La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

1251 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1918, 31 Juli. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 17 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4m91835d8f/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

LABELGIQUE ' PRIX DES ABONNEMENTS: 2 mois août-septembre, fr. ^.60* 1 mola (août), fr. Les demandes d'abonnement sont reçue» exclusivement par les bureaux et les facteurs des postes. — lLas réclamations concernant les abonnements doivent adressées exclusivement aux bureaux de poste• ADMINISTRATloilf REDACTION: Hontagne-aux-RJerbes-Potagàres, s*» Bruxollos PRIX DES ANNONCES : Pet. annonces, la ligne, ir. 1,03. — Rédames avant l les ann., la lig., Ir. 2.59, — Corps du journal, la lig., tr. 7,50, — Faite divers, la lig.t tx. C.GO. «—Nécrologie, la lig., lr. 3.50«•—(foin des Eleveurs, annonces notariales, avis de sociétés (assemblées, paiement de coupons, tirages),-l* lig., fr. 2.Ô2X Bureaux do 9 à 17 heures Direction et Administration : ggjg [? ha!i:a3 • V,; JOS. IHORESSÈE, DJRECTEUa !i «'.gvsEgg■-r;1 y. 'u a» LA GUERRE 1,458° Jour de guerre Les nouvelles attaques prononcées par les foliés sur tout Le front n'ont pas modifié de manière appréciable la situation entre Sois-sons et Reims. LES OPÉRATIONS A L'OUEST Paris, 30 Juillet : , Les journaux Irançais constatent que les Allemands ont réussi à enlever leur artillerie : lourde en se retirant. »*• Paris, 30 juillet : ; Du correspondant de guerre du Temps: ' — Le terrain sur lequel sont établis nos avant-postes près de Reims est de nouveau .pris sous un très violent feu par l'artillerie allemande. Verdun est aussi violemment bombardé par l'ennemi. Il résulte d'indices sé-:rieux que nous devons nous attendre à brel délai à la contre-offensive de von Hinden-burg.»**. Zurich, 29 Juillet : | La «Tagesanzeigerî écrit que la lutte a maintenant, à l'Ouest, le caractère d'une 'offensive qui va diminuant de jour en Jour d'intensité. La presse des pays alliés, commentant l'ensemble des opérations, constate que, si la situation des années alliées s'est quelque peu améliorée, on ne peut en-;core dire qu'elle soit vraiment modifiée à leur avantage. **». Berlin, 30 juillet : : D'après une information du Lokal Anzeiger, la Correspondance de New-York annonce que les pertes américaines ont atteint, du 8 au 26 Juillet, 32,780 hommes. •** : Berlin, 29 juillet : Le « Vorwarts » parle comme suit des .troupes américaines, qui ont pour la première fois pris part en masses compactes à la bataille entre l'Aisne et la Marne : — Leur valeur guerrière n'est pas à dédaigner. Fortes deleurnombre et excitées par les louanges que leur décerne l'opinion publique en France, elles vont au feu avec ■une frénésie tellement audacieuse qu'elle frise la naïveté. N'ayant pas encore appris à combattre en rangs serrés et à se mettre à l'abri du feu des canons, leurs pertes dépassent celles de leurs compagnons d'armes : devant la hauteur de Montniers, leurs cadavres s'amoncelaient comme jadis les ; cadavres russes lors de la contre-offensive de Broussiloff. Mais si le soldat américain va droit au but quand il attaque, il est plutôt désorienté quand on l'oblige à se mettre :eur la défensive. Toutes les contre-attaques dirigées contre les Américains, même celles iprononcèes par de faibles unités, ont eu un succès complet. Depuis le 21 juillet où notre contre offensive s'est déclanchée, les Américains, surpris par notre action vigoureuse, ont subi des pertes que des officiers qui ont pris part à l'attaque estiment atteindre de 50 à 75 p .c. de leurs effectifs. Telle est la Iraison pour laquelle nombre de divisions i américaines ont été retirées de la bataille après cinq jours de combat. » Herford, 30 juillet: Le lieutenant-aviateur Menckhoff, n'é h Her-lorcl, n'est pas rentré d'un vol exécuté jeudi .dernier. D'après le journal local de Herford, ;l'aviateur a été forcé d'atterrir devant les ^lignes ennemies ; on Ignore quel a été spn. sort. ; o i La guerre navale • Londres, 29 juillet: , Un chalutier anglais et un belge ont été coulés par un sous-marin. Une partie de leur équipage est sauvée, *** La Haye, 29 juillet : • Hier soir est arrivé un lougre ayant à bord les survivants du Scheveningen 137, détruit ipar une explosion de mine : cinq hommes de son équipage ont péri. *** ! Stockholm, 29 juillet: : Un incendie a éclaté près de Tahit à bord du vapeur Helenia, de l'armement Transatlantic, qui rapportait d'Australie une cargaison de '8,000 tonnes de farine de froment. Le vapeur, . qui faisait eau, a été échoué à la côte. La cargaison est considérée comme perdue : c'est un coup dur pour le ravitaillement de la Suède. ; . Berlin, 30 juillet : : Le Journal of Commerce de New-York constate que les chiffres produits par les puissances de l'Entente au sujet des pertes rnari-, times et de l'activité des chantiers navals concordent peu. C'est ainsi que M. Lloyd George déclara en [mai, à Edimbourg, qu'en avril il avait été construit plus de tonnage que les sous-marins n'en avaient pu détruire. Vers le même temps, ; le ministre de la marine en France affirma à la Commission du Sénat qu'en avril la production des chantiers anglais et américains dépassait de 40,000 tonnes le tonnage détruit. Le Ï3 mai, le même ministre déclarait qu'en avril ,'268,704 tonnes avaient été détruites, tandis que l'Amirauté anglaise déclarait que les pertes n'atteignaient que 305,102 tonnes. ' La production officielle des chantiers anglais en avril fut de 111,533 tonnes. L'Amérique livra 108,537 tonnes et procéda au lancement de 160,000 tonnes. Il y a donc contradiction entre les chiffres ; aussi, dans les milieux intéressés, exprime-t-on le vœu que les diverses .autorités se mettent d'accord pour calculer le tonnage produit par les chantiers et celui détruit par les sous-marins. Les événements de Russie , Kief, 29 juillet : Les journaux annoncent que les «Cent Noirs», partisans de la monarchie, se remuent ; beaucoup en ce moment, surtout depuis l'as-sassinat du Tsar. On voit de nombreux officiers qui portent, en signe de deuil public, un nœud de crêpe à leur oroix de Saint-Georges. Déjà aux premières nouvelles anticipatives du meurtre du Tsar, des services funèbres furent ■célébrés dans la cathédrale de Kief. Quand la fatale nouvelle se répandit la seconde fois, le , peuple accourut à la cathédrale et, dans .l'église aussi bien que dans la rue, fut entonné le vieil hymne tsariste: «Bojé Tsara krani » (Dieu protège le Tsar). Des affiches apposées sur les murs de Kief appelèrent le peuple aux messes funèbres pour le .Serviteur de Dieu, •Nicolas Alexandrovitch ». L'archiprétre tr.io-gius, qui célébra le service divin, prononça une allocution, disant que l'Eglise se trouvait en dehors et au-dessus de la politique, mais qu'il est du devoir de tous les Russes orthodoxes de prier pour la repos de l'âme du serviteur de Dieu Nicolas, un homme qui tuait souffert beaucoup. L'évêque parla ensuite du rétablissement de la monarchie en Russie : — Le temple détruit, s'écria-t-il, renaîtra de ses cendres I » Quand les partisans de la monarchie quif-tèrent la cathédrale, les bolchevistes organisèrent des contre-manifestations qui provoquèrent des échauffourées sur plusieurs points de la ville. Londres, 29 juillet.: Le Manchester Guardian consacre un édito rial à l'intervention des pays alliés en Russie Ce journal dit qu'aussi longtemps qu'on n'aure pas des renseignements officiels, il sera pru dent de se méfier de tous les bruits qui cir culent, comme, par exemple, de celui d'après lequel M. Wilson se serait rallié à une fnter vention militaire, alors qu'il pe g'agit peut être que d'une aide économique. . ; V . «*• Moscou, 29 juillet: M. Helfferich, ministre 'd'Allemagne, est' 'arrivé à Moscou. **» Moscou, 28 juillet : L'organe du gouvernéiiîent des Soviets, l'ti Isvestijâ», écrit au sujet da l'intervention japonaise en Sibérie : — Les conditions mises par le Japon è l'envoi d'une armée de 500,000 hommes en Russie, pour y rétablir le front de l'Est, sont les suivantes : 1° Le Japon prendra possession de toutes les concessions allemandes en Chine; 2° Le Japon aura une situation spéciale en Sibérie et en Mandchou-rie : 3° Maintenant les clauses de son traité avec la Chine, le Japon reprendra les anciennes sphères d'influence de l'Amérique et de l'Angleterre, notamment dans les lies du Pacifique, y compris les Philippines, et les lies de la mer du Sud. Dans les documents secrets que le gouvernement a découverts dans les archives du ministère des affaires étrangères, se trouve la preuve que l'Entente — dont la Russie faisait encore partie en ce moment — a proposé au Japon, comme compensation pour sa participation à la guerre, de lui faire don des colonies hollandaises de Bornéo ,de Java et des Célèbes sans l'assentiment des Pays-Bas. Aussi longtemps que la situation à l'Ouest ne présentait pas un caractère critique, l'Entente avait refusé de s'engager h fond. Aujourd'hui, le Rubicon ést franchi et le Japon voit faire droit à toutes ses exigences. S'il demandait davantage, l'Entente le lui accorderait. »*• Stockholm, 29 Juillet: Une agence télégraphique annonce qu'après la prise de Sjoran, sur le Volga, les Tchèques-Slovaques ont fait de grands massacres. Des milliers d'ouvriers ont été exécutés. Les noms des membres du Soviet de Sysran qui ont été fusillés sont connus. Les gardes rouges ont été mis à mort par groupe de trente à quarante à leur sortie de prison. EN AMÉRIQUE Berne, 29 juillet : Les journaux suisses apprennent du Canada qu'une grève a éclaté parmi les postiers, qui persistent à réclamer le retour du premier ministre Borden, qu'ils croient seul à même de mettre fin à la situation chaotique dans laquelle se trouve le pays. On croit que les nombreuses désertions de soldats canadiens son! organisées systématiquement. Pour deux dollars, les soldats peuvent se procurer des vêtements civils. On les conduit alors nuitamment de l'autre côté de la frontière. *** Londres, 30 Juillet: Le Times apprend de Buenos-Ayres que 2 millions de tonnes de grains ont été exportées. Un million de tonnes environ restent disponibles, mais faute d'acheteurs et de combustible, les producteurs utilisent les grains de maïs comme combustible. La perte sèche s'élèvera de ce chef à 100 millions de dollars. EN ITALIE Berlin, 30 juillet : Le Herliner Tageblatt apprend de Lugano que l'un dos plus enragés jusqu'auboutistes italiens, le professeur Bosso, prévenu de fautes graves, a été, après une enquête du Conseil supérieur et du ministère de l'instruction publique, suspendu de ses fonctions pour une période de deux ans avec privation de traitement..*» Chiasso, 29 juillet : Lundi matin, une violente secousse sismique s'est produite à Ceccano, dans l'Italie méridionale. Un incendie, qui s'étend rapidement, a éclaté dans les baraquements des ouvriers. Les pompiers de Rome sont arrivés pour combattre le fléau. D'un autre côté, la fabrique de laine de Prato a été presque entièrement détruite par un incendie. Les dégâts dépassent nn million de lire. DEPECHES' DIVERSES Le Havre, 29 juillet : Quoique le gouvernement belge ait délivré les passeports nécessaires à M. Camille Huys-mans, celui-ci n'a pu se rendre au Havre pour assister à la réunion des parlementaires belges, car tes gens de mer anglais lui ont refusé la traversée, M. Camille Huysmans a ensuite essayé de prendre place à bord d'un vapeur belge, ce qui lui a aussi été refusé. Berne. 29 juillet : La Presse télégraphique suisse apprend que M. Clemencoau a défendu samedi devant la Commission de l'armée le projet de loi appelant sous les drapeaux la classe de 1920. Le président du Conseil a exposé l'urgence de cette loi et a dit que la situation militaire de la France exige qu'on fasse appel à tous les citoyens dont elle dispose. Le projet de loi a été adopté à l'unanimité des voix des membres de la Commission. Paris, 29 juillet: La campagne menée par le parti ouvrier contre la politique de M. Clemenceau trouve dans toute la France un écho retentissant. Les syndicats et les organisations ouvrières de province suivent l'exemple de ceux du départe-| ment de la Seine et partout se tiennent des i réunions publiques où le prolétariat déclare 1 formellement qu'il refuse de suivre le gouvernement dans la voie où il s'est engagé. Dans la Gironde, la direction du parti a adopté un ordre du jour disant que les classes privilégiées trahissent le prolétariat et la République. Le procès Malvy a fait voir que, dans les .classes dirigeantes, il n'y a que des patrio-tards hypocrites. Dans la Seinç-Inférieure et dans la Loire, le Comité directeur des associations ouvrières a adopté, par 26 voix contre 12, un ordre du jour invitant explicitement les groupes socialistes au Parlement à faire de l'opposition au gouvernement et à lui refuser le vote des crédits. L'Association exprime sa confiance formelle à l'ancien ministre Malvy, inculpé de trahison, et déclare que les procès de trahison ne sont que des manœuvres politiques du parti de la guerre. Dans le Gard, le Comité directeur des associations ouvrières a adopté à une grande majorité un ordre du jour rédigé dans ce sens. Paris, 29 juillet : Dans la déposition, courte mais précise, qu'il a faite à la Haute-Cour, M. Ribot a défendu la politique de son gouvernement et a déclaré que, pendant tout le temps qu'il a eu M. Malvy pour collaborateur, il n'a eu aucun reproche à lui adresser; Berne, 29 juillet : Le Petit Journal annonce que le département de l'Orne a été dévasté par un cyCIone d'une violence inouïe. Les toits des maisons ont été enlevés, les fenêtres défoncées, lés arbres arrachés et les récoltés complètement détruites. Dans une seule commune, les dégâts s'élèvent à plus de 1 million. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués des Puissances Centrales Berlin, 80 Juillet. — Officiel de ce midi 2 Théâtre de la guerre à VOuest, Armées du feld-maréchal prince héritier Rupprecht de. Bavière : Les détachements de reconnaissance ont été très actifs la nuit» Nous avons repoussé des attaques partielles exécutées par les Anglais dans la région de Merris (nord de la Lys) et cfés'ïïeux côtés de l'Ayette (sud d'Arras). Armées du prince héritier allemand : Sur le front de bataille, d'importantes forces ennemies ont attaqpé nos nouvelles lignes au nord de l'Ourcq et nos positions établies sur les hauteurs boisées qui se dressent au sud-ouestjàfi. Reims. Français, Anglais et Améri-câlns^ont été repoussés sur tout leur front d'attaque; ils ont subi de très fortes pertes. L'attaque ennemie a été surtout dirigée contre le front Hartennes-Fère:en-Tardenois ; à cet endroit, "dés "vaguesJ'd'assaut 'compactes n'ont cessé de se succéder dans la matinée et dans l'après-midi. Leurs attaques se sont écroulées devant et près de nos lignes en partie sous nos contre-attaques. L'après-midi, l'ennemi a porté ses attaques vers l'est au delà de Fère-en-Tar-denois jusqu'au bois de Meunière; ses assauts n'ont pas eu plus de succès que des attaques partielles qu'il a exécutées le matin près du bois de Meunière ni que celles qu'il a prononcées dans la soirée sur un large front à l'ouest de Ville-en:Tardenois. Au sud-ouest de Reims, entre Chambrecy et Vrigny, l'ennemi a attaqué à certains endroits Jusqu'à cinq reprises et, jusque tard dans la soirée, il a exécuté de violentes attaques partielles ; il a été repoussé d'une manière sanglante sur toute la ligne. En Champagne, au sud du Fichtelberg, nous avons rejeté l'ennemi des tranchées qu'il tenait encore depuis son attaque du 27 juin et nous nous sommes emparés d'un point d'appui ennemi situé au nord-est de Perthes. Le lieutenant Loewenhardt a remporté sa quarante-sixième victoire aérienne. Berlin, 29 juillet. — Officiel du soir? De fortes attaques ennemies ont croulé dans le sang devant nos nouvelles lignes établies à l'ouest de Fère-en-Tardenois. Berlin, 30 juillet. —- Officiel : Dans la zone barrée autour de l'Angleterre, nos sous-marins ont encore coulé 15,000 tonnes brut. Vienne, 30 juillet. — Officiel de ce midi : Sur le théâtre de la guerre en Italie, vaines attaques de l'artillerie ennemie et feu de diversion contre des secteurs situés à l'arrière. Le premier lieutenant Linke-Crawford a remporté sa 27° victoire aérienne. Sur le front en Albanie, l'ennemi a continué à attaquer violemment nos positions établies sur la rive méridionale du Sémeni et sur la crête de Mali-Siloveo. Soit par une résistance acharnée, soit par de vigoureuses contre-attaques, nos troupes ont brisé tous les efforts de l'ennemi; le bataillon du landsturm de Budapest n° 329 et le bataillon des chasseurs de frontière de la Haute-Hongrie (Kassa) n° 3 méritent une mention spéciale. **# Sofia, 29 juillet. — Officiel : Sur le Iront en Macédoine, entre le lac d'Ochrida et le lac de Prespa, nos avant-postes ont dispersé par leur feu un •'important détachement français. L'artillerie ennemie a violemment bombardé nos positions établies au sud d'Huma. Près de Siran, canonnade réciproque plus violente à certains moments. Dans l'avant-terrain de nos positions établies au nord du lac de Tahino, notre infanterie a exterminé un détachement de reconnaissance grec. Dans la région de Bi-tolia, un avion ennemi a été descendu au cours d'un combat aérien ; il est tombé £n flammes derrière nos lignes. Berlin, 29 juillet. — Officieux: Plus violente par intermittence pendant la nuit du 27 au 28 juillet dans la région du Kemmel, la canonnade a 6Lj suivie de plusieurs attaques qui sont restées vaines.Des patrouilles ennemies ont été repoussées aussi près de Saint-Julien, près de la route d'Ypres à Zonnebeke ; sur le: canal d'Ypres, de fructueuses opérations de nos patrouilles nous ont valu plusieurs prisonniers. Près d'Oppy, une forte attaque déclanchée après une violente canonnade a échoué. Des tombes lancées par l'ennémi sur Douai ont causé-des dégâts considérabies aux maisons et ont fait"'des victimes parmi la population civile. Berlin, 29 juillet .— Oflicieux : Le repli de notre zone de combat près de Fère-en-Tardenois et du canal de Ville, exécuté pendant la nuit du 2G au 27, après une minutieuse préparation sans que l'ennemi s'en soit aperçu, a été précédé de la destruction complète de toutes les installations susceptibles d'être de quelque utilité pour l'ennemi. Les régiments de la Prusse orientale et occidentale, engagés déjà depuis des semaines dans la bataille au nord-ouest de Château-Thierry, ont pris le 28 uo<?.part prépondérante à la résistance victorieuafr, que nous avons opposée à de fortes attaqyesoipar-tielles prononcées par l'ennemi près et-an^sud-est de Fère^en-Tardenois. Ce seul fait décèle clairement le mensonge des informations françaises qui parlent de nos énormes pertes et dont le seul but est de donner le change à l'opinion sur les pertes extrêmement lourdes subies par-l'armée française et la consoler de ce que le succès n'a pas répondu à l'importance de ces sacrifices. Communiqués des armées alliées Paris, 29 juillet. — Officiel de s heures : Au nord de la Marne, aucun changement à signaler au cours de la nuit. Dans les combats sur cette partie du front, nous avons fait environ 400 prisonniers. «;•** Paris, 29 juillet. — Officiel de 11 heures : La journée a été marquée par des combats très violents engagés sur tout le front au nord de la Marne. L'ennemi, dont la résistance s'est' fortement accrue, nous a disputé le terrain pied à pied et a tenté de nous refouler par de nombreuses contre-atr taquss ; nos troupes, repoussant tous les assauts, ont réalisé une avance nouvelle. Aux abords du village de Buzancy, les Ecossais se sont emparés <?u parc et du château et ont maintenu leurs positions en dépit des efforts répétés de l'ennemi pour les en chasser. A l'est du Plessier-Hèfcu et d'Oulchy-le-Châteân, nous avons dépassé la route de Château-Thierry, pris Grand-Ro-zoy et Cugny, et enlevé, au cours d'une brillante action, la _ but te de Chalmont: 450 prisonniers sont restés entre nos mains. Sur la .rive droite de l'Ourcq. nous avons élargi nos gains au nord de Fère-en-Tardenois et pénétré dans. Sergy. Plus au sud, Ronchères est tombé en notre pouvoir. Sur notre/droite, nous avons dépassé la route de Dôrmans à Reims, au sud de Villers-Agron, et gagné du terrain à l'ouest de Bligny et de Sainte-Euphraise. En ChampagnÇx une attaque ennemie au sud du Moni-Sâns-Nom n'a pas obtenu de résultat. #** Londres, 29 juillet. — Officiel : Des deux côtés de la route de Bray à Corbie, nous avons attaqué sur un front de 2 milles et pris deux lignes de tranohées ennemies. Une centaine de prisonniers et un certain" nombre de mitrailleuses sont tombés entre nos mains. Les pertes de l'ennemi sont élevées, les nôtres minimes. Près de Gavrelle, nous avons exécuté deux heureux coups de main. Nous avons fait 143 prisonniers et pris 36 (f) mitrailleuses au cours d'une heureuse opération locale exécutée dans la soirée du 28. Nous avons atteint tous nos objectifs, repoussé trois contre-attaques et infligé des pertes à l'ennemi. **♦ Rome, 29 juillet. — Officiel : Duels d'artillerie assez violénts dans la Val-telina, dans la vallée de la Brenta et sur la Piave, en amont de San-Dona. Dans le secteur du monte Grappa, nos patrouilles ont fait des prisonniers au cours d'une opération de reconnaissance.Deux avions ennemis ont été descendus au cours de combats aériens et un troisième a été abattu par le feu de nos canons spéciaux. En Albanie, sur le Semeni, près du pont de Kuci, nous avons enrayé hier les nouvelles tentatives faites par l'ennemi pour progresser. Dépêches Dîverse3 Paris,,29 juillet: D'Excelsior : — M. Deslandres, député, a interpellé le gouvernement sur la mauvaise qualité du pain distribué dans la région de Paris. » Excelsior conseille au gouvernement de réduire la ration déjà réduite afin qu'on puisse se passer dans la fabrication du pain des succédanés nuisibles à la santé. Paris, 29 juillet : La ration de pain a été réduite de 300 à 150 grammes à Aubenas. On envisage la réduction à 65 p. c. de la ration actuelle de pain dans d'autres régions françaises. *** Luxembourg, 29 juillet : On a procédé hier aux élections pour la révision de la Constitution. Sont élus : 20 cléricaux, 8 socialistes, 4 libéraux, 2 cléricaux-indépendants et 3 candidats du parti ouvrier. Pour les seize autres sièges, 13 libéraux, 9 cléricaux, 6 socialistes, et 4 indépendants viendront en ballottage le 4 août. L'ancienne Chambre se composait de 25 cléricaux, de 20 libéraux, de 5 socialistes et de 3 membres du parti ouvrier. Genève, 29 juillet : Le journal « La Suisse >> annonce que la frontière française a été de nouveau fermée cette nuit, non pas cette fois, semble-t-il, pour des motifs militaires, mais pour cause ! de la grippe espagnole. *** Madrid, 29 juillet : M. Dato dément formellement le bruit que l'Espagne aurait été invitée par un gouvernement à préparer une Conférence de la paix. *** Londres, 30 juillet : M. Bonar Law a annoncé à la Chambre des Communes la création d'une commission chargée de discuter lés mesures à prendre en vue des prochaines élections générales; elle examinera, entre autres, quelles sont les facilités à donner aux candidats pour qu'ils puissent faire connaître leur programme aux soldats j de l'armée de campagne. *** i Londres, 29 juillet : : De l'Agence Reuter : — Dans certains districts où sont établis des ; fabriqués de munitions, les ouvriers ont dé-I cidé de se mettre en grève mardi. Dans d'autres districts, il a été décidé de ne pas chômer. A Coventry, où le mouvement gréviste a commencé, une résolution définitive interviendra demain. A Birmingham, les comités régionaux ont engagé les grévistes à reprendre le travail lundi et à respecter les décisions du Comité, ouvrier national. » *** Londres, 29 juillet: Le Times estime que la situation que crée la grève des ingénieurs, des électriciens et des mécaniciens des fabriques de munitions de Coventry est d'une extrême gravité. Les grévistes demandent que chacun puisse travailler librement. *** Londres, 29 juillet : Le grève est terminée à Coventry, où les ouvriers ont repris le travail. **» Berne, 29 juillet : Il semble bien que tout ne soit pas pour le mieux aux Indes anglaises, à en juger par un récent arrêté du gouvernement de la colonie, d'après lequel l'arrêté portant que tout étranger dangereux pour la sécurité des Indes sera expulsé du pays est étendu aux indigènes* **# Berlin, 30 juillet L'ambassadeur de Turquie Halcki Pacha est décédé hier après huit jours de pénibles souffrances. . *** Vienne, 29 juillet : La Chambre des Seigneurs, après avoir voté le budget provisoire, est partie aujourd'hui en vacances. Bucarest, 29 juillet : Le président du Conseil des ministres a déclaré à la Chambre que la session parlementaire sera clôturée le 3 août. Tous les projets de loi déposés par le gouvernement seront votés avant cette date. M. Seulescu, ministre des finances, a annoncé que. le gouvernement avait décidé l'établissement du monopole de l'alcool. Les distilleries ne seront pas reprises par l'Etat; elles continueront à fabriquer l'alcool dont la vente sera monopolisée par l'Etat. Outre l'alcool destiné à la consommation inté-rieurê, les distilleries seront autorisées à fabriquer de l'alcool pour l'étranger. *** Bucarest, 29 juillet : La Commission d'enquête parlementaire a réuni un énorme dossier à charge de l'ancien président du Conseil, M. Bratianu. Au coufs des débats qui ont eu lieu au Sénat, certains détails effrayants ont été communiqués concernant les agissements du tribunal militaire qui fonctionnait en Moldavie. La justice militaire était confiée à un favori de M. Bratiaiiu, le colonel Petrovia, qui plus tard a été condamné pour détournements. Des condamnés à mort ont été exécutés avant que le jugement fût signé par les juges. D'autres furent condamnés, bien que les juges les eussent déclarés non coupables. «** Londres, 29 juillet : On mande de Shanghaï au Times: — Les lettres venant de Taitenlu annoncent qu'après un siège de trois mois la ville de Chamele — localité la plus importante de la région des marécages de Tsescuan — a capitulé, succombant à la famine. Les assiégeants ont fait 700 prisonniers et pris une centaine de fusils et quelques canons. Les Thibétains sont maîtres en fait de la région. M. Teichmann, vice-consul anglais à Taitenlu, appuyé par quelques missionnaires en vue, a tenté de servir de médiateur, mais les deux partis ont refusé ses services. La révolté des Thibétains, qui a son siège central à Lhassa, est bien organisée. La résistance des Chinois est inefficace.» NOS CHEMINS DE FER Nous nous sommes étendu, dans nos dçr-tfnfers « Propos hebdomadaires », sur les intei> tions prêtées à notre gouvernement à l'endroit de la réorganisation de nos chemins de fer: c'est surtout le problème de l'établissement de la traction électrique que la Commission ministérielle étudie et cherche à faire aboutir. Cette constatation Inattendue a causé un grand émoi dans le monde industriel belge. Nous avons de sérieuses raisons d'affirmer qu'on y pense, comme nous-même, que nos ministres attellent la charrue avant les bœufs, et ce n'est pas sans une crainte légitime qu'on les voit s'embarquer dans un programme de réforme radicale de notre réseau de ohemins de fer, alors que ce qui importe avant tout c'est de tirer la meilleur parti de ce qui existe et de développer les moyens d'exploitation pour assurer après la guerre, dans le plus bref délai possible, le trafic régulier capable de satisfaire aux besoins- de notre commerce et de notre industrie. Partout ailleurs, c'est dans l'amélioration et le renforcement du matériel qu'on cherche la solution du problème de la réorganisation des chemins de fer, le plus important, dit la Technique moderne, d© Paris, de tous les problèmes d'après-guerre. Les techniciens étudient les effets de la surchauffe et du compoun-dage dans les locomotives de traction, visent à créer des unités de traction ultra puissantes et rapides, orientent leurs recherches vers les dispositifs destinés à réduire la consommation de combustibl® et à permettre l'utilisation du poussier de charbon par les locomotives, discutent le volume des nouvelles commandes à passer à l'industrie, etc., etc. Mais nulle part un ministre des* chemins de fer n'a songé à. concentrer les efforts des milieux compétents sur l'électrification pure et simple du réseau... Les vues de M. Segers, vraisemblablement partagées par ses collègues du gouvernement, apparaissent même tellement illogiques qu'on finit par se demander s'il n'y a pas anguille sous roche. Si, au lieu de parer au plus pressé, les milieux officiels poussent ainsi à l'étude du projet d'électrification de notre railway, n'est-ce pas parce qu'ils subissent l'influence de certains grands brasseurs d'affaires internationaux pour qui l'adoption d'un pareil projet constituerait assurément une plantureuse aubaine? Y aurait-il finalement du vrai dans i le bruit qui a déjà couru à diverses reprises ; que, pour obtenir des gouvernements alilés les milliards qu'il dépense depuis quatre ans sans f contrôle parlementaire aucun, le gouvernement belge a dû prendre certains engagements qui, sous prétexte de favoriser notre relèvement économique futur, nous livrent en réalité pieds et poings liés à l'appétit des grands industriels d'outre-Manclie et surtout d'outre-Atlantique ? S'il n'en est rien, il serait bon qu'on le déclarât en haut lieu sans ambages, de façon à faire taire les craintes toutes naturelles éveillées par l'attitude ambiguë de nos ministres. Il ne faut pas, en effet, qu'après avoir fait à nos armateurs le coup du Lloyd Royal Belge, on fasse maintenant à nos industriels le coup de l'électrification du réseau ferré belge par la grosse industrie anglo-américaine 1 PETITE GAZETTE Les idées de Xavier Buisson Le nombre des gens malpropres va chaque jour, croissant. C'est positivement dégoûtant... Il y a une quinzaine de jours, n'y tenant plus, et bien qu'elle soit une travailleuse émé-rite, j'ai dit à ma femme à journée: — Ecoutez-moi bien, Mélanie. Si demain vous vous présentez encore chez moi dans l'état où je vous vois aujourd'hui, je renoncerai à vos services. J'en aurais grand-regret, parc® que vous faites très bien mon affaire depuis le temps que je vous connais, mais votre seule vue me coupe l'appétit. Vous êtes sale, Mélanie, et Dieu me damne si je mens, vous semez mauvais, ô Mélanie!...» Et Mélanie m'a répondu en geignant : J — Jamais je ne me serais attendue à cela de la part de Monsieur, qui s'est toujours montré si bon pour moi ! Monsieur doit bien comprendre que si je ne me lave pas davantage, c'est parce que je n'ai pas de savon. Il n'y a plus de savon dans mon magasin communal, et Monsieur doit bien savoir que sans savon — mes moyens ne me permettent pas d'en acheter dans les autres magasins — il n'est pas possible de se décrasser. » J'arrête là le dialogue, mais j'ai démontré ; à Mélanie que le savon, pour ce qui regarde l'entretien et la toilette du corps, est un produit tout à fait superfétatoire. II. y a plus de ving ans qu'il n'est pas entré chez moi une brique de savon de toilette. Oui, plus de vingt ans. Ma femme, depuis le Jour où elle est devenue ma femme, ne s'est plus jamais servie de savon, et encore qu'elle commence à grisonner, son front est resté limpide — Je veux dire aussi lisse que quand elle ne comptait que les vingt printemps délicieux qui tant me charmèrent. Et mes enfants n« connaissent pas davantage le savon, et tous ceux qui les connaissent vous diront que ce sont- les enfants les mieux soignés de mon quartier : toujours propres comme des aou3 neufs, les petits et les grands Buisson ! Comment nous procédons et comment depuis longtemps on procède dans tous les.ménages avec lesquels nous entretenons des relations d'amitié ? Nous nous lavons à l'eau chaude, la ou le plus chaude possible. L'opération, pour ce qui regarde le visage et le torse, — je ne parle pas du bain — doit durer de quatre à cinq minutes. Puis,, quand elle est terminée, on se plonge le visage, très vite, dans l'eau froide, très froide. De même, on se badigeonne le torse d'eau froide et l'on s'essuie. 11 ne vous reste pas une poussière, pas une trace de saleté sur le corps. Vous êtes propre et vous êtes net comme un Buisson 1 Les pores s'ouvrent en se dilatant sous l'action de l'eau chaude, rejettent toutes les impuretés, s'assainissent et se décrassent, puis se rétractent sous l'action de l'eau froide, et le travail est hygiénique-ment terminé. Ni-ni, c'est fini 1 Or, toutes les femmes ue ma connaissance sont, grâce à ce procédé par elles mises en pratique, restées charmantes à travers les âges. Pour ce qui est de Mélanie, elle m'est arrivée hier avec un visage translucide, et j'ose dire — oui, je l'ose — qu'elle sentait bon... Cinq sous perdus Les femmes sont des êtres divins ; du moins, cela se dit et personne n'en doute, : sauf peut-être les employés de nos tramways qui ont de temps en temps, comme vous allez le voir, l'occasion de ne pas admettre cet axiome sans conteste. Nous nous trouvions hier sur une plateforme, encombrée selon l'usage, de voyageurs des deux sexes. Le receveur distribuai!; les tickets. Tout à coup, une voix tranchante et éminemment féminine s>élèv« îl côté de nous ; — Mais vous m'avez remî3 trop peu, il me mangue vingt-cinq centimes ! » Et une main gantée se tend, étalant de la monnaie. Le receveur réfléchit1 un instant. — Pardon, madame, le compte y était. Vous avez dû laisser tomber une pièce de monnaie. — Je vous assure bien que non. Le garde se penche, cherche entre les pieds des personnes entassées, qui toutes i'aident dé leur mieux, ' et voilà, ô bonheur! que la pièce perdue se retrouve. Le brave homme, pour toute revanche, se contente de ces justes paroles : — On ne fait pas attention, on laisse qu'on s'en prend. « La dame, elle, n'a pas bronché ; elle ne manifeste pas te moindre intérêt pour ces vagues détails. Evidemment, elle 6e juge à cent coudées au-dessus de ce personnage si-mince qui n'est pas de la «société». Elle a plus ou moins donné à entendre qu'elle, le suspectait de vol, mais est-ce que ' i'honnêteté des gens de peu, cela compte ? Non, n'est-ce pas, cela n'a plu6 d'importance que ces gens eux-mêmes,simples mécaniques, automates créés pour l'utilité des messieurs et darnes bien nés, qui seuls existent, présentent de l'intérêt dans la vie, méritent qu'on s'en occupe... En observant du coin de l'œil l'impassible héroïne de ce petit drame, nous trouvions dans son chapeau l'explication de sa conduite : ce chapeau était, en effet, ei original qu'il révélait aussitôt l'âme de sa propriétaire. C'était un chapeau monstrueux, baroque, fou, tel que l'on ne peut en porter un sans êtra soi-même un peu tout cela. Mais fci dame étant descendue, nous en profitâmes pour témoigner noire sympathie au brave homme qui avait failli être victime de sa méprisante inconscience; 11 n'en témoigna ni irritation, ni étonnement.' — C'est toujours ainsi, nous dit-il, ; elles sont distraites, et puis réclament à tort et à travers, sans s'inquiéter du mal qu'elles peuvent nous faire. Encore ne se taisent-elles pas toujours ; il y en a qui nous disent les choses les plus désagréables, comme pour se consoler de ne pas nous avoir mis en faute. Ah ! monsieur, poursuivit le garde, les femmes dans les trams, mais c'est une peste ! Elles ne se gênent pour personne, elle ne se rendent compte de rien, elles descendent à contresens avant l'arrêt complet en risquant de se tuer sans, la moindre nécessité. Elles crient et se plaignent à tout bout de champ, si elles sont du peuple ; elles toisent un chacun du haut de leur grandeur, si ce sont de grandes dames. Il n'y a rien de beîi à attendre d'aucune 1 » Ces fortes paroles appelaient une réplique, mais il nous eût été difficile de combattre une opinion si bien établie pendant les quelques mètres qui nous restaient à parcourir. D'ailleurs,, plus d'un grand esprit a partagé les idées de ce simple garde. Relisez les poètes grecs. Il doit bien être permis, après eux, à un receveur des tramways d'êtr® misogyne. ETie tnit couler beaucoup d'encre et de larmes, la grippe, ia fameuse grippe espagnole. Rappelons donc qu'on peut l'éviter en assurant la bonne hygiène des voies respiratoires. Prenons du «Ylhumol», c'est le désinfectant le plus sûr et le plus efficace. 100350 Là-haut — Si vous êtes amateur de choses rares et mystérieuses, levez-vous matin, mettqz le nez au dehors et interrogez l'orient. — La comète de la paix aurait-elle fait son apparition dans le ciel auroral ? — Pas précisément Mais nos deux plus belles planètes,. Jupiter et Vénus, ont noué une entente cordiale et viennent là, dans l'orient, au milieu de notre sommeil, se donner l'accolade.— Un baiser de paix interastral, ce doit être curieux 1 — Oui Ces deux joyaux de notre système solaire se lèvent presque au même moment, Jupiter â 3 h. Hyjetîl&nus-à 3 h. 37. La course de l'un est plus lente, celle de l'autre plus rapide : aussi le mouvement de Vénus vers l'est se perçoit-il aisément. Les 26 et 27 juillet, elle était respectivement à 2° et à 1° à droite de Jupiter, le 28 à 1° au-dessous, le 29 à 2° au-dessus et à gauche, le 30 à 3°,.tant et si bien que le 3 août prochain elle sera à 7° de distance inférieure. — Ce fait ne s'est-il t pas produit en février 1915 T SI je me rappelle, La Belgique du 15 de ce mois... —■ C'est exact. Il se répète à intervalles assez longs; mais, outre qu'il est toujours un sujet de crainte et de frayeur pour les superstitieux, il passionne les astronomes, autant que la grippe espagnole les médecins, et cette fois, le 8 août, c'est-à-dire samedi prochain, la légère faucille lunaire (la lune se lève à 2 h. 27) 5'instaJlera entre les deux amants pour les assagir et régler leurs effusions. Elle créera une constellation nouvelle aussi rare que merveilleuse et telle que n'en eussent jamais conçu les conteurs arabes. J'espère que vous ouvri- I rez l'œil cette nuit-là. — Comment donc. Et je no serai pas le seul ! Assurances, Transports Risques cJo guerre, incendie, vol, accidents," jie (Compagnies do ordre). Vérifications -e tous risques. Examen et mise au point polices toute nature. A. HESS, assureur-ïonsoli, 20, rue (\euve, à Br«xeil®s. 50600 i i i Un plantureux budget Les édiles bruxellois viennent, non sans j faire la grimace, de recevoir le budget des Hospices et Secours de la capitale. Celui-ci atteint des proportions telles que les mandataires communaux atterrés n'ont même plus îrouré la force di protester ou d'émettre un rote défavorable On sait que la caisse communale a pour mission de solder le déficit de la gestion des administrateurs des Hospices. Pour l'année en sours, le Conseil d'administration des Hospices et Secours clôture son budget par un dé- î îleit de fr. 5,772,011.48 pour les hospices et de i'r. 2,S-ÎO,146.50 pour la bienfaisance, soit au ;otal le chiffre énorme de fr. 8,112,157.98. L'an |j îernler, le déficit avoué ne se montait qu'à 5 million* de francs; cet!» année, il dépasse 5 millions. Pour justifier ce chiffre invraisemblable, les idministrateurs des Hospices invoquent l'accroissement des charges supplémentaires qui, ' eur sont imposées, soit: pour la hausse des ?rix, 5 1/2 millions; pour le réfectoire anti- [ uberculeux, 11/2 million. Ils invoquent égale-nent l'augmentation de la population hospi-alière et les mesures prises en faveur du personnel. Il est à noter également que différents itablls3cments spéciaux ont créés : l'an-îexe de l'hôpital Saint-Jean, à Jette et rue des Dalais ; la colonie d'enfants débiles à l'abbaye le Dieleghern, qui Intervient d*ns le déficit >our 1 1 f% million. Jadis, le budget des Hospices se suffisait à \i ui-même grâce h ses ressources propres ; demis quelques années, l'ère des déficits a lommencé. Bien, que la situation actuelle soit, | ividemment- anormale en raison des circon- t. tances, un grand nombre de mandataires j' ionimunaux estiment néanmoins qué l'énor- Jfj nité du déficit ne plaide pas en faveur de la gestion actuelle du Conseil d'administration [es Hospices et Sectur*. 'abïeaux, meubles, antiquités, objets d'art, ?, r. Rojale, 39, Brux. Maison exist. dep. 10ans.782-î6 i roîcl le mois d'août. En fait de cure, la meilleure, la plus utile, st une cure de «Laxatine Flcury-, qui pu-ifie le sang et régularise le fonciionneinent lu système digestif qui en a bien besoin en e moment. La «Laxatine Fled'ry» est en! ■ente partout. ' 100351" l Schaarbeek \ Lundi après-midi ont eu lieu 5 Schaarbeek : 3s funérailles de M. le conseiller eomymnal 'ierre Spinoy. M. Spinoy faisait partie de la KSsrs^eeBà SI «IsiSSEet Î3I3 JOURNAL QUOTIDIEN — JLe Numéro : 15 Centimes J iSrefîég. ^

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes