La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 30 April. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 20 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/nk3610xb4n/
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LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS t mois (mai-juin), tr. 7.60; 1 mois (mai), fr. 3.80. Lss demandes d'abonnement sont reçues exclusi* *en teni (>ar les bureaux «t les racteur s des justes. — Les réclamation* concer nani les abonnements doivent être adressées exclusivement au-v bureaux de poste*. ADMI NISTRATION ET REDACTION : ■ontagno-aux>Herbes*Pota<(jt?*e», 31, Brux«Hos. pH'Ji Utb AlMNONOfcb • Petites annonces, la lien®, fr. 1.00. — RécîaY)let avant le- annonces, la li^ne, ir ît.50. — (4>ips du jour nui, la li^ne, - r. 7.6o. — bati* divers, la lune,.: tr. 6.00. — Aécroloyte, la ligna, 'r S.bO. — Coxfg d'>. Eleveurs, A vu de sociétés, Annonces notai taletf la ligue, ir. 2-OOa bureau» OS 9 à I? Dourea, Direction «t Maimstratïu : J * £ iv'.fi . : wK ♦ O» «OBE33E8. OlREOTfiuR LA GUERRE 1,366° jour de guerre Serrés de près par les Allemands, les Anglais se retirent dans le secteur d'Ypres. Au sud de Langeinark, ils ont passé sur la rive gauche du Sieenbeek, réintégrant ainsi leurs positions d'avant la bataille d'automne 1914. A l'est d'Ypres, les Allemands réoccupent déjà le secteur Verlorenhoeck-Hooge, à 3 kilo-ttéires de la ville; au sud-est, ils ont avancé au delà de leur ancienne ligne jusqu'à Ziiiebeke et jusqu'au sud de Voormezele, d'où ils menacent Ypres, distante de 2 kilomètres à peine. Enllri, à l'ouest du mont Kemmel, repoussant une contre-attaque de6 Alliés, ils ont poussé Jusqu'à Locre et se sont emparés de ce village, situé au nord-ouest de Dranoeter. Bref, la situation des Alliés a encore empiré dans le 6ecteur d'Ypres, où le feu de l'artillerie allemande les menace désormais de toutes parts, l L'offsnsiva allemande à l'Ouest Berlin, 29 avril : On mande de Genève au Berliner Lohal An xeiger : — Des communications fort inquiétantes émanées du quartier général belge ont semé è Paris de graves inquiétudes quant au sort du secteur du front au nord d'Ypres. » / * • * Borne, 28 avril : Le «Petit Parisien» annonce qu'une e^ca drille d'avions allemands a survolé Calaie dans la nuit du 20 au 21 avril, et, ii.ulgrf r activité des canons de défense, a jeté des bombes sur les points déterminés vis's pai les aviateurs. Tout se borne à des d^ats matériels, -mais qui sont très importante L'attaque a duré trois quarts d'heure. Berno, 28 avril : On mande de Paris que le trafic posta] Tors Dunkerque, Calais et Boulogne a ausjKsndu, probablement pour des motifs militaires.»*• Berlin, 28 avril : Des habitants de Maresmontiersfsud-ouest de Montdidier) déclarent qu'ils n'ont pas pris la fuite à l'arrivée des Allemands,parce qu'ils ne voulaient pas abandonner leura propriétés. Rien, d'ailleurs, n'a été fait pour iuciliter leur transport. Les Anglais ont pillé loute la contrée avant de battre en retraite A l'un des voisins, un soldat anglais a en levé sa montre, avec ces mots : «Souvenir» C'est sous ce prétexte que les Anglais plient et volent impunément. Genève, 29 avril ; Des voyageurs venant de France annoncen <ïue les vastes camps américains de Besançoi ont été évacués depuis plusieurs jours. Le gé néral Focli a envoyé toutes les troupes dispo Bibles se trouvant en France sur les point menacés du front anglais. De6 trains trans portant des troupes roulent nuit et jour entr Marseille et le front de bataille en Flandre, Berne, 27 avril : Divers journaux de Paris soulignent le fait que deb contre-torpilleurs français ont collaboré à l'attaque anglaise contre Zeebrugge et Ostende. **• Pari6, "9 avril : On mande d'Amiens au sujet de l'enterrement du commandant von Richthofon que le «orps portait les traces de six balles de mitrailleuses.OPINIONS DS LA PRESSE Du Times sur la chute du Kemmel : — La perte du Kemmel aura une sérieuse répercussion sur l'arc d'Ypres, qui se trouve réduit d'autant. Assurément, notre ligne des deux côtés du front Ypres-Comines-canal près de Saint-Eloi ne court aucun risque en ce moment, niais il convient d'avouer que la ville d'Ypres même et les positions qui l'entourent sont très sérieusement menacées par le succès Indéniable que l'ennemi vient de remporter. Nous nous sommes efforcés de démontrer que quelque puissante que puisse apparaître l'attaque dirigée contre le secteur d'Ypres, il ne tant pas perdre de vue que les grandes masses des armées ennemies sont toujours concentrées entre Arras et l'Avre, où la bataille n'a pas dit son dernier mot. La situation est très critique, sans aucun doute, et exige que nous l'envisagions avec le plus grand sang-froid, mais l'endroit le plus dangereux est toujours et quand môme la ligne de la Somme. Si nous étions, comme il est possible, dans l'obligation d'abandonner le terrain dans la partie nord du front, notre retraite sur ce point n'aurait pas de conséquences irréparables; en revanche, un vigoureux assaut de l'ennemi dans la direction d'Amiens, s'il était couronné d'un plein succès et suivi d'une marche en avant vers l'embouchure de la Somme, aurait pour conséquence de couper net notre liaison avec ies armées françaises. C'est ce plan qu'il faut faire échouer à tout prix et c'est pourquoi aussi, en refoulant l'ennemi à Villers-Breton-neux, nous avons obtenu un succès des plus marqué. Les Alliés ont pour devoir de défendre jusqu'à extinction de forces le dernier pouce de terrain au nord, mais ils ne peuvent oublier que l'enjeu de la partie se jouera sur les deux rives de la Somme, devant Amiens, où il faut que nous tenions à tout prix jusqu'au dernier homme. » Le bombardement de Paris Paris, 28 avril : Le Conseil municipal, ainsi qué les députés et les sénateurs du département de la Seine, se sont vus obligés, à raison du danger croissant résultant du bombardement de la ville, de se mettre en rapport avec M. Clemenceau ainsi qu'avec le gouvernemnet militaire de la capitale afin d'obtenir que les mesures prises pour la protection de la population deviennent permanentes. Les stations du Métropolitain resteront accessibles jour et nuit, de même que les salles des bâtiments publics qui offrent un abri contre les bombes. La Hollande et l'Allemagne On a 'pu se rendre compte par les télégrammes publiés ici même que l'horizon politique s'assombrit en Hollande. Le gouverne-men des Pays-Bas a déclaré à la Chambre Haute qu'il estimait la situation très grave. Toutefois, les bruits les plus pessimistes et les plus absurdes ayant été lancés dans le public, il convient de mettre les choses au point, à l'aide de renseignements puisés aux sources les plus sérieuses. Au point do vue hollandais, il faut tout d'abord retenir l'article que le Vuderland, de La Haye, qui a des accointances ministérielles, consacre à la question • Il n'y a pas à nier, dit-il, que les intérêts vitaux de notre pays sont en jeu et que la situation peut devenir excessivement critique d un moment à l'autre. La que tion en jeu est celle du transit <îu sable et du gravier. Les autres difficultés qui s'étaient élevées, notamment celles conceiflant les douanes et le che min de fer limbourgeois, ont été aplanies II ne semble pas que l'Allemagne veuille msser les choses à l'extrême, et l'on assure même que moins que jamais elle ait des intentions hostiles envers nous* mais il n'en est pas moins vrai qu'on se montre très formalisé à Berlin pour les trois raisons que voici : 1° les Pays-Bas ont consenti à négocier avec les Etats-Unis au sujet de la cession des navires hollandais ; 2° ils ont cru ne pas devoir porter ces négociations à la connaissance du gouvernement allemand ; 3° notre navigation sur le Rhin a cessé subitement au mois de mars, a Le Vaderland, vu la gravité de la situation, estime le moment venu pour le Cabinet Cort van der Linden de faire p!ace à un ministère national. Le point de vue allemand, en attendant que le Journal officieux du gouvernement ait parlé, est défendu ainsi par la Gcrmania : — L'Allemagne a fait oonnaitre au gouvernement hollandais ses exigences qui sont de nature à rétablir l'équilibre de la neutralité, qui en ces derniers temps penchait assez sensiblement en faveur des pays de l'Entente. Certes, l'Allemagne n'ignore pas la situation excessivement critique dans laquelle se débattent les Pays-Bas, mais elle ne peut consentir à se laisser porter préjudice au profit de l'Angleterre et des Etats-Unis.. La presse hollandaise parle d'une situation tendue entre les deux pays. Cette tension existe, en vérité. La Grande-Bretagne et l'Amérique ne tarderont pas cependant à prétendre que la Hollande nous a fait trop de concessions et elles ne tarderont pas à rappliquer avec de nouvelles exigences. Si la guerre se prolonge, il arrivera pour les_ Pays-Bas. et peut-être aussi pour la Suisse, un moment où il ne s'agira pas de sa voir quels avantages ils pourront offrir aux belligérants, mais où ils se trouveront acculés à choisir entre les deux camps, à décider de quel côté de la barricade ils se rangeront. Cette obligation se dessine, en effet, avec une si impérieuse nécessité morale — nous pourrions dire nécessité physique — que nul n'est à même de l'esquiver. Tout dans cette guerre s'enchaîne avec une logique élémentaire et précise, contre laquelle la puissance humaine doit se déclarer vaincue. Cette lutte de Titans n'a pas absorbé seulement toutes forces vives à l'intérieur des pays belligérants, mais aussi au delà de leurs frontières. » La Gazelle de Voss dit d'autre part : — Lorsque les Etats neutres se voient obligés de faire pencher trop la balance d'un côté, il est nécessaire, pour rétablir l'équilibre, d'accorder à l'autre partie en cause plus d'avantages que ne comporterait la situation normale.L'Allemagne a le droit d'exiger qu'on la traite sur le même pied que les puissances ennemies. Dans ces conditions, le gouvernement est en droit d'attendre du gouvernement hollandais qu'il souscrive aux exigences dont l'Allemagne, quoi qu'il arrive, ne saurait faire abandon. Il ne sert à rien de vouloir cacher que la situation a été très tendue, ces jours derniers, entre Berlin et La Haye, mais nous sommes assurés que ces menaces d'orage se dissiperont rapidement et que le gouvernement hollandais fera droit aux vœux légitimes de l'Empire. » Le chroniqueur militaire de la Gazette de Voss, le capitaine von Salzmann, examine à cette occasion la position stratégique de la Hollande par rapport à l'Allemagne. Il démontre qu'un débarquement de la flotte anglaise en Danemark ou en Hollande compromettrait gravement l'industrie westphalienne. — La tentative de Zeebrugge, dit-Il, ne doit être considérée que comme le prologue d'une action plus violente qui se déelanenera aii cours de cet été. L'Angleterre possède encore sa puissante flotte et elle ne se reposera pas qu'elle n'ait tenté un suprême effort pour impliquer la Hollande comme facteur actif dans !a guerre mondiale La Hollande présente des avantages considérables comme base maritime pour une opération de grande envergure. Mais avant que la flotte anglaise puisse entreprendre une action sérieuse contre l'Allemagne, elle devra détruire les positions allemandes de la côte belge. C'était là le but évident visé par elle dans sa grande offensive de 1917. Les Pays-Bas se trouvent donc placés devant l'obligation de décider de leur sort. La neutralité bien comprise peut encore les sauver du conflit. C'est à eux-mêmes qu'en incombe la décision. Mais que la Hollande se persuade bien de cette vérité que la patience de l'Allemagne a des bornes. Elle a fermé les yeux sur bien des choses au cours de la guerre, mais quand les intérêts vitaux de l'Empire sont en jeu, il ne peut plus être question de sentimentalité. Voilà ce qu'à cette heure critique il fallait dire à la Hollande. » •** Le Vaderland écrit en dernière heure: — Tout fait prévoir que les difficultés sur-gies entre les gouvernements hollandais et allemand seront réglées à l'amiable. Nous avons dit qu'un accord avait été conclu au sujet des questions douanières et de la question du chemin de fer limbourgeois. En ce qui concerne ce dernier point, le rétablissement de la circulation a été décidé, mais il existe encore des divergences de vues au sujet de l'importance des transports, aussi bien par chemin de fer que par canaux. • Le Nieuws van den Dag, d'Amsterdam, reproche vivement au ministère Cort van der Linden de n'avoir rien tenté pour mettre fin à la guerre par une proposition d'arbitrage. — Si le gouvernement, dit-il, avait fait des efforts dans ce sens — aux termes des traités l'Angleterre est obligée de s'y prêter — sa situation morale se serait singulièrement consolidée, même en cas d'échec. Il n'a donc qu'à s'en prendre à lui-même des difficultés dans lesquelles le peuple néerlandais se trouve en ce moment impliqué et dont il pourrait devenir la victime. Si le gouvernement de ce pays, qui a l'insigne honneur de posséder le Palais de la Paix, venait, après avoir fait montre d'assez d'indifférence et d'insouciance pour négliger d'appliquer en cette heure angoissante le principe de l'arbitrage entre nations, à adopter une attitude capable de nous entraîner dans la guerre, ce serait plus qu'une faute : ce serait un crime impardonnable. » •** La Haye, 28 avril : Le baron Gevers, ministre des Pays-Bas à Berlin, a rejoint son poste dlmanehe. Ha guerre navale Algésiras, 28 avril : Un torpilleur anglais, en service de reconnaissance, a été surpris par une tempête et a sombré. Douze hommes de l'équipage se sont noyés. Les événements da Russie Stockholm, 23 avril : On mande d'Abo à VA/tonbladet que le bruit y court avec persistance que l'ancien héritier présomptif du trflne Alexis Nicolaïevitch a été proclamé tsar de Russie et le grand-duc Michel Alexandrovitch nommé régent. (Reproduisant cette nouvelle, l'Agence Woifl note au'elle n'a été Jusqu'ici confirmée de nulle part.) — •** Copenhague, 20 avril : On mande de Stockholm à Po'.itiLcn : — D'après dos nouvelles de Finlande, les généraux Alexéief et Korni'.of seraient à Pétro-Brnd, dont ils se seraient emparés. Il est im- i possible de vérifier l'exactitude de ce bruit, 1 toutes les communications avec la Russie étant i ;oupées. **» i .j- Les négociations ouvertes avec la République de l'Oukraine en vue de fixer l'échange réciproque de marchandises ont pris fin le 23 avril, après signature de l'accord économique conclu entre l'Oukraine, d'une part, et et l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie, d'autre part. Les traités comportent une série de conventions et 'd'accords, dont les plus importants sont celui relatif à la fourniture des céréales, des légumineux, des fourrages et des semences, et celui qui concerne la fourniture de bétail de boucherie et de minerai de fer. Pour les pommes de terre, les légumes frais et secs, la choucroute et les oignons, l'achat libre a été Consenti aux Puissances Centrales. Stockholm, 28 avril : On mande d'Helsingfors que la Garde Blanche s'est emparée de Tavaslcburg et a cerné Viborg. Le front de la Garde Rouge a été percé près de cotte dernière ville. **# Copenhague, 28 avril : On mande d'Helsingfors que les tendances s'accentuent de plus en plus en faveur de rétablissement de la monarchie et du service général obligatoire en Finlande. EN ITALIE Lugano, 28 avril : Le groupe interventionniste de la Chambre italienne a demandé la suspension de l'inimu-nité parlementaire pour toute la durée de la guerre. Bâle, 28 avril : On vient de découvrir que des vols s'élevant à 2 millions de lire ont été commis en Lombar-die au préjudice des chemins de fer de l'Etat italien. Plusieurs arerstations ont été effectuées à Turin et à Milan. DEPECHES DIVERSES Berne, 28 avril î La Presse télégraphique suisse apprend de Londres que sir William Bull, président de la Commission pour les affaires militaires, a préparé un projet de loi sur la militarisation de toutes les femmes âgées de 19 à 31 ans, employée» dans l'ndustrie de guerre. **. Londres, 28 avril : Le Daily News annonce que par suite de l'appel sous les drapeaux de 100,000 mineurs, la production houillère de Grande-Bretagne a subi une telle diminution que le rationnement du charbon s'imposera dans tout le pays. * * ♦ Berlin, 29 avril : De la Gazette de l'Allemagne du Nord : — A en croire la presse anglaise, M. Lloyd George aurait, en faisant entrer M. Chamberlain dans le Cabinet de guerre, usé une fois de plus de la vieille méthode qui consiste à réduire ses adversaires politiques au silence en leur offrant un portefeuille. M. Chamberlain était hostile à l'influence exagérée exercée par la presse sur le gouvernement; au point do vue politique, il est protectionniste impérialiste. Lord Milner, le nouveau ministre de la guerre, est considéré comme un homme très énergique qui avait beaucoup à dire Jusqu'ici dans les coulisses. » Bàle, 28 avril : On mande de Londres que lord Northcliffe a l'intention d'abandonner la direction de la propagande dans les pays ennemis. Sa démission ne se trouverait aucunement en rapport avec celle de son frère, lord Rothermare. »** Christiania. 29 avril : Le manque de main-d'œuvre masculine se fait fortement sentir en Angleterre depuis rétablissement du service obligatoire Des agents anglais battent les pays Scandinaves pour y recruter des ouvriers. Un groupe important de jeunes ouvriers danois a récemment passé ici, se rendant en Angleterre, où on leur avait offert des salaires élevés et des conditions de travail avantageuses. Paris, 27 avril : I-e dernier sénateur inamovible, M. Do M&rcère, vient de mourir à Moisset, dans l'Orne. Paris, 28 avril : A partir du 15 mai, il sera interdit de vendre de la viande fraîche ou conservée, de la volaille, du lapin et du gibier, les mercredi, jeudi et vendredi de chaque semaine. Paris, 26 avril : L'avocat d'Almereyda aurait demandé l'ouverture d'une nouvelle enquête sur la mort de son client ; il appuie cette demande sur la déclaration d'un soldat, qui prétend que ie prévenu Bernard aurait avoué avoir tué Almereyda. Berne, 28 avril : On annonce officiellement que le renouvellement de l'accord commercial entre la Suisse et l'Allemagne, qui expire fin courant, rencontre de grosses difficultés. En ce qui concerne le charbon, l'Allemagne continue à exiger une augmentation de prix de 90 francs à la tonne et entend que l'emploi du combustible soit réglementé. D'autre part, elle de- 1 mande que les exportations de la Suisse vers 1 les pays en guerre avec l'Allemagne soient ré- [ duites dans de fortes proportions, surtout en ce qui concerne les produits fabriqués. L'Aile- j magne désire en outre qu'un organisme de ! contrôle, analogue à la S. S. S., soit crée sans retard. Ces conditions auraient sans doute pour la vie économique de la Suisse des conséquences qu'il n'est pas encore possible (l'apprécier dans toute leur ampleur; toutefois, comme on désire aboutir de pari et d'autre, il est toujours permis d'espérer qu'un accord interviendra.* • • Budapest, 28 avril : Le Roi a chargé aujourd'hui M. Weckerlé de la constitution du nouveau Cabinet. M. Weckerlé a l'intention de former un ministère de concentration basé sur un compromis au sujet de la réforme électorale. Lisbonne, 28 avril : M. Sidonio Paes a été élu président de la République par le suffrage universel et direct. 1 OPINIONS ET COMMENTAIRES 12 Décembre 1916. De M. Marcel Cachin, dans l'uHumiû'téu: i — Une paix honorable était-elle possibte ' il y a un an I Si oui, il faut que les miniâ- i tru-s qui, par ignorance, préjugé ou préten- ( tion, ont laissé passer l'heure opportune, su- I bissent le jugement inexorable du pavs de- < vant lequel sont responsables. 11 > a lit une situation inquiétante qu'il faut éc'.tircir. i et le moment est venu pour la représentation ; nationale de prendre ses responsabilités. ; Qu'on ne croie pas à une formule parleme.1- i taire creuse: s'il e6t démontré que, pa" leur 1 faute ou un manque de prévoyance, le pays i a été placé au bord de l'abîme, ce3 hutnm-.s 1 ont aggravé le malheur de la pairie, il f faut qu'ils soient châtiés. Il faut les chasser ( du pouvoir et bannir à jamais l'esprit q « I les animait pour que désormais ceux qui s auront a parler au nom de la Fiance ne re- r tombent pas dans la même faute irrépa- > rable. j |e ' COMMUNIQUÉS OFFICIELS e 1- —— ComtnuBiQué» de» Puissances Centrales. 1 Berlin, 29 avril. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Sur le champ de bataille en Flandre, le duel d'artillerie est devenu plus violent depuis midi. Depuis la prise d'assaut du Kemmel, le nombre de nos prisonniers s'est élevé à plus de 7,100, parmi lesquels 181 officiers; en outre, nous avons pris 53 canons et 233 mitrailleuses. Entre le canal de La Bassée et la Scarpe, ainsi qu'au nord de la Somme, grande activité des détachements de reconnaissance anglais. De fortes attaques locales françaises, dirigées contre le bois et le village de Hangard, ont été repoussées d'une manière sanglante. Sur le reste du front, combats entre avant-1 postes sur un grand nombre de points. Sur la rive orientale de la Meuse, nos troupes ont pénétré dans les tranchées françaises et en ont ramené des prisonniers. Bien de nouveau à signaler des autres théâ très de guerre, **# Berlin, 28 avril. — Officiel du soir i Rien de nouveau à signaler sur les fronts de bataille. * * * Berlin, 29 avril. — Officiel î • S. M. l'Empereur a fait tenir le rescrit suivant au chancelier de l'Empire : — Le rapport de l'administration de la Banque d'Empire pour l'exercice 1917, que le secrétaire d'Etat au département économique m'a transmis avec un rapport détaillé, me donne une idée de la situation brillante de notre marché monétaire et de la force de résistance de notre vie économique qui me procure une joie orgueilleuse et pour laquelle j'exprime ma chalèureuse reconnaissance à tous les intéressés. Nous sommes certainement et en tout premier lieu redevables de ce succès sans précédent à la victoire que. par la grâce , de Dieu, ont remportée nos chefs et nos com-[ battants de l'armée et de la flotte. Il affermit _ l'inébranlable confiance dans l'invincible puis-{ sance et dans l'avenir de la Patrie qui anime le peuple tout entier, ainsi que l'a démontré le succès grandiose du huitième emprunt de guerre. Et c'est aussi la remarquable politique de notre Banque d'Empire qui, jointe à la , puissance productive et à l'esprit patriotique des milieux intéressés, a 6u asseoir la couver [ ture des frais de guerre sur des bases inébran-, labiés. Ce m'est une Joie sans pareille de pouvoir m'exprimer ainsi sur le champ do bataille, sous l'impression que me laisse notre victorieuse et irrésistible marche en avant. Nous remportons une victoire militaire et économique et allons au devant d'un avenir qui sera lourd à porter, mais aussi solidement assis. Grand quartier général, 25 avril 1918. » Berlin, 29 avril. — Officiel : Dans la Manche, un de nos sous-marins a coulé un çrand vapeur de transport d'au moins 10,000 tonnes brut, protégé par plusieurs contre-torpilleurs et navires de garde. Le iotal du tonnage marchand coulé atteint 17,000 tonnes brut. Le maître-avion d'une de nos escadrilles de chasse des Flandres, com mandé par l'habile promier lieutenant de vaisseau Christiansen, a,, pendant un vol de reconnaissance, descendu un navire ennemi ; dans les Hoofden. * * Vienne, 28 avril. — Officiel de ce midi : Pas d'opération Importante sur le front italien. **# Vienne, 29 avril. — Officiel de ce midi * ; Duel d'artillerie à certains endroits dans les i montagnes de la Vénétie. •*» i Sofia, 26 avril. — Officiel : Sur le front en Macédoine, do fortes trou-nee d'assaut françaises ont tenté, après une longue préparation d'artillerie, de pénétrer dans nos tranchées sur la Czerna Stena. Ellos ont été repoussées par notre canonnade. A l'aide do grenades à main, nous avons mis en fuite un détachement d'infanterie. Au sud de Huma et h l'est du War-dar, l'artillerie a été plus active de part et d'autre par intermittence. A l'est de la Uzerna, un avion français a été touché par notre artillerie et force à atterrir au delà des lignes ennemies. Sur le front de la Do-boudcha, armistice. Sofia, 27 avril. — Officiel : Sur le front en Macédoine, sur la Czerna orientale, la canonnade a été plus violente à certains moments de part et d'autre. A l'est du Dobropolje et dans la région de la Moglena, j, des détachements d'assaut serbes renforcés a ont tenté d'approcher de nos postes; il3 ont j été dispersés par notre feu. Sur plusieurs s points du front entre le Vardar et le lac de s Doiran, surtout au sud du village de Begoro- q ditze, canonnades plus violentes. A l'ouest du 0 Doldgeli, nos patrouilles ont mis en fuite deux détachements de reconnaissance anglais. Dans c la vallée de la Strouma, escarmouches entre j patrouilles. , Sur le front de la Dobroudcha, armistice. * * • i; Constantinople, 27 avril. — Officiel : Sur le front en Palestine, nos troupes de ^ reconnaissance ont, sur la route de Jémsar £ lem à Nablus, profondément pénétré dans 1 les positions onneinies, ont poussé jusqu'au s village de Zhabu-Fench et ne se sont re- n piiées que vers le soir. L'ennemi a subi de d fortes portos; rien ou'aux bords de Zliabu- 1< Fench, il a laissé cinquante morts. Dans la p région de Maan, nous avons repoussé de sérieuses attaques des rebelles. Sur le front du Caucase, nous nous sommes emparés à Kars, en dehors de 680 canons encore utilisables, d'une grande quantité de munitions, de matériel et d'approvisionnement.En Mésopotamie, les troupes anglaises ont !' attaqué dos derniers jours nos positions près p de Szattel-Aden et de Bjalla. Pour le reste, C rien de nouveau à signaler. c **# n Constantinople, 28 avril. — Officiel : i\ Sur le front en Palestine, à l'est de la route p de Jérusalem à Nablus, nos positions avan- o cées ont été prises sous un feu plus violent de b l'artillerie et des mitrailleuses. A l'ouest de p la route et à l'embouchure du Jourdain, des c détachements de reconnaissance ennemis ont été repoussés. Sur les autres fronts, la situation n'a pas changé. n n Berlin, 28 avril. — Officieux ; Après avoir re<K)ussô les oontre-attaques ennemies, nous avons avancé samedi jusqu'au delà de l'ancienne ligne : grâce à la rapidité de l'ao 1» lion qu'elles avaient entreprise de leur propre tr initiative, nos troupes se sont emparées de Lo- ^ cre, pris l'bosp.ce opiniâtrement défendu qui se r trouve à l'est de ce village, et rejeté l'ennemi des m crêtes des hauteurs qui se dressent au 9ud oue>». ^ Dans la matinée, nos lignes ont été prises sols un feu passagèrement violent depuis Voom- je. zeele jusqu'à Bailleul. Sous la pression de nos rit succès d'hier et après la perte du Kemmel, l'en- oi nemi, énergiquement poursuivi et forcé au com- le bat, a commencé à céder depuis hier 0 heures du la matin dans la boucle d'Ypres. La conquête de la ligne de chemin de fer au sud de Lungemark ^ a provoqué un corps à corps et des oontre-atta- j*13 ques qui ont coûté de fortes pertes à l'ennemi. la Hier dans la soirée, le château de Voormezoele, situé sur la route de YVytschaete à Ypres, au nord du coude du canal, ainsi que le village de 0I Voormezeele, ont été pris d'assaut. Aux deux endroits^ l'ennemi rçove a opposé une ylve résis- q< tance et a subi de fortes pertes sanglantes. Il a, en outre, laissé entre nos mains, plusieurs cen-la.nes de prisonniers. **• Berlin, 28 avril. — OflicKs! Les conséquences de la conquête du mont Kemmel se font déjà sentir ; les Ang.ais sont forcés d'abandonner une nouvelle parue du territoire d® Flandre qu'ils avaient oonqius l'automne dernier au prix de Unt de sa ig Depuis te sud de Langemaik jusqu'au eau il d'Ypes à Gommes, nos patroudles de reconnaissance ont constaté à l'aube du 27 avril que l'ennemi commençait à évacuer ses positions. Immédiatement notre infanterie se poria en avant en masse4 compactes et obligea l'ennemi à accepter un combat violent qui lui coûta beaucoup de pertes. Saint-Julien, Freezenberg, Ziiiebeke tombèrei l entre nos mains, trois villages d<o >* la prise de i>ossession, il y a six mois a peine, fut 1» le» comme une victoire importante en An g te.erre -i dans les pays ail.es. L'angle sud-ouest Ce lét.iri^, de Ziiiebeke a été atteint, et a cet endroit nous ne sommes pius qu'a 1,300 métrés ues muni d'âpres. Au cours des ]K>ui-suites de l'ennemi, l'cfiicier d état-»-ajor d'une div.sio y a )a téV le trente soldats d'infanterie et d'un hussard, se Iraya un chemin et, réussissant a passer ie *.a:ial d'ipres a Co un nés, «ttaqua résolument pir su.-prise une position anglaise, lit prison n. ers 120 Anglais et prit 10 mitrailleuses. Au sud du cariai, un grand nombre de nids de mitrailleuses ont été occupés par nos trouptfl. L'ennemi n'a pas renouvelé ses attaques contre ies versants du mont Kemmel. Au sud de ura-noeter, un régiment bavarois, ap os avoir repoussé une auaque ennemie, a poursuivi t'ad-ver^a-re à son tour et, a^rcs un vigoureux lu-saut, s'est rendu maître du village de Locie, ainsi que de l'hospice â l'est du village, où i'en-nemi s'était fortement retranché. Un bataillon ihuringien, s'associant de son propre mouvement à cette attaque, a délogé l'ennemi des hauteurs au sud de Loker. L'artillerie a été tre* active des deux odtàs, et la partie méridionale du front belge prise pa nos canons sous un feu très violent. Berlin, 28 avril. — Officieux ; Harcelant sans cesse l'ennemi en retriite, ies troupes allemandes continuent leur mar -ne victorieuse contre les lignes anglaises. Des lettre-, trouvées ces jours der mers sur des Drisjnme-s français décrivent en termes angoissante la consternation et la détresse qui régnent au srm «te ta population de ces contrées, qui n'atVicheat plus aucune foi aux affirmations que l'attarju* allemande sera repoussée victorieusement, malgré que des troupes françaises de plus en plus nombreuses s'élancent au secours des forces anglaises. C'est ainsi qu'un journal .i''me*viii€ dont les combattants s'approchent de plus en plus s'exprime â ce sujet : — Les Français sont arrivés. Chez iious. tou* est occupé par des troupes, et le pain manoue partout. Beaucoup d'artillerie a été amenée sur place, pour secourir les Anglais, qui ne peuvent résister a l'assaut des Allemands, n'étant pas de taille à leur tenir téte. Nous vivons dans u).e angoisse perpetuede, vu qu'on parle déjà de fa:r* évacuer la ville. Tout a été préparé pour le oé-part, en attendant que l'ordre de quitter la v Je soit donné. Les malades resteront ici, vu qu'il n'est pas possible de ies transporter. L'ordre d'évacuer nos maisons n'a pas encore -té don».é. niais tout fait prévoirque cela ne tardera guf"e.» Une autre lettre, venue dune \ille dé|4 évacuée, décrit ainsi l'indicible navranoe que la guerre provoque dans ce pays : — Les habitants ont abandonné sur place tout ce qu'ils possédaient pour se retirer puis en arrière, la localité devenant trop exposée au feu de l'ennemi. Ce fut une belle panique jui s empira de tous ces pauvres gens 1 San6 pouvoir rien emporter de leurs meub.es m de leur aint-frusqulo, ils se voyaient contraints de prendre te ch*iiuinco l'inconnu. Un petit piquet de linge fut tout oe qu'on leur j>ermettait d'emporter. Quelle catastrophe inattendue I Etre dispersé aux quave points cardinaux sans savoir r-ù l'on aboutira demain. Quel triste sort I Los masses tou}<ïurs plus compactes qui affluent a ilnté iejT du pays commencent a inquiéter sérieusement les populations de l hinteriand. » On lit dans une autre tettre : — C'est un spectacle vri.iuent empo'g.'ant de voir défiler dans les rues toi s ces pauvres gevs fuyant les horreurs de la guerre La situation devient véritablement angoissante. Aujourd'hui encore, nous couch*.- dans notre i.t, mais que nous réserve demain L. » **• Berlin, 28 avril. — Officieux : Après que les Français eurent, lo 26 avril, subi les pertes sanglantes que l'on sait, au oours des attaques successives et vigoureuses prononces par eux près de Hangard et dans le nouveau secteur repris par eux aux Anglais, sans réussir à refouler nos lignes, le calme a régné quelque peu sur ce front. Dans la journée d'hier, ils ont encore tenté, bien qu'épuisés, uns nouvpJe attaque, mais ils ont eu à enregistrer un échec complet qui leur a ooûté de nombreux hommes. Il apparaît, clairement que les attaques d'b er et d'aujourd'hui, malgré l'intervention de la division marocaine, sont restées sans résultat. Notre ligne est restée intacte. Les troupes n'attendent que les ordres pour reprendre la lutte. Le temps est plus favorable aujourd'hui, mais malgré oela l'activité de l'artiller.e ennemie resta fort au-dessous de celle déployée les jours précédents. La nouvelle de la prise du mont Kemmel, dont plus d'un vieux combattant sur ce front se rappelle le souvenir, a provoqué une granle satisfaction parmi nos soldats. Communiqués des armées alliées Paris, 28 avril. — Officiel de 3 heures : Au cours de la nuit, actions d'artillerie violentes au nord de l'Avre et dans la région comprise entre Lassigny et Noyon. Au nord du Chemin-des-Dames, nous avons réussi deux coups de main sur les lignes ennemies qui nous ont permis de ramener 25 prisonniers. Nous avons repoussé des tentatives ennemies précédées de vifs bombardements au nord-ouest de Reims, dans les secteurs de Salnt-Mihiel, de Lunéville et du Bois-le-Prêtre. Des prisonniers sont restés entre nos mains. Nuit calme sur le reste du front. Paris, 28 avril. — Officiel de 11 heures ï Bombardements violents de Villers-Breton-neux, à la Luce et dans la région à l'ouest de Noyon. Journée calme sur le reste du front. Londres, 27 avril. — Officiel i Sur tout le front de bataille an nord de la Lys, violente canonnade de part et d'autre pendant la nuit. La bataille y a été très violente hier, l'ennemi ayant fait et réitéré des tentatives résolues en vue de mettre à profit son gain de la veille. Aprôa un combat qui a duré do nombreuses heures avec des alternatives diverses, la marche en avant de l'ennemi a été arrêtée sur tous les points. Au cours de leurs nombreuses attaques infructueuses, les troupes ennemies i ont subi de fortes pertes. 'Les attaques contre i les positions françaises depuis Locre jusqu'à la Clytte ont été prononcées aveo une extrême violenoo; trois ont été repoussées avec , de fortes pertes pour l'ennemi, mais il a réussi à la quatrième, de s'emparer du village de Locre. Le soir, toutefois, nos Alliés o» prononcé une contre-attaoue, ont repoussé l'ennemi et ont repris le village. Sur 1 d'autres points, toutes les attaques ennemies ont été repoussées. Un violent combat s'est engagé aussi au QûZi du village de Kemmel ot dans la vni. Innge de Voormezeele qui est resté entra os mains de nos troupes après un lomç ombat. L'après-midi, 1 ennemi a de nouveau 'iolomment attaqué nos positions établies an ud-ouest de Voormezeele et a été complète-nent repoussé ; au oours do ce combat, sous avons fait plusieurs centaines de prl« ionniers. Nous avons fait en outre 40 pri-onniers, hier après-midi au cours d'un cornât local sur le champ de bataille de la ^ys, à proximité de Givenchy. Au sud de la Somme, 1e combat a con-inué l'après-midi depuis Hangard jusqu'à 'illers-Bretonneux. Notrs front de bataille t-lté légèrement avancé sur divers points.Une ittaque de tanks -ennemis prononcée au dé-•ut de l'après-midi u été brisée par notr« eu et n'a pu se développer. Le nombre dee )risonuiers que nous avoua faits sur oe errain dépasse neuf cents. Pendant la nuit, loua avops exécuté de fructueux raids à jroximité d'Arlcux et dans le secteur de /ieux-Berquin : nous y avons fait vingt pri-ionniers.Sur le reste du front, rien à signaler. Londres, 28 avril. — Officiel de l'Amirauté' Voici le bilan de nos pertes lors de l'opéra Lion sur la côte belge du 23 avril : Officiers, 16 tués ; 3 morts de leurs blessures ï disparus; 29 blessés. Hommes, 144 tues ; 23 morts de leurs blcs sures; 14 disparus; 365 blessés. • • • Borne, 27 avril. — Offlclel ! Dans le bassin d'Asiago, des patrouilles an glaises ont attaqué une troupe autrichienne qui a été forcée de se retirer en abandonnai des morts sur le terrain. Plus tard, près dv monte Cuberlala, nous avons repoussé en dés ordre un dêtaohement autrichien. Une petit( troupe ennemie qui tentait d'approcher de noi lignes établies au sud de Stoccaron a été dis persée. Sur tout le front, opérations de reconnaissance qui nous ont valu des fusils et dei mitrailleuses. Quatre avions autrichiens ont été descendus. PETITES NOUVELLES LE <SPHINX» IRLANDAIS Du Alornlng Post: — Samedi dernier, Patrick Whelan, c&pi taine du corps des volontaires Smn-Feln i Dungarvan, a été condamné à un mois de pri son pour avoir présidé à des exercices miîi talres illégaux. Le prévenu a refusé de rccon naître la Cour et de se découvrir. Le « Towi Cleck » — le secrétaire communal — de Dun garvan a refusé d'intervenir, malgré sa q«a litê officielle et n'a pas voulu se découvrir de vant le tribunal. Ces incidents ayant arràchi au nombreux public d'enthousiastes acclamâ lions, le président donna l'ordre d'évacuer 1< prétoire, ce qui ne put être obtenu qu'à grandi coups de bâton. Lorsque la foule se trouva dans la rue, elle lança une grêle de pierre contre le Palais de Justice, cassant toutes lé! vitres et forçant les magistrats à se retirer i l'intérieur du bâtiment. On mande, d'autre part, qu'à Fethard, lors qu'on emmena à la gare trois Sinn-Feiners qu devaient aller purger une peine à la prison d< Waterford, une foule compacte les suivit, me lestant la police et criant: « Vive la Bépn bliquel « et « Vive le Kaiser I ». Un autre Sinn Feiner, traduit devant le tribunal de Dublii pour avoir appris l'exercice militaire à d'au très personnes, déclara : « En ma qualité di soldat de la Bépublique irlandaise, je refu?-de reconnaître la Cour et de lui laisser pose aucune question I • Le Morning Post, dont nous traduisons ce détails, fait encore mention d'une demi-dou zaine d'autres condamnations, toutes encou rues du chef d'avoir organisé des exercicei militaires. Ce sont autant de symptômes in quiétants; il n'est pas douteux que l'intrôtKiC tion du service militaire en Irlande amèfien des Incidents sanglants. LA FIÈVRE DES TRANCHÉES C'est une "maladie nouvelle. Elle n'a classée par le monde médical, reconnue comnï affection particulière, distincte des flèvra connues, qu'au cours des hivere 1915 et 191(3 Elle apparaît subitement et se caractérise rai de violents maux de tête, des vertiges, dai douleurs dans les reins, particulièrement le; ïambes, et une élévation brusque de la tempô rature. Le pouls est rapide et l'on constate èou vent, dans les cas graves, des troubles d* :œur. La transmission de la fièvre des tranchv*?; se fait, semble-t-ll, comme pour le typhui exanthémateux, par l'intermédiaire des para sites et notamment du pou. La période d'Jn mbatlon de la maladie dure environ vingt leux Jours. Beaucoup d'obscurité entdure încore l'évolution de la fièvre des tranchéet Ccst parmi les troupes britanniques du nord de la France que l'on a enregistré les c» les plus nombreux. Dans une seule division 0 nombre dos fiévreux envoyés dans les hô ?itaux de campagne s'est élevé à "plus d< i.000 en une année, avec une moyenne d'où riron 350 cas par mois. La maladie est dont îrave. Pendant l'année 1917, elle a tenu une plaa prépondérante parmi les maladies du front 3n lui doit à elle seule à peu près le tiers doi :as de maladie observés dans les armées bri lanniques qui sont en ligne sur le fron français. Des expériences sont en cours sur 60 soldati iméricains, qui se sont prêtés volontairement ï la Croix-Bouge pour l'étude de la transmis don et de l'évolution de cette fièvre lnqui£ an te. LE RADIUM AU FRONT Tout le monde connaît les montres à cadMfl umineux, qui permettent de voir l'heure la miifc Depuis la guerre, le radium, ainsi que les cou-eurs lumineuses fabriquée® avec l'aide de oi >rodult, ont trouvé une application beaucoup )lus vaste eur le front. Dana l'armée anglaise^ >ar exemple, on fait un usage très étendu de* x>u leurs lumineuses, consistant en une combfc laison du sulfite de zinc et du radium. Non setti ement les montres et les boussoles sont rendue! itilisables pendant l'obscurité grâce à cette co» eur, mais encore, lorsque les soldats dofvtnl ixêcuter des exercices de nuit, on leur remet on >etit carré d'étoffe enduite de couleur lumineuse, [u'ils s'attachent dans le cou : de cette ftfÇoi^ restent visibles tant pour ceux qui marchent lerrière eux que pour leur* camarades d*na la ranchée. On fait encore usage de piquets lumfr îeux, portant au sommet une pe'ite plaqué >einte au redium, qui sont emportés par 'es pa-rouilles, les ambulanciers et qui, fichés dans 1* ol, constituent d'excellents poteaux Indicateur», Ce procédé est employé dans une mesure plut tendue encore dans les camps ; de longs che* nins sont repérés au moyen d'une bande luml* leuse. Les quartiers du médecin, du corarriRn* lant, etc., sont également pourvus d'une indie» Ion lumineuse, de façon qu'on peut les trouvai ans aucune difficulté une fols l'obscurité vcîhsb» LES PRIX U SUR AIRE S EN HOLLAKDB La police de La Haye a saisi chez vittfejj ix boutiquiers 29,500 œufs qui étaient aftS* hés à un prix dépassant le maximum fixé! lar l'autorité. A Groningue, le directeur de# lureaux de ravitaillement a saisi tous tetf &ufs amenés au marché afin de prévenir a non-observation du prix maximum. E** in, la police de Rotterdam a saisi ch?z *n listillateur 11,000 œufs qui étaient de&ti£NI , la fabrication de liqueur ♦Advocofit»^ J Ile a saisi, en outre, 46,000 œufs à la crié«- 1 serait bon que les autorités belles mon* rassent un peu de la poigne de lem» collé* fuets hollandais —

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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