La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 24 April. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/t43hx17b5b/
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Samedi 24 Avril 1915 N° 167 Samedi 24 Avril 1915 LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION C£, Rue Moiilagne-de-Sioa, B, BRUXELLES Bureaux : de 10 à 17 heures JOS. MORESSÉE, DIRECTEUR. JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO : 10 CENTIMES !L» petite ligne . . tr. 0.4-0 Réclame avant les annonces ..... 1.00 Corps du journal ......... 4.00 Faits divers S.OO Nécrologie 2.00 LA GUERRE 264" Jour de guarra Encore une journée blanche sur le front Ouest... Ce n'est pas que les belligérants y soient restés complètement inactif, car des attaques et des contre-attaques nombreuses sont signalées sur la col-Itne li() au sud-est d'Ypres, près de Villers-sur-Toar-be en Champagne, autour de Bagatelle dans 1 Ar-goiirie, sur différents points de la Woevre, et enfin Sut le Hartmansweilerkopf dans les Vosges. Mais fcous ces engagements, déterminés pour la plupart par le désir de diminuer ou de limiter les conséquences de combats antérieurs, restent trop strictement localisés pour influencer de façon appréciable l'ensemble de la situation militaire. Le seul enseignement qu'on en puisse tirer est dans cette constatation : après chacune des opérations de quelque envergure qui se déroulent sur le front Ouest — l'affaire de Soissons, la bataille en Champagne, la surprise de Neuve-Chapelle, l'offensive française dans la Woevre — une assez longue période de préparation nouvelle et minutieuse s'impose. Ce n'est qu'ensuite qu'il est possible aux belligérants de reprendre vigoureusement les hostilités.Sauf imprévu, cette constatation est de nature à Caire s'évanouir les illusions qu'on aurait pu caresser encore à l'égard de la durée probable de la pierre. » * « Malgré la vigueur des attaques prononcées par les Autrichiens dans la région voisine des sources de la Cziroka, et l'acharnement avec lequel les Russes sont revenus à la charge contre le col d'Uszok, la situation dans les Carpathes n'a pas changé depuis hier. Quant aux hostilités sur le restant du front dans T'Est, elles sont pour ainsi dire complètement arrêtées. Nous avons déjà noté que l'état des routes et d-u sol entre pour une large part dans cette interruption. Aucune action décisive n'est du reste actuellement Engagée sur l'un ou l'autre des nombreux théâtres de la guerre. Dans les Dardanelles, les forts tuTcs Échangent de temps à autre quelques coups de canon «vec des navires qui font office d'éclaireurs, mais le gros de l'escadre franco-anglaise ne manifeste toujours pas l'intention de reprendre vigoureusement la suite des opérations destinées à foroer le détroit. Dans le Caucase les hostilités — affaire de saison sans doute — se résument en quelques escarmouches dans la région frontière comprise entre les localités russes rFArtwin et d'Olty. En Egypte, les Anglais se fortifient le mieux qu'ils peuvent contre raie attaque éventuelle des Turcs, dont la présence est depuis longtemps signalée à l'est du Canal de Suez. Au nord du golfe Persique, ils disent avoir réussi à refouler et à maîtriser les importantes forces ottomanes, régulières et irrégulières, qui à l'est d-u Chatt-el-Arâb s'étaient concentrées près d'Ah-was, en territoire persan, et dont l'attaque de flanc les avaient il y a quelques semaines obligés à se peplier dans le secteur Korna-Bassorah. SUR MER /minoen, 22 avrij : En présence des danger© que courent les ©haJutie<ns dans la mer du Nord et considérant que de nombreux chalutiers à vapeur ont été saisis et conduits à Cuxha-v«n, Les sociétés d'assurances ont décidé de ne plus assurer les bateaux de pêcho. Ymuiden, 22 avril : Deux des trois chalutiers hollandais, saisis dimanche et conduite à Cuxhaven, 6ont rentrés à Ymuiden Jls ont été arrêtés par deux torpilleurs allemands q>>? lear ont donné l'ordre de se diriger vers Cuxhaven. Boa* chaque chalutier avaient pris place un soucoffi-îier et deux matelots bien armes. Un des sous-officiers i décla.ré que les chalutiers ont été arrêtés parce que es Ail eman-ds venaient de •saàBÎr un bateau de pêche anglais qui naviguait sous pavillon hollandais et semait ocs mines. Les papiers de boïd ont été examinés et rendus aux chalutiers après leur libération. Les bateaux, qui devaient se rendre d'abord à Hambourg et qui n'avaient plus de combustible, ont été pourvus de provisions, de «barbon et dt glace a.vant l«ur dlépart. Au retour, un des chalutiers a été de nouveau arrêté en mer, cette fois pa<r un sono-mariai qui kii a permis de continuer son voyage après l'examen des papiers de bord et après avoir demandé un peu de poisson. Constantinople, 22 avril : On annonce d'Alexandrette que le croiseur français D'TCstrées a saisi la cargaison d'oranges, de peaux et au tre>s marchandise® d)u vapeur italien Washington. Christiania, 22 avril : Trois vapeurs norvégiens, l,Abist le Henrik et le Lapland, ainsi que le vapeur suédois Zamora, ont été conduits dans des ports anglais. Rotterdam, 22 avril : Le vapeur angilais Lrsitria, venant de Liverpool, a rencontré, lundi, à 4 heures de l'après-midi, un sous-marin, à trois milles au nord du bateau-phare Noord-hinder.Le Leetris a aussi-tôt viré de bord! et est aillé passer la nuit près du bateau-phare Sunk. 11 a pu reprendre le lendemain Bon voyage sur Rotterdam. Copenhague, 22 avril : Un navire de guerre anglais a arrêté, dans la mer du Nord, un navire qui battait pavillon danois et qui avait les couleurs danoises peintes sur sa coque. Ce bâtiment a été ensuite conduit par un contre-torpilleur dans un port du nord-est. Stockholm, 21 avril : Le trafic par vapeurs vers la Finlande a été repris aujourd'hui avec trois steamers qui sont partis de Stockholm. Frisqnnïers de guerre L'éminent président de la Croix-Rouge internationale, M. Gustave Àdor, publie le texte des rapporta des délégués suisses qui ont été chargés de visiter les camps de prisonniers en Angleterre, en France et en Aile- ■ magne. Le délégué de la Croix-Rouge internationale en An- fleterre était M. Edouard Naville. Accompagné de M. "îctor Van ÏWcbem, il a examiné les camps de Holly- Sort, de Dyffryn, de Dorchester, de Queenferry, et ans les ports de Soutbend et de Portsmouth les vaisseaux où des prisonniers sont retenus. Voici en quels termes MM. Edouard Naville et Victor Van Berchem résument leur impression : « Nous n'hésitons pas à le dire, cette impression a été très satisfaisante. Les prisonniers, surtout les militaires, sont bien traités, et en prenant pour principe de leur faire une vie toute semolable à celle des soldats anglais, le gouvernement anglais leur d'avance tout sujet ae plainte. On ne peut pas agir d'une ma- < nière plus juste à l'égard des prisonniers. En particulier, nous n'avons entendu aucune plainte contre les ; soldats qui les gardent ou contre aucun Anglais avec ] qui ils ont des rapports. Rien ne froisse leurs sentiments ] militaires ou patriotiques. J'ai parié de la fête de < l'empereur, qui avait été célébrée dans tous les camps. , j A Dorchester, un sous-ot'ficier a fait des discours patrio- , tiques et l'on a poussé des « ïïoeh » en l'honneur de j l'empereur. > Notre conclusion, c'est que, soit le gouvernement ^ allemand, soit les familles des_ prisonniers, peuvent être < sans inquiétude sur ceux qui sont dans les camps en j Angleterre. » < C est un officier supérieur de l'armée suisse^ le lieutenant-colonel' docteur C. de Marval, qui a visité en France les ca-fps des prisonniers allemande. Il s'est f rendu d'abord dans les dix-sept déçois de Fougères, de , Montfort, de Coetq uidan, de Château neuf, de Dinan, j de Sainrt>RnLeiuc, de Brest, de l'Ile-Longue, de Lorient, , de B elle- Isle-en-Mar, de Quiberon, de Saint-Nasa ire, de j ChoLet, de Tours et d'I&soudun. Voici ses conclusions ( sur cette première série de visites: «Je puiis affirmer que danis les 17 dépôts que je viens de visiter, .le traitement des hommes est très humani- f taire, la nourriture bien apprêtée, souvent très uniforme, mais suffisante. Quand j'aurai ajouté que lorsque je demandais dans une cliambrée quelles plaintes les hommes avaient à formuler, et que quatre fois sur cinq, je * recevais La réponse unanime: « Gar kedne » (aucune), on | comprendra que le sort des prisonniers «nMeivands dans cette partie de la France, en Bretagne, Vendée et Tou-raitne, manque sans doute d'un confort que l'on n'a guère l'habitude d'accorder aux prisonniers de guerre, mais que la vie de ces hommes est tout à fait supportable, voire même relativement agréable. » M. C. de Marval a visité ensuite treize autres dépôts à Montluçon, à Roanne, à Bouthéons, à Saint-Rambert- ' sur-Loire, au Puy, à Romans-sur-1'Isère, à Marseille, à f Castelluccio, à Chiavari, à Casabianca et à Corte. Au début de ce second voyage, il était accompagné par M. Gustave Ador lui-même. Il concluait en ces termes : j; « Un coup d'œil sur les quatorze rapports spéciaux, r annexés, prouvera combien, en général, les prisonniers c sont traités avec sollicite de dans les régions parcourues dernièrement par nous. La règle paraît être : «< Sévè- c re, mais bon », et la bonté peroe partout. C'est bien g une main de fer, mais dans un gant de velours,mais c chevaleresque, du caractère français que noua apprécions hautement. » C'est un conseiller national suisse, M. E Eugster, y un ancien pasteur protestant, qui a été char «ré par la , Croix-Rouge de Genève de visiter les camps de prison, niers en Allemagne. Il a parcouru successivement ceux de Gardelengen. de Sennelager, de Holzrmnden, de 1 Zossen, de Kœnigstein, dp Kœniîrsbruck. de Crafen- ' wœhr. de Regensbourg, d'Tngolstadt et de T ecMèld. 1 « Si je résume toutes mes dm pressions, dit. M. Euigsteff, je dois reconnaître en toute firaineïrœ que mon impr^s- s fiion générale esst bonn^. Je oroâ» pourvoir dire que pen- f dstnt tonte la guerre je n'ai jamais pris parti d'une fa-- | çon ça/rtiale pour l'une des paii»srt,nee^ belligérantes et j que je me suis toujoume efforcé d.'RCronrjkr aux deux ' partie® 1^ justice d'un jugement que l'on est en droit d'attendre d'un neu-tire cultivé qini n'a pas p^nebu, d'il- r rant la guerre^ rintalligencp de>s œuv.ree de ouilture qna . ont été produites en France et, en Allemagne. Je euis ' allé en Allemagne suivant votre nwun<feut et ai ouvert mon cosur et mes yeoix jjoair exammner ce qui se présen- 0 tait. Je me suis efforcé de comprendre et de r^ptySs^n-ter les choses d'une façon correcte, telles qu'elles sont ^ en réalité. | Je sniis heureux de pouvoir dire, d'après ce que i'fli ^ vu, que les prisonniers français font traité® avec nu- ^ manité. Dans des temps aussi troublés, erreurs et ^ des fautes peuvent se commettre, maiis à tout prendre, l'Allemagne remplit son devoir envers les prisonniers français. Il ne faut jamais oublier que lie fia.it d'élire d emprisonné est profondément douloureux, uwr's j'ai c l'impression que 1 Allemand agit et pense d'une façon F chevaleresque eaa face de cette douleur. » c M Il y avait une fois des soldats a : P Un touchant épisode de la guerre de. tranchées, raconté par un combattant à sa petite fille : ... Et maintenant, ma chère petite, veux-tu que je ^ raconte une histoire, une belle nistoire un peu triste, que tu pourras redire à tes petites amies? ^ Il y avait une fois des^ soldats qui se battaient pour défendre leur pays. Un jour, dans un combat, ils perdirent un grand nombre de leurs compagnons d'armes 1< et les cadavres gisaient étendus de toutes parts. Impos- n sible de leur donner la sépulture : tapis dans leurs tran- r chées toutes proches, les ennemis criblaient de balles quiconque sortait de son refuge. v Et c'était grand'pitié de voir les corps des héros in- P sultés par les vents et les averses... j; Or, un matin., un soldat trouva par terre un bijou ,, égaré : c'était un© petite couronne cPor entourant une <■. pierre précieuse sur laquelle était gravé le profil d"une enfant. ^ La trouvatille passa de main en main ; on reconnut le bijou : il avait appartenu à l'un de ceux qui étaient tom- l^és et l'enfant était sa fille. Ce bijou faisait sa joie, il p le portait sur sa poitrine et souvent il eanbi'ass^ât l'image adorée. Lee soldats regardaient le bijou, i,ls ee regardaient ja l'un l'autre et une même pensée leur était venue. Il leur 1' semblait qu'on ne pouvait priver leur compagnon de l'imago de sa fille, vu que toujours, pendant toute leur vie, ils entendraient retentir ses reproches à leur cœur. ^ Alors, plusieurs sortirent de leur refuge et se mirent si à la recherche du disparu, et, Payant trouvé, ils lui suspendirent au cou le bijou précieux, puis D® l*enseveli- ti peut. Et pensant aux enfants dee autre,e qui étaient fcom- 'T bés, ils ensevelirent l'un après l'autre tous les cadavres P-et Dieu les protégea, car aucune des balW tirées contre m eux par les ennemis ne réussit à les atteindre. —++ à Le cangrès international des femmes p Nous avons déjà indiqué ici (1 ) le programme et le but ^ du très important Oongrès internationaj <i"« femmes qui n: va. Couvrir ces jouro-ci à La Haye. Le principal sujr t de discussions sera l'actuelle ^uenre, c'est-à-dire qu'on s? é-vitera le plus pos«sible les ©impies datassions sans fcl ifiaue pour recbercher les moyens pratiques d'une en- T beute entre 1-es nations. Déjà les déléguées arrivent de tous les pays, beUigé- rants ou neutres. On y verra, outre la propre sœur du ^ maréchal sir French, l'écrivain suisse connu, Mme Hoff- ' 1 m-an, et Mme Anna Lindkagen^ membre du Conseil com- mun«J de Stockholm. De !a Suède, il n'y aura pas moins °° ie 15 Darticiparites._ L"Allemagne, l'An^-k-tenre, l'Au-tmche, it1® Etats-Un/ha, l'ItaJbe», le Dan«^msLrk, etc., etc. L'Afrique du Sud s ra représentée p;ur la romancière, su Mme Olive Schreiner. i] AsKnirément les circonstances sont d'un tragique tr<5p L< iOulour<mx pour qu'il y ait place ici aux Eaclîee plai- de «antres sur les txxngr&s en général et en particulier »u{r tr <'.& congrès de femmes. Ija verni té est que cette manift-e- ation mondiale s'annonce imposante, et que l'espoir d' l'e^t pas aibsohiment sans fondement qu'on y trouvera le At qu on y proclamera bien haut les moyens d'af»«irer la 'entente des nations européennes dans la justice et so ians l'indé pendanoe de chacune. <j ' ne (1) « La Belgique » du 29 mare. | ra LES FAITS DU JOUR Le « Times » apprécie ainsi la signification d'rs ré-ients rai<ls de dirigeables ali-mands» sur l'Angleterre : — Le calme avec lequel le pays acaueille les visites de seppelins est très remarquable, mais il ne faut pas ou~ >!i»er qu'il y a là les indices d'un' îvgain d'activité de a part des Allemandls dans l'ouest. La supposition, ié-lemmenfc très répandue, que sur ce front les Allemands esteront tna.n qui liée jusqu'à :e qu'ils soient soumis à me pression de la part des Alliés, ne repose sur aucun ondement. Leurs méthodes die guerre ne leur permettent pas de lemeuirer en repos pendant k»n^1emp.s. lorsque U e.i.r- I 0 nstances 1 eu>r perm ett en t d ' a a.u tremen t, e t i J fa u t lOJ.is attendis à une ce.rbaineactivité, et pout-êtie à plu», l'ici deux ou trois semaines. Le gouvernement canari-ion a décidé de frapper d'une axe spéciale toutes k-s lettres et tous kes télégrammes, Jnsi que les ticket«s de chemin dte fer et Us oillete de massage, pour 1!étranger et venant d-e l'étranger. La touvclie taxe s'élève à 1 cent pour les lettres ordinaires usaue 5 dollars pour les billets de passage die passant ô ctollars. I.e fondis national de secours anglais se monte en ce aomenit à £ 4,965,000. On annonce de BerWn que le ministère de l'intérieur . ordonné, dans l'intérêt l'année, de préi>urer le re-etisement des stocks exiistants en peaux de bétail dans empire. Un journal dont le nom ne nous était point connu, e « Cri de Ixmdres », prétend qu'il est fortement question de doter l'armée française d'un casque en reunpla-ement du képi historique. — On a, en effet, remarqué, dit-il, que dans la guerre otuelle beaucoup de soldats succombaient ou étaient, rièveanent bles&6s par des projectiles les atteignant à 1 tête. Ce casque serait d'une seule pièce et couvrirait complètement la nuque, les tempes et tout le front. Il pèse-ait le poids respectable de S00 grammes. Sa. forme ar-opdie et la qualité de son aei ir seraient certainement "'excellents moyens de protection. 11 est question de le nrinonter du coq gaulois 1;^renient campé sur ses er- c ots. Lee expériences sont déjà commeneécs, et une rande mals-cn américaine est prête à en fabriquer ciu- j «uante mille par jour. 1 \ Le correspondant à Strasboairg du « Berlin er Tage- 1 ilatt. » envoie ce récit du raid accompli par un dirigea- \ -le français, le T<3 avril : f Les citoyens strasbourgeois domuaieruh, mais les «cl- ^ ats veilkiiontet écLaâraient -infatigablâment le ciel. Ce c □ t un peu après 1 h. 30 du matin que les explosions corn- " ïMncè-wnt, éveillant en sursa.ut les habitants. On se rendit rapidement compte de la gravité de la 1 îtuation. Ix^s rares passants qua ^ trouvaient encore t ans les rues entendirent le bruit des moteurs, et cha- T un #=e réfugia chez soi. Un instant a-nrè-s, les porly-s et ?s fenêtres commenoèrent h s'ouv -ir; le© citadins, éveil- c ^s. vinrent voir ce qui se passait r On entendit ensuite les explosions dles bombes du dfi- t igeable et celles de nc^» obus. ( Il y eut un quart d'heure d'émotion pendant lequel i terre trembla sous le retentissement d<H5 nomboeuseis ombeis que jetait l'ennemi. La plupart étaient de fort alibre. Un camion postal, oui se trouvait près du burea.u, fut onsidérablement endommagé. Dans un rayon de 50 à !>0 mètres à l'entour, presque toutes les intres furent r risées. Rue Krronenburger, lia chaulée fut enfoncée c nr une largeur de 4 mètres; enfin le dirigeable repartiit \ ans la direction du sud. " c r A Londres, on parie au Lloyds sur la date probable J e la paix. Des journaux publient au jour le jour la j □te de ce « betting >. En ce moment, dit le « Morning ost », on donne à 5 contre ] — £ 100 pour 20 — la con- e lusion de la paix avant le 30 septembre prochain. f; Du 5 contre 1, c'est une cote ! ^ Le ministre prussien des chemins de fer a décidé que n ucun train de plaisir ou de vacances ne sera organisé v endant l'été. Pendant la quinzaine où l'on s'est battu à Neuve- s ihapelle, les troupes anglaises ont consommé autant e munitions que pendant tyute la guerre angio-boer, ' ui a duré deux ans et neuf mois. On sait que le gouvernement hollandais a décidé que s réfugiés belges secourus par l'Etat et qui séjour-ent en Zélande doivent quitter cette province et se andre dans l'intérieur du pays. r Le Comité local des réfugiés belsres à Middeîbourg ient d'envoyer une requête au ministre de l'intérieur, v ou r le prier de rapporter sa décision. Le cpmi v fait sortir que les secours nécessaires aux réfugiés de Liddelboua-g sont minimes et attire l'attention sur importance qu'a prise 1'éoole organisée pour les en-ints belges. r, Une supplique analogue a également été adressée à . Reine Wjlhelmine. o Ainsd que nous l'avons annoncé, le petit-fils de ^ ladetone, le great old man, a été tué ces derniers «1rs sur le front anglais. Peu de temps avant sa mort, a écrit cette fonte pensée: « 0© n'est pas la durée de q vie qui importe; ce qui marque, ce sont Les actes que & mi pose ». Une Association internationale a été créée en décem. •e dernier à Genève pour la protection des animaux ir les champs de bataille. Dans le même but, une deuxième conférence interna- a opale aura lieu le 24 juin à Genève, à laquelle seront rr vités à prendre part, les représentants de Unis les t,ys où existent des associations protectrices des ani- ], aux. y En France, un grand nombre de soldats ont été mis ^ la disposition de la population civile, afin de coo- " îrer avec elle aux travaux agricoles du printemps. Mardi, à la Chambre des communes, le gouvernement p iglais a été interpellé an sujet des exigences japo-i.ises considérées au point de vue des intérêts anglais. Sir Edward Grey n'a pas projeté beaucoup de lumière a; r le débat et ne s'est guère expliqué sur les négocia- ri ans qui se pousuivent à Pékin. Il a déclaré cependant a» ie le gouvernement conduit sa politique dans l'esprit i traité ançlo-japonais : mais qu'il entend que les in- .. rets en Chine de toutes les puissances soient sauve-,rdéa. de même que l'indépendance de la Chine et P ntégrité de son territoire. Le gouvernement s'efforcera de tenir ouvertes an mmerce britannique toutes les parties de la Chine P Le Conseil des ministres italien a pris hier des me-res contre la contrebande de guerre et l'espionnage; a pris également d'autres mesures d'ordre militaire. > gouvernement s'est également occupé des secours à re nner aux habitants des territoires éprouvés par les emblement» de terre. à Dans le * Corriere di Napoli », le sénateur Carafa Andria, qui a eu un entretien ces derniers jours avec prince de Bulow et qui a communiqué à M. Salandra teneur de cet entretien, déclare qu'il a considéré de g\ n devoir d'exposer en outre à M. Salandra l'avis une série de sénateurs qui sont convaincus que l'Italie doit prendre les armes que lorsque cette attitude se- n< it devenue inévitable. d< COMMUNIQUES OFFICIELS _ _ _ * - - ^ Communiqués allemands Berlin, 23 avril (Communiqué officiel de midi) : Théâtre occidental de la.guerre. Dans la soirée d'hier, nous avons attaqué, sur le -ront allant de Steenstraete à l'est de Langemarck, es positions ennemies au nord et au nord-est d'Y-)res. Nos troupes ont, d'une traite et sur une largeur de 9 kilomètres, pénétré jusque sur les h au- * eurs an sud et à l'est de Pilkem. En même temps, ; tprès un combat acharné, elles sont parvenues à ranchir le canal d"Ypres près de Steenstraete et de îet Sas et à s'établir sur la rive ouest. Nous avons :onquis les localités de Langemarck, Steenstraete, 3 -let Sas et Pilkem. 1,600 Français et Anglais au noins, ainsi aue 30 canons, dont 4 canons anglais le gros calibre, sont tombés en notre pouvoir. En-re la Meuse et la Moselle, les combats ont eu plus l'intensité; la canonnade a été particulièrement vio- t ente près de Combres, Saint-Mibiel, Apremont et lu nord-est de Flirey. L'infanterie ennemie n'a at-aqué que dans la région boisée entre Ailly et Apre-nont. Les Français pénétrèrent à quelques endroits lans nos tranchées de première ligne mais en fu-ent en partie re jetés. Les corps-à-corps durent en-ore. Nos avant-postes ont évacué le village d'Em->ermen'il, à l'ouest d'Avricourt, après qu'il eut été ncendié hier par les obus ennemis. Nous nous som-nes maintenus sur les hauteurs au nord et au sud ] le ce village. Théâtre oriental de la guerre. La situation n'a pas changé. i * * * ( Vienne, 23 avril (Communiqué officiel d'hier) : J En Pologne russe et dans la Galicie occidentale, ombats d'artillerie locaux. Sur le front des Car->athes, nous avons repoussé un nouvel assaut con-re nos positions du défilé d'Uszok et les positions j OQsmes, aux deux côtés du défilé. Les pertes de 'ennemi sont de nouveau très considérables; ses iolentes attaques ont été soit enrayées par notre eu très efficace, soit repoussées par des contre-at- , aques d'infanterie. Devant nos positions sur un ^ ommet que l'ennemi a attaqué à différentes repri- 1 es, il y a plus de 400 cadavres de soldats russes, ^armi les troupes qui se sont particulièrement dis-inguées, il faut signaler le 12° régiment d'infante-ie, les 24° et 22* régiments d'infanterie (honveds J le Brasso, Maros et Vassarhely) et toute l'artille-ie. Nous avons fait 1,200 prisonniers. Dans les au- J res secteurs des Carpathes, dans le sud-est de la é îalicie et en Bucovine, combats isolés d'artillerie t escarmouches. 1 \ Constantin ople, 23 avril (officiel) : L'Agence Milli mande : Le cuirassé anglais Agamem-on a bombardé ot détruit avec inten>Lion, à Bulair, ans la presqu'île de Gallipoli, le tomb-au de Sul^iman . 'aeha, le premier prince turc qui ait franchi les Dar- 1 y-inell-'S. Ce tombeau, qui est l'objet de la vénération r ationale, n'avait aucune affectation m.ilitaiire. Dams le c illage voisin, il n'y avait pas de soldats. Le» Anglais, n agissant de la sorte, violent la Convention de La 1 laye, sngnée par la Turquie^ et l'Angleterre, selon la- 0 uelle les temples et sanctuairns doiv n* être reepec^é» e n temps de guerre. Il convient d"3 rappeler que, pen-ant .la guerre des Balkans. l°s S^rb-s ont re«=p"eté le r>mbeau du Sultan Murad. Nous protestons contre l'ait- ^ pntat que les Angla-'e viennent de commettre et sou- F Wtene leur manière d'agir au jugement du monde cd-ilioé.Voir la suite en 38 page ous la rubrique « Affiches, arrêtés et avis allemands » r «ï r CommîJr.iquâs des armées aîîidsa Paris, 22 avril (Communiqué officiel de i5 heu-ts) : Depuis !e communiqué d'hier soir, rien de nou- ( eau n'a été signalé . , * * * Paris, 22 avril (Communiqué officiel de 23 heu- 'S} ' a Près de Langemarck, au nord d'Ypres, les An- " lais ont repoussé deux attaques dirigées contre le oint 60 près de Zwartelen. Combats d'artillerie dans le secteur de Reims. Près de Bagatelle, dans l'Argonne, peu d'atta-ues d'importance; nous les avons d'ailleurs repous- a »s. r Près du village nommé « Tête de Vache », qui ' ous avons pris d'assaut deux lignes successives de anchées. Près du village nommé « Tête de vache », qui v rançait dans nos positions et les gênait sérieuse- n en t. nous avons fait 50 prisonniers. " En Alsace, nous avons continué à progresser sur 11 s deux rives de la Fecht et de son affluent, la /urmsa. Au sud, no.us avons atteint Schiessloch et agné ainsi diu terrain vers l'est dans la direction e Metzeral. £ • *« h Ixm-dres, 21 avril (Officiel du Bureau de la a ? esse) : jJ L'ennemi continue à faire de violentes contre-:taques soir la colline 00. Hier soir, notre infante- ?' e a repoussé deux de ces contre-attaques en infli- '' ■^nt des pertes à l'ennemi. " Cette nuit, les Allemands ont bombardé la col- d ne d'urne façon ininterrompue et ont encore effectué lusieurs contre-attaques que nous avons repoussées. * * * Londres, 21 avril (Officiel du Bureau de la p resse) : ti Les combats qui se sont livrés dans la région de ^ baïbar ont été sérieux et ont duré plusieurs heu-s. ri Nos pertes en morts et en blessés se sont élevées P environ 70 hommes. b * « * » t. Pétrograd, 21 avril (Communiqui officiel du ■and Stat-nuijor général) : Dans la nuit du 20, dans l'ouest de la Galicie, lus avons repoussé près de Gorlice une attaque ^ s Autrichiens. ci Le 19, dans les Carpathes, l'ennemi a entrepris ie vaines attaques dans la région de Werkhniaja, Jablonka, Polen et au nord d'Orszpatak. L'offensive de l'ennemi contre la colline qiue nous ivons conquise près de Polen a été particulièrement ichamée et ses pertes ont été lourdes. Sur les autres parties du front, la situation est nchangée. Une escadrille d'avions allemands a jeté, le 20, environ une centaine de bombes sur Bialistok. Il y i eu c!es_ morts et des blessés parmi la population, -es dégâts matériels sont peu importants. Dans la nuit du 20, la ville de Ciechanow a été v^mbardée par un zeppelin. Il n'y a pas eu de dé-jâts.Nos aviateurs ont bombardé la gare de Soldau.; # # Petrograd, 22 avril (Officiel ie l'étal -major de 'armée du Caucase) : Rien ne s'est modifié sur le front dans le Caucase.M- Dépêches diverses Londres, 21 avril : Les mesures prises par le gouvernement pour couvrit es frais de la guerre paraissent efficaoes Le total de» ions du Trésor émis s'élève à 100,209.000 de livres ster-mg, contre 8,106,000 existant à l'époque correspondant e de ! ajinée précédente. Le nouveau système de vente de Bons du Trésor à m cours fixe a été bien accueilli. Il a été placé, les luatre premiers jours, pour 9,431,000 liv. st. de ces 3ons. # * # Capetown, 22 avril : Le Conseil fédéral dp l'Afrique du Sud a frappé la production des mines d'or d'un impôt d'un demi-mil. ion de livres sterling. # * * Milan, 21 avril : Ou mande de Pékin au « Corriere délia Sera u : La ille et le distriet de Kyrin, en Mandchourie, ont été •ocunés par des détachements japonais venant de lioukden. • * # Paris, 21 avril : Dos aviateurs allemands ont à nouveau bombardé U ille d Amiens. Un taube a survolé la ville peu après e lever du soleil et a jeté deux bombes. Dans le cou-ant de l'après-midi, un autre aviatik est également enu jeter plusieurs bombes. Environ 20 personnes ont té tuées. Les dégâts matériels sont très importants. Malgré ie violent feu dirigé contre eux, aucun des vjatours ennemis n'a été atteint. Les aviateurs fran-ais, qui se sont immédiatement élevés pour les pour- uivre, n'ont pu les rejoindre. * * * Gênes, 21 avril : La ville de Gênes fait de grands préparatifs pour oaugurer, le 5 niai prochain, le monument élevés sur le ocher de Kuanto, endroit d'où Garibaldi s'est embar-ué pour aller libérer la Sicile. Le roi et les ministres ont été invités. Cependant, >ar suite de la période que nous traversons, en pensa u© MM. Salandra et Sonnino ne quitteront pas liome t que le gouvernement sera représenté par le minis-re de rintérieur; M. Grippo. Le discours cl'inauguration sera prononcé par Ga-rieîe d Annunzio. qui a été prié de se montrer réservé our ne pas amener de difficultés au gouvernement. * * # Berlin, 22 avril : Un rapport télégraphique de l'ambassadeur impé-lal allemand à Washington annonce que le gouverne-îent russe a prolongé jusqu'au 1er juin prochain (vieux f.yle) le délai pour la liquidation des entreprises com-lerciales allemandes en Russie. Ce délai expirait 1© ïr avril 1915 (vieux style). » * * Milan, 21 avril : On mande cle Gettigné à la « Sera » que des aviateurs autrichiens ont de nouveau jeté des bombes sur let ligné. Elles ont causé de grands dégâts. 40 person-es ont été tuées. * * • Londres, 21 avril : On mande d'Athènes au « Daily Chronicle » que des vions turcs sont arrivés de Smyrne dans les Darda-elles. Ils ont survolé la flotte des Alliés et ont jeté des ombes sans causer de dégâts. * * # New-York, 21 avril : Le président Wilson, au cours d'un discours prononcé u banquet de T Associated Press, a déclaré que l'Amé-ique ne maintient pas 8a neutralité pour rester à écart du danger, mais bien dans un but plus noble. Les Etats-Unis doivent maîtriser leurs nerfs, car ils euvent être appelés à jouer un rôle considérable lors-ue les conditions de paix seront discutées. Ils ne doi-ent, par conséquent, favoriser aucun des belligérants, e pas étaler leurs sympathies, de manière à pouvoir ider tous les intéressés lorsque la guerre sera ter mi* ée. * * # Londres, 22 avril : Répondant par écrit à une question que hii a pose© n mejribre de la Chambre des communes, sir Edward rey a déclaré que le gouvernement britannique, se Euwit sur l'article 17 de la Convention de la Haye, protesté à Washington contre la rénaration du croi-mr-auxiliaire Prinz Eitel Friedrich à Newporfc ews. Le gouvernement américain n'a pas admis cette fa^ m de voir, étant donné que les dé.trfite étaient causés ar la mer et non par l'action de l'ennemi. Le gouver-ement invoque la prescription qui dit que ce Qpnt les utoritéfi locales de la puissance neutre qui doivent écider de la question des réparations. * * * Milan, 22 avril : Un violent tremblement de terre a eu lieu à Ponte-attoli dans la province de Pérouse. En dehors des vies brisées, il n'y a pas eu de dégâts matériels. Malgré »la, la population, surexcitée, a campé toute la nuit au îhors. Des secousses sismiques, également violentes, ont été >ssenties à San Gigliano et dans d'autres localités. De alerme, arrivent éenlement des nouvelles de trem-p>nîent<? de terre ondulatoires. A San-M au ro, Castel-•rdc et PétraJia, les paysans se sont enfuis avec leur un ille. Il n'y a pas eu de dégâte matériels. » * * Le Caire, 21 avril ; L'homme qui a tenté d'assassiner le sultan Hussein s é condamné à La pendaison; le jugement a été exé-Lté.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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