La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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22 januari 1918
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s.n. 1918, 22 Januari. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 07 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/1j9765bq65/
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risE'âli 22 «Sauvées* 1913 JOURNAL QUOTIDIEN — Le Numéro : 15 Centimes S* brassé©, - ib» 1144 PRIX DES ABONNEMENTS '% mois ([évr., mars), lr.7.60;l mois(tévr.) fr. 3.80, Lés demandes d'abonnement sont reçues exclusivement par les bureaux et les facteurs des ;postes. — Les réclamations concernant les abonnements doivent Sire adressées exclusivement aux bureau de poste. ADMINISTRATION ET REDACTION: ifoniagne-aux-Herbes-Potagères, 31, Bruxelles. LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCES Petites annonces, la ligne, fr. 0. 75. — Réclama avant les annonces, la ligue, tr. Î.75. — Corps du journal, la ligne, Ir. 7.50 — Faits divers, la ligne, îr. S.OOm — Nécrologie, la ligno, fr. 3,50 — Coin des Eleveur s, la ligue, fr, 1.50. Bureau* ao 9 à IT nourea. Ol/aoîioii si fcjiBlaiSiiài'lM ; g1 S i? Îj'Vïj1"'-" 103 IKCR58SÉE, DIRECTEUR LA api 1,267° joui' de guerre i [Rica à signaler. Négociations de pais iBi'CsLLitoTsk, 20 janvier : . 'Ves iiùgiooiafcions entre les délicationa âos (Puissances centrales et de la République 1 démocratique de l'Oukraine ont abourd à un accord concernant les bases du futur traité i do paix. La fin de l'état do guerre sera proclama ainsi que la décision prise par les parties contractantes de vivre désormais ©a pflix et en amitié. Le3 troupes qui se font face sur le front .seront retiré déa la conplasion de la paix. Les négociateurs sont d'accord pour dire que le traité de pa?x devra stipuler la repris© immédiate des relations économiques normales j tes relations diplomatiques et commerciales se^-out reprises dans le plus bref délai. Le» principes essentiels du traité de paix se trouvant. ainsi fixés et l'état des négociations -obligeant les délégations à prendre contact avec? leurs gouvernements, une partie de? délégués fondes de pouvoir se disposent à retourner dans leur pays pour y rendre compte verbalement de leurs travaux et obtenir la sanction de leurs gouvernements. {Tous sont d'accord, toutefois sur un point, à savoir que si la suspension des négociations est. devenue nécessaire, il faut qu'elle soit la plus brève possible : ils reviendront donc au plus tôt à Brest-Lîtovsk pour y conclure définitivement et signer le traité de paix dans la mesure des pouvoirs dont ils sont investis. Le premier essai do rétablir la paix a donc réussi. ♦ ♦ * 'Berlin, 21 janvier : Parlant de l'accord intervenu avec i'Ou-kraine, lo ,,'Berliner Lokal Anzeiger" as-suie que ce premier succès important des négociations do Bre t-I.ito.vsk sera salué avea satisfaction eu Allemagne à la condition que 1 s délégués de l'Oukraine tiennent / leurs engagement? et retiennent de Kicw ' dans les mêmes dispositions qu'ils ont montrées à leur départ de Brest. Le .jBerliner Morgenpost*' dit que très certainement il reste & vaincre maintes dif-iiculi s c. ordre tccltniqne (tont, donné surtout^ (,iip les frontières du nouvel Ktafc de î'Onk: i :e ne sont pas encore définitivement f xéCs mais que le premier pas vers la c iCiasion de la paix est franchi. — 11 fait; surtout nous réjouir, dit-il, de la reprise des relations commerciales avec l'Oi&r^.ine, qui re peut manquer de nous fournir des nouvelles sources ti\s abondantes au point de vue de nos appro visionnent eu ts.,; i , De îa .,Tagliche I^nndchau', : — fci l Oukiame persiste dans sa volonté de faire la paix, il est fatal qu'elle entraîne avec elle la Plissie, à çni elle est bien supérieure au point de yuc« de l'ordre in^ériewr de la riclies'c en e.'r':vïes et des ressources en matériel humain. iLa. guerre navale Amsterdam, 2o janvier : On mande de Hook van Holland que le vapeur ,,Ililda Léa,; (132S tonnes brut), construit, en 1917 à Boéferdafii^ a été coul-j le 25 décembre dans îa Mancfee^ *■ * * Rotterdam, 21 janvier : Du „Maasbode'r : Le voilier Allie: J. Alger" manque à l'appel Lo vapeur britannique „Saracen'' (3.27'J tcrLT.cs brut) s'est échoué et a coulé. Le vapo-iu- i-ruunnique „Ifanûa" (143 tonnes i br.it» a coulé. Les voiliers britanniques »,Twi abt", ..Northern !.i^bt.v (i3£ t>uie-brut) et -,Katii2 CiueU'' (136 tonnes brut) sont r Ylintij à l'état d'épave. Le vapeur bri- 1 tannijue „AlEred H. Beat?'" (782 tonnes) a sombr ; au cours cï'iune temple. Le vapeur ,.Pai.\ t Ni-ria-' (333 tonnes brut), navigua :.t s3us pavillon anglais est réduit à l'état d'épave. J.^e vapeur britannique ,,0.L. •Yrd ' a coulé après une collision. Le voi- ' lier ,,Naniia" s'est éciioué au conrs d nue tciïî et doit être vraiseanblabl/jment con- 1 sidéré comme peda. Le voilier anglais „Hcraco A. Stone'' (tt278 tonnes brut) a coulé. Le voilier Ift-ininnique „Irma lient- 1 ley'^ (403 tonnes brut) s'est échoué et est ; ' réduit à l'état d'éj^ave; le voilier bri tan- !1 nique ,, Allum Narf' a suli le môme sort. J Lo voilier espagnol ,,Juanito',T ainsi que six allèges espagnoles de 200 tonnes cha- • cône, ont coulé. Le remorqueur „Archie/W" ;4 s'est- éciioué et est perdu. Le vo'lier ,,For- c bin'' a été abandonn-é par son équipage au 1 moment- où il sombrait. Le voilier ,,-Joseph [ H. Me>quita" (7S tonnes brut) et lie voilier L >fMatcia-' (73 tonnes net) sont réduits à ^ l'état <vépave. Le voilier grec tiAthine" ! ^ (l,74ô tonnes brut) s'est- échoué et est r^ duit à l'état d'épave. ] ^ voilier ,,Marv E. 0 CulT' s'est échoué et est perdu. Le voilier V américain „"RIiodoia,: (8l tonnes brnï.i s'e-t 11 ftchoué. Lo vorlier „Yilîa de Ontes" a été (1-ibandonné son équipage. Le vapeur ^ jaj>cnais „Janagawa Mariv' (543 t. brut) a (1 :ouIù a,fjrès une collision. T^i vajuenr espa- ^ çnol ,, El vira" (9S9 t. brut) s'est échoué * est vraisemblablement réduit à l'état 8 dépave- I^e voilier an<rta's ,,Islmd-" (5.32? tonnes brut), qui s'est éoioraé dan& la Médi- 1 berra née, est- vraisemblablement perdu. Le v vapour britannique ,,Skandinavien;' (12,099 5 tonnes brut) est arrivé fortement avarié à n* Québec. 1; * é * * Amsterdam, 20 janvier : D'après r,,îlandelsblad \ les gens do mer ' e l'Union centrale ^ des ouvriers des transports ont décidé à l'unanimité de refuser de 'enrôler à bord de navires destinés à l'An-tl'eterre, si ces navires ne naviguent pas ous escorte- * bi f * . .Eottei'dam, 21 janvier : '' Xe „Maasbcco" annonce qn® l'ancien va- p leur hongrois „Tibor" (2,727 tonnes brut), oyageant sous pavillon français aveo ccc C| argaison de benzine, a été défia t par wu l' Mendie dans la port de Port-gafd. / ® • t, . * * * iBcrlm, 20 janvier : ie journal russe „Wetcli Tohas" annonce P9 des sous-marins allemands' ont coulé de Trèbizonde des vapeurs do trîins- ;£ lu ort ayant des soldats russes à bord. Ctitçilj ■ "TniaUon est une méohanflei i-ivejition» 'Pandue danâ le but d'entraver les nôzrQi* i -, ations d2 paix. Jy T> * * * ^8 l'o Berne, 20 janvier : 1* 4 l'erner Tage latt" apx>rend de sourcil? ao on nu rmée que les quati'e navires auKri-fl-le 1 ï,. • 1 60 n+J «^uellem ent ea route pour f l >11 e, ne transporfent pas un ft-ramme I de blé; ils n'amènent que du maïs et de? l'avoine. D'après le teste de la couventiqj® helvético-américaine, 4,5go wagons de b|& auraiont dû arriver en Suisse avant la fû|) de la d^einière somaine. Au Conseil féd® rai, on aurait préconisé l'ouverture de né£ gociations avec l'Oukraine en vue d'acheter des céréales^ ♦ ♦ * Milan, 21 janvier : On mande de Londres au ,,0orrierQ délia Sera" : — Le gouvernement japonais a fait savoir aux Etiata-Unis qufil avait de nouveau envoyé des navires de guerre à Vladivostok. , EN ÎTALSE iBeiim, 21 janvier : , 1 On transmet de Lugano au ,,Berliner Ivokal AjLzeiger'' une dépêche de l'Agence Stefani anaonyant la concjlusâoai dl'uiu aocordl anglo-italien aux termes duquel les Anglais séjournant en Italie et les Italiens séjournant en Angleterre vunt être astreints au Service militaire obligatoire. ♦ * * Berne, 21 janvier : On mande do Milan au «Berner Tage-blatt" : — Les indices de fatigue et d'indiscipline recommencent à se multiplier dans l'armée italienne. IL y a quelques jours, unô ving taino d'officiers italiens ont été fusillés à Mdan; ils ont traversé ies rues de la ville au milieu de l'émotion générale portant sur le dos des pancartes avec ces mots : nTraîtres à la patrie !" —o- Les évéaeiKeats de P.essie Londres, 21 janvier : l>n correspondant à Pétrograd du „Daily News ' : — Un mouvement antimaximaliste semble à la veille d éclater. i>a Commission bol-cheiviste chargée de veiller à la sécurité de La capitale a publié une proclamation exhortant la population au calme et annonçant qu un complot ayant pour but de renverser le Soviet a été découvert; MM. Kerenski et Savinkof seraient à la, tetc des con^pira-teuis. L'état do siège a été déclaré Pe^ trograd. Les accès du Palais de Tauride sont gardés militairement. ♦ ♦ * Londres, 20 janvier ; Lo 1f Daily Kews' apprend de Pétrograd que la guerre faite par l'opiDOsUàon aux bok-hevistQS continue. MM. SavinkofTel Ke-rensjvi seraient a-crivés à Peirograd. I-a situ a tron est tendue dans la capitale. Cet;e tension a toujours été lo si-ue avant-coureur do traubics. Le» bolclievis'te3 en vis a- grnt- la Crise avec optimisme. » 9 ♦ Milan. 20 janvier : Le c.r:e^.pondant à Pétrograd du „ Corne re délia Sera" mande que, dans la nuit i-t vendredi, des centaine d'arrestations ont été eftarto'es; vendredi matin, des combats !û ri1 es, au cours desquels des mitrailleuses ^irit été mise! on action, ent éc.uté dans d;f-î-rants quartiers. De» barricadas ont été •levées. Les soldats de la Gaiv'e Iiouge et lev civils armés ont participé a us combats ainsi que des matelots arrivés pa-r bateiu le C'i'onstadt. Les positions des ouvriers socialistes révolutionnaires, qui ont mnni-en faveur de l'Assemblée constituante, ont été assaillies par les ljmnistcs, avec eux de salve et bombes lanc'es du haut les toits. * * * Londres, 2l janvier : Le correspondant du „Daily News" èS Pétrograd lui eu voie le texte u une dxlara-;ion dw Co^nitj eent-r il deg soviets dont il v été donné lecture je-adi à Pouverture de :a Cons;iiuante par les repr:'.sen:aa;s du îonvern^meut. Le Comité y proclame d'abord que la Russie eM, la seule répuLIiquc ?cs soviets entre les main:s <$e* ;u :Is est pla-îée l'a.tî5ïvinttStra.tion eentiale eî. ebet d^peu-lent le» atbniui^tratibfts locales. La répu_ jîiqiiâ est constituée pa-r cfc3 nationalités ibrenicnt um&s en une fédération cîe républiques nationales. La deuxième partie ce la léclaration annonce la sociaiisi.tion com-)lète du pays, y cwhpris la nationalisation f-'s^ fjiéts, des. mines» des banques, deS proui étés foncières, des fabriq es, etc., 'sur lesquelles un cœitrûle sera exercé par la liasse ouvrière dont les membres auront Iroit au- port des armes à î'exclusion de îcux des classes possédantes. Dans ea troi-iièiruj partie, la déclaration demandi© à ta [Constituante d'approuver la politique des ioviets, clon< le programme comporte la fru. enlisation, La publication des traites se-rets et l'emploi do ious autres moyens pro-)ies à maître fin à la guerre par la contusion d'une paix démocratique suivant la ormule ,,Ni annotions ni indsmmtcs'3 et Midt'e sur le droit dos peuples le rïe«;iier e leur sort?. Le Comité réclame avec insistance, dan3 3 document la suspension complète de la olitique d'oppression qui fait opprimer par h bourgeoisie des mil lions éf' ouvriers. Il onne son a^yprol^ation à la reconnaissance 0 l indéjxmdanice de nombreux territoires ne le dncirment énumère, !e retrait des •oupes russes se trouvant en Perse et F oc-roi ù l'Arménie du droit de :liiciuer de son nrt. 11 es prime, la confiance de voir les ouvernements soviexistes poursuivre sa po-tiqne jusqu'ev, la victoire complète des ou-riers internationaux sur tes capitalistes, 'ans la quatrième partie de si déclaration, ui est la plus importante, le Comité somme 1 Constituante de reconnaître qu'ayant été Lue diaprés des listes électorales qu'avaient c.rassées les partis a^istant avant la r'fvo- 1 ition d'octobre, elle n'a pas le droit de : opposer an gouvernement des soviets. 1 * * » Londres, 20 janvier : On manclo de Pétrograd à l'Agonce Eeuter ; — A la stonce de l'Ass m'jlée oonsti- , inr.te M. Swerdlof a donné lecture d'nue «laraiion des droits ds onvri«s. Des ï '.trouiilcs armées de fusils et de baïoii- ' >;tos f.-ardnjent les couloirs et deux eauons ] > canipîi^îie élaiei.t poinfcis contro l'entrée ; Lincipalo. L'Assamblée oonstituaints a dé-- i dé pa,. 275 voîx oootno 110, t'ajaame-" * eut dfe 7a dlisonssion gur la déclaration1. ^ * * * Pétrograd, 20 janvier : l'Agence Tflégrapluqne ; n ~ L Assamblée ciwstituauto ayant, après ï .e délibiïratJon qui a «lure nme Ueure et h mie, vot-é^_contre la d éclaration du Oomit « utral exécutif, les bolcbovistes ont quitte x salle. L'Assejaiblée constiiuaîite reluse ¥ jpprouvèr la dîirccÉion donnée par les î Je ievrîtes aux négocia Lions de paix. A I heures du matin, PAss-anUée a été dis- |< ate par un détaciiwneut de la marine : ra d'.eret ordom^ant la dissolutien sera pu- %> 6 auyiourd'hui. J, © * a tr pr— "nr , ==^a Pétrograd, 20 janvier : i De l'Agence Tél'graphique : Lo Comité exécutif central des soviets des ouvriers, paysans et soldats s est réuni en 'séance extraordinaire et a prononcé*, à 1 h. Yz du matin, la dissolution de l'Aa-i semblée constituante. # ^ * Londres, 2-0 janvier : Lo ,,Times" apprend que la Banque d8 Pétrograd a re;u l'ordre de ne plus payer les mandats roumains. Les Roumains quittent précipitamment la capitale. L intervention des ambassadeurs de 1 Entente a été déclinée par M. Lénine. ♦ * * Londres, 19 janvier : Du correspondant à Pétrograd du,,Times" : — Il ne faudrait pas considérer l'ordre donné par les chefs maximalistes d'arrêter le roi Ferdinand de Boumanie comme une manifestation de mégalomanie. Il s'agit simplement d'une déjoision bien arrêtée de répondre à toute attaque d'un des alliés de la B-ussie par contre-attaque plus violente. Sur le front en Roumanie, les auto-sités militaires roumaines ont non seulement dispersé les commissions militaires maximalistes, mais encore donné l'ordre de désarmer les troupes russes. Du resta, le fossé se creuse depuis quelque temps de plus en plus profondément entre Roumains et? maximalistes qui se plaignent amèreiUeut de la guerre ouverte que leurs alliés font à la révolution russe. * ♦ * Stockiholm, 20 janvier : D;après dies informations de bonne source la famine règpe en Russie dans le£ gouvernements de Novgorod, de Kostdorja, die Via. dimir-Wocynsk, de Moscou et d'Orenburg ot dans le Turkest-in. Le commissaire du peuple de 1 alimentation a publié un décrot chargeant la Garde Rouge et dps volontaires' révolutionnaires de rétablir l'ordre dans les services de transport. ♦ * * Zurich, 20 janvier : Le „Noue Zuricher Zeit-ung" apprend de source russe que le gouvernement finlandais et la Diète délibèrent sur la création d'une armée nationale. On a prévu ie ré-■: tabLissement immédiat de la force armé© finlandaise, ^ ainsi que la création d'une milice populaire. En premier lieu, on germerait f>,00i> volontaires, qui fourniraient les instructeurs et le cadre pour la nouvelle miîicp, dans laquelle seraient vers s tous ks citoyens capables de porter les armes. Londres, 20 janvier :* On mande de Tieatsin au,, Daily Mai J'en date du 18 janvier que le télégraphe est aux mains des bdlchevis'ies à Vladivostok efc Kharbin. Plusieurs navire» sont prêts pour mçttre les Japonais en sûretf e'.i cas de besoin. DÉPÊCHES DIVERSES Londres, 20 janvier : Le général de division eir Iîerbért Lawrence a éfté nommé chef de l'état-major du niaréclial Haig. ° « * ♦ Berne, 20 janvier i Les journaux an; fa.e u t que l'ouvertes de lit Conférence socialiste interalliée de Londres, qui doit délirer sar les buts do guerre, a .été diniaiti t em-en t fixée, au 2-0 février. D après le ,,'j i.:;.s'-', ou no s'attend pas à la participation û- déi/gœ's américains.« • . Londres, 19 janvier : Le esKrtcMtBr do ralime-it'itrân a <K«itl-5 ÛC fi;;er à pnrlir du 28 Cj-.irai;: des |Tix maxima pour la vente en dt'te.l du poisson. * ^ * Bâb, 21 janvier ; On tra.asiuet de Londres un télégramme envoyé de Delhi à l'Agence Re-ater^annon-çant que lord Shelmsforit, vice-roi des Indes, ct M. Mon tngiT, se .u *t. i i e d'Etat pour les iLides, se renCGntr?i\;ni le 21 janvier pour riis<-uier le projet d'uac constitution de PEni-p;ro îudiea. A leur conférence, qui durera uno semaine, assisteront les gouverneurs de Bombay, de Madras', du Bengale, ainsi que de n ombreux hauts fonctionnaire^ dos administrations provinciales. ' « « ♦ Borne, 20 janvier : Uu conseil d"o guerre a coudamné le» inculpés Jtsohner Aklin, IA>n Talcher, Bar-tel et Weikel, qui onf pris i>art aux émeutes da Zurich et d'Ausserziel, 4i chef d!e mutinerie en complot et de complicité, à des 1 pemes d emprisonn-oment variant de six semaines à dix mois et à la peTfca die leurs | droits civiques. Le lieutenant AU'in a éta < condamné à la dégradation militaire et Weibel au bannissement. i Berlin, 21 janvier : j Le jjBerliner Tageblatt" a->pr'nd qu-'un î accord est intervenu entre la direction de j l'Empire et les ch^s de parti pour fixer 1 ouverture des débats de la Commission t [.riacipaie du/ Re:l2hsta^. Ils commenceront i vraisu dalablement jeud'i prochain et il est 6 probable que ce jour-là même le comte rlcrtiing prononcera le grand discours qui a i •fcô annoncé. M. von Kuhlmann mettant à profit, tout n :omme le comte pzernin, le départ de r ^l. Trotaki pour, Pétrograd, arrivera ce soir ^ i Berlin. t • I: * * Berlin, 21 janvier : On mande de Vienne au „Berlinca- Lokai „ inzeiger" : 6 — Le ^ bruit court que le comte Togffen- ' ïuirg, ministi? de l'intérieur, rrnit nommé ci ;bc-f de Cabinet en remplacement do M. von ' •eidler, démissionnaire. Cette nouvelle n'est ras confirmée jusquà présent, ® Berne, 20 janvier : g On, mande de Iiu-ssie : c —se confirme qu'en Roumanîo c'est p o gâchis. L'armée s'est partagi'e en un larti monarchiste ' et un parti r volution-aire. De nombreux chefs sooialis.'es russes 1 t roumains ont été arr<*t.s. jku-cc qu'on k découvert chez eux un plan ayant pour i ut ce renverser le gouvernement, it'arr'ter a-L J'1'-11 c' de proclamer la Républiquo. 1 es oluats déesrtent le front en masse- ul Sofia, 20 janvier * * Une délégation nommée par le Congrès aiaonal tenu récemmont à Bahadsig est' rr- „ i\éo à, Sofia, pour annoneor au l'ai et ur Pi ouvernernent que la Dobroiid~,cha deman- bt ut a ôu-a définitivement eaglotee dans la ulgorie. » * » !il Alicante, 20 janvier : flc Des DrouUes ont éclate dans les rue^ et la is ouvriers ont cessé le travail. La foule "'j pris d'assaut des magasins et dosmaisoDs su articuliires. La gendurmeri», chargtJe de po ;sperser la foule, ayant fait Fou, il "y a eu ois tues ct six blessés. .OPINIONS ET COMMENTAIRES ?i' Les Allemands vont avoir 20.000 canons , é. d'accompagnement d'infanterie. Sous ce titre, le général Verraux écrit, le 8 janvier, dans l'< Œuvre > : — Après la bataille de la Marne, lorsque nous nous reportâmes en avant, le3 gen3 des pays que nous dûmes traverser à la suito des Allemands en retraite nous racontaient, parmi les choses qui le3 avaient le plus frappé, que les troupes d'inîanterie traînaient avec elles de tout petits canona. Le grand état-major français — auquel il appartenait cependant de connaître dès avant la guerre le matériel que nos ennemis emploieraient contre nous — ne nous avait jamais parlé de ces petits canons, pas plus que des gros d'ailleurs.Aussi étions-nous assez interloqués par la présonce de ces bouchea à feu dont nous ne soupçonnions ni l'existence, ni le rôle. Ces petits canons étaient tout simplement dos < minenworfor > ou lance-bombes ; et, lorsque fut inauguré la guorro de tranchées, nous dùme3 apprendre à nos dépens, nous qui n'en possédions aucun, à quoi ils pouvaient servir. Pendant long-tomps.on ne considéra ces engins que comme une armo défensive; et lorsque, à notre tour, nous nous décidâmes h en utiliser, c'est dans ce sens que furent orientés nos constructeurs. Cèpendant, nous fûmes quelqncs-uns — et les : lecteurs de l'« Œuvre > voudront bien se rappeler ce que j'écrivis à ce sujet — à préconiser l'emploi de canons légers et de faiblos dimensions, dans i'offsnsive. Nous demandions que l'infanteiie on fût armée et nou3 laissions entrevoir qu'il existait au moins un modèle répondant aux conditions de cet oinplol. Des cormnissiona furent nommées, de3 expériences furent prescrites. Je n'ai pas à en dire les résultats.Pendant ce temps, les Allemands so livraient aux mêmes recherches, et il semble bien qu'ils ont abouti. Nous lisons ceci dans l'c IUustrlrte Zoi-tung > du 22 novembre 1917 « Le3 Minemverler sont en premier chef une arme d'attaque. Par la destruc-ion de3 obstacles ennemis, des positions, dos abris souterrains et des , poste.? d'observation, ils doivent frayer la route à notre infanterio qi;i est toujours animée du meil- ? lecr esprit offensif. Dan.n ce but, los Minenv/erfer ; pont iris en liaison des plus étroites avec l'infan ter5^, dans la zone d'action de celte dernière. j La rfaction ennemie indique qu'il est possible de sa servir de chevaux ou bien s'il est nécessaire do répartir le? Mhicav.-erfer entre le3 pionniers qui les transportent le plus esn avant possible. Ce transport et l'approvisionnement en projectiles de-mamVif un gros e?îort do la part de la troupe. Mais cct effort est largement compensé par l'effet destructeur considérable oblîejiu. Aucun obstacle, aucun ahri, aucune position ne résiste à nos Mi-nenwcrîer. Après un tir bref et précis, il3 transforment toute ligne de défense adverse en un champ d'entonnoirs. CLa^ae îJiaenvverfer a sa ligne d'objectif.Le Minenwerfer joue un rôle important dans la défensive... Dans la guerre de position ordinaire, le Mhten'wer'er trouve un omploi continuel. Le rôle tactique de cette arme nouvelle est donc des plus variés; elle ne suffit pas à elle-mêmo, ello no fait pas concurrence à l'artillerie. Ello doit compléter l'artillerie et, en liaison étroito avec l'infanterie, être pour crtîo dernière une armo auxiliaire précieuse et infatigable. Ceux qui dirigent la guerre en tirent la conclusion nécessaire.> LA FLANDREASSÎSME La section bruxelloise du c Jong-Vlaandoren > avait organisé dimanche malin une éclatanto démon-straUo i (< grootsche betooging >) au théâtre de l'Al-hambr Ou sait, par la note qn'a publiée ci;nan-elie malin < L» £>ulg,Lque >, que 1e Conseil de Flandre, dans son assemblée piéuière du 22 décembre dernier, g proclamé la complète autonomie de la Flandre. Cette autonomie, il convenait, dans l'esprit de oc as qni la proclamèrent, de la faire connaître p'.:l»liqiïcnrcnt à Brtrie'.îes, et avec so-[en-nilô. La foulo qi:i, à 10 . emplissait près- juc toute la aille de KAilvr.r»:^, était s-iîeiscicase et recueillie. On attendait ur. grand évé-joau-nt, r:;:eUjue chose d'hi^'orique, un '.lit ncivcsm contre lequel plus rien ue ri;vait désormais prévaloir. Sur la gfi&M .!éc:.'i-ée de plantes vertes, derrière le drapeau jaune orne- du lion noir aux griffes [■normes, prennent place MM. A. Brijs, secrétaire-général de la Commission des chargés do pouvoir ; \. Borms, qui a la défense nationale dans ses at .ril- 'ioas; T. Vernicuwe, agriculture et travaux publics; Tack, président do la Commission; MM. Lambrichts. Van den Eyndo, Pcerenboom, Borre-raan, Vrîjdj^s, Stegfeers, Bogaorta, Faignaert, etc. M. A. Brijs donne d'abord connaissance au public du grand événement qui est survenu : la proclamation de l'autonomie de la Flandre, enfin rede Tenue elle-même. Il recommande aux auditeurs de ester calmes, do ne faire aucune manifestation :lans la rue : — Celui, dit-il, qui provoquerait un conflit dans la rue serait un ennemi do la Flandre et un frans-juillon. > M. A. Borms, Immédiatement acclamé, célébra xlors l'événement du jour ; — La Flandre, s'écrie-t-il avec transport, rede dent un pays, nous sommes désormais un peu ^lc ! > La salle, électrisée, applaudit avec frénésie. Avec un enthousiasme ot avec une verve parfois ort humoristique, l'orateur retrace lo passé de la Flandre, évoquant Fépoque de3 Artevelde, des < le-iaerts >, et la Pacification de Gand. A propos do a campagne on faveur de l'Université flamande de land, M. Borms critique l'attitudo de M. Paul Tymans, des c Neuray, dos Oinbiaux et tutti luanti », et la salle marque, par des huée3, son omplol accord aveo l'orateur. M. Borma expliquo >ourquoi, ayant été au Pérou, en qualité do pro-esseur. Il fut décoré; mais il offre c au musée de3 .ntiquit 's flamandes > ses autres décorations où se it la devise ; < L'Union fait la force >. Revenant à l'événement historique du 22 décem-re 1917, M. Borms, qui ne so contient plus de •ie et dont l'émotion bientôt gagne tonte la salle, 'écrie d'une voix vibrante ; — J'ai vécu le plus beau jour do ma vie. On i eut me c trouer 'la panse >, comme on dit en •ançais ; j'ai vu la Flandre libre ! > Après uno nouvelle charge à fond contre les ml-istres du Havre, M. Borms résuma le programma amand, et s'interrompt un instant pour permettre M. Brijs de désigner le3 noms de ceux qui com- < oseront désormais le Conseil provincial du Bra- c ant ot la députation permanente. 1 M. Borms, qui parle déjà depuis une heure,connue alors avec lo môme enthousiasme, avec la ; iftme verve cinglante, rappelant notamment ce pas-ige de la lettre de Jules Destrée au roi Albert qu'une seconde espèce do Belges s'est formée 1 ins le pays, et principalement à Bruxelles. Mais 1 Ho est vraiment peu Intéressante. Elle sqmble ' foir additionné les défauts do deux raco3,en por- 1 *nt leurs qualités.» Victor Hugo et Mirbeau ont g ussi, on 1q sait, caractérisé Bruxelles et les Bru-ullois, et l'orateur n'oublie point de les citer. M. orms termine pur une pathétique invocation à »ieu, pour qu'il protège la Flandre, ta Fiacc'ro ir dessus tout ! — Vlaandcren ! Vlaanderen boven al 1 » M. Borms, qui a parlé on tribun, avec fougue, a roc beaucoup d'éloquence, est l ^nguoment acclamé. [ M. Lambrichts résume alors en quelques mets ci Hat de choses nouveau et porte quelques coups il ax < fransquiillons patriotards do Bruxelles >, r H'ès quoi il s'écrie : c — Nous n'avons plus d'affaires avec le gouver- c iment du Havre 1 » La salle entière ratifie. n Ayant examiné brièvement le rôle de la Franco, t l'Angleterre ct de l'Allemagne dans le passé, F . Lambrichts qualifie de traîtres c ceux qui di-ient que la Belgique était neutre >, et termine en oclamant qu'il n'est pas de lumière, pas de li- gj rté sans l'instruction. a, Son succès est très vif. Enfin, M. Borms ayant évoqué encore l'exécu-m des deux terrassiers flamands Coucko et Goet- f] ls, condamnés à mort, il y a cinquante ans,par p Cour d'assises du Hainaut, — ou sait qu'on le.n puta uno phrase flamande entendue et rapportée V" r un policier wallon — la réunion prend fin p r le chaut du « Vlaamsche Leeuw », entonné r toute la salle. v' La sortio a lieu dans le plus grand ordre. ^ P. O. OoiiHlpés Oiolsfs Communiqués de» Puissaace» Centrales, Berlin, ai janvier. — Officiel de ce midi î Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armées du feld-maréchal prince héritier Rup-precht de Bavière : Au nord-est et à l'est d'Ypres, ainsi que sur le front compris entre Lens ct Epehy, la canonnade a continué à être tplus violente. Au sud de Vendhuille, nous avons fait des prisonniers en repoussant une attaque anglaise. Armées du prince héritier allemand : Dans quelques secteurs en Champagne et sur les deux rives de la Meuse, activité des deux artilleries. Au nord-ouest de Reims et en Argonne, : de petites opérations exécutées par nos détache- : ments de rcconr. :> 'ssanoe ont été couronnées de succès. Ces deux derniers jours, nous avons descendu < onze avions et un ballon captif ennemis. Théâtre de la guerre à l'Est. Rien de nouveau à signaler. Front macédonien. Entre le Vardar et le lac de Doiran, la canonnade est devenue plus violente, par intermittence. Dans la plaine de la Strounia, engagements entre avant-postes à plusieurs reprises; ils se sont terminés en faveur des armes bulgares. Front italien. Pas d'événement particulier à signaler. »> ♦ * Berlin, 21 janvier. — Officiel d'hier soir : Bien >!e nouveau à signalor sur les diif- [érenta théâtres de la guerre. * * * Berlin, 21 janvier. — Officiel : Dans la partie occidentale de la zone barrée autour do l'Angleterre, nos sans-marin s dont l'activité ne climinnc pas on-fc encore ccrnlé 19,0<30 tonnes brut de navires Marchands. La plupart ont été coulés dans la Manche et dans le canal Saint-Georges, maî-gré d© très violentes attaques; entre autres, trois grands vapeurs de çlus de 4,600 tonnes, dont il a éi^ constat? que l'un était 'le vapeur anglais ,.Co!mcre" qui transportait du clia-rbon en Afrique. * * * Vienne, 23 janvie r. — Officiel ce midi : Pas cVévéneBaB»{a i|n-»[y>rtanis à signaler. * * » Sofia, 19 janvier. — Officiel : Sur le front en Mac&fo'no, dans la ral-lé-e de la Skuunbi, nos détachements ont effectué d!es reconnaissances fructueuses et, ont dispersé un croupe ennemi qui appror cl)ait do la rive cb la Skumln. A l'ouest du lac de Pre^pa, dans îa boude de la Crorna, '-•ans la région de la Mogbna et- sur plu-•i--urs poin-s o::trc le Yardar et. lo lac do i >oiran, c .r!onr>ades plus vielcule? et cr rrto.s attaques d'artillerie. Dans la zor.e qd s'étend en avant de nos positions, nr'a^ues ennemies. Dans la région dr» la r nra inférieurs, nos ùckiC]-.Clients de ic-:.on a.is-sanc-e ont mis en fuite pair..n'llr->- it- i r : -fanterio anglaise. Dnus la vaj' V: •! , r-f'ar, gjpiÊniife «efïVî# aerien-ne.* Sr.:- tï--frv-.t do la Do! :r..-n dcîi a, a mi i •-1 ic <*. ♦ # Sof.a. 19 janvier. — OSic-el : Pas d'événement particulier à signaler. * Constantinople, 19 janvii v — : Pas d'évsfeenrents particuliers à sig'nuler. ♦ « * Ccnstantincple, 20 janvier. — Otiiciel : En dehors d'urie faible car.cMade eanemie, le calme a régné sur tout le front en Palestine. & Berlin. 20 jan-Vior. — Oilieinix : Sur différents pointa da front â l'Ouest, Failii-lerie s'e?t monlree V-anJowp r tus m-frvi que les jours précédent?. La ^ar.on l'ido est n de venue plus violente hier sa-* le Iront ai gla-as, où les canons do gros • *l«l>ro ont t->nné jusque ta1 1 dans la nuH, et s'e^t émulne sur ewt'ÛHs priLts jusque loin à l'arrière du fron'.. L'artili^rio ennemie a pris méthodiq tcrue-'.t son1! son feu no? pesi fions de la boucle T Yores cr.ilos dos do-i". eè'é3 do la Lys et dn canal de la Bassée et celles entre Lens et Saint-Quentin. Sur ces fronts, grande &ctnitA aa-ienne juatia au ' soir. Nos aviafeurs ont b-mibardé, avec un Eu-cès constaté, la ville do Dun&érqv.c. De? aaRPorâiles ennemies qui tentaient ar prix de pénibles eHcrts d'approcher de nos posi tons à travers un terrain embourbé et un champ d eet*mnoird pleins d'eau ont été repoussées par notre feu Au nord-est de 1 Solssons. un détachement ennemi a attaqué notre 1 front après une comte préparation d'art'.fïcrîe, 1 mais, uno fo:s de plus, il a d:*i se retirer, après avoir subi des pertes sanglantes, dans In position < d'où il était parti. Sur les Jeu* rives de la Meuse < aussi, la canonnade a augmenté, le temps étant i devenu plus clair, particulièrement au nord de Samogneux. ( o— — t Communiqués de3 armées alliées 1 Paris, 20 janvier. — OIT:, ici de 3 heures : 1 Nous avons aisément repoussé deux coups de £ nain ennemis : l'un dans la région au sud-est de ( Saint-Quentin, l'autre au nord de Courlecon. Ca- j îonnade intermittente sur le reste du front. [ * c * * 1 Paris, 20 janvier. — Officiel de n heures : c Au nord-ouest de Reims et sur la rive droite ^ lo la Meuse, lutte d'artillerie assez active. Un 1 oup de main ennemi sur nos petits postes de la '. égion de Loivre a échoué. Au nord da Saint- :■ rfihiel, nos patrouilles ont ramené des prison-.iers. I Aviation. — Dans la journée du 19, nos équi- J >ages aériens ont livré de nombreux combats aé- c iens. Six avions ennemis ont été détruits et deux q utres, gravement endommagés^ sont tombés dans ë es lignes ennemies. * r e PETITES NOUVELLES ® X] LE PAPE ET ROKSEIGSEUR AffigTTE L'entrevue qu'eut l'archevêque de Paris ^ vee le Pape lors de son dernier voyage à £ .orne no fut pas, parait-il, des plus cor- n iale. Nous ne connaissons pas, naturelle- c ient, les propos échangés entre le Souve- p lin Pontife et Mgr Amette, mais nous « royons savoir qu'à la fin de l'entretien a ïlui-ci lu! dit : — Les prêtres de mon diocèse et mol, ous sommes, avant tout, des Français. n — Votre clo|gù et vous, riposta le Saint-ère, devez être avant tout catholiques, apos- o-iliques et romains.„ 0 L archevêque de Paris s'inclina et sortit ins avoir reçu la bénédiction que le Pape A icorde toujours à un prince do l'Eglise à fin d'une audience. d Il est également d'usago que cette béné- v ction soit donnée au secrétaire qui accom- tl igne lo prélat et qui se lient, en atten- r< int la fin de l'entrevue, dans nn salon fg Disin. Le secrétaire do l'archevêque de te aris se préparait donc ù entrer à son tour d1 ins le cabinet de Benoît XV, lorsqu'il en q t sortir Mgr Araette, qui le prit par le d :as et lui dit simplement : di — Venez. B ir ! PETITE GAZETTE La patiecce. Voici bien celle de nos vertus qui, depuis qu'a éclaté la guerre, a été mise à l'épreuve la pluî rude. Elle n'a fait, il est vrai, que s'en fort:rie 1 d'autant et nous en sommes maintenant farcis jusqu'à l'extrême. Nous avons la patience dans les moelles. Tout le monde est patient aujourdrhui comme tout le monde avait jadis — en été ! — son petit- vent du nord... Rappelez-vous ce que nous-étions nerveux il n'31 a pas si longtemps encore. Un tramway que neuf attendions était-il de deux minutes en retard ? On ne dépestait pas, si je puis ainsi dire; avant qu'il fût là à nos pieds. On s'en prenait à la Compagnie en tant qu'entité stupide, à Ses ingénieurs, à ses inspecteurs, à ses contrôleurs, à : receveurs, à Se3 wattmen, aux ouvriers des voies, et le baron Jansscn lui-mOaie ne connaissait pas le premier mot de son métier. Voyez-vous c- 'a : un tramway qui se permettait de s'amener deux minutes après l'heure réglementaire ! C'était l'abomination de la désolation. Aujourd'hui, il arrive qoo le tramv.-ay ait vingt minutes c: parfois même une demi-heure de retard : nous l'rt. tendons sans ronchonner, quasi le sourire aux lèvres, mémo quand la pluie nous tombe âe?sua en cascade et que ccuS pata- jcons dans 'a neige. Ça n'a aucune espèce 1''importance, n'est-ce pas ? De même, quand on attendait un ami au café, que ce fut pour traiter une affaire ou Sim-pleinent rour jouer l'apéritif au piquet ou à l'écarté : s'il n'c'ait pas là à la minute convenue, on lui faisait, quand enfin il arrivait, de fort mauvais yeux. On l'accueillait par «les grcmelj lements. sic n par des grognements, et la ch jso la moins désagréable qu'on lui dît était : — Toi, le jour où tu seras à l'heure !...s Souveut, pour une minute perdue à attendre cet ami, on se gâtait les soixante minutes qui suivaient et même l'on conservait plus longtemps encore de l'humeur. Dieu ! que nous étions dono à cran ! Aujourd'hui, dans des circonstances de l'espèce, au lieu d'è're tout fiel on est tout miel. On a des'suggestions apaisantes et attendries : — Si je l'excuse, mon vieux ! Je t'ai phv:nt du fond de mon ctcur tandis que j'étais ici à t'attendre. Tu as dû faire la filo, hein ? Tu «i3 fait le pied de grue là bas, dans le froid, à cet arrêt du tram ? Que veux-tu ? La Compagnie n'y est pour rien. Elle nV-i pas responsable du mauvais état de sofl matériel et ce n'est pas pour leur plaisir que les ingénieurs, les inspecteurs, les contrôleurs, les receveurs. J wattmen, les ouvriers des voies ct le baron JansSen lui-même trionvnt ainsi qu'ils le font. Bois vite un coup pour te réchauffer !...a Et daus nos ménages nous avons les mêmes in-dulgences — la mênre patience. Parce que la «rape n'était pas sur la table au rcornent précis où nous rentrions, il y avait parfois des larmesî dans les yeux de n-^s f -.urnes, à qui nous n'épargnions pas les reproches : — Qu'aS-tu donc fait de ta mati- 'e ? C'est ta toilette, hein ? Ta s?,crée toilette qv.i t'a pris tout ton tcv.-pr... Je t'ai toujours dit que tu n'étais pas perfectib'e...» Et aujcurd'Iiui : — Oni, ma pauvre chérie, je comprends. On tru fait poser à la rue Van Orley ? Tu penses bien que ça ne to'--.*or..ie pas. Tiens ' ce matin encore, je M-nis danS Lr. Belgique.~ Mais c'est l'histoird île U.us k-s jours. Ne t'excuse ion: pas !...» En vérité, jo vous le dis, nous sommes devenus des anges de patience... La veine* — C : nx qui la rencontrent sur leur chemin ne sont pas bien nombreux, ct pour canne. Lorsque la veine so m» t ans trousses t!e q u.ns, ci le 1rs comble S ce point <!e biens qu'il n'en reste pins- pour les autres. V ous avez vu, n'est-ce p ? que cette semaine cl Je avait laissé choir, dans les mains distraites d'un ienne hcmrae de vingt* quatre ans, le gros lot de 500,009 ft-anes. Uoinfeien l'avaient espéré, ce magot ? Pensez donc ! un demi-million, ça ne se troavo pas tous les jours dans le pas d'un cheval 1 Co cpio cc rêve avait mis de (êtes ;Y l'envers ! Que de projets on avait éctiafandéa sur cette fortune ! Que do- pores en pourrait engrcis.ser, que d'eeur^ 011 ferait couver, que de bon lait on aurait pour faire du beurre S Perreite, pendant quelques hc.'res, s'est trouvée dans toutes les imagina,ions, ei^ Perrctie aussi, de bien des é; ouïe;, a laissé, choir sa cru-'-lie sur lo pav«'\ Le gagnant du gros lot a en îe sov.iirc. v-.\ sourire tellement heureux, le^mewt aîu:ri ■. i - i I s'est mué bientôt en nue grimace presque douloureuse. Mais là joie tue bien' rarement, et co fut avec des ye;rc p}us clairs. r>lus grand ouverts sur la vie plus ôello désormais, quo le j-.:une homme reprit ses sens. Cette fois, il avait bien compris;- li -tait en pleine posse- -ion do lui-mime et do sa chance. 11 faut bien dire que cett1 voir.o te lui était p;is venue ainsi, d'un seul coup, sans qu'il eût rien fait pour l'attirer. Léon — c'est le prénom du gagnant — est uu rude travailleur, assez malin pour avoir eu a pensée de transformer en titres de tout •epos l'argent que tant d'autres dépensent m frivolités. Léon, de plus, avait son m bon citoyen, à foncier une famille, cl 0 -t •ue Saint-Christophe. • chez sa fiancée, quo ui est x>arvenne la borne ncnvelLo Le nid, :emmo bien vous pensez, no tarà ra pas ;'î -tre construit ct l'on nourra le duveier à ;ouliait...„ Je venais de lire cette note d'un de nos :ollahorateurs, lorsqu'on me remit une loiîre lont jo ne .puis hésiter à vous u. tiro lo exte sous les yeux : — Monsieur, j'ai le devoir et le plaisir, tyant lu l'article par lequel vous avez Lit ippcl aux bon3 sentiments de l'heureux garant du gros lot de 500,000 francs, de vous nvoyer mon obole. Trouvez donc ici la omme ^ de 25 francs dont je vous prie do aire l'usage qui vous semblera îe mail-sur. Vingt-cinq francs, c'est bien faille ►bole, n'est-ce pas ? par rapport au deini-aillion que j'ai gagné, Oui, mais voilà 'est que je n'ai rien gagné du tout ! Il aut que je vous explique : l'autre jour, je e sais quelle mouche me piquant ni quel râble#me poussant — il faut vous dire que ï n'ai jamais su résister à la tentation do tire une bonne zwanze — j'ai raconté dans n café où se trouvaient des amis que c'était 101 le gagnant du gros lot de 500,0w!) francs, 'ai sorti de mon ^ portefeuille la liste des bllgations qu'en réalité je possède et à îa-uclîe j'avais au préalable ajouté le numéro cgnant. Ça m'a coûté une tournée géàé-ale que je ne regrette pas et ça me coûte n plus les vingt-cinq tranqs que je vous avoie ct que je 11e regrette pas davantage, royez-Ic bien. La nouvelle _do mon aubaine 'est naturellement répandue comme uno traî-éo de poudre, et_ c'est ainsi que l'informa-:ur de "La Belgique,, a pu si vite rueon-ir que _ le gros lot avait été gagné par lo aine célibataire que jo sui3. Or, je vous îpète quo lo jeune célibataire que 30 suis 'a rien gagné du tout ! Je vous prie de roira que si ' ' veine devait un jour à ce oint me favoriser qu'uno do m.-s obllga-o is vint à sortir au tirage, je eo\: . ri rai 'or vos protégés. Puisse cette pensée venir a véritable gagnant...n C'est assez amusant, n'est-co pas ? Mais ni faut-il croire ? Qui vous voudrez : j'ai en vingt-cinq francs et je retire mon épin-!e du jeu... iétempsycose. S'il est un écrivain qui a vraiment le sens ï l'actualité, c'est bien l'auteur do la nou-ïllo œuvre qui vient enrichir lo domaine téosophique. A l'heure où par milliers s'en itournent dans lo néant tant d'existences .uchées en pleine vigueur, où l'humanité ut ? entière pleure les siens et qu'au coin 3 l'âtro on philosophe 6ur le sort do ceux ii s'en sont allés, une littérature qui étu-e le grand problèmo de la réincarnation )s êtres après la mort est de nature à nous téresser.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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