La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 12 Mei. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 20 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7d2q52gp38/
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LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS 1 mois (juin), fr. 3 60. les âc-nmdes d'abonnement sont reçues exdurt-çerntnl par Us bureaux et Us facteur* des postes. — Jjta réclamait<ms concertant 1rs abonnements doivent Jtrt adressées exclusivement eutx bureaux de patte. ADMINISTRATION ET REDACTI0.1 : ■t n-vtMn^aïK. nrims-PotavirPS, Brusollos PRIX DE"S ANNONCES Pet. annonces, la ligne, fr. 1.00, — Réclame* aveuflt les annU lig., Cr. 2.50. — Gotjïs du journal, h lig., fr. 7.60. —Faits dirx.-s, la lig., fr. 5.09c — .WécrtAoçie, la lig-, fr. S.&0.— Coin des EUt*tst% annonces no La* .aies, avis ae socûfuis {a*t*mblée% paiement de coupons, tirages), la lig., fr. 2«OQl Bureaux de 9 à 17 heure* Clrec'lsa et Hfailutstntlci : Iîti'l !? iOS. MORBSÇÉB, DIRECTEUR A NOS LECTEURS Le crise eu ptpler noua vaut une nou-vel'e o* regretta&le anlcroohs i à dater d'à jjourti'hul et durait de^x mo's vraisemblablement, ie journal na pourra p'Ica paraître le dimanche qu'en quatre pagre et, tro<s ou quatre ioia ia eemaine, qu'en deux paie». Pae.-é cette oriea, pae trop longue heu-réussirent, nos previa ona sont en faveur d'uno roue*su de noire tirage normal. Nous faisons app^l a lu bienveillance do nos ectdjrs pjur obtenir qu'lia prennontea mal peasjqer en patience et la#»;- nt, a notre exemple, à mauvaise fortune bon vi*UiC : nous resterons, dj reste, à même e© mettre a iour disposition toutes les Informations Indispen abies relatives a la gue'M et à la vie publique. tiu.-nt aux clients de nos seevioa» de pu* b! c té, il noue faudra «eur .mpasor, à eu* aussi, certaines rescrlstions. Nous 'os pro-v non* entre feutres des main enant qud la rate d'insertion de Ivurs annonçai ne pourra plus leur être garanti*, «-A DIRECTION. LA GUERRE 1,373' jour de guerre Kiou a signaler. Hûiivella atiaque contre Osîenda Berlin, lu unu. — UiUcici : L<t deuxième teiiluiive Laite par les Anglais pour approcher <ie iu oase ue r:os sous-marin» en r tendre, q«u Ica gêne tous les jours ut»v<tuUi£c, ii a plu» que ta pre uiiCfe mus eu ueiuui 4u -vigilance de nom corps ue ai uiaruw. il étcni a prévoir que l'Amirauté ai^a-se tic »e OurneruJi ;>as a une seule tenumve, umus noua ignorons jus-q.j ici pour quelles ittiouns «lie a a *twigé cette loi» son atunjue que contre ustenoe. Il est Dieu vrai qa en mente temps que oe préparai! i ai laque contre Usieude, un brouillard artificiel a eLe répandu devant Zeeurugge, mais ce n a été apparemment qu'à taire de diversion.ee uiat:n vers 2 h.4i>, l'ennemi a plis sou* soti leu de terre et Je mer n«<6 bal le ries postées près d'Ostende et fa.it liai ire quelques minutes pilla tard un viulent brouillard urunciel. A 3 i.eure», deux croiseurs avant été aperçue a l'est d'Ostende, nos naiieriea oui uuniediate-ment déclenché un leu excellemment Jirige, alors que leutroe du port avait été pru^j deja oous nuire leu ue banale. Un des croi* sears a rebroussé cheiiuii vei*s l'ouest ei l'autre vers le n**rd. Ce dernier a encore été aperçu a plusieurs reprises dans le nrouil-lard et bombarde chaque .ois. A 3 h. xAy ii a fait une uouvei.e ap^iai'ilion devant l'entrée du port, ou, pris ne touied paru >us un (eu très vioient, il a coule en ueiiors du che-tial. Dans l'eniretemps, nus batteries bombardaient des assaillants «»olés découverta sur la mer. Nous avons «peryu à 4 ii. au un monitor qui, probablement uns hors de Combat, ne tirait, ni ne bougeait, et que l'ennemi s'est empressé d entourer d'un brouillard D'après dt^s documents que nous avons retrouvés, le croiseur ooulé est le « Vindictive ». Tout comme lors de la première opération, nos pertes ont été minimes. e*e Londres, lu ruai : Le l unes êcui : — L'opération tentée tuer soir en vue d'em-bouieiJler le port d'Osieride en y faisant couler le vieux croiseur Vindtclive entre le pter et i« chenal d'accès a élé couronnée d'un plein succès. Après i'atutgue prononcé? le 23 avril contre Zeebrugge. le Vindtclive avait été rempli de ciment et destiné 4 bloquer le port. Nos forces légères de marine sont rentrées en Angleterre n'ayant perdu qu'un bateau A moteur, couié sur l'ordre du vice-amiral pour qu'il ne tombât pas entre les ma iris de l'ennemi. Nos pertes sont peu importai»tes. • Négociations de paix LA PAIX DE EUCAREÎT On vendait, il y h quelque vingt ans, à Paris, une sorte de Jeu de patience appelé tQuestion d'Orient». Fut-il imaginé par quelque diplomate exilé h Bucarest, à Sofia ou a Constantinopie T C'était en tout cas un véritable casse-téte — le mot s'entend au figuré 1 — ei tes plus perspicaces n'en pouvaient, ventr A bout. La question historique, qui remonte, comme on sait, a la prise d«- Coûstaniànople par les Ottomans en 1453, n'est pas moins compliquée et, depuis quatre siècles et demi, les diplomates ont tout fait pour l'embrouiller On s'explique que l'élaboration de la paix de Bucarest, qui touche 1e près è cette question, ait été laborieuse et que les négociations aient traîné eu longueur. Le problème baiko nique, qui est à l'origine du conflit n'y trouve qu'une solution partielle et provisoire Les intérêts en jeu sont foit enchevêtrés et le règlement définitif ne pourra s*- faire que le jour où la situation de la Serbie, de la Grèce et des autres Etats en cause aura été nettement établie. Ce qui fait l'intérêt du traité du 7 mai, c'est d'abord l'influence qu'il peut avoir sur la con tinuation de la guerre, puis les perspectives qu'il ouvre sur l'avenir, le« stipulations qu'il contient étant considérées par les Etats contractants comme les prolégomènes d'une ré- flementation définitive. • % Militairement, la Roumanie se trouve éli-Jninée; sa démobilisation partielle, la surveillance de son matériel de guerre la mettent dans l'impossibilité de nuire aux Puissances centrales, tout en lui laissant la faculté de dérendre ses intérêts du côté de la Bessarabie. Les pertes territoriales ou'elle subit du côté de la Dobroudcha et de la frontière autrichienne ne sont peut-être pas pour elle 1rs plus sensibles et peuvent trouve» une compensation vers la nouvelle frontière oukrainienne. C'est affaire à régler entre son gouvernement ft celui de l'oukraine et un point noir à son horizon politique. La cession du littoral entraîne au point de rue économique des conséquences plus Rraves. Toutes les grandes villes, tous les Etais prospères se sont formés à proximité cU la mer ou des voies navigables. A moins d'obtenir la côte de Bessarabie, la floumanle se trouverait isolée de la mer et enclavée dans les Etats voisins. Elle conserve. Il est vrai l'utilisation du Danube et. par Constantes, une porte ouverte sur la mer Noire. L'appel de M. Marghi-k)man À la population et les déclarations du ministre des affaires étrangères Arion eem-blent indiquer que le gouvernement actuel ne considère pas la nouvelle situation comme un obstacle Irrémédiable au développement économique du pays. La Roumanie sort de la guerre affaiblie, mais non réduite à l'Impuissance.Le traité de Bucarest oriente son avenir éco nomlque vers les Puissances centrales. Celles-ci se sont préoccupées avant tout de s'assurer les avantages que pouvaient offrir pour le ravitaillement de leur population les contrées productives de la Valachie. Les récoltes de 1918 restent à leur disposition dans la partie occu pée, en tenant compte des besoins intérieurs, mais r.on des habitants rentrant dans leurs foyers, qui doivent être ravitailles par l'impor-ta**on de viv de la Moldavie et de ia Bessarabie.On a qualifié la paix de Bucarest de « paix du pélroie*. L'industrie fait une énorme consommation de ce précieux liquide, aujourd'hui plus rare a Bruxelles que le schiedarn Les Puissances centrales ont voulu suppléer a l'importation des Liats-llnis en s'assurant pour une période de nouante années le monopole de l'exploitation des mines roumaines. Cette prérogative constitue pour elles un gage plus solide que oe ie serait un accroissement territorial.Le irafle résultent de ces nouvelles et/mentions est appelé a se faire en majeure partie par ia voie du Danube. Celui-ci prendrait cte ce fait, auss; bien que comme voie d'accès vers l'Orieut, une importance prépondérante. Aussi le traité de Bucarest réserve-t-il la solution de ce grave problème; elle fera l'objet d'un arrangement spécial qui doit être inces samment élaboré à Munich et la constitution d'une « Commission permanents du Delta danubien ». C'est en prévision des stipulations de cet ar rangement et, s'il faut en croire certaines indications de la presse, pour obvier aux compétitions entre '.a Bulgarie et la T urquie. que le partie de ia Dobroudcha située entre le ( anal Saint-Georges et le delta du fleure a été placée sous le coudoraioium des Puissances centrales Aussi b en le règlement des rapports économiques entre les Etats contractants doit-il faire l'objet d'arrangements spéciaux L° traité de Bucarest se borne à indiquer les giandes lignes; on ne pourra en apprécier toute la portée que lorsque les questions pendant es auront reçu une solution définitive. On voit néanmoins dès aujourd'hui que (ette guerre, dont les causes principales turent ries rivalités d'intérêt, doit aboutir h des accords économiques. C'pst le point de vue qui a prévalu dans les traités avec la Russie, avec t'Ou-kraine et la Finlande, et qui a dicté la paix d'Orient. Il s'en faut que le calme soit rétabli ti l'Est. Les difficultés intérieures y ont commencé avant la signature des traités et auront um lointaine répercussion. Le principal obstacle au travail pacifique est néanmoins écarté et .a vie économique peut reprendre sur de nou velles bases. Une parenthèse reste ouverte : elle concerne l'attitude que prendront vis-à-vis de la paix d'Orient les diplomates appelés A neçocier autour du tapis vert la paix d'OccMeni. Les choses ne sont pas si avancées et la diplomatie occidentale en est encore aux arguments frappants. Bucarest, 10 mal : Le journal gouvernemental Stf.eyv.1, dont U premier numéro a paru le Jour de la signature du traité de paix, note que ia deite nationale roumaine atteint 10 milliards d*1 francs — En vr.e,. dit-tl. d'améliorer la situation financière, -les contributions directes ont été augmentées et un impôt sur le revenu à été établi. Une aide spéciale sera prêtée à l'abri culture, qui tonnera dans l'avenir la base du développement économique de la nation. Une réforme agraire bien coinprse aurait pour conséquence d'augmenter considérablement la production agricole. La réforme financière, la réforme communale et toutes les autres, qui ont principalement en vue l'épanouissement de l'agriculture et l'augmentation de la production agricole. s*!mpos»»ni t bref délai. Notre devise future doit être : l/iyaulé et travail. C'est en mettant ces principes en ap plication que la Roumanie parviendra a occuper une place honorable dans la société des nations. Ha guerre navale Amsterdam, 10 mai : On mande de Hoek van Holland qu'un con voi anglais se composant de quatre navires, qui avait levé l'ancre hier à destination de l'Angleterre, a rebroussé ciienun dans le Nleuwe Waterweg. Le bruit d'une violente canonnade a été perçu 4 Amsterdam, et durant toute la Journée des bydroavions ont survolé la côte. e*e Madrid, 10 mai : Douze naufragés du brick américain City of PcnuSijlvarua tl.GÛO tonnes) sont arrivés à Al-meria. Ce navire, qui venait de Gênes, a été torpillé. EN A IBERIQUE Berlin, 10 mai ; Le gouvernement espagnol a fait savoir au ministère allemand des allaires ètiangères que le Guatemala se considérait comme étant en état de guerre avec l'Aliemague. Les événesîems ce Kcssie Kief, 10 mai : Lo programme des travaux du ministère a été discuté au dernier Lkmseil des ministres. Le gouvernement a déaue d augmenter les impôts indirects, d'ôtunlir une serie •Je monopoles, parmi lesquels celui de 1 eau-ue-vie, et de majorer ie tarif des chemins de 1er pour parer au délicit de leur exploitation.»*» Berlin, 10 inai : D'après des nouvelles reçues de Kief, tous les cicmenis partisan* de 1 ordre o y sont ralliés au nouveau gouvernement. Le ointu-gement de gouverne me ut s'est eifectué sans agitation m troubles graves. Dans le poye, uu respu-e a pleins poumons dans l'e^po^r que l'ordre est enlin rétabli. Les Uilliciiités que faisait naître jusqu'ici l'obligation d'approvisionner les locomotives en ciiarbon allemand [Kiur ie transport des marchandises sont atténuées par l*occupation du bassin charbonnier du DoneU. D a,«ire part, uas progrès en Crimée ont diminué le danger dont les actes de piraterie de la Hotte de la mer iNoire inenavment ies transports par eau. Le comrnunmue ofnciel d'hier annonçait la prochaine nxatiun des ligues de démarcation. A certains endroiLs, ia chose est déjà faite. Il faut s'atlendre en outre à voir les pourparlers s'ouvrir prochainejnent entre l'Oukraine et ia Grande-Rusoie. e*e Londres, 10 mai : On mande de Pékin au Times : — Les cosaques du général Semenof ent avancé de 150 milles 'e long du Transsibérien et occupé sept gares. Le général a renversé le gouvernement du Transbaïkal et a pris le pouvoir en main. » »*e Stockholm, 10 mai : La «Svenska Dagbladef » apprend que le secrétaire d'Etat de Fmlandc, M. Ruckel, entré récemment de Pétrogre I, s'indigne de la vie à grandes guides qu'y mènent les chefs de la Garde Rouge de Finlande, rentrés dans la capitale les poches pleines d'argent, ayaut mis le grappin sur tous les objets de valeur qui leur tombèrent 60us la main. A Pétrograd, 1a situation est très tendue dans les milieux populaires, où la misère est atroce. La politique de Lénine est devenue plus modérée. 11 s'emploie actuellement à réorganiser l'armée et utilise dans ce but les ronciers de l'ancienne armée. Son intention est^de faire rouvrir les banques privées et do renoncer h. son projet d'en faire des institutions étatistes. Le prix des vivres a atteint à Pétrograd un taux extraordinaire ment élevé. COMMUNIQUES OFFICIELS Commoniqaés des Puissances Centrales. Berlin. 11 mal. — Officiel de oe midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Dans le secteur de Keinmel, violente canonnade intermittente. Nous avons exécuté avec succès de petites opérations. Au noid du Kem-rnei et piés de Locre, nous avons repoussé dus attaques partielles françsisss. Sur le champ de bataille de la Somme, de vioieuts coiuo&i* d'infanterie se sont développés a diverses t* prises. Après plusieurs heures de préparation d'artillerie, des régiments anglais out vaino-ment &uaquè nos lignes établies dans le nois d'Aveluy ; leurs vagues d'assaut ont subi du très fortes pertes sous notre feu. Des attaques prononcées la nuit par l'ennemi contre ilan-gard ont aussi échoué. Sur ia rive occidentale de l'Avre. les Français ont pris pied dans le parc de Grivesnes; par ailleurs, cette attaque a aussi croulé dans le sang. Sur le canal de l'O.se A l'Aisne, en Champagne et au nord-est de Pont-à-Aîousson, engagements entre iéta chôment» de reconnaissance. Dans le bo^s d'Apremont, nous avons repoussé des bataillons français renforcés par des pionniers et des lanceurs de liainmes. Grâce à un violent feu de lance-mines, noua avons infligé de fortes pertes aux Américains au sud-ouest d'Aprmont et au nord de Parroy. Front macédonien. Au nord-ouest de Makovo, des troupes l'attaque allemandes ont pénétré dans les tranchées françaises et fait des prisonniers. Berlin. 10 mai. — Oinciei du sclr : Au nord d'Aibert, nous a von» repoussé une attaque partielle auglaise. Dans le bois d'Apremont, une attaque française a aussi échoué, • " • Berlin. 11 mal. — Officiel : Nos sous marins ont eucore coulé, dans 1a Méditerranée, six vapeurs et deux voiliers jaugeant au totai plus de 25,bu0 tonnes brut Parmi ies navires coulés s«, trouvaient ie vapeur portugais armé Aveira tonnes brut;, chargé de matériel et de chevaux et le vapeur de transport anglais WUUacl: Hall {5.043 tonnes brut;. Ce dernier était apparemment chargé de munitions, car il a coulé aussitôt après avoir été touché par la torpille dans le fracas d'une formidable détonation. Constantmople. 9 mal. — Officiel : : Sur le front en Palestine, canonnades modérées de part et d'autre Grande activité des patrouilles ennemies sur la rive orientale du Jourdain. Près de Ain Sinja. un ballon captif ennemi a été descendu en dammes. Nos aviateurs. volant a 30<J mètres de hauteur, ont atta qué avec succès, à coups de bombes et de mitrailleuses, des camps de cava.erle ennemie dans la vallée du Jourdain. Sur les autres fronts, rien d'important t signaler.Berlin, 10 mai. — Officieux : Une violente oanonnaue ennemie, dirgée contre la région le Vooruiezeie. contre ceile du Kenimel ei contre Bail.eu., a commencé b.or a midi, a contnue toute la jouruée et après la noii tombée. La région du Keinmel a même été prise toute la nuit sans re.écbe sous se feu de canins du plus gros cai.bre U'.n; attaque que plusieurs ooui pagines en tiennes ont executoe au nord du Keinmei s est écroulée sous notre feu, causant de fortes pe-'Uss a l'ennemi. Nous avons pris comme d ordinaire sous une vioiente canonnade racierie d'isebergues et k# mines de ia région de Maries. * * • Berlin, 10 mai. — Otilc.eux ; Entre la Meuse et la M ^elie, dans la région de Seicheprey, trois attaques prononcées par des troupes américai nes ont été rep»ms-:ées : au cours de la poursuite un oltic.er américain, plusieurs mit; ai. ie uses, ces aimes et des objels d'équipe ment sont tombés entre nos mains. Les Américains ont subi de» pertes sanglantes, tant au cours de leur attaque qu'au cours de notre défensive et de noire poursuite. Berûn, 10 mai. — O.'ticieux : Au cours de l'attaque françase d'hier, tes Alsaciens se sonl, tout comme en de nombreuse® occasions antérieures, particulièrement disnii-gués dans la défensive et ia poursuite Je l'ennemi. Le commandant de leur d.vic-ion ne tarit pas d'élrges sur leur silure intrépide. Les troupes d'Alsace se sont aussi dtst nguées m imposant silence A une batene de rnitrHilleu«es ennemies. A l'issue de celte journée fructueuse, qui a coûté 6 l'ennemi des pertes excessivement lourdes et ne nous eu a coûté que de minimes, le moral de nos tr»AU^es était excellent comme toujours.Berl.n, 10 m ni. — Olticieux Le jour de l'Ascension, une eisoadrille d'aviateurs ennemie a prononcé une attaque aerienne contre Cambrai. Dix personnes, a|«partenant A la population civi.e, ont élé viclimes de cette at tique. Parmi les morts, on compte un «niai» de trois ans, une femme et un vieillard. Berlin, 10 mai. — Oltlœux : Hier, à 7 h. 30 du soir, les aviateurs ennemis ont lamé des bombes sur Douai ; leur attaque a fait parmi .es civiis français SI) victimes, doru 17 tués et 12 blessés. Berlin, 10 mai. — Oi..c éux : On peut dire que la légion étrangère n'existe plus. Les rares survivants de l'atiaque p;ir sur-prise de Hangard, qui n'ont échappé au feu meurtrier de ru>s mitrailleuses que pour tuinber entre nos mains, avouent de bonne grâce que les neub-es, engagés dans la Légion au service de la France, ont été sacidiés sans pi té. On avait formé tro.s régiments de marche avec les garnisons de Sidi bel Abbés et de Saida, o.mp isees pour ia plupart d Italiens, d'Espagnols ei de Nieves, et ii était verui s'y joindre un quatrième re-giment composé de Garibaldiens. Ce dcrm^îT fut decuné en Ai gonne ; quant aux autres, ils sum-reut ie même soit près de Souciiez où leurs pertes furent si sens.bies qu'on se v.t obLgé je reunir en un seul corps les débris échappes au m».->-sacre. Les survivants eurent A subir en Campagne un Si foimidable clioc qu'il n'en resta bientôt plus qu'un seul régiment comp«.>sé da kr gionnaires el de garibaldiens. Le régiment de marche de la Légion étrangère fut, le 26 avr.l, sans préparation suffl>um« par i'artnierie, envoyé A i ass«ui des positions ahe-- mandes de Hangârd. Les prisonniers "apportait que l'atteque, A iaqueLle prirent part les oontin-gents algériens et marocains, s'écroula dans le .-ang. le feu destructeur étant ie p.us terr.ble q*j3 se soit vu au cours d* cette guer A les en croire, la Légion étrangère n'existerait v.rtuelie-inent plus, ayant perdu 55.000 hommes iuea vu mutilés. A la snfte des défaites subies par ies Aug sis. non seulement les Français ont été contra nts d'occuper une grande partie du front anglais, mais la petite armée belge a dO élargir s"»n s«-e-t?ur de défense jusqu'au sud de la ligne Boe-s.nghe-Langemark, quoique par e 'ait de la M Uafte anglaise dans l'arc d'Ypres -e front an-£.ais se trouve notablement -acourri. Ce fait prouve l'extrême importance «les i*rtes essuyées par les troupes du maréchal Haîg. Communiqués d«s armées alKéet Paris, 10 mai. — Officiel de 3 heures : Après une intensive et brève préparation d'artillerie, nos troupes, dans l'après-midi | jl'hior, se sont emparées du parc de Grivesnes, j dont une importante partie restait occupée par l'ennemi. Au cour» de cette opération, nous avons lait 258 prisonniers, dont 4 officiers, et ramené un nombreux matériel. Malgré de vives réactions de l'artillerie ennemie et les reconnaissances qui tentaient d'aborder noue nouvelle ligne, nos fantassins se sont maintenus sur les positions conquises et le» ont organisées. Sur ia rive droite de l'Ailette, en ^'hampagne (région de MasMges et au nord de it^rns). en Lorruine (bois d'Ailly). nous avons ex- juté avec succès plusieuis opérations de détail et repoussé des coups de main ennemis au cours desquels nous avons fait 36 prisonniers, dont un officier. Aviation. —- Dans la Journée d'hier, le lieutenant Fouck, au cours de deux patrouille», a abattu six avions biplaces ennemis : les deux premiers en dix secondes, le troisième cinq minutes après, les trois derniers au cours de sa seconde patrouille. Paris, 10 mai. — Officiel de 11 heures : R«n A signaler en dehors d'une lutte d'artil-lerif assez^iolente dans la région de Grivesnes et eutie -Lassigny et Noyon. .»• Paris, 9 mal. — Ofnciel de l'armée d'Orient : Allions d'ertij&erie réciproque» A l'embou-chi - 1 de lu Suouina. sut le front serbe, dans la boucle de la Czerna et au nord de Monastir. Les troupes serbes ont exécute avec succès un coup de main dans les tranchées bulgares près de Slhjrski et ont repoussé mie tentative bulgare sur le DobropolJe. Rencontre dr reconnaissances A l'est du lec d'Ochrida. l.ea aviations franco-arigiaises ont bombardé l'aérodrome de Drama et les campements de Ba-ranc-i.Londres, 9 mal. —■ Officiel : Dans le secteur de la Clytte <>t de Voorme-zeie, Jes troupes anglaise» et françaises ont prononcé hier soir uue fructueuse conire-atta que; elles ont rejeté les Allemands de la partie du front des Alliés où ii» a\ aient pris pied le matin. La situation primitlv est en consé queaue rétablie. Nous avons fait quelques prisonniers.Ce matin, l'ennemi a de nouveau attaqué au nord du Kemmei et, sur un point où le coin bat continue du reste, ii a réussi A faire légère ment fléchir notre ligne. Des troupes appartenant A deux division* allemandes ont été engagées dans l'attaque exécutée hier matin par l'ennemi, qui a s ibi de fortes pertes, aussi bien sc-i> notre canonnade qu'au cours des combats d'Infanterie. Hier, des combats,locaux se sont livrés près de Bucquoy ; nous y avons fai- 30 prisonniers. La nuit, nous avons fait de nouveaux progrès entre ia Somme et l'Ancre Nos nouvelles positions ont été améliorées dam ce secteur et de* prisonnier* sont restée entre noi mains. Près de Lens et de Merris, nous avons repoussé des attaques ennemies. L'artillerie allemande a été très active la nuit dans le secteur d'Albert. Le combat local livré ce matin dans le sec teur de Voormezele a eu pour résultat de rétablir complètement les positions franco-an glaises de cette partie du front A la canonnade déclanchée ia nuit dans les environs d'Albert et de Bouzincourt ont succédé ce matin deux attaques locales. A Bouzincourt, l'attaque a été brisée par nos fusil îades et le feu de nos mitrailleuses et les trou pes ennemies n'ont pas réussi A atteindre r*os tranchées. Près d'Albert, les Allemands ont subi de fortes pertes sous notre canonnade, mais ont réussi à se fixe- daos nos positions avancées sur une largeur de front de 150 yard* Sur le restf dti front britannique rien A si gnaler, en dehors de l'activité réciproque de l'artillerie dans divers secteur» Rome, 9 mai. — Officiel : Les deux artilîeries ont été plus actives dans le bassin d'Asiago, sur ,a rive gauche de la Rrenta, près du Montello et dans la région de Maserado. Nos batteries on« dispersé des détachements ennemis en marche près de Rogna, sur le Sisernol et dans le secteur col Caprile-col Ceretta Engagements entre patrouilles sur le haut plateau d'Asiago près de Pennar, le long de la Pi ave et dans les environs de Foner. Les aviateurs anglais ont fcmcé des bombes sur le champ d'aviation autrichien de Motta di Livenza. i^oaciaëi âeàflaBafcgg jjnliiiiun" D£?£CHES DIVERSES Londres; 10 mai : Dans son discours A la Chambre des Com mîmes, M. Lloyd George s'est exprimé comme suit concernant la question si discutée de l'extension du front anglais ec France : — J'ai été amené A déclarer que les effectifs anglais étaient plus considérables A la date du l"r janvier 1918 qu'au l*r janvier 1917 Le général Maurice conteste l'exactitude de cette affirmation. Je la maintiens S; les chiffres que j'ai produits sont inexacts, \v généra! Maurice en est responsable au même titre que les autres chefs d'armée. Il est indéniable que les forces armées de l'Angleterre, dispersées dans le monde entier, étaient plus nombreuses en 1918 qu'en J917, et surtout celles concentrées en France. Si le général Maurice fait une distinction entre combattants et non combattants, je déclare que je ne l'accepte pas. Pour vous prouver la bonne foi du gouvernement, je vous donnerai lecture de l'annotation faite sur un document émanant de la division du géné rai Maurice lui-même, document qui m'est parvenu neuf jours après le discours auquel il fait allusion dans sa lettre et qui porte le paraphe de son fondé de pouvoir. On y lit notamment : « II appert du document ci-joint que lp puissance de combat de l'année au 1CT Janvier 1918 était supérietire A celle du 1er Janvier 1917.. . Le général Maurice s'est exprimé conformément A la vérité en affirmant qu'il était A Versailles le Jour de la délibération du Conseil de guerre. Mais s'il s'y trouvait dans les bâti rnents où siégeait le Conseil, Il n'a toutefois pas assisté aux délibérations II n'a jamais été question au Conseil de l'extension du front £u général Gotigli ; les généraux llaig et Pétaln étalent parfaitement d'accord sur ce i»oint avant la séance, et il est encore moins exact de prétendre que l'élargissement du front rie tioitgh a en lieu sur l'ordre du Cabinet de A.'uerre, A rencontre de l'opinion de Haig et de Robertson. Cet élargissement a eu lieu sur les instances du gouvernement français et du commandement supérieur français, qui dési i aient mettre des bras A la disposition de l'agriculture. Cette proposition fut acceptée en principe par le Cabinet anglais laissant aux commandants supérieurs le choix de ia rate et de l'importance de l'opération. C'est A la Conférence ôe~ Boulogne que les représentants français présentèrent leur première motion A ce sujet Après quoi survint l'incident de Cambrai. puis la débâcle italienne qui. en nécessitant l'envoi de troupes anglaises en Italie, retarda encore la mise à exécution de la mesure décidée. Après de longues discussions, un accord intervint entre Pétain et Haig. aux termes duquel le front anglais serait élargi jusqu'A Barisls. Ce fut tout ; U n'y eut pas d'autre extension du front. Toutes ces discussions et divergences de vues nous ont appris A apprécier l'importance du commandement supérieur unique et Je suis tout heureux que nous ayons abouti A l'imposer.VoilA ce qu'on reproche au gouvernement. Si ces critiques continuent, il nous sera impossible de continuer nos opérations militaires. Ces querelles sont énervantes et provoquent la confusion dans les esprits Elles menacen l'union au sein de la nation comme au sein d l'année. En ce moment, où nous sommes surcha-gé de travail, on nous oblige A compulser les rap ports, les notes, les lettres, les entrevues et b procès-verbaux des douze derniers mois. Vrai ment, n'y a i il pas œuvre plus utile A faire ? J reviens de France ; Je m'y suis entretenu ave nombre de généraux qui m'ont dit dans que silence rigoureux et quel profond mystère le Allemands préparent en ce moment la plu grande bataille de la guerre actuelle. Et peu dant ce temps-'A nous nous chicanons pour ae vétilles. " '• Je vous supplie, au nom de la patrie dont 1 sort va être Jeté dans la balance, de mettre ut tanne à ces attaques... • • e • Londres, 10 mai : Parmi les membres de la Chambre des Com munes qui ont émis un vote affirmatif sur l motion d'ordre de M Asquith se rencontrai les anciens ministres libéraux : MM. Runcl man. Robertson, sir Harry Beruey. M» Kenna, sir Charles Hobbouse Harald Baker Tennant. Walter Rea, Georg Lambert. Blrre: et John Buras. La motion a été en outre soutenue au vol par MM. Henderson, Holmès, Ilogge, Rowr tre*. Outhvaite, E. Mason. Lamberis, Holt * Springle. Un grand nombre de libéraux ont accord leur voix au gouvernement, ainsi que la u.a Jeur# partie des députés ouvriers Cependani la motion- Asquith a élé votée par MM Thomai Ram sa y Macdonaîd. Snowden et Jowett. d parti ouvrier, et par l'unioniste Aubry Hei bert. Aucun nationaliste n'a pris part au vou Amsterdam. 10 mai : On mande de Londres A VAlocmcen Hwlch blad que lord Lansdowne a pronoooô un du cours A la Chambre des Lords au cours de \ séance de mercredi dernier II s'y e* appliqué A démontrer que le seul moye d'amener une paix honorable et de loncru durée consistait A entamer de# négociation avec l'ennemi. Tout autre moyen d'aboutir un résultat satisfaisant doit être écarié a prior ï] s'est élevé ensuite énergique m ent contr la prétention de ceux qui veulent étouffer 1 voix des citoyens sous le prétexte qu'ils admet tent la possibilité de mettre un terme aux mai sacres en ouvrant des négociations de paix. • *« Berlin. 10 mai : 1^ signature des accords conclus entre l'A lemagr.e et les Pays-Bas est imminente. **• Rome. 10 mai : Le Pane a ordonné le 9 mai par un rrwt proprio que le 29 Juin, le Jour des SS Pierr et Paul, des messes pour la paix seront dite partout. Berne, 10 mai : Le Conseil fédéral a sommé le Joum&Msi Italien Perri, l'éditeur de l'hebdomadaire L Doctnncnt, qui vient d'être Interdit, de quille le territoire suisse. Chronique Bruxelloise A la vitrine d'un libraire, je venais de mai cher dans quelque chose... et pendant qu« j me décrottais en Jurant, J'entendis une ainui bie voix féminine me dire — Ca ne fait rien... C'est de l'argent !... • Mon interlocutrice continua d'un tou fa mllier : — Vous ne me reconnaissez pas *. . Je vou vols souvent, A tel endroit.. • Elle parlait d une voix Jolie, avait des yen de pervenche et des dents de Jeune chien. Eli me raconta ses déboires eu riant, me deman dont de l'aider. — Je n'ai pas encore déjeuné, dit-elle — et 1 suait êtr» midi. Oh I sûrement ce n'était pas une profei sioniiede du raccrochage, avec sa mine tro naïvement rieuse; ce n'était pas une mec diame, avec son rien de poudre de riz et soi coquet chapeau fleuri. Elle me fit des excuse dont je ne voulus rien retenir, car elle m'aval abordé avec une Jolie confiance gaie qui vaiai bien son argent par ces temps moroses. Et J lui dis. comme fiche de consolation d'amout propre, que dans le monde renversé où nou vivons tout arrive : ce qui est vrai. Cette rencontre tombait A pic. Le matin, l'oi m'avait dit : —- Vous devriez faire connaître la rnisèr d'ici. » L'après-midi, Je trouvai dans mon courrie le même thème. Et de trois t... — Simples questions... m'écrivait un anc nyme. Croyez-vous que les peuples vont * laisser A l'infini mener A la boucherie sans re chigner T — Cela pourrait se faire. Monsieur On s' est pris comme il faut, par quatre années d philanthropie. Le lion est ie symbole du peupl belge, mais, mftté par ses bienfaiteurs, 11 n' plus la force de rugir. Grogner, tout au plus — Le gouvernement du Havre serait-il a; courant exact de la situation atroce vécue ei ce moment par le peuple belge resté au pays dit mon correspondant — Le Havre est de l'autre côté Jt ne croi pas que l'œil du maître se remplace pa l'oreille. J'ai montré dans ie n° 1177 du Journa que c'est un très grand malheur pour un pay occupé quand son gouvernement a eu la lati rude de se réfugier sur le territoire de gouver nements amis, d'où il ne participe plus lu niora.cment aux angoisses de son peuple — c« qui. de loin, est un faix bien léger. A qui 1< gouvernement du Havre pourrait-il se fl<-r rS'il est psychologue et prudent, il ne peut stip poser que deux sortes de rapports : les uns optimistes, faits par ses créatures; les autie* qu'il Jugera pessimistes, faits par de prétendui adversaires. Justement, noua avons l'incident Maurice Lloyd George-Bonar La* Bluffer, toujouri bluffer! Haro sur la vérité! Le Pharaon égor geait les porteurs de mauvaises nouvelles su: les gradins de la terrasse où devant la mer tl bâtissait des rêves. En croira-t-11 l'extravagant Echo Bclo*. Il vipère d'Amsterdam : « Des quartiers de la ca pitale sont remplis d'une odeur repoussant» de produits pharmaceutiques et qui font dt leur atmosphère comme un air d'hôpital Sans relâche, les médecins belges vaccinen enfants et adultes... Les directeurs du Relie, élaborent un vaste projet pour mettre en ^toc> et conserver des récoltes... On créera une séri< de modes de préparations nouvelles.. Le lan: et le saindoux font défaut pendant des s* inaines... Par clans, comme de-: nomades, de; familles de mendiants, vêtus comme des épou vantalls des champs et épouvantables 5 voir sonnent aux portes, demandent dans un lAh les restants. » De vrai, notre misère est beaucoup plus sa vante. Un étranger pourrait n'y rien voir Ell< ne s'étale pas. De loin en loin seulement, ur mendiant de Callot. et celui-iA a souvent mell leure mine que les chômeurs. Mais par les rues voyez cas vestons tior larges, ces paletots trop longs, ces jeune.' gens en costumes d'étudiants et de lapim qu'on devine livrés A des emplois mercenaire» et occasionnels l Voyez ces chiens errants • ça n'a l'air de rien, mais on met »on fidèle com pagnon A la porte pendant des heures, comp tant que libre 11 flairera peut-être un es ou une tête de poisson de rivière — ou, qui sait 1 trouvera un maître plus fortuné I Où sont les chats? On n'a guère entendu leurs concerta nocturnes par les belles nuits de Janvier. Toul cela dit une mlsèro plus générale que les hall Ions, plutôt rares. t Gravissez l'escalier qui mène aux chambras ? des familles chômeuses, des impasses de la ma de Schaerbeek, d'Anderlecht, eU.. etc. Souveai » mut le monde est A la maison, et vous seras surpris d'un peut air d aisance. Vous aura la * clef du mystère dès que le père ou la mèm auront pris confiance eu vous ; il» Iront ch«p> f cher dans l'armoire une douzaine de carte» représentant autant de sociétés de secours, las 1 sont nourris, habilles, chauffés logés. Mftis comment T Tous *Apt pâles ! Ailleurs, dans uas ruelle de la placJp^tncessens, utie jeune poitrinaire crache le sang sur set- dpap» blanne b et n'a ni viande, ni lait ni vin. Ailleurs encore, des mamelles sont taries, et les crémer «g sont sans lait... i II seiait inexact de fa^e un tableau drains^ tique du défilé de» cinq cents on six cent» chômeurs sortant, munis, des réfectoires de distribution de pain et de soupe de >a rue Haute «4 autres. Pas de couleurs, des faces creuses, de* i faces livides, des faces cireuse», des résignes, t c'est.tout ce qu'on voit Ils sortent avec le quarr de pain par ration et la soupe dan» le pot <t* c toilette égueulé. Quelle soupe I Grisaille légère, sans cohésion, où surnagent un peu ci* 1 mousse et une cosse et demie de haricot* conservés I i* — Et dans ces conditions, serait4!, lui. peuple famélique et en haillons toi.t simplement t sacrifié? poursuit notre correspondant — Jugez-en vous môme pai : r La déoia.-a-1 tion récente du général De Ceuninck (n* 1231 du Journal) : « Quand même le monde entier serait réduit A nous abandonner, l'AUemagne n'aurait pas la paix avec nous. » Il n'est pas 1s j gouvernement. Tant mieux ! Mois on peut supposer qu'il y prend langue. 2* La réponse dti 27 décembre au Vatican : ■ Le gouvernent* du Roi ne se prononcera sut les conditions générales de paix et sur la réorganisation de* relations entre Etats qu'en plein accord evee Ic-s puissances garantes. » 3* La situation difU- * elle des gouvernants belges, endetté^ pour ieu* t compte et celui de ia nation. Obligation de flier , doux. 4° La dispersion des représentante et sé-i> nateurs éparpillés entre Le Havre, 1a Côte ^ d'Azur et les Etats-Unis. k Jusqu'au bout!... Satisfaisons notre corres-» pondant. Aussi bien a-t-il formulé lapldalr»- * ruent les questions tacites de centaine? de milliers de consciences. — A supposer que les Puissances centrai*» offrent A nouveau d'entamer des négociation* de paix, quels seraient ceux, d'après voun. qui oseraient encore dire : « Pas de paix avant le i. victoire I » Clemenceau? Les chômeurs 7 Lae 7.eep ? Les fermiers? — Clemenceau est à la fin de sa vie. Monsieur, et risque le tout pour l'Histoire. — le u haut piédestal dont J'ai parlé l'autre Jour, fait t aujourd'hui de plus de 7 millions de crâne*. f auxquels s'ajouteront peut-être ies nôtre*. Monsieur. Les chômeurs? Pauvres gens! Ils sont le* soldats d'une philanthropie qui fait la guerre en ville. Lorsque Je démonte le pantin humain. ' je ne crois plus du tout A la charité philan-f thropique ou chrétienne de l'heure. Se» palpe-T ides et surprenants résultats pécuniaires, c'est la main-mise sur le peuple. VoilA d'où l'extra-» ordinaire hostilité bourgeoise soulevée Jadi* contre ia longue campagne menée Ici même pour la reprise du travail ! VoilA l'origine ds la colère ! VoilA d'où la frénésie d»>s largesses ! On ne veut pas que le peuple demande grâce trop tôt. Du moment que !e lion tieril debout et qu'il ne se jette pas sur eux. c'eet t tout ce qu'il faut A ces philBAthropes-Iâ. J* n'ai rencontré qu'au plus une foi» ou deux e* quatre ans des œuvres de charité qui ne soient rogues et Insolentes. Partout ailleurs l'on avait l'air de dire malgré soi : «Ne vous y trompes pas 1 • ^ — les Zeep ? Les fermiers? dites vous — 11 y a bien d'autres pêcheurs en eau troo-i ble II y a les pêcheurs de croix et d'honneur*. ? les diplomates nouveaux, tout un monde frais^ porté par le hasard A des dignités Inespérée*, vivant maintenant dans une atmosphère de re-I présentation A grand spectacle, et pour eux nos malheurs ne sont qu'un thème admirable A l'heure des toasts et des serments, la coupe i en main. RAY NYST. I PETITE GAZETTE t Savoir se débrouiller J'euteuds dire chaque Jour: i — 11 y a toujours moyen de se débrouiller Ceux qui, même par le temps qui court, ne e parviennent pas â gagner leur matérielle ne sont que des incapables et même de» :mbé r ciles. » J'ai demandé hier A quelqu'un qui me tenait ce langage ; — Mais enfin, je voudrais bien que vous rn* disiez comment vous l'entende/ ! Prétendes vous, par exemple, qu'un homme moyennement doué, u'ayant i»ae de métier manuel, n'ayant par ailleurs aucune spécialité — prenons, si vous voulez, un petit commerçant qut faute de pouvoir trouvei de? marchandises, » dû fermer boutique — puisse sans recourir \ l'exercice de l'un ou de l'autre de ces cent ms tiers louches et même foncièrement malhon nêtes dont vous n'êtes pas sans avoir au moin* entendu parler, arriver à gagner suffisamment pour vivre ? — Je le prétends. — Mais A quoi — dites-le moi pour l'amour de Dieu ! — gagnera t-il sa vie ? — Ça, c'est son affaire et non la mienne... • Vous ne sortirez pas de IA les gens qui vou* tiennent ce langage et qui du reste sont £é néralement à l'abri du besoin, soit qu'ils fient quelque bien, soit que, par on ne sait trop que* enchaînement de circonstances ou par que» ' miraculeux hasard, ils soient parvenus A se débrouiller. Je n'en al pas moins la conviction. A supposer même qu'ils soient d'une absolue bonne i foi, qu'ils se trompent souvent et même parfois grossièrement. J'ai, depuis deux ans et pjus, suivi de pré» les efforts de quelques camarades qui, avant la guerre, gagnaient fort convenablement leur vie et qui, depuis, ne sont pas parvenus, mai gré d'incessantes recherches, de courageuse* initiatives et même souvent des appuis puis sants, A sortir de la mouïse où cette guerre brusquement les a plongés. Il eu est que J» ' vois très fréquemment, dont Je connais jn» qu'en leurs moindres détails les multiples de marches, qui me tiennent pour ainsi dire au jour le Jour au courant de chacun de leur* faits et gestes, et dont tou» les efforts sont restés vains Jusqu'ici. Et le vous pari»' de gall lards qui sont plus que moyennement doués, de cet homme de lettres, par exemple, auqu»? pour l'instant je pense, qui a tout ce qu'il faut pour soulever le monde : le talent 1a voient* et ia puissance d'imagination, et qui ne par vient pas A s'y faire la moindre place ou en core A ce commerçant qui n« commerce puis et qui pourrait rendre, A supposer qu'on lu, confie une gérance de magasin de ravitail-.e ment ou quelque poste analogue de considé rables services. Sans aucun doute, si l'un ex l'autre de ces hommes -"'avisaient de s'ob^u cher un'beau matin avec quelque accapa eur habile ou quelque brasseur d'affaires adroit et sans scrupules, ils seraient tôt sortis d* peine et gagneraient peut-être A leur tour de.» mille et des cents. Mais voilà « ça n'est pa* donné à tout le monde », si c'est hélas * donn* à beaucoup trop de monde. Non. ce n'est pas aussi facile que d'aucun» le pensent, de se débrouiller et Je pourrais * ce propos vous conter vingt histoires qui voue le prouveraient, telles preuves étant souvent extrêmement curieuses en ce sens qu'elles vou» feraient voir combien les combinaisons le* plus ingénieuses, les profits les mieux étudiés les travaux d'approche les mieux établis son*

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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