La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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19 oktober 1915
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s.n. 1915, 19 Oktober. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 06 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/2n4zg6hd2v/
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Mardi 19 Octobre 1915 A N° 338 Mardi 19 Octobre 1915 LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION 3jt.s ^ojiicig'iis-'^iix-T^eT'OQS-F'otâffSTeSy 33JFiL7-X "FITJJLIÏEIË* BUREAUX : DE 9 à 17 HEURES » Jos- MORESSÉE, Directeur JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO s lO CENTIMES r Petites annonces. * • « . . la ligne, fr. 0.40 Réclame avant les annonces . — 1.00 ANNONCES Corps de journal - 4.00 1 Faits divers — 8.00 Nécrologie — 2.00 ■ . „ m ..m .-m-rr. —rr-tri^-—i " Aujourd'hui: SI3C pages. LA GUERRE 442° jour de guerre Sur le front occidental les entreprises des belligérants manquent d?envergure comme devant. Entre Nieuport et le sud de Lille, le calme n'est que rarement rompu par les combats médiocres livrés de temps à autre dans le secteur d'Ypres. La section du forêt de Parroy, dans le secteur lïeillon-Leintrey, ainsi que dans les Vosges, sur le Linge et le Schraetzmaennole. Enfin, une attaque des Allemands-, suivie d'une contre-attaque des Français», a fini par laisser les choses en l'état sur le Hartmannswfai-lerkopf.• * é Dans l'Est, la canonnade engagée par les Allemands au sud-ouest- de Riga contre les positions russes à l'est de Kalnzcm sur l'Aa, ainsi que les attaques qui les ont conduits au sud-est de Riga au delà do L'Eokam sur la Misse, semblent présager une reprise des opérations d'investissement do la capitale de la Livonie. , A l'ouest de Dunabourg, les Russes con-tresaWaquent; fréquemment, de môme que front qui s'étend du sud-ouest de la Passée au nord cFArras continue à être animée par les attaques sérieuses que les Anglais prononcent aux environs do Vermeilles, ainsi que par la contre-offensive persistante des Allemands dans la région de Souches. D'autre part, la violente intervention de Farti f.eria ne se restreint pas au nord d'Arras, et la canonnade demeure très intense depuis quelque temps entre la Somme et l'Avro, amour de Liiions et de Ques-noyo-en-Santerre.Sur l'Oise et l'Aifene, jusqu'à l'est de Reims, il y a déjà longtemps que les communiqués ne signalent plus que de rares et insignifiants épisodes de guerre. En Champagne, l'action se borne à un duel d'artillerie opiniâtre. En Lorraine, la guerre de tranchées a sévi à l'est de la dans le secteur de Smorgon. Sur la Styr, la pression des armées von Linsing'en so manifeste encore vigoureusement, et sur la Strypa, les troupes von Bothmer ont éner-giquement réagi contre la récente et forte offensive des Russes. En Serbie, l'année von Mackensen progresse au sud de Belgrade, où elle s'est notamment emparée du1 mont Avala. Les troupes von Oallwitz ont avancé au sud-ouest de Semendria et se sont également installées sur les hauteurs au sud1 de la ville. Quant aux Bulgares, iLs ont! franchi Je cours inférieur du Timok, et certaine» indications permettent de croire qu'ils coni-centrent sur la Stroumitza supérieure des forces destinées à s'opposer au passage du corps expéditionnaire des Alliés. LA VIE A DWINSK Le journal russe „La Riételi", de Pétro-grad, donne les détails suivants sur la situation de la ville de Dwin.sk, autour de laquelle se livrent depuis déjà plusieurs semaines de furieux combats : Les hautes cheminées dos innombrables usines se drossent toujours dans l'azur, mais elles ont cessé do vomir leurs épais et noirs tourbillons de fumée. Semblable» à des gardiens vigilants, elles entourent la ville, veillant sur le repos des maisons-de. brique rouge, dont l'animation s'est apaisée. Tout ce qui avait quelque valeur a été enlevé des fabriques ; il n'y reste plus que des rouages épars et brises, oubliés et inutiles. Déjà, sous les voûtes vides des ateliers, L'araignée tisse la toile de l'oubli. La vie commerçante et industrielle, si florissante, si puissante, il y a deux mois encore, s'est éteinte, comme étouffée. On voit de longues rangées de magasins, tous formés, tous barricadés de grillages .métalliques. Los magasins de confection, les chapelleries, las bijouteries n'offrent plus de teutalions aux acheteurs. Derrière les immenses glaces des plus élégants, seuls, les rayons vernis, vides, rappellent ce qu'ils étaient naguère. Sur le cimetière du commerce local, s'agitent, cependant, des vies de moindre importance : des épiceries, dos fruiteries, des charcuteries, qui sont nécessaires pour subvenir aux besoins de ceux qui sont restés. Les grandes confiseries et pâtisseries sont remplacées par de simples boulangeries. Une vente très active se fait dans ces boutiques, qui représentent, seules à présent, le monde du négooe. L'as>|*oet de la ville s'ost brusquement transformé. Les traita saillants sont la ner vosité et l'agitation. Tout le.monde se hâte, redouta do s'attarder. On fait précipitamment des paquets que l'on expédie à la gare. Tout est en mouvement, et si plus de la moitié des habitants est partie, on. ne le remarque pas, car tout le monde est dehors ot> chacun travaille poux deux. Les beaux quartiers ne manifestent pas tour abandon. Il y a mAmo toujours des /Jours aux fenêtres, mais il suffit de parcourir les rues de N ovo • e-S t roi en le et de Gaica pour se rendre compte dos vides créés par la guerre ; des quartiers entiers sont dépeuplés, les valets fermés; tout est verrouillé. Là vivaient surtout des ouvriers du chemin de fer, qui ont été évacués des premiers. Mais, dans les quartiers excentriques et indigents, presque tout le monde est resté. DAIMS LES BALKANS Ixmdres, 16 octobre : On mande do Rome au ,,Daily Telo-graf" que lo gouvernement roumain comprend la név/essitô do préciser l'attitude qtrft adopte vis-à-vis des deux groupes bell garants. On annonce que la semaine prochaine edîte attitude sera nettement et publiquement précisée. Milan, 17 octobre : On mande de Salonique au „Oorriero ' délia Sera?' que lo pont de Strumitza est fortement menacé par les Bulgares. SO'jOÔo Anglais et Français sont! partis pour secourir les Serbes. (Buoarcfct, 15 octobre : Lo Journal officiel publie un décret royal appelanî. sous les drapeaux, pour lo 20 octobre, la classe do 1D1Ô et maintenant sous les armes les classes qui devaient t Le licenciées 1e 14 novembre^ Londres, 16 octobre : Le vice amiral qui commando les Hottes alliées clans la partie orientale de la Méai-berranéo a décrété le blocus do la côte bulgare sur la mer Egée._ Le blocus commence aujourd'hui samedi, à 6 heures du nuftin et les navires neutres doivent avoir quitté la zone bloquée endéans les quarante-huit heures. Bucarest, 16 octobre : On commente vivement les entrotiefns presque quotidiens du chargé (F affaires grec à Bucarest avec M. Bratûanu, président du Conseil des ministres roumains. Divers journaux pensent qu'il s'agit de négociations couoemantl la conclusion éventueLe u une alliance gréco-roumaine. Dans les mi«ieuvc politiques, on est favorable a ee projet. Bucarest, 15 octobre : . . La nouvelle Ligue pour l'Union nationale a tenu hier soir une réunion qui, après plusieurs discours prononcés au sujet die la situation générale et de la politique a suivre par la Roumanie, a voté une résolution disant que la Ligue avait pleine confiance dans la politique du Roi et^ du gouvernement, qui défendent les intérêts du pays. Athènes, 16 octobre : Lo ministre sorbe des chemins do fer est arrivé à Salonique pour régler, avec V état-major des Alliés, la question du transporc des troupes anglaises et françaises en Serbie. Vienne, 17 octobre : On mande de Salonique à la ,, Correspondance Sud.-SlavO'7, en date du 15 octobre : — Do nouveau ^ navires de transport sont entrés- hier et aujourd'hui dans le port; et» ont débarqué de nouveaux détachements de troupes anglaise»? et françaises. Lo drapeau français a été hissé sur le port. Les Français y ont ei\5é une capitainerie et un service dië gendarmerie. De pfïiits détr.eÇiemcLitls de troupes sont diêi& partis dans la direction de Gewjeli. Athènes, 16 octobre : Les Anglais et les Français ont occupé l'île de .Melos, dans la mer Egée. Sofia, 16 octobre : lie journal ,,Kambana" annonce qu'avant-hier il y a eu uno rencontre sanglante, à-Salfènique, entre un. petit détachement âe trouai anglo-françaises et des gendarmes grecs. Budapest, .16 octobre : L'Agence télégraphique bulgare annonce que la direction de l'armée bulgare a f »i'. placcir des mines sur les côtes de la m eu." ï^oire et do la mer Egée. Lés phares ont èw éteints. Los navires neutres sont conduits par <M& pilotes bulgares vers le port de Dedcagatuch. Constantinople, ,17 octobre : Quarante-cinq mille hommes, pour la plupart des Français, dont plusieurs régiments de zouaves, ont été débarqués à Salonique. Une partie de ces troupes vient de la pointe méridionale de Gallipoli. Le commandement est exercé par le général Bailloud. A Salonique, le prix des vivres a augmenté do 100 p. c. en peu de jours. Sofia, 17 octobre : La „Narodni Prava" annonce que le général Rad'ko Dimitrieff et les cotres, officier:", bulgares, qui servent dans l'armée ru\;;e, seront poursuivis comme déserteurs et punis conformément aux lois de la guerre. Pétrograd, 17 octobre : 1/Agence télégraphique de Pétrograd est autorisée à démentir le bruit que le ministre russe à Athènes se ï>répareraifc à quitter la Grèce à bord d'un vaisseau de guerre. Paris, 17 octobre : L'Agence Uiwas publie la note officielle suivante : Comme la Bulgarie a commencé les hostilités contre un allié de la France, le gouvernement de la République constate qu'à partir du 16 octobre, 8 heures du matiu, l'état de guerre existe entre la France et la Bulgarie, par la faute do cette dernière. Vienne, 17 octobre : On estime, dans les cercles militaires viennois, que la prise des passes de Nee;o-tin e; do la Stroumitza., annoncée par les Bulgares, constrfcûo un obstacle à ton. te action doî'Entente en Macédoine. I>a ligne de Salonique à Nisch est déjà coupée. SUR MER Milan, 17 octobre : On mande du Caire au ,,Secolo" : Lo vapeur égyptien ,,Barollos", qui so rendait du Pirôe à Alexandrie, a été bombardé par un sous-marin allemand1. Une panique s'est produite à bord et 23 pea*sonnes so sont noyées, parmi lesquels 2 matelots du vapeur ,,Sailor Prince", qui avait été capturé un peii auparavant par lo môme sous-marin. A bord; du ,,Barollos" se trouvait lo prince Mahmud Iiamide, frère du sultan d'Egypte. Cette personnalité a prié le capitaine du sous-marin do laisser partir le navire, afin de ménager la vie des 220 passagers.Après avoir inspoo'jé les connaissements et avoir réquisitionné une certaine quantité de benzine, le capitaine a autorisé le vapeur à continuer sa route. DÉFÊCHES_BS¥EiSES Paris, 17 octobse : D'après L'Agenco Iïavas, le „ïIcruido>'* annonce que le Conseil des ministres espagnol réuni samedi, a décidé de donner sft démission. M. Dato, président du Conseil, a été chargé de transmettre cette décision au Rki. Jusqu'à présent, on ignore pourquoi une crise ministérielle a éclaté en Espagne. * * * Tétrograd, 17 octobre : Lo „ No voie Vremia" annonce que la d£-mission die M. Kriwosehein, ministre do l'agriculture, est imminente. « * * Pétrograd, 17 octobre : M. Bark, ministre des finances russes, a déclaré ouk représentants do la presso que la Russie, la France et l'Angleterre utiliseront toutes leurs ressources pour obtenir la ' victoire. ,Uii long crédit est accordé à la Russie pour le payement de ses commandes militaires, « * « Ix>ndres, 16 octobre : Loid Dorby a exposé hier, au Comité parlementaire et au Comité ouvrier, le plan du gouvernement à propos du recrutement. En résumé, ee plan consiste à faire visiter, par los organisations politiques, d'ici au 30 novembre prochain, tous les hommes aptes à s'enrôler. M. Nicholson, collaborateur parlementaire du „Daily News", dvjolare cj.e ies ministres qui' sont partisans du service obligatoire, se sont résigni&s à accorder au système du volontariat un dernier délai de siix semaines. Si les résultats nécessaires ne sont pas obtenus, lo gouvernement avisera. Uno autro question à l'ordre du jour est celle du désir manifesté pur la Chambre des Communes cîo discuter librement la politique gouvernementale relative aux Balkans et la. situation mlilitaire sur la presquMe d)e Galli]X)Li. De nombreuses questions seront jTOsxSes mardi au gouvernement et les unionistes ainisi bien que les radicaux domanr clent qu'il y soit répondu. * * * Lugano, 16 octobre : M. Salandra, président du Conseil, est parti de nouveau pour le grand quartier général, où l'on attend également lo général PoIto, Le bn.iit couiiti que ce dernier serait cluu'gé d'un commandement important-sur le liront italo-autrichien. Londres, 16 octobre : Ce quo l'on a appelé le „mystcre de la collino 70" a été officiellement écla-iroi hier. On avait; d'huit d'iui rapport officiel du maréchal Fy^ench que cette colline, qui est située à l'est du chemin de Len.s à lia Bassée, était tombée aux mains des Anglais. Des avis ultorieui-s permettaient de douter do cette conquête, alors que jamais cependant il n'avait été annoncé que la colline avr.it é'é reperdue. Voici l'explication ofCicielle do cette contradiction : — Lo rapport du maréchal Fronçh no disait pas : „Nous avons pris les sapes {'.utour do Loos eft la colline 70^', mais bien : ,,Nous avons pris los, sapejs autour do Leos et ,.do" la colline 70". Le ,,Times'5 constate que l'erreur a été commise au ministère do ia guerre dans la transcription di télégramme original. * * ¥ Falmouth, 16 octobre : Le vapeur „Nieu"we Rotterdam", noyant à bord T ambassadeur' autrichien Al. Dumba et sa fonme, est parti le 16 octobre pour Ro'j ter dam, * * » Londres, 16 octobre : Dans une conférence tenue entre les directeurs d'exploitation de chemins do fer et les représentants des syndicats de chemi-note, un accord a été conclu. Des avantages très importants sont accordes aux ouvriers. Dans certains cas, les suppléments de guerre sont presque doublés. Les syndicats so sont engagés à refuser : joua* appui moral et matériel à tout mouvo-! ment de grève qui aurait pour but de modifier l'aeoord qui vient d'être signé. s 4 » Pé'Jrograd, 16 octobre : D'après les statistiques publiées par l'organe des «producteurs russes do péflrolo, la production des huit lyixinucrs mois de 1.916 a ét-i, en liussi'o, do îjS'2 millions de pouds, contre 353 millions pour la même période do 1014. L'augmentation do 20 millions de pouds S'Vfxplique par l'absence, en 1015, des grèves qui avaient marqué l'année 1014. * « * Milan, 16 octobre : On mande de Londres aux journaux italiens que Pimpératrice Eugénie est grave-mont malade. * * + Périgueux, 17 octobre : La Dordogno a été ravagée par une forte tempf'te. En beaucoup d'endroits, les toits ont été enlevés. Beaucoup tic personnes ont été ensevelies sous les décombres. Plusieurs villages sont inondés. « ' * New-York, 17 octobre : Le général Vilîa est de plus en plus abandonné par ses partisans et les chances e.li général Carranza augmentent feus les jours. ? * * Genève, 17 octobre : Le „ Journal-de Genève" donne une nouvelle version des raisons qui auraient déterminé M. Delcassé à donner sa démission. Après lo renvoi de M. Venizelos par le roi do Grèce, le ministre de France à Athènes crut devoir arrêter le débarquement des troupes à Salonique. Son rapport sur cette affaire arrivait au Quai d; Orsay au moment .môme ' où M. Delcassé, indisposé, se faisait rem placer par M. Viviani. Alors que M. Deï-oassé approuvait pleinement la façon d'agir du mi ni sire de France à Ath&nes, M. Viviani- donnait l'ordre de continuer le débarquement. D'où conflit entre les deux hommes d'Etat et retraite de M. Delcassé. t* m * Berlin, 18 octobre : Diaprés le „Berliner Lokal Anzeiger", lo minfistre do la guerre français reconnaît l'exactitude de l'ordre du jour du général Joffre, publié par l'état-major allemand. Lo démenti de l'Agence Ilavas ne s'appliquait qu'au teixto inexaci qui avait paru dans le ,/Timesi" eî ensuite dans P„Œuvre", de Paris. *** Paris, 18 octobre : La Commission sénatoriale des affaires étrangères, présidée par M. Freycinet, a entendu' lo rapport des ministres Viviani, Millerand et Augagneur sur les opérations qui suivront lo débarquement des troupes alliées à Salonique et sur les opérations militaires dans les Dardanelles. Le gouvernement a mis la Commission au courant de l'état d'es négociations qui se poursuivent à ce sujet entre les puissances de la Quadruple-Entente. Lo ministre de la guerre et le ministre de la marine ont ensuite donné des renseignements concernant les troupes et le matériel envoyés en Orient. M. Viviani a avisé M. Loygues, président de la Commission des affaires étrangère; de la, Chambre, qu'il donnerait, mardi après-midi, des renseignements sur la situation diplomatique générale et spécialement sur la situation dans les Balkans. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Conîïîîisnsqués allemands Berlin, 18 octobre. — Officiel de ce midi: Théâtre de la guerre à l'ouest. Les Anglais ont attaqué, a di-féreates reprises et avec d'importante» forces, notre ouvrage avancé qui fait une saillie proiioji-cée dans la position eanomio au nord e-t do Vermelles. l'ouïes ies attaxiues ont échoué et l'ennemi a subi de très fortes portes. L'ouvrage est resté fermement entre nos mains. . Des tentatives d'attaque des Français près do Tahuro ont été enrayées par notre ïcu. Une nouvelle attaque ennemie, faite en vue de reconquérir les positions perdues au sud de Leintrey, est restée sans résultat, mais a coûté aux Français, en dehors do fories pertes) sanglantes, 3 officiers, 17 souvs-oilicier s et 7"3 chasset.irs que nous avons faits prisonniers. Sur le Schratzmaennele, l'ennemi n a pas môme pu gagner un pouce (le terrain, quoi-qft'il ait employé une quantité considérable do muaii(ions. Des- escadiiùlles d'avions allemands ont attaqué hier la forteresse de Bel for t. Elles ont chassé les avions ennemis et ont jeté 80 bombes sur la forteresse, ce qui a provoqué des incendies. Théâtre de la guerre à l'Est. Armées du maréchal von Ilindenburg: L'attaque au sud do Riga fait do bons progrès. Deux of/iciers et 2S0 hommes sont restés entre nos mains. A l'ouest de Jacobstadt-, des' attaques russes ont été repoussées. A l'ouest d'Illuxt, nous nous sommes emparés, sur uno largeur de front U'environ trois kilomè'resl, des positions ennemies. Plus au sud, jusque dans la région de Smorgon, plusieurs attaques russes, ^entreprises par d'importantes forces, ont ét;3 repoussées avec do lourdes1 pertes pour F ennemi. Nous avons fait prisonniers 2 ofliciers et 175 hommes. Armées du général von Linsingen\ : Sur la Styr, de nouveaux combats locaux so sont développés depuite Rafalowka jusqu'à Kulikovviczy. Armées du maréchal prince Léopoid de Bavière : Une attaque russe des deux côtés du chemin de fer E;jachowi-4iscbi-'Baronoi\vjtschi s'est écroulée sous notre feu à 400 métrés devant nos positions. Tlbéâtro de la guerre dans les Balkans. Dans la îlacva, r-ennemi commence à cédbr. Sur les hauteur* situées au sud de Belgrade, nos troupes sent en progrès-J vers Cveit-iov-Cîrob et vers la localité de Vrcin. Au sud-est de - Pozaircvac, nous nous sommes emparés de Ml. Crmice et de Bo-cevac.Les troupesi bulgares ont occupé la Hauteur du Mi !S 1 i.iv Per ci 11 et Babiu-Zub. Plus au sucl, elles avancent par Egrii-Palanka. »? " « Berlin, 17 octobre. — Officiel de ce midi' : RECTIFICATION. — Notre journal a imprimé hier par erreur quo l'armée bulgare du> général Bojadjefi s'était emparée de 18 canons sei'bes. lïStîe s'est emparée de S canons et non de 18. # " * Vienïie, 1-S octobre. — Officiel d'hier : Front russe. Sur lo Kormin, de fortes attaques russes ont été repoussées. Pour le reste, rien de nouveau au nord-est.(Front italien. Après une forte préparation par l'artillerie, les Italiens ont entrepris hier matin contre 'le secteur nord'-ouesl- du- plateau' do Doberdo, plusieurs attaques d'infanterie, qui se sont ■ écroulées devant nos ouvrages de défense. L'ennemi a subi de fortes pertes et esc rentré dans ses anciennes positions. Il a renouvelé son attaque dans l'après-midi, mais elle a éfé arrêtée par notre canonnade. Le soir et pendant la nuit, l'infanterie ennemie a encore tenté d'autres attaques, qui ont échoué comme toutes les pr&Sédentes. La force des troupes assaillantes a été évaluée de trois à quatre régiments d'infanterie. Plus au nord, près de la t-ôto de i>ont do Gorz et près de celle de Tolmein, nos positions se sont- trouvées tout le long de la journée sous lo feu do l'artillerie ennemie. L'ennemi a lancé des bombes à gaz contre des parties de la tête de pontl do Tolmein. En Caiirithie et au Tyrol, violent! fe^i d'artillerie intermittent. Pour le reste, rien de nouveau au nord-est.Front Sud-Est. Des bataillons austro-hongrois et allemands ont pris d'assaut hier, par une attaque enveloppante du nord et de l'ouest, les positions serbes sur lo mont Ava'ja. 1jCS troupes autrichiennes, avançant des deux côtes de la route de l^elgrade à Grocka, onn enlevé à l'ennemi les hauteurs de Velkv-Komien et de PasuJjiste. Au su<î-ouest do Semendria et au sud-est de Pozarevac, l'ennemi a été de nouveau repoussé par les Allemands. Les Bulgares ont franchi le Timok en aval de Zajecar et ont pris d'assaut la hauteur de Glogovica, qui so dresse à l'eri d'^ Knayizevac ; ils ont fait prisonniers 200 homfcnes et pris huit canons. L-eur attaque progresse partout. Communiqués des armées alîiées Paiis, 16 octobre. — Officiel de 15 heures : Au oours do la nuit, nous avons repoussé, en Lorraine, plusieurs contre-attaques contre les tranchées que nous avons occupées hier au nord do Reillon. Le nombre des .prisonniers quo nous avons faits au cours de ces actions atteint une centaine. Dans les Vosges, l'ennemi a tofrité, après minuit, une attaque en forces entre le Lingo et lo Schratzmaennele, précédée d'un bombardement) intense ei accompagnée do tirs do barrage sur nos secondes lignes et les boyaux d'accès. Il a été complètement repoussé. Sur le reste du front, rien à signaler. * « * Paris, 16 octobre. —■ Officiel de 23 heures : Eii Artois, nous avons complètement repoussé une nouvelle attaque ennemie dans lo Bois-en-Hacho et sur le versant» ouest do la vallée de la Souciiez. Les combats do tranchée à tranchée, ac-coimpagaiés do canonnade de part et d'autre, ont continué au sud de la Somme, dans la région do Lihons et du Quesnoy en Sau-terre.L'ennemi a renouvelé son bombardement dos régions en arrière do notre front en Champagne, avec emploi df obus lacrymogènes. Notre) artillerie a) riposté sur les batteries et tranchées ennemies. Lutte à coups de bombes et de grenades en Argonno, au nord de la Ilouyette, ainsi qu'à Vaûquois. Dans les Vosges, une vigoureuse contre-attaque nous a permis" de repreiulro toutes nos positions au sommet de l'IIartmanns-weïlerkopf et de nous emparer, en outre, d'un fortin précédemment occupé par l'ennemi, où no ils avons fait une cinquantaine de prisonniers. Un groupa d'avions a bombardé aujour-tVhui la gare de Sablon et de Metz. De ïiombroiux wlatenlents ont été obsei-v^s sur la gare môme et sur un train en marche, qui a dû s'arrêter au poste d'aiguillage. * * Paris, 17 octobre. — Officiel do 15 heures: Fin Artois, nous avons on levé hier soir une forte barricada au sud-est de N'Ouvi'Ue-Saint-"\;'aast, et nous nous y sommes maintenus après avoir repoussé cteux contre-attaques au oours do la nuit. Dans le secteur do LLlioiiiS, bombardement violent de psirîj et <V autro. Aucun incident à signaler sur le front de l'Aisne, en Champagne et en Argonne. E"n Lorraine, nous avons encore gagné cant mètres do tranchées au nord de Reillon, au cours die combats rapprochés et opiniâtres. Nos avions ont bombardé, dans la nuit du 15 au 10, les centres de ra-vitailkcnent ennemis de Maâzièr'es, d'Azoudan^e et do la gare d'Avricourt. Paris, 17 oebolïro. — Officiel do 23 heures^ Do violents combats d'artïl'lerie se sont poursuivis devant Loos, le Bois en Hache et à l'est de Souciiez. Nous avons consolidé et élargi nos positions dans le bois de Givonchy. Sur FAisiie, des comuoats' rapprochés à la greiaa<.ta sont signalés aux environs du Godnà. En Champagne, bombardement toujours intense et réciproque, particulièrement dans la région de Tahure. Sur lo front de lorraine, nous avonj énergiquement riposté à la canonnade en nemie par des feux efi'icaces qui ont allumé plusieurs incendies dans les lignes ennemies près de Leintrey, Amenoncourt et Gon-drexon.- 'Dos contre-attaques allemaiidos violentes et réitérées contre nos positions au nord de Reillon ont été arrêtées par des tirs de barrage,. L'ennemi ayant encore récemment effectué des l>ombardoments aériens sur des villes anglaises et un de ses . aéroplanes ayant lancé hier doux bombes sur Nancy, un grouipo de nos avions a bombardé aujourd'hui la ville do Trêves sur laquelle trente obus ont été lancés. * * Hi Rome, 16 octobre. — Officiel du grand quartier général : Hormis quelques petites attaques à -11'extrémité de la vallée de l'Assa, lo long de la 'frontière de la Carinthie et sur certains;' points du front du Karst, il n'y a pas eu, pendant la journée d'hier, d'événements spéciaux à signaler. * * i: Pétrograd, 16 octobre, j— Officiel du grand état-major général : Dans la rég:o;i de Kainzem, à 13 kilomètres au sud do Schlok, duel d'arùitiea'ie. A l'ouest do Grumvald, à 27 kiLauiètres à l'est de Mitau, dans la nuit du 15 octobre, après un bombardement préalable, l'ennemi a franchi l'Ekau; mai*, par une contre-attaque, nous l'avons rejeté sur la rive gauche. Dans la région de Misshof, sur la ligne de chemin <$o foi- au sud-est de Riga, sur la Misse, très violent duel d'artillerie. Les tentative» ennemies faites pour franchir Ja Misse, au siud do Misshof, ont été repoussées avec succès par le fou de notre artil-lorio et do notre infanterie. Un avion allemand a jeté de nouveau quelques bombes sur la gare de Rorners-hof, au nord do Friedrichstadfc. Sur le front do D'winsk, les Allema-nds ont entrepris plusieurs attaques le long de la 'route IMuxt-lac de Meddurn. Toutes ces attaques ont été repoussées. Au cours du» violent combat livré hier près de l'ouvrage avancé de Gateni, entre les lacs do Dernmon et de Drysvrjaty, nos troupes se sont emparées de cet ouvrage ; elles ont fait des prisonniers et pris des mjitraÊUeuses. 11 se confirme que l'ennemi a subi do lourdes pertes lors des derniers combats dans la région de Dwinsk, ainsi que sur le front des lacs de Denrmen, de Drysvsrjaty et de Boginskoje. Sur le front situé au sud de Dwinsk jusqu'au Pripet, la situation est inchangée. Dans la nuit du 15 octobre, un zeppelin a jeté cinquante bombes sur Minsk. Notre artillerie a forcé le dirigeable ennfcmi à %' éloigner. Près du village de Nbwosiolki, sur la Styr, au sud do Czartorysk, l'ennemi a passé à l'offensive, après une préparation par l'artillerie. Il est arrivé à progresser légèrement ; mais, peu après, nos détachements l'ont forcé à regagner son point de départ. Près" du village dfllajworonka, à l'est de Trombovria, sur la Strypa, l'ennemi a continué ses attaques ; il a renforcé, hier, son feu d'artillerie, qui a duré une demi-heure, et a ensuite entrepris une série d'attaques, qui ont toutes été repouRsées. Plusiours rencontres violentes ont eu liou au sud-est de Buczacz, où Vennemi a prit l'offensive à plusieurs endroits.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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