La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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04 augustus 1915
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s.n. 1915, 04 Augustus. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 08 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/m32n58f271/
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Mercredi 4 Août 1915 N" 264 Mercredi 4 Août 1915 LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION Si, Montag-ne-a.ux-Her'bes-F'otacfères, 3RTJ3CELLE3 bureaux : de 9 à 17 heures Jos. MORESSÉE, Directeur JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO s tO CENTIMES -«■«c -ï -<*QSt2£SaB^»K","i*^ £ La petite iîgce. : . .'fr. ©,<?•£! Î Réclama avant les annonces .... 1 00 Corps du journal 4.00 i Faits divers , 3.00 ; Nécrologie 2.00 LA GUERRE 366" jour de guerra Du théâtre de la guerre clans l'Est est irrivéo hier une nouvolle intéressant la région de Rigfy dont il n'avait plus été uostion depuis assez longtemps. Cette nouvelle annonce la prise de Mitau, ville d'en-'ir.on 35,000 habitants et chef-lieu du gou- I mands mettent beaucoup de ténacité s'avancer vers le sud-est, le long do ligne ferrée Grodno - Augustowo - Suwalk Wilna. Sur le Narow, au nord-ouest de Lomsh l'opiniâtreté de leurs tentatives a fini pi leur permettre d'atteindre la rivière, paS de son confluent avec la Pissa. L'offensif do l'armée von Gallwitz a quelque pe progressé également depuis l'est de Roza jusque dans le nord du secteur de Now< georgiewsk. Néanmoins* autour de Vars< vie la situation n'a pas changé. En face du confluent do la Vistule et <3 la Badomka, les troupes du général vo Wovrsch marchent vers l'est en livrant de I^rcr/ioment de Coui'lande, quo Ips Allemands I viennent d'occuper. Elle est située sur l'A a, à 40 kilomètres au sud-ouest do Riga. La défense de Mitau était facilitée par la disposition en éventail de sept affluents do l'Aa dont le cours sépare en do nomflxreux secteurs le territoire qui s'étend au sud' do la ville. De mémo que Tukkum, située à l'est- do Riga, Mitau va désormais fournir aux Allemands une base solide pour les opérations que leurs troupes installées sur la rive gauche de l'Aa dirigent contre Riga. Notons à ce propos que certaines indications attribuent la lenteur du développement- de ces opérations à l'intervention des canons à longue portée de la flo'Jto russe. À l'est de Ponewjesh, l'armée von Be-low est engagée dans des combats dont nos leoteurs savent que l'issue peut avoir de sérieuses conséquences. Dans le secteur do Suwalki, les Aile- combats acharnés sur la rivo diroifcei du fleuve. Quant au demi-cercle que d'autres de ses divisions dessinent à l'ouest d'Iwangorod sur la rive gauche, il s'est rétréci à la suite d'une affaire qui paraît avoir été très violente. Les Russes cèdent entre le Bug et la Wierpz», mais ils résistent entre la Vistule et la Wierpg, bien qu'ils aient laissé entamer leurs positions près de Novo-Alexan-drija et à l'est de Kurow. Bref, on peut résumer fVensemble de la situation dans le centre de la Pologne!, en disant que les Russes ont maintenant renoncé à s'opposer à tout prix à de nouveaux progrès de leurs adversaires : ce qu'ils cherchent surtout, c'est à en retarder les mouvements par des combats locaux, et à assurer do la sorte les manoauvres que rend nécessaires et urgentes l'étreinte do jour en jour plus puissante de l'offensive a ustro-allemande. SUR EVIER Christiania, 2 août : Le capitaine Hang et l'équipage du vc peur „Tromdhjamsfjord" sont arrivés d: manche après-midi à Christiania, venant d Helsingborg. capitaine a déclaré que, le 27 juillei le navire avait été arrêté vers 62*40' cl latitude nord et -13°12' do longitude oues par le oroiseur auxiliaire anglais ,,Hildc branth", qui avait détaché huit hommes ; bord et avait enjoint au navire do se ren dre à Kirkwall. La lendemain, à midi, vers 01°3O' de la itude nord et 3°4.0' de longitude ouest, 1< , ,Tromdh jomsf jorcV ' a été arrêté par ui sous - marin allemand ; le commandant di celui-ci a prié l'équipage de quitter le na vire. Aussitôt que les marins eurent pris }lace dans los canots, lo sous-marin i lancé une torpille qui a touché lo navire par lo milieu. Il a coulé en une heure. Le sous-marin a remorqué les cànots jus la barque ,,Glance", qui a recueilli les matelots. Plus tard, ils sont passés» à fcord du vapeur „Orlarido". L'équipage de prise anglais a été recueilli par un chalutier à vapeur britannique.Londres, 2 aofit : Le vapeur anglais îïFulgenco" a été coulé. L-équipage, composé de vingt-six homme®, a été sauvé. Amberdam, 3 août : Le vapeur néerlandais „Bejerland" arrivé à Ymuiden a rencontré, dimanche nidi, à 6 milles du bateau-phare ,,Newa.rp" 8 cutter anglais „Lt I. 102", qui était en eu. L'équipage a tenté d'atteindre la ri-p&go dans un des canots. Les Faits du Jour "Ui communication directe de l'Amérique ou Nord à l'île de Cuba sera mise eu toploitotion avant l'hiver. On pourra désormais se rendra de New-York à la perle "es Antilles sans changer de voiture. Il y a déjà plusieurs années qué" la •gne, do chemin de fer qui aboutissait à » ville do Miami, à l'extrême pointe mt-Miomile do la presqu'île de Floride, a été prolongés jusque Koy-West qui est situé SM uiio des âos de oorail, qui s'étendent dorai - cercle à 250 kilomètres vei-3 lonest. Ces îles ont été reliées par des ponts jmwofiscs qui comptent parmi les œuvres ™ plus hardies des ingénieurs américains. Un chaland énormo de 107i mètres ™ longueur sur 17.5 mitres de largeur et ' mètres do hauteur amènera d'ici peu, quatre paires de rails, les trains arri-l"M* à Kejr-West et les transportera à Cuba dont la pointe est est située à environ 80 kilomètres de Key-West. d'un tfâléphonisto eu c&mpogsiet : —■ 1-° socteur est particulièrement dan-' 0 gereux pour los téléphonistes. Ils Bout obligés do roster dans leur abri, auprès de , leurs appareils, quelque violent que soit lo 3 bombardement; leur angoisse est grande J lorsque dos éclatements approchent, car ils _ savent que lour abri n'est pas suffisant et L qu'une bombo les ensevelira sous les dé-_ combres. Quelles nuits atroces! Les oreilles sont tondues malgré soi. On no voudrait . pas ontendro le départ et pourtant on ! écoute: La bombe part; on suit par la pen-! sée sa marche pénible dans les airs. Puis , un bruit sourd annonce sa chute. C'est le ; moment terrible ! Est-ce à vingt, à dix . mètres; ou à notre porto 1 Puis une lumière | fulgurante, un formidable soufflet, une vio-| lente poussée d'air chaud et puant, qui projette à terre tout ce qui est suspendu dans l'abri, la lumière bien entendu éteinte. Un parapet s'écroule; ou regarde : c'était j a cinq mètres. „AUô ! allô ! la communication n'est- pas coupée 1 Parfait !" Et l'on . attend la prochaine. V ivre vingt nuits dans cette fournaise n'est pas un amusement. On en ressort épuisé et^ abruti, mais trempé, ayant acquis du sang-froid et du coup d'œil, deux qua-■ lités nécessaires. Un Américain, M. L. C. Smith, do Bridge-port, a trouvé un nouvel alliage do cuivre, auquel il attribue les qualités du'~l.ron/.c'~ct qui a reçu lo nom de „ Cupror". Cet ail'iage-dont lo secret résiderait moins dans los métaux qui y entrent que dans leur traitement chimique, se prêterait à beaucoup d'usages. K. Smith a obtenu à l'aide du „Cupror" des alliages métalliques qui fournissent des imitations parfaites de l'or variant entre 12 et 21- karats. Lo„ Cupror sa laisse facilement travailler et étirer eu fils excessivement fins. Il ne se laisserait pas attaquer par l acide sulfarique ou d'autres acides. On 118 se rc^'*fïSre"îorapïo,tfij rôle important que les sacs de. sable loïifciu. dans le» -trmicWwï • (fne MWWTTPïïlt ifouESnant en donne une idée amusante: Les sacs de sable servent d'alx>rd de couchette là où la /erre est humide ou trop dure ; on s'en sert, au besoin, en $niso d'oreiller. Quatre sacs de sable bien rembourrés forment, superposés, une chaise commode et solide j eu en ajoutant quels-ques-uns on obtient une table jxuir écrire. Les ,,uens chics" parviennent môme à se faire i.'i t, fauteuil# à l'aide de sacs remplis de sable et de copeaux, avec quelques morceau* de bois soutenant le tout. Pons fermer les ,.fenêtres" et pour ?>ou-eher les trous du „plafond" des tranchées, pour „a«tiquer" les fusils eft pour bipn d'autres clio encore îe sac de sable est l'instrument idéal -, de mOme que pijui" le à nettoyage des „instruments do travail", do la pelles, etc. i- Le sac de sable fournit encore du — ling et même des vêtements de rechange. Le i, morceaux souples — oh combien! — se trans ■r forment en chaussettes russes ou en mou* îs choirs — au choix ! D'autres, coupés ei e lanièros, servent de guêtees. On y tailli it même des vestons pour les jours de cha n leur. Lo sac de sable Protée doit fournit )- encore des pantoufles, des oouvre-chaussoî P0lLl' les jours de pluie, des couvorturof pour les casques, voire des damiers — le? e carrés sont si facilement dessinés sur ur u morceau tendu de grosse toile ! Et les pions s de ces jeux do dames improvisés sont taillés dans les croûtes do fromage d'Edam. côté rouge pour l'un, coté jaune poui l'autre des partenaires. Un épisode, saisissant dans sa brièveté, f est raconté par un officier aviateur all^ j mand dans uno lettre aux siens : l „Un aviatour ^ançais tombe, frappé à < mort, dans les lignes allemandes. On l'en.-^ terre avec les honneurs dÛ3 aux brades, î? Puis un aviateur allemand se lance dans < les airs, pour porter à l'ennemi la nouvelle du destin tragique de la victime M, , en mémo temps, lui indiquer l'endroitl où silo a été enterrée. Tout cela contenu dans une missive qui est lancée danrs lea lignes iranpaiaes. La lettre est lue et comprise. Le lendemain un nouvel aviateur franyais paraît au-dessus de l'endroit indiqué et) jette une couronne destinée à la tombe de son camarade." Ce n'est pas seulement la question du charbon qui cause de l'inquiétude en Hollande, mais aussi celle du zinc. On apprend que le département do gal-vamsage do la grande fabrique d'objets métalliquos Lambriex, à Maestricht, a dû arrêter son exploitation et éteindre ses fours par suite du. manque do zino. Un grand nombre d'ouvriers seront en conséquence forcés do chômer. A plusieurs reprises, on a signalé que des soldats avaient été trouvés morts dans des positions qui nécessitaient un mécanisme absolument foudroyant lorsqu'ils avaient été placés dans le rayon do déflagration d'un projectile et malgré que, mis à l'abri de l'action directe des éclats de n'aient pu être atteints par eux. peja l'on avait à ce propos incriminé la brusque modification de la pression atmosphérique déterminée par cette déflagration et qui, soit par hyper pression intérieure, soit ^ par hypopression extérieure, déterminerait dés éclatements viscéraux, d'ailleurs constatés à l'autopsie. Lo Imécanisme quo vient d'invoquer M. Arnoux, de Paris, exjDliquo m^eux encore l'instantanéité du phénomène. La déflagration déterraino bien uno dépression , brutale do l'atmosphère ambiante, ainsi que l'examen d'un baromètre anéroïde a permis à l'auteur de le constater. Mais l'effet de cette dépression brusque est surtout de permettre lo dégagement des gaz normalement dissous dans lo sang. C'est lo phénomène qui se manifeste dans le vin de Champagne quand le bouchon saute. Ces gaz, mis en liberté, constituent aussitôt des bulles déterminant des embolies gazeuses qui interrompent instantanément la circulation du sang dans les artérioles. M. Arnoux ajouto quo non seulement ce genre de mort est foudroyant, mais encore qu'il ne doit s'accompagner d'aucune souffrance. C'est là une hypothèse intéressante, mais qui ne détruit peut-être pas les hypothèses d'autre nature émises à ce sujet, et notamment celle qui incrimine les hémorragies multiples que cette dépression atmo-spérique paraît déterminer do façon constante et dont les examens nécropsiqurtfl ont également permis do constater la réalité. ijq, guerre n'a pas mis %n présence que des houimos, acharnés à so tuer... Elle a mis à contribution, dans une large mesure, l'assistance des bêtea et l'on a vu, à côté des chevaux, dont lo rôle guerrier s'est affirmé dès la plus haute antiquité, des | chameaux, des éléphants, des chiens, surtout des chiens collaborant non seulement à l'action homicide, mais aussi à l'oeuvre plus belle de la charité samaritaine. Si beaucoup furent à l'honneur, il y en a autant, sinon plus, qui furent à la peine, et nous compterons, après la guerre, pas mal d'invalides à quatre pattes parmi les chevaux et les cliions. " La guerre a été jusqu'ici particulièrement cruelle pour ces derniers. Qu'ils fissent partie des vallants petits attelages assumant la marche des mitrailleuses par routesi et par champs, ou qu'ils accompJi^sent au service do la Croix-Rouge sauvetage do blessés humains, la balle cruelle et aveugle ne fit aucune distinction entre eux et les frappa sans pitié. N'était-il pas de la plus élémentaire justice humaine — si tant est que cette justice existe — do songer à ces blessés-là et de faire quelquo chose pour eux au lieu Je les sacrifier irrémédiablement ? < Cette pensée, par bonheur, s'e^b affirmée f presque en mémo temps en Allemagne et eu 1 France et s'est traduite aussitôt par la ; création do maisons de convalescence pour 1 chiens et chevaux de guerre. Ce sont los sociétés protectrices des ani- • maux qui ont pris l'initiative dé «otto couvre f de solidarité animalo-humaine, et le public, ( des deux côtés do la frontière, leur prête 1e (-plus gracieux appui. i Désormais, dadas et toutous, blessés ©u 1 seulement fatigués, fourbus, trouveront un ' refuge dans les „homes" installés à lotir ! intention : on les y choiera do toutes \vft ! manières, ils s'y referont, ils y reviendront à la vie ces braves bêtes. On leur dev.ût 1 bien cela ! A G-orinchem (Hollande) n'est ouverte, : dans les locaux d i. la Bourse aux gr.ïins ! une exposition de travaux manuels, utiles et do fantaisie, confectionnés durait l'hi- •'» ver par los réfugiés bolges séjournant dans cette petite ville. Les salles affectées à cette exposition sont décorées avoo goût. Le produit do la f rente des objots exposés, ainsi que des ea- c ;rées, ost destiné aux réfugiés nécessiteux. t< DÉPÊCHES DIVERSES 3 • < 5 Dnnkerque, 2 août : Plusieurs avions allemands ont survolé 1 Dunkerquo hier, au lever du jour. Ils ont 1 été reçus par un violent feu d'artillerie et 5 ont jeté de nombreuses boml>es, qui n'ont can-é quo des dégâts matériels. Des avions allemands ont lancé des ; bombes sur Coudokercke, sur Béthune et ; sur Saint-Pol, sans blesser ou tuer "quel-1 qu'un. Il y a eu cependant des dégâts matériels.Dans la nuit de jeudi, des avions allemands ont jeté cinq bombes sur Saint-Omer. Une de ces bombes a détruit une boulangerie et a tué le patron et sa femme. Une autre a tué une vieille femme. Los autres bomibes ont causé ,des dégâts matériels. L'avion allemand a pu s'échap-ber à La faveur de l'obscurité, malgré la poursuite faite par des avions anglais. • w * Paris, 2 août : Ces derniers temps, Gérardmer a été Journellement survolé par des avions allemands. Les 30 et 31 juillet, six bombes ,ont été jetées sur la ville et ont causé des dégâts considérables. Lo 30 juillet, dans la nuit, un aviatik a survolé Nancy et, grâce au ciel nuageux, est arrivé au-dessus du centre de la ville*, où il a jeté quatre bombes. Il n'y a pas eu de victimes. * • * Berlin, 1er août ; - Hier matin, six avions ennemis ont do nouveau survolé Fribourg-en-Brisgaui. Près de Munzingen, un des appareils a été descendu ; les deux aviateurs, légèrement blessés, ont été faits prisonniers. * * » Berlin, 2 août : Lo consortium de banques dirigé par la Disconto-Gesellschaift a également levé l'option sur la deuxième tranch.0 de 250 millions de francs do l'emprunt bulgare de 1914. Il s'est assuré lo droit do construire lo chemin de fer de Micha'lovo-Hafkovo à Porto-Lagos et d'agrandir le port de cette dernière ville. • A* * " Lisbonne, 1er août : Lo gouvernement prend des mesures sévères contre les troubles qui ont éclaté dans la région de Douro. * * * ^"ockholm, 1er août : L'administration dos chemins de fer suédois a pris dos mesures au sujet du transfert des prisonniers de guerre allemands ot russes à travers la Suède. * 1 * * i Baie, 2 août : ^ Les ,,Basler Nachrichten" annoncent que 1 l'Italie a encore appelé sous les armes six 1 classes de réserve do la marine. * t » • Pétrograd, 1er août : Le ministre de la guerre a soumis à la ' Douma de l'Empire un projet de loi con- [ cornant l'établissement d'un comité central c pour élaborer toutes les mesures propres à ! la défense du pays. * * * 1 Pome, 2 août : 1 Le ministère des postes et télégraphes 1 communique que, pendant lo mois de juin c dornier, les soldats combattants ont rcyu do 1 leurs familles 2,400,000 lire et en ont envoyé 5,500,000. Pendant la mêrnto période, les soldats ont reçu1 18 millions de lettres et cartes postales et en ont expédié du front 15 millions.* * » Stockholm, 2 août : I D'après uno statistique qui vient d'être li publiéo à Stockholm, l'armée suédoise, au 11 cours de son histoire, ne fut jamais si nombreuse ni si puissante qu'aujourd'hui. Depuis lo début do la guerre, elle a presque ,J doublé : elle s'élève maintenant à plus de n 540,(X)0 hommes exercés, dont 300,000 de première ligne. c ♦ p. ♦ * Londres, 2 août : o M. Mac Namara, secrétaire financier de d l'Amirauté, a déclaré dovant le Parlement n qu'il était préférable, dans l'intérêt public, n do no pas répondre à la question qui lui v avait été posée, à l'effet de savoir si l'on c< avait tiré profit do la déclaration du gou- g vernement _ des Etats - Unis, en date du le 20 septembre 1014, autorisant les navires d belligérants armés, dans un but uniquement q défensif, à entrer dans les ports améri- r< ïains*. h ♦ * • jf Londres, 2 août : ju 1/agence Ileuler annonce que la reprise m lo Mexico par los troupes do Carranza est B officiellement confirmée. » * lo Tokio, 2 août : » di On annonce que le changement do minis- (u èro influencera essentiellement la politique Riivie envers la Chine/ * * * Eome, 3 août : j\ On mande do Berne à l',,Idea Mazionale" îlt juo la conférence entre la Confédération rc •uisso et» lœ représentants de la Franco, le l'Angleterre et^do l'Italie au sujet des ^ narohàndisos à expédier en Suisse prend ^ ino tournure peu favorable. 0'v Ijes. puissances do l'Entento désirent que os marchandises qu'elles laisseront efctoep-ionno&tnenfi entrer en Suisse no puissent 'tr-3 envoyées sous aucuno forme à leurs umwi-v La Sui l-e, elle, répond quo son ^ ndéi>ondancc et sa dignité ne lui permet-eut pas .d'accepter tes exigences ; si elle '? es aocep'u'iit, co fait constituerait d'ailleurs» °?! ino -violation do la neutralité envoi'S l'Ai- ' ema^Tio et l'Antriche. Lo correspondant joute <pi?o sur oe point la Suisse est >11-rtfitable.' Zurich, 2 août : On annonte qu'à Home les journalisiez entres ont été avertis par le Bureau do t, presse «ju'il n'e^t jias question pour lo ouyernoment italien de déclarer la guerro au la Turquie. nu » * * Paris, 2 août : sic lx> ,,Temps" publie une correspondance nn 1 * Sofia d'après laquelle les milieux offi- ch io!s bulgnyog démentent fe bruit d'imo en- au m te entr® la Bulgarie «t la Grèce. , ra COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemands Berlin, 3 août. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. La position que nous avons enlevée aux Anglais à Hooge, le 30 juillet, est encore on entier entre nos mains, bien que le ge-uéralissime anglais ait annonce le contraire.Eu Champagne, après avoir fait sauter avec succès plusieurs fourneaux do mines à l'ouest de Pertlies et de Souain, nous avons occupé les bords des excavations. Dans l'Argonne, au nord-ouest du tfou*--de-Paris, nous avons pris quelques tranchées ennemies et fait 60 prisonniers. /> u cours des attaques à la baionuerte mentionnées hier, nous avons capturé en tout 4 officiers, 163 soldats et 2 mitrailleuses. Dans les Vosges, dans les combats nocturnes du 1er au 2 août, nous avons perdu un petit morceau de tranchée au Schratz-niânnîe (entre le Lingekopf et lo Barren-kopf). Au Lingekopf, une de nos tranchées, démolie les 1er et 2 août .par la canonnade ennemie, n'a pas été réoccupéo par nos troupes. Un ballon captif français 'détaché par Pburagan, est tombé entre nos mains au nord-ouest d'Etain. Théâtre do la guerro à l'Est. Au cours des combats d'hier dans la région do Mitau, nous avons fait 500 prisonniers. A l'est de Poniowiosch, l'ennemi, rejeté do plusieurs de ses positions, a cessé de résister et s'est . retiré vers l'est. NOs troupes ont dépassé la route de Wobolniki à Subocz. Dans cette région, noue avons capturé hier 1,250 soldats russes et deux mitrailleuses. Dans la direction de Loinza, nous avons progressé en livrant des comibats1 victorieux et avons fait environ 3,000 prison-uiers.'Sur le restant du" front du Narew et devant Varsovie, il y a eu des combats peu importants qui nous ont été favorables. Nos dirigeables, réunis dans l'est, ont attaqué avec succès la voie ferrée à l'est de Varsovie. Théâtre de la guerre au Sud-Est. Les troupes allemandes du général, von Woyrscli ont agrandi les positions de la été do pont établie sur la rive est de la fistule ; elles ont fait 7v0 prisonniers. Les roupes austro-liongroises du général von , CroeYtess, placées sous les ordres du géné- , •al von Woyrsch, ont remporté un succès lécisif devant le front ouest d'Iwangorod ; îlles ont capturé 2,300 prisonniers, 32 ca- , ions, dont 21 de gros calibre, et 2 obusiers. ; Sur la ligne de Nowo-Alexandria à Lencz- , ia et à Zaliu (au nord do Cholm), l'enne- , ni a résisté hier encore aux armées du < naréchal von Maokensen. L'après-midi, nous i,vons forcé son front à l'est do Lenczna et j .u nord do Cholm. Pendant la nuit, il s'est • nis alors à évacuer ses positions sur la : najeuro partie de son front. Il no résiste ( >lus quo sur quelques points. A l'est de t -•enczna, nous avons fait hier 2,000 prison- t liors; entre Cliolm et le Bug, nous avons apturé, les 1er et 2 août, plus de 1,300 l tisonniers et plusieurs mitrailleuses. t * * ♦ Vienne, 3 août. — Officiel d'hier : f Front russe. ^ g Près de Damaszow, en face do l'embou- i liuro de la Ivadomka, nos Alliés ont rem-orté hier do nouveaux succès. A l'ouest Iwangorod, nos régiments de Transylva- g 10 .ont enlevé à la baïonnette 8 points n 'appui bétonnés qui s'étageaiont les uns L errière les autres. Quatre de ces ouvrages nt été pris par le régiment d'infanterie t 0 50 seul, qui se composo en grande par- c e de Roumains. Le demi-cercle dea forces v iiargéos d'investir Iwangorod s'est rétréci 1. msidérablement. Nous avons capturé 15 rficiers et plus do 2,300 soldats, 29 canons I mt 21 do gros calibre, 11 mitrailleuses, n grand dépôt d'outils, beaucoup do mu-itions et de matériel do guerre. Nos bra-3S troupes de Transylvanie compteront " itto journée parmi les plus belles do leur iorieuse histoire. Immédiatement à l'est do • Vistule, une do nos divisions a pris a assaut la garo de Nowo-Alexandria et nelques positions voisines. Près do Ku->w, les troupes allemandes qui ont enlevé or doux lignes ennemies, ont pénétré au-urd'hui dans la 3o ligne. Plus à l'est et squ'au Wicprz, l'ennemi occupe encore les êmes positions. Kntro lo Wieprz et le u ug, la poursuite- continue. Nos troupes r 11 ont passé lo Bug entre Sokaî et Kry- i' w, progressent dans la direction do Wla- d mir-Wolyiisij. En Galicie orientale, la si-ation n'a pas changé. Front italien. , u Sur le front du Tyrol, dans la vallée de fc xlro, à l'ouest do Bezzccca, nous avons I. sailli un détachement ennemi et l'avons e< poussé en lui infligeant de fortes pertes, ir 1 Judicarie, nos })atrouilles ont chassé uv ]x)ste-s d'observation ennemis qui s'é-ient installés sur les hauteurs au nord-est de Candino. Dans la région-frontière Sf Carinthie, il ne .s'est passé rien d'im- 01 >rtant^ Dans lo territoire du littoral, dans dv ; secteurs du nord, le calmo règne en gérai. Près du plateau, lo duel d'artillerie £< ntinue. Les fortos attaques des Italiens la aire nos positions à l'est de Pola^zo ont i entièrement ropoussées par une contrv aque do notre infanterie qui a même pr«-e'-sé au delà de nos anciennes lignes. ^ d' roni:n'ji-iiquéj des armées aiHées Paris, 2 août. — Officiel de 15 heures : ' jG I^a soirœ du 1er août et la nuit du 1er lo 2 ont été marquées par divers engage- m: snts d'infanterie. En Artois, après avoir repoussé plu-urs attaques ennemie J à la grenade, nous us sommes emparés d'un élément de tran- ici io dans le chemin creux Ablani-A*g*es, nord do la route nationale ïîétlntn^-A»- il i. Autou» de Sou.chezl la luMt s'tst o poursuivie à coups de pétards et de gre nades sans moJii'ication de part ni d'autre. En Champagne, sur le front Pertlies-Boauséjour, lutte de mines, où nous avons pris l'avantage. ^ En Argonue, dans la région de Maric-Thérèse et do saint-Hubert, après un -, if co'mbat à .coups de bombes et de pétards, l'ennemi a tenté plusieurs attaques, qui ont été repoussées. Sur les Hauts de Meuse, entro les Ej>ar-ges et la Tranchée de Calonne, l'euieali u ai,tatoué par trois fois nos positions du i>ois haut ; les feux do notre artillerie et do notre infanterie ont arrêté los attaques. Pont-ànMousson et les vilkxges de Mai-dières et do Manoncourt-sur-Seille, ont été bombardés avec des obus incendiaires. * * * Pétrograd, 1er août. — Officiel du grand état-major général : Sur la rivière d'Aa, en Courîande, en aval de Bauske, nous avons livré, le 30 et le 31 juillet, un combat acharné aux Allemands. Après de nombreuses tentatives in-fructuûustes qui lui ont causé do fortes pertes, l'ennemi a réussi à so retrancher sur la rive droite, près do la ferme de Jung-ferhof.Sur la route do Poniowiec,- nos troupes ont repoussé, près du village de Darchisch-ki, ^ uno colonne allemande qui avait pris l'offensive. Elles ont repoussé, à proximité dos villages do Butiany et do Tyltagaia, l'avant-gardo ennemie, et ont fait plusieurs centaines do prisonniers et pris des mitrailleuses.Sur le front du Narew, l'ennemi a entrepris, pendant la nuit du 31 juillet, plusieurs attaques sur la rive est de la Pissa, près du* village do Serwadka et près de l'embouchure de la Skwa. Il a réussi [l'abord à prendre fermement pied dans ce iernior secteur sur la rivo gaucho du Narew ; mais il a été ensuite repoussé par une forte contre-attaque à la baïonnette et pressé contre la rivière. Pendant la mémo nuit, l'ennemi a pris l'offeusive contre notre position dans lo secteur do Rozan avec dos forces considérables. , Ent*c lo toyw et -l'OrshT ainsi que le ong do cette dernière rivière, il y a eu, le 31 juillet, un combat extrêmomont acharné. I-. ennemi a fait un usage abondant de gaz asphyxiants. Après do nombreux et opiniâ-res combats à la baïonnette, les Allemands ;nt réussi à progresser un peu sur le front le Ivamionka-Zalin. Pins au suddol'Orsh, ennemi a égalemont réussi à s'emparer do loti e ligne do tranchée ; mais nous l'avons snsuite, par un assaut impétueux àlatiaïon-îotto, rejeté dans sa première position dans se secteur.^ Le combat a été très sanelant 1 ennemi a subi do fortes pertes. Au do. n03 oou're-attaques, nousi avons fait -,0TO prisonniers et nous avons pris uno latterio ennemie. Dans quelques secteurs sur le front du varow, l'ennemi, au cours des combats do es derniers jours, a amené des troupes raiches qui ont été tout récemment oppo-ees a nos troupes. Sur la rivo gauche de la Vistule, sur lo ront do Blonio-Madarzyn, il y a eu des usillados. Sur la rivo droite de la Vistule, nous ■vons livré aux Allomands, qui avaient ranchi lo fleuve sur lo front Macieiovice-.obilnioa, un combat où ont alterné l'offen-îvo et la défensive. Nous avons repoussé ne attaque ennemie près do Gewasche-.v, ans la région d'Iwangorod. Entre la Vistule et le Bug, l'ennemi a ntropns, lo 31 juillet, sans succès, do fortes ttaques contre nos positions établies entro 3 Wieprz et la gare de Rejowez. Entro la ville do Cholm et le Bug, nos roupes, sous la pression do forces ennemies umeriquement supérieures, se sont, après n opiniâtre combat, retirés un peu vers 3 nord. r s Sur le Bug, sur la Zlota-Lipa et sur le 'niestor, il n'y a pas eu do modification. * ^ * Pétrograd, 1er août. —. Officiel de l'état-îajor do 1 armée du Caucase : Hans la région côtière, fusillades. ction S autros du front, aucuno Dépêches Diverses La Haye, 2 août : La légation russe à La Ilaya publie no communication d'après laquelle l'armée i«o est obligée do so retirer, à cause du lanquo de munitions, sur la seconde ligne 3 fortercBsos, le long du Bug, » ^ * Vienne, 2 août : On annonce que les nouvelles arrivées 3 Varsovie font prévoir que los Eusses ront sauter tous les ponts do la ville, es habitants des maisons situées près do :s ponts auraient reçu l'ordre d'évacuer imcdiatement leurs demeures. * * * Pétrograd, 3 août : Ln quittant la Douma, les ministres se mt rendus au Conseil de l'Empire, où ils it renouvelé leurs discoui's. Les orateurs i tous les partis les ont approuvés. I.es Polonais ont salué la déclaration du )uvernement au sujet de l'autonomie de Pologne. » • * ♦ Athènes, 2 août : M. Cruppi, ancien ministre des affaires :ange.res français, est parti aujourd'hui Athènes. Il se rend à Pétrograd, en pas- nt par Niseh et Bucarest. ^ » Paris, 2 août! : Lo ,,Temps" annonce que, depuis le r août, l'exportation, la réexportation et transit des machines et des parties do tchines est interdite. * * « Londres, 3 août : Le correspondant spécial do l'agence Beu-• mande fies- Dardanelles : Des observations faites par des aviateurs résulte que, sur dilférents points, d'im-rtants renforts Jures opj été amenésA

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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