La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 01 Mei. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 09 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ht2g738k3p/
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LABELGIQUE PAIX DES ABONNEMENT9 2 mois (Kai-iuia), Sr. 7.60; 1 mois (mai), fr. 3.80. L*s de>nandes (Tabon/ierne/tt sont reçues txciutt-•9ttMta par us* burcaua et ie* raetew» de* posté*. — Ïas réclamations uojtc*> nant les abonnement* doivent tirs adressée* exchtsivemeM at*j> bureaux de poste* ADIiNtSTfUTIQR ET REDACTIO* : £Ï3îstaBuo-auîs-5îerfrea-P©t3gôres, 31, Brexelfss. r^^j>a^^g!55aafl3LgV-i^>gfci ^ *R«X OE& ANNONCE Petites annonces, la li£rn», f*. t.03. — Réclame avant le* annonce*, la ligna, ir. k,60. — Corp» d| journau, la ligue, ir. 7.60. — Batu divers, U hg*f ir. S.GO. — Aéoroloyte, la lig*e, ir 3.&0. — Coii du* liléveut », Avts de société*, Annonoet noiar-teUef la ir. 2-1*0. ti»reau» le 9 è IT n«ura«u Direction et /Ua;a!stratloa ; 2e £ $ îi'\ *8 ■"!!?* M>» «ORCBStfi, OiRGOTEUII LJ GUERRE 1,387° jour de guerre Rien à signaler. L'offensive allemande à l'Ouest Genève, 29 avril : La nuit de dimanche, une escadrille aérienne allemande a de nouveau bombardé Calais. Les dégâts sont considérables. § *$ Milan, 30 avîl : On mande de Paris au Corriere délia Sera: — Depuis vendredi, Verdun, Epinal et Toul sont violemment bombardées. * Zurich, 29 avril : Les Nachrichten apprennent de la frontière française qu'à la demande du gouvernement américain et du commandement supérieur des troupe.* des Etats-Unis, qui sont convaincus que l'armée américaine n'est pas eu état de constituer une armée autonome sur le front de l'Ouest, le front occupé par les Américains entre la Meuse et la Moselle et où les Allemands se sont taillé un succès facile en culbutent les forces américaines, sera incessamment repris par les Français. Le versement des unités américaines dans les régiments anglais et français présentant de grands avantages, la situation actuelle n'est tolérée qu'à raison de la situation critique dans les secteurs d'Amiens «t d'Ypres. OPINIONS DE LA >RESSB Du général Malleterre, dans le « Temps » 4e Paris : — il y a eu surprise, non pas Ce l'offensive elle-même, ni du secteur sur kquel elle a frappé, mais de la rapidité imprévu* da succès du premier choc. La surprise, personne no peut plus l'ignorer aujourd'hui, a consisté dans la dî.uocv lion foudroyante et la retraite prénu urée de la Ve armée anglaise. Et le fait rc.s.sem Ne singulièrement et malheureusemnt h la surprise de Caporetto qui, en renversant Brusquement en deux jours l'aile gauche de l'année italienne — et sur quel terrain pourtant! — réduirait à néant tout le plan <Ju «commando supremo» et entraînait la <Jébû.cle des lie et 111e armées. Les conséquences en ont été certes moins désastreuses pour l'armée anglaise ; mais le Ilot allemand, en se ruant viole nment par la brèche ouverte, inondait en quelques jours toute la région de la Somme abandonnée il y a un an par Hindenburg, et allait déferler aux abords d'Amiens si l'intervention rapide des divisions françaises, heureusement placées le long de l'Oise, ne l'avait endigué et n'avait formé le barrage sur lequel est venu se briser à nouveau le plun allemand.On a cherché les causes de cette rupture Souuaine de l'aile droite anglaise, t ndis qu'au contraire le centre résistait, tout en perdant du terrain par le lait du recul de ta Ve an né a. Le ch< • a été sans nul doute à^s plus violent, peut-êl-re plus violât qu'on De la prévoyait. Les journaux allemands, dans leur premier enthousiasme, prétendirent que les Alliés avaient été surpris par la rapidité des transports et Jea mouvements des divisions allemandes, que le r*c-erel avait été si bien gurdé que l'attaque était déelanebée avant que lee Anglais eus-»ent pu s'en douter. La vérité est que la masse allemande a attaqué, précédée d'un court et intense .' trommelleuer » où dominaient les gaz vé-«cants, l'ypérite. dont les effets mettent immédiatement hors de combat; qu'elle était puissamment outillée en matériel, par-fceulièrement en canons d'accompagnement I d'infanterie, minenwerfer, mitrailleuses, ca- I ■ons de 77 démontables, tanks, etc. ; et que la méthode d'assaut de Ludendorff comportait une ruée par vagues organisées, troupes et matériel, montant les unes sur les autres, d'un mouvement continu, sans ar-*ét. Et il faut bien le dire aussi, les soldats I allemands étaient moralement préparés à cet assaut, coûte que coûte, qui devait amener la victoire définitive, la paix allemande I et le retour aux foyers. Ils ont encore fait preuve de cette discipline étonnante et de cette exaltation germanique qui sont la I grande force du militarisme allemand, et qui en auraient fait les premiers soldats du monde, s'ils n'avaient trouvé devant eux nos incomparables poilus, dignes fila de la France guerrière. Les Anglais pouvaient-ils donc résister ù an tel choc ? Certes, oui, comme soldats, car Us ont fait leurs preuves, et en cette guerre Ils sont restés, eux aussi, dignes de leure aïeux. Quoique sur fa défensive, ils avaient pour eux les lignes des tranchées : b terrain avait été fortement organisé par nos troupes, il devait être renforcé par les Anglais 1 depuis qu'ils l'occupaient. La ligne de la ■ Somme, les hauteurs si chèrement recon- ' quisas devant Bapaume et Pérorai*, la région colliaaire qui borde la rive droite de l'Oise, au sud du canal Crozat, formaient, I en cas de repli des lignes avancées, des I troisièmes positions sur lesquelles la résistance devait être prolongée. Etait-il possible de prévoir qu'après deux jours de lutte, ( certes acharnée, au nord de la Somme, toute 1 «a Ve armée serait entraînée dans un mou- I 1 vement de retraite et dans la direction de ' Wontdidier-Amiens, découvrant ainsi la v trouée de l'Oise et permetlant à la rrianœu- ' vre allemande de se développer, formidable, ^ contre Amiens et te centre anglais ? I ,a, dlt Sue 'es réserves de" la Ve armée p «va ent été prématurément engagées en *' eomre-attaque sur les deuxièmes positions, 11 avec ordre de ne pas lâcher prise, et qu'il A était rien resté peur occuper les irnnortan- ! tes positions signalées plus haut. Fautes de tactique, sans doute. Mais la faute a été de bettre en retraite vers l'Ouest, au iieu de A 6e retirer méthodiquement vers le sui " entre Montdidier et Noyon, sur les réserves c' françaises. Et ce fut la surprise. L'enquête r fixera les responsabilités. On sait ce qui s'est passé depuis le 21 mars. Il n'y a plus aucun doute que I'ob-(ectif de la stratégie allemande a été la des-Sruction de l'armée anglaise. Cette 'lestruc- !' ion pouvait être opérée dans toute on am->!eur par le renversement de l'aile droite I st l'enveloppement du centre ; la manœuvre •«foulait ainsi les Anglais vers le nord et I es acculait à la mer. Il est possible que Lu I leiKjorff ait eu celle conception grandiose J11 Usons colossale, mais il est ti\ p homme Je fueny pour ne pas savoir qn'en-re la «. «p'.'on et la bataille qui en est l'exécution, "interposent les chances de la fortune, et ■u'-l ne faut pas prévoir au d"là des pre- sl liers événements. II devait .«'attendre à „( e que le commandement français ne lais- d, At pas 6es alliés sous lo coup d'un grave 1 ecident... Le premier choc avant réussi au delà des I révisions dans le secteur de la fi mme, ol exploitation stratégique de la chance de la I co irlune a été poussée audacieusement ver? I m luntdidier et Amiens, dans le sens de la I tf( »m:eplion de l'enveloppement ri» centre an- ar lais. Puis, le barrage ayant été formé par m divisions françaises et une partie de l'ar- no 'e anglaise, la manœuvre s'échelonne et na monte tu nord, contre Arras, puis contre toi flXBJQttdfr-fciéliiKUÇ. Ç'Mi ->}|-f J ^ cherche la rupture d'une autre partie du front, et à défaut de la destruction totale de l'armée anglaise, la destruction partielle de l'aile gauche après l'aile droite. Après la poche de Montdidier, la poche de Bailleul, en attendant qu'on s'élarg:36e vers Béthune Le « poing blindé » frappe partout où il peut déterminer un ébranlement qui tlevienlra à la longue général... » L'article se termine par le « refrain optimiste » de rigueur. « Le commandement unique est enfin réalisé », écrit le général Malleterre, «ce sera le salut » !; Négociations de paix Bucarest, 28 avril : Pour assurer la reprise des importations en Roumanie, l'administration militaire a créé trois sections chargées de renseigner le public concernant le commerce avec chacun des trois pays, Allemagne, Autriche et Hongrie, nomenclature des marchandises disponibles, i choix de représentants de commerce, etc. La liberté du commerce ne souffre d'aucune entrave.La Haye, 29 avril : , Un fait d'importance capitale et dont il n'avait été que vaguement question ces jours ■ derniers se précise aujourd'hui. D'après les déclarations d'un diplomate hollandais qui entretient les meilleurs rapports avec la légation anglaise à La Haye, le gouvernement de ; Serbie serait retenu prisonnier à Corfou. Cette | mesure sévère aurait été prise à la nouvelle que la Serbie projetait, à l'exemple de la Roumanie, qui vient de retirer son épingle du jeu, d'entamer à son tour des négociations de paix. Des navires de guerre français et anglais ' croisent devant Corfou et surveillent attenti- ; vement l'île. Toutes les correspondances sont soumises à une censure sévère, et les relations du gouvernement serbe avec l'extérieur sont ( pour ainsi dire impossibles. •** Sofia, 27 avril : De l'Agence Bulgare : 1 — Une partie de la presse neutre a annoncé que la Bulgarie avait émis des prétentions sur Salonique et que son attitude peu conciliante avait fait traîner en longueur les négo- j dations de Bucarest. C'est inexact. La Bulgarie n'a pas soulevé la question de Salonique; i restant strictement sur le terrain du droit et des traités, elle n'a opposé aucun obstacle à l'œuvre de la paix. Tous les commentaires publiés à ce sujet dans un but malveillant sont dénués de fondement. ] la guerre navale Madrid, 29 avril : Le vapeur transatlantique français Pro- : vence, qui, attaqué par un sous-marin, avait pu se réfugier à Palamos, a coulé dans ce dernier port. Le voilier russe Iiossil a coulé à proximité d'Alméria; il transportait du sel d'Ibiza à Rochefort. A Alméria sont arrivés < le capitaine et trois hommes du vapeur-ci- ! terne de Londres Lord Charlemond, coulé en < même temps que le vapeur grec Elha. Le journal DebuLe dit que les vapeurs espagnols qui transportent à Cette les marchandises destinées à" la Suisse, y sont retenus par les França s,_qul ne les relâchent qu'après l'engagement de Tiaviguer pour compte fr an- t çais et qu'il en va de même à Durban et dans y les ports américains. 1 i Stockholm, 30 avril : < On mande d'Odessa : t — Un sous-marin allemand a capturé le pla- > ceur de mines Oloa, de Yalta ; ce navire était f chargé d'armes. t D'autre part, un sous-marin allemand a bom- 1 bardé, à 100 milles au large d'Odessa, un va- c peur de transport battant pavillon rouge. » \ . ( r EN ITALIE ; Berne, £9 avril : La frontière italienne a été rouverte ce matin pour un temps indéterminé. Milan, 21) avril : ' La Slarnpa apprend de Rome que le rapport ,1 sur le ravitaillement du pays dont le ministre ? Crespi a donné lecture à la Chambre a été loin de recevoir un accueil favorable. Le du n cours du ministre, qui a duré trois heures, a visiblement fatigué les députés, et une cin-auantain» seulement, sur trois cents députés a, présents, ont accordé à l'orateur les applaudissements d'usage. Les autres se sont mon- ît très indifférents ou ont exprimé leur mécon- si tentement par de nombreuses Interruptions, vi ce qui fait supposer que la situation de l'ita- ri Ile est plus mauvaise que M. Cr«pl n'a voulu P' 'avouer devant le Parlement. t> • •• eI Milan, 20 avril : I)' Le parti ouvrier Italien fèters solennelle-nent la Journée du 1er mai. Par ordre du ninlstre des munitions, le travail cessera ce r° our dans toutes les usines travaillant uour il 'armée. g. — — Q, Les événements de Russie p° » se Londres, 29 avril : nu LEïehange Telegraph Company apprend , e Copenhague que ces derniers Jour» aucune louvelle n'est arrivée de Saint-Pétersbourg ''après ces bruits venant de Finlande, des roubles graves auraient éclaté dans cette „„ Ule. On parle d'une contre-révolution. Le ve ■ansport des Russes de Finlande est arrêté epuis trois jours à raison des événements un ui se passent A Salnt-Pétresbourg. On rap- lin roche cette nouvelle du bruit d'après lequel Le i tsarévitch aurait été proclamé tsar de Irl ussiâ. a • 1» Londres, 30 avril : ré\ Du Times : toi; — Près de Terioki, lieu de villégiature situé J proximité de Pétrograd, une bataille s'est ïï" vrée le 22 avril entre la Garde Rouge et la , arde Blanche. Des trains entiers de cardes m?, >uges blessés sont arrivés à Pétrograd.. j™ Pétrograd. 29 avril * * ™ Les Allemands et les Oukralniens continuent ] marcher sur Rostof-sur-Ie-Don. Des combats < ' S0I?t Iivrés pour la possession d'Alexan- rowsK; dans le gouvernement d'Eliatednos- loi ;f, et 1 on dit que la ville aurait été évacuée. Pcc Vienne, 29 avril : * * s'£ La nelduvost annonce que les troupes aile- tôt andes se trouvent à 60 kilomètres de sé- on istopol. * « m€ Stockholm, 29 avril * * paJ Communiqué du quartier génSral finlandais: ser — VVillmanstrand est en notre pouvoir. On la ?nale de nouveaux succès devant Viborg, vei i un mouvement tournant de flanc a coupé ave la forteresse l'aile droite de l'ennemi. » rac Irlc Stockholm, 29 avril : et Des télégrammes reçus de Wasa annoncent tivi e loirensive des troupes gouvernementales tir ntlnue sur tous les.points et olus spéciale- épi ;nt sur le front oriental. Les chefs révolu- •nnalres ont envoyé dans la Journée de ven- P cdl une commission, sous la conduite do 0 Manner. l'ancien président de la Diète, risl ur demander l'ouverture de négociations de - lx. mais ses offres ont été déclinées, les au- rét; •ités exigeant la soumission sans réserve nue , ténoin|i(inini»«j, 1 ^ DEPECHES DIVERSES Cologne, 30 avril : On mande de Londres aux Nachrichten, d< Dusseldorf : — La Commission dos affaires étrangères siégeant sous la présidence de l'amiral Meux, [jui a examiné les reproches faits au mini» .ère des affaires étrangères d'avoir consenti 'exportation de ciment à destination ue la Hollande, publie un livre blanc où sont consignés les résultats de l'enquête. 11 appert des pièces que la Hollande n'a pas réexporté le îiment anglais ni en Allemagne, ni en Bel jique. L'affirmation que ce ciment aurail îervi à la construction d'abris et de tranchées m Flandre est controuvée. La Commission conseille au gouvernement d'autoriser danî e plus bref délai l'exportation de ciment anglais en Hollande; sans cela l'Allemagne serait en droit d'exiger des contre-prestations iconomiques en échange de la fourniture de îiment. Berlin, 29 avril : Il est permis de dire que les négociations ;ntre la Hollande et l'Allemagne ont pius de îhances d'aboutir maintenant qu'on ne le pensait jusqu'ici. Il se peut qu'un accord intervienne à bref délai. •** Berlin, 29 avril : Le chancelier de l'Empire assistera demain i la séance de la Chambre des représentants ie Prusse, où viendra en discussion la réforme électorale. *** Berlin, 29 avril : La Gazette de Voss annonce que le ministre le Bulgarie à Berlin, M. Tchanrikof, part pour Moscou comme envoyé spécial. Son poste à Berlin restera vacant jusqu'à nouvel ordre, Nikyphorof, conseiller de légation, étant îhargé de l'expédition des affaires courantes. *** Vienne, 29 avril : M. André Jakowllf, nommé ministre d'Où-traine en Autriche-Hongrie, est arrivé ici hier. Berne, 29 avril : Un communiqué officiel annonce que les négociations entre la Suisse et l'Allemagne au iujet des sauf-conduits à délivrer aux navires lestinés à ravitailler la Suisse en céréales pa-îiflables ont abouti à un accord qui a été >igné hier à Berlin. Les navires ne seront pas inquiétés pour au-;ant qu'ils se rendent à Cette ou dans un port îeutre et qu'ils évitent la zone barrée, qu'ils soient de nationalité neutre ou de nationalité mnemie. Ces navires porteront visiblement nuit et our des signes très apparents et hisseront, à ïôté de leur pavillon national, le drapeau iuisse. Cependant, aucune assurance formelle ie peut être donnée que ces navires ne seront >as inquiétés au cours du trimestre prochain, 'Amirauté allemande ne pouvant garantir que es ordres donnés seront transmis en temps jpportun aux forces navales. Cependant, tout sera mis en œuvre pour éviter que les navires lui entreprendront la traversée avant cette échéance soient inquiétés, et le danger auquel ls s'exposent apparaît dès lors comme très ninime. L'Agence Wolff note en marge que Puccord :onciu doit être considéré connue Toisai t parie intégrante de la convention économique à enouveler entre la Suisse et l'Allemagne, /accord sortira immédiatement ses effets, nais sa durée de validité dépendra de la confusion de la convention économique qui est ncore pendante à Berne. Au cours de la di3-;ussion qui va suivre, il sera décidé si la navigation libre sera accordée pour d'autres ma-ières que le blé. Cet accord comporte pour 'Allemagne une aggravation sensible des harges qu'assument les scus-marins. Il con-ient en tout premier lieu d'obtenir l'engage-oent précis qu'il ne sera pas abusé des sauf-onduits délivrés à la Suisse pour traiksporter es produits pour compte des gouvernements Jliés. Londres, 30 avril : L'Agence Reuter annonce officiellement que )rd Milner a nommé M. Mac Pherson, secrê-lire parlementaire du VVar Office, vice- prési-ent du Conseil de l'armée et sous-secrétaire 'Etat. M. Mac Pherson prêtera son concours M. Milner dans les questoins d'ordre admi-istratif.Cologne, 30 avril : On mande de Londres au " NaaY.rteIitcn „ > Dusseldorf : — L'organisation de défense (iu pcuD'e landais contre le service m-litû'ce, «o courût publiquement et attend sa plei ie ficti té Le Convent de3 syniU'ni.M ouvriers unis, s'est engagé sous serment à s'opter jusqu'au bout, aux .îhar^es mitila'rc-s. ïs réunions sont tenues dans le fayy t..ut itier, ftous la rlirootion du clergé ratlio-[ue, où, au milieu d'un entho ni wme ant, les assistants prêtent le serment de sister h la loi de recrutement. A Tiffe-ty, dix mille hommes ont promis eolen-llement aux prêtres rlo s'opposer Jusqu'à mort au service obligatoire. L'évéque do eyney a présidé uno réunion monstre à îenstown. où il a exposé la nécos-itê d'or-niser méthodiquement la résistance, qui u.rrait bien mener k la révolution. Il con-illa aux jeunes gens de s'abstenir d'aUa-es contre le gouvernement et de voies de t. Tout le monde doit attendre les ordres i chefs avant d'ontreprendre la moindre ion. A la fin do son discours, l'évoque monça la formule du serment, quo tous assistants répétèrent, tête nue; après oi, la plupart signèrent la soi-disant con-fition. N Lie gouvernement angles se Hrouve dans 3 position absolument désespérée e' est puissant contre le mouvement' qui se lève, souci de ne pas froisser, ni indigner les andais des Etats-Unis et de l'Australie, empêché le gouvernement de décréter jua-à présent des mesures pour étouffer la olution. qui menace d'embraser l'Irlande t entière. ïn effet, dans l'Ulster, on se prépare de ne à organiser la résistance contre ïe aie Rule, avec nutant de vigueur que les ionalistes s'agitent contre le servi e uii-ire. La politique irlandaise de rAugie-•e a fait banqueroute et les conaêquecoe» seront considérables. *** îerne, 29 arril : )n mande de Dublin au Times : - La situation en Irlande se présente au-ird'hui sous un nouvel aspect. Les cîiefs lésiastiques et politiques semblent vouloir i tenir à la résistance passive, mais le pays en proie à d'autres influences, à celles sur-t des Sinn-Feiners, qui constituent le iupe le plus dangereux et sont particuliêre-nt bien organisés dans la partie sud « t la tic ouest de l'île. 'appréhension de voir appliquer la loi du vice militaire crée une telle panique parmi population qu'il serait désirable que le gou-nement décidât de ne pas appliquer 13 loi nt que le Home Bule fût voté et d'encou-er en attendant l'enrôlement volontaire des ndais. Selon toutes probabilités, les évè mes es nationalistes soutiendraient cette t; nta-î du gouvernement, ne fût-ce que pour sor-d'une situation qui devient excessivement neuse pour eux-mêmes. » aris, 30 avril : n mande de P»io-de-Janciro au Petii Pa-en : Le gouvernement brésilien a décidé de -blir des relations régulières avec le Mexi-* Pays où il n'dt^tt depuis " -<yr COMMUNIQUES OFFICIELS Communiqués des Puissances Centrâtes. Berlin, 30 avril. — Officiel de ce midi ; Théâtre de la guerre à l'Ouest. Sur le champ de bataille en Flandre, de violents combais d'infanterie se sont développés danti différents secteurs. Au nord de Voormezeeie et de Groote Vierstraat, nous nous sommes emparés de plusieurs tranchées anglaises. L/es détachements d'assaut qui avaient pénétré dans les lignes ennemies près de Locre se sont heurtés à des i contre-attaques françaises acharnées ; au cours des combats qui se iont engagés, l'ennemi a réussi à se nxer à Locre ; les tentatives qu'il a faites pour pousser au delà du village ont échoué. La canonnade, violente toute la journée, s'est étendue à tout le secteur du Kemmel et a sévi jusqu'il la tombée du jour. Sur le reste du front, les opérations se sont bornées à des reconnaissances et à des canonnades plus violentes à certains moments.Front macédonien. Entre le Vardar et le lac de Doiran, une attaque exécutée par l'ennemi après une préparation d'artillerie qui a duré plusieurs journées s'e=»t écroulée uevant nos lignes. *** Berlin, 29 avril. — Officiel du soir r De violents corps à corps ne sont engagés au nord du Kemmel. * • + Berlin, 30 avril. — Officiel : Des sous-marins allemands et austro-hongrois ont coulé dans la zone barrée de la Méditerranée cinq vapeurs et deux voiliers jaugeant au total 23.000 tonnes brut en chiffre rond. Parmi les navires coulés se trouvaient le vapeur français armé Libéria (1,942 tonnes), un grand transporter armé ô denx cheminées et un voilier italien transportant à Gènes 700 tonnes de fer. ERRATUM. — Le communiqué officiel de Constantinople du 27 avril publié hier contient une erreur : ce sont 8GU canons et non GS0 canons qui sont tombés entre les mains des Turcs après la prise de Kars. Berlin, 29 avril. — Officieux : Dan* la journée d'hier, l'activité de l'artillerie ennemie en Fiandre s beaucoup raient®, sauf autour du massif du Kemmel «t prèî de Loue, où elle a été a certains moments as^ez violente. A l'ouest de Lange mark, nous avons lait d* nombreux prisonniers au cours du nettoyage des points d'appui ennemi. Dans la sou'ée, noua avons pris uassaut les tranchées que l'adversaire occupait encore entre Voormezeeie et le coude du canal et repoussé avec des perte» sanglantes pour l'ennemi, une attaque dirigée contre le chât-dau au nord-est de ce couue. Entre Voormezeeie et la route du Kemmel 4 Ue Meyi, l'artiJerie a été part.culièrement active vers la soirée.En plusieurs endroits de ce point du front, de nombreux rassemblements de troupes on* été observés et pris immédiatement sous un feu destructeur avec un résultat appréciable, de teile sorla que l'attaque ennemie ne pouvait se développer que sur un front très étroit dans la région de Voormezeeie, a complètement échoué. ♦ ** Berlin, 29 avril. — Officieux : Pour diminuer l'importance de la chute du Kemmel, »es A.liés s'évertuent à détourner l'attention de leurs graves défaites des Flandres en soulignant dans chacun de leurs communiqués .e fait que les Allemands n'ont pas enregistré de nouveaux gains de terrain dans la direction d'Amiens, et i'on étab.it du côté anglais des com paraisons uitre l'importance d'Amiens et celle moins grande du massif du Kemmel. Far malheur, ie seul fait que le généralissime Foch a été obligé d'envoyer des forces importantes en Flandre pour y défendre ia position des hauteurs du Kemmel suffit à faire comprendre l'importance que le Kemmel avait pour les Anglais. S'il fallait d'ailleurs d'autres preuves de l'étendue de notre dernière victoire en Flandre, on les trouverait dans ia contre-attaque prononcée par les Ang a s et le3 Français en vue de reconquérir le Kemmel, ainsi que dans l'évacuation qui continue de l'ar« d'Ypres. Berlin, 29 avril. — Officieux Dans !a boucle d'Ypres, ie 28 avril, l'infant©- < r.e allemande a encore avancé se9 premières lignes sur plusieurs points. A cette occasion, edle a fait de nouveau un grand nombre de prisonniers et s'est emparée de plusieurs canons, ainsi que de quantités appréciables de munitions et de vivres. Le temps, assez froid jusqu'ici, est devenu beaucoup plus doux en Flandre. Après nos derniers et importants succès, le moral de nos troupes est excellent. Il se confirme de plus en pius que les perles de l'ennemi ont été extraor-dinairement élevées ; les troupes françaises encadrées dans le front anglais ont particulièrement souffert. Des prisonniers anglais et français ne dissimulent pas combien la prise du mont Kemmel les a consternés, car les Alliés étaient cou-vaincus qu'il était impreneble. ! Berlin, 29 avril .— Officieux : Sur le champ de bataiile de la Somme, l'ennemi a renouvelé hier contre le bois de Hangard des attaques qui lui ont coûté de fortes pertes. A 7 heures du matin, il a déclanché une forte atr taque qui a été nettement repoussée après la destruction de plusieurs des tanks qui y collaboraient. iNous avons fa.t un assez grand nombre de prisonniers. Après avoir prononcé dans la d journée plusieurs attaques de patrouilles au c nord et immédiatement au aud de la Somme u sans obtenir le moindre résultat, l'ennemi a de c] nouveau attaqué le village de Hangard a d h. 30 c du soir, après une préparation d'>ar;i!lem qui d avait duré une heure ; il a subi de fortes pertes n sanglantes et bien qu'il eût mis son infanterie é en ligne saiis compter, il n'a pu remporter le r oioirdre avantage. e * c Communiqués des armée* alliée* p Paris, S0 avril. — Officiel de 3 heures : " Au cours de la nuit, l'ennemi a essayé à plu- v sieurs reprises d'attaquer nos positions dans gl le bois de Hangard. Nos feux ont arrêté toutes a ses tentatives. Grande activité des deux artille- ^ ries de Villers-Bretonneux à la Luce et dans la région entre Lassigny et Noyon. Un coup de 0' main ennemi au nord de Grivesnes n'a pas ob- ei tenu de résultat. De notre côté, nos détache- d ments ont pénétré dans les lignes ennemies Sl dans la région de Corbeny, vers Courcy, sur la rive droite de la Meuse et en Haute-Alsace, j» et ont ramené des prisonniers. Actions d'artil- g, lerie très vive sur le front Bois-des-Fosses- j Bois-des-Caurières. Nuit calme sur le reste du front* lfi *** é Paris. SO avril. — Officiel de 11 heures : q Activité des deux artilleries au nord et au el sud de l'Avre et dans la région du Piémont. c< Un détachement ennemi, qui tentait de fran- rr chir l'Oise à l'est de Varennes, a été pris sous à nos feux et dispersé. Dans les Vosges, nous di avons repoussé un coup de main sur un de nos petits postes du secteur du Linge. Rien à se signaler sur le reste du front. ri Aviation. — Deux avions ennemis ont été l'i abattus par nos pilotes dans la Journée du 27. fi Ce même Jour, nos bombardiers ont lancé 6,000 kilogrammes de projectiles sur les éta- E blissemeats de la zone ennemie. . n' L'attaque ennemie exécutés hier après-midi dans la direction de Locre a élé re-poussés par nos fusillades et le feu de nos mitrailleuses. Les Allemands ont commencé à bombarder ce matin le secteur du front compris entre Metercn et Voormezeeie au moyen de grenades à gaz; des attaques d'in-fanlerie s'y développent en ce moment. La nuit, l'artillerie ennemie a été active depuis la Scarpe jusqu'à Lena et entre Gi-venchy et la forêt de Nieppe. Une heureuse opération exécutée la nuit dernière nous a permis de reprendre le poete conquis'la nuit du 26 avril par l'ennemi à proximité de Festubert; à cette occasion, nous avons fait plus de 50 prisonniers et nous nous sommes emparés de 3 mitrailleuses. Des attaques fructueuses prononcées au sud d'Albert et dans les environs de Neuville-Vi tasse nous ont valu un certain nombre de prisonniers et la prise de i mitrailleuses.«** Rome, 29 avril. — Officiel : La nuit dernière, un heureux coup de main exécuté dans le secteur de la côte nous a valu une vingtaine de prisonniers et une mitrailleuse. Hier, violent feu de diversion de l'artillerie ennemie et opérations de patrouilles britanniques et italiennes sur le haut plateau d'Asiago. Sur le reste du front, canonnade modérée sur certains points. OFMOflii ET COMMENTAIRES L'Entente et l'Italie. L'Aftonbladet de Stockholm commente une Information de Zurich suivant laquelle le Roi d'Italie, lors de sa dernière visite au front en France, aurait mis comme condition à la continuation de la guerre en Italie la conclusion entre la France, l'Angleterre et l'Italie d'une alliance que les deux grandes puissances ont i refusé antérieurement de souscrire. — Cet incident, dit-il, jette un jour singulier sur les divergences de vues qui ont surgi entre la France et l'Italie. On est porté A croire que la France et l'Angleterre ont comploté de se partager la Turquie sans admettre leur alliée l'Italie au partage et qu'elles n'ont con senti à lui promettre qu'une part de butin quand elle s'est décidée à rompre avec ses anciens alliés. A la lumière de l'Information de Zurich, les révélations de M. Cîemenecau relativement à la lettre de l'empereur Charles et à ses déclara tions concernant l'Alsace-Lorraine tendraient à faire croire que la France aurait fait bon marché du Trentin en compensation de l'ai* pui éventuel du monarque autrichien à ses revendications. En voyant M. Clemenceau, dé pifé de l'échec de son offre de troc, lâcher les chiens, l'Italie a compris tout de suite de quoi il retournait en réalité et elle a réclamé la conclusion d'une alliance solide capable de rendre Inopérants les subterfuges de la politique poursuivie par la France à son détriment. » L'Allemagne et les Etats-Unis. La paiticipation des Etats Unis à ia guerre mondiale peut elle compromettre l'avenir économique de l'Allemagne ? Dans la partie commerciale du Uerliner Ta oeblatt., le Dr. Félix Pinner essaie de résoudre ce problème et il conclut de son intéressante étude que l'entrée en guerre des Etats-Unis est plus favorable au commerce et à l'industrie allemande qu'une neutralité prolongée de l'Union. Celle-ci ne pourrait, en effet, boycotter r Allemagne après la guerre sans compromettre gravement son propre marché. Les matières premières que l'Allemagne tirait de l'Union étaient principalement : le coton (370,000 tonnes en 1913, soit 4G0 millions lo mark), le cuivre (200,000 tonnes » 300 millions de mark), le blé (1 million de tonnes « 164 millions de mark), le pétrole et l'huile minérale (80 millions de mark). Soit ensemble environ 1 milliard sur une imponation totale de l milliard 700 millions. Or, îa production de cuivre de l'Amérique a presque doublé durant la guerre pour satisfaire les besoins de l'Entente et lui permettre 3e fabriquer ses munitions. Si l'on veut éviter plus tard la surproduction, il faudra chercher le nouveaux débouchés, et les commerçants îméricains n'auront rien de plus pressé que le reprendre leur ancienne clientèle allemande.Par contre, le coton fera défaut en Amérique, et suivant les vœux de la Conférence de Paris les Américains devraient commencer )ar fournir leurs alliés et les neutres... puis es Allemands — après nous, s'il en reste 1 dais une des causes de la mauvaise produc-ion était le manque de soude fournie par l'Al-emagne. Donnant, donnant : les Allemands luront soin de poser comme condition à la ourniture de la soude l'exportation d'une Iiiantitê équivalente de coton. Pour le pétrole, la Roumanie pourra sup-)léer aux exportations américaines, et si les >roducteurs américains ne veulent perdre eurs meilleurs clients ils seront même obligés le leur accorder des conditions particulière-nent avantageuses. Ces exemples montrent qu'au cas où l'En-ente voudrait réaliser après la guerre l'en-erclement économique de l'Allemagne, que i paix d'Orient a déjà rendu inefficace, l'Amé-lque ne pourrait s'associer à cette mesure ans s'exposer à des crises. Il n'est pas même probable que le danger qui îenaçait indirectement l'Allemagne, comme 'ailleurs les autres pays européens, par la onquête du marché sud-américain, lui porte n préjudice durable. On s'explique aisément ue les Etats de l'Amérique du Sud aient cher-hé aux Etats-Unis pendant la guerre les promis que ne pouvaient leur livrer leurs four-isseurs européens. L'Union acceptait en change des matières premières et des denses : café, cacao, caoutchouc, salpêtre, laine, te. Les paiements s'effectuaient en nature, lais les Etats-Unis produisent ces mêmes mar-liandises en telles quantités qu'en temps de aix ils peuvent à peu près se passer d'impor-itions de cette nature. La guerre seule les blige momentanément à pareille consomma-on. La paix rétablie, l'Amérique du Sud de-ra recourir à ses anciens clients, dont la con-îmmation constante lui assure des débouchés urables. Et comme d'autre part les marchan- 1 [ses ne peuvent se payer toujours'au comp-mt, les Etats de l'Amérique du Sud se verront )llgés d'accepter des produits de fabrication iropéenne. Telle est la loi des échanges, en êpit dos exceptions nombreuses qui pourront ) présenter. ! Ainsi, le plus grand danger qui menaçait avenir économique de l'Europe a peut-être < ô atténué par l'entrée en lice des Etats-Unis, ant que l'Union ne faisait que tirer profit de i guerre sans grever son budget, elle prenait ! pas sur les pays industriels de l'Europe et i iminait peu à peu leur concurrence. Depuis l'elle prend part ti la guerre, non seulement i le a perdu ce qu'elle avait gagné, mais elle impromet sa propre productivité. Dès ia pre- i 1ère année, ses frais de guerre se sont élevés 50 milliards, soit presque la moitié des frais ] * l'Allemagne jusqu'à fin 1917. i Indépendamment des avances qu'elle fait à ] s aillés, il ne faut pas oublier que l'Amé-que est obligée de créer son armée et de < équiper de toutes pièces. Il en résulte des c ais et un déplacement de forces énormes. { L'équilibre se rétablit donc au profit des 1 tais européens et de ceux en particulier qui < auront pas contracté d'engaguionU vis-à-vit i «■«SU* 1 PETITE GAZETTE < Toujoura la couquo J'aime le ton de la lettre que m'adresse c€ directeur d'école communale. Il va sans dlrf qu'il ne se prive point de m'envoyer mon pa* quet, mais il y met des formes courtoises e( va même Jusqu'à avoir l'air de comprendre qu'un Journaliste puisse 6e tromper. N'est-o* pas gentil 7 Hé l oui. J'ai fait fausse route — Je parle d'une manière générale — en mettant ei cause les directeurs d'écoles et le personnel en* soignant à l'occasion de la distribution del biscuits et du chocolat Solvay. 11 est et il restl entendu que la responsabilité ne leur incombé pas des larmes qui ont été versées ce Jour-llf par tant d'enfants qui . n'ont point reçu le/ douceurs qu'on leur avait promises. Ai-je afe tendu, pour le reconnaître, quelque sollicita»' tion que ce soit ? Est-ce ou n'est-ce pas de mon plein gré que j'ai noté ici — confessé, si vou< préférez — mon erreur? Qui pouvait m'oblige^ à faire état de cette conversation que J'avaU eue avec un instituteur d'une de nos écolel communales et que j'ai reproduite ici T Peiy sonne. Mais quelque chose m'y a incoercible* ment amené, non pas par les oreilles, mail tout naturellement, comme par la main, e^ ce quelque chose, c'est ma conscience. Que peut-on me vouloir, en sus de l'aveu de mon erreur f — Vous ne deviez pas verser dans cette erreur. Votre devoir était, lorsque vous sont arrivées ces lettres de protestation dont vous avez fait état, de vous enquérir d'abord...» Vous me la baillez belle, en vérité 1 Et m'en* quérir chez qui, s'il vous plaît T — Il vous suffisait — c'est ce directeur d'école à la lettre duquel j'ai fait allusion plus haut qui parle — de vous présenter chez le premier chef d'école venu. 11 aurait eu plaisir à' vous faire voir que les instructions du Comité National de secours et d'alimentation et la comptabilité imposée pour empêcher la dis-t traction d'une seule couque sont toujours oi* servées à la lettre... » Voire l Mais si vraiment vous avez cette conviction que la chose était sl facile, pourquoi et par exemple ne signez-vous point votre lettre, mon cher directeur? Je vais vous dire. 11 est encore entendu, tè l'heure qu'il est. dans ce milieu auquel vous appartenez, comme dans d'autres milieux d'ailleurs — c'est incroyable, mais c'est ainsi, — qu'il faut, ainsi que s'exprimait l'autre Jour? un de vos collègues, t laisser baver les crapauds», étant entendu que les crapauds, c'est moi, c'est nous qui n'avons point voulu noua désintéresser de la chose publique et qui prétendons que. si troublés et si douloureux que soient les temps. Il est des occasions et des» circonstances où notre intervention peut êtr$ utile ou même nécessaire. Voulez-vous qua nous serrions d'un peu plus près cette question ? Voyez que si le crapaud que je suis n'avait pas, par le plus grand des hasards^ existé, les parents de ces élèves qui, au retour ' de leurs enfants au foyer, se sont pris à vous maudire, voyant en vous des coupables, con*-tinteraient à vous maudire et se croiraient fondés à vous maudire à travers les âges. J'ai' fait erreur — la môme erreur que ces parents ont commise — mais je les en ai sortis dès que; ma religion s'est trouvée éclairée. Félix culpa dirait un autre. Et si vous vous demandiez comment les pa«' rents de vos élèves ont pu commettre cette erreur, la réponse serait bien simple : qu'avez-^ vous donc fait pour qu'ils ne la commettent' point ? Rien 1 Vous saviez que vous étiez à l'abri de tout reproche et que, si faute il yj j avait, eile était à rechercher, non pas de votre côté, mais du côté de l'organisation défeo tueuse du service de remise des couques dan» votre école. Pourquoi ne l'avez-vous pas dit aux enfants ? Pourquoi ne l'avez-vous pas fait savoir aux parents ? Pourquoi, prenant les de» vants — car vous ne pouviez pas ignorer que» les parents se plaindraient de vous et sans doute à moi — n'avez- vous pas pris la peine de me mettre en garde contre l'interprétai -.on à laquelle, fatalement, devait donner lieu votre attitude en cette affaire ? Il faut «laisser baver les crapauds»? SoitI Mais comment expliquez-vous que la simple démarche que, sous ce prétexte, vous ne vous êtes pas résolu de faire avant ou avant q.i'ih fût trop tard, vous vous décidez à la fa re après? Si c'est là votre façon de concevoir te jusqu'auboutisme. J'ose vous dire qu'elle s'écarte légèrement de la mienne.,. Enfin, il n'y a pas trop de mal, puisque ?é mal — grâce à moi plus encore qu'à vous, s vous plaît — se trouve aujourd'hui réparé, Leji parents sachant nettement à quoi s'en teulfi. Je soumets les quelques réflexions qui précèdent à vos méditations. Elles en valent, aaus en avoir peut-être l'air, la peine. Sachez dono' voir les choses comme elles sont et par voi i-même, sans tenir compte des discours icU-cules de votre voisin. Vous terminez, mon cher directeur, puisque décidément c'est à vous que J'en ai, votre lof sq par ces mots : — Sans rancune donc, Monsieur. Je vous demande d'unir vos efforts aux nôtres, et je vous prie d'agréer l'expression de mes sentiment» distingués... » C'est exactement, Monsieur, ce que je vou* demande, et dans des sentiments identiques.,^ Aux Vicin&ux Je viens de'recevoir la visite de deux habitants de Haine-Saint-Paul. L'un d'eux, M. Juiés André, cependant que son camarade approuvait de la tète son récit, m'a raconté : — Notre intention, après un séjour de quarante-huit heures à Bruxelles, où nos affaiies nous avaient appelés, était de rentrer cheft nous par le vicinal qui quitte la place Roupps le matin à 7 h. 50. Quand nous sommes arrivés., au point de départ, toutes les voitures et toutes les plates-formes étant encombrées, nous avons avisé une voiture vide qui se trouvait à l'arrière du train : sans doute, pen JonaH nous, une voiture de renfort qu'on se se a décidé, à raison du grand nombre de voyageurs* à ajouter à la rame... Et de nous installer. Nous étions à peine assis qu'un receveur — le receveur n® 54 — vint nous trouver et nous pria de déguerpir : — Cette voiture, nous flt-il remarquer, fst réservée et vous no pouvez y prendre place, a moins que vous n'ayez pris vos tickets à' l'avance. — Mais le train n'est pas parti, et nous allons les prendre I f \ ■ \ — Non pas 1 II faut avoir son ticket avant l'y monter. La plaque « réservée » se trouva lu reste en bonne place à l'extérieur de la toiture. » Une petite discussion s'ensuivit naturellement durant laquelle quatre dames, qui. elles, étaient munies de leurs tickets, firent irruption Jans la voiture. Nous aurions pu opposer k 'invitation du receveur cette force d'inertie iont l'efficacité est exposée quelque part, mais lous voulûmes en avoir le cœur net et voir, iuitte à retarder notre retour chez nous, da juoi il retournait. Des voyageurs nous mirent iu fait : — Cette voiture, nous expliquèrent-ils, nlest, :n effet, accessible qu'aux voyageurs qui ont iris leurs tickets à l'avance et qui oi.t consenti i payer une surtaxe de 1 franc... » De deux choses l'une : ou bien c'est la Com-mgnie des Vicinaux qui a inauguré ce sys* ème ou bien c'est le receveur qui a imaginé ce ïetit trafic. Si c'est la Compagnie qui a pris la décision le réserver une voiture aux voyageurs qui :onsentent à payer une surtaxe, on voud r-it avoir où elle a pris le droit d'en agir a r^rU .es Vicinaux constituent un service public et ille a, n'est-ce pas ? des tarifs fixes qu'elle doit especter elle-même comme elle a le droit de respectée vm tes vsresevMbJHpe 1«te jossBSBÈk ocaoeeee - tm • m ouuttmm* *R«X OfcS ANNONCES

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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