La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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20 oktober 1915
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s.n. 1915, 20 Oktober. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/xw47p8w337/
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Mercredi 20 Octobre 1915 A. M" 339 Mercredi 20 Octobre 1915 LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION 3i} X&ont&gxie-sxi'x-'EIerbes-Pota.gères, BFtTJ7CT<1ZjXjJE% BUREAUX : DE 9 à 17 HEURES Jos. MORESSÉE, Directeur VF W ^gttk i JOURNAL QUOTSDiEN r —r—s LE NUMÉRO g 1Q CENTIMES y. Petites annonces. . .. , H': la ligna, fr, <5.10 1 Réclame avant les annonces . — 1.00 ANNONCES Corps du journal . . . .*« — 4.00 ,ï Faits divers * — 3.00 <1 Nécrologie . — 2.00 Aujourd'hui: SIX pages. LA GUERRE 443° jour de guerre r 0!n a beau scruter avec minutie les communiqués relatifs à la guerre dans l'Ouest, on n'y découvre pas encore le moindre indice de développement ni même do préparation d'une nouvelle opération de grandie envergure. Sans doute, l'activité constatée depuis plusieurs semaines déjà, dans certains secteurs du front continue à se maintenir, mais ce n'est qu'à raison d}'ac-'tions purement locales et sur les péripéties desquelles il est parfaitement inutile de 6'étendre. « * * • , En Russie, les Allemands développent au sud! do Riga les manœuvres d'inv«stisso-ment dont nous avons hier signalé le ro-commencement ; en outre, ils réitèrent opiniâtrement leurs attaquçs contre Dunabourg. Sur le restant du front, ce sont les laisses qui entreprennent de fréquents mouvements offensifs. Les principaux se sont déroulés au nord du lac do Dryswjaty, dans la région de Smorgon et sur la Styr moyenne. ::JEn fait, ni l'un ni l'autre des belligérants n'est parvenu, dans les derniers jours, à s'assurer un avantage marqué. i V m • • En Serbie, les troupes du général von Kôvess sont arrivées à faire fléchir l'adversaire dans la Matschwa. L'arméo von Mackensem poursuit sa marche on avant au sud do Belgrade, et les divisions von Gailwite, qui se trouvent maintenant à une trentaine de kilomètres au sud du Danube, ont occupé plusieurs villages aui sudi-est de Posharewac. Elles marchent ainsi à la rencontre des Bulgares qui, à une centaine do kilomètres au sud-est de Posharowac, ont forcé le passage du cours inférieur du Timok en amont de Zaïtschar, et se sont depuis emparés de plusieurs hauteurs sur la rive gaucho de cette rivière. Lee indications officielles font- défaut corn-cernant le développement des autres manoeuvres offensives entreprises par les Bulgares sur de nombreux points do la frontière serbe orientale, notanument dans* les ,sooteiïr| de Knashewato, Pirot, esb do Wranja, Egri-Palanlca et dans la vallée d)e> la Strauaxnt&a supérieure. D'après dos nouvelles d'Athènes, une bataille sérieuse serait engagée au sud de la Strouinittaa, près de Walandowo, entre d'importantes forças bulgares et les Serbes renforcés par les premiers détachements du corps expéditionnaire que les Akliés continuent à débarquer à Salonique. ! Cette nouvelle n'est pas le moins du n.pndo invraisemblable. Waiandowo se trouve dans la pointe sud-est du territoire serbe qui s'avance entro la .Bulgarie et la Grèce. Cette localité est distante d'à peine 10 kilomètres de Mirowze, station du chemin do fer Saloniquie-Uskub. Nous awons déjà dit que les Bulgares ont lo plus grand intérêt à interrompre le trafic de cette voie ferrée, en vue d'empêcher les Alliés de porter rapidement secours au gros de l'armée serbe, qui combat à plus do 30D kilomètres au nord1. La décision qui interviendra à Waiandowo peut donc exercer une influence sérieuse sur la marche ultérieure des opérations dans les Balkans. Il R flSSSÈTfiV- SJ-B" dasss R5ï&SéEf La grande question du jour est ce£Le de «avoir ce que représente, comme appoint des forces de l'une ou de l'autre des parties belligérantes, lo concours de if armée grecque. Certes, il serait téméraire do notre part do préjuger de l'attitude qu'adoptera la Grèce dans le conflit; quelle que soit la décision qui in/torvi<«idra, le rôle prépondérant sera réservé à l'aminée. Examinons dono brièvo-ment quel-Jo est s'a force et son organisation. La loi militaire de 1911 appelant sous les armes tous les Grecs valides jusqu'à l'âge de 55 ans, a été modifiée par la loi du 2G août 1913, réorganisant l'armée. Cette réorganisation s'imposait par suiite do l'accroisfsjement do territoire apiros la guerre balkanique; elle s'accomplit sous la direction d'une mission française. 'JLt, en effet, le général français de Vûl-laret commandait le 1er corps cï armée, tandis que le ooîOnel -Bordeaux se trouvait à la tête do la 2e division, à Athènes, I^ar cette réorganisation, los division^ de réserve do l'armée furent portées de 11 unités à 14 et plus tard à 15 unitée, par l'adjonction d'une division de la Kontsa. Cependant, ce fut seulement en janvier 1914 que parut l'arrêté royal décrétant l'application de la nouvelle loi militaire, alors que YadminSs^-aKion n'était pas encore entièrement orgwmséa dans les nouveaux territoires, & sorte que s'il a été possible d'équiper leB nouvelles levées, l'instruction et 1 entraînement des troupes 6ont loin d'être terminée^, Et df autre part, oe sensît Caire preuve d'un grand optimisme que de oroire que les 240 ennons ue campagne, dont la commande a été passée aux usines Schneider-OrOasot, au cours de la guerre mondiale, ont été livrés sans que la Grèce ait) donné dos assurances formelIqs au gouvernement français. Et si ces canons ne se trouvent pas encore en territoire groc, l'ap* poinf] considérable qu'apporte l'artillerie dnns les combats actuels, se trouvera faire défaut- Un ocrîvaîn mïIHairo suédois, M. ITiilB-kranùz, q-oi connaît parfaitement la situation en Grècx?, dénonce la grande pénurie de chevaux dans ce pays, ce qui a empfché jusqu'à présent la réorganisation et lo renforcement de la cavalerie et do l'artillerie montée. D'autre part», le mémo écrivain décrit La situation financière très peu prospère dans laquelle se déîxat lo royaume. Lo soldat grec e>t d'une sobriété extrême. C'est ainsi qu an cours la guerre balkanique l'entretien d un soldat do l'armée grecque n'est revenu qu'à 1 franc par jour; mais encore faut-il avoir dos disponibilités pour se lan-cor dans le conflit. Cost oe qui' explique, aux yeux des mioux avertis, l'hésitation du roi Constantin, malgré les offres do so-ooura Ûuanfcoicsra oui lui faites par les deux partie^ Au surplus, en examinant froidement la situation, il appert qu'il existe un éoarl considérable en'ro la force armée grecque telle quelle existe sur le papier depuis L grande réorganisation et les effectifs 2 mettre immédialenient en ligne. Les écrivains militaires les mieux renseignés os timent quo la Grèce dispose tout au plu£ do 12 divisions d'infanterie do trois régi monts4 à trois bataillons et trois compagnies, auxquels il convient de joindre les troupes techniques et la compagnie (3'aviation.Les télégrammes nous ont appris qu< vingt levées ont été appelées sous les armes, soit les hommes de 19 à 40 ans lîioste à v<xir maintenant les résultats q.u'aurs donnés leur mobilisation. SALONIQUE A l'arrière-plan du vaste golfe de Salo nique, do terrasse en terrasse, s'étage h ville et, vue du port, elle offre l'uspec d'un jardin dont la verdure foncée œt mou chotéo de blanches maisons aux toits rou ges. Les sveltes minarets laiteux s'élançai gracieusement dans les airs et, arec les pim et les cyprès, forment un singulier pay6ag< urbain enveloppé d'une atmosphère de lé gonde. Pareille à un dragon immense gar dant l'entré® do la ville, est assise au font du port une tour large, massive et blan châtre appelée la „tour sanglante'' ^ à rai son de son sombre paasé. Son origine dat< do la domination des Vénitiens, qui h bâtirent comme emblème et sauvegarde d< leur puissance et de leur maîtrise sur les mers du Levant. Salonique dégage moins d'effliuves di moyen âge qu'on pourrait le supposer. Iç encore les temps modernes ont fait senti] puissamment leur influence. Peu do quar tiers de la ville ont gardé leur caractère oriental. Et cependant lo mystère des rue étroites et tortueuses, des vétustés maisons du XVe et du XVIo siècle évoquent à l'es prit l'image du passé mouvementé do Salo nique. Elles se tiennent péniblement debout ces bâtisses do l'ancienne ville, avec leur; fenêtres en treillis et leurs façades lambri sées. Presque toutes les maisons ont de* loggias, souvent d'une saillie si prononcé qu'elles vont presque rejoindre celles d'ei face. Ce qui jette une note gaie dans ce ruelles mystérieuses, c'est la grande quAn tité d'arbres ot de plantes- ornementale émargeant do toutes Los ouvertures, et) don les chaudes tonalités offrent à la vue ui tableau chatoyant de riches1 couleurs, tam dis que le murmure monotone d'innombra blos sources et fontaines fait naître un-impression moyennageuse pleine de vérifr et do douce mélancolie. Il est particulière ment intéressant, à l'heure du crépuscule do flâner par ces quartiers. L'agitation m£ ridionalo s'y déploio alors dans toute soi exubérance. Dans toutes les artères, dan les cafés, dans les débits do limonades règne vers l'heure du coucher du soleil, un brui assourdissant. Le curieux mélanlge de race do tous les peuples balkaniques, grouillan dans les rues, ajoute encore à l'étrang impression que l'on ressent. Les Grecs, le Turcs et les Juifs y dominent. Sur le 190,000 habitants que compte la ville, le Juifs sout représentés par plus do 80,00! individus. Les Juifs de Salonique, qui- jouen dans la vie commerciale de la cité un rôl< prépondérant, sont les descendants1 de ces Israélites espagnols qui, au temps do l'In quisition, furent chassés do la ^éninsub ibérique et allèrent chercher un retugo che; les 'Pures, plus tolérants alors que les ohré tiens. On les nolnime Séphardim. Ils on leur langage propre; ils parlent lin espa gnol corrompu du XVe 6ièclo, une espèc< do sabir castillan, qu'ils écrivent en oarao tères hébraïques. Ajoutons ici quo la com munauté israélibe de Salonique était déji très importante au temps de saint Paul, i preuve les lettres quo le grand apôtr< adrcfr*a autx „Thessaloniquiste&". * ♦ * Sous le régime ottoman, le port do Salonique constituait à la fois, comme le di M. Melot, la base d'approvisionnement e<i le débouché* des produits de la Macédoine, d< l'Epire, do l'Albanie, de la VieiïLe-Serbù et môme d'une partie de la Thraco — dont d'une région peuplée de près de 4 million; d'habitants. Ixi commerce général se chif frait par 350 millions de francs et l'oxpor talion annuelle» db produits agricoles par 200 millions de francs. Les événements onjfc naturellement ohang< ces conditions anjciennes. Une fraction considérable do l'hiAL'teaiand, comprenant te Vieille-Serbie, Monastir, l'Albanio,la Thrac* et une partie de la Macédoine, a été enle vée au ressort de Salonique. Les douane* de la -Bulgarie, do la Serbie et de l'Aiba nie se dressent désormais entre le granc marché d'approvisilouuimment qu'était! Salo nique et plusieurs régions qu'il desservait Tlrois lignes de chemin de fer aboutissent a Salo raque ^ : celle de Constantinople i Salonique qui traverse la partie orientale cello de Uskub à Salonique qui relie, pai le nord, cette _ dernière ville au réseau international Vienne'Constantinople par soi prolongement jusqu'à Nisch; enfin celle d< la Société Salonique-Monastir qui travers! les plaines occidentales de la Macédoine. Ji ces trois lignes il faut ajouter le petit em branchement qui, aux environs do la nou vello frontière serbo-grecque, relie la voi< Salonique- Constantiruople à la ligne Uslcub Salonique. Aussi les commerçants et industriels d< Salonique, de même que le gouvernemeu de la Grèce qui redevint maîtresse de Salo nique en novembre 1912, se sont émus d'un-situation qui, à la longue, pourrait deve nir très préjudiciable au port. Si, en effet les marchés qni, aufreffois, s'ap»i^rovision-naiont à Salonique et qui sont maintenan serbes ou bulgares s'habituaient à prendn leurs approvisionnements et à écouler \emi ressources diins un autre centre, à Dedel gatch îxar exemplo, la diminution du trafl de Salonique pourrait devenir définitive. 3 I importe donc d'empêcher par des accord: douaniers que la partie de l'hinterland de ' venue serbe ou bulgare soit perdue pou] le commerce du port et, en outre, de com 1 penser les pertes possibles de ce côté e de mettre Salonique au rang des ports loi plus prospères par le développement de soi industrie et de son rôle de port do transit Dans les milieux gouvernementaux, poli tiques, économiques et oommerçônts se son agitées les deux questions : 1* Pauft-U faire tla SalotfiquQ un por Franc ou une ville libre, ou est-il préfér ble d'y créer ime zton© franohe H 2* Faut-il établir le système du libi échange ou celui du protectionnisme 1 Dans la zone franche qui sera créée Salonique, disait le directeur des financ du gouvernement général on Macédoine, y aura de vastes magasins où seront d posées toutes sortes do marchandises sa' que celles-ci aient h payer des droits < douane. Chaque commerçant aura là s< magasin particulier où il aura le droit « manipuler ses marchandises. En outre, cla: ' lia port franc, toutes espèces d'entrepris ' commerciales ou industrielles pourront ôt | librement instoïllé«. C'est le système adop par l'Allemagne pour Hambourg, Brômo Stettin, par le Danemark pour Copenihagt par l'Italie pour Gênes et par l'Autric pour Triesto. Quant à la question du sj tèmo éconoiniquo à appliquer au nouve: territoire, il est nécessaire, dit le mer • fonoti on naiixî/, d'entretenir une) législati< ^ protectionniste. Quelle modification les événements d derniers jours apporteront-ils encore"? „Cc est sur les genoux dos dieux", dirait H mère. *%• Les interminables vicissitude^ de l'h" toire de Salonique en ont fait la ville d contrastes les plus frappants. A. oôté d vestiges de la vénérable antiquité, on rencontre les construotions et la vie 1 plus modernes, la malpropreté repoussar à côté de l'éclat le plus fascinjateur. D Juifs, esclaves de la plus rigoureuse antique ortihodoxie israélita, s'y serve: pour leurs affaires, des invention^, des pi cédés les plus contemporains. Les magasà: de luxe d'Europe voisinent avec les ba«a les plus orientaux où, avec une étonna^ profusion de paroles et de gestes, L on ma chaude le prix d'un, citron ou d'un cho Salonique, malgré ses chemins de fer son trafic naval intense, n'en est pas moi restée un monde à part, remarquablemio isolé. Cela donno à la ville un caractè étrange, parfois rébarbatif, et cepefudiant gît au fond sa puissance d'attraotioni et charme. L'étranger toutefois se sent toujours pl 3 attiré par l'ancienne ville, avoo son n L langY? di?9parate de constructions et d'icli ; mes, que par 1e quartier moderne des v . las, où le mauvais goût de l'Orient et) î l'Occident) paraît s'être donné rend< i vous. On aime à tourner le dos à ces m i dernités pour aller admirer le mur d'f ceinte de la ville datant do Pan 6 de nol . èra, et qui c-onstûtiuo la chose la pl.rs c î ricnisd à voir /la Salrïniqne- L'Cnçeinia, 3 CvSli vrai, n'est plus complète. Il y a i - demi-siècle environ, les murs do la vi , furent détruits du côté do la mer po - faire place à dos quais nouveaux- Et ma: i tenant, les dimanches et les jours féri< 3 des millieaiî de bourgeois se promènent lo loi , de la plage jusqu'à la pâle ,,tour sa t glanlio", l'ancianine cifiadello de St^-onitn 5 et) s'émerveillent devant le spectacle été t nellement mouvant du port et do la m< a H. L. H. DANS LES BALKANS t i ^ ' iZurich, 17i octobre : On télég'rapliie de La Haye à la „Ne ' Zuricher Zeitung" que les négociations ( plomatiques enti'c Londres et Ilome ce ' cernant la participation do l'Italie à guerro des Balkans continuent. Jusqu ' présent, l'opposition du général Cador. j n'a pas encore été vaincue. Bucarest, 18 octobre : On mande de Niisch à l^Universul" qi - jusqu'à présent, environ 30,000 soldatsi a j glais et français sont arrivés à Nisch. i Londres, 19 octobre : Le correspondant dui ,,Tiines" à Nds annonce que la situation est sérieuse pr ' de Kumanowo. Les Bulgares ont visib ' ment l'intention de couper les Serbes d secours qui peuvent leur venin de Sa] | nique. ^ î*aris, 18 octobre : 5 On télégraphie d'e Salonique au „Pe • Journal" : Les Bulgares, dit-on, auraient pénétré Vrania. Ils auraient réussi à couper ligne de chemin do fer Salonique-Nisch. Budapest, 18 octobre : Lo bruit d'après lequel la Roumanie : , pourrait indéfiniment rester neutre dans . nouvel étfat do choses, dû à l'entrée < : scène do la Bulgarie, commence à se pa . cisor. De Bucarest on télégraphie au joi i nal hongrois „Az Est" que la décision . la Roumanie no saurait tarder. Person , ne croit plus que la Roumanie puisse co server sa neutralité. Mais il no serait ni i leanent établi de quel côté elle se rang ; rait, car la situation do l'Entente es* n ? tablement changée. La Roumanie entrer; en action aussitôt que le succès de son i I tervention lui paraîtrait assuré. ; D'autre part, le ,fCorriore délia Sera" ; fait télégraphier de Bucarest qu'il est craindre que la Roumanie ne soit liée p • un traité secret aux puissances centrales. j Stockholm, 18 octobre : L'ambassadeur suédois à Londres a < chargé de la défense des intérêts bu9gaa 5 en Grande-Bretagne. II Sofia, 17 octobre : Le gouvernement bulgare a révoqué to 3 les employés étrangers occupés par la î: oiété française du Chemin do fer. Saloniqn 1 Constantinople. U Athènes, 17 octobre : v Les troupes françaises ont reçu le ba f tome du feu en Macédoine, près du po r du che«Hn de fer -dJH:»dowowWalandx>sv< l elles ont été attaquées par .40,000 Jii | garas. K L'artillerie bulgare bombarde Walando^ 'a <lui 6e défend énergiquement. ■ 1 Milan, 18 octolire : [. I 1x3 correspondant londonien du „Secolo ; 1 en parlant des fortes pertes qu'elle a (K l coûté aux Anglais, croit quo l'entreiiriBO d Dardanelles j>eut rtre considérée comi ayanè éohoué et qu'un atret dans l'expo tion des troupes n-'est pas im|x>ssible, d'à tant plus que les f orties qui se battent da L Ja presqu'île de Gallipoli peuvent Otr« « a- ployées d'une manière plus utile en Serbie. Certes, on ne peut songer sans douileur à cetto mallueureuse entreprise, à ses erreurs et aux difficultés extraordinaires dont elle 1 à a été hérissée. Elle n'a pas été la consens quenco d'un caprice de l'Angleterre ou de il la Prauco, mais elle a été exigée par é- la Russie pour trois raisons : l8 Pour is qu'une voie d'exportation s'ouvre à la Rus-le sie pouir ses céréales; 2° pour diminuer la >n pression des troupes turques dans lo Cau-le case ; 3* pour rendre populaire la guerre îs en l'inspirant du rélvo caressé depuis d'es isl siècles par la Russie do dominer Constan-re tinoplo et do devenir uuo puissance inôdi- ^ té terranéoune. Ces raisons n'ont évidemment , et pas été rendues publiques. ie, , l0 Budapest, 17 octobre : _ I 8. Les Bulgares macédoniens qui ont sei*ri 1 tu dans les rangs do l'arméo sorbe et qui ont î0 été faits prisonniers pendant la guerre par i m les Austro - Hongrois ont été remis en 5 liberté et renvoyés dans leur pays. J ^ Salonique, 19 octobre : a II se confirme quo le 'Trésor de la °* Banque nationale serbe et les archives do SUR MER es ^ Hoek van Holland, 18 octobre : • , . Lo lougre „18l", de Schcveninguc, a touché une mine et a coulé. Neuf marins ont été sauvés. 1 ^ MarseilcO, 19 octobre î °- Le paquebot „Peroire" est arrivé samedi à Marseille, ramenant les survivants du rs vapeur ,,llamelin", qui a été récemment to coulé dans la Méditerranée par un sous-r- marin allemand. Cinquante hommes ont perdu la vie dans la catasti'ophe et une Gt trentaine ont été blessés. . t i , as , DÉPÊCHES DIVERSES Rome, 18 octobre : < ( Le „Secolo" publie les lignes suivantes à propos du conseil des ministres qui s'est ( °~ tenu hier : lL" i—: La situation internationale et finan- , [ e cière a été l'objet principal des délibéra-tions. Pendant deux heures, le Conseil a discuté lo rapport très détaillé de M. Son-n~ nino, ministre des affaires étrangères, sur ro les négociations poursuivies pour amener irn accord diplomatique. M. Sonnino a d'emand^ à ses collègues .n d'approuver la ligno do conduito qu'il ' ® avait suivie jusqu'à présent et ceile qu'il poursuivra dans l'avenir. Après un passage supprinué par la cen-, ' ' sure, lo „Secolo" termine par ces mots/ : ; ® ; — Le Conseil des ministres - est eutièrcf ; e" tment d'accord avec M. Sonniuo» r- 9 m * • Paris, 18 octobre : j On télégraphie de Rbme au „Journal" : » La déinission. du - ministre des affaires \ Straugèics, M. Sonnino, serait immùieiite. 5 toutefois, lo cabinet Salandra resterait au \ Rjoiwoir s'il peut s'adjoindre une personnalité politique de l'autorité d'e M. Sonnino. * » * Milan, 1S octobre : ae Lo „Secolo" annonce que M. Zupelli, fi- ministre de 1a guen*e, a eu hier de longs n- entretiens avec le Roi et le général Cala dorna. On garde le plus grand silence sua- i 'a les résultats de ces conférence©. * 6 « Londres, 18 octobre : < Les journaux annoncent que M. Asquith a refusé la démission de sir Edward Grey ; ^ et a déclaré au Conseil des ministres que < si sir Edward Groy se retirerait, & le suivrait dans sa retraite. ♦ * « ïh Amsterdam, 18 octobre : On mande officiellement do New-York que o. de nouveaux éboulements continuent à so os produire dans le canal dé Panama. ■? O- C K> ( Londîres, 18 octobre : ( L'agence Reruter apprend de New-York que la Banque Lee Iligginson a étfé char- | kit gée par lo gouvei-nement italien du placement die 25 millions de Bons dm Tr&sor à italien 6 p.. c. remboursables en un an ot ( la dont le produit servira à régler les achats , faits aux Etats-Unis et à stabiliser les cours du change. • * <• Berne, 18 octobre : 0 Ùn communiqué officiel annonce qu'un ll y avion étranger, dont la nationalité n'a pu ; ?1 ^ êti*o établie, a jeté des bombes dans les en-jj >' virons dé Chaux-do-Fonds. Il y a eu dlos^ < ^ blessés. § ] :,o t> J i n- * * , N'ew-York, 18 octobre : / 1 '(>] On prétend aujourcf'hui que le président Wiison {wojeito la création d'une arméef d'un million d'hommes, d)'après lo système do la Nouvelle-Zélande. , i M. Biyan serait opposé à un renforce#'' i _ ment do l'année. se « , < à * ♦ * •' Washington, 18 octobre : •] •M. Lansing, secrétaire d'Etat, au cours d'une1 entrevue avec le président Wiison-, a fixé les termes do la note qui sera envoyée ; •bé au gouvernement anglais à propos des cn- ob traves apportées au commerce neutre. I « » * Péfcrograd, 18 octobre : < Lo T&ar retournera prochainement et dé- < 1,8 finitivement à Tsarkoïe-Selo. Le général °" JiuBski a été nommé officiellement faisant i '% fonctions de généralissime russe. \ % NeW-York, 18 octobre! : | Le Congrès américain, qui so réunira i K lo 10 ctôceinbre, aura à s'occuper d'une ( . jj^opasition signée pa.r plus de cinquante ] V (Çprttés \iacifistee, qui demandent au« pré- < " soient Wiison de faire des dêniarches pour < anoner la conclusion de la paix. M * « * j Paris, 18 octobre : M Lo nvoratoriiun a été prolongé ijusqu'au f>l décembre- Le gouvernement aurait l'in-jCi tention de fixer bientôt une date d'échéance es pour les effets do ^commerce encore corn-né pris dans le moratqrium. li- L'agence Ilavas annonce que la Com-u- mission parlementaire des finances s'est os prononcée en faveur du monopole do l'ai; cool - COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemands Berlin, 19 octobre. — Officiel de midi : Thàâtro do la guerre à l'Ouest, ! Pas d'événements importants. Théâtre de la guerre à l'Est. Armées du maréchal von Ilindenburg : Au sud de Riga, nos troupes ont. pris 'assaut plusieurs positions russes et. atteint ;i Duna à l'est de Norkowitz ; (Aies ont capturé 1 officier, 240 soldats et 2 mitrail-euses. Au nord-ouosfe de Jakobstadto, une ittaque russe a été repoussée. Dans la région de Smolwy, nn de nos avions do combat a abattu un biplan fran-:ais conduit par un capitaine d'éta&major •usso oc armé d'une mitrailleuse anglaise. Armées du maréchal prince Léopold de >avière : ' t Rien de nouveau1. Armées du général von Linsingéft : Sur le Styr, lesi combats signalés Eier ournent à notre avantage. , 1 Dans les Balkans. Des troupes austro-hongroises de l'année lu général von Koovess (armées du maré-ihal von "Mackensen) ont pria la ville l'Obrenovac. Au sud de Belgrade, des forces alleman-les et austro-hongroises, après avoir livré ombat, ont atteint les hauteurs à l'est de /ranic, au sud de Ripany et au sud de >roca sur. lo Danube. L'aile droite del'ar-née du g&iéral von Gallwitz s'ost emparéo lo force de la région à l'ouest de Soone et les villages de Yodanj et de Mala-Krcna. La région des hauteur» situées près do ■ l/ucica ainsi qu'au sud et à l'est do B017.0- , rac jusque Zisljenovac, a été enlevée à l'en- ! îemi. L'armée du général BojadjeJf a progressé dans la direction de Zajecar, Knja-ievac, au delà d'Inowo et dans la direction lo la vallée do Pirot. D'autres forces bulgares ont pris Vranic lans la vallée s'il péri ou re de la Morava. et, )lus au t sud, ont déjà dépassé la ligne l'Egri-Palanka à Stip. • * • Vienne, 19 octobre. — Officiel d'hier î Front russe. 1 En Galicio orientale, sur l'Ikwa et dans [a région fortifiée do Volhvnie, la journée i'hier s'ost également passée sans événo-loments particuliers. Sur le Kormyn et la Sfcyr inférieure, ['ennemi a livré toute une série de violent-os attaques. Près de Kulikotwice, Nowosielki et Ra-falowka, les combats durent encore. Partout ailleurs, hier soir, nous avions Jéjà repoussé l'ennemi on lui infligeant de 'ortes pertes sanglantes. Sur lo Kormyn, il a évacué le champ le bataille en pleine déroute, abandonnant Jes fusils et des pièces d'équipoment. i Sur la Szczara supérieure, les forces iustro-hongroisos ont aussi fait échouer une forte attaque des Russes. ^ Front italien. Sur lo front) de l'Isonzo, les Italiens déploient de nouveau une plus grande activité. Hier soir, dans le secteur nord Oue^t lu plateau do Doberdo, près de Pebeano, 1 y a eu ctas combats assez violente. De *ros efîactiifs d'infanterie italienne y ont) encore attaqué 11 ois positions ai sont parvenus par endroits jusqu'à proximité de nos obstacles; finalement, nous les avons rejetés m \our infligeant de fortes pertes. Ailleurs, dans lo territoire du littoral et a région-frontière du Tyrol, d,uei3 d'artil-crie.Front du Sud-Est. Les divisions serbes qui ont étié défaites lans la région de l'Avala recuHent d«s deux ;ôtés de la routo allant vers lo sud. Nos roupes attaquent les détachements ennemis [ui so trouvent encore au nord de la Ralja. Dans la Gacva, l'ennemi a dû également jattre en retraite. Des deux Côtés do La Moa'ava inférieure, les divisions allemandes >nt de nouveau progressé. Les Bulgares ont occupé les hauteurs du luslin-Percin et du Bain-Zub. yfiofia, 19 odtobre : * Nous empruntons la passage suivant au* communiqué du 15 octobre du grand état-najor : En Macédoine, nous continuons à avancer dans la direction de la Prejalniotx su-lérioure. Nos troupes ont atteint la ligno le Dranosac à Sukavolac, à la région nontagneuso do Kavka et au mont Goiak-Planina. Nou^l a'^ons prisi Zarevosolo-Pehtsohevo et Borovo. Sur le penchant ouest du grand Baikan, 10s forces ont atteint la ligne de Novoko-ito à Zldinac, lîlopuznipa, Rovnobucsoe, Dsoherni et à Vrh. Dans la vallée de la Morava, nous avons occupé l'importante, jo si tion de Vranja-Glava. / ^ ^ Constantinople, 18 octobre. — Officiel du jrand quarbiei' général : Sur le froi'jfc di^s Dardanel'es, près d'Ana-ortai, il n'y a rien d'important à signaler, t l'exception d'une escarmouche erati^e des létaohcancnts de rocoimais6ance et d'un duel l'artillerie intermittent. Très d'Ari-Burnu, nos batteries do la côte ont réduit) au silence des torjdlieurs I «memis, qui, i>endianti un certain temps, avaient bombardé sans succès nos positions. Nous avons f lit sau'er une mine que l'en-îemi avait creus6^ jirès do Bani-Tcpe. Près d« Sedd-ul-Bahr, le 16 octobre, l'qi-lerni a lancé, en vingt-quatre heures, " plus le mille obus (sans obtenir un résultat quelconque.•Pour lo nosto, il n'y a rien do nouveau 1 noter. CGîiïîYîuniqués des armées alliées Paris, 18 oo'obre.— Officiel do 15 heures: Nous avons, au cours de la nuit, com-ilèt-ecnent rejx'ié par nos tirs de barrages P artillerie et d'infanterie trois nouv^'os ensuives d'attaque do l'ennemi oontre le [3oi^H3>Hache, au nord-est de Souahçz. . Au sud do la Somme, une lutte presque continuelle d'engins do tranchée s'est poursuivie dans lo soc tour de Likoms, tandis quo nos batteries effectuaient, sur les ou^ vragos ennemis, des tirs efficaces. Au nord de Verdun, l'ennemi a tent£ d'occuper les entonnoirs de mines rôcem-ment oxplosées ento.'O les lignes. Il a ét£ partout lepoussé. Pendant la nuit, violents tirs d'infante» rie do tranchées à tranchées dans iles en virons de N"omény. Notre artillerie, danR la même région, a dispersé des travailleurs ennemis à l'est d'Eply, près de Grelnocey; et de Bionoourt et bombardé la gare dç ÎBlamont. « * * Paris, 18 octobixï.— Oiïiciel de 23:heui,es: Après ime préparation intense par lo canon, des menaces d'attaques d'infanterie se sont manifestées dans les tranchées ennemies du Boisr-esru-I Loche ot do la vallée de la Souchozi, où s'étaient massés d-'J/aaportants effectifs enmemis. Notre artilleriei, par un barrage énergique ot efficace, et nos miitiraiîleuses ont empôché l'eimcmi do déboucher. t Une lutte d'artillerie, dans laquelle nous avons eu l'avantage, s'est poursuivie au sud do la Somme, aux environs de Tijlo-loy, du Cessier et do Saint-Léocade. Sur la rive gauche de l'Aisne, au sud do Pommiors, nos patrouilles ont éventé-une embuscado ennemie et ramené des prisonniers.En Champagne, le bombardement ennemi a encore été très actif sur la butte de Ta-huro et lo ravin do la Goutte. Nos batteries, en ripostant sur les tranchées ot les bivouacs on arrièro du front ennemi ont provoqué l'explosion d'un important dépôt de munitions. > Dans les Vosges, on signale do vifs com< bats à la gronade sur les crêtes du Sohraz». înaennele et de violentes canonnades de part et d'autre dans la région de l'ILartmanns* woilorkopf et dans la vallée de la T<hurc « * * Pétrograd, 17 octobre. —1 Officiel dfc i grand état-major général : Au sud de Riga, après une préparation par l'artillerie, l'ennemi a attaqué la gare do Garrosen, à 13 kilojnètres à l'est) cfcc i Mitau, et a occupé celle-ci. .Nous avons immédiatement contre-attaqué et nous av>ms réoccupé cette gare. Près do Gross-Iitttau', les Allemands ont entrepris plusieurs attaques et ont refoulé uos troupes vers la Janew. Dang les environs de la gare de Nenigut, au sud-est Ue Riga, un combat est engagé. Dans lo courant do la jouKnée, nos avions ont joté, derrière le front ennemi, plusieurs douzaines de bombes sur des hangars et des trains. Près de Jakobstadt, feu d'artillerie et) d'infanterie. Dans la région do Dwinsk, les violentes attaqmes ennemies continuent. Pendant la journée, nous avons repoussé quatre atta- . ques entreprises près de Schlossberg, à l'ouest d'Illuxt. Nous avons repoussé également des attaques près de Paschilina, à 5 kilomètres au sud d'Illuxt. Hier matin, après un feu violent, l'ennemi nous a attaqués près chi village de Sogowaja., à 4 kilomètres au nord du lac de Swenten. Sur lo front situé entre le lac de Dem-men ot lo lac do Dryswjaty, lo combat continue. Les Allemande ont opposé une résistance opiniâtre près des villages de Kruklischki et de Gate-m, situés respectivement à 5 et à 4 kilomètres au noi-di du lac do Dryswjaty. Près du village d'Ustje, sur la rive sud-ouest dit lac de Boginskoje, nos troupes sont entrées dans la ligne ennemiio et ont franchi la Dryswjata à cet endroit. Près de Kulikowicze, sur la Styr, à 11 kilomètres en amont de Caartorytsk, nos troupes ont pris hier clos tranchées ennemies. Les contre-attaques qui ont suivi n'ont obtenu aucun succès. Hier, nous avons conquis également une position ennemie près de Karpilowka, à 15 kilomètres à l'ouest de Dcrazno. » * ■i Nisch, 18 octobre. — Officiel : !■ Sur le front serbe, les Bulgares ont atta-; quê avec d'importantes forces, sur toute la ligne, dans la région du Timok et de la Bregalniza. A proximité de Saïtschar, ils ont traversé Paikow, Sawat et Stoïkbrdo. Plus au sud, ils ont forcé les Serbes à recuîer dans la direction de Kujazcvac. Ils ont, en outre, attaqué avec plusieurs régiments plus au sud, près do Kriwo-Pa-lanka, sur la route allant à Kumanowo. | Ils ont réussi à atteindre Tschaupinobrdo, d'où ils peuvent menacer Kumunowo-.Wranje et la ligne du chemin de fer Nisch- | Salonique. Les Serbes ont résisté avec succès sur la i K3aegalniza. J Dépêches Diverses Paris, 18 octobre : M. Malvy, ministre da l'intérieur, a déclaré à un collaborateur du ,,Matin" que, par suite des mesures prises, le prix du pain n'augmentera pins, ^n ospèro arriver à faino diminuer 18 prix do la vianSa grâce à l'importation. Si la spéculation no p^rmettaat pas d'at-à la Chambre le vote d'urue loi l'aufiori-teindi'e ca but, lo gouvernement- demandera sant à fixer dos prix maximum pour tous Los produits alimentai nos. « « # Moscou, 19 octobre : D'après une information; du „Russkoje Slowo", il y aurait disette de 'produits alimentaires à Minsk. Les autorités distribuent! actuellement des cartes de consommation à tous les habitiints. * * » Madrid, 19 octobre : I-ros journaux affirmant que la retraite du Cabinet Dato a été provoquée par des di> vorgenctas do vues entre les ministirus au sujeb du budget. On croit quo las conservateurs resteront au pouvoir. ♦ « PétrogTad, 17 octobre - Un ukase impérial a déclai*é l'état d^ siège h Moscou et dans le district d: Moscou

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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