La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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10 oktober 1918
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s.n. 1918, 10 Oktober. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/fn10p0z72m/
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Jeudi 10 0ci:oSîr9 191! JOURNAL QUOTIDIEN — JLe Numéro : SO Centimes t— « i*\ ' _ Rt e <r. M «JtsUtdS o '<J w «u» • ^ " prix"deT^nnements s 4 mois (noT.-dkemb.)» tO.OOj 1 mois (no*.). 5.00. Lm demandes d'abonnement *onl reçue» exclus* pemeni j<a* le* bureaux et le* racteurs des postes. — jL« réclamations concernant les abonnements dotven «tra adressées exclusivement aux bureaux de poste. ADMINISTRATION ET REDACTION Mnntaano-aux-HTbea-fr'otagôraa, 31. Bruxollos lum'Aimu. W-IJX tiljx1 iTO-lV^i' 3K.' ttfT.X PRIX DES ANNONCES : Pet. annonces, la ligne, ir. 1.0S. — liéclames avant les ann., la li;»., ir. 2.5$. — Corps du. tournai, 1*> lig., ir. 7.BC. — Faits divers, la li.. ir. 5.03,; — nécrologie, la lig., tr. 3.CG. — Coin ues Eleveur* annonce* notariales, avis de sociétés (assemblées, paiement de coupons, lu âges), la ligne ir. 2.UQa BUREAUX de"» à 17 houres. Direction et Administration : K jj?jV? i',2 "'ïï* Jos. MOSIESSÉE, directeur. na—n'wii j LA GUERRE -J>'4.? ^lueae-1,529® jour d© guerre Les Alliés restent extrêmement actifs sur le Iront à l'Ouest. Le généralissime Foch a une fois de plus déclauché une attaque de grand style entre Cambrai et Saint-Quentin sur un tront de 25 kilomètres; elle a incurvé la ligne allemande sur Walincourt-Elincourt-ouest de Boliain. Tandis qu'au nord do Walincourt l'aile droite du front attaqué a résisté, plus au sud l'aile gauche allemande, menacée de flanc par l'avance des Alliés, s'est repliée aux abords ouest de Fresnoy-le-Grand. L'avance mesure de 3 à 4 kilomètres en moyenne sur un front de 15 kilomètres. En Champagne, de fortes attaques franco-américaines entre la Suippes et à l'ouest de l'Aisne n'ont guère modifié la situation militaire. Il en est de même des attaques que les Américains ont exécutées sur la rive orientale de la Meuse, dans le secteur de Verdun. Dernière Usure LA REPONSE DE M. WILSON Washington, 9 octobre : Le secrétaire d'Etat a fait remettre par l'intermédiare du chargé d'affaires suisse la réponse suivante à la note allemande : Département de l'Etat, 9 octobre 1918. Monsieur, Au nom du Président, j'ai l'honneur de vous accuser réception de votre note du 6 octobre qui contenait une communication du gouvernement allemand au Président. Celui-ci me charge de faire au chancelier allemand ia communication suivante : Avant de répondre à la demande du gouvernement impérial allemand, et pour que la réponse soit marquée au coin de ia sincérité comme l'exigent les intérêts vitaus dont elle fait l'objet, le Président estime indispensable de s'assurer du sens exact de la note du Chancelier. Le Chancelier veut-il dire que le gouvernement impérial allemand accepte les conditions établies par le Président dans son message du 8 janvier au Congrès des Etats-Unis et dans les messages suivants et que lors de l'entrée en discussion il ne s'agira que de s'entendre au sujet des détails de l'application 1 En ce qui concerne IV r-mlstice, le Président considère comme de son devoir de déclarer qu'il ne se croit pas autorisé à le proposer aux gouvernements avec lesquels celui des Etats-Unis est allié (« associated ») contre les Puissances Centrales, aussi longtemps que les armées de ces Puissances occupent le territoire des premiers. 11 est manifeste que, pour être de bonne foi, toute discussion à cet égard («the good faith of any discussion ») supposerait le consentement des Puissances Centrales à retirer de suite leurs troupes de tous les territoires occ-v pés. Le Président se croit encore autorisé a demander si le Chancelier parle également au nom des autorités de l'Empire («Corn stituted authorities of the Empire ») qui ont fait jusqu'ici la guerre. Il considère la r# ponse ft cette question comme extrêmemeirt importante à tout point de vue. ; Agréez, Monsieur, l'assurance réitérée de ma parfaite estime. Robert LANSING. j NOTE OT! 5'*sswct: WOï.ït-*k Nous ne sommes pas encore en possession du texte officiel de la réponse de M. Wilson à la note allemande, et par conséquent il n'est pas possible d'en examiner à fond la teneur. Il résulte toutefois de ia transmission qui en a été faite que le gouvernement allemand devra faire de nouvelles propositions que naturellement 11 ne' rédigera qu'après un long et minutieux examen. Toutefois, la question posée par le Président à la fin de sa note a trouvé par anticipation sa réponse dans le discours que M. Fehrenbach, président du Reiclistag, a prononcé le 5 octobre dans cette assemblée et dans lequel il a déclaré, au nom du Peuple allemand et de sa représentation nationale, que le Reichstag approuvait la proposition du Chancelier et ia faisait sienne. LA DÉMARCHE DE L'ALLEMAGNE EN FAVEUR DE LA PAIX Londres, 9 octobre : On mande de Washington à l'Agence Reuter : — M. Wilson s'est enfermé hier matin dans son cabinet. Il a longuement conféré ensuite avec M. Lansing, le colonel House et M. Tul-multy, son secrétaire particulier. Après cette conférence, il a été annoncé officiellement qu'une importante communication serait sans doute faite à la presse vers 4 heures de l'après-midi. On en infère qu'une réponse détaillée aux propositions de paix peut être donnée à tout instant. » *** Paris, 7 octobre : On mande de New-York au Herald que le Sénat a approuvé à l'unanimité les cinq points énoncés naguère par M. Wilson comme devant servir de base aux négociations de paix. *** ; Berlin, 8 octobre : On mande de La Haye que l'ancien président Roosevelt a prononcé à Minneapolis un discours dans lequel il demande qu'un refus absolu soit opposé à la proposition de paix du gouvernement allemand. *** Washington, 7 octobre : Le secrétaire du Trésor, M. Mac Adoo, fait publier un appel à la population : il l'invite à ne pas ralentir son zèle à souscrire à l'emprunt de la Liberté, et ajoute que l'offre de paix Cait ressortir qu'il est de la plus extrême importance d'assurer le succès de l'emprunt, qui doit servir à maintenir la pression exercée sur le front ennemi. *'** Washington, 7 octobre : On annonce officiellement qu'aucune réponse n'a encore été faite cette nuit à l'offre allemande. *** Londres, 8 octobre : L'Agence Reuter apprend que jusqu'à hier midi le Foreign Office n'avait pas encore été informé officiellement de la démarche austro-hongroise et, d'autre part, aucune indication n'avait été reçue de source neutre concernant l'accueil fait à la note. On s'attend généralement à ce que M. Wilson, à qui l'appel a été adressé, se réserve l'initiative de la réponse. On ne peut jusqu'à présent qu'émettre des hypothèses quant aux intentions des gouvernements alliés. •** Paris, 9 octobre: I On mande de Londres à l'Agence Havas ; — D'après le National News, M. Balfour a déclaré qu'on ne se battrait plus à la Ncël, quoique la paix ne sera évidemment pas encore conclue à ce moment. » Londres, 8 octobre : L'Agence Rcu.c. apprend que, dans les cer-.cles bien iaîoimés, un examen approfondi du ■■ discours du chancelier et de la note à M. Wil-% son a donné lieu aux commentaires suivants : — On estime généralement que le nouveau ** chancelier peut se flatter d'être un homme aux idées libérales dans le sens qu'on accorde au ;v>2*g mot en Allemagne, mais il faut attendre encore si la pression des événements militaires s'est fait sentir assez profondément pour inci-sur le ter la masse du peuple allemand à se ranger a une définitivement sous la bannière du libéra-grand Usine. En d'autres mots, est-il en son pouvoir >ur un d'imposer cette opinion à toutes les parties du i ligne peuple allemand,. quoique lui-même repré-est de sente incontestablement cette opinion? La ncourt conversion uu peuple allemand aux idées libé-•ius au raies a été subite, entre une allocution de von e flanc Payer et un discours du chancelier, et il faut 0 aux attendre pour voir si elle sera durable et sin-ivance cère. La mise en regard du texte de la note à ne sur M. Wilson et du discours du chancelier fait apparaître plusieurs divergences. Alors que la franco- note allemande accepte le message du 8 jan-îest de vier du président Wilson, ainsi que ses décla-a mili- rations ultérieures, comme base de négocia-jue les tions* le discours du chancelier déclare qu'il ientale s'en tient au programme des partis majoritaires. Si ce programme est véritablement ' celui publié par le Berliner Tageblatt, les dif- —férences sautent aux yeux. On est donc en droit de se demander à quel point de vue î l'Allemagne se place : celui du document inter national adressé à M. Wilson ou celui de la déclaration faite au Reichstag. La note elle-* même donne lieu à diverses interprétations et % est peut-être sciemment imprécise.» re par' *** suisse Berlin, 9 octobre : inde : Le chancelier de l'Empire a reçu hier le chargé d'affaires de Bulgarie et plus tard le ministre des Pays-Bas et du Danemark. *** • sur de Zurich, 8 octobre : )te du Le « Zurcher Nachrichten » écrit que les ication Chefs du parti ouvrier anglais se sont en sident. général prononcés favorablement au sujet ncelier de l'offre de paix des Puissances Centrales. ^ : En outre, un journal catholique, « Zuri- u *gou- <?lier Neueste Nachricten », assure que le ■ ur que Pape fera tout son possible pour que l'offre ia sin- allemande ne soit pas rejetée. vitaux 4 *** estime Strasbourg, 8 octobre : exact La proposition d'octroyer une complète autonomie à l'Alsace-Lorraine contenue dans le 'ouver- discours du chancelier rend vraisemblable la xS con_ prochaine retraite du gouverneur, M. von ns son Dallwitz, qui n'en est pas partisan. Cette ré- Etats- forme est extrêmement populaire dans le et crue pays m^me' encore que nombre de vieux Alsa- s'agi- etèns considèrent qu'il y a lieu d'y mûrement détails r&iécllir- e IV -- * * me de Berne, 8 octobre : coit Les j°urnaiiX annoncent que la réponse iverne- ^ l'offre d'armistice dépendra en moyenne s-Unis Jiartie de l'opinion que le généralissime Puis- f"00*1 exprimera après avoir pris l'avis des ma ioa liutres commandants d'armées. iue i~*s le ter- ;e que, opinions de la presse ision à — discus- Berne, 8 octobre : t des La plupart des journaux français sô placent 1 suite à ce point de vue que la proposition concer-\ occ-v^ nant l'armistice est inacceptable, puisque les Puissances centrales n'acceptent pas incondi-3risé à) tionnellement le programme de M. Wilson, .lementif mais déclarent seulement vouloir en faire la (« Con# base des négociations. Les propositions de M. jui onl Wilson ne seront acceptées par les Puissances la r$ centrales que si elles se déclarent prêtes, avant îemem l'ouverture des négociations, à évacuer les territoires occupés par elles, y compris l'Alsace-^rée de Lorraine. *** stq. / Paris, 8 octobre : * / De VHomme Libre sur le discours du prince Max de Bade et sa proposition d'armistice : F- • _ — Tout dépend de la question de savoir si session nos ennemis acceptent sans réserve les prin-ilson à cipes énoncés et les conditions posées par il n'est Wilson. Il n'est besoin pour le savoir ni teneur, d'armistice, ni de longs pourparlers, ni de ui en a subterfuges : M. Wilson a répondu d'avance. » i devra L'organe des socialistes nationaux déclare turelle- souscrire d'avance à tout ce que fera et dira et mi- celui dont les nobles idées et la haute loyauté morale ont fait l'arbitre du monde. Prési- La France Libre approuve le dernier dis-antici- cours de M. Wilson, dans lequel elle voit la *s que réponse faite par anticipation aux proposi-stag, a tions allemandes. 'peuDté Jean écrit dans le -«Popu tlonalé *a*re * ^ue ^es s0<;ial's^es français deman-tion du discussi°n de l'offre allemande, parce que la nation française tout entière connaît les pertes effroyables que l'armée - française a subies depuis l'offensive de Foch. Elle sait aussi que les forces de l'Allemagne sont encore inébranlables. PÂlX j)e Gustave Téry dans l'Œuvre: — Quelque violence que nous devions faire à nos sentiments, il faut dire que lorsque son- Agence nera l'heure du règlement des comptes, ce n'est plus la haine, mais la justice qui devra n dans nous conseiller. Le meilleur de la victoire, ce ensuite ne sera pas la revanche. Il s'agit moins d'exer-VI. Tul- cer des représailles que de faire rentrer le is" cette montant d'une créance, et l'on sait de reste llement Que le bon moyen d'encaisser son argent n'est ,it sans Pas ruiner son débiteur. » ['après- L'Action Française et avec elle d'autres jour-étâillée naux estiment qu'il ne faut pas négocier avec donnée le bl0G des Puissances centrales, mais avec chacune des parties de ce bloc isolément. L'Evénement ne croit pas possible d'accorder à l'Allemagne l'armistice qu'elle demande, que ie mais insiste sur la nécessité de ne pas prendre ï points son offre de paix à la légère. me de- ((joumai peuple», de Paris: e paix. _ QueI accueii m Wilson «t les Alliés feront-ils à la proposition de l'Allemagne ? , . Nous ne pouvons pas refuser une offre de 1 ?resl" paix, si elle est sincère et sérieuse, pour le ° ® plaisir d'aller au delà du Rhin convertir des îaix dn vi'lûs allemandes en ruines, comme l'ont au ^ dfî(g vijjeg françajses< serait un crime envers nous-mêmes. Quelque sacrée que soit la haine, elle ne peut nous obnu-fail biler l'entendement au point que nous n vite à veuillons la satisfaire aux dépens de l'a-à l'em- moar nous avons pour nos enfants, qui iffm ri luttent sur les champs de bataille !» lus ex- Dans la «Victoire», Gustave Hervé es-,ès de time qu'il y a des bases solides sur lesquel-a près- les ^ €st possible "d'entamer les négociations.Le « Progrès de Lyon » dit que cette troisième démarche pacifiste se distingue des me ré- deux premières, eii ce que les Puissances l'offre Centrales, qui avaient d'abord déclaré ne vouloir négocier que secrètement, se déclarent prêts, aujourd'hui, à accepter certaines conditions qui leur seront faites, 'à hier *** ore été Cologne, 8 octobre : austro- On mande de Berlin à la Gazette de Co-lication logne : cernant — La note allemande, ainsi que je vous l'ai nérale- déjà annoncé brièvement, est arrivée à Was-:1 a été hington. Il serait oiseux de prétendre dire êponse. quel Jour on peut s'attendre à une réponse : des hy- ce dont on peut toutefois être sûr, c'est que iiverne- l'offre, vu sa forme et les conditions dans lesquelles elle a été faite, sera minutieusement examinée avant qu'une réponse y soit faite. Le temps qui s'écoule tandis qu'on l'attend vas : est témoin sur le front à l'Ouest de fructueux Ifour a combats de défense où nos troupes tiennent i Ncël, tête, avec un héroïsme incomparable, à la ?c?3 en- formidable offensive d'un ennemi supérieur en nombre, tandis que dans le pays le calme a succédé à l'émotion de la semaine dernière. Les deux grands événements qui viennent de les cer- se produire — la modification de notre régime ndi du gouvernemental, dont la presse neutre a com- j Msms w msmç&k mmsm, l- paré les conséquences à une révolution, et la i : démarche pacifiste faite avec l'accord de tous < u les facteurs dirigeants — ont pu nous émou- gr x voir jusqu'aux moelles, mais sans entamer cet ré u imperturbable sang««;roid de notre aimée, qui vo i- est le meilleur témoignage de la solidité de m s notre situation. Attendons avec calme et réso- tél i- lution de savoir si nos ennemis pensent au- pr r jourd'hui, comme nous, le moment venu de m i- mettre fin au massacre, ou bien s'ils adoptent qt J une autre manière de voir. En tout cas, il ré- qu u suite de maintes opinions exprimées dans les à pays neutres et même dans les pays ennemis a que l'importance et l'esprit de notre démarcho 5- ont été exactement appréciés, n de it Du (« Vorw&rts » : cie i- — Le président Wilson ne se trouve plus ri( à placé, cette fois-ci, devant l'alternative d'ac- in it cep ter ou de refuser l'offre des Centraux. d< ia La situation est tout autre. Quelles sont les a\ i- propositions qui ont été faites à M.Wilson?; so a- En premier lieu,on lui demande d'entrepren- la- a- dre personnellement le rétablissement de la Ik il paix mondiale : à cela M. Wilson pourrait tri i- répondre qu'il a toujours agi dans l'intérêt de M de ia paix et qu'il a même cru servir la tr< f" cause de la paix en entraînant les Etats- pr !n Unis dans la guerre. En second lieu, on de ie prie M. Wilson de transmettre l'offre L« r" des Centraux aux gouvernements de l'En- ét la tente. Le Président n'a aucune raison de l'i e" ne pas se prêter à ce désir. En troisième fa 6t lieu, on lui demande d'envoyer des négocia- Qi leurs. S'y refusera-t-il ? Il a répondu à la note du comte Burian que l'objet des né* . gociations à entamer n'était pas assez clai- J® rement indiqué : ce n'était point là un re- ce fus brutal, inconditionnel. Aujourd'hui, il et n'a plus la même raison de refuser de né- fo gocier, connaissant l'objet des négocia- d* tions d'autant mieux que c'est lui-même Çe f qui l'a rédigé sous la forme des quatorze Z< !Iî points de son propre ««credo» paciliste. Et P1 sur ces bases, il y a lieu de discuter. f' Tout cependant l'ait prévoir qu'avant d'en-!" tamer les négociations, M. Wilson ex géra ; des garanties. Si tel est le cas, tout dépen- ni ?e dra de la manière et du ton sur lequel il les exigera. La question de la paix et de la tcJ guerre pourrait donc bien dépendre, en somme, d'une simple formule de rédac- él U- Vf le tlon- » la J® Londres, 8 octobre : J1 ,P Du Daily News: u . — Les maîtres militaires de l'Allemagne ont p; démontré qu'ils sont incapable d'amener un p; a| accord honorable. Le prince Mssfc de Eade s'ei- P; force de démontrer que désormais le pouvoir 11 est passé des mains des militaires dans celles V( du gouvernement civil. Il a admirablement S1 choisi ses mots, mais ce qu'il dit n'a guère 3e d'importance. On renonce aux rêves ambi-Te tieux des pangermains; l'Allemagne veut de-ie venir une nation qui se gouverne elle-même 36 et elle met au rancart le despotisme militaire ^ de la Prusse. Le président Wilson et les Alliés J exigent des garanties que cette évolution est le sincère et durable. En effet, si les choses se présentent de cette manière, la victoire pour laquelle les Alliés ont combattu se dessine à nt l'horizon. Si le discours du prince Max est [i l'expression de l'esprit véritable qui anime P ' ~ l'Allemagne, nous avons atteint notre but et le 11 militarisme prussien est abattu. » n, ~ Les événements de ilussie j ,,,, le es r nt Londres, ? octobre : Y .r. L'Agence Reuter apprend que M. Loclîhart, JJ |e. ministre de urande-Bretagne S Moscou, esï b arrivé hier à ia frontière finlandaise, accompagné de trente et un Anglais et de vingt-cinq Français dont les noms ne sont pas encore ce connus. On les attend mercredi à Stockholm. j£ On ignore encore à l'heure actuelle si tous les » 'Si fonctionnnaires des consulats britanniques ont n. été remis en liberté. ir *** ^ ni Stockholm, 8 octobre : n L'Agence Nordiska Press Centralen apprend s< ., de Saint-Pétersbourg que l'ancien ministre de je la guerre Goutschef, ainsi que l'octobriste ra connu Kiskif auraient été exécutés. lté *** d Varsovie, 8 octobre : e: iS_ Le nouveau chancelier allemand a S' la adressé un télégramme au conseil de ré- n si. gence de Pologne, dans lequel il lui assure T que, conformément à la déclaration faite au Reichstag, il s'efforcera de toutes ma-Ju nières d'imprégner les rapports entre l'em-n- pire allemand et le nouveau royaume d'un f-: e, esprit de justice et cherchera à solutionner tc re les questions encore pendantes dans l'intérêt ée des deux pays, afin de délivrer dans un h. bref délai la Pologne de la charge de l'oc-a- cupation qui pèse encore 6ur elle. ^ Varsovie, 8 octobre : £ Le conseil de régence a adressé au peu- h re pie polonais un manifeste pour l'inciter à faire connaître, à cette heure décisive, sa J® volonté claire et inébranlable. Se référant p aux principes fondamentaux de paix pro-; clamés par M. Wilson, qui sont à présent considérés dans le monde entier comme les ,e bases du statut futur de l'humanité, le ma- a !s, nifeste rappelle que le programme wilso- p nien prévoit la création d'un Etat polonais C 1T_ indépendant, comprenant tous les territoires s gj, de souche polonaise, avec libre accès à la p ec mer, indépendance politique et économique et intégrité du territoire garanti par des ,r- traités internationaux.Pour remplir les con- H e, ditions de ce programme, le peuple polo- u rè nais doit se lever comme un seul homme et mettre en œuvre toutes les forces dont il dispose pour faire connaître au monde sa volonté et ses aspirations. Dams ce but, le & Conseil de régence a décidé : 1 1° De supprimer le Conseil d'Etat; d: 3e 2° De constituer immédiatement un gou-, la 'e vernement qui comptera dans son sein des di es représentants de toutes les classes de la pi nt société et de tous les partis politiques ; » ln 3" De charger ce gouvernement, en colla- 'a boration avec les représentants des grou- R' u- pes polonais, de rédiger un statut électoral ' ; 1S sur la base la plus démocratique, pour l'é- j' a: lection d'un «landtag» (diète) et de sou-: u' mettre ce statut dans le délai d'un mois à, l'approbation du Conseil de régence, qui le! p, «- portera à la connaissance du peuple ; ; C! î'" 4° De convoquer immédiatement après le i a_ landtag et lui transmettre les pouvoirs les v< plus élevés dans l'Etat, entre les mains du- d< «- quel le Conseil de régence, conformément « 3S au serment prêté, fera abandon de son pou-35 voir. ?® ie — Polonais ! Le sort de notre patrie re- h é- pose entre nos mains I Montrons-nous di-r- gnes des grandes espérances qui ont été R placées sur nous, que durant tant de siècles no6 ancêtres ont su tenir éveillées malgré l'oppression et les tribulations. Lais-°* sons là tout ce qui nous sépare, pour que le monde n'entende plus qu'une voix, celle ai de la Pologne unie et indépendante. IS- tr olrrvTTrel^î Q V f"lc:frr»\xr«tlr7 « DEPECHES DIVERSES Berlin, 9 octobre : M. Fenrenbach, président du Reichstag,. a convoqué la prochaine séance pour samedi 12 octobre, à 1 heure. A l'ordre du jour figurent les déclarations du chancelier de l'Empire.9 Berlin, 9 octobre : Le Conseil fédéral a adopté le projet de loi modifiant la Constitution de l'Empire. o i Berlin, 8 octobre : s Certains journaux estiment que le télé- - gramme du chancelier adressé au Conseil de t régence de Pologne est de nature à faire entre- 1 voir la fin prochaine de l'occupation alle- 2 mande de la Pologne. Cependant, le texte du télégramme ne donne pas lieu à pareille inter- • prétation. La missive du chancelier fait seule- 2 ment entrevoir que nombre de désagréments t que l'occupation entraînait seront écartés et . qu'ainsi il sera fait droit aux plaintes reçues s à ce sujet. s ; Berlin, 8 octobre : A la date d'aujourd'hui matin, dix-sept cas de choléra ont été constatés à Berlin. Quinze de ces cas ont pris naissance dans la bouche- 3 rie chevaline de la Linienstrasse, dont deux 1 - intéressant des employés de l'établissement. Dans deux cas seulement on n'a pu établir s avec certitude si les malades avaient con-? sommé de la viande de cheval. Tous les ma- - lades et leurs familles ont été envoyés dans les i hôpitaux et mis en observation. Jusqu'ici, l treize des dix-sept malades sont morts. En I dehors de ces cas, on en a constaté deux au-a très sur un navire au canal Kaiser Wilhelm, - près de Marienwerder, dans le district de Nie-n demim. Le navire a été mis en observation, e Les deux malades et toutes les personnes qui .- étaient à bord ont été envoyés à l'hôpital, où e l'un des malades, une femme, est morte. On e fait une enquête d'où déjà il semble résulter il que le mal est venu de Berlin. a *** Amsterdam, 8 octobre : i- Le président du Conseil a déclaré à la se-conde Chambre que, vu la situation militaire II et la nécessité d'avoir à sa disposition une force militaire suffisante, le gouvernement a i- décidé de suspendre les congés illimités et e temporaires pour les troupes se trouvant en e Zélande. Le cas échéant, la même mesure sera ;t prise pour les autres provinces. *** La Haye, 8 octobre : a Le jonkheer de Marees van Swinderen, mi-nistre des Pays-Bas à Londres, rentrera sous jj peu dans son pays. Il se pourrait qu'il ne re-a tourne plus à son poste et qu'il soit remplacé par M- Loudon, ancien ministre des affaires ' étrangères. L'Handelsblad annonce que le gouvernement nommera sous peu le titulaire de la légation à Washington, poste qui est occupé actuellement par un chargé d'affaires. D'après le journal, la décision éventuelle à lt prendre au sujet du lieu où se négociera la u paix future exige notamment que ce poste di-[. plomatique ne reste pas sans titulaire. Vu la r limitation des possibilités de voyage, le nou-is veau ministre devrait partir le plus vite pos-lt sible pour Washington. ■e *** j. Londres, 8 octobre : Une grande campagne de propagande en fa- e veur du nouvel emprunt de guerre, dans le 3 but d'amener les-souscriptions à 1 milliard de ,5 livres sterling, commencera lundi dans tout 5t ^ Pays. e «■** ir Rotterdam, 8 octobre : à Du Nieawe RoUerdamsche Courant: 5t — Le Daily Chronicle ayant changé de pro- e priêtaijes, le général Maurice, son critique mi- e litaire, passe au Daily News. ■» *** Genève, 8 octobre : Le capitaine-aviateur Raymond a succombé i à la suite de blessures reçues lors d'une chute faite avec un appareil au-dessus du front en Champagne. Il était commandant de l'esca-t drille de chasse commandée naguère par Guynemer. i. *** a Paris, 9 octobre : .<3 L' «Information» dit qu'elle craint que 1 la non-réussite de la récolte des pommes de >s terre en France, qui n'a atteint que la moi-lt lié de celle de 1917, compliquera non seulement l'alimentation de la population,mais aussi l'élevage des norcs. Depuis 1813, le nombre de porcs a aiminué de 3 millions, d soit de 50 p. c. le »** Londres, 8 octobre : Le Times apprend de Tanger que par suite de l'insouciance de la population, la grippe espagnole s'étend de façon inquiétante et en-i gendre dans de nombreux cas des pneumo-4. nies. Des centaines de malades meurent à ~e Tanger et dans les localités environnantes. ,e *** j_ Paris, 8 octobre : 1. Le roi du Monténégro, venant de Pau, est ^ arrivé dans la capitale, où il passera quelque ,r temps. H *** n Luxembourg, 8 octobre : Au château de Berg ont eu lieu les fiançailles de la princesse Charlotte de Luxembourg avec le prince Félix de Bourbon de Parme, frère de l'impératrice d'Autriche-j. Hongrie. ft EN ITALIE it Berne, 8 octobre : is Le président de la Chambre italienne a a- adressé un télégramme d'Etat aux député' 3- pour les informer de ce que le président du is Conseil étant empêché d'a>ssister à la !S séance le 11 octobre, la séance annoncée a pour ce jour-là est ajournée «sine dieu, ie ^ E OPINIOES ET COMMENTAIRES ît — il La « douloureuse ». a — •e D'Abel Hermant dans le < Temps > ; — C'est dans les lieux publics, et surtout dans los cabarets, que l'on observait avant i- la guerre que savoir vivre était synonyme is' de ne pas savoir compter. On ne se piquait a pas toujours de faire une dépense extravagante, mais vérifier celle que l'on avait faite, ah 1 fi ! Si le jeune homme novice, j. peut-être désargenté, s avisait de jeter 6ur ,i l'addition un regard furtif et inquiet, sa com-pagne (c'est mamtenant un titre officiel) le reprenait avec hauteur : 1_ — Tu ne vas pas gratter dix sous ? > à Pour éviter ces déplaisantes disputes du e petit jeune homme et de sa compaame, les caissières ont pris l'habitude de présenter e l'addition pliée en deux et cornée: on no s voit que le total. Si l on n'a mangé que i- deux œufs et une côtelette, la cérémonie de it ce mystère est particulièrement comique.Elle i- l'est moins aujourd'hui que les deux œufs et la côtelette valent plus qu'un menu do Louis XIV. Aussi la compagne a-t-elle j. changé de langage. Elle dit : J — Tu ne veux pas nous laisser écorcher! f Refais l'addition. > On la refait. On est refait tout de même. > s e Un peu d'arithmétique. ,e 9l — Du journal parisien u Oui - : — Toute chose au monde étant matière à calcul, un statisticien désœuvré a pris la peine de rechercher combien il faudrait d'hommes pour porter l'or que les belligérants dépensent en un mois. il a trouvé qu'il en faudrait tout juste cent mille. a Alors, pris d'un beau zèle, il a recherché j. Combien ae locomotives seraient nécessaires pour transporter cette masse d'or. Il assure que vingt locomotives y suffi-raient.Si vous ne le croyez pas, vous pouvez recommencer le calcul. Mais, sans doute, vous contenterez-vous ù de connaître la première donnée du problème ; les belligérants dépensent 25 mil liards par mois. : CO^SVIUMSQUÉS OFFICIELS ^7 U tvD II « ï H v B e- e- ™ ru Communiqués des Puissances Centrales e- ts Berlin, 9 octobre. — Officiel de ce midi : et Bs Théâtre de la guerre à l'Ouest. La bataille s'est rallumée entre Cambrai et Saint-Quentin. Mettant en ligne de formidables masses d'artillerie et concentrant des îs tanks et des escadrilles aériennes, les Anglais, ie appuyés par les Français et les Américains, e- ont attaqué notre front depuis Cambrai jusque ix Saint-Quentin. Sur l'aile septentrionale d'atta-it. que, après un violent combat, l'assaut ennemi ir était brisé vers midi à l'ouest de la route con-i- duisant de Cambrai à Bohain. Dans la soirée, a- de nouvelles attaques ennemies ont échoué à es cet endroit. Des deux côtés de la route ro-;i, maine qui se dirige vers Le Cateau, l'ennemi a :n réussi à pénétrer plus profondément dans nos u- lignes. Nous avons paré son assaut dans la n, ligne Walincourt-Eliiicourt et à l'ouest de Bo-e- hain. Sur l'aile méridionale d'attaque, l'en-n. nemi n'a réussi à gagner que peu de terrain, ui Celles de nos troupes qui se battent au sud de )ù Montbrehain ont repoussé toutes les attaques )n ennemies dans leur position d'infanterie la er Plus avancée. Menacées de flanc par la pénétration ennemie au centre du front de bataille, elles ont été forcées le soir de replier leur aile aux abords ouest de Fresnoy-le-;e- Grand. re En Champagne, les Français et les Amêri-Qe cains, engageant d'importantes forces, ont re-a commencé leurs attaques entre la Suippes et et l'ouest de l'Aisne. Il résulte des ordres du jour en que nous avons recueillis qu'elles avaient une ra fois de Plus pour but de percer notre front. L'ennemi a pénétré dans nos lignes des deux côtés de Saint-Etienne seulement;nous l'avons de nouveau rejeté par une contre-attaque exé-cutée l'après-midi. Sur le reste du front, les us attaques ennemies ont complètement échoué. re_ En contre-attaquant, nous avons expulsé nos cé adversaires de leurs points de pénétration lo-eaux. Nous avons repoussé des attaques par-)U. tielles prononcées sur l'Aisne, ainsi que les de très violentes attaques exécutées par les Amé-)c. ricains à la lisière orientale de la forêt de l'Argonne et dans la vallée de l'Aire. "a Sur la rive orientale de la Meuse, après une la forte action de l'artillerie, l'ennemi a attaqué entre Brabant et Ornes. Dans le bois de Con-, * senvoye, nous avons arrêté l'ennemi qui y avait pénétré. Sur le reste du front, nous ~ avons repoussé l'ennemi devant nos lignes de combat. *'** Berlin, 8 octobre. — Officiel du soir : . Entre Cambrai et Saint-Quentin, en Cham-pagne et sur la Meuse se sont livrés de nou-. veaux et violents combats. Au sud de Cam-: brai et au nord de Saint-Quentin, nous avons repoussé l'attaque ennemie, mais elle a gagné du terrain au centre du front de bataille. A cet endroit, nous nous battions le soir à l'ouest de Bohain et le long des routes allant ,0_ de Bohain à Cambrai et à Saint-Quentin. En Champagne et sur la Meuse, les attaques de l'ennemi ont échoué. «** Vienne, 9 octobre. — Officiel de ce midi : bé Théâtre de la guerre en Italie. lte Le feu de l'artillerie italienne est devenu en beaucoup plus violent sur tout le front de ;a" montagne. I«ans la vallée de Daone, sur 'ar l'Adige, immédiatement à l'est de la Brenta, combats d'infanterie qui se sont terminés à notre avantage. ue Théâtre de Ja guerre dans les Balkans. de En Albanie, les Français et les Serbes ont oi- pénétré dans la vallée d'El Bassan, que nous ;u- avons évacuée. lis Dans la partie méridionale de la Vieille- lo Serbie, pas d'événement particulier à signaler. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Les troupes austro-hongroises du feld-maré-chal lieutenant Metzger ont pris une part glo-.. rieuse aux durs combats de défense qui se sont livrés hier près de Verdun. •pe m- ** 10- Berln. 8 octobre. — Officieux : à II y a déjà des semaines qu'on a annoncé du côté allemand que les canons anglais de gros et de très gros calibre bombardaient la vill^e de Douai. La prétention d'insinuer que les est Allemands mettent eux-mêmes le feu à une lue ville qu'ils occupent encore est trop absurde pour devoir être démentie. m- Communiqués des armées aillées m- ■ de Paris, 8 octobre. •— Officiel de 3 heures : ie- Au cours de la nuit, lutte d'artillerie dans la région de Saint-Quentin. Sur le front de la Suippes, nos troupes ont atteint les abords de Condé; elles ont pénétré dans Isle-sur-Suippes et se sont emparées de Bazancourt, en dépit de violentes contre-atta-ques ennemies qui sont restées vaines. a *** Paris, 8 octobre. — Officiel de 11 heures : du Au nord-est de Saint-Quentin, nos troupes, }a en liaison avec l'armée britannique, ont atta-qué ce matin sur un Tront de 10 kilomètres. Malgré une résistance opiniâtre, elles ont pénétré dans les fortes positions de l'ennemi et réalisé de sérieux progrès. Fontaine-Uterte et jn la ferme d'Iloc sont entre nos mains. Nous Ju avons porté nos lignes aux lisières sud et ouest d'Essigny-le-Petit, conquis les bois à l'est de Tilloy, la côte 134 ainsi que le village de Rouvroy. Jusqu'ici, plus de 1,200 prisonniers sont signalés, dont 500 environ dans la ferme Bellecourt. ,ut Sur le front de la Suippes, les combats ont Lnt continué toute la journée. L'ennemi a fait de ■J® puissants efforts pour nous rejeter des posi-tions que nous avons conquises sur la rive nord. Les contre-attaques ennemies sur la tête ^ de pont d'Orainville et de Pont-Givart ont été repoussées. Plus à l'est, l'ennemi a essayé à m_ plusieurs reprises de nous rejeter de Bazan-lQ court sans y parvenir. Au nord de TArnes, les troupes franco-américaines ont remporté de nouveaux succès, du Appuyées par des chars d'assaut, elles ont re-es foulé l'ennemi Jusqu'à plus de 3 kilomètres au <ct nord de Saint-Pierre à Arnes. no Sur la rive droite de l'Aisne, nous avons ue enlevé le plateau au nord-est d'Autry et atteint de les abords sud de Lancou, faisant de nom-l'e breux prisonniers, ifs .*» S® Londres, 8 octobre. — Officiel : Au cours des heureuses opérations locales rt que nous avons exécutées hier dans les environs de Montbrehain et au nord de Beau-, > revoir, les troupes américaines et anglaises ont fait largement 230 prisonniers. Des troupes anglaises et américaines ont prononcé une attaque ce matin avant le lever du jour entre Saint-Quentin et Cambrai. Malgré la pluie torrentielle qui tombe depuis hier à soir, les premiers rapports signalent que nous la avançons d'une manière satisfaisante. ait Ce matin, entre 4 h. 30 et 5 h. 10, nos III* et ;e- iyo armées ont pris l'offensive sur un front d'environ 20 milles entre Saint-Quentin et Cambrai et, sur tout le front d'attaque, elles , . ont avancé sur une profondeur de 3 milles. , La concentration des troupes a été rendue cs difficile par suite de la tempête qui sévissait la ■« nuit. L'assaut a été engagé au milieu d'une pluie torrentielle. Tandis que l'attaque se dé-■oz veloppait, le temps s'est éclairci et a favorisé nos opérations qui ont dès lors complètement us réussi. Sur l'extrême aile droite de notre front ■o- d'attaque, notre 6° division et des troupes 11- d'une de nos autres divisions ont rejeté l'ennemi de la crête sur le plateau au sud-est et ) à l'est de Montbrehain et se sont emparées de»:, la ferme de Beauregard. Sur notre aile droite et au centre, la 13e division américaine, composée de troupes des Carolines du Nord et du Sud, ainsi que du Tennessee, commandée par le général Leurs, a conquis Brancourt après un dur combat. Plus au nord-est, elle s'est em-j parée de Primont et, progressant ensuite d»' 3 milles, elle a rejeté l'ennemi d'un certain' nombre de fermes et de bois. *** Rome, 8 octobre. — Officiel : Le feu destructeur de nos batteries a visible* ment endommagé les ouvrages de défense en-* nemis en Judicarie, dans la vallée de Laga* rina et dans le secteur du Grappa. La canon-i nade autrichienne a été plus violente à cer-) tains endroits le long de la Piave. Au sud du. plateau d'Asiago, une de nos patrouilles a dispersé un fort détachement ennemi. Dans la'1 vallée de la Funzela, un autre engagement! entre patrouilles s'est terminé à notre avant' tage. Un de nos dirigeables a énergiquement born* bardé la nuit dernière des champs d'aviation» dans la vallée du Trentin et dans la plaine' de la Vénétie. PETITES NOUVELLES LE PRIX DES CÊIIEALES EN FRANCE Un décret paru au « Journal Officiel ni fixe le prix du blé de 1919 à 73 francs lesfj cent kilos, au lieu de 75. Pour les autreslj ccréàles, les prix sont les suivants : orge^i maïs, seigle, sarrasin et avoine, 53 francs si méteil, 60 francs ; millet blanc, 73 francs a sorgho, dari, mil ou millet roux, 48 francs}! fèves ou fèveroles, 63 francs. LE CONGRES DES COOPERATIVES ] FRANÇAISES Au Congrès des coopératives qui s'est réunf à Paris, on a entendu un rapport sur les pro-j grès considérables du mouvement coopératif! depuis la guerre. Le magasin de gros qui fai-j sait avant les hostilités un chiffre d'affaires» annuel de moins de 14 millions de francs réa^j lise maintenant un chiffre d'alïaires de 60 mil-^ lions, et le nombre des coopératives a passé de/ 141 à 070. Un banquet a réuni les congres-», sistes. M. Paulsen, délégué belge, y a pris la{ parole. LA JOURNEE DE SIX HEURES! Le principe de la journée de six heureai. vient d'être examiné et approuvé à l'unaniJ mité, dit le « Socialiste Beige », de La HayeJ par la Fédération des mineurs de lai; Grande-Bretagne, à sa dernière conférencef! annuelle qui s'est tenue il y a quelques jàurs. Elle va, dès à présent, entreprendre une' action tendant à faire voter une loi en ce! sens, qui serait applicable sitôt la paix con-4 clue et qui s'étendrait aux travailleurs des1 transports. Un délégué a fait observer que l'adoption1* de ce système, combiné avec celui de la se-l maine de cinq jours payée au tarif de sis jours, entraînerait presque forcément la nar-j tionaiisation des mines,réforme qui compter d'ailleurs parmi les vœux de la Fédération*1 UN MEMORIAL BELGE EN ANGLETERRE ' Les journaux anglais annoncent qu'il yf; a une quinzaine de jours, on a inauguré aun cimetière de Shorncliffe (Angleterre), 1^ mausolée érigé à la mémoire des soldai^ belges morts des suites de leurs blessures!) après la bataille de l'Yser et qui avaient»! été dirigés sur l'Angleterre. Une foule de-personnalités assistaient à la cérémonie,,! au cours de laquelle un discours a été prcK noncé par le comte de Jonghe d'Ardoye. i LE DEBOISEMENT EN ANGLETERRE Une des conséquences résultant pour l'An* gleterre de la guerre sous-marine est le man^ • que croissant de bois dont souffre ce pays par! • suite de l'insuffisance des arrivages scandi^ » naves. Pour obvier à cette situation, on se< voit forcé d'abattre les forêts l'une après] • l'autre. Ainsi le Times annonce qu'il vient? d'arriver à Rewsley (Derbyshire) une colonne de trois cents bûcherons du corps forestier;! canadien qui procéderont à l'abatage d'um grand nombre d'arbres croissant dans les boisj de Wichsup et de Lyndop. La presse exprimai le vœu que ces bois, qui sont la gloire de laîj ville, ne soient pas irrémédiablement endom-^ magés. LE NATIONALISME EN AFRIQUE DU SUft ' Dans un article sarcastique, un journal de Prétoria (Transvaal), De Spectatort se moque; de l'alerte qu'a provoquée dernièrement l'arrivée dans la capitale au Transvaal du générai Hertzog, le leader du mouvement nationa-' liste en Afrique du Sud, qui devait y pronon-< cer un discours. L'arrivée du vieux général ai causé une agitation fébrile dans les bureaux gouvernementaux. Huit cents militaires " avaient été consignés dans la ville. Quatre ; fonctionnaires « sûrs » avaient été armés afin ' de parer à toute éventualité, et M. Botha avait annoncé sa visite afin d'assister en personne à, [ la révolution qu'on craignait. Vers la soirée, le bruit se répandit que le ' général Hertzog et quarante dirigeants du ' parti nationaliste avaient été arrêtés en grand mystère et que d'importants commandos de ' Boers allaient d'un instant à l'autre faire ! irruption en ville. Prétoria allait avoir sa nuit | de la Saint-Barthélemy. Des fourgons trans-1 portaient des munitions au palais du gouver-' nement, où le général Botha avait été amené en silence; des mitrailleuses furent mises en batterie. La nuit s'écoula tranquillement, et lorsque j les nationalistes se réveillèrent, ils virent ren-j trer chez eux les vaillants défenseurs de; l'Union, qui juraient contre le «rotten govern-; ment », qui méritait d'être balayé. Celui-ci1 n'avait cependant pas encore tous ses apaise-: ments et, pendant toute la journée du lendemain, les « kopjes » autour de Prétoria furent gardés militairement. GIBRALTAR-PERNAMBOUC EN CINQ JOURS De la Dépêche Coloniale : 1 — Le projet de creuser un tunnel sous le détroit de Gibraltar a été conçu par l'adminis- • tration du chemin de fer d'Orléans et consti- ' ; tue une parti d'un vaste projet dont on a déjà ! parlé en France il y a une dizaine d'années. ( Ce projet vise à la création d'une ligne de j ' communication rapide entre la France et ; l'Amérique du Sud viâ l'Afrique. A cet effet, ' on construirait un chemin de fer de 2,800 kilo-i mètres de long, qui relierait Tanger au port. de Dakar en suivant la côte africaine. Ce port , serait agrandi afin de le rendre adéquat au i trafic qui s'y développerait nécessairement en cas de réalisation du projet. De Dakar, un embranchement irait à Bathurst, où il rencontrerait le chemin de fer du Cap, projeté par les Anglais. Un service de paquebots assurerait une traversée rapide de Dakar à Pernam-bouc, trajet qui peut être accompli en deux jours et demi. Le trajet d'Europe en Amérique du Sud, qui nécessite actuellement vingt-cinq jours, pourrait se faire dans fces conditions en cinq jours. Les frais de construction du nou- Jveau chemin de fer, y compris le creusement du tunnel sous le détroit de Gibraltar, sont évalués à plus de 1 milliard de francs,

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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