sont le vent, là pfuie,'^îrif^ge, ie iwouflrQard. Liiies omipèeh<aiit la sortie, et quand elles cô d'écîhaîrteiit en oours die reœniiai-ssanoe, eules -pciir veait ta^antài'Oiunier oej;te detmière ©a ca.tasU'oplie, Si ia vitee^ deô zep'peiki'S, qui est dô 70 à 80 kilomètres k loenr&y permef/ h ces dirigeables d^afironrCer sans trop d^injooiLvénien^a cerbakies brises, elle ne leur ponnet pousrtjaûit P<is d;aborder sans de multiples périls l'atmosphère dès que la vitesse du vent dépasse 5 à 6 mètre» à la seconde, atteint de 18 à 21 kilomètres 600 à l'heure. Outre que ce coairaiDtcPaiY rend p-lrilileu-®€ss lea manœuvres de départ et d' aLterrissage, il fatir gue 1 armure d/u dingeabile, en rend pénibles évolutions, e® nabentiit la marche qui tombe de 80 à 62 ou 60 kilomètres, et par suite l'expose dans des conditions partieulièresnent défavoralblee à l'offensive des aé»ro-pdan.es.O r, _ l£>e.,viînt6. J&, et 7 métros à l>a seconde — pro-pjoes aux vo!b 'des avions — êont fréquents; les biïîtes d» Gonîie des dirigeabias^àH^ (5fl-ffl8"!!f8,.fe&; rn.-,io «Uee soiirt raœ-ex>é-ft& à zéro ou presque par les vents " acfcneîs. Depuis le 1"T décembre 1914, la vitesse moy^vQ-s.e du vent a été dy lai mètres à la seconde^ elU-c- a at-mt ceTtaiîîs jours 20 BîètTCKi. 25 mètres à la <?econt(îe, avec rafciJÎ'^s de 30 mètres. Par de tels vents, les dxrï-geatiles saat absoinnicnt tenus aux hangars, et mal-h&ar à ce'aai qrn, sorti par im<> accaiîmie, est e®îpoigaié «>a>s w co-irp «i'isîie subito dépression atmosphérique •dans Tme ^e c?« vcrtigiaeii^s bo-urraoquos ! Oeiui-là r-e/veïTa. >îBiaè sran port ■d'atfcsiah^; en-traîo-o h. la denve, secoué, baSctfcé, éptd&é, dano l'impoeei^îiliié-: i S9]^6r s-oTî <db'ri. 2 ira à bout fFeesence attercrir en . psieio ehamp, eon.damîié à une destruction certaine. ... ? meîne ia pluie r%t îa raeïge &'o-ppos>ent à îa ©ortie des diri'freaiftîjes ou, <d 1-es n?Tprcnnent t?n C9um de ba-vigatïon, lea me^tteni en péril et les contraignent à un retour ptnéoftpzté, quand: ce a'-cs.t pas è. lai • attecrisEage 'prématuré et desespéré. Ls brouillard, înî, a d'antres Tnc-onvénienit© : il gêne ^avement'Te pil'ôta@ë^a crôiîe.ur,' ga»rd»sp-3a. direction connaître r?a situation est poujr le pilote à peu près mC ppaKiOd»; n .m e&t alors 'défeaiSu d'accompli? ©à zaiï-sion, qu p^ae Beat a exploration ou d'attaque. J<s SLgnjallie enfin qne dès que le ciel eet couvert;, en-tpèremen.t couvert, les ^ccmetamioes sont contre îe^ dî- 1 i^geaibleQ. S i3'S veulent naviguer an^éssbus çÇes nuées, ! îIk sont trop près <4e terre et, par smite. ciblrs mn&ni tiques, terriblement vulnérable®; s'ils naviguent fîfn.ns ir-s nuées ou >s'3g veulent tes éviter, r obligation -à laquelle ila penveat se trouver de monter très •rop haut, oomj>ortent d'autres inco nvéni ente redon-taol&s.: TesiKnïé, s'il y rr-t ï>.iïî afesoIuTaeTit pour oee dmgeaMea que Je temps ecit idéal, M faut pour <TH îki pimssnt réaHsnr Ir-ur rôls guerrier, un twira» ïœvorabte : rar là; fl «jouviimt d'-nntftndro ujn <âaj «Mira-fté, peu de vent, inxe froide tecïpérature. - - -■ SIM^LIGfFîr - ■— . T«sqn» fm noTembra, le quartier général français sJ trouvait a Mômilly, village situé sur la route de TroyoJ à i ans : depuis lors, le général J offre et son état-mîiojf se cont transportés plus près de Paris et pl us près aussi ;iu h'0Dfc ,nord, théâtre de La guerre. Celui qui parvient! a, approcher du quartier-général est fra.ppé du calme pro-l Lona qiu y règne, et a peine à croire oue c'est de cet en-aroit silencieux que peut provenir l'impulsion qui fait manœuvrer les millions d'hommes qui composent l'ar-îiéc rrançaise. Un seul fonctionnaire garde l'entrée de l'hôtel où sont egos le grand chef et ses coilaborate-ucs. Aucune agitation, auoun va et vient d'officiers : à peine les voit-on./ is sont tcr&pura au travail. Une écune proche aibrite>' iea chevaux cie selle : tout contre, dans un hangar, unA nngtame dJautomobiles sont prêtes, en cas de nècessdtél i conduire l«e général et e* -suite à l'abri du danger, ' . l^&vant les parterres gs^jainés qui s'étendent devant hôtel, six mitraiMemses sont pointées, prêtes à accueil-ir eomm-e il oonvieait l'aviateur ennemi qui oserait so nentrer. Leurs servants veillent sous une tente vobinc Quelques autos-camions sont là pour servir à l'étabîissô^' nent des lignes téléphoniques. Au delà, un cordon def sentinelles est- installé pour prévenir toute attaque î>os- • ;ible. ^ Devant le bureau de poste delà petite ville stationne me immense auto de livraison, dont ae servent jour et uut les télégraphistes de campagne. I/aiito est reliée >ar fil avec le bureau téléphonique, d'un côté, et avec o qua< tlei-général de l'aiïtre : toutes les cemmunica-■j.-ons qui arrivent et tous les ordres de service qui parient passent par cette installation. - ———-— LES FAITS DU JOUR i r 2 Paraît <jue le oourean Propriétaire du ua A-pénoas&àl»Hambia^éiï.'ArtèHKalluie, etq-.à, 0-113 pavillon améiieaia, devait -transporter u»c- câj-gai^ on de coton h Erfin®, ne <Urigem pas son navire euîsce ort; aïiamjmd, irvùs bien &ùr B"ecTï>&re> ainéi vyter la saisie dn navire par'ià~llôïï®**angfc.œe. D a visé fe eouvern-em-ent américain du changemcsic die. des-tuation de :-x>n va^xyur. i<e<VZi»M » s'occupo 4e> Ja question <ia Dacia dans -B article très Mmairqué, article écrit, afora que toat le nondc, pensait que le navire irait à Brêœs. I! têt que «ft» saisi et que ïa irourolle auestjon ? .ro ■ po$a doit êftre nskeisant éeoiw«. v — Fouii- parer au juauque ^eagroia dii™iqnes io gavna* <?mç>jit li^?^landais a aohet^ Ô.C00 de ciii- en qui. seront, mis à ia disposition des agriculteurs, La Cornmiae^^amôrijainfe de Seoorarsfflaœ Beàgeçv'sc-onoe qu'elle a définitivement otgniàai V&ïivol' istribution des produits alimentaires destinés à la B»l-iquo, par tout un résea.u de chemins de fer et de lignes a navigation Trente -et ûn vapeurs eont affectés à ex 3-rvico et feront régulièrement lès voyages entre l'Âmé-tque et Rotterdam. L#e Comité s'est assuré le concours a <?5,000 bureaux de poste, de nombreuses agences pour expédition des paquets et d'an grand nombre d». com^ ^agniea d^^heanins fer. Le fonds pour le ravitaille ment de la Belgique, en y comprenant les dons deï Fondation Rockefelier, atteint plus de 14 millions à dollars. _ i Un grand nombre d'étrangers, appartenant aux na tiens en guerre avec l'Angleterre ei qui éttttient intenué dans les "camps de concentration anglais, ont» été mis ej liberté. Voici dans queQes conditions : "Pour bénéficier de cette faveur, ils doivent prouve à la police qu'ils ne sont pas dangereux pour la sécu rité publique, qu'ils sont en t at de pourvoir à leurs be soins et ne deviendront pas une charge pour la 00liée fcivrté. Lorsque cette preuve a été faite, la police envoi* le dossier au ministère de ia guerre, qui à son tou: procède à une enquête. Si cette enquête donne tou: apaisements, le ministre de la guerre permet aux dernan deurs de retourner à leur don icîle antérieur, où ils rea teront d'ailleurs sous la surveillance de la sûreté. La guerre a fait naître une extraordinaire activité dans les ministères de la guerre de tous les pays, mêmi d've paye neutres. Pour en donner une idée, noufl di rone que, 'du 1er août au 31 décembre 1914, le minis tore de 'la guerre hollandais a enregistré la récoptioa de 74,000 pièces et en a expédié .55,000 pendant le pênw laps de temps. Gela représente, en regard de ia périod< correspondante de 1913, une augmentation de 41,000 piè ces à rentrée"«et de 17,000 à la sertie. Et ce fiofc de pap-^ ra-ssea grossit encore journellement. /On. à signalé dernièrement un raid accompli sur l*Yse<r par un officier de marine français, à bord d'un canot io.ntob ilew^ ' — -ts^rnSS | "te~n est pas la première fois qu« les canots autome s biles prennent une part active aux hostilités. Les An |glais en ont mobilisé une flottille considérable dent 1< ^concouis est précieux pour la surveillance des rivières |I1 serait aisé de reconnaître, parmi ces escadres de> crui «ers et d"hydroplanea, toutes les embarcations qui s'il ^usfcrèrejit déjà, en temps de paix, aux meetings de Me fraoo, où le canet automobile' conquit tous ses gradee e" |!éraontra son utilisation pratiqua. L'ancien gouverneur d'Azerbeidjan, qui vient d'arri v&r à Tiflis, a donné au correspondant de la < Gasett^ de îa Bourse > quelques détails sur 1"invasion turque ea p^sa- TI avait réuni 3.(XX) hommes et le® avait poe?l;és à È frontière avec oï-d)re de- résister jusqu'au bout : lui-mèm-e eridouré de 490 gardes d'élite, dirigêa le ccraibajt qui durs beureB. Les Persans fnrern défaits ; dlans le détache i%ent de Soud>a, quatre gar-d;s souiemeuft survécurent Tuïya purent enitreçr alei-3 &ans difficulté dans Ift bsiè, qui est presque déserte i? se confirme que la Porte sériait disposée à évacuer l'Azerbaïdjan après son é\<;ciiartien d-^nitive par le* Ikisses et tvprbx J'arrivée à Tâbm de l'héritier du trône Evî-' départ de- Téhéran du prince héritier aura lieu dam quelques jourft. Oe départ s'effectuera avec la pompa trâd'ifeionneîle. L'héritier sera accompagné dru conseilea TZàr. Moulmou& et d'une, s^iâfe de 600 soldats persan* et -tîc «60 ocsaquc-E, auxquels-rallieront en ïouto- ct>r taaçee tribus de façon à «e que l'héritier soit accompa gne au moment de son entrée à Tàbriz p^r 3>,OGO honuae; en. armes. La * Gazette- de l'Allemagne du Wordi » a annoncé qr.< toute® le» fêtes? de cour à fcccasioa de 1 'anniversaire d» l'emperèurT^ janvier) somt nontr.-^m^^Ar-^. Les sommets économisées de ce fait sont vers^esàdes couvres bittnfaisance. Le ministère prussien a émis à ce sujet ls circulaire suivant© : — Etant donné Les heures graves que nous traversons, on devra s'abstenir, à l'occasion de l'anniversaire à/s 8. M.. 1°empereur-roi, de toutes grandes fête» pubEquea ayant un caractère de réjouissance*, ooinrn e par exemple les banquets, les repi-ésen.tations de théâtre ou ies bals. Par centre, des fêtes religieuses auront lieu ; il est bon qu'elles soient célébrées par les gens ds toutes Gonfes-siens. > Le gouvernement prussien a fait annoncer qu'en raison de la guerre toutes les fêtes.du parnaval seraienl opprimées. A<e « Berliner Tagebla.tt » publie cette déclaration êe M. Pernerstorfer vice-président dru Reichsraith, qui est 'f l'un dies 1eà3ers du parti — Nous n'avons, "pas plus que PÂfl^iagne, de haine contre la France. Les dernières élections françaises ont montré que ie peuple voulait la paix et qu'il «3 victime do ia guerre. Comme l'Allemagne, nous voulons les mômes droits que l'Angleterre sur mer. Notre véi-i'liar ble ennemie c'est la itussie ; c'est elle que nous "devons de nos peuples. > ^ Le capitaine. Falfceuhayn, fils du che«f de Fétat-majo? ; allemand, & été tué près de Lille, dans le taaib© quj'il ? montait et qui fut abattu par uin aeropiane^Sança2s. Un heuftenant français et uin pilote aviateuu* faisaient ^ne rocoaimi.issancô aérienne, quand à 20 kilomètres au nord de Lille ils aperçurent un aànopiane alleimuid qui se càiigeait vers les lignes françaises. La chacee fut ira-média-ternent coimmenoée, et avant même que Tes Afîe-mandT eu^etnifc; aperçu l'aéroplane français f officier observateur tira quatre coups de fusil dont trois atteignirent leur but. L'observateur allemand, le capitaine Fal-keaihayn, fui tué par une balle an oceur, le pilote eut un bras fracas>sé. un troisième projectile lui éraûa le cou, ca quatrième petrça le radiateur de la machine. Le pilote allemand put maintenir cependant la direction de sa machine et alla atterrir dans les lignes fran>-|çai)se9, tandis, que l'aéroplane français attemissait à dix •fnètres de lui. L'officier et Je pilote français coururent fjeis le blessé allemand pour l'aider. Le piloste allemand tendit -ia main et dit en fran çais ; « Je 0111® fier d'avoir été vaincu par de téis advérs^iireis. » îT^>6^e.,si populaire compatriote iJ aviateur Q&e-d'être victiime d'une chute aux enîrS'^^'Ho' Calais, 11 essayait un bipîa-ii fel pres de la côte, lor.v précisément au moment d'une panne de metenir P'apparcâl fut pris dans un remous. 13 tomba d'une hau-[to.ur de SO mètres. » f OJi«g68pB^ r;u;,aceompagnait son plus ancien mécano, tiré de l'accident avec sa dia-nee habituelle. Les K-^fftx hommes en ont été quittes poqir la psur et avec [qiselquea égratignures insignifiantes. Son appareil tou-tf.eiois a été fortement endommagé. ncs' i méiicainé âes risques de guerre a ïe-d'assurer le Dacia. TJ a jugé que l'assurance de ce vape-ur^ïSîrTfaiTr'îont t?noip dangereuse», la saisie poiv vaut en être considérée comme à pen près cOTtarne. ». • est un contretemps auquel ne s'afctestïdaît oeorstaine-foeaït i-rôe le^cuveau projmétaire du navire. Le se-uî. moyen pour lui de sortir dé ce mauvais pas, dit un jour-anglais, est de donner aux &ouvç;rnenie&ts améri-w.iii et bri tan j? iq ae aissura^ees satisfaisantes. Il se. pwsible alors qu'wie mesure bieuve-illante iate^' vfnt et que le navire reçût les autorisations nécessaires peuj .un ae^il -voyage. Encore serait-il entendu que cela ne pourrait «n aut^ne façon constijtaer un^jw^cédcnt, Ofi manda ée Ne^-Yo-k an < Daily Toiegraph » : — L'annonce' que 3 milliards de dollars d'or ont été importés de Shangaï *5st Fo&jet do commentaires à la Bourse, étant oonné one c'est la première fois, depuis tpse les banques américaines existent, qu'elles reçoivent do l'or d* la Chine. Dam les milieux bancaires on relation PExtrême-Orient, on croit que cette importation d'or se fait pour compte de maisons allemandes dont, les agents ont dû Kqjrider par suite de ia guerre. COMMUNIQUÉS OFFICIELS [ Communiqués allsmanâs Berlin, 18 janvier (Communiqué du grand quartiet général, 3 heures apls-midi) : Dans l'Ouest. — Des combats d'artillerie cat seulement e» lien dans la. région de Nieuport. Des , mouvements ennemis n'y oat pas été constatés dans r oes derniers jours. Des .mines anglaises ont échoué i sur ia côte à de nombreux endroits. Près La Bais-selle, au nord-est d'Albert, nos troupes ont repoussé à 1a baïonnette Les Français qui s'étaient réinstallés dans le cimetière et dans une ferme au sud-ouest de s celle-ci. Nous avons fait prisonniers trois officiers i et cen t hommes. Dans l'Argonne, nous nous sommes emparés de plusieurs tranchées françaises après avoir presque . anéanti leurs défenseurs. Une attaque des Français . contre nos positions au nord-ouest de Pont-à-Moos- ■ son les conduisit sur une hauteur à 2 kilomètres au ■ sud de Vilcey, jusque dans nos positions; le combat continue. Dans les Vosges et dans la liante-Alsace, !e ' brouillard règne et la naige tombe, ce qui entrave ' les opérations. Dans l'Est. — La situation est inchangée ea Prusse orientale. Dans le nond de la Pologne, les Russes 1 ont cherché à dépasser le secteur de Wkra près de Radzanow, mais ont été repoussés. En Pologne, à l'ouest de la Vistule, rien d'imjvar-. tant n'est à signaler. ' TT" * vienne, 18 janvier _ Le nouveau ministre des affaires étrangères, M. Bu- ■ rian, a^edressé au Chancelier do l'Empire allemand, à i l'occasion^ "de son entrée en fonctions, un télégramme i dans lequel il dit : — Lea deux puissances alliées ont en l'occasion de l mettre à l'épreuve, à un© heure grave de leur histoire, , !* vaietrr de leur alliance et de leur amitié, qui repose i sur aire conSanee mutuelle, but l'étroite communauté - d'intérêts qui formo la base inébranlable de leur peli-tiqiïie. 3<i prie Volgr* >d© m© résarver, diaais - l'exéention de mes fonctions pleines de responsabilité, le même appui actif que vous avez accordé à mes prédécesseurs. » Le. Chancelier^ réponds.p&r le télégramme suivant : > Votre Ëxoelïenee peut Être assurée de ma collabo ration fidèle et de mon appui illimité pour l'accomplia-seroent de votre lourdo tâche pleine de responsabilité, i Je vois dans l'union inébranlable et I» fidèle amitié d« • eqs puissances alliées la sûrs garantie d'une issue haii- i reuae és la guerre il laquelle on noua x contrainte. » ^ ! Sommanlqués des arasées aîîléss Fatis, iS janvier fCommuniqué officiel de 23 ruu-{ r?s) : Aucun changement notable n'est sigaaîé, e- * « Pretoria-, io jan\-icr (Ofûeiel) i Des troupes sud-africaines ont occupé Swakcip- rauad; deux hommes ont été tués et «a blessé. ^ _____ Dépêchas dlifsrssa L<snd!re3, 1S janvier : ^ — 3 La situation dans ks régions pétrolifères db T^mpicio) (Mexiqw) est très sérienee. Garranaa-esç&io d'e-mp'êcÏÏ^ ^'^^^ita.tiioîi des puits dont quelques-^ma appartiennent au groupe a^rgiais Pearson. Le gouvernement biiitsanair a protesté, mais la situation est teiLeiment troublée ?e sa prouesîâSoîï vraisemblablement saiis et. . 1R. . 15 janvi-es?: i Ï--0 départeaneiiit he-lvéfâque dra commeoroe a pais eue Jérie do masures en oo qui conees-ne l'export'a^km <&. pomaga J us on" à nouvel t*rdiro l'oxportatioa du foomags Jf ne pourm dépaisser- la moitié da l'exportation moyacicô ; amiuellejafemit>s_ normal * * « Genève, 16 jianvier: D'après des nourvelles de Ponta,rlier, œt constate diSJ® la région de Besançon de forts moaiveanect® ds <gai, paraissent se dirigea- vers .13 "Hôifte-Alaaroi. Âti'iifckœa, 15 janvier : * Ob mande de S-cwitliend <3ne vers aaina.^ <sa y vit, à fia lumière d'un réflecteur, ttr* x, tajube * qni earrôlaH Feanbonchure de la T<amise^ îî b-» pas'ieéè da bomba» eé ^'oû n'a pas chesTcIuS à I» deecencéveE. T«anconver, L8 jaaivier: vape»ur japonais Mexico, de la ligne do N&vigafàaa Osakar-Sbosea>-KaïBh.a, et le vapeur américain Govem-oy, de la Pacifie O»oaefc Company, ont été saigna. Le» &vJx>~ xités sooipçomiient qu'une partie do leairrs cargaisons caOr tient de la contrebande die gueiTei. WafîhinjçfcQn, 16 janvier : Au Sénat, le sénateur Lodge a demandé ia nomination " commission qui anra à examiner si les Eta£&-Unis -sont suifiisammeat préparés pour le cas oh ils eeiedont entraînés à entrer en gu.erreu J • * * « d Wûshingtcin, 15 janvier : * L'Gffofeassad'cfGir da la Grande-Bretagne a conféré vr pl Bryan stjt la. situation à Tampico. A la suite de. ceàfo: fconiférenoe il a avi&é le géîi^rai.^Cai»»«Lza q.mo s'il <&&*•-r chait à entraver le commerce d'esportaAion dîu pétreks, son atffffiuHe 'ptivettaii,' avoir dé® ètiités gâ^veé. De son côté M. Rryan a mis le général mexicain en garde contre ie danger qu'enitraîn-arait pour lui une mainmise fîuzr l«ai puits de pétrole appartenant aux étrangers. i Toddo, 17 janvier: Le» général Ofatma a déclané esn directeair dis « K6k",y min > quâ parait h Tokio : — Le Japon a une tâche plus impérieuse qua de di^po-«ar du eort do ooloniee aHamandes p^*a importantes. Sa tâche consiste à o-uvrir les yeux à l'Europe aur Timpoir-tance reeile du Japon. L'Océan P^eifrqu-e se trouve dè?' maintenant dans le domaine do l3influence japonaise nous pouvons actueUeroent porter le prestige do notre empire à -son apogée. U ce p^ùxjnon armés n'estLngjajuiw> véritable paix : la diplomatie étant oorodamn&e ôT»o-puissance «i elle ne s'appuie sur la force mHitaîrïs, \r re-nforoemenb de .t*armée est do la flotte japonaiis'e nécessadra **• Venise, 16 jain viey ï Tous ka cito,j^ns britanniques qni habitent Tliesfco ont été arrêté®. On cn'ort qu'ils seront tfr^nsyjortés'" danr un eamp dxs'-conc^aitration^ établi dans l'intérieur de pays. V / LLaboniu©, 18 janvier : Dr ois personnes ont èti grièvement bkissées par l'fltl ployâon d'une bombe dans la rue principale de . » * « Madrid, 15 janvier ï Lea Cartès espagnol» oat terwi eéaanee aujourd^te^ La situation politique est asez indécise. Ubu© iusîoc && trois pai*tis d'opposition^ les libéraux, Les démocrate et les républicains réformistes, semble imminente : cefe&ft fusion n amènera toutefois aucune modification ^ situation des majorités. »*« l>eme, 10 janvier : Depuis jeudi un» formidable tempête de neige dans lea Alpea. Des avalanches sont tombées sur La ». gne du Saint-Gothard, dont le taafio a été interroîa^ft pendant cinq feeumeo. r7 • • • * ^ * Ziuncb, 15 janvier : Une avalanche de neig>e qui s'est abattue hier sut village d'Obergest-eien y a détruit une forge, une boîg* langerie et l'hôtel, ainsi que tous les chalets en bois. ïjft plupart des maisons construites en pierres ont été égsw lement fortement endommagées. Un forêt entière a emportée par 1Javal anche dans la vallée. Les habitant# ont pu se sauver à temps, de sorte qu'il n'y a vrai&esEg* blablement pas de morts à déplorer. Par contre, 7J£x§ grande partie du bétail a été anéanti. Il y a quelque années, dans le même village, une avalanoh© avait tes^i 84 personnes. Sofia, 15 janvier : Le journal < Kambana » annonce qu'une forte colons albanaise s'-est mise en marche pour envahir îe Mont*& iî^to. H y aurait eu un combat d'avant-postes qui raàt tourné à l'avantage des Albanais. _ Londres, 16 janvier : Un télégramme adressé de Pétrograd an «Timess» as^ non-ce a ne les opérations en Galicie et dans la région ém jCarpathes sont momentanément suspendues en raâse^ des chute» dé neige et du froid rigoureux- — / **• Washington, 16 janvier : L'amendement proposé i la loi sur l'immigrat-ioa ^ ; dictant l'exclusion des illettrés, a été adopté à la Chaagy ire par 96 voix oontre 27. Ayant déjà été précédés» tient approuvé par le Sénat, il va être soumis à l'apprs» tation du président Wilson. » * « Milan, 16 janvier : i D'après des nouvelles de bonne source, les Âutrichiesfe ffeuraient réussi à renflouer le sons-marin _frendais fie. Il a été amené à Fola : l'examen des experts ayaaé constaté qu'il pouvait être réparé, il sera, après rép^ dations, mis an service de la marine de guerre «hongroise. Stockholm, 15 janvier Le^général Hjarlmarson et les divers officiers et sodfe officiers suédois qui avaient été naguère affectés à la réorganisation de la gendarmerie persane, viennent recevoir de leur gouvernement l'ordre d'abandonner service en Perse et de rentrer en Suède. Cette mesure n'a pas été prise à la suite d'une eonSiig avec la Perse, mais parce que le gouvernement euéchÉ désire que tous les officiers reprennent leur place dasss leurs régiments en ces temps troublés. Après la guerroies officiers dont il s'agit pourront retourner e» Pers& M Le tremblement de terr# Bilan : 12,050 morts et 2û,&3& blessée Borne, 15 janvier. — Les pert'ea occasionnée par % tremblement de terre sont évaluées à 12JC0ô tuée «ê L20,000 blessés. * OoEamo on le voit et comme le prouvent las reajse^ [knemenits <rui. arrivent continuellement à Rome, k-fcemibd'ement dé-terre revêt le caraotère d'une terrai^ ^catastrophe. La pc^pyLatioii est plongée dans une fonde stiupeur et uno'mtense émotion. v* « Borne, Î5 janvier. — Ponn^autanit qu'on «a connaàss^ actuellement, le nombre des victimes du tremblrame»® de terre peait-êtro évalué à environ S0,0G0, dont 10,0^ k Avezza-no, 5.000 à Peenia, quelques milliens à <st quelque® centaines dans chaenno des cdaquante «stères localité atteintes par le cataclysme » = <. Ar&zzmao, 16 janvier- — Des locaSités Ss disfeîe#. <?Areczajîo, P^itemo et OapeAlo ontaété oompièteon^fflfô cBétruite.Dains la première 1,0(30 <ke 1^00 habitants oas&ï morte. Sampelino est prosqu'entdèrer^ent en ruine i 1,600 habitants, 600 sont morte. # * « Boute, 15 janvier. —Le c Message?© » d&fc qu'un case ployé dé ia municipalité d'Avezzano, échappé an <Sê sastme, raconte qu'il se trouvait dans fct eue fôraqjs# se îxroduisit la secousse sismiq.no. Aussitôt, ton-t s'écroula; un immense nuage de ponsisière sortit des <3&> coxnbrea. L'employé courut à sa. maison; i] réussie § saurvor ea tante et sa domestique, avec leequelle» 3 œ? rendit ®ur la placée Torlo.nia où s'étaient réunie qsss^. qiiea survivants Je la catastrophe. Le u Mesea.gero » ajouts qu® parmi îes victimes s$ trouvent le sous-préfet avec ea faanilie et toat le sonne! de la souB-préfeoture, tous les anemibrefs du tf&t bunai et des bureaux du gouvernement, le maire et conseillers municipaux, deux conseillera généraux, ^ carabiniers sur 110 qui composaient 3a petite gamâscfi%.: quarf>re gardes de la douane sur sept, huit gardes m«aê> cipaux sur neuf, plusieurs médecins, dsa notabilités^ doué l'ancien député Oerri. De» bâtiments industriels se sont écroulé; ]e célèbre château Coloima est détruit. Qn«k|ues ceaèaicw® de sur\rivantB bivouaquent autour d«s feux allumés «ssê la plsee; ils semblent avoir perdu toute conscienoe *âîi Ja iréaiité; ils sont incapables d'e j>o^ter secours aux V®es et ra»m.e de prononcer un seul mot. 13s oei aâsatti? «asisé la nuit; le cdeJ était cîiair, rosis 3a tempérais*^ très froidie. Une cinquan'baine 'dé sauveteurs venus ^ l^arsoli, ayant leur maire h leur tête, o«ifc apporlé ks; bremieis seooura. Es ont pu sauver une ving-taine ^ blesséa. On entend, boub 'les décombres, dœ géanisKfc ntents ot des appels au secours. » * « S*»ne, 15 janvier. — Une ambassade étrangère avsêï: «eprimé 1» désir dp organiser à l'étra*iger evcoim pour les victimes du tremblement de terre, cornas»? Hors de la catastrophe de Messin©. Officieusoment pa*as^. Menti, le gouvernement a déclaré qm' a en ce montf«^, aucun secoorrs étranger se pourrait êtrs eecepbé a._ Cette^ réponse est basée sur la ertuatio» européesaïs difficile et s'adresse aussi bien aux pays neutres qa'sxtU. pui&ganceo befligéranit-es. Le « Gioraale d'Italia » confirme }& décision du gwç-veniemeot e<b dit qu'elle est conforme an sentiment si* l'opinion publique. .% Borne, 16 janvier. — Oo annonce qu'une foïroads^er ieeppêt© a aocompà^çné las mouvements sfemiques & Na.pLes. Un© forte marée «e produisit en même, temps que le tremblement de tonre; elle fut partïcuIièremessî violeaite dans le goSfe die G^ête. A Vendse règne la température îa phw froide q*&h l'on ait ressentie depui» de nombreuses années. La nei-ge tombe on tourbillons. Dans les Al-po», M thfwioaaè. tre -est dfâsceiwiu -à 15 dieerés aiu^des>?ouB de zéro.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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