La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 30 Juli. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/8c9r20t60s/
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LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS: 2 mois août-septembre, fr. *2 «60« 1 mois (août), fr« Les demandes d'abonnement sont reçues exolusi* riment te® bureaux et les facteurs des postes. — Les réclamations ooncernant les abonnements doi vent être adressées axclusivementaux bureaux de poste. ADMINISTRATION ET REDACTION: Montagno-aux-Herbcs-Potagères, 31, Bruxelles PRIX DES ANNONCES : Pet. annonces, la ligne, h. t.00. — Réclames avani les ann.t la lig., tr. 2.50. — Corps du journal, 1* lig., lr. 7.5©„ —Faits divers, Ja lig., ir. 5.00, —Nécrologie, Ja lig., fr. 3.50. — Coin des Eleveurs, annonces notariales, avis de sociétés (assemblées# paiement de coupons, tirages),h. lig., lr. 2.00» Bureaux de 9 à 17 heures Direction et Administration : g;j80 }?&.? j? JOS. WÏORESSÉE, DIRECTEUR ; U GUERRE | 1,457° jour de guerre Leurs positions-sur la Marne étant, comme nous l'avons montré dimanche, devenues précaires, les Allemands viennent de les évacuer et de se replier sur une nouvelle^ ligne, approximativement délimitée par Fèra-en-Tar-denois et Ville-en-Tardenois. Cette évacuation, qui restitue aux Alliés une bonne centaine de Kilomètres carrés, est la suite logique du récent abandon du secteur de Château-Thierry par les Allemands. Elle modifie les conditions de la lutte entre Sois-sons et Reims et va peut-être la faire entrer dans une nouvelle phase. EN ITALIE Rome, 28 juillet : Une information répandue à 1 ttranger a fait savoir Que le gouvernement avait pris des mesures sévères à l'égard des généraux Cadoma, Porno et Capiella. La traduction inexacte des termes de son ordre de service en a complètement défiguré le sens. Les généraux susnits n'ont pas, ainsi cru'il a été dit, été dégradés ni privés de pension. Ils ont été simplement placés à la suite. Comme ils avaient le grade de commandant d'armée auquel des avantages pécuniaires spéciaux sont attachés, ils ont dû faire abandon de ces avantages en perdant le grade. Les trois généraux restent toutefois en ■service actif et continuent à toucher la solde afférente à leur grade. Il ne peut donc être question de dégradation ni de privation de pension. La guerre navale Berlin, 28 juillet : Un communiqué de l'Amirauté anglaise est ainsi conçu : — Du 18 au 28 juillet, des unités de nos forces aériennes qui collaboraient avec la flotte ont efficacement lancé 15,000 ltilos de bombes sur des objectifs militaires à Zee-brugge et à Ostende. Six avions ennemis ont été détruits et huit ont été désemparés et forcés à atterrir. Cinq appareils manquent à l'appel. Au sujet de cette information, l'Agence .Wolff apprend de source autorisée : — Des attaques aériennes sont restées dans les limites habituelles et n'ont pas eu de succès notable. Les pertes de l'ennemi dépassent de loin les nôtres. EN AMÉRIQUE New-York, 28 juillet : La convention conclue entre la Grande-Bretagne et les Etats-Unis en vue dé l'application du service obligatoire général dans les deux pays a été ratifiée par le Sénat américain. Il s'agit des 54,000 citoyens américains résidant en Angleterre et des 310,000 citoyens britanniques résidant aux Etats-Unis qui ont réussi jusqu'à présent 4 se soustraire au service obligatoire. Désormais, ils doivent rentrer dans leur patrie endéans les soixante jours ou bien s'enrôler dans l'armée du pays où ils se trouvent. La convention ne s'étend pas aux Irlandais ni aux Australiens tant que le service obligatoire n'est pas instauré en Irlande et en Australie. **» Berlin, 29 juillet: Le Berliner Lokal Anzelger apprend de Genève que le produit du quatrième emprunt de guerre américain, dont l'émission aura lieu entre le 28 septembre et le 19 octobre, est prétendument destiné au Japon. La délégation du Sénat américain attendue à Paris a remis la date de son voyage à la suite du dépôt d'un important projet du gouvernement que le président Wilson désire voir discuter d'urgence. DÉPÊCHES DIVERSES Paris, 28 juillet : Le u Temps » apprend que les socialistes français ont reçu de M. Troelstra, qui se rend prochainement à Vevey, une lettre les invitant à une entrevue afin de délibérer sur les possibilités de paix. Lee socialistes français ont répondu qu'ils ne pouvaient donner suite à cette invitation. * * # Paris, 28 juillet-* D'après 1 « Œuvre », M. Kerenski n'aurait pas seulement renoncé à son voyage en Italie, mais aussi à sa visite aux Etats-Unis.,*** Paris, 28 juillet : Les débats du procès MâlVy reprendront lundi. Les anciens ministres et présidents du Conseil MM. Viviani, Briand et Ribot seront appelés à déposer. Leurs déclarations sont attendues avec grand intérêt. Paris, 28 juillet : D'après le «Petit Parisien», l'abolition 'des journées sans viande, décidée récemment par le gouvernement français, s'est montrée inopérante, les fournisseurs de viande ne pouvant faire face à l'accroissement de la consommation. De nouvelles mesures restrictives semblent inévitables. *** Paris, 28 juillet : Un incendie qui a éclaté dans la forêt d'Eu (département du Var), a déjà détruit plusieurs hectares de futaie. Un détachement de troupes a été envoyé par autos de Bordeaux à la commune menacée. Un sanatorium local a été détruit par le feu. Paris, 28 juillet : Un grave accident s'est produit lundi à 'Argenteuil. Un hydravion, piloté par trois aviateurs, a capote, puis est tombé dans la Seine. Les trois hommes se sont noyés, et toutes les recherches faites pour retrouver leurs corps n'ont pas donné de résultat.Bâle, 28 juillet : * * Le Congrès des ouvriers suisses, qui avait réuni environ cinq cents délégués, a adopté par 277 voix contre 4, aprèl deux jours de débats animés, une résolution constatant une fois de plus que la réponse du Conseil fédéral aux désidérata du prolétariat suisse doit être considérée comme insuffisante. Le Comité d'action d'Olten a été chargé de se mettre de nouveau en rapport avec le Conseil fédéral et de proclamer la grève générale dans, le cas où le gouvernement n'accorderai pas des concessions suffisantes.*** Berne, 28 juillet ï Jusque hier matin, 305 personnessontmort.es de la grippe espagnole; 126 cas mortels ont été constatés à Berne jusque mercredi. *** • Berne, 28 juillet : Les journaux de Saint-Gall voient une violation de la neutralité suisse dans le fait de la publication par voie d'affiches'de nouvelles guerrières contresignées par le consulat américain à Saint-Gall. Ces affiches portent comme ; titre : « Les Huns se retirent au delà de la Marne. » Le Tageblatt, de Saint-Gall. annonce qu'une enquête est ouverte au sujèt de cette violation de la neutralité suisse. *** Berlin, 28 juillet : On mande officiellement du grand quartier général : — Il résulte de nombreuses demandes arrivées au grand quartier général que des nouvelles défavorables ont été répandues en Allemagne concernant l'état de santé du feld-ina-réchal von Hindenburg. Celui-ci demande qu'on n'ajoute pas foi à ces bruits, qui sont complètement dénués de fondement. Le feld- maréchal se porte à merveille. *** Berlin, 28 juillet : La Correspondenzblatt, organe officiel des associations syndicales, écrit, à l'approche du cinquième anniversaire de la guerre : — Nous sommes toujours animés d'un ardent désir de paix, mais il faut dessiller les yeux à ceux qui s'imaginent naïvement que nous sommes disposés à servir traîtreusement la cause de l'ennemi en Allemagne même. Les travailleurs à l'étranger se trompent singulièrement s'ils nous croient prêts à trahir au profit de ceux qui veulent faire peser sur nous leur puissance militaire. Vous n'obtiendrez pas cette victoire, vous ne vaincrez pas un peuple qui serait flétri moralement à jamais si l'Allemagne, nos propriétés et nos foyers étaient livrés à la merci d'une soldatesque ramassée aux quatre coins de l'univers. L'avenir du travailleur allemand est intimement lié à l'expansion économique de l'Allemagne; le bien-être dont a joui notre pays est le fait du peuple travailleur. Vos hordes asiatiques et africaines ne parviendront pas à semer la zizanie à l'intérieur de l'Empire. Cependant, à la veille d'entrer dans la cinquième année de, guerre, nous faisons la promesse solennelle de garder fidèle et intacte notre ferme volonté de conclure la paix, dans l'attente du jour où l'adversaire se déclarera prêt à mettre un terme à cette effroyable guerre par un compromis honorable pour les deux contractants.. » *** Bucarest, 29 juillet : La commission d'enquête parlementaire chargée d'informér à charge des anciens membres du cabinet Bratianu décrétés d'accusation a terminé ses travaux et donnera lecture de son rapport à la séance de jeudi prochain. L'organe gouvernemental Jasocl annonce que des documents accablants ont été découverts à charge des ministres inculpés. Les parlementaires qui ont pris connaissance de ces documents estiment que la culpabilité des anciens ; ministres est établie et que leur arrestation < s'impose. Le Parlement roumain prendra ses vacances à partir du 3 août. * * Athènes, 29 juillet : En vue de la mobilisation, il est interdit à tous les hommes âgés de 19 à 44 ans de quitter le territoire grec. *** La Haye, 28 juillet : Sir George Cave annônce que le rapatriement des sujets ennemis résidant au Royaume-Uni peut continuer. Un grand nombre de ces personnes ont r?cn leur pas- 1 seport. *-** Berne, 28 juillet : Les députés irlandais ont fait leur réappari- : tion à la Chambre des Communes à la séance du 23 juillet. M. Dillon a présenté une motion qui tend à déclarer que la manière dont l'Angleterre se comporte vis-à-vis de l'Irlande est en opposition directe avec les grands principes pour lesquels la Grande-Bretagne, et l'Amérique déclarent faire la guerre, principes proclamés dans le message de M. Wilson. Les déclarations doivent servir de principe conducteur à l'Angleterre dans son attitude vis-à-vis de l'Irlande. D'après le Daily Chronicle, les parlementaires soutiendront la motion de M. Dillon. *** Londres, 28 juillet : M. Long, secrétaire d'Etat pour les colonies, a déclaré à un rédacteur de l'Agence Reuter que les principales questions discutées à la Conférence de l'Empire britannique étaient d'ordre commercial. **# Londres, 26 juillet : La pluie étant enfin tombée, les perspectives pour la récolte devenaient meilleures; mais,l'eau tombantavec persistance et avec trop d'abondance, le foin resté sur pied pourrit, les pommes de terre et les légumes souffrent. Le collaborateur du «Times» écrit que les céréales ont été fauchées par les hommes inexpérimentés, qui seuls restent à la disposition des agriculteurs. Les perspective sont, par 6uite, toujours mauvaises pour les récoltes. Les événements de Russie Londres, 23 juillet : On mande de Moscou que les débats du procès des anciens ministres Protopopoff et Matakoff ont commencé hier. Tous les anciens ministres du gouvériïement tsariste se trouvant dans les prisons de Pétrograd, seront envoyés à Moscou poiir y passer en jugéinent. Berlin, 29 juillet : Le «Berliner Tageblatt» apprend de Mos- : cou qu'aux dires des autorités locales, le nommé Blumslein et les autres meurtriers du comte Mirbach, ont réussi à prendre la fuite dans la direction de la frontière oukrainienn-e. Une fois la frontière passée, toute trace des coupables a été perdue. *** Kief, 23 juillet : La ratification du traité de paix germano-oukrainien a provoqué une grande satisfaction à Kief. On y voit une preuve de plus des bonnes dispositions de l'Allemagne à l'égard de l'Oukraine autonome. L'arrestation de l'ancien ministre de 'a guerre Petliura et de l'ancien ministre du commerce Porsch, ainsi que d'un certain nombre de leurs partisans, sous l'inculpation de menées contre le gouvernement de riietman, a provoqué une grande sensation. (■ *** Kief, 28 juillet : Le journal «Kiewakaja» apprend de RoS-tof que les gouvernements du Don et d'Astrakan ont publié le traité conclu entre eux aux termes duquel ils reconnaissent leur autonomie respective et prennent l'engagement de se prêter aide et appui dans les questions économiques et stratégiques. lis déclarent tous deux la guerre au bolclie-visme sur le territoire de leurs gouvernements et dans le nord du Caucase, et prétendent vouloir constituer un Etat fédératif de la Russie méridionale, dans lequel les districts du Bon et d'Astrakan auront à faire valoir les mêmes droits. Pékin, 27 juillet : On mande d'Omsk que le gouvernement provisoire a proclamé l'indépendance de la Sibérie sous l'autorité du Conseil des ministres avec siège gouvernemental à Omsk. Tous les décrets maximalistes sont décrétés caducs, la Douma est rétablie et la saisie de toutes les propriétés déclarée nulle et sans valeur jusqu'au moment où l'assemblée constituante aura résolu la question de la propriété agraire. Ces décisions ont été soumises à l'approbation du gouvernement â Vladivostock. Gommisniqués des Puissances Oentraies ; Berlin, 29 juillet. — Officiel de ce midi : , Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armées du teld-maréchal prince héritier Rupprecht de Bavière : Nous avons repouséé dos attaques partielles prononcées par les Anglais au nord de la Lys et au nord de la Scarps, ainsi que celles qu'ils ont exécutées sur un front plus étendu sur la rive septentrionale de la Somme. Armées du prince héritier allemand : Matinée calme dans les secteurs de combat situés au sud de l'Aisne. Nous avons repoussé l'après-midi, par des contre-attaques, des attaques partielles exécutées par l'ennemi au nord de Villemontoire après un violent duel d'artillerie.La nuit du 26 au 27 juillet, nous avons méthodiquement évacué notre zone dé combat la plus avancée située à peu près entre l'Ourcq et t'Ardre et reporté notre défense dans la région Fère-en-Tardenois-Ville-en-Tardenois. Notre adversaire ne s'est pas aperçu de l'exécution de ce mouvement; il tenait encore le 27 notre ancienne ligne sous le feu de son artillerie. Nos arrière-gardes ont fait en sorte que les troupes ennemies, qui, l'après-midi seulement, tàtaient en hésitant le terrain que nous avions abandonné, n'ont pu en prendre possession sans combat. Sous la forte protection du feu de son artillerie, l'infanterie ennemie a essayé hier d'attemdre nos nouvelles lignes. I.es faibles détachements qui étaient restés sui1 notre avant-terrain ont laissé approcher l'ennemi à courte distance; puis ils l'ont accueilli à coups de fusil et de mitrailleuses et lui ont infligé des pertes sensibles. Nos aviateurs de combat et ceux attachés à l'artillerie, prêts à entrer en action depuis la veille, ont trouvé de larges cibles dans les colonnes et les automobiles blindées en marche de l'ennemi. Après avoir accompli leur tâche, celles de nos troupes qui occupaient notre avant-terrain ont esquivé de fortes attaques prononcées près de Fèra-en-Tardenois et au sud-ouest de cette localité et se sont repliées par ordre sur leurs lignes. Les attaques successives do 1 ennemi ont amené de violents, combats qui se sont terminés par sa retraite forcée. A cette occasion se sotH surtout distingués hier une fois de plus des régiments de la Prusse orientale et de la Prusse occidentale commandés par le générai von Eachelin et qui, précédemment, sur les hauteurs qui se dressent au nord-ouest do Château-Thierry et ijepuis que la bataille est engagée, ont fait échouer les violents assauts livrés presque tous les jours par des divisions françaises et américaines. Le lieutenant Loewenhardt a remporté sa quarante-cinquième victoire aérienne. ; Berlin, 23 juillet. -— Officiel d'hier soir : [ Combats sur l'Ourcq. Pour le reste, journée calme. Berlin, 28 juillet. — Officiel : : Nos sous-marins ont encore coulé 21,000 tonnes brut dans la Manche. *** Vienne, 28 juillet. — Officiel de ce midi : Sur le front sud-ouest, pas d'opération importante. En Albanie, nous avons repoussé plusieurs nouvelles attaques italiennes près d'Arsenica. *** Vienne, 29 juillèt. — Officiel de ce midi : Sur le front en Italie, duels d'artillerie et escarmouches. En Albanie, la contre-pression ennemie provoquée par notre attaque est devenue plus forte. Notre position du coude du Semeni a été l'objectif de cinq violentes attaques, qui ont croulé dans le sang, sous la vaillance de nos défenseurs, énergiquement appuyés par notre artillerie. Dans la montagne de Mali-Siloves, l'ennemi a vainement attaqué à quatre reprises; il a été repoussé en partie par notre feu, en partie par des contre-attaques. **» Sofia, 27 juillet. — Officiel : Dans la vallée supérieure de la Skumbi, engagements entre patrouilles qui se sont terminés à notre avantage. Près de Bitotfa, à un grand nombre d'endroits dans la boucle de la Czerna et à l'ouest du Dobropolje, canonnades réciproques plus violentes par intermittence. Dans la vallée de la Strouma, grande activité aérienne. **-* Constantinople, 27 juillet. —• Officiel : Dans le secteur de la côte, combats de mitrailleuses et de grenades à main pendant la nuit ; dans la journée, canonnade plus violente et plus grande activité aérienne sur différents points du front. Sur la rive orientale du Jourdain, nous avons mis en fuite des détachements de reconnaissance de cavalerie ennemis. Pendant la nuit du 26 juillet, nos avions ont attaqué le champ d'aviation ennemi de l'île d'Imbros. Malgré une très violente contre-action des canons spéciaux et des mitrailleuses, ils ont lancé d'une très faible hauteur environ 700 kilos d'explosifs et mitraillé le champ d'aviation. Il a été établi d'une manière indiscutable que plusieurs hangars d'avions, des baraquements et des entrepôts ont été touchés et détruits par nos bombes. Nos avions sont rentrés indemnes. La nuit dernière, quelques avions ont tenté d'attaquer Constantinople. Ils ont été mis en fuite par notre feu de défense. Quelques bombes ont été lancées au hasard à proximité de la ville sans causer le moindre dégât. Pour le reste, rien de nouveau à signaler. *** Constantinople, 27 juillet. — Officiel : Sur le front en Palestine, duels d'artillerie de violence moindre et grande activité aérienne, Un important détachement de reconnaissance ennemi a été- mis en fuite pendant la nuit d'hier à l'est de la route Jérusalem-Nablus.Les combats livrés pour la possession de Maan et de la ligne du chemin qui court au nord de cette' localité ont de nouveau valu, le 26 juillet, un brillant succès à nos armes. Plusieurs milliers de rebelles, armés de canons et de mitrailleuses par les Anglais et commandés par les chefs de tribu en personne, se sont vainement épuisés au cours des combats qui se sont poursuivis depuis l'aube jusque tard dans la soirée. Nos vaillantes troupes ont repoussé toutes les attaques ennemies. Près de Dschardum, nos renforts attaquant l'ennemi du nord et du sud, l'ont forcé à se retirer en débandade. Un grand nombre de cadavres de rebelles couvrent le champ de bataille.Nos aviateurs ont attaqué à coups de ^bombes et de mitrailleuses un vaste camp ennemi établi à l'ouest de Maan. Rien de nouveau à signaler sur les autres fronts. Berlin, 2S juillet. — Officieux : Le nombre de 70 divisions que le gfiri&ral Foch a engagées dans la bataille depuis le 15 juillet entre Soissons et Tahure indique les forces immenses à l'aide desquelles; lo généralissime de l'Entente voulait cbtbnir une décision à tout prix. Ces divisions : en comprenaient 6 américaines, 4 anglaises, *2 italiennes et 1 polonaise ; toutes les autres se composaient d'effectifs français et Co sont encore une fois eux qui Ont du: consentir les plus sanglants sacrifices. Eni y ajoutant les formations de l'artillerie (cn'ie^ nie qui ont pris part à la bataille, le général Foch a, en ce court laps de temps, jeté :n chiffre rond 1million d'hommes ( dans jette bataille qui a coûté à son armée de ourdes pertes sans que le but visé ait ôfcô itteint, même de loin. Les fortes saignées jratiquées dans ces effectifs ont encore une ois affaibli la force au combat de l'Entente. GorÂffâiniqués des armées alliées Paris, 28 juillet. — Officiel de 3 heures : Au nord de la Marne, nous avons continué aos progrès au cours de la nuit. Nos éléments ont atteint la rive sud de ['Ourcq et, sur notre droite, nous nous sommes rapprochés de la route de Dormans à Reims. En Champagne, nous avons repoussé plusieurs attaques ennemies sur nos nouvelles positions au sud du Mont-sans-Nom et au 101'd-est de Saint-Hilaire; nous avons intégralement maintenu nos lignes. *** Paris, 23 juillet. — Officiel de 11 heures : Au nord de la Marne, nos troupes ont continué leur marche en avant. Dans la région de l'Ourcq, malgré la résistance de l'ennemi, qui s'efforce d'empêcher le passage de la rivière, nous avons réussi à ieter des éléments avancés sur la rive nord. S'ous ' avons pénétré dans Fère-en-Ta: denois. A.u sud-est de la forêt de Ris, nous avons atteint Châmpvoisy. Sur leu*.' droite, nos troupes ont enle/é Anthénay, Olizy-Violaine et rapproché sensiblement leur ligne do la route de Reims à Dormans. En Champagne^ deux tentatives ennemies précédées de bombardements, dans la région au sud des Monts, ont été repoussées. Aviation. — L'adjudant Artigau a abattu le 22 juillet son dixième avion ennemi. SJTet commentaires L'Union sacrée. Riposte de la Nation Belge à VIndépendance Belge, qui avait critiqué son article dont nous avons donné ici un court extrait : — Notre sympathique confrère nous paraît avoir lu cet article à travers des lunettes ha-vraises. Or, le brouillard règne souvent sur la colline sacrée. Que VIndépendance nous permette de lui faire tout juste la réponse que nous faisions liier à la Métropole. La Nation Belge n'a pas parlé à la légère. Fidèle à la politique unioniste des premiers jours de la guerre, fidèle à nos alliances, décidée à combattre tous les sectaristes, capable de. sacrifier les plus vieilles comme les plus chères amitiés, elle considère comme un devoir de dire à nos dirigeants que notre politique extérieure doit être originale et activé et que la fidélité n'exclut ni l'intelligence, ni l'esprit de décision La Belgique, à notre avis, ne joue pas lo rôle international qu'elle devrait et qu'elle pourrait jouer, en parfait accord, répétons-le, avec tous nos alliés. "fei nous sômmes bien informés, entre la passivité et une activité éclairée, les sympathies de nos alliés ne balanceraient pas un seul instant. Pour le surplus, on s'expliquera après' la guerre. En attendant que nos excellents con-frSféS de rindépendanre et de la Uétrcjmle se méfient des opinions fabriquées, en série, au Havrèi pour l'exportation...» Rien n'est changé sous le soleil... Deux anecdotes de la « Nation Belge » le prouvent : — Ce spécialiste, dit-elle, avant la guerre, était chef de fabrication d'une société pour la distillation de la houille et de ses sous-produits : goudron, phénol, naphtaline, etc. Il avait, en Belgique et à l'étranger, mis au point et en marche plusieurs usines. En 1914, un patron réussit à le faire mettre en congé sans solde ; notre homme rend à une industrie française travaillant pour la Défense nationale des services appréciés. On le rappelle et le ministère fait la sourde oreille à toutes les demandes de congé sans solde qui lui sont adressées.Notre ingénieur, pendant ce temps, «joue» terrassier,charge et décharge des terres, dame le sable sous les voies, cure les fosses au bord des routes. Dans un régiment, l'on forme une équipe de «renseignements». Les soldats devaient pouvoir faire, au besoin, un croquis panoramique du secteur. Alors qu'il y a, à ce régiment, plusieurs peintres ou architectes, il y a tout juste, parmi les six hommes de l'équipe, un apprenti entrepreneur. Le gradé, est un charment garçon, intelligent et... artiste ; «artiste lyrique». Moralité (elle est de Beaumarchais) : « U fallait un calculateur, ce fut un danseur qui l'obtint ». Le fromage au Congo. Nous recevons la lettre suivante d'un vieux Congolais : * — L'article paru récemment dans La Belgique se rapportant à un extrait du Neptune de Londres, du 15 juin, où il nous raconte que le dessert le plus apprécié des Congolais serait du fromage mis en vente par l'importante Société Belgo-Allemande ayant-son siège àKinschassa, a fait sourire, veuillez m'en croire, pas mal de Congolais qui, comme moi, connaissent la vie d'Afrique £t les «délicatesses» qui y ont toujours été en grande vogue. A l'assertion du journal sus-indiqué, je me permettrai d'opposer le démenti le plus formel et j'ajouterai que trois pays seulement ont eu les honneurs de la table auprès des nombreux Belges qui ont séjourné dans la colonie. Ce sont : De la Hollande, les fromages réputés d'Edam, de Gouda et d'Eyssen ; de France, les conserves de fromages en pots de verre de toutes variétés de la firme Soubiran, renommée dans le monde entier ; de la Suisse, la délicieuse crème de Gruyère d'Emmenthal. Quant à la Belgique, comme pour maints produits d'alimentation du reste, elle n'a jamais eu l'initiative d'expédier au Congo sa production indigène. J'ajouterai, d'autre part, que le fromage figure rarement comme dessert à la table des Africains, mais se consomme presque exclusi* vement au petit déjeuner du matin.. Le pays fournit lui-môme du reste, en quantité phénoménale, des fruits savoureux que l'Européen a su accommoder de cent manières et auxquels aucun fruit de nos climats tempérés ne peut être comparé, de bien loin. C'est là leur vrai dessert. Le commandant Lemaire nous en a, si l'on s'en souvient, longuement entretenu dans ses articles éminemment savants, instructifs et abondamment- documentés, d'il y a.quelques années. Le correspondant du Neptune est, à n'en pas douter, un fumiste de première force ou bien un âne bâté. Comme j'ai toujours eu en estime cet intéressant journal, j'ai tout lieu de croire que l'on peut s'arrêter à la première assertion. L'hospitalité de ces quelques lignés dans votre journal rappellera de bons souvenirs aux vieux Congolais qui, comme moi, végètent ici, en attendant qu'ils aient le bonheur de reprendre le chemin de l'Afrique, qui passe, pour beaucoup de profanes, pour être cc'ui de l'exil, mais qui, en réalité, est celui du Paradis terrestre, de la Terre promise... de leur seconde LE LLOYD ROYAL BELGE Le Lloyd Royal Belge vient de publier son premier bilan. Les bénéficiaires — apporteurs, souscripteurs et administrateurs — de cette affaire, dont la moralité fut, l'an dernier, si justement critiquée, ont tout lieu de s'en déclarer satisfaits. Qu'on en juge : Les bénéfices d'exploitation de l'exercice 1917 atteignent 12,105,000 francs, soit près du quart du cdpital, qui es«t de 50 millions. De ces bénéfices, 3 millions ont servi à répartir aux actionnaires le • maximum dé 6 p. c. de dividende prévu par l'article 64 des statuts pour les trois premières années. La répartition des bénéfices nets a attribué 229,000 + 1,163,000 = 1,392,000 francs à la réserve légale, après prélèvement sur lés bénéfices d'exploitation de 5,238,000 francs à titre de dotation au fonds d'amortissement. Déplus,-le passif du bilan constate qu'outre l'allocation assurément nécessaire de 4,984,000 francs au fonds d'assurances, il a été fait, avant bilan, sur les bénéfices bruts, un prélèvement de 4,920,000 francs en faveur d'un fonds de prévision et de renouvellement. En tenant compte de cette dotation, on voit que le Lloyd Royal Belge a gagné en réalité plus de 17 millions 1 C'est coquet, et ses heureux actionnaires peuvent se ^frotter les mains... *** Vous direz peut-être que c'est tant mieux pour eux et que ce n'est même que justice si ces bénéfices résultent de la compétence, de l'initiative, des courageux efforts des dirigeants de la société. Il n'en est malheureusement pas ainsi, et c'est tout simplement à la bienveillance excessive de notre gouvernement que le Lloyd Royal Belge est redevable de ses plantureux bénéfices. Après avoir, par son intervention directe, permis à MM. Brys et Gielsen de vendre au Lloyd Royal Belge à des prix défiant toute concurrence leur flotte déjà très fatiguée, le gouvernement belge, pris dans l'engrenage, en est tout naturellement venu à autoriser la société à mettre ses navires au service de notre ravitaillement à des conditions qu'on devine usuraires. La plupart en effet des navires clu Lloyd Royal Belge servent à transporter en Europe les denrées de la Commission for Relief américaine, et pour que le Lloyd ait pu gagner à ce jeu 17 millions, il faut vraiment que nos ministres lui laissent la latitude d'appliquer des frets extraordinairement rémunérateurs, pour ne pas dire plus... *** Mais les autorités responsables, d'une part, et ces « profiteurs » de la guerre, de l'autre, ne se doutènt-ys vraiment pas du malaise, de l'irritation sourde, que leurs agissements téméraires suscitent parmi la malheureuse population resté© au pays. Que les Américains, qui ont mis sur piod cette colossale mais nécessaire exploitation de la Commission for Rélief, en retirent des bénéfices défiant toute imagination, passe encore ! Mais" que des affaires dirigées par des Belges et officiellement patronnées par notre gouvernement puissent de la sorte spéculer sur notre misère, cela dépasse les bornes et ne sera pas oublié... Car il y avait pour notre gouvernement un moyen très simple d'assurer le transport de notre ravitaillement à des conditions normales : c'était, à l'exemple des autres gouvernements, de réquisitionner les navires belges et d'en dédommager les propriétaires sur la base de tarifs de transports raisonnables et officiellement établis. La chose est même tellement simple qu'on en arrive forcément à se demander quels singuliers arguments les constituants du Lloyd Royal Belge ont bien pu mettre en avant pour entraîner nos ministres, en dépit des protestations indignées de nos milieux maritimes, dans une aventure aussi fâcheuse, et qui risque de sombrer dans le scandale lorsque le moment sera venu de rendre des comptes au pays... » • PETITE GAZETTE Du paini Je ne parviens pas à me fourrer dans la tête que si les compagnies de tramways n'augmentent pas le salaire de leur personnel, c'est simplement parce qu'elles n'ont pas d'argent. Non, je ne parviens pas à me fourrer ça dans la tête... Mais, enfin, ce n'est pas une raison pour qu'il n'en soit pas ainsi en réalité. Je puis me tromper. Je puis, en outre, n'être qu'un imbécile et peut-être, enfin, ai-je tendance à traiter un peu trop par dessous la jambe les actionnaires et leurs intérêts... Mais en fout état de cause il faut que l'on trouve le moyen d'empêcher ces braves gens —-je parle des receveurs et des wattmen —- de crever de faim. — C'est de la blague!... Ils n'ont pas fàiml me disait hier un de mes camarades. Je crois que, s'il avait insisté, je l'aurais giflé 1 Si, ces gens ont faim. Il n'est pas possible qu'ils n'aient pas faim. — Mais ils ont la même ration de pain que vous et moi 1 Oui, ils ont la même ration de pain que vous et moi. Mais vous — et moi — nous avons d'autres ressources, et ni vous ni moi ne travaillons comme ces citoyens-là travaillent. N'est-il pas monstrueux — je dis monstrueux — que ces travailleurs, qui, quoique vous puissiez en pehser, font lin métier de,chien, n'aient pas une ration de pain plus forte que vous et moi, qui n'avons autant dire aucune dépense physique à faire, et surtout qu'on ne leur donne pas une tranche de pain- de plus qu'à ces milliers de chômeurs qui n'en fichent pas une secousse? Dites si c'est logique et si même ça ne crie pas un peu vengeance au ciel ? Ah I ils n'ont pas faim ! ^,'autre soir — il n'était pas loin de 11 heures — je me trouvais, seul de mon espèce, sur la plate-forme arrière d'un tram 82 qui, de l'avenue de Tervueren, me ramenait vers mon domicile. En cours de route, comme j'avais sorti ma pipe et ma blague à tabac, le receveur me dit : — Pas un peu de tabec pour moi, Monsieur ? — Volontiers. Mais vous n'avez pas peur d'être pris à fumer, par quelque contrôleur, tandis que vous êtes en service ? — Ce n'est pas pour fumer, mais pour* chiquer...— Sale habitude l — Je ne chique jamais I — Alors ? — Voilà : c'est que je crève de faim. Il me semble que je sentirai moins la faim si j'ai du tabac en bouche... » Et l'homme me raconta qu'il n'avait pris, de toute Ja journé, qu'un bol de soupe et une mince platée de légumes. Le matin, il était parti de chez lui sans déjeuner, ce qui restait de la ration de pain ayant été mangé ce matin-là par les enfants qui avaient à peine soupé la veille : — Les enfants d'abord, n'est-ce pas, Monsieur ? — Oui, mon brave, les enfants d'abord... » Je vous dis que cet homme avait aux dents une gale terrible... Avant-hier, je 'me trouvais assis dans la voiture motrice d'un tramway qui roulait vers l'Espinette. Le wattman me'paraissait nerveux. Cet homme, eût-on dit, avait la rage de mettre sa voiture en route avant que les voyageurs fussent ou descendus ou montés aux arrêts. Btait-il fou ? J'allai vers la plate-forme pour le lui demander. Quand j'eus ouvert la porte, j'entendis qu'il disait à une dame qui, sans doute, ne s'était pas empêchée de lui faire une observation ; — C'est vrai,, Madame, je suis comme un peu fou ! La tête me tourne. C'est la faim qui 'fait ça... » Cet homme non plus n'avait pas encore -- les enfants d'abord — et il était 4 heures du soir. Entre parenthèses, je vis la dame sortir de sa sacoche un petit paquet qui contenait la tartine qu'elle se proposait d'aller, manger dans la forêt et le tendre au wattman/ Il ne mit pas une minute à la faire disparaître* dans ses profondeurs... Et voici ce qu'un de mes lecteurs, qui habite» avenue Brugmann, m'écrit : — Hier lundi, à 3 heures, j'ai pris le tram 10 à la Colonne du Congrès. Je remarquai que le receveur était pâle et qu'il avait grand'pein» â faire son service. J'allais, l'ayant vu à diverses reprises se passer la- main sur le front» lui demander s'il était souffrant, lorsque brusquement et comme une masse — nous étions* arrivés à la Porte de Namus — l'homme s'affaissa: une syncope provoquée par la faim...,; Personne, Monsieur, ne peut nier que ce fait se soit produit... J'ai interrogé depuis plusieurs receveurs et wattmen qui assurent le service, sur cette ligne : tous m'ont dit qu'il n'y avait* pius moyen de vivre dans les conditions où ils se trouvent. Ils jbnt faim 1 S'il est vrai que la-Compagnie des Tramways Bruxellois ne peut songer à augmenter le salaire de ces gens, qu'ài tout le moins elle obtienne du Comité National, à qui elle rend des services en mettant son, matériel à sa disposition, que leur ration da. pain soit augmentée. Du pain, voilà ce qu'il leur faut. Ce n'est pas lorsque nos pauvres re~' ceveurs seront malades que l'on devra songer à leur venir en'aide et à leur faire donner du; lard et des haricots par la Ligue Nationale^ contre la tuberculose. C'est maintenant, c'est tout de suite... » Mais je vous raconterais des histoires de l'es* pèce jusqu'à demain... On a trouvé le moyen de faire bénéficier le personnel enseignant de la couque scolaire. On a bien fait, on a mille fois bien fait. Les: instituteurs et les institutrice^ ont grand besoin de ce réconfort. Mais qu'est-ce que leur, travail en comparaison de l'énorme dépense de forces physiques imposée au personnel de nos compagnies de tramways ? Droit et justice La Bruxelloise, ligue de défense des droits et intérêts des propriétaires et des créanciers hypothécaires de la région de Bruxelles, réunie en assemblée générale extraordinaire 1® lundi 22 juillet, après avoir entendu le rapport fait par M. Fernand Monrique, fondateur da< la ligue, sur sa proposition d'intervention de celle-ci auprès de qui de droit, au sujet de la situation judiciaire actuelle, et tenant compte des discussions et échanges de vues qui onti suivi la communication de ce rapport, a émis le vœu qu'il faudrait demander : I. Au pouvoir judiciaire belge, en la personne de ^on plus haut représentant, M. le premier président de la Cour de cassation, ài Bruxelles ; II. Au pouvoir occupant, en la personne de. 5 E. M. le gouverneur général allemand de la partie de la Belgique occupée, à Bruxelles ; De bien vouloir, dans l'intérêt des Belges paisibles, des justiciables abandonnés à leurs cause et sort, examiner â nouveau s'ils ne pourraient enfin trouver un terrain ou moyen d'entente pour apaiser le conflit d'opinions qui a surgi entre eux et qui a eu pour conséquence.' depuis le 11 février 1918, de laisser ces justiciables sans aucune justice. Tout, au moins laisser ou faire fonctionner une chambre ou> section de chaque tribunal, laquelle connaîtrait des affaires urgentes et siégerait tous les jours ouvrables, toute la journée, sauf à y employer, en nombre suffisant, des juges qui sa relaieraient. La Bruxelloise a chargé son bureau directeur, de transmettre ce vœu d'urgence à qui de droit; elle supplie les parties en cause d'examiner avec bienveillance ce 1.3 proposition conciliante, de l'adopter et de la mettre d'urgence à exécution. Ce faisant, elles agiront entièrement dans l'intérêt général des justiciables, qui supportent seuls les préjudices que cause la situation anormale actuelle, sans y avoir été mêlés, et qui ne demandent raisonnablement que droit et justice. On m passe pas 1 C'est ce que dit le Rhumol à la grippe espagnole en lui défendant l'accès des voies respiratoires. Car les pastilles pectorales Rhumol sont le meilleur désinfectant de la gorge, des bronches et des poumons. 100349 Pour les employés de l'Etat La question du ravitaillement des fonctionnaires, employés et agents de l'Etat va trouver sa solution le plus heureusement du monde. Après un examen attentif de la question et la collaboration de gens compétents, la formule suivante va être mise en application. Le 1er août s'ouvrira dans le centre de la ville, à proximité de la place de la Monnaie, un vaste restaurant où auront accès tous ceux qui, à un titre quelconque, donnent leur activité à l'Etat: départements ministériels. Cour des Comptes, etc. Un dîner sera, servi à midt et un souper le soir. Le prix du souper est uniformément fixé à fr. 0.30 ; celui du dîner sera proportionnel au traitement de l'ayant-droit; il ira de fr. 0.90 à fr. 1.40. Pour la femme et les enfants composant le ménage, il suivra un tarif descendant, suivant le nombre de personnes et les ressources du ménage. Les repas pourront être consommés sur place ou emportés à domicile. En un mot, les plus grandess facilités seront accordées. L'installation de Bruxelles-Centre sera suivie à bref délai d'organisations semblables dans les grandes communes : Schaarbeek, Saint-Gilles, Ixelles, Mo-' lenbeelî, etc. Une bonne mine. Rien de plus facile à avoir. Il suffit de se purifier le sang et de régulariser le fonctionnement des organes et particulièrement le système digestif C'est le rôle, le but de la Laxa-Une Fleury. Un flacon suffit pour une cure de trois semaines. 100348 Pour nos Internés en Hollande Le chansonnier Huliebroeck, qui se dépense sans compter pour offrir des distractions aux internés belges en Hollande, fait dans la presse hollandaise un appel chaleureux au gouvernement afin qu'il vienne en aide à nos malheureux compatriotes. — Ça va mal, très mal, dit-il, pour nos internés. On les voit déambuler dans les camps avec des uniformes râpés, effilochés, prêts ùl tomber en loques. Ce sont les Cendrillon des, camps d'internement. Notre cœur de patriote se serre quand on les compare aux interné» anglais et allemands qui, eux du moins, sont J convenablement vêtus... L© gouvernement ne> i< croit-il pas qu'il y ait urgence à intervenir ?.. || Les internés qui ont trouvé â s'occuper ai» j dehors ne sont pas trop à plaindre. Mais que ! dire de ceux qui passent leurs jeunes années ; dans cette oisiveté forcée qui brise toute éher-< j gie et abat le moral le mieux trempé? Com-î ^ bien de jeunes gens n'ai-je pas vus que guette, j la folie si on ne leur vient en aide, qui traî-' ! nent: les yeux hagards, une existence sans1 j charme, et qui vieillissent à vue d'œil? Et à | toutes ces misères morales vient S'ajouter la,, ,! faim. La pitance quotidienne est insuffisante i j pour apaiser leur fringale, et léur solde ne, j leur permet pas d'améliorer leur ordinaire. Il faut à tout prix que le gouvernement inter- ) vienne, et ce, sans délai, sous peine d'une ca- j tastroplie. » A Schaarbeek Par suite de l'augmentation de la pophla- | tion scolaire du quartier, l'administration communale a décidé d'agrandir les locaux de ! l'école de la rue Rogier. A cet effet, on fera : l'acquisition de l'immeuble sis rue Lefrancq, 13. | Cet immeuble sera démoli et les travaux pour la construction des nouveaux locaux scolaires | commenceront incessamment. COMMUNIQUES OFFICIELS Mardi 30 Juillet 1391S JOURNAL QUOTIDIEN — ILe Numéro : 15 Centimes 5* &nnéc. — IM"

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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