La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 25 Maart. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 22 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/1z41r6pb32/
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^m îvdhm-iï ■ is uwlmwj rrszrr--.—- —~rr-.r^r—: —: « Ktmz®. ~.<r uu» PRIX DES ABONNEMENTS 3 mois (avril, mai, uin), tr. 11.40; « mois (avril, suai), tr. 7.60; 1 mou (avril), ir. 3.80. Lsa denuinde* d'abonnement sont reçue* exoLust-renient par Les bureaux et /<« raoUuts des postes. Les réclamations oonce> nànt tes abonnements doivent itrc adi ciUa ixclrmivemenl aux bureaux de poste. ADMINISTRATION ET REDACTION: Bontagno-aux-HoriJM-i'oiaBero». 31. Bi-uxellc». LA BELGIQUE PRIX OES ANNONCES Petites annonces, la ligne, (r. I.OO. — Réclame* avant les atmonces, la ligne, 'r. 2.50. — Corps dt% journal, la ligne, r. 7.60. — Faits diver la ligne, fr. 5.00. — Nécrologie, la ligne, ir. 3.5t«. — (yoin des Eleveurs, Avis de sociétés, Annonces notât iales, la ligne, tr. 2.QO. Sureau» do 0 à 17 noures. Direction et Administration ; ££ ,VV6 *°"m LA GUERRE ra. u — — ■ _ 1,329" jour cie guerre I • Des événements d'une évidente gravité so ' déroulent eu France, mais il n'est pas en-ïcore possible d'en apprécier la port'o exacte. Depuis le matin du 21, des masses de troupes allemandes, commandées par 1 Ern-* pereur lui-même, attaqueut avec une extrême violence les positions anglaises entre ■ la Scarpe et l'Oise. Les armées du prince >! Kuporecht de Bavière progressent entre la route d'Arras à Cambrai et le val de l'Omi-îjgnon : elles étaieqi le soir du 22, après | avoir livré une série dé combats acharnes, ; signalées sur une ligne Croisilles, Vaulx- . Vraucourt, ViUcrs-Fuuuon, "Marquitix, Ver- 1 £ mand. où elles se trouvaient devant la troi-| sitn3Te ligne des Anglais. Les armées du lironprinz opèrent depuis 1 le ruisseau de l'Omignon jusqu'au sud do - la Somme ; entre l'Omigxipn et la Somme, f elles se sont frayé- Un-passage à travers le î boi3 d'Holnon ei par delà les hauteurs de i Savv et 4le Kouoy, ot ont pénétré dans la | n-uWoïue tfjçÈB dos Anglais. Au sud de la ôomiue, elle3 ont dénaasé le canal Crozat et forcé, h l'ouest dé "La Fèré, le passage de ; r0ise* . . . » . . i Les premiers communiqués des Anglais i reconnaissent, sans autrement préciser, que 3 l'assaillant, est entré dans leur front de \ batailla il* ajoutent qu'ils tiennent bon sur \ leurs positions, mais qu'ils 3 attendent à de r nouveaux et très durs combats. Dô fait, la . dépêche datée de Berlin, 23 mars soir, an-i; notice que les Allemands se battent sur la ; ligne nord - est de liapauiri Péronne-Ham. Or, Bapaume se trouve à 14 kilomètres de leur lisrne de départ, Péronne à l8 et llam s à 20 kilomètres. Suivant ces indications, 1 s \ Anglais, dont on sait déjà qu'ils ont perdu •• beaucoup d'hommes et do canons, oui dû i aussi abandonner une étendue de terrain con-s fidcrable. j On jie discerne toutefois pas encore jus-; qu'à quel point la solidité ae l'ensemble de i leur front peut en être ébranlée. Les Alle-I ai.inds annoncent avoir gagné la batàîHe de WoTT^y-Oambrai-Soirit-Quontin-La Fère et affirment qu ils ont bàitu une partie apprécia-ble de 1 armé» anglaise. D'après le texte du jommuniqué allemand, ce n'est que la pru-aiière phase de cette grand» bataille qui est terminée. L'offensiva allemande à l'Ouest Berlin. 24 mars : M. Charie* Rosner, correspondant militaire du Bcrlitrr Lokul Anznger, reproduit la déclara-/ tion suivante faite le 22 mars par le fald-maréchal I von Hindenburg : — Tout marche à souhait. Je Suis Satisfait. » .% Pari s, 24 mars : ^ De l'Agence Havas : — Les dernières informations annoncent que le canon allemand à longue portée qui a bombardé Paria tirait d'une distance de 120 kilomètres. fl est établi à 12 kilomètres d« front français. OPINIONS DE LA PRESSE Londres. 23 mars : Le correspondant sur le front anglais du Daily Chronicle télégraphie en date du 22 mars : — No« troupes sont engagées dan* un terrible combat sur leur aile droite ; elles sont très inférieure* en nombre à l'ennemi sur ce point. Un soldat noua raconte la marche on avant des Allemands, qui ont appliqué de nouveau leurs an : cieanes méthodes de combat et n'ont employé ni tanks ni gaz d'un nouveau genre. Un millier de canons Sont braqués sur trois divisions anglaises. Jusqu'ici, les troupes britannniques n'avaient jamais assisté à un feu de barrage aussi vaste que celui qui s'est abattu, depuis hier matin, 5 heures. Sur le système de défense anglais. Ce feu a oon-tinué Sans arrêt toute la journée, sauf lorsqu'il fut déplacé pour permettre à l'infanterie d'attaquer et aux artilleurs de faire avancer leurs pièces. Simultanément, le feu de l'artillerie de ' gros calibre était dirigé contre les communications anglaises jusqu'à 20 milles derrière nos lignes. * H * La Haye, 23 mars : D'un correspondant du Hollandsch Nieuvvs • Bureau : — Londres vit la bataille qui vient de commencer : on y a secoué la torpeur des longues semaines d'attente et tout le monde y semble re-■gaillardi. Le ton toutefois a changé : on renonce aux hâbleries de naguère et.c'e>t sur un ton grave qu'on parle de i'.ssue finale de la bataille, que l'on scupèse les prévisions de victoire et ies risques de défaite. L'intervention du Japon, le Jriilé de paix avec la Russie, la main-mise sur les navires néerlandais, les questions de politique ôitérieure et les questions de personnes eiles-nièmes, tout cela est relégué à l'ârrière-plan. L'âme de l'Angleterre vit en Flandre et tout Londres avec elle. » JLa ffuerre navale Paris, 23 mars : Le minisue de la marine a communiqué à la Commission de la Chambre le chiffre du tonnage dont disposent les Alliés en ce moment et quelles mesures ont été prises p211" la direction de la marine française pour rendre plu* efficace la lutte contre les sousrmarins. M. Leygues lui a fait part ensuite des mesures que le gouvernement ootnpte prendre pour relever la marine marchande.Christiania, 23 mars : D'après lee journaux norvégiens, le «teamer allemand Voleria, chargé de minerai de fer, a été poursuivi le 10 mars par un ^-oigeur auxiliaire anglais jusque dans les eaux territoriales norvégiennes U navire parvint à se réfugier à Boges et continua son voyage -ous la protection de vaisseaux de guerre norvégiens. *** Stockholm, 23 mars : Le journal A/Ion Blad-et apprend que le steamer Suédois Eros, de Heîsingfors, a été torpillé par un SOus marin allemand près de Landsend, dans le canal de Briistol. L'ENTENTE ETTÀ~HQLLANDE Amsterdam, 23 mars : Reuter mande de Londres que les autorités des ports anglais ont reçu l'ordre de prendre possession'dés navires hollandais. On estime qu'il s'en trouve en ce moment une vingtaine dans les poris de la Grande-Bretagne, représenant environ 300.000 tonnes de jauge. Les équipages qui en expriment le désir seront rapatriés dans le plus bref délai. * * * Londres, 24 mars : De l'Agence Heu ter : Le ministre d'Angleterre à La Haye a adressé une le!ire au mim-tre néerlandais, des affaires étrangères ; elle se term.ne comme suit : — Ouant aux livraisons ultérieures de cérea es. de vivres, de matières premières et d autres marchand ses dont l'importation en Hol.ande esi prévue r ans les propositions faites pour arriver h un accord généra L les gouvernements des pays allie* 5 -fforceroni de faciliter aux navires hollandes qu: se trouvent actuel.ement dans les po:ts des 'iiy-lias leurs importations en Hollande con-for.ri-MH'nt a une iste et aux conditions de l'ae-cord gciiéral. -si le gouvernement néerlandais est disposé à conclure ceiu;-ci. Les gouvernemems de i Lntente estiment que les navires néerlandais qui se trouvent en ce moment dans les ports des Allés ne représentent pas entièrement le tonnage dont iis auraient cru pouvoir disposer conformément à la convention projetée. Les navires qui se trouvent en Hollande ou qui sont en roule pour s'y rendre, représentent sans doute un tonnage pius important que celui qui est néces>a re pour l'importation des produits des colonies néerlandaises dans la mère-patrie, tonnage qui avait été lixé par la convention A laque.le le gouvernement hollandais avait provisoirement adhéré. D'autre part, s'il était démontré.pérempt ^renient j uux Alliés qu'il n'en est pas ainsi, ils couvriraient I le manquant éventuel du tonnage mis a a dispo-I siîion de la Hollande sur la base de ia convention I générale, dès que le gouvernement néerlandais ! leur aura fait oonnalire les ch.ffres exacts du tonnage des navires qui se trouvent en Hollande et qui sont en route pour gagner les ports néerlandais.'«Uia ojjiPLiS EH SISÉRIË Londres, 23 mars : Le Daily Chrunicle apprend d'Osaka que les chefs des partis politiques #out très divises. Le miniô.èr* n'a pas encore fail connaître sa déci sion, nuis on croit qu'il entre dans ©es intentions d'ordonner l'occupation de Vladivostock et de la biberie orientale à titre de protection. Le peuple ne montre guère d'enthousiasme pour cette expédition, et le ministère ne paraît pas de taille à résoudre le problème. Le parti Seïukaï désire voir d'autres nommes au pouvoir, si l'on se décide à intervenir. rNlais le parti lui-même n'est pas «n état de prendre en mains les rênes du gouver- ; nement. On parle d'un cabinet de coalition. Le Conseil de guerre, qui &e réunit demain, prendra uue décision définitive. ♦** Londres, 22 mars : M. Litvinoff, ambassadeur da Russie à Londres, écrit au Manchester Guardian que le Japon a pria prétexte des nouvelles les plus invraisemblables pour décider d'intervenir en Sibérie. Ces nouvelles accusaient tes bolchevistea d'avoir massacré des tas de Japonais et d'avoir constitué une armée , composée de prisonniers allemands et auxrichiéns, qui s'était ei.t^arée do la vii'.o de Rostof sur-le-Don ; on parlait de généraux allemands habillés en ouvriers mineurs, qui parcouraient la Sibé-' rie, etc. Tous ces bruits,, y compris les excès et les turpitudes mis au compté des bolchevisteS, ont été répétés et amplifiés à plaisir, dans œs der- j nier,s temps. Il fallait préparer l'Opinion publique à une intervention japonaise en Sibérie, et pour ce' faire, on n'a pas reculé devant aucun mensonge.Lee Allié3 prétendent, d'autre part, qu'il est nécessaire d'élever des barrières contre l'extension de l'influence allemande en Russie et que la tranquillité et l'ordre public doivent- être rétablis dans le pays. On' ne nous dit pas si ces buts seront : atteint» par une intervention japonaise. Quoique3 ia paix soit virtuellement conclue entre la Russie et l'Allemagne, i4 y a lieu de douter qu'une coopération active soit possible entre les impérialistes allemands et les révolutionnaires russes. La Russie veut meltre tout en œuvre pour s'opposer aux tendances impérialistes de l'Allemagne, et le gouvernement russe est prêt, darm ce dessein, à accepter le secours amical qu'on voudra bien lui 1 têter, sans toutefois consentir à des alliances nouvelles. L'intervention japonaise en Sibérie rendrait non seulement cette coopération illusoire, mais créerait à l'Est un nouveau conflit. La Russie se montre de plus en plus disposée à reprendre la lutte. Dans ce. cas, les armées allemandes auraient beau jeu pour maîtriser la Russie avant que les Japonais aient at eint las rives du lac Baïkal. L'action japonaise fournirait à l'Allemagne le prétexte cherché pour marcher de i'avant. De quelque façou qu'on considère la question, l'occupation de la Sibérie par le Japon ne pourrait rapporter aucun avantage aux Alliés. Seuls, l'Allemagne ot le Japon y trouveraient leur compte. » * * Pé'.rograd, 24 mars : On mande de Moscou que quinze officiers d'artillerie japonais qui revenaient du front roumain ont été arrêtés en gare. Ils sont gardés à vue dans un hôtel. EM AMÉRIQUE Amsterdam, 22 mars : Le Timçs apprend d'Ottawa que le président^ du Conseil a oé -oré un projet de loi accordant le droit de vote aux femmes au même titre qu'aux hommes, sauf aux femmes mariées avec des sujets d'Etats ennemis. * + # Londres, 23 mars : Le Times apprend de Buenos-Ayres que la grève des cheminots et des ouvriers du port a perdu ou te importance. Si le gouvernement ciontinue à faire preuve d'énergie comme il l'a fait en fai- J eant arrêter deux des meneur» principaux, s'il révoque le personnel du chemin de fer qui refuse de reprendre le travail, il n'y a aucune crainte de voir éclater la grève générale. L'opinion publique est op^-zosée au mouvement. C'est ainsi que lors des dernières élections dans la capitale, un seul candidat des grévistes fut élu sur trente-sept man- ; dats à conférer. Le ravitaillement des grandes villes soullre quelque retard par le fait da la des- ; truction de wagons par les grévistes. Le manque j de charbon aggrave enoOre la situation. Négociations de paix Bucarest., 23 mars : M. Marghiloman, interrogé au sujet de la signature du traité préliminaire de paix, a déclaré 1 6.1ns fondement le bruit suivant lequel le général Avereecu n'aurait signé qu'un traité d'armistice et non pas un traité de paix provisoire. C'est bien d'un traité de paix qu'il s'agit, et quelques-unes des stipulations en ont déjà reçu un commencement d'exécution. En ce qui ooncerixe la loi agraire et la loi électorale volées par la Chambre roumaine de Jassy, Al. Marghiloman dit qu'elles ne sont .guère applicables e. qu'il soumettra à bref délai de nouvelles propositions au Parlement. Il a annoncé, en .outre, que l'évacuation de la Moldavie par les troupes des Puissances Centrales et la reprise des com-mùnicatiOus par voie ferrée auront lieu dans un délai prochain et que les réfugiés seront autorisés dani quelques j -urs L retourner dans la partie occu,'.ée du pays. La d mobilisation de l'armée roumaine a com mcn<:é. De nonibreux officiers et Soldats eont déjà arrivés à Bucarest. * Vienne, 23 mars : On niânde de Genève à la V/iener AUgemeine Zeitung : Des notabilités de la colonie étrangère de Genève déclarent avec insistance que le gouver-, nement serbe a demandé aux gouvernements anglais el frauç-iis l'au orisation do négocier la paix avec les Puissances Centrale». Le cabinet Paschitsch aurait été forcé de faire ces démarches par la majorité des déiégués serbes, qui lui ont fait remarquer ou'après l'écroulement de la Roumanie et la jor.?lusion de la paix de Brest-Li-*ov ... u Serbie devait abandonner tout espoir dans un succès n ilitaire. et qu'en outre, il res--ort.-Mt nettement des co'nditi-.ns imposées à la Roumanie que la Serbie n'a chance de 9e Sauver qu'en concluant rapidement la paix. ■*-— —— 1 «s éV'":ïïsjs?e~v'5 <3a Russie Hambourg. 23 mars : On mande de Pétrograd au Hamburger Frem denblad : — Les trois oommissaires du peuple, chargés de réorganiser la marine, ont éîé assassinés dams des cpnditons.mystérieuses. * * « Berlin, 23 mars : Une députation de la Diète de Lithuanie a demandé audience au chanceier de l'Empire pour lui soumettre le vœu que forme le .peuple Lithuanien de voir le gouvernement allemand reconnaître son autonomie. Le chancelier a répondu au nom de l'Empereur : — La Diète de Lithuanie, représentant autorisé du peuple lituanien, ayant, à i a date du 11 décembre 1917, proclamé l'indépendance du pays et exprimé le désir de conclure une union inébranlable avec l'Empire allemand et établir avec lui des convention^ au point de vue m.litaire, économique et douanier, ayant sollicité la protection •et l'appui de l'A.lemagne et rompu toutes les attaches politiques antérieures de ia Lithuanie est reconnue par l'Empire allemand comme Etat libre et indépendant. L'Allemagne est prête ù lui donner son appui pour consolider le nouvel Etat et prendra des mesures en conséquence, en conformité de vues avec les représentants du pays. Les questions concernant l'union avec "Aile magne et les conventions à conclure entre les deux pays seront réglées ultérieurement. Ces conventions tiendront compte des intérêts réciproques des parti* contractants, et la Lithuanie supportera uue partie des charges militaires que l'Allemagne assumera pour sa libération. » La proclamation du 11 décembre 1917, Jont il est question ci-dessus, concerne la Conférence tenue à Vilna qui proclama l'indépendance et l'autonomie du nouvel Etat, avec Vilnà comme capitale, rompit tous les liens politiques qui rattachaient le pays à la Grande-Russie et exprima le désir de voir l'Allemagne prêter aide et protêts tion à la Lithuanie pour maintenir son mdépen* dance. Ceci obtenu, une union solide et durable serait conclue avec l'Empire allemand sur une base qui embrasse toute l'activité politique, économique et sociale. OPINIONS ET COMMENTAIRES Amabilités anglaises. De la Pall Mail ^W/ff^utTl^ndros : *— Les- dispositions des arrêtés ministériels concernant les étranger» les obligent à solliciter une autorisation préalable des autorités pour se faire : enrôler dans les usines et manufactures. Cette me-' sure a été préconisée dans le but d'empêcher les étrangers d'accaparer les meilleurs emplois devenus vacants par suite du recrutement. Le nou veau règlement stipule, en outre, que les patrons devront tenir des lis.es séparéo3 de leurs ouvriers étrangers et communiquer ces listes aux autorités. De celte manière, les ouvriers étrangers Se ver-: ront obligés de ee faire domicilier au cours de leur séjour dans notre pays, mesure qui ne pourra avoir que des conséquences favorables. Il est à craindre cependant que l'on ne s'y soit pris un peu tard ei qu'elle ne oonstitu*} pas un remède radical contre la plaie parasitaire dont à juste titre se plaint la classe ouvrière anglaise. Puisque la • guerre nous oblige à subir la horde des travail- • Leurs étrangers, on ne saurait prendre dos mesures assez sévères envers eux. Admettre les étrangers dans notre communauté équivaut à introduire chez : nous la peste et autres épidémies. Le gouverne-lc ment n'est que trop convaincu de l'aide qu'appor-î tent les étrangers à nos ennemis. Sir Aukland ; Geddes estime à j liste titre qu'à l'égard des étran-| gers il nous faut -choisir entre l'internement et le travail forcé. Nous verrions avec plaisir le gou-' vernement se décider pour le travail forcé. Les étrangers seront donc éloignés dans le plus bref délai des établissements Où ils sont occupés et où ils empoisonnent moralement et socialement leur entourage. On les réunira par groupes, ils seront rémunérés d'après un tarif fixé par le gouvernement et placés sous une surveillance spéciale, de façon à entier le moins possible en contact avec la population saine de notre pays, a Ces considérations, qui visent autant les réfugiés belges que les neutres, sont à épingler. C'est une manière comme une autre pour l'Angleterre dé montrer sa reconnaissance des sacrifices consentis par la Belgique. Préoccu-palions justifiées. Ce sont telles, dit le XXe Siècle, que signale la Croix, on reproduisant une lettre que lui envoie un Belge réfugié en Hollande. Citons ces quelques lignes : — Un point inquiète fort les Belges pour l'avenir : ce sont les mesures douanières que -préparent les congrès économiques. On n'y parle jamais d'un tarif de faveur pour notre pays, dont Pin dustrie est ruinée. Dans toutes les mesures projetas pour l'après-guerre, Surtout en France, on ne nous donne jamais à entendre que nous Serons oompensés de nos sacrifices et qu'on nous facilitera le resorgimento. Nos alliés ne parlent que de droits protectionnistes. Là vaillance de la Belgique esi exaltée en belles phrases, en marbre et en bronze, mais elle ne nous sauvera pas de la ruina. Noua attendons autre chose. » L'assiette au beurre. La Patrie belge ne cesse de faire campagne contre le coûteux accroissement du personnel bureaucratique au Havre. Ce journal, annonçant l'arrivée de deux nouveaux fonctionnaires, écrit : — M. Corbiau, professeur de l'Université de Louvain ,est arrivé à Sain:e-Adresse, où il dirigera lee travaux du deuxième Comité de guerre se rattachant aux affaires économiques, tandis que M. Deviescher, professeur à l'Université de Gand, dirigera les travaux du premier Comité visant les affaires extérieures. On peut se demander ce que sont ces affaires économiques traitées par M. Corbiau, puisque nous avons déjà un ministère des affaires écono--miques qui a échoué dans' les bureaux du minis-; tère des arts et sciences. On peut, de même, se. demander si M. Devisscher doublera M. Paul f Iiymans aux affaires étrangères. Extérieures ou| étrangères, les affaires sont les mêmes... (le reste est censuré). Batoum et Odessa. Voici comment le XX0 Siècle apprécie les évé nementis militaires qui ont pour théâtre les rivages de la mer Noire : — Les Turcs sont rentrés à Erzeroum en mar clio vers Batoum. Les Allemands sont, eux, à Odessa. L'encerclement de la mer Noire s'achève ; personne ne doute que les Allemands régneront pur la région pétrolifère du Caucase, quand le drapeau turc y flottera à nouveau. On dit bien que les troupes du Kaiser ne trouveront pas davantage à Odessa les stocks de blé qu'elles Ont vainement cherchés dans l'Oukraine occidentale. Mais le blé n'est dans la politique actuelle allemande qu'un but accessoire, encore qu'immédiat; on saut voir de loin à Berlin : l'Allemagne marche à grandis pas vers l'Orient. Là est pour l'Entente le danger de l'heure présente. Que■ -peuve-nt /aire les Japonais f Le Progrès de Lyon examine, en ces termes, ce que peut être l'intervention japonaise : — On conviendra d'abord que le mot intervention est vague. Et comme depuis quatre ans noua n'avons point péché par défaut d'enthousiasme, comme nous avons beaucoup, beaucoup espéré et que tous nos espoirs — il s'en faut ! — n'ont pas été comblés, nous sommes devenue à la longue un peu circonspects. Nous n'attendons pas des Japonais qu'ils refoulent les Allemand* jusqu'à Berlin, qu'ils les chassent de la Courlande ou de la Pologne. Hélas ! nous Savons qu'ils viennent de loin; qu'ils n'ont pour venir qu'un seul chemin étroit 'et encombré, et que dans un pays hostile dea es "couâdes de francs-tireurs les couperaient à cha que instant de leur. base. Tout ce qu'ils peuvent faire, c'est d'arrêter quelque part en Sibérie le flot de l'influence allemande; c'est tout de suite, avant tout, de saisir, de sauver, avant que l'ennemi ne les ait pris, les dépôts de vivres, de matériel et de munitions échelonnés Sur le Transsi-Î bérien ou amoncelés par les Alliés sur les quais de! Vladivostock. » COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués des Puissances Ceatrales. ^Berlin,. 34 mars. — Officiel de ©e midi : Théâtrô de la guerre à 11 Ouest. Nous avons gagné ia bataille près de Mpuchy - Cambrai -.^aint - Quentin - lia Fère. .Los oe et 5e armées anglaises et des par-iifes des réserve» i'raJico-américaines aménités au feu ont êfcé battues ot rojetées sur liapaum© - Bouoiiavesnes ai» ctalà de la comme entre Péronne et ilam, ainsi que sar Chauny j elles ont subi les plus lourdes pcrtesi. L'armée diu général Otto von Beiovr a pris d assaut les hauteurs dû 31onchy et a porî^'scfi" attaque du sud de cet endroit vers, l'ouest par delà Wancourt et lleuin. Au il'»: ! on- -t c1 ■ ]>apaunie, elle so l:at pour ia possession des positions ennemies de troisième ligue et a repoussé de fortes contre-attaques anglaises. L'armée du général von der M&rwitz a suivi sur les talons l'ennemi battu et, déjà dans la nuit du 22 au 2-3, au cours d'une poursuite énergique, elle a poussé de l'avant jusqu'aux positions ennemies de troisième ligne établies sur le front Jiquancourt-Llurlu - Tempieux - La Fosse - Bernes, iiier mTltrrr,' dite a de nouveau attaqué l'emieuii' et l'a défait malgré sa défense désespérée et ses contre-attaques constantes. L'année du général von der Marwitz a opéré sa jonction avec l'aile gauche d'attaque de l'armée du général von Beiow. Iwitoo . Ala-nancourt et Péronne, les troupes des généraux" Voit Kâuhëh et voui Gontard ont forcé le passage du secteur de JIor>iile et ss battent sur *e champ de "Bataille de la Somi&ô pour ia possession de Bouchavesnes. l'eronne e^t tombé."^u" sud dS" Bèt5tÔ* Ville, d'autres 'divisions ont pénétré jusqu'à 1a Somme. Au soir du 22 mars d£jà, l'armée du général von Entier, poursuivant vigoureusement) l'ennemi, a pris d'assaut lefi positions ennemies de troisième ligne, les a percées et a forcé l'ennemi à battre en retraite. Marchant sans trêve de l'avant, ies corps des généraux von Lmtwity el von Oetinger ont Tt-ioint, ^ B|Après un comijat aoKarhi, lia m est tombé entre les mains d© nos trouï/es victorieuses. Les réserves anglaises se sont jetées désesper-tnient dans la mèlêe et se sont épuiséo9 en vains efforis. Les corps des généraux von Webem et von Conta pt les troupes du général von Gayl ont franchi îe canal de Crozat aprùs un violent ' conïliàî*; ils ont rejeté sur Oliauny vers le sud-ouest les régiments français," anglais et américains accourus en hâte de cette direction pour contre-attaquer. Des troupes d© toutes les races allemandes ont donné le meilleur pour 1Jobtention de ce fonnidablte résultat. Bien ne peut surpasser l'esprit d offensive de notie inifan-terie, qui a montré ce que peut la brar-voure allemande. Nos canons de petit, de gros e; du plus gros calibre, ainsi que nos lance-mines, avançant sans trêve à travers ie champ d'entonnoirs, ont essentiellement contribué à permettre à notre infanterie, marchant toujours de l'avant, de maintenir ''allure de son attaque- Les lanco-fLacunes ont donné ce que nous en attendions. Dans ji bataille et dans leâ travaux, nos pionniers se sont montras comme toujours à la hauteur de leur tâche. Les aviateurs ert les observateurs des bal. Ions captifs ont fourni à nos chefs de précieuses indications. Nos escadrilles d© chasse et de combats, habituées à vaincre, ont maintenu leur maîtrise da l'air au milieu de durs combats et ont attaqué les colonnes ennemies qui refluaien't. Les troupes détachées aux automobiles, aux charrois et aux trains ont travaillé infatigablement. Les endroits où se concentraient le trafic dfe l'ennemi à l'arrière de son front ont été attaqués chaque nuit par nos escadrilles de bombardiers. Nr.fyre butin atteint à pmisent pilus de 30,000 prisonniers et 600 can ns. Le? d'uels d'artillerie <$t les combats entre détachements de 'reconnaissance ont continué sur de nombreux points du reste du front à l'Ouest. Bien de nouveau à signaler des autres th^res de guerre. * * # Berlin, 23 mars. — Officiel dlu soir : La première partie de 1a grande bataillo en Fronce est terminée. Nous avo;:S gagné la bataille prà3 de MonchyrCamhrai-Saint Qruentin-La Fcro. Une partie cÔSs; durable do l'armée anglaise est battue. Nous nous battons dans ia ligne au nord-esit de Bapaume Péreone-Ham. *** Berlin, 23 mars. — Officiel : S. M. F Impératrice a reçu le télégramme suiîvanl : - - — Je suit» heureux de pouvoir t'annonce, que la gr>œ du Tout-Puissant nous a permis de gagner la ba-taiille livrée pr. s de Mon-chy-Cambrai-Saiut-Qiuentin-La Fère- Le Seigneur nous a admirablement aidé. Pui-sa-t-11 continuer à le Caire I •WILHELM.,, Berlin, 24. mars. — Officiel : Dana la Méditerranée-occidentale et moyenne, les sous-marins allemand^ et austro-hongrois ont coulé cinq vapeurs protégés jaugeant au total 24./1O0 tonnes brut environ. Parmi cqs navires se trouvait un vapeur o'.iargé d huile do graissage à destination de Malte, et un autre chargé (J'huile de graissage qui, gravement avarié, a cherché à atteindre Malte à. l'aide d'un remorqueur, rrutis a coulû avant d'y Ctre arrivé. * * * Constanitinople, 22 m/trs. — Officiel : . Tout le long dlu frout en Palestine, grande activité de l'artillerie. Dans certains secteurs, la canonnade est devenue tr " s violente. Au cours d© petits engagemente entre avamt^postes, nous avons expulsé un détachement de reconnaissance ennemi de Chan-Kafr-Tut et nous nous sommes fixés au nord de Risane. Il n y a pas eu d'opération d'infanterie importants — IMfffin, 23 mars. — Officieux : Durant la deuxième journée de grande bataille, un soleil radieux a favorisé la progression de l'offensive aUeniandej entre la Scarpe et l'Oise Sur tout le front, l'infanterie allemande, fermement résolue à remporter la victoire, a marché irrésistiblement de l'avant. L artillerie allemande avait fait son œuvre : les puissante obstacles établis pendant des mois par l'ennemi étaient détruits. LeaJ tranchées anglaises étaient transformées en tom-J beaux remplie de soldats tués. Tandis que le^ç Anglais n'avaient laissé qu'une^ faible garrïisfib dans certaines parties de leurs pos tions de prè mière ligne, ils nous ont opposé, dans leurs pï> bidons de deuxième ligne, une vaillante résistant, qui a éié brisée par des combats acharnés. N^'is avons été forcés de conquérir les abris au miheu de'corps à corps opiniâtres, qui ont fa t apparaître dans sa meilleure lumière la supériorité de l'infanterie allemande. Sous la préparation d'ar-tdlérie exécutée & l'improviste p^ar nos batteries avec une extrême efficacité, la contre-action» de 5 l'artillerie anglaise n'a pu se développer que très 11 lentement ; c'est ce qui explique que les pertes g allemandes ont été étonnamment minimes. Dans les c positions anglaises conquises, nos troupes ont dù ^ maintes fois repousser des contre-auaq.ies de mas- ^ sea compactes ennemies, doni lu deuxièu^ a été exécutée par les Anglais, le 21 mars au soir, dans la région do Boignes, aveo l'iu.^îrventipn d un grand nombre de tanks, après» que nous eûmes conquis le village do Vaulx-Vraicourt. Seize tanks ont été détruits par notre canon- j nade ; d'autres ont été mis hors combat par notre infanterie ot nos lance-mines. Le» Anglais, ont 1 subi des perte3 extraordinairemont élevées en ' morts et en blessés au cours de leurs vaines coîi- C tre-attaques. 3 L'importance de notre butin et le chifire de nos L prisonniers s'accroissent constamment. Près de Monoby, un seul de nos régiments s'est emparé , de 30 canons. Poussant par di*L\ les hau.eurs qui se dressent au sud de Maissenu, nos troupes d'as- 1 saut sont tombées dans des batteries ennemies ' Après en avoir fait sauter trr.M, elles en ont dé- t truit une quatrième à coups de canon tandis qu'elle 1 tentait de s'éloigner précipitamment du champ de bataille. Sur tout le front, no3 aviateurs de combat sont efficacement intervenus dans la bataille et ont copieusement bombardé . les ^ttrea ennemies de 1 Cliaiilnes, do Roye et de Noyoa. 11 a été constaté 1 que de trains entrant eu gare de Noyon ont été ( touchés en plein ; en outre, de fortes explosions ( se sont produites dans la gare de Oom: i^gue.U'au- . tros fortes explosions dans la direction du village de Behanies confirment que nou-c fou à longue portée, excellemment répéré par nos aviateurs at- taché^, au service de l'artillerie, a été très cflicace. *♦* I Berlin, 23 mars. — Officieux : £ Les communiqué» anglais prétendent que les ^ ; troupes allemandes qui ont pris l'offensive ont subi des pertes extraordinairement élevées, ce qui 1 est contraire à la vérité. Malgré les résultais ob- < tenus, nos pg-'es sont heureusement minimes. r . ... iBerlin, 23 mars. — Ofîicieux : 4Le 21 mars au matin, le feu roulant a projeté î d<jp gerbes de grenades tellement épa s*es que les f'ife des canons en étaient snrciiauifi^ ; dans les d«?ressions de terrain où étaient posti-es nos bat-tç*ies, la fu:a(e mêlée au brouillard éta t si épaisse qje l'on ne se voyait plus d'un canon & l'autre. :l ^artillerie a exécuté sou programme d'a'taqueen c Jfiein brouillard, mais ses objec ifs avaient été si Exactement repérés que cet obs:acle a été totale-Rient dénué d'influence. La première ligno des *; positions anglaises a disparu, elie est remplacée par | un vaste et morne champ d'entonnoirs jonché de dé- «, combre8, obstacles en fil de fer barbelé déchîrés.en-trées do tranchées démolies et blockhousc3 en ruines. Presque partout les tranchées nivelées par le feu roulant ont été dépassées. Les survivants des troupes qui les occupaient ont jeté leurs armes et ; ; viennent les mains levées au-devant de nous. A i' ( d'autres endroits, les Anglais se défendent avec.|-; une rare opiniâtreté, notamment près du village i d'Epehy dont ils ont défendu avec acharnement laf lisièro jusqu'au aoir. Plus au ssid, nous uousj sommes emparés de Lempire, de Ronssoy, de Har \ gicourt, de Villers et de Pontru. Au 1 rix d'énor- v" mes e?f'oitts, nos troi\pes d'assaut ont réussi à traverser le champ d'entonnoirs et elles sé lancent maintenant par-dessus la chaîne de collines. A l'ouest des villages conquis, lc3 champs et les •. prairies ont été depuis longtemps transformés on lieux dévastés. Les Anglais cherchent à se fixer dans les positions qu'occupait l'artillerie, où le terrain lour est favorable. Les chaînes de co'lines dont les versants s'éiagcnt vers 1 ouest leur four nissent un meilleur point de vue, mais leur artillerie est encore trop déprimée pour les appuyer cffiua cernent. En revanche, les batteries allemandes les poursuivent. Alors que le fou tonnait encore sur le champ» d'entonnoirs, les pionniers y construi- 1 saiont déjà dos routes à travers les flammes des obus, et dès la première journée d attaque l'artillerie avançait à la suite des troupes d assaut. A de nombreux endroits, les positions do sûreté de l'artillerie anglaise ont été percées : dès la tombée du jour, les ruines do Tomploux étaient conquises avec los carrières qui avaient été fortement retranchées. Malgré les formidables effor s qu'on lui oppose sur tout lo front de bataille l'opération se poursuit avec un ordre e-'.omplaire. Les services des communications à l'arrière et sur le3 routes que laissent derrière elles les troupes lancées à l'assaut se font sons la moindre perturbation Les routes sont déjà libres pour ia plupart et réparées aux endroits endommagés. Lc3 compagnies des chemins de fer travaillent sans rolîLeho et constamment arrivent des troupes et des colonne> qui marchent 'aussitôt de l'avant. Sur les routes, la discipline est excellente : le3 troupes expriment par des chants la joie de leur succès et le plaisir do constater l'abondance des Stocks de vivres de couvertures de laine et de gUots de campagne qui leur rendent la nuit diexcollents services. La deuxième journée do combat a, elle aussi, débuté par un épais brouillard, dont, le voile im pénétrablo a favorisé la retraite anglaise. Notre artillerie d'attaque, qui s'était transport e pendant la nuit au delà de la zone des entonnoirs, man quait tout d'abord d'objecti.'s. tandis que des grenades anglaises de gros calibre venaient renfor cer les quelques positions restées solide dans ce champ de marécages. Alors, nos batterie* traver sèreni au grand galop les colonnes de fumée ei parvinrent à couvrir de très, près I attaque île l'infanterie. A 7 heures a commencé le bombardement efficace do la deuxième ligne des positions an glaises et moins d'une heure plus tard les triples obstacles en ;il de fer barbolé étaient franchis Le brouillard a persisté toute la matinée L'infanterie a poussé de plus en plus loin ses assauts dans cette mer de brume, suivie de près par 1,artillerie ; si bien que dès midi des compagnie* d'avant-garde avaient atteint Roisel. On s'y et*' battu violemment pour la possession de la gare, dans laquelle nous nous sommes emparés de nombreux canons. Cependant des déîachemen:s anglais se maintenaient encore sur les hauteurs au sud de Temploux, prenant sous le feu de leurs mi rail-leuses lo flanc de nos troupes qui marchaient de l'avant. Cela n'a duré que pou de temps et, débordés par les vagues d'assaut qui dépassaient à travers le brouillard les chaînes de coll.ncs. les Anglais lèvent les bras. Des troupes compactes de prisonniers sont renvoyées à l'arrière. Le soleil qui perce le brouillard ne voit plus sur ce* ar ges versants, où depuis notre retraite da- s la po sition Siegfried il ne pousso plus un brin d'herbe, quo des vagues d'assaut alloma-ules. Sur los routes sorpentont les colonnes do réserve de nos gris de campagne. L'onnemi tenace .recule dans sa troisième position. Au nord du ruisseau de Co logne no.s détachements les plus avancés sont ar rivés dès avant la tombée do la nuit devant les obstacles do fil de fer barbelé qui protègent cette troisième Pos^p»n. . **« Berlin, 23 mars. —. Officieux : Sus lo front de bataille, les aviateurs ne s élèvent que vera midi, lorsque Tépais brouillard commence à se dissiper. On ne voit trace sur au .cun point de la maîtrise de l'air dont les Anglais 6e sont tant vantés. Maintenant qu'il no leur est plus possible do masser leurs avions dan9 un sec tour d'attaque étroit, les aviateurs allemands peu vent donner la pleine mesure d une tac iqne pour l'exécution do laquelle ils ont été spécialement exercés. Dès que les premiers rayons de soleil .'percent, les aviateurs montent aussitôt dans les airs. Soudain, un aviateur anglais survole les co bonnes allemandes en marche vers Roisel. mais h •l'instant même quelques avions do chasse alle-fmands sont à ses trousse-; et les mo'e :rs ronronnent de tous les eô:és. Les appareils se croisent dans un fouillis inextricable, tandis que gronde le tonnerre furieux des canons 'rapidement port s en avant. La décision du combat aérien intervient bien vite. Un avion allemand tombe pour qua re appareils anglais descendus. La progression irrésistible de nos troupes n'est pa° entravée par les attaques aériennes anglaises. Pai contre, nos es cadrilles de combat avancent et mil raillent les servants des batteries anglaises -, elles bombardent en outre, les colonnes ennemies en marche, leurs états-majors, leurs baraquements et leurs camps. Enfin, no3 escadrilles de reconnaissance signalent que des troupes anglaises battent en retraite sur Péronne. Communiqués des armées aillées Paris, M mars. — Officiel : Depuis 8 heures du matin, l'ennemi a oml>:irdé Paris tous les quarts d'heure au loyûu d'un canon à longue purLe. Des renades de 240 mm. août tombées dans 1a apitale ot cUrns la banlieue ; une dizaine - personnes ont été tuées et une quinzaine loties. On recherche les &noye*is cie rt> oire oe canon au silence. **■* Paris, 38 mars. — Officiel de 3 heures : Bombardement intoruiiDient et a«s«B vuv-eut de nos premières lignes ec de nos ar-ières au nord du Chomin-des-Dames, dans i région de Keiius et en Lorraine. U11 coup e main ennemi à 1 est de l'Oivre est reo.e ans succès. Rencontres de patrouilles au tord de 1a côte 34-4. En Woevro, dans la région d© Blemetcy, 'en emi a prononcé une attaque qui a été lispersée par nos feux. L'ennemi a su là pertes sensibles et a laisse de3 pris.m-liers entre nos mains, llien à signaler ail-ijurs.* * * Paris, 23 mars. — Officiel de 11 heures: Actions d'artillerie parfois violentes dans a région au sud de l'Oise, dans La r'; i>u le licims et, en Lorraine, entre Ilnrra-ourt et les Vosges. En. llaute-Als-.ee, un :oup de main ennemi sur le bois de Hirte->aoh a échoué sous nos feux. Londres, 22 mars. — Officicf^s*.^ Ce matin, Pennemi a de nouvel recommencé aveo la plus grande vioience ses atta-, |nes sur pre^i-e tout le front, de Uu&.i.e.; ^e o..»mbat acharné se l.vre dans notre po.,i-îon de bataille et continue encore. Sur cer-«i>)S points, l'ennemi a fait quelques pro-Sr -s; à d! autres eudroit-3, nous Lavons re-^oussa par c!-es contre-attaques, isos peru s (jnt naturclien.e jt clevteà, mais eiic» ue soutj disproporti011 noeô a l'importance de ta] >aiailie. Les rapports qui parviennent u# ouïes les partie* du front signaient que 1 ea| icnii conitunue a perdra beaucouijj de mom-.x >ur toute la ligno, il ne parvient à avanc^ ju au prix itnportants iaerJtces. Nos troupe» se battent aveo la plus £rari(& >ravo>uie. Dans 1a plnwo actuelle de ia DOitaiile, il est impossible de noter los Ucî^j ie bravoure iso.és, tant nos sokiats ite to. %> unie et de tout ring «e montrent.héroujue|. l'outefois, il y a lieu de signaler l'e-.trâ->rO)inaire bravoure montrée par les troupes le la 24e division dan6 la d fense de Le e^-^n.'er et celle de la Se jlivi ijn qui a 101^1 ,<Kc dans ses positions près de Croisilie- et tu nord de cette localité à des attaques ninemies succesfdves. La 5le di'.ision s e t nirisi battue courageusement sur ia route de [Sapaume à Cambrai. Ait cours de la bâtai Je, ions avons pu constater que l ennemi : a •ngagé son offensive au moyen d'une qaa-rantaine dla divisions, appuyées par içie puissants artillerie renforcée par dès :ies autrichiennes. Depuis, d autres divisions allemandes ont été envoyées au feu et d ;iu-;ro3 encore arrivent dans la z^>ne d?> bi ta.il;e. Des combats tr< s durs sont imminents. V • _ ^niirn*-' Rome, 22 mars. — Officiel : Lee opérat:011s ont été ti-;'s actives liiet sur tout le front. Nous avons disî ersd;va patrouilles ennemies à l'ouest de la val1 e le Concei et sur le Piave. Dans le .^ec-eur compris entra *a vall e de la Fren/ela ;t la Breaita, lui détaoliement ennemi a réussi à pénétrer dans un de nos pistes ivancés; il a oé contenu j>a»r notre fat le jarra^Q immédiatement- dr'clanché et l>ar 10e ooniie-akaques et a été ensuite., fore- de regagner se» ^x>-;t:ons de dé|^art N'osas avo is fait quelques prisonaiiers <ians le .^eoteur situé au nord-est du Monte-Grappa. Violent luel d'artillerie pa.r-cles.vus le Piave. Sur le haut plateau d'Asia^o, d.-« avia-enra italiens et fr io?ais ont descendu - un l'.im enre^ni. Au del^ du Pi a e d^s a^ia-enrs anglais ont aussi abattu trois api-a-reils ennemis et eu ont forcé un qu&fcriènio, 1 seïhparé, à atterrir. Au nord Motr<a di I/ivenza, notre art 11-rie a incen<îié un l>allon captif ennemi. dépêches diverses Berlin, 23 mars : De la Gazette de VAllemagne du Nord : —. Les délégués allemands et belges ont signé hier, à Berne, une convention refative aux prisonniers. La publication des détails est ajournée. * * * Cologne, 22 mars : Le lieutenant Hans Bethge, chef d'une escadrille aérienne de chasse, est tombé au champ l'honneur au cours d'un oombal aérien, il avait remoorté vingt victoires aériennes. *** Paris, 21 mars : O11 mande de Lisbonne que les élections ô. la Chambre ont £té lixees an 7 avril. Les troupes [•ôpublicaines.ont décidé de présenter un can.! da* \ la présidence pour faire pièce à M. Paez *** Berne, 21 mars : Les journaux angla£s publient un discours ro-noncé à Enn.skUlen par M. John Dillon, le nouveau leader du parti nalionaiiste irlandais 1-e thème en est ta déclaration du président VVdsun. qui est.me que la constitution d'une Conf^-iera-tion des Nations sera impossible aussi longtemps cjue l'injustice régnera sur ie inonde, aussi longtemps que l'Europe et l'humanité as-isieront impassibles t l'oppress.on «ies petites nationalités. — Les hommes d'Elat anglais, dit M. Di.lun, sont mal venus de préconiser la constit'iiii-n d'une semblable Confédération avant j'avotr rendu la liberte ù l'iria'nde, qui, depuis sc^t cents ans, est coorbée sous le joug anglais. » Tout en rendant hommage a la mémoire ue John Redmond, l'orateur estime que ie leader irlandais a commis une faute grave en fni?ani les efforts pour rapprocher i'irlande de . 1 lirande-Bretagne Cerie>, John Redmond et ail le bonne foi et ne révail que le bonheur de l'Iriande, et si les hommes d'Ltat anglais l'avaient sirn èrt*-nent soutenu, la situation actuede dans 'a »erte Lrin ne serait pas de nature à jeter la consternation en (irande-Breiagrie. Les min.stres anglais ont agi malhonnêtement envers l'Irlande, se sont montrés parjures envers nous, ont trahi l'ami loyal que fut John Redmond il aujourd'hui récoltent les fruits de leurs ni-iiuités.Les délibérations du Convent national n'uni pas encore abouti. Il faut cej>endant que les membres du Convent ie décident à prendre une incision endéans les deux semaines, car l'Iiia idf se trouve à ia veiile de la lutte la plus t^rrih e qu'elle a.t eue à soutenir au cours de son existence tragique. La jeune Irlande ne veut plus du Home rtule, îlle exige que la République irlandaise soit proclamée et en appede aux sinn-feiners et -iux Irlandais modérés. L'orateur met la jeunesse en garde contre toute action précipitée, qui .vera i le nature à compromettie a jamais ies i>|>ira-tions légitimes du pays, et fait un appel •hnl'>u-reux au peuple pour renforcer les rangs du j arti national, qui l'Irlande est redevable de tant de bienfaits.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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