Lc9 nouvelles militaires continuent ; jroftrir dans tour eusemhèe qu'un médiocr iutérGt. Seules méritent df&re rçtanuiep cdlle relatives à la capitulation dm M<K*fcéuégF et aux hostilités dont le .Caucase est 1 théâtre. ' Duhs le communiqué officiel daté d Vienne 20 courant, on trouvera dos détail but ka manière dont les soldats moniJÔné gsrma effoobaeat jjusq,ufict la redJcliUion ci leuiTS arraes. Rap^jtoes que cette reckiitio: est la ovstâftwn préalable à toute négocia tion do poix. )£n tenant compte àx& dépOohe traitant lo môme eivjeb que noiifî pu-bdion ♦'autre part, il semble qu'on puasso réauffœ sainement la situation eci disant que le goa vornoment du roi Nikita n'a pas modifié s* réoontes «Séoision», mais qu'l n'a pas él Jusqu'ici en mesure de les faire oonlii&lte partout dans le pays, ou approuver pt certaines fractioos de l'armée où do In pop» kôron disposées à continuer k\ résisttvnCH En txfiK cas, une reprise générale des liot lilités paraît impiv)ba^le. OooeernaErt lo front du. Caucase, Pâtre çiad signale que les Turcs ont déveilopp une contre-offensive sur une large bande d la région côtière, c'est-à-dire au- sud' do 33îi tounri eaiïro lit rive de la mer Kfcri-re et 1 ffschorock. I/objectf de cette manœuvre pa raît Otro do peser indliratement sur le cetf tre l'armée du grand-duc Nicolas, q-u conserve l'avantage dans la région située l'est d'Eteeroum. Is3H Russes s'y sont emparés de la vill do Kàssaulik ou Hassankala, 40 kilomè très à l'est d'jEMJâronim. Les Turcs se re tirent sons lœ. forts» avancés $3 cette pfcwx importante. Les Russes annoncent égale ment un progrès die leur ailo gauche sur V lac de Van, à l'ouest de Vashan, qui s. trouve tout à l'extrémité méridionale du lac Lc9 nouvelles militaires continuent ; jroftrir dans tour eusemhèe qu'un médiocr iutérGt. Seules méritent df&re rçtanuiep cdlle relatives à la capitulation du Meai4)éaégr et aux hostilités dont le .Caucase est 1 théâtre. ' Doits le communiqué officiel daté d Vienne 20 courant, on trouvera dos détail bui' la manière dont les soldats moni)êné grms dtf«ot>ae«t jjasqufici la redlcliUion ci leurs aimes. R^pçeltaas que cette reds&tio: est la oosftt^en préalable à toute négocia tion do poix. )£n tenant compte d*s dépOohe traitant le même sujet) que noiifî pu-bdion ♦'autre ]>ort, il semble qu'on puaseo résuene sainement la situation ea disant que 1e goa vernemont du roi Nikita n'a pas modifié s* réoontes «Séoisions, mais qu'l n'a pas é( Jusqu'ici en mesure de les faire oonlii&lte partout dans le pays, ou approuver pt certaines fractions de l'armée où do la pop» kflron disposées à continuer k\ résisttvnCH En txfiK cas, «ne reprise générale des ho< lilifcés paraît impiv)ba^le. Ooneornnnt lo front du. Caucase, Pâtre çiod signale que les Turcs ont déveilopp une oonti\M>ffeaisive sur une large bande d la région côtière, c'est-à-dire au- sud' do 33a tounri onïre lit rivo de la mer Kfcrâre et 1 ffschorock. I/objectf de cette majKHwre pa raît Otro do peser inciii«ectcmjent sur le cern tre l'armée du grand-duc Nicolas, q-u con,98rvo l'avantage dans la région sdfôuée l'est d'Eteeroum. Ijw Ruisises s'y sont emparés de la vill do Kàssaulik ou Hassankala, i\ 40 kilo-mè très à l'est d'Braerowm. Les Turcs se re tirent «ons lœ. forts» avancés $3 cette pfec< importante. Les Russes annoncent égale ment un progrès die leur ailo gauche sur V lac de Van, à l'ouest de V-ashan, qui s trouve tout à l'extrémité méridionale du lac llundl 24 Janvier Î916 A w«aOT«»*a*aS9ceiBg§ JOURNAL. QUOTIDIEN. — Le JNTumàro i lO Centimes. 2m' Année. — N* 432 LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS : Ceux mois (féTrier, mars), fr. 4.60 | Un mois (février), fr. 2.30 Les demandes d'fibowlemont cent reçues EXCLUSIVEMENT aux guichets des bureaux de poste. ADMINISTRATION ET RÉDACTION 3ts Montaffne-euix-Herbes-ï'otagères, BîZQJtJBt.TJ3F$ BUREAUXiDE 9 à t7 HEURES Jos. MORESSÈE, DiwecteuP Petites annonces . . . . , . la ligne, fr. 6.-40 Réclame avant les annonces . — 100 PRIX DES ANNONCES Corps du journal .... — -1.00 • Faits divers ....... — 8.00 Nécrologie . * — 2.00 LA GUERRE 539. Jour de guerre DAIMS LES BALKANS «f Ignares, 22 janvier ï g l*i correspondant île T^Associatoi Presa' S ."T*1?? Vl<!- le^fîe§^? d'Allemagne, d'Au I»ra4o-H<»ngï-ie, tfe SSlfaria <* (to Turuate I 9U1 avaœot éfô arrStfe à Saioniaue «A qu I œ trouvaient à boi-3 cPuii navîfë US cïïSni I français, ont ^é^xeania. en lii^sibé» | l'interveoiition du gouvernement dcs Site Unis. Pologne, 22 janvier : On mandks co qui suit de 'Bearlin à 1 „Gazette de CodogW : — M. Otto, diplomate austro-hongrois, qu i été charg-6 die diriger les négooiatiûjng i paix aves le Moménégro, n'est paj SSS . arrï\'ô à Cetiigxé ; les m^ociitions1 n/on 1 voue pas encore été engagées, an vrai secu du mot». Dans ces conditions, il no peu L CUre question â'u»e rupture ou môme df'uaw déolaratâlon de non>acceptatâon pai* le ro Kikita. Il est vrai qu'un» partie de l'armét : wai^énégrâio a refuM de diéposeï- sw ï aî?1^s ec ^ re^iPsé d'écouter s propi-et VoiricL'jiT?, qui tentaient die faire comjprendïc '* ^<3ur8 lioiometg que le gouvernement avtoii consenti à disposer les arme». Il sJagrt donc, m réalité, d'une désot>éiNsanoe de* certains . détachement ce qui n'est pas tôtoainant, étant donné l'esprit de la population. Les »on»éty-j<5ices de cette attitude, seiront rapide-t tneuit effacées." Athèoej, 21 janvier : Lo ministre de Bulgarie s'est entretenu; 01^ i>endant deux heures1, avec M. Skn lUilig. lîilan, 21 janvier : de Bucarest au „Seeolo" qui J/ ' ™<xxonwl d'Angleterre à Sofia, ft été arrêté. M. Iîertih a été arrêté dans l'immeuble çUfoccupe le ministre des1 Etote-Unis en Bwgane, où il s'était réfugié ajja-ès l'antfc-a Saloniqne des consuls de 'la Qu'a-mniplicc. Le ministre des Etatej-TJkiis a p^o-teste contro son arrestation. Athènes, 22 janvier : La Chambre roj^retaîra »es travaux lundi. Il n y aura pas de discours chu Tx6net. ii gouvernement se réservera dte faire des) dé-dations an sujet de la situation poMçruc au moment opjportun. Athènes, 22 janvier : Apres l'occupation dra b.uxaux fcél<Vra-pliiqœB de Ooriou, do Phalérou d) da Sa, Ionique par les forces <ie la QœxiraplaJîn-lente, toutes les «XBmnunicationB tirera, phijues do la Grèce aveu; la QuadirujjiiM sont ooqpées. Roioo, 22 janvier : Au conseil des ministres' qui d'est, t^n,, i hier, on a discuté la situation qui se pr& [ ïento dans les Balltans. M. Somiino a fait ressortir fa, poseibilite d'une marclvc en [avant <fc» Audrioliieus d'Ocàrid^ et. dè Mo. aastdr vers l'Albanie, eti il a (iéolàré que l mho pfiœdra les mesures o&assnircsï pour défendre les positions qu'elle occupe, Londres, 22 janvier : Çfc mande, dë Corfoi» au „Dai!y Glironi-cl?. lue to 18 janvier bu. soir plusieurs Blnisti^s serbes sont arrivés dans la, ville, •acoompagriés du ministre italien aconSdSté à la Cour de Serbie. Le gouvernement serbe Mogera probahlementi à VAohilléon. Vienne, 22 janvier : M. Roda-Eoda, correspondant de guerre autrichien, annonce que les troupes austro-nongroises qui opérant au Monténégro len-con*i-f)nt des difficultés dans l'exécution des ^^dHions de capitujation. A causa do t'opafâeo coucïio de neige qui couvre le W, gTancCes disiancœ et, des mauvai. 86S- ^®mui"cati0us, il n'a pas encore été au gouvami«mejit œouténéga-inidfa-les localités du pays de la ca, u'est D'alrfxo le gouvernement i 1X16 l*tfveuu à convaincre certaines tbref îî1*15 Ce la aéoessité cette mesure; S «HT-m : a encore par-ci par-là de? es-Ent -ï' ^ °h<*s militaixa3 autrichiens ,Bt compris, dès las pïOTiers ^"aarwf« '«T-»BiP»ig^^!agEHSîai^.Tyg?y^Rraam*age5ia! jotrre, que l'esprit belliqueui de la. population monténégrine créerait des difficultés à la resmsss des armes. ^ Paris, 22 janvier : Le ,,Temps*^ annonce que fa visite des ministres d'Anglcvre et de Fiance à M. Skuludis a eu pour «bjet de donner au gouvernement grec -les ns&lrancus au bu je t ûo 1 l'occupation de l'île de Corfou. 3 Après cette visite, M. Ouillemin, mini8-5 tre de Kranco, a encore été reçu- par le ^ prfeidaot du Conseil grec «t 'eurs échanges de vues ont donné une impression de :j ealme et de détente. \ s Bari, 21 janvier : ' L'état-major serbe est parti peur Corfou. i On attache une grande importance a a l'ait » qne les ÏDtats-Unis ont e«voyé M. Lovil-- lard comme envoyé spécial auprès du goûts vemiemenfc serta. d M* IjoviîUrd a remis a celui-ci une r somme importante dc-stinée à améliorer la *" situ^ion des prisonniers autrichiens. ^ tarife, 22 janvier : ^ X>i •oH'os^son^vnt du: „Journal" au Mon-,v fénégro s'et?: eîute'efceani, le 12 janvier, av<k i- ^ -.k'fcOGssto., Le souverain lui a iait lb fkéciwrati*n suivante : r | —: La Situation est' devenue ^ntmablè jx)ut* nous. Je luttje oon4iie un ennemi di>j fois SllJ>érK^Ja, en nombre. Là valqar de hos tîr\>i»pe« est aivd^siœ de tout ôto^ej * mois il y a aujourd'hui cinq jours que mej çtdjOe n'ont) piius mangé. Que vorab-oa qu*j 0 jp fasse «ans de pareï^îea ceuidiitions ? Bi ' lp AJîiittv ne viennent puis à mon saooiurs^ L>' ^ lear fioito ni'atuaque pas les AuÉi'iohieLifa ù| revers, je ne aiis ce qu'il adviendra de " ijpufe. Dapuâs quelque temps, nous ne rcce-i1 vt)ns pius gmère de vivres. SaivGiovanni-a djt-MeeÊua i/etsfc pa*s suffisamment protégé] Les Autrichiens coujl<j:it les navires qui n$U'S amènent ce qui nous est absolunuenl iwiispensable. Hier encore, le ^BrinxiLsi'! aûaenaiit 400 do mes reterweB et 4<X) tonnes $> grain' : tout est) au fonxî de la merj <^ie faae i Que faire 1 Annoncez que si I'"x>n ne me ravi^iiTle ptis immédlia^neait^ î4 n6 puûS pi«s maintenir la situation." ^Xjo ooiïeapwndant ajoute qu'il s'est rendu eœuitfQ à Scutari, où il a appris Ja i*cddâ-tion (ki Monténégro le soir même de son TTée' 4 Paris, 22 janvier : Les avances de l'Entente au Monténégro s'élèvent, y compris la valeur du parc d'arùilierie, à 750 millions de francs en • chiffres ronds. Dans cette somme ne sont j nas comprises les avances en espèces faites a Va? la Russie avant la guerre. Londnes, 23 janvier : On mande d'Athènes à l'Agence Bouter que l'état de siège sera vraisembleinent k établi. Le roi Constantin a déclaré au oor-respoodiant du ,,Rousâkoio t^ovo" qu'il ap-j prouverait l'état de siège si le gouveme-!, lui propose. Le Souverain a ajouté ) qu'il n'était pas question d'empêcher les 1 ciifoyenô dfexprimer leurs opinions, mais , qu'il ne pouvait tolérer que certains jour-j naux ex-citenfc vraiment lés gouvernements i étrangers à restreint les di-oits do souve i raineto de la Groce. L'état de siège mettra ! fin à de pai-eils abus. LA PERSE La Pets© est en1 fermentation. Un nou1-veau chapitre de son histoire s'ouvre. Les deus: sectes retigieusiets, toulea deux isla-mitee, mais qui se vouaient depuis «les siè-oleià iuio hame quasi mortloilo, se sont donné F accolade dei la paix. La déclaration de la guen-e sainte par le padischah rallie en> ce moment tous les enfanta du Prophète. Depuis plusieurs mois déjà, des Tersans en grand nombre se sont rangés bous le raroifcsane turc et combattent en Més.opo«ia-i mie et au Caucase. Le parti) national vient de déclarer la guefrre aux puissmices de l'Entente, plus spécialement à l'Angleterre et à la Russie, l<& deux pays qui naguère avaient commencé lo partage du patrimoine national persan. La Perse est donc î\ l'ordre du jour. Ix) nom do ce pays, dont il est tant question dans les fastes de l'his-toii'e, va donc de nouveau appiiraitro eui vedette. C'esst pourquoi nous allons nous y arrêter quelque peu afin de rafraîchir, de cooi-donner nos souvenirs. Nui Persan ne connaît son pays sous lo nota de Perse. Il l'appelle l'Iran. Ce pays est situé à l'est de la Turquie d'Asie, entre le golfe Pesrsique et la mer Caspienne. r5a superficie eet approximatives trois1 fois celle do la France, mais 6a population, mal dénombrée cttrtniheanenfc, flotte evi'-re neuf et dix millions d'habitants. Tout le vaste territoire, depuis le Tigre jusqu'à l'Indus, comprenant donc outre la Perse, l'Afghanistan et le Beloutehistan, constitue un haut plateau s'inclinant d'un côté vers 1e nord et de l'autre vers le midi, ayant dans sa région centrai une dépression très ô&auidifâ. C'est le grand désert. Le sable y est salé et indique que nous nous trouvons- en; présence d'une mer intérieure desséchée à une époque géologique lointaine. Au point de vue géologique et de l'orographie, la Perse offre encore un vaste ohamp à exploiter. Laassiant do ©o& le désert, le l'estant du pays présente un aspect rouge-brun monotone et aride. Seuls/ les mois d'avril et de mai l'habillent de fraîche verdure. Parmi les paysages les plus agréables?, il faut rangea.* les vesrsantfe' méridionaux de la chaîne de montagnes des Elburs, notamment le pays de Sahimram> au nord do Téhéran. Des villages populeux, de riohe® cultures et de luxueux jardins tout orientaux s'y étendent à perte do vue. Au çoint de vue hydrographique, la Perse se subdivise en tirois paxtliasi : oelle du nord, celte du sud eitî La partie «gatirale, La désert-l^es montagnes des frontières septentrionales atteignent une hauteur de 4,000 à 5,000 mètres, voire 6,000 mètres dans le Demawend. Dans lia région de la nier CaspLanne. les pluies sont abomîantes et la végétation y est luxuriante. Veie les côtes du golfe Pep-siqna et du golfe d'Oman, les pluies sont raretf, partant, la terre y est aride et pauvre. Iffpahan, bien qu'encore située dans la zone de» déserts, est entourée dhme multitudes d'oasis vraiment enchanteresses, parmi lesqujriies oarîaio® jottfea»t d'urva réputa-. i>os .cniFausedlei Isos» msaa ejpacaàssejit fréquemment dans les œuvres litlT^raijeS, telles les oasis de Koum, de Kachan, d'Is pahan, de Jesd, de Kirmaji, de Tedea, d( ioui-chis, etc. L« climat de la Pprse, étant <Jormé la va^e étendue du pays et la grand© ditfé renco d'altituelo défi diverse^ régions de soi territoires, présente de très sensibles contrastes : tâàidifc qu'en certaines régions i règne des hiver® longs et extrêmement ri goumrx, d'autres sont dotées d'un c*é per pétuel avec une température quasi tropicale Les hautes chaînes de montasrnes rçsten1 couvertes do neige pendant une bonne par tie do l'année. A Téhéran, dès ia fin a'oc tobre, le thermomètre marque déjà. 7 à i degrés sous zéro-; au moi.s de »ars et mêroi on avril, on y soufti-e encore de 1* nai^i et de» fortes gelées. Un mois plus wwl-t fis avril et mai, la température monte (te M * &) degrés, eè clans oertuino^ provhxien, tî phalerur estivale est rarement, de moiu» di d^rés. Dans les régikx^î «s^ïWiriAHwnkv lo temps varie avec une extrêrae rapidité au contraire, le climat d'Iftpahan, de Cb-ir cca et de tout le* midi est d'un® 8*<%biiit4 remarquable. &ur coût le libiora^ règne ea été ur>« cka-lour saharienne. En géuéral oepeudant, i l'exception des pays maréoageax v«çs U m« Caspiejuici, la Perse est un paya fwùubry ' L'air est sec, le ciel d'unie «xte'-fcor<ii*air< claité «o le firmainckitl, la iwaii, ur mw c4a>n : nante splendeur. Partout où le *ol peut con server un xxju dfhumidité, il est. d'une par prenante fertilité, même dans io»j district* saW.onneux qui n'ont que la rôçé* et d< rares pluies (Forage, on parvient à aroii une abondante récolte. | Les principaux produits de la terre sont le froment, l'orge et autres céréales, le vii dans plusieurs x>rovincesij celui du Chira; et celui du Caucase persan sont rn^ne re nommés. La Pense compte dJ abondantes rizières. Le ver à soie est élevé dans tout 1( l pays et fait l'objet d'un important cttm merce. I^a canne à sucre e^t cultivée dam : i>lusdeurâ provinoes.L'indtistrio suorière belg y compte d'ailleurs plusieurs «r£jlo£aavi^sii dont quelques -unes ont été fondées par nout compaiiL-iofce défunt M. Eanàie l>cicotB*àun« également très connu, ainsi que son frèr< Alexaaidre, pour ses entreprises cangolaises f La fiore de la Perse est éolouissanie. Outre nos habituels animaux domestiques les Persans élèvent le chameau. Leurs eho vaux sont remarquables de force et dondu ranco, bien que la race ne soit pas belle Parmi les richesses - du règne minéral, i convient de noter : le cuivre, le for, h plomb, l'arsenic, l'antimoine et lo cobalt.Oi trouve également des minerais d'argent e d'étain et plusders fleuves charrient de l'or Lo chlorure do sodium ou sel de cuisim est inépuisable dans le» déeerts^ L'alun^ 1< borax et lo 6a4i>êé.ro 6'y rencontrent ci aboiaianoe, ainsi qne de vastes gisements d< houillo, princi'nalement aux environs d< Téhéran. Les pierres précieuses, surtout le turqûbiisos de la Perse qu'on trouve aui environs dxi village de Maaden, à 60 kilo mètres au nord-oueat de Nichapour dans 1( Chorasaji, sont des plus renwnméea. La population est très mêlée au point d( vue de son origine, de ses mœurs, de sor langage. Trente pour cent vivent à l'éfeu nonnvdle, autant habitent les villes et qua raute pour cent sont fixés dans les campa gnes. Une bonne moitié est persane; ui: sixième est constitué de turoo-tartares. L< restant sa compose de Turkomans armé nieœs, de Chaddéens, de Juifs, d'Arabes, d'Abyssiniens, do nègres, d'Afghans, d'Hindous, etc. La vie patriarcale y est en grand honneur. A la tête des communautés s( trouvent les doyens d'âge, appelés Rich < Sesfids, ce qui signifie ,,barbes blanches". Le Persan proprement dit est générale ment de hauto stature et- fortement masclé, La tête et la figure portent l'empreinte de la raco caucasienne; lo nez. franeht^enl arqué, 1m yeux grands et foncés, la bouche souriante et voluptueuse, le teint blanc, la barbe et la chevelure touffues et noires!. Le costume national comporte un lxmnet conique d'environ un demi-mètre de haut, ec l'outre noir ou on peau de mouton. Au po'«u! de vue du caractère, on a appelé les i'er-sans les Francis d'Asio. Ils sont ^ ifs. adroits, de manières agréables, bavarde e' flatteurs. Ils attachent grande itaponaucr aux apparences extérieures, aiment le laxe et l'éclat, et stoiblent pius aceesedbies à xuie culture supérieure que; les' Turcs. A rencontre do cerox-oi, ils sont peu sincères, rusés, faux, vantards, avares, voleurs ei les pius grands menteurs de la lerre, Envers leurs semblables, ils sont aimables, mais servilesi à l'égard deleiu's supérieurs et, vis-à-vis de leurs subordonnés-, al-tiei\s au plus haut point. Cornu<o religion, les Persans professent presque allusivement le mahométisme. Sep-tanto pour cent sont de fervents sch'i-es et le restant-, des sunnites, turcs et arabes. Comme nous lo disons plus haut-, ces deux sectes étaient naguère vivement- diviser, mais la guerre sainte les a rapprochées. La langue persane est do la "famille imk>-germanique. Elle est répandue dans tout l'0ri«nt. C'est notasument la langue de la boni;.-, société turque. Elle peut, s'enorgueillir d'ailleurs d'une floraison littéraire remarquable dans lo passé, dont il reste encore des vestiges éminemment intéressants, tels les poèmes des Firdousi, Saadi, Iîasis, Dscliami, etc. Une chose caractéristique dans la vie des Persans, ce sont les conteurs d'histoires appelés Naqqal. C'est un métier que celui du Naqqal, qui fait vivro quantité de personnes. La soienco est peu- on honneur dans ce pays; l'astrologie par contre y est tr?4 cultivée. Depuis un demi-siècle une écofl polytechnique a été fondée à Téhéran, le Dar el Fanoum, avec des professeur® eurol péens ou européanisés. Parmi les arts, senîë l'arohiteefcuro est arrivée à un- degré réel de dé vclopp cflne: 11. Elle est simple, mais do bon goût, malgré la pompe orientale. Parmi les classesi sociales, les schalis Za-deh, c'es-dire les princes venant iinm^ rliafettient api-ès le rçvi; occupent le premier rang;; vienu<Mit ensuite les émirs Zadeh, lcv-. parents éloignés de la famille royale qui occupent le second rang, puis les< Mollas- ou prêtres, dont les chefs sont vénérés h l'égal do saints; les Chans la noblesse hér^taire du pays et les Bogs de condition lég^re-meent inférieure. Parmi la classe bourgeoise les négociants, dont beaucoup s«nt très riobera, occupent le piesmier rang. Paa: leur ^fortune, ils dominée! la sobkoBû smosi Uea. que les roturiers. I^es couches kifêrieures • de la Hoc&èié sont constituées par les nia-i nowvriors ofc les laboureurs. Quiconque sait écrii-e i>eut s'affubler du nom de W»rza. Qjuent aux derviches ou moines mendiants, ils èonstâtuent un réel fléau. Les femmes, t (lan# \en> classer inCérijoui'es de la société, • vionnœt eu aiele à leur mari. Elles sont l ftufr>ris«éçs à s'entretenir avec des étrangers ■ et peuvent- paraître en public non voilées. . Dans les rangs élevés de la société^ où . ttcisto la polygamie, elles no ce montrent «âu dehors que voilées strictement. D'ail- - leurs presque toujours eUes restent confi- ■ nées dans le zawina ou harem, où elles 5 ont pour rainsion do surveallor La vie do-s r»ee|»que «t l'édiication des enCants. plu-i part »ont de tr,>v? bonnes «uisiniores fet excel-L lenfc dans la pâ^asserie. 11 est interdit à i 11ia«rï»o de j*éiiétrer dans le aenana sans se fa-iru fctn«nc«r, «t leur un. est s strictesnewfc àuÉendu quané ks femmes roi 9*ÎTcct dw rkitee. ; Lé po«r«tr 4e Maintes femmes est iml vus.**s sur hatt leur eiHonrago et e'exerwl j iï^bq «ur î« jpc%nd •hejf. La fortune de lnj fe«a«« reste sa propriété; co n'est? cpc'ftu ee« t*è£ rare où «lie veut so séiAareù*. i ôq soa B*&ri qu'elle doit k> lui abandonner. Lt» Pcmxm sont g4»4rtU«itte^it très so-. bref fi p»ur la plujjort végétariens. Aux » rc>ym, la minute le plue aljsolu est observé ptvuikvat ternie la premièi-e partie où l'on - wsldes nJim^rnts solides; co n'est que (piand . on apporte les liquides que la conversation ; e'eagT«gf«. Ij»s risites eont accompagnées i d'une foule do formalités. Ije salut d'entrée : se fait en posant la main droite 6ur le cœur et on Wieiawwii la tête. Chez les Persans la journée eommenoe l au coucher du soleil et, comme tous les mahométsa-ns, ils comptent par lunaisons. L'agriculture y est en honneur, bien que pas en progrès. La principale cause de cette situation arriérée est l'ordonnance insensée du gouvernement en 1860 suivant laquelle tous lès terrai ne arables devaient être ensemencés ele pavots en vue de la production de l'opium. Malgré tout l'attrait qu'a la vie du bazar pour le Persan, lo oom-y est pou développé. La jurisprudence, comme dans tout l'islamisme s'oppuio sur le Coran. Dans un prochain article, nous examinerons ki «itaation spéciale do la Perse au point de vue actuel. SUR MER 1 Copenhague, 21 janvier : Un vapeur appartenant à la Wilson Line ^ a été récemment broyé par les glaces dans 3 la mor Blaache. Vingt hommes de l'équi- L page ont péri; 3 matelots seuLement cxnt , i"éu«ii à gagner, avec énormément de peine, J un itaviro de gardo russe, qui les a amenés , à AlexaruiroTrsk. Christiania, 22 janvier : Le vapeur norvégien „Kong HeW' — ) premier navire de la nouvelle ligne de navigation Promso-Alexandrowsk qui ait pris 1 la mer — est arrivé à 'Yardo. Les passagers annoncent que S2 grands ' navires de transport sont bloqués à Àletxan-drowsfc et attendent l'arrivéo des brise-glaces pour être dégagés. Près d'Arlow, 27 navires sont! également bloqués par les | glaces. Christiania, 22 janvier : On annonce de Prederikshald que trois grandes mines, vraisemblablement d'origine anglaise, ont échoué à la côte et ont été 1 repêchées par le torpilleur do garde. On mande, d'autre part, de Stromstad, qu'un grand nombre de mines flottantes dérivent le long de la côte, depuis Bohuslan jusqu'à Stromstad. Heefcsingucs 2.3 janvier : Lo capitaine et quinze hommes de l'équipage du vapeur „Apollo", appartenant à la Société royale^ néerlandaise do navigation, sont arrivés à Flessinguo à bord du „Prin-zessin Juliana". L'„A.pollo", qui veaiait de la Modiierranéo à Aansterclam-, a touché hierr une mine près du bateau-phare Gal-! %T>or et. a coulé en un quart d'heure. Ijo mi! ;<re-tlmonnier et deux matelots ont péri. Le* survivants ont gagné le bateau-pharo Gâllopé:- en canot et ont été ensuite recueillis \m' le „prin£cssin Juliana", DÉPÊCHES DIVERSES Paris, 22 janvier. : M. i-vri^ud a pris la parole vendredi à la Chamt^e et a fait ajourner l'interpellation au de la crise que traverse la navi gation aérienne. Le "pivotent a "fait iisiiar-qulr -qa'îl avait donné toutes les explica-ii.^ns désirables aux commissions compétentes et il. a déclaré que le sous-secrétaire \l'Etat à la guerre avait rempli tout son-devoir.•» * « Nertv- York, 21 janvier : Le eonsul américain à El Paso confirme que le général Villa a été fait prisonnier près do Ban Geronimo, par les troupes du général Caranza. • * « « Londres1, 22 janvier : il. Tonnant, sous-secrétaire d'Etat à la S;guerre», a donné les chiffies suivants à la f Oliainbrc des Communes au sujet dos achats d^ choyaux, faits • pour .compte de l'armée asiglaj^e : — -cli-Çf^ux ont été achetés danf le Royaume-Uni. 12,231 chevaux ftùt été envoyés d'Australie en T^ypîe et en France. Les troupes ; coloniales ont eûes-mêmes pourvu à leui^s ^besoins. Eu outre, l'Aust-ralip a envoyé,en-Iviixin 25,000 chevaux aux Indes. \ Un grand nombre do chevaux sont arrivés du Canada eai Angleterre, mais M. U'ennant n'a voidu donner de chiffres. * Le eous-secrétairci d'Etat a gardé le si- : lonce sur l'importation de chevau-x d'autres pays. ♦ * * Londres, 22 janvier : Le Comité de la Fédération des ouvriers mineurs a été reçn aujourd'hui par M. As-qnâfch et a donné connaissance au premier ministre de la décision prise à la dernièi'o Csafèreace des zninftace. Lo Coa ion. sisto i)our que la pension des anciens mineurs soit élevée de 5 à 7 /2 shellings par semaine. On croit que M. Asquiith a également délibéré avec les délégués au sujet de l'attitude des ouvriers mineurs dans la question du service obligatoire. • * * Pétrograd, 22 janvier : I^l dette de la Russie, qui fi'élevait, au 1er janvier 1914, à S,473,571,665 routes, atteint aujourd'hui 16 milliards 795 millions de roubles. » * * Londres, 22 janvier : Ou mande de Melbourne au „ Times" quo le recrutement laisse à désirer en Australie, par suite do l'opposition que lui fait le |parti ouvrier. f M. Mussey, premier ministre de la Kou-î vcllo-Zélande, a déchiré à Wellington qu'on | ne doit pas oublier quo le service obiiga-1 toire sera nécessairement établi si le sys-: tôrhe du volontariat ne donnait pas sufii-J samment de r^suïtais. « * * Pétrogîrad, 22 janvjer : Le ministre russe des finances a proposé de quintupler les taxes douanières qui frap-{.Kint actuellement les marchandises venant des pays ennemis, notamment do l'Allemagne.<■ » * Londres, 20 janvier : M. Asquith a déclaré, à la Chambre des comcn:nfc»:s, que le gouvernement a déokîé de ne pas ouvrir une enquête au sujet des circonstances qui ont entouré le Uosarque-ment des troupes anglaises dans la baie Suvlo, dont parle le rapport do sir Jolm Ilamilion. Pareille enquête serait inopportune en ce moment; d'autre part, les officiers qui dtevraiiant former un conseil do guerre compétent et les nombreniv témoins qui devraient être entendus ne peuvent pas être rappelés du front en ce moment. * * * Paris, 23 janvier : Lo groupe parlementaire sociaMste a 3é cidé de proposer à la Chambre la constitution d>'uno commission composée et: 4-1 mem- Ilires, qui aurait pour mission d'exercer un contrôle au front. Le mano groupe préconise, on outre, la formation d'un organisme inoorparlemefltaire pour amener, une collaboration plus intirao entre la Chambre et les services de l'Etat. . . (Berne, 22 janvier : D'après les journaux suisses, la nouvelle a.pfparitfion de sous-marins dans la Méditerranée a eaigagé de nombreux vapeurs à retarder leur départ des ports italiens. Un sous-marin a été aperçu à la côte oocidlentale de la Sardaigne. Comme de nombreux vapeurs charbonniers sont attendus, les armateurs italiens manifestent quelque inquiétude * « * Rome, 22 janvier : Au couirs du conseil des mini«l)rro quâ s'est tenu hier, il a été u-scidé que MM. Salandra, Cavasoia, Zu}>elli et Sonnino [fieraient le gouvernement anglais de presser les négociations qui se poursuivent- au 6ujet du transport des chajlxms. « ♦ * Paris, 22 janvier : Une mission française, composa d'nommes politiques, d'officiels et- de professeurs, est partie jîour Bucarest, où l'on attend également une délégation anglaise conduite par l'historien Bryce. . *** Pans, 23 janvier : Le colonel House, envoyé spécial- du.président Wilson, a déclaré à des journalistes qu'il avait pouf mission de mettre personnel! cm ont et exactement a'\ courant les représentants diplomatiques des EtaSts'JUnis des- intentions du président au sujet des questions graves qui doivent être disoutées en ce moment avec diverses puissances belligérantes. Il s'agit spécialement de la guerre dos sous-marins et du blocus. Le colonel Ilouse doit faire un rapwrt préois à M. Wilson sur les impressions militaires qu^il peut recueillir et sar l'état d'esprit des populations des pays qui . sont en guerre. Le colonel a ajouté que sa missionj Savait tr<ait, ni db près ni de loin, à une ini-(ervention éventuelle des Etats-Unis en faveur de la paix. Milan, 23 janvier : Lo „Oorriere délia Sera,, protesOï eonti'e les attaques de la presse russe contre l'Italie. U dit que l'Italie ne dispose pas de forces importantes pour des expéditions hors du pays. Elle ne dispose pas des masses d'hommes quo la France et l'Angleterre ont à leur disposition sur lo front do l'Ouest. U no faut pas oublier, en outre, que l'ennemi so trouve à la frontière du pays c' quo l'Italio doit compter avec la possibilité d'une grande offensive ennemie. * * * Londres, 22 janvier : Interpellé à la Chambre de» communes 1 sur le point de savoir si' des représentants de l'Italie, du Japon, de la Russie et dei la 1 Serbie — l'interpellateur n'a pas parle de la Belgique ni du Monténégro — seraient : adjoints au consent de guerre de l'Entente, M. Asquiith a répondu qu'urne extension de ce conseil de guerre est en voie do réftli- < sation. » Tokio, 22 janvier : i La police a arrêté treize personnes se.up- t oonnées d'avoir participé à l'attentat contro ] jn président du Conseil des ministres, comte Okn/ma. Parmi elles se flronvent le directeur d'imo ageuce d'informations et le di-roctenr d'une école, tous deux connus pour Iturs' convictions antichinoise';. .*** ! Lanar.es, 23 janvier : On iiiatuTa de Now-York au ,.T).iilv Tria- ' a'raph" qu« lo c«mmattdb,nt do 4a dt! ( l'AMantiqufl ewli d'avis qu'iicte-. angmsatation l do 40 p. o. dets officiers do marine ot de; t hommes d>'6quip«j;e s'impose d'iirgtenoe. Lo génénù Wood, ancioa c'icf â'éfct'o ina,-.jor, dénia,ndo qua l'arniiV» de torro sait pov- Véo an miiiijnum à 010,000 hommes et qu'il < soid formé imaiédia<l(saont une réserva de i 45,000 ofiioiars, aptes à couam-auctei' une < force de 2 miiliona do soldats eu Ç9s de c -OWttTOf " 1 Communiqués Officiels Communiqués allemands Communiqués des armées alliées Londres, 21 janvier. — Officiel dU> quaiv tiesr g'énéral britannique : A l'ouest de Fricourt, l'ennemi a fait sauter trois mines, qui n'«nt causé auouoi dégât. A l'est de Festubert, nous avor^ fait sauter une mine. Kotire artillerie a dispersé quatre groupes do eeld&i* ennetmis tiuvaillant aux travaux àe retranchement. K'ous avons boinbard(é avec -succès les positions d'artillerie et 'les tranchées aile-mondes établies à l'est de Fleurbaix. Sui- le reste du front, duels d'artillerie. 0 * * Rome, 21 janvier. — Officiel du grand quartier général : Dans la î-égion montUgnense, activité de l'artâli«i*ia. Dans le secteur de Tofana ((Boîte supérieure) , un de nos (Détachements a foroé des groupes ennemis à la retraite, après leur ivoir infligé de fortes pertes. Sur l'iboiïzo moyen et inférieur, le brouillard a eaitravé hier l'activité do l'artillerie. Par contro, les combats réciproques d^ bombes, livrés dans le but do détruire dlefiJ :ravaux. de défense dans les deuix ligmcsi, >nfc été violents. Pétro^rad, 21 janvier. — Officiel d^'grand îtat-major général : Dans la région de D^vinsk, on annale les actions heua^e^ies de notre artillerie. •'Dana lies environs de la gare do Wilegka, ions nous sommes» emparés d'un avion aile nand. Au nord "de Czartorysk, l'ennemi a tianlfé le prendre line des hauteurs» que nous oc-; npoiis j il a été repoussé. Dans la région nord-ouebt de Zbarascz, in ballon ennemi a fait explosion dfenns les irs; il a été inceudié. La nac^le est tom->ée dans nos lignas. Dépêches Diverses Christiania, 21 janvier : Le grand incendie de Molde a été maî-risé vers 4 heures du matin/ Les dégâts ,'élèvent à 2 millions de couronnes; 50 à j,0 maisons sont détruites. La misère est grande, les victimes étant prineipalemeîit [q pauvres gens qui no sont pas assurés. ♦ * • La Haye, 21 janvier : La reine de Hollande, sous l'impression [e la catastrophe. produite par les inonderions, a plié personnellement les autorités cclésiastiques de consacrer la journée de [imaoîche prochain à la prière et à la pé>-itence.

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