La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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23 januari 1918
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s.n. 1918, 23 Januari. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 10 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ws8hd7qd5t/
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LA BELGIQUE jtPKaacscgreriftraft yegK^as^ -'--^r - - - -nT^sc PRIX DES ABONNEMENTS % mois (térr., mars), (r. 7.60} 1 mois(lèrr^fr. 3.80, Le* dsrnxndes d'abonne/ncnt sont reçues exclusivement /wr les bureaux et les /actrUts des postes. —. 1>s réclamations concernant les abonnements doivent tire adressées exclusivement aux bureaux de poste• ADSIIIIISTBAT1QN ET REDACTION: Monlagne-anx-HorbovPoiajèrcs, 31, Bruxollft*. %J «BSCC^ISb fc*fl ■ B J" PRIX OES ANNONCES Petites annonces, la ligne, fr. 0.75, — Réclamé» avant les annonces, la ligne, lr. 1.75. — f orp» d» journal, la ligne, lr. 7.60 — Faits divers, la ligné» lr. 0.00. — Nécrologie, la ligne, lr. 3,50 — Coin des Eleveurs, la ligne, (r. l.ïiO, Bureau» de & à 17 neures. Cîrection ei fidmlnfstfatloa : £* ,j° i2î,'VBMï* « OS MORESSÉE, DIRECTEUR inuiiijy.it-JUA'nyrujv" v-, — - » —• -.^gygagebf. -« «■■■l'gsggiSKlS^'tyftWrarîryïlMag.. y GUERRE 1,233' jour de guerre Ilieu à signaler, sauf la violence crois-Bànto des combats # artillerie en Flandre el dans 1d secteur de Len*. Négociations de pais? Pôtro^ad, 22 janvier : ï.a ,,Pravda" aumonce que le Comité exécutât' ùa Soviet demande à M. Ivémne do se rendre luâ-uuuie à B-resfc-Litov&k. " ■ " * * • 1 clrograd, 22 janvier : r On mande de Brest-Lifcov3k à l'Agenct /Télégraphique quo les délégués russes onj , 'ait le 16 janvier la déclaration suivante :1 .— Déjà le 8 janvier, lors do notre pre-j miôro entrevuo avec la délégation de 1 Ou-j kraino, nous lui avions notifié que noua l estimions inadmissible qu'une conLreuce of-. ficiclie ou privoc pût se tenir sans qu'elle ; en iût avisée et nous avions pris l'engage-j ment de la tenir au courant de la marche des négociations. M. Goulubowitch, secré-I taire général, nous dit alors qu'il allait se mettre en rapport avec son gouvernement à Kief et qu'il comptait bien recevoir de lui l'ordre de suivre la même li**no de conduite à. notre égard. Or, la délégation o ukrainienne ne noue a fait aucune communication c jusqu'à ce jour au sujet de ses négociations qu'elle a ouvertes dès avant notre arrivée Îot qu'elle poursuit en ce moment avec l'Allemagne et r Autriche-Hongrie. Nous constatons que malgré la lettre de nos conventions et bien que, mis à part l'armistice el les négociation- entamées, nous ayons, ziu noint de vue militaire, à faire front contre un ennemi commun, la délégation de 1 Ou krain a contrevenu à l'esprit de la Révolu-| tion qui répugne à la conclusion d'accord? secrets avec des impérialistes. Les Oukrai-niens continuent à négocier à notre insu avec la délégation ennemie nonobstant nos réclamations expresses, et contrairement à leur promesse ils ne nous font aucune communication relativement à ces négociations. (Les intérêts vitaux des masses laborieuses et ruraljs de la Kussie et de l'Oukraine étant en jeu, nous avons décidé de n'assumer aucune responsabilité quant à la conduite (!. ces négociations. Nous avons fail un nouvel appel à i autorité du Comité cen tral cx'cutif de l'Oukraine à Karkoff, lu demandant de# prendre les mesures quo l ia teret do la république démocratique ùe l'Ou-v Jrraine commande de prendre pour la proté ger contre la dangor des intrigues de la dé légation du secrétariat général. Si nous n a vous pas protesté contre votre admission i ia ta• des négociations, c'est parce qiu nous esterions que lorsque vous sérias ej ^ie a ' J avec notre ennemi commun, vous -adopteriez une attitude basée sur les prin cipes r. 'mocratiques les nlns élémentaires e incapV ;e de vous mettre en contradictior avec votre Comité exécutif central de Kfjr koii. Constatant aujourd'hui nue votre pofi tique admet la conclusion d'accords secret et tri; •• par suite les intérêts de la démo-cratK-, noua estimons nécessaire de déclarei r vÎa "ni®at que vous ne possédez ea rêa. ntô a ii:un droit au mandat que vous usur-Pc5. ' négocier au nom de la République indépendante. „ * W'TMT? * .< tous ies m.ii'tfju.v on envisage avec confia p. :e la marche des négociations de paix Bres-t lâtjvsùi ; m&ine \ appoa'vtiuc est OjAimLitc à ce. su je-. La présence d'nn< dvL'^.' ion lmlgare à PCtrograd cSt congi-dérée géncnilemerit- comme .tint, si pas ofii-ciell'înient, du moing en fait, une représentation diplom iti'jiis dvi la Bulgario. On es! bien impressionné aussi par li cli^p-jiV^Hi foic(-o des diplomate s roumains à l'ctrograd Les événesceafs de Russie Le< amateurs d'histoire conternporaiae ne se plaindront pas qu'on ce momsrt l'ir!■'* '. langwtee. ■ Lo « pays de tout.-.; ! 153 po.^-lbiHîô-, > se cltarge de nous ininager l'imprévu. Jsoi. - eavonS aujourd'hui pourquoi M. Trotzkj . avait hi'iîc de retourner à Pétrogrftd. L'iiomrao 4 E-/ tat qu'un reporter du < Matin > nous p?:gnait uver. 4 sur le front, la mèche de Bonaparte, emprunio au | premier Consul ses iûOlhodej de gouvornemeut, i! \ ■ paraiî, comme lui, ennemi dos dcmi-im-suros et pro-l cède avec 11a radicalisœ qui n'admet pas do répliqua. In à san ionnor iCo dispositions prispar a le (<>:■ ; cséculif, ta ConsJltuaa"", poar d - îre por-' f mis <i - ineltrc un vote désapprobateur, ©et dissoute 1 par !>': matelots du Soviot. I^a dép^riie succincte îannonçant le coup d'Etet ajoute qu'un dôcrelcon- 2 firmera la mesure ~ et c'est pou? les députés une J grande consolation. En prévision des événements, Pétrograd est mis m en 6tat^ do siège ; do nombreuses arrestations au-& raient été opérées et dos combats auraient eu liï;u m dans tes ruos de la capitalo, entre la Garde rouge g et do - < ivils armîs. La dépêche de Pétrograd précise que la cause immédiate de la dissolution serait le rofus de la (!oasti8oante d'approuver la manici-'ï dont lo Soviet m'-ne. les négociations de paix. i.ts troupes de 1a flotte qui so sont oppo 9 S&C3 les premières & une prolongation des hoatili-| tte soir.ienneat, les armas h la raam, -la politique fi pacifiste du gouvernement maxhnaliste. An dilemn.? que posaient 4 celui-ci les négocio-tions de Brest-Litéwsk la poliUqac intérieure en S ajo'îio un second: ou pourparlers de paixàbou £ tiroi't. ou les commissaires du peuple, no pouvant ? b appuyer ni sur l'armée ni sur la Constituante, 7 devront céder la plneo. Le- difficultés de Pétrograd ne so «t p%« faites pour accélérer les négociations de Brest — à moins que co ne soit précisément le contrai-e, le-j maxi-malistcs ayant h:\te de consolider leur pouvoir chancelant. Ja!tendant, la reprise des hestaités paraît si peu vraisemblable pour le moment que le premier délai de l'armistice (qui, comme on sait, bo prolonge automatiquement) expirait le 14 janvier, sans que les journaux en aient fait mention. Les négociateurs de l'Oukraine, dé idée, nomble-t-il, à obtenir dos résultats rapides et positifs, ont t. réussi à s'entendre sur les question de principe avec les Puissances centrales et, apr^ une cotirie infom.pHon qulls consacreront à se lalre déléguer les pouvoirs n*oes*>airee, ils reviendraient Bre^t-Litovsk, pour procéder A l'élaboration et à la Signature du traité de paix. Si l'on se réfère \ l'article publié dans notre numéro da 11 janvier, sur l'importance de l'Oukraine, on verra quo leçons, 'quences .économiques d'un semblable traité pourraient être considérables. Paris, 2Ï janvier : L'Àg^nco Havag apprend de Pétrograd que lo Cou» 2il des commissaires diu peuple a d' ua-ndé aux anil>as8adieur8 britannique et japonais desa explications au sujefc db l'oc- cuj^tion de Vladivostok. * * * Zurich, 22 janvier : On, manda de Péti*ograd qu'aptes la séance de nuiÉ d3 la Constituante, la garde du Palais de Tauricie a r<\u un ordre signé par M. Tvéniue lid enjoignant de laisser «nriir sans entrave^ les mem!>r s rie l'As-8®ml>! e } pûr contre, l'acc is du paLais est 1 enlit aux personnes qui ne sont pas m»u. "ie* d'un feisscr-pesser spécial. * * • 21 janvier : [>•»;,rlyi une déi\iche de I' $:ograd à ©a Reuter, on croif quo 1 ■> soviets et maximaligtes de la Consti- tuaute dissoute vont en former une nouvelle qui s'appellera le Convint national. ♦ v • Paris, 22 jmvier : Le journal „L/Entante", paraissant à 3 Pétrograd,*a été suspendu par le gouvernement des commissaires <Ja peupla» • * • *s- Pétrograd, 21 janvier : 1 et iyInstitut Sniolny d^znemt que lo gouvernement maximaliste ait donné l'onirO ol'arrêter le roi .Ferdinand de Roumanie. Toutefois, les commissaires du ^ouple pren-dront des mesures énergiques si la llouina-uie ne se soumettait pas à Vulfeiinat.im qu'ils lui ont adressé. * # :ô" Berlin, 21 janvier : 60 On mande do la fron ière rosao au ., ÀchtuuraberudblacP' : — En Moldavie, les premiers combats ont 1 eu lieu entre troupes russes et mumaanes. ice La situation des Russes ^>arait défavorable, >nt ('tant donné qu'ils sont menacés d'être cer- i et coupés de leurs communications. Non U>m de Jassjr, une bataille se livrerait en ilL3 ce moment entre Eusses et Roumains. Le 0î- «^néralissime Kryl^ko commande diireotelle ijënt les corps russes qui se trouvent en ^e- ^ loi d a vie- I-es soldats maximalistes quittent ilie Itf fremt roumain en masse et tentent de ré- regagner la Russie, ce qui a amené de» ren-8,e rjjnt.reS sanglantes avec les troupes cîe cou-. ^ N'erture roumaines qui cherchent à isoler les ito 'Ç^chements ru^e-o. on dissolution et à les ai- cSsanaer. # on .x . * ,ns " Londres, 21 janvier : réc On mande ddP<'troM»a<l au,, Daily Mail": M- — 1^) gouvernement maximaliste a donné i W<!re au représentant de ia Russie sur le 3il" ffint en Roumanie do quitter Jassy. et « au . * * Ue ■* Berne, 19 .janvier : >u_ ï.e chevalier Cassnriko, rc.jr r entant di- lu- ?îl >niati'que de l'Oukraine, qui séjourne ao- tls Riellcrmeni à Berne, a iKcfci'é «'•. iui des col4 ai- Inlxyrateur du ,,l»uud'' que les dort ' res ini fiU pormiit'.ooB de l'Agence îlavas sur la «ituï l0? Sioîi de la Rus. ie méridionale et noîammefe m pelles te rapportant aux relations du ™oçl- 3S> vemeoieut- de P''tr i ,rad avec l'Oukraine s®* ios 'îor t nent exagérées* L'ultimatum des mn®. me inaligles à la Roumanie et surtout l'or Je •m- d'arrêter le roi de Roumanie, doivent éèe >n- coiis dér's oomme fantaisistes, car les Oi- ai^ rainions auraient tout à à'ire dans les ckîix j11: cas. Il est alsolument faux que l'Oukra ie in- outieat le général Kaledine- )ui . • * * )t6t Paris, 22 janvier : déè Du „Matin'» : 1 a- — La situation devient inquiétante 5cn à Pinlffindet Les partis socialistes mi la p:>. ilie «rue prr.Glamatîoa invitant le prolétariat à maroher conire lo Sénat. Le conllit est ,jn suhout au vo*e tlo la loi créant une arn te e*t finlandaise qui remplacera la Garde Rou, on enlevant ainsi aux socialiste» -leur aràie ir ' riucipale. Tous le* journaux Cnrii resaoïn* >a la Si:rSÂ0it9tion qui r^gne parmi la 'cln^Se et^ ouvrière. 30- fer ~ JLa gruerre navale ue Amsterdam, 21 janvier : Le vaper.r „Batavier IV'', reiàoîié p^r lus Allemands, est entré à midi à Fl^sint ee 0ue venant de Zeebrugge, de * * # ion Ijondves, 22 j<invier : me Un radiogramme annonce que le ^rann si. naviri-éoole anglais ,,Warspifce a pris .o4 fri- pcadiict la mât do dunsnoho à lundi et a B-u- sombré à ha: t -ur cîo Moorings-on-Tha*»e« est l'ous les élèves ont pu être sauvés. EN AMÉRIQUE | , "™ *1 [g Londres, 23 janvier : On mande do Washington : — Le Bureau Commercial ce gtierro ira:-80 pose, a partir du 1er février, des preasrîpt lions définitive'} au ..ujefe de la livraison du ^ charbon tic soute dans les ports américain» ski ^e3. mesares ont pour but le contrôle de 1&-;ii. navigation, de manière à fermcr à l'eanenî ce, toute nouvelle source d'importation et po;^ au v»,.pocher qu il puisse recevoir des ro.icchai£ i! Use> d'Am r'que. Pour obtenir du charbon, 0 îes propriétaires des. navires et 'les affrj ar '^urs doivent faire au département comme ri. cial de grande cou ce ions penae r ait aux lto Etets-Ûnis de disposer di3s olficieirs, dœ -te ^t-iipaçes el de la destination de la cargai-n son, ainsi que des installations de télégro-ne phie. sans fil ; en outre, las Ebats-Unis eaemsal ua contrôle sur la vente ou la !p cy sion des navires-, a- ■ „ *u * * ,e Paris, 21 janvier : 5. On mande de Buenos-A ires à lAgenoe p. Ilavas : a — La Chambre a approuvé la convention p'^r lnjuel'c la République Argentine vend • ea récolte à la France et à l'Angleterre. " DÉPÊCHES DIVERSES in , ?t L'AFFAIRE CAILLALA *• Paris, 21 janvier : ^ Les journaux donnent des détails sur l^a 13 documents trouvés dans le coffre-fort loué i- par M. Caillaux à Florence. Ces dutsotis ir sont loin de oomcordei- avec les informations publiées jusqu'à présent. 31 Le ,,Gaulois" apprend que la liste de« min .sirea dressée par M. Caillaux compreiuf ^ quarante noms de différents partis, parnw lesquels MM.l'riand et Viviani que M. CaU^ e. iaux rûntfJigne comme éliant tout desi^rJs u ,'our donner à la guerre militaire et dijdo-matique un nouveau stimulant. Contraij^e-f aux imf©relations prio^lentea, Ul „ e iste aucun plan de constitution de r^îS-[a uiei.ts eprses spéciaux. k IVaprès le „Journal", le projet d'une r^ r forme constitutionnelle élaboré par M. Cail-5? laux commence par ees mots : ,,Lorsque 1# tû paix sera obtenue par le3 aimes.'' Les grandes lignes de La réforme <x>nsfcUitHfa-nelle de M. Caillaux sort les suivantes^* — La Chambre élue au scrutin secrÀ'a pas le pouvoir d'ordonner et formule gtm-x pleme.it d?s désirs qui sont soumis au CoiL ■ s 'il d'Etat. Ce dernier sera composé de dA-logu^s parlementaires, de fonctionnaires nom-m s par le gouvernement e»t de représen^ fcmts du commerce, de l'industrie et de Ja finar*"C. La Chambre peut accepter ou 4b-jeter les décisions du Conseil d'Ktat. $Te s Sénat ne ixissède plus que voix oonsifi<a-tive. Le président de la République pc^i e ' renversé par un voto de méfiance. D'autre part, on dit que le c .'i're-fort de Florence contenait des tfcjoumemts c»ncern,'ui| MM. Barthou, Briaiid ei Viviani. z * * * c Paris, 2l janvier : r De l'„EAOelsior" : \ — M. Cecealdi, un des d<: ;c .seurs de s il. Caillaux, a déelaré dans 1* s.>ife(fcs.Pas- d Pàrdius <]je la Ch^ uibre t^uo «on o'i jii avait | 1 assisté à Psuvectiiro «tes fafuâto ^selfrfr ei I elle oontonant les documents trouvés dans soin coffre-fort à Florence. M. Ceccaldi assure que certaines pièces, dont il a un double, manquent et que si le gouvernement ne pu i à blie </as tous les documente, la défense sera rne- forcée de les communiquer à la presse. Paria, 31 janvier : Des députée c*u parti socialiste uniîié se i^er" sont réunis au Palais-Bourbom piotur diibé-^ar" ner sur l'affaire Caillayjx. Apr^ une longue ^°u" discussion, M. Reuaudel a proposé le vote Ten" do l'ordre " du jour suivant : JJla" —Le groupe socialiste réclame la jua-*im tice; il demande, en outre, que le gourer, ueraent publie les dépêches aknôrioames qui ont été soumises au public sous des formes différentes ei« contraires à la rfritê." au ont Berlin, 22 janvier : □es. On niante de Genève au „Berluie:r Tage* ble, blatt ' que I9 Sénat français, qui comprend cer- en 00 moment 245 membres, s1 est constitué SI on en Haute-Cour pour juger l'a; faire Malvy. en » * ♦ Le Paris, 21 janvier : ote- A l'issue des formalités de sa eons&tujtLon, en la Haute-Cour a fixé sa prochaine séance tent au 23 courant. de ■en" Paris, 21 janvier : *?u" A la suite d'as incidents qui s# sontpro-dui|^ vendredi à la Chambre, M- PugjUetfi-les Conti a envoyé ses témoins à MM. Mayéras et Lcng^iet. • 0 » j» Pans, 21 janvier : nn^ Le ministre de la guerre i alien général , ]e Alfier e&t arrivé hier~ Tl * * * \ -Xiordre^.. 21 janvier : \ Lors de son entrevue avec les syndi' dl» ouvriers, M. Lloyd George a répondu aux ao_ questions qui lui étaient posées par les <té^ ly./ légués. Voici quelnuos-unea de ces ques-i j lions, suivies de3 réponses qui y ont été inf faites : . ■■us- — Le gouvernement s'est-il servi, pour >e« faire ses propositions aux Puissances cen-^cft- traies, de la môme méthode qu'elles ont em-}(»». ployée ? — Vous pouvez avoir tous vos apalso-,4." inents sur un point, à savoir que le gouvernement conclurait la paix si une chance \ ,e sérieuse de la conclure des conditions ho-norables venait à s'offrir. C'est affaire h ^ nous de la recherchor et nous n'y manne quons pas : nous sommes sans répit on quête du moindre indice susceptible de faire croire que le gouvernement allemand est redevenu raisonnable. Malheureusement, je dois: vous avouer que nous ne découvrons jus-' qu'ici que son obstination et sa résolution arrêiéa de remporter une victoire purement^ militaire. ® — Comment faut41 entendre l'expression r à Liberté des mers V ■n Se — Je voudrais bien savoir ce qu'elle ufe, gnilie. La liberté des mers, cela veut-il dire rïne (luo mer-s doivent être purgées des sous->r$ir mar*ns ou qu'on a la liberté de se scrvli dc3 mers pour nous affamer ? Quoi qu'il en soit, notre premier devoir est d'empêcher tout acte capable Je porter ttciote '• la protec lion do nos côles ou d'entravor notre ua^ 1-î galion. ' — Le ministre vorlrait-il nnas dire s s^ propose, vu l'unanimité avec laquelle les Alliés se sont ralliés îux huts de guerre do • notre gouvernement, le s'elioi cr l'obîeuhj qu'on iront unique soit opposé à l'Ail" magncj? — Nous avions espîré atteindre ce résultat à la Conférence qui s sst tenue à P.nis il y a deux mois, mais l'jib^a c de^ dt1' ■anfl ^uôh de la Russie, trabio dans l'entretemps Tek ^:ir îa îortuno ^C9 armes, a fait qu 'l était .* "i impossiblp de songer à une coordination dosa huis dt> guerre des Alliés et c'est pourquoi? nea: U projet n'en a pas même fait l'objet de nos* | délibérations. La grande difficulté provenait? ^ des conditions imposées par l'ancien gou-/ vernement russe, dont une était la conquêtoî de Constantinople. Nous ne pouvions sup^ $ primer Constantinople du nombre de no.<C buts de guerre san3 l'assentiment du gou| î vernement russe. Quant aux buts de guerr$ de l'Entente, tels qu'ils ont été définis par im- Wilson et par moi-même, s'il existait ,-Ht i\ leur égard la moindre divergence de vue, W j'estime que la réunion d'une nouvelle con-tlu férenee serait désirable : jusqu'ici toutefois tua; plu3 complet accord règne entre les Al» 1$. liés h leur sujet. sim — M. Lloyd George voudrait-il nous dire brièvement ce qu'il entend par le mot " R« aT considération „ dont il s'est servi en par.-. : lant de la question d'Alsace-Lorraine ? ,3 1 — Pendant près do quarante ans, l'Al-ad" | sace-Lorraine a été pour la France und ter^ plaie ouverte qui l'a empêchée de vivre eu, uix paix. Il n'y a pas le moindre doute que le . lia» Français estiment qu'il ne faut pas songerj -ai- ^ espérer qu'ils fassent la p?.ix tant que' ra- cette question ne sera pas réglée une fois Dj5 pour toute et il faut qu'elle soit liquidée<; y si l'on ne veut pas qu elle demeure la source» d'une interminable série de guerres en Eu rope! Notre avi3 est que c'est à la nation « française à se prononcer d'abord h l'égard { de ce qu'elle estime qu'il lui e^t dû en toute] 10e justice et à l'Angleterre ensuite — du moins le gouvernement y est décidé — à soutenir ; ion 'a démocratie française dans ses rcvendica ^ tions. — Est-ce le peuple français ou la population de l'Alsace-Lorraine qui se plaint d t sort $0 ce pays ? — Les Allemands ont évacué do forci une partie considérable de la population d($ l'A i s n c e- Lorraine et en ont même chassé, cerv . tains habitants. Néanmoins, une enquête faiti aupr.'^s de la véritable population de l'Alsace-Lorraine ne permet absolument pas de mettre en doute qu'elle est en grande rru| l^s jorité désireuse de faire retour à la Franges fué (M. Lloyd George ne peut ignorer qwe Us c'est le contraire qui est exact.) ia- — W. Lloyd George peut-il prendre l'Or. gagement, pour le cas où interviendrait fia les. dans les conditions qu'il a oxposéts, .?r fftire immédiatement abolir en Angleterre le service militaire obligatoire ? ^ — Nous combattons non seulement pour ifr qu'il soit aboli dans notre pave, mais npur m* créer une situation qui en permette l'aîoli-lo- tion dans tous les pays. Nous voulons/que le. retour dos événements actuels soit À ja-mara^mpossible. „ / rAi Sir PA3auchamp Duff, qui commanda les !I-r forces britinniques ^ux Indes do 1913 à 1^ 101f>, est décédé dimanche matin à Londres. # Amsterdam,021 janvier : , On mande do Londres à l'^Al^emecn 1 a Iland(elsbladv que l'amiral sir Philippe Naoh, Ç" directeur général des services de transport en: France die l'n, m je britannique, est nommé dirwteuû géaéral des services de trans«,>ort n1 <h l'Entente. nj ,c Paris, 22 janvier : 'e Pp*s Association annonce que le a- l'Cut^naiit-coloncl Repington aurait dm;né sa démission do critique militaire du ,,Times". * * * !e Londres, 23 janvier : il Oit annonce offici- lignent qu<* M. -CarSon a donné sa dcmi^sioa de niembre dit Comité do giicrre; toutefois, il reste nviuist:3. CeîU-retraiie n'est pas d o à des dive:- ..;ce> de vue au sein du Copiité de guerre; M. Car. le son désire simplement avo r toute liîjerté a- d'action danp la question de l'aut îiomiotb <t I l'Irlande. * 1 1 Londres, 22 janvier : e La Chambre des Communes a voté eu troisième lecture, sans modification efcsen-tielle, lo projet de loi renforçant les effec-1 tifs de l'armée. * * * Manchester, 21 janvier : La pénurie de^ vivres a provoqué ici le 0 1G janvier d'importantes manifestations. A - 11 heures du matin, les ouvriers et les Ou-e vrière-s des huit plus grandes fabriques du 0 district d'Oppenshaw et de Goston ont cessé le travail et sont ailes h l'hôtel de ville 1- réclamer l'instauration du rationueimeiib na-'. tioiial obligatoiic et la répartition unifoime 1 des vivras entre toutes les classes de la s population. La manifestation a été d'autant plus impressionnante qu'elle s'est faite eu ordre parfait et sans incident. Une dteléga. tion, composée do seize personnes, a expoeé au maiio lea desiderata des omvrieis qui ^ protestent surtout Contre la répartition iné-B gale dos vivres et soupçonnent la spéculation d'en avoir provoqué artificiellemeait la rareté Un délégué a dit que les ouvriers avait, t atteint la dernière limite du possible, qu'il leur faudra renoncer à travailler ' quatorze heures par jour s'ils n'ont à 111 an- 0 ger que du pain sec, qu'ils consentiraient peut are à se sacrifier eux-mêmes à l'avidité des accapareurs, mais non pas leurs enfants. Le maire a déclaré aux délégués que cies démarches seraient- faites aussitôt pour port r remède à. la si' nation et a sous 5 retard télégraphié à lord Itondda. On organise pour samedi, à Manchester et à Salie 1, une manifestation pendant laqiwdle 100,000 persoaucs profeeisrtdronl contre la 1 répartition inégale des vivres. * * * Londres, 21 janvier ; De l'Agence Eenter : ? A Wooiwich, deux mille ouvriers des ar-t senàux ont vote une motion invitant le gou-\ vernement à engager des négociations de ; • paix sur les bases suivantes : Droit des peuples de décider d'.eux-r t mêmes j ni annexion ni indemnités. Si les négociations prouvaient que i'im-}>éria!isune allemand est l'unique obstacle à la conclusion de paix, les ouvriers sont idisposCs à appuyer la continuation de la - guerre jusqu'à ce que les buts fixés soient 2 'atteints; ils insistent, en outre, sur la-" -^ ; convocation d'une Conférence socialista internationale, à laquelle participeraient des i délégués do tous les pays. 3 -i ♦ * * - , Mid-dlalbourg, 2(1 janvier : ' & Agence Télégraphique Néerland^vise an. notule qju'un biplan anglais a atterri, hier J apr^s - midi, du us les environs- d Ilulst. L'aviateur a déclaré qu-'il avait participé à : une attaque aérienno sur Zeeuruggc* Immédiatement après avoir atterri, il a incendié j < son appareil. • % J lia Haye, 22 janvier : x Le ministre des affaires étrangères a de-t claré qui3 la Hollande n'a nullement l in- " tention de vendre ni Surinam ni aucune?! autre partie de ses colonies aux Indes occi-| ,' dentales. Il a ajmté qu'il 11e savait rioni ' dune offre que. les Etats-Unis aurait faite* ' en ce sens. i * * + Berlin, 21 janvier : A la Chambre des députés de Prusse, i« minist e da l'in; rieur M. DrCvs a dit, concernant les négociations do Brest-Lfcovsk : ,. — Nous nous ©1 tenons au principe do 1 nous interdire le dcoit, de nous immiscer 5, dans '.es affaires intérieures do nos voisins, i L'Etat moderne a pour fondement la ga-; rantie de son autonomie et de sa liberté t> Intérieure, et notre volonté bieu arcvle est •; de ne toi'«rar, dans la réglementation de nos ^ propres affaires, la pression d'aucune in-J fiueace du dehors : ce Serait contraire à . no'.re honneur et à notre intér-t. Nos enne- > mis prétendent nous vlnculer et porter at-? leinte à notre libre développement : nous t nous Opposons à cette • prétention avec i. énergie et ne permettons à personne d'im-" poser une orientation à notre politique in-\ térieure. L'Allemagne esî un Etat uni, la i Prusse en est un autre et nous entendons > qu'elles le restent : nous nous refusons absolument à discuter toute proposition visant à octroyer à la Prusse orientale et à la Pomanio une sorte d'autonomie dont l'effet serait de détruira l'unité de l'Etat prussien. ■ J -os mesures que nous avons prises pour - la prdteetion de tout ce qui est allemand j * sont en parfaite concordance avec les dé»- ' ^ datations faites jusqu'ici par te gouvernement concernant la question do la Pologne. ^ Efi automne, l'an dernier, lo gouvernement \ a diclarû qu'il était disposé à plus de conciliât', on dans se*? rapports avec les Po'o-:f nais. Nous renoncerons, à titre d'essai à * ' ediictei contré eux des mesures de répies- ! i siou, à ia condition qu'ils renoncent à l'idée 1 ; (F une séparation de leurs territoires d'avec . l'Etat prussien. La Prusse est- un Etat uni, un pays allemand : c'est sur ce programme t • que nous continuerons à poursuivre notre i politique à l'égard de la Pologne. # ♦ * Christiania, 20 .janvier : Du .jMorgenbîadei." : ^ — L'offensive allemande à laquelle on ( 3' a tend à l'Ouesl pourrait amener une , percée du front. Toutefois, s'il u en était < pas ainsi et si l'Allemagne réussisBait sim- 1 [dément à rendre impossible pendant assez ' longtemps une énergique contr2K)ffensive do ( l'ivutente, elie aurait obtenu un résultat important. Dans 1 e-^etemps, la guerre des , sous-marins sévit s»»-* iinterruption et, en admettant que les Allemands soient forcés ( d'aU'.ndonuer leur offensive sur terre, rien ne les empêcherait de continuer leur guerre us-marine aussi dangereuse qu'efficace. Or, sur n>er, i Entente ne peut pas, elle, f prendre i.'ofionsive sans jiouer 6on va-tout. f Il faut avouer que le gouvernement aile- c mand n'a pas tort de considérer que le moyen le plus énergique et lo plus oeaftain 6 de remporter la victoire est l'action de ces ^ous-inarins. ♦ * * ( Vienne, 21 janvier : r Le comte Czernin e3t arrivé aujourd'hui 1 à Vienne retonr de Brest-Litovsh. £ * * * Pans, 21 janvier : - ^ Ou mandfe de Tokio au j^ompsi" : c — I/6S autorités militaires projettent die j' renforcer fortement l'armée et la marine. 1 L'armé© sur pied de paix comprendra vingt- d cinq corps d'arm e contre vingt et un ' actuellement. * .* * 22 janvier : Ivo „ Daily Mail" a[nprend de Sadkiey (Australie) que, par guito du manque de tonnage en Angleterre, l exportation de la récolte d;s céréales australiennes est impos- 1 aible, étant donné qu'on no dispose pas de navires pour transporter lo blé en Europe ou en Amérique. Fji outre, une grande quanti té de blé pro venant de:> deux récoltas d prÀeùdwites se trouve immobilisés eu A^is- n ir-^lie, qui ne consomme que 40 millions de l boisseau^, soit le tiers seulement de sa pro- '' COMMUNIQUÉS OFFICIELS O'\J m 8^1 \J ii a t: Coramimiqués da> PuissAucss Ccatraie*. Berlin. 22 janvier. — Officiel do ce midi t Théâtre de la guerre à l'Ouest. AraiéeS du feld-maréchal prince héritier Rup-precht de Bavière : A l'est d'Ypres, l'action des deux artilleries a été violente dans la journée et à certaines he'ureS de la nuit. En Flandre, sut divers points, de petits détachements anglais ont vainement tenté de pénétrer dans notre zone de combat. Sur le reste du front, les opérations sont restée* modérées. Armées du prince héritier allemand et du feld-maréchal duc Albrecht de Wurtemberg : En Argonne. au nord du Four de Paris, après une préparation d'artillerie qji a duré toute la journée, des compagnies franaçaises ont attaqué le soir nos positions ; elles ont été mises en fuite par le feu de notre artillerie et par des corps à j corps. A Sur la rive orientale de la Meuse et dan^lôjréS gion de Flirey, la canonnade est devenue violente par intermittence. gT* Théâlre de la guerre à l'Est. Rien à signaler. Sur le front en Macédoine et Sur le frong en Italie, la situation ne s'est pas modifiée. % Berlin, 21 janvier. — Officiel du soir : Rien do nouveau à signaler sur les divers théâtres de la guerre. • * * Berlin, 21 janvier. — Ouicïi : En décembre 1917, les mesuras militaires! prises par les Puissances Centrales ont£ amené la destruction de 702,000 tonnes du| tonnage commercial utilisable par nos ennej mis. Les succès obtenus de la sorte depuis la guerre illimitée des sous-marins repr<S sentent 8,958,000 tonnes brut. * * ♦ Berlin, 22 janvier. — Officiel : Sur le théâtre de la guerre septentrional, nos sous-marins ont encore coulé 22,000 tonnes brut do navires, chargés et armés pdàr la plupart, parmi lesquels on a constaté la présence du vapeur . français armé "Maieu lan „ 6,265 tonnes brut, qui transportai;.* ci i do deux^ajf- Le 20 janvier leg fore s navales turques, c'cst-àrdire le croiseur cuirassé „SuRtan Ja-vus Selim" (anciennement ,,Goeh?n"), le petit croigqur ^Mililli" (^al^lait"1) e^dbs torpilleurs sont sortis des Dardanelles et ont | attaqué des forces navales ennemies dont la présence avait été signalée près de l'île d'Imbros par les aviateurs. Un rand et un petit monitor anglais ont été détruits. Un ■ vapeur de transport de 2,000 tonnes a été i COulé* Plusieurs Hulks (î) ont été fortement endommagés et la station anglaise de signalisation de la baie de Kepliala a été détruite.*, En retournant dans les Dardanelles, le* petit croiseur „Midilii" a coulé après avoir t été touché plusieurs fois sous sa ligne de flottaison par des mines ou par des sous- marlns. Le croiseur ,,Sultan Javus Selim" a ton-ché fond en entrant àans les Dardanelles, dans le détroit près de Nagara. Une information anglaise prétend qu'il a été mis, à présent à la côte à ia suite de graves ava-riepj ^ Vienne, 21 janvier. — OflfcTei de ce midi : Pas d'événement particulier à signaler. • * * Sofia, 19 janvier. — Officiel : Sur le front en Macedoine, dans la vallée!; supérieure de la Skcnibl, nos troupes de re4 connaissance ont détruit un poste "ennemi ofr; ont ramené du butin. Dans la boucle dç la^ Czcraa, un important détachement d'infan-f terie ennemie a attaqué noire position et a" été repoussé par notre feu. Nos détachcment% ont ensuite pris l'offensive, malgré la vio-ï lente résistance de l'ennemi, ont pénétré*-dans ses tranchées ; ils en ont ramené de# prisonniers français. Prés du Dobropolje, dans la région do, la Moglena et sur d'autres points, entre Itv Vardai' et Doiran, cononnade et feu do mi-l trailleuse concentrique et intermittent. Dans^ la vallée de 4la Strouma, 'notre artillerie a dispersé plusieurs détachements d'infanteriof anglaise. Les aviateurs ennemis ont lancé des bom bes^ sur la ville de Demir-Hi3sar, à proximité de l'hôpital militaire qui portait nette-' ment sos signes "dîStînctifs. Trois habitants! ont été blessés. Pas de dégâts d'ordre matériel.Sur le front de la Dobroutscha, armistice.! * Sofia, 20 janvier. *— Officiel t Sur plusieurs points du front en Macédoine, notamment dans la boucle de la Uzerna et dans la région de la Moglena, au sud de Huma et au sud-ouest de Doiran, ia 1 anonnade a été plus violente. A l'est du lac do Doiran, nos avant-postes ont mis eu fuite un fort détachement de reconnaissance anglais. Sur lo lac de Tahino, des engagements entre patrouilles ont tourné à notre' avantage. Sur lo front de la Dobroudscha, armistice. • * • Constantinople, 19 janvier. — Officiel : 1 Sur le front en Palestine, au nord d'El Vire, l'ennemi s'est approché de nos li^na^ et a occupé une hauteur au sud-est de Dura, de laquelle nous avions retiré nos troupos de _ couverture. Une attaque de notre infant terie a immédiatement chassé l'ennemi de cette hauteur. Pour ailleurs, engagements entre patrouilles seulement. Sur l'Euphrate, un avion ennemi a at terri ; lc§ aviateurs — 2 officiers anglais — ont été faits prisonniers. Sur 1e Tigre, un avion ennemi est tombé entre nos mains. * ♦ «. Constantinople, 20 janvier. — Officiel. Entre Akbach et Kilia, un violent combat aérien a été livré Lo lieutenant Croneiss avait attaqué i. aviateurs ennemis ; il a descendu l'un d'entre eux ; un aulro a réussi, après loe combats, à échapper à sa poursuite.o ï Berlin, 21 janvier. — Officieux : A la Chambre française, les pertes considérâmes do la flotte marchande française jouent un rdlc.important dans le-; discussion». Le ministre de l'alimentation a déclaré récomment qu'il était nécessaire d'importer 3G millions de kilogr. de cériales. Avant la guerre, la France n'Atait forcée d'impor-, ter dee céréales panifiables que dans les années de disette et do mauvaise récolle. L'énorme dl'iéroice qui existe ù présent comparativement aux années précédant la guerre, est duo surtout à la diminution de la superficie cultivée, ainsi qu'au manque do main-d'esuvro et d'engrais. Le ndnlstro a déclaré qu'il n'envisageait pan 1 avenir sans appréhension. Communiqués des armées alliées Paris, 21 janvier. — Officiel de 3 ncares : Rica à signaler en dehors de la canon-nade habituelle. t * * Pans, 21 janvier. — Officiel de 11 homes-. En Argonne, rai coup Gt3 main efi'ec uô dans Iqs lignes ennemies au Four-dc-Paris nous a permis (îe ramener une qnmzaiue de prisonniers et trois mitrailleuses. Activité <ïjs deux artilleries sur la rive droite d© la Meuse et, en A l'saoe, tlans la r égion du W 5 S C H ^ Sudel et de l'Ilartmamnsweilérkopf. Journée caijme. puriout ailleurs. Dans la journée uu 20, trois avions ennemis ont ctj abatius, dont doux i^ir le tir de nos canons spéciaux, iln outre, quatre p- appareils ennemis sont tombés dans les i ignés ennemies à la suite de combats avec a nos pilotes. es * t. a * * Londres, 21 janvier. — Officiel : de Au sud de Graiuoouit, nous avons r poussé une attaque ennemie. Aujourd'hui ù. lauîje, nos trouves ont attaqué par sur, ^e les tranchées ennemies établies à l'est d iiargi-courL; elles ont raui^aé des prisonniers. Au ,3 aord-ouesl d'Ypres et dans les environs de u* Neuve-Chape!le et ue Lens, ïarislleri;' -^mc-[tQ mie a été active dams la journée. à i La nuit a été culme. Au cours d engage-Ë uienis entre patrouilles, nous avoa; fait un ^ certain nombre jle. s, 'il janvier. — Officiel de l'Ami F : \ .. Le 20 janvier à l'aaibj, le „Guê eu' elle ; „Bteslau' sont sortis des DarxUuielies et eut ea ;rtta<iué des forces navales britamn.jc.es au nord d'Imuros. Le navire anglais ,,Raglan'' et le „M. 28", gravement .atwints par ia rg canonnade, ont coidô. Les n.tvires Runemis i. «e sont ensuite dirigés vers le sud c ini ,oa ; où le „Breslau' a ùbé forcé Centre -lans : un champ de mines britannique; le uavuvo a c«r bouché une mine et a ooulé. Le uGo^û'' ut l'a abandonné à Son sort et s'est dugé à lu pleine vapeur dans la direction d^s D uv.a-e-j uelles- Des contre-torpilleurs britanni<;nés is ont engage le combat avec des contre-tor--(fr i pilleurs turcs qui étaient accourus '\uoe du „Breslau" et 1 s ont mis en fuite. A L'entré de3 Dai^danelles, îe „Goe ea" a touchû une mine îi son tour, ce qui a fa- § d, ieuti sa marche et l'a fait donner de ia ? nj bande do 15*; enfin, le navire a touch - ia . |,r| côte occidentale du cap de Nagara, où il ;?/ est en ce moment constamment bombardé | U par des avions anglais. Nous avons sauvé • fi et fait prisonniers* V'2 survivants du „Bres- J T lau''. Les noms des survivants du .* glan" et du ,,M. 28" ne sont pas eoeère connus; jusqu'à présent, on signale 132 res-is, eapés sur environ G10 hommes. f~ Le ,,Itaglan ' appartient à une s^'rie de 10 canonnières cuirasa es lancées en 1915 et 08 qui jaugent de 4,000 à 5,000 tonnes. Le j nt ,,M. 28 appartient à une s-iie de petits Ja mônitors lancés en 1914 ou 1915 et jau- S 'le ^eant 500 tonnes; ils ont 70 hommes à i jord. En ce qui concerne le ,,Bre>tau" et n le „Goeben", ils déplaçaient respecdvemeny ^ 4,550. et 23,000 tonnes et avaient à boro 373 £^>-4^3 homniûv^^^ --- HMMMMM -iw- I * ; 'i" ^Rome, 2i janvier. — Officiel : e Hier, grande activité de l'artillerie entre la lef Drenta et le Piave, où notre feu roulant a été 1 r concentré sur les lignes ennemies; nos adversaires de ont aussi concentré le leur sur les nôtres. r S- Au sud du col Caprile, h l'ouest de Setera. stir Ve Lepre, nous avons fait quelques prisonniers ti- grâce a un petit coup de main. Au nord-est du monte Asolone et en amont du r_ ponte Priula., nos troupes ont dispersé les pa- ^ trouilles- ennemies qui tentaient d'approcher de a_ uos lignes 1= 0PIN10HS ET COMMENTAIRE • Eventualité d'une offensive dans les Baik ans Le collaborateur militaire de la < ZUrchor i'ost>, (,ài rappelant l'occupation do Jérusalem par lea An-lal glais» envisage la situation g énérale bur le thêA-n_f ire de la guerre eu Orient, d'appuyant sur les a laits, il émet quelques hypothèses qui nous pa-jgj raissent mériter do retenir l'attention. — Ou aurait tort, dit-il on substance, de oroire r.i. qu'avcc l'occupation de Jérusalem par les An-24 giais, le3 choicd soient dôtiniUvement réglées. La guerro continue sur ce front et l'adversaire n a Idf i,as dit son dernier mot. Le calme qui règue su* j(V les autres fronts ne pourrait-il pas au contraire ilJ influencer celui-ci ? A ou juger par les nouvel ioa ig1 qui nous» sont parvenues jusqu'à présent, los né-a gociations di Brest-Litovsk auront poar résultat '(* «le dégager les Turcs sur leur front Nord et éur leur''front Est. Les Austro-Allemands de leur côté étalent depuis longtemps A mâma» de déplacer des •jj troupes. Beaucoup sont d'avis que parmi lei buts de guerre que veut atteindre la Quadrup)o du-rant la nouvelle anuée, la guerre en Palestine oc* j. cupo une dos premières places. Les derniers épisodes do la campagne dans cette région ont amené » ^ la collaboration de lorces navales. Et il est hors "l ,de doute qu'une campagne favorable-pour l«3 Turcs et leurs alliés devrait s'appuyer sur un rcnîorce-j_V ment de la guerre sotts-marine dans la M'di rta-ja née orientale. t Si, dans lc3 derniers temps, cette guerre a perdu la le son intéièt, il faut sans doute en chercher la u raison dahs le manque de points d'appui pot'r les | sous-inarins allemands qui pouvaient jadis «e ré-îe fugier plus facilement sur le* côtes île i Airique, ^ de rA3ie-Mineure ou do la Grèce. Il n'y at.rait r pour les Allemands qu'un moyen d'y remédier : le changement complet do la situation militaire on 0 Grèce. Il y a assez longtemps que les adversaires sont restes inactifs sur le troni de £aloui<i;te. Il est' probable que oe sont principalement le Bol- 1 gares qui en ont accepté la défense cependant, '-'1 divers communiqués prouvent que les Aile, ianfis, !S et notamment des troupes de formaduu ré<cnte, y ont collaboré. La nouvelle de3 difficultés du tra.'io postal de la Suisse avec la Roumanie s'erptique > par l'encombrement des voies menant vers 1rs I al-e i.ans. Au cas où Allemands et Bulgare- parvien-■* liraient »\ atteindre de ce côté lo littoral de la Méditerranée, les conditions d'une campagne en Pa-t- Içstino s'en trouveraient modifiées dan.' le sens que ! ~ nous avons indiqué plus haut.. Cesserait lo preiffior pas vers la reprise de Jérusalem, et il n'e: t pas >é impossible que, dans cotte prévision, les forces turque» interviennent dans les Balkans. Au rc^te, on paraît eu France, da"hK le3 derniers temp c^.^n-ger d'avis quant À la valeur de ce front. On au rait, dit-on. Lier encore-, jeté en hâte dej troupes a de Saloniquo sur le théâtre de la guerre itaiiOn. j. Aujourd'hui, ou rappelle le général S&rr&il, pour [ le remplacer par le général Gui 1 lau mat, qui s'est •I distinfiué devant Verdun. Simultanément, des spécialistes françaia out exprimé, dans la < France Militaire > et la < Semaino Militaire >, l'opinion qu'il fallait s'attendre prochainement "à une atta-M que des Germano-Bulgares. Pour cette raison, les x_ positions dans les Balkans devraient être mainte-^ unes à lont prix. Ce point de vuo a'ai nie oû-} tiôremcnt avec l'avis émis plus haut et, au début de la nouvelle année, les regard» doivent se porter r* vers le théâtre de le guerre des Balkans. > PETITES NOUVELLES >J le U CITÉ DU OB1R1E £ Pétrograd est la cité de la saleté, du dés-n ordre et du crime, dit le "Matin„. Elle n'a pas été n.'tioyée depuis le début de la guerre. Une grande partie des ordures est cachée maintenant sous la neige blanche et pure, mois la saleté visible est représentée en grando partie par des soldats paresseux : et flâneurs qui tuent le temps surtout en k voyageant sans payer leur place sur les marchepieds des tramways à demi brisés et aussi en vendant dos marchandises vol'es. î Le cambriolage, le vol, l'assassinat, sous 3 leurs formes' los plus audacieuses, se commettent dans des proportions Inconnues jus-^ t\u'à présent. 11 n existe ni police, ni auto-® rité h laquelle on puisse faire appel. Los " pouvoirs, bolclievi3tes s'occupent des négo- é a dations de paix, mais la paix est loin de i régner. Hfli'oredi 23 Janvier 1913 y r* PRIX DES ABONNEMENTS mois (tévr., mars), tr. 7.60i 1 mois(lèrrf)'fr. 3.80, JOURNAL QUOTIDIEN — Le Numéro : 15 Cexitir 5* ABBKée. — RS° 1143

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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