La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 15 Juni. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 18 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/t727942g62/
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Mardi 15 Juin 1915 N" 218 Mardi 15 Juin 1915 gPBtrTMtrt-nr«fwnrrM>iB irrmii mm — a mm LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION 3±, j&ontaffne-a.ux-Herbes-F'otag'ères, J33EI TJ7Z"F!T, T i E BUREAUX : DE 9 à 1T HEURES Jos. MORESSÉE, DiRECTEun JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO : 10 CENTIMES jf La petite ligne. ,Ir. €3,3-9 5 Réclame avant les annonces 1.00 ANNONCES { Corps du journal ......... 4-.00 ) Faits divers 3.00 j Nécrologie 2.00 'V *1* y. v c'V'A.t.1 -J'i','. "... -.Jf 1 ■■■-»; va: i- . rmvurra LA GUERRE 316° jour de guerr© Avant de procéder à notre analyse quoti-iienne des dépêches officielles, il nous paraît intéressant de mettre 60us les yeux de nos lecteurs le texte d'un résumé de la situation militaire publié dans- le ,îPetit A Parisien" "Su 10 juin, -sous la signature^ du rj lieutenant-colonel Roussel?.'~T^a iriarcho des I événements, surtout en Galicie, est encore et malgré tout interprétée avec trop de dangereuse fantaisie, pour que nous no saisissions pas l'occasion de montrer à quel point notre manière d'envisager les choses est partagée par réminent officier supérieur français cité plus haut. — C'est aujourd'hui, écrit-il, une disette prosquo ■ absolue do nouvelles. Du côté français, la situation no se modifie guère, 01 du moins elle no se modifie qu'avec un< extrême lenteur. Du côté galicien, l'atbaqm allemande se poursuit, et la résistance d< nos aLliés continue, mais elle rencontr» des difficultés grandissantes, qu'il serai puéril de nier. „Au nord de Przemysl, les Russes on dû reculer encore et, chose plus fâcheuse l'ennemi a pu faire franchir le Dniester, ontre Strij et Stanislau, à des forces assc* '■ impartantes qui ont atteint la voie ferré< J conduisant de cette dernière ville à Lent * berg. Cela ne signifie pas, évidemment, qu< ». la ligne de défense du fleuve soit dès main-i tenant forcée. Mais une brèche y est faite. \ Or, elle est la dernière que l'on rencontre avant Lemberg. „D'autre part, les récents coiomuniquéa * ne parlent plus des opérations, très heu-} rousos jusqu'ici, que les Russes menaient sur leurs deux ailes, c'est-à-dire à l'ouest du San inférieur, au nord, et sur le Pruth, au sud. Sans doute, ce silence indique tout simplement que, sur ces deux points, aucun fait nouveau ne s'est produit qui mér-rite d'être signalé, car il serait déraisonnable de supposer que la situation ait pu se modifier, en moins de quaranto-huit * heures, assez profondément pour détruire l'œuvro de plusieurs jours. Ce qui, d'ailleurs, confirme cette hypothèse, c'est que, sur les affaires en question, les documents tudesques sont également muets. „Si donc les choses sont toujours en l'état, il se pourrait fort bien que le force-, ment partiel du Dniester ne fût qu'un accident parfaitement réparable. Le général de Mackensen ne doit pas songer sérieusement à pousser son centre largement en avant tant que ses deux flancs ne sont point dé-! gagés, parce que ce serait s'enfoncer dans .• uno souricière. Je sais fort bien qu'il ne pèche pas par la manque do hardiesse." Mais on no nous a jamais dit non plus que cette hardiesse fût de la simple témérité. „Quoi qu'il en soit, nous ne pouvons en ce moment faire aucun pronostic sur la i suite des événements dont la Galicie est le ; théâtre. Il est évident que nos alliés ont : souffert, et souffrent encore, d'une certaine 1 pénurie do moyens matériels. On ne peut môrao pas espérvr que cette situation cessera dans un délai très court, étant donné la difficulté et la longueur des transports. L'essentiel est qu'elle ne se prolonge pas \ au delà..des J imites qui pourraient la ron.-dre dangereuse, non seulement pour nos j* alliésr-iwny^Dour nous-mêmes. „Je me hâto*^!Sp*SSo*,qu,?, tout permet "d'asseoir en nous cette rassurante conviction."Les indications fournies ici postérieurement à la date de la publication do cet t exposé, nous ont appris qu'après avoir franchi le Dniester entre Zydaczow et Zu-B rawno, les Austro-Allemands, violemment contro-attaqués, ont dû repasser sur la rivo droite du fleuve. En co moment, ils livrent d'acharnés combats près do Zydoczow et au / nord do Zuravrno, qu'ils ont réoccupé ainsi [■ Mlyniska, pour tenter de forcer do nouveau le passage et se réinstaller sur la | rive gauche. A l'ouest du San inférieur, il no s'est j rien produit de remarquable, mais au nord f de la Lubaczowka, Berlin a annoncé hier la réoccupation, après nn combat qui paraît avoir été sérieux, de Sienawa, tête de pont importante pour la possession de laquelle les belligérants ont tour à tour consenti, au cours des dernières semaines, do considérables sacrifices. Si l'on tient compte, en outre, de la mention du communiqué allemand d'hier annonçant la reprise des hostilités à l'est de Jaroslaw et de Przemysl, il apparaît qu'après une eorarte période do repos l'armée du général von Mackensen se prépare à rentrer en scène. En attendant, les Austro-Hongrois continuent à progresser au nord dm. Pruth. Ils ont pris possession de Tysminieca, do Tlu-macz, ainsi que des hauteurs situées au nord d'Olesza, de telle sorte qu'à l'est de Stanislau se rétrécit toujours davantage la bande do terrain occupée par les Busses sur la rive gaucho du Dniester. Au nord d'IIorodenka, les combats continuent au sud do Czernelica, à proximité du fleuve, tandis que les troupes austro-hongroises qui l'ont franchi à l'est d'IIorodenka et ont pris Zaleszczyki ont à défendre cette localité contro dos contre-attaques russes réité-i Jj08, Enfin» Vienne annonce que les Aus-i fre-Hongrois, après avoir délogé les Russes Bf 8£x08 P0*5^0115 Qu'ils occupaient sur la ■et onfc. irruption en Bessarabie ■calités°nt P0ssess^011 plusieurs lo-♦ * * ■ Relativement à la guerre austro-italienne, Bu"? J10 j00®?®3 renseignés que par uno ■ dépêche de Vienne, suivant laquelle des ■ combats séneux livrés sur l'Isonzo près de 9 lava n ont pu finalement entamer les po- ■ sitions autrichiennes. 1 Quant aux faits de guerre dans l'Ouest, ■ 'cur peu d'envergure relative nous dispensa ■ w> les commenter, ; ■ SUR MER Le vapeur „Leuctra", venant do Buenos-Ayres, a été torpillé par un sous-marin allemand, à hauteur d'Aldoburgh, localité située au nord d'Harwich.. L'équipage, composé de 28 hommes, a été sauvé. La „Leucbra" jaugeait 3,027. tonnes. Rotterdam, 12 juin : Le lougre automobile ,, Zuid-HoîlantV, do Vlaardingen, a été arrêté par un navire do guerre anglais eb conduit à Kirkwail. 11 avait à bord uno cargaison de harengs. Londres, 12 juin : A 40 milles au sud d'Oldhead, à hauteur do Kinsale, un chalutier à vapeur de Lo-vestoft a été coulé. L'équipage a été recueilli, après avoir séjourné pendant vingt-quatre heures dans les canots. Grimsby, 13 juin : Le chalutier „Plymouth" a été torpillé par un sous-marin allemand. Uéquipage a été sauvé. 1 Londres, 13 juin ; 5 Le chalutier „Waage", de GrimsrTy, a été 5 torpillé aans la mer du Nord par un sous- 3 marin allemand. L'équipage a été sauvé. Un Prophète Anglais Nombre de nostradamus de contrebande 1 et do pythonisses de pacotille se sont fourré le doigt dans l'œil en nous dévoilant les 1 surprises de l'an terrible. Il est toutefois un savant, un homme do métier, qui a vu juste et clair, et si l'Angleterre s'est réveillée toute surprise devant les exploits de la flotte sous-marine allemando, on ne peut pas dire, qu'elle n'a pas été avertie. Les péripéties, de la guerre navale donnent en effet un singulier relief aux prédictions de sir Percy Scott, lo créateur de la marine de guerre anglaise, prédictions faites dans lo „Times", il y aura dans quelques jours un an tout juste. Un heureux hasard nous a permis de nettre la main sur cette déclaration sensationnelle contenue dans sa retentissante lettre au ,,Times" pour dissuader l'Angleterre de mettre de nouveaux dreadnoughts en chantier. Sir Percy, les événements l'ont prouvé, a vu juste. — Il importe, disait-il, do se demander, avant do consacrer les innombrables millions lux "di'eadnouglits, s'ils pourront encore ser-vir-~t*-ffHei<qu'e chose. Or, l'apparition du bateau qui "navigue sous l'eau a complètement rendu inutilo les bâtiments qui vont sur l'eau. Plus un vaisseau de ligne ne pourra tenir la mer ; les bâtiments ne seront même plus en sûreté dans les porte de guerre où les sous-marins viendront les détruire après avoir fait sauter les obstacles de l'entrée. ,,Détruire les sous-marins ? C'est très diffit/iTeT 'On * iie dorme pas la chasse aux sous-marins: il faut les fuir. Toute puissance qui croirait les mettre à la raison au moyen de ses destroyers, courrait à un désastre. Ce sont les destroyers qui seraient détruits. Ce qu'il faut maintenant à l'Angleterre, c'est une ,,énorme" flotte de sous-marins, de uu-igeables et d'aéroplanes et quelques croiseurs rapides, pourvu qu'on trouve un endroit où l'on puisse mettre ceux-ci en sécurité. „Si nous étions en guerre avec nn pays à portée des sous-marins, terminait sir Percy Scott, celui-ci n'aurait qu'à abriter ses dreadnoughts en quelque port sûr ;nou$ en ferions autant. Les aéroplanes et les dirigeables ennemis viendraient voler au-dessus de chez nous ; ils découvriraient où sont cachés nos navires, et leurs sous-marins viendraient détruire tc<us ceux do nos bâtiments qu'ils pourraient atteindre. JNoutj en ferions autant chez eux ; mais une \\e possédant de nombreux ports et beaucoup do navires aurait le désavantage contro un pays pourvu de sous-marins. Bref, lo sous< marin l'emportera sur le vaisseau de ligne comme l'auto l'a emporté 6ur le cheval." Ainsi qu'on l'a vu, la sensationnelle prédiction de sir Percy Scott, faite six semaines environ avant le début des hostilités, s'est, à part quelques- détails, réalisée à la lettre. LES ROUTES EN TYROi Dès les temps les plus reculés, le Tyrol, grâce à sa situation géographique et à la présence de deux abaissements les plus considérables de la chaîne des Alpes centrales — le Brenner a 1,370 mètres et lo lleschen a 1,510 mètres — fut le point do transit le plus important entre le Nord et le Midi.Les 6ontiers efc les chemins de traverse du temps des Romains se changèrent au cours des siècles et au fur et à mesuro des besoins du commerce en routes qui perdirent peu à peu en même temps que 6e perfectionnait l'art de construire des nouvelles routes à travers les aspérités et les défectuosités de toute sorte. Dès l'année 1820 à l'année 18G0 furent construites les routes suivantes : Routes d'Ampezzo, du Stilfserjoch, du Tonale et de Sassthurn. De plus, on reconstruisit pour le passage des voitures lourdes les routes du Pustertal, du Brenner, de Vinschgau, de Pinstermiinz, de l'Arlberg, de Pernpass, etc. Certaines communes aussi construisirent des routes remarquables ou même extraordinaires, par exemple dans la vallée de Fleims I à Vallarsa, Ponale, Groeden et dans la val-! lée d'Eggen. Do 1SS0 à 1S90, l'Etat construisit les routes du Karerseepass, do Dimaro à Ma-donna di Campljglio et de Carvara à Arabba et Buchenstein par le Campolungopass. Par la loi do 1882, modifiée en 1895, la construction des routes en Tyrol fut supérieurement favorisée. La direction financière et matérielle fut confiée au comité de la Diète provinciale. Jusqu'à présent ont été construites les routes du Pazuauntal, du Taufers-Ahrntal, d'Enneberg, du Sarntal, Lechtal, Passeier et Oetztal. Il faudrait y ajouter encore la route do Sulden qui a été construite grâce au legs par les sections „Austria" et Meran de la Société Alpine. En l'année 1897, l'Etat et la province se mirent d'accord sur un programme par lequel de 189S à 1912, dix-neuf routes devaient être construites. Le devis prévoyait une dépense do dix millions 200,000 couronnes (Etat: 5 millions 200,OOO; province: 3 millions 300,000; communes: 1 million 709,CCO). La construction en fut confiée à une commission gouvernementale, présidée par le conseiller aulique impérial et rojral Auguste Ritt, qui fut ensuite nommé ministre des travaux publics. Jusqu'à présent ont été exécutées et livrées à la circulation les routes du Cembra-tal, de Broccone (Ire partie), du Sarntal (2e partie), de Voelser, de l'Iseltal, de Falzarego, de Flescon et du Pordoyjooh. Les routes de Gampen et de Broccone (2e partie) viennent d'être terminées. Restent encore les routes de Fersina-Avi-siotal, do Gei'loswTilliach, du Pitztal et du Brenner joch. Parmi ces routes, ils s'en trouvent un certain nombre qui, avec d'autres déjà existantes, forment la „routo des Dolomites", entièrement construite. Ello s'étend do Bozen à Eygental, Karerseepass, Fassa, Pordoy-joch, Buohfenstein, Falzarego, Cortina (Am-pozao) et Tobin ch. Cette route, en raison de l'abondance et le la richesse exceptionnelle des paysages lai la bordent, n'a sans doute pas do rivale en Europe. Malgré les millions destinés par le programme do 1897 à la construction de routes nouvelles, les efforts les plus divers travaillèrent do toute part à l'amélioration des voies de communication déjà existantes ou même à la création de voies nouvelles. On manifestait maintenant lo désir de couper de voies praticables la plissante muraille qui sépare le Tyrol septentrional du Sud-Tyrol, et s'étend à l'est du col du Brenner aux Alpes du Zillertal et deTauern. Des négociations étaient engagées pour la construction d'une série importante do routes: routes du Wolkenstein, de Sellajoch, du Par-doyjoeh, de Schmirn, do Villyraten, du Pitz-taler, des Tauorn, de Krimml, etc. Citons, pour terminer, les routes caractéristiques qui traversent des cols élevés et dont l'Etat a pris l'entretien à sa charge. Route du Stilfserjoch, 2,760 mètres d'altitude. la plus haute de l'Europe ; route du Portoyjoc'i, 2,250 mètres ; route di Folza-rego, 1,992 mètres; route de la Kollepass. 1,956 mètres ; route du Campolurgo, 1.879 mètres; route de la Tonalepass, 1S74 mitres; route de l'Arlberg, 1,797 mètres, route do la Karerseepass, 1,743 mètres; route do Finster-munz, du Lchtal, de Floxen, otc. Le Tyrol possède aujourd'hui un réseau de routes qui égale celui des pays los plus avancés. Pour ce qui est du d^cor et de la l>oauté du paysage, de l'abondance des travaux d'art qui environnent ces routes, on peut affirmer sans crainte qu'aucun autre pays n'est plus favorisé. Les Faits du Jour On annonce do Paris qu'un nouveau sérum contre le tétanos vient d'être découvert à New-York. La nouvelle méthode a été présentée à, la Ligue américaine des médecins et des pharmaciens par son inventeur, le D* Waltoff. On télégraphie do Rome au ,,Temps" qu'on nourrit des appréhensions sérieuses au sujet de l'Etna. Les flammes jaillissenl du volcan %t la lavo en fusion débordo du cratère. A Sofia, la fête du 30e anniversaire **r?o i la réunion de la Bulgarie du nord à celle ; du sud a été marquée par un important (' . discours du premier ministre, M. Rados- : ; ^lavow. Répondant à M. Kattcheff, qui préconisait lo nuot d'ordre ,,La Bulgarie poui i îles Bulgares", le ministre s'écrîâ : —- ftous devons nous tenir étroitement à i notre point de vue. Nous ne devons nous laisser égarer par aucune promesse. Car nous nous sommes toujours montrés des maîtres quand nous avons pratiqué une politique nationale, tandis que nous .avoys été, t floués ç]i£uiue -lois_ quo nous avons lutté t avec dés alliés." | . On mande de Turin que le* colonel mar- j quis di Negretto a trouvé la mort sur lo champ do bataille, au cours des récente? i opérations. Avec son frère, qui est député , à ki Chambre italienne, il était un des plus i actifs partisans de la guerre et un nationa- { liste fervent. •' { j Lo Conseil d'administration de la Cour t permanente d'arbitrage do La Ilaye a re- l nouvëlé à l'unanimité, pour uno période de cinq années, lo mandat do il. L.-P.-M.-ÏI. c baron Michiels van Verduynen en qualité t de secrétaire général do la Cour d'arbi- j trago et a approuvé les comptes ainsi quo i le compte rendu do l'année 1914. c Les représentants de vingt-neuf Etats ont pris part au vote ; oc sont : les Etats- ) Unis do l'Amérique du Nord, l'Argentine, i la Belgique, lo Brésil, lo Chili, la Chine, c la Colombie, Cuba, le Danemark, l'Aile- < magne, la République dominicaine, l'Angle- ^ terro, la France, lo Guatemala, Haïti, l'Ita- < lie, le Japon, les Pays-Bas, la Norvège, < l'Autriche-Hongrie, l'Espagne, la l'erse, lo c Portugal, la Roumanie, la Russie, le Siam, p la Suèdie, la Suisse et la Turquie. (" Suivant une dépêche do Rome, le jeune comte Gil Gravina, petit-fils de Wagner et e arrière-petit-fils do Liszt, combat dans les ï rangs des Italiens en qualité d'officier de réserve. Sa mère, Blandina, née do Biilow, i la fille de Mme Cosima Wagner, est la veuve do l'officier de la marine italienne comte Bia.gio Gravina, descendant d'une î vieille famille normande. A l'Académie de médecine do Paris il a r été présenté, au nom ^d'un ingénieur élec- ' tricien de Cannes, un nouvel appareil Jor' intéressant destiné à la recherche et *a "Tri i localisation précise des projectiles égarés i dans la-profond#.»? des tissus, à L'appareil, qui dérive de l'instrument bien connu des physiciens sous le nom do balance de Hughes, permet d'effectuer les recherches jusqu'à dix centimètres et plus de profondeur et avec uno précision absolue, si bien quo l'emploi s'indique chaque fois que la radiographie n'a donné quo des renseignements nuls et incomplets. Tous les essais qui en ont été faits jusqu'ici par divers chirurgiens ont donné les résultats les plus satisfaisants. Le correspondant do guerre du journal suédois ,,Dagens Nyheter", qui a parcouru le front galicien, décrit en ces termes la vallée do la Dunajoc, dont il a été fait si souvent mention dans les communiqués officiels : „ Entre les steppes hongrois et la terre rouge de la Galicie, lo Tatra élèvo son haut : sommet au-dessus de la crête des Carpathos et, sortant dos champs do neige du Tatra, les eaux do la Dunajec, impétueusement, so frayent un passage vers le nord. Los petits cours d'eau des montagnes boisées les ro-joignont en grande hâte comme s'ils crai-gnaiont que le grand fleuve n'accomplît son long voyage sans oux, dans la vallée terrible autour do laquelle depuis des mois :le violents combats font rago nuit et jour. Plus loin, ces eaux, auxquelles se sera mêlé lo sang des combattants, couleront à travers des villes et des villages jouissant des bienfaits do la paix. ,,La Dunajec ressemble à la vie humaine, n'ayant jamais ni cesse, ni repos. ,,Sortant du sein du Tatra, el'o pénètre violemment en pleine lumière. Chaque année au printemps lo fleuve déborde, envahissant la vallée. Lorsqu'il se trouve enserré dans les défilés étroits des Carpathes, ses mugissements ^|'on éclatent que ^ plus tort jusqu'à ce que, finalement, arrivé dans [a plaine, il étale, brisé çà efc là, son cours sinuoux. Cependant, dès qu'il a laissé derrière lui les derniers contre-forts des [montagnes efc qu'il entrevoit la plaine, il devient suffisamment fort pour se frayer un chemin vers le nord, accueillant sur son passage de nombreux affluents. ,,En temps de paix, c'est un instrument le progrès ; en temps de guerre, il constitue uno barrière sérieuse efc occasionne de grandes pertes do temps aux belligérants. ,,Dans la vallée, le long de ses rives, se trouvent des forêts épaisses et puis des maisons ou hameaux de plus en plus nombreux, dont l\s habitants s'occiipeut do navigation et do pêche. ,,Les collines sont pour la plupart) insultes; on no rencontre que ci et là quelles lopins de terro cultivas. „Sur les collines, à proximité des grands villages ou des villes, un couvent, 3© loin, domino généralement la contrée." Oiï saîtr s quo la petite république .de ïaint-Magia,^poussée par l'Italie, a déclaré la guerre aux puissances centrales. Il n'est guère probable que cette décision inllue sur la marche des événements, l'armée de îetto république ne se composant quo do 150 hommes. Saint-Marin s'étend 6ur une surfaoe de 61 kilomètres carrés, compte 1.1,ax> habitants et possède une seule ville Saiint-Marin (2,400 Ames). La petite république est située entre le-provinces italiennes de Besaro-Urbino et Forli. Ses habitants s'adonnent à la viticulture et à l'élevage. La commune do Saint-Marin a été fondée vers La fin du IXe siècle autour du couvent do Saint-Marin au 6ud-ouesA de Rimini. La commune étendit lentement son territoire par dos ao-:juisitions de terrain et dos conquêtes. EUo :i été plusieurs fois soumise par les armées dos papes, notamment par César Ber-via en 1503 efc par le pape Paul III en L542. Le pape Urbain VIII confirme l'in-lépendance de Saint-Marin en 1G31, mais jefa n'empêoha pas lo légat cardinal Al-xironi de l'oocuper à nouveau en 1739 riour le compté du pape. Uno révolte força plus ard Clément XII à rendre l'indépendance i Saint-Marin. Cet ^ état de choses fut définitivement confirmé en 1817 pair une bullo le Pie VII qui a été gravée sur la borne 'routière do Saint-Marin. Par uno conven-lion du 22 mars, la petite république s'est ilacée cous la protection du roi d'Italie qui rient de l'entraîner flans guerre. L'envoyé spécial d$( ajournai de G<*-Lève", sur lo frontécrit do Var- „Je me suis arrêté r^elques* instant», lier "sftir au quartier général du grand-duc Nicolas. Le train du généralissime étaif-'éi jare, prêt à partir. Un wagon-lit, un \va-•onTrestaurant, un wagon-salon, uno voituro la première classe et deux automobiles dans cujs- fourgons; c'est dans cotte habitation -tr#)niante quo l'oncle du Tsar passe la départ de ses nuits. 11 dort peu d*'ail-eijrs, quatre ou cinq heures au plus, et r^vaillo avec une énergie inlassable tout e|reste du temps. Dans tout l'empire, le grand-duc jouit njourd'hui d'une popularité immenlse. Sa ; l il lo do géant, son caractère ferme et iisfee. sa sévérité brusque et hautaine don-icjt à sa figure quelque chose de légen-laç'c.p/i nreonte sur lui des anecdotes lnnom- >r£bles. Chacun est persuadé du dévois^- îoiit du généralissime. Sa réputation do ré^uemitaino ajoute à la popularité du rçndi duc une autorité puissante, qui dé- ia^se les limites des cercles militaires. )iiantfj il commando, on sait qu'il faut •i&ir efc qu'aucun titre spécial 110 vous en i|pensera. Chacun so le tient pour dit. Le 'Ouvoir de Nicolas Nicolaïevitch esb re-•- . < quté. iLe grand-duc est à la fois aimé et) ro-outé. 11 sait obtenir beaucoup des officiers (j, des soldats, en donnant lui-même l'exem-le du travail persévérant. J'ai causé avec un très grand nombre 'officiers de tous gradejs. Tous m'ont parlé <3 ses talents militaires avec admiration (k- m'ont assuré que c'est bien lui qui di-ièo la guerre en personne et non pas ses «liciers d'état-major. Il a trois généraux n* chef directement sous ses ordres : un ! opr le Caucase, un pour lo front do Po )gno et lo troisième pour les opérations n Gaîioie. Ce dernier est le général Iva- ; off, quo j'ai rencontré l'autre jour dans 110 petite gar3, alors qu'il accrochait ses eux wagonfr^jiotrg train COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemands, Berlin, 14 juin. (Communiqué de midi.) Théâtre de la guerre à l'Ouest. Sur le front de Liévin à Arras, les Frar çais ont subi hier une grave défaite. Apre que;—^pendant la journée; Tcitrs -colonne d'attaque eurent été dispersées plusieurs foi par notre canonnade au moment où elle voulaient se lancer à l'assaut, elles entre prirent vers la soirée deux fortes attaque en lignes serrées contre nos positions de "deux côtés do la hauteur de Lorette et su lo front de Neuville à Roclincourt. Partor l'ennemi a été repoussé en subissant d fortes perles ; toutes les positions attaquée sont entièrement en notre pouvoir. Des a1 taques plus faibles ont été repoussées prè du canal de l'Yser. Au sud-est d'Hébu terne, les combats d'infanterie n'ont aboui à aucun résultat quelque peu important. E Champagne, nous avons entravé dès le d* but plusieurs attaques dirigées contre le positions dernièrement enlevées à l'ennem: Théâtre de la guerre à l'Est. D'ans le voisinage do Kuzowinia, ai nord-ouest do Sznwle, nous avons pris quelques positions ennemies et capturé trois officiers efc 300 soldats. Au sud-est de lî route de Mariampol à Kowno, nos troupe ont pris d'assaut la première ligne des j>o sitions russes et fait prisonniers 2 officiert et 313 soldats. Théâtre de la guerre au Sud-Est. L'armée du général von Mackensen £ pris l'offensive sur uno largeur de firon do 70 kilomètres, près de Czerniawa, ai nord-ouest de Mosziska, et près de Sie niawa. Les positions ennemies ont ètx prises d'assaut sur toute la ligne. Hier 10,000 Russes ont été faits prisonniers \Joffensive des troupes des généraux voi der Marwitz et von Linsingen continue i progresser. * * * Vienne, 13 juin (Officiel de ce midi) : Front russe. Au sud-est de la Galicie, les troupes d! l'armée Pflanzer continuent à avancer vie torieusoment. Après d'opiniâtres combats nous avons occupé Tysmenica, Plumacz e les hauteurs au nord Olesza. Les combat; se poursuivent au sud de Czernelika. Di nouvelles attaques russes contro Zaleszczyls ont -oO repoussés avec des pertes sanglan tes pour l'ennemi. En Bucovine, avançan par la frontière de l'Empire, nos troupe ont repoussé les Russes hors de leur fort< position préparée le long de la frontière Au cours de la poursuite, plusieurs locali tés de la Bessarabie ont été occupées.Hier 1,560 prisonniers sont tombés entre le mains des troupes attaquantes. Sur lo Dniester supérieur, les troupes alliées attaquent avec succès dans la direc tion de Zydaczow, où d'importantes force* russes tiennent encore la rive 6ud di Dniester. Au centre de la Galicie, uno attaque de* troupes austro-hongroises et allemandes i amené l'occupation de Cieniawa et la pris< d'assaut, après i échec de fortes attaques en nemiejs, do tous les points d'appui à l'esi de la ville. 3,500 Russes ont été faits pri sonniers. Le reste de la situation est inchangé. Front italien. Sur l'Isonzo, il y a eu des combats 6é rieux pendant les deux dernières journées notamment près do Plava. La tentative qui la brigade Ravenna y a faite le 11 juii pour gagner les hauteurs de la rive es s'est terminée par la retraite de l'ennemi Hier matin, les Italiens ont de nonveoi passé lo fleuve. Après do violents «•mbftts nos troupes ont réussi à repousser l'enno mi qui amène continuellement des renferts . et ont maintenu fermement nos propres po sitions devant lesquelles gisent plus de 4fy cadavres" italiens. Dans la région frontière de la Carinthii et du Tyrol, les combats d'artillerie con tinuent. * ♦ *. Constantinople, 13 juin (Communiqué of ficiel du Grand quartier Général) : Pendant la nuit du 11 au 12 juin, l'en nemi, qui a tenté plusieurs fois" d'attaquei notre aile droite près de Sedil-Balir, a éti repoussé et a subi d'importantes pertes dans ses anciennes positions. Le 12 juin au matin, l'artillerto ennemi» a gaspillé, inès d'Ari-Burnu, une gramd< Quantité do projectiles sans obtenir un ré sultat quelconque. Nos batteries de la côt< anatolienno ont également bombardé hiej avec succès les positions ennemies. Rien à signaler des autres théâtres de Îî ïuerre. * — Communiqués des armées eiliécs Paris, 12 juin (Communiqué officiel de Ï5 heures) : Il n'y a rien à ajouter au communiqué 4'hier soir. , Au nord de Lorette, dans la région du fond du Bu val et dans la région du Labyrinthe, nos troupes ont fait de nouveaux progrès. Ce matin, un épais brouillard s (régné dans le secteur au nord d'Arras. * ♦ i Paris, 12 juin (Communiqué officiel de |3 heures) ; ! Dans la région au nord d'Arras, lutte «'artillerie particulièrement violente sur le |)lateau de Lorette. L'ennemi, dans tout le Secteur d'Aix-Noulette-Eourie, a cherché, fcar un bombardement continuel, à gêner l'organisation des positions quo nous avons Conquises. Notre artillerie a riposté 6ur les Iranchôes et les batteries ennemies. Dans la région de la ferme Toutvent, au sud-est y Hébuterne, l'ennemi a lancé co matin une icontreattaque qui a été enrayée. Rien a signaler sur le reste du front, ci ■e 11'cst une action d'artillerie assez vive dans le secteur à l'est do Reims et sur le front de Perthes-Beauséjour. * • * ! Rome, 12 juin (Officiol) : Deux aviateurs ennemis ont jeté des bombe» samedi, vers 1 h. 30 m., sur Mola di Bari î et sur Poligerano.Les avions ont également bombardé Monopoli. iLa population est restée très calme. s " " Dépêches diverses 3S I1W«! Rome, 12 juin : ) 1 s L/,,Italia" apprend do Scutari quo le s mufti de Tirana, Mossa effendi, qui avait r été à la têto du mouvement insurrectionnel t contre le prince de Wiod, vient de se faire Q proclamer présieient de la république de l'Albanie du Centre. r- * * Pétrograd, 12 juin : On annonce officiellement qu'il y a cm, à "j Moscou, des manifestations antiallemandes. Il y a eu des morts, et des maisons ont 1 été détruites. ♦ s » * Londres, 13 juin : M. Lloyd George a prononcé, à Cardiff, les paroles survaîîtes : [ „Je ne veux pas parler du travail forcé » imposé par l'Etat; c'est un sujeft désagréa- > ;bie. Mais il est toutefois juste de rappeler 1, raijx embusqués qu'il existe une Charte ; jpdur la défense de l'Empirer, Charte qui - autorise le gouvernement à user d'une cer- > ttiine pression. Bien entendu, je souhaite qno les ouvriers fassent en sorte qu'on ne doive jamais en arriver là." n. * ♦ • ! Londres, 13 juin : ' Le ministre de la guerre accordera aux soldats des congés pour les travaux de fe- ■ naison. Les feiimiers devront donner aux homfnes un salaire journalier de 4 sliel- ' lings ou bien 2 1/2 shellings s'ils sont [ nourris et logés. k Des mesures spéciales seront prises pour la récolte des céréales. • * • Madrid, 12 juin : On mande do Melilla que des troupes espagnoles ont, le 6 juin, après un court î combat, ocouq>é des positions au sud de la ■ zone de HassinBerkan, localités situées à , proximité du Muiuya, non loin de Kansba t et d'El Zaio. Ces positions ont une grande j importance stratégique et politique. » * • i Madrid, 12 juin : LaT goùv/oraemenù a réuni les membres I de la presse, et, en plus des reconnu anda-^ tiens déjà faites- le 6 juin, les a invités à v ; garder un silence absolu sur les mesures . inflitaires et sur les armements" de l'armée et de la marine. Si ces prescriptions , n'étaient point observées, le gouvornomenb i établirait la censure. * » * ; Nancy, 13 juin s Pont-à-Mouss«n a été fortement bombardé avant-hier. 11 y a eu de grands dégâts ma-t ériols, efc plusieurs personnes ont "été tuées et blessées. • * » 1 Bloemfontein, 12 juin : Lo général Dewet avait reconnu etore cou- - paWe—fer fétfellfôn. Il vient de rétracter cet avm, «t lo kikunal a enregistré sa décla- • ration. * « t Pietertaarifczburg, 12 juin : L«s troupe du N^tal. qui étaient destinées pf^^nT" aux opérations contro lo Sud-Ouost africain allemand, ont re;-u ' ordre do se tenir prêtes à marcher contre L l'Est africain allômand ou les pays trans-oeéaniques.* * * i Konigsberg, 12 juin : , Un aviateur russe a jeté lundi plusieurs bombes sur la villo do Gumbinnen, sans ( causer dégâts. Il a été bombardé eli s'est retiré. • ) » * • Sofia, 11 juin : > , I>3 roi Fei-dinand a rendu visite hier au • -président" •fû" "Cbiiseiî" des ministres, M. Ra-•fdoalawoTv ; il s'est entretenu avec (lui pendant plus d'un® heure. . ,.uU. Le Caire, 9 juin Me Léon-Constant Carton do Wiart, un personnage des pi lis en vue de la colonie ; européenne en Egypte, vient do mourir au ; Caire. Me Carton do Wiart était l'un des avo-; cats les plus autorisés d'Eg}^pto. Il ne : s'est plaide que très peu do grands procès j dans losqnels il n'ait pas joué un rôle pré-i pondérant ; ses bons offices ont été scu- ■ vent réclamés par des membres de la famille du Khédive. Il connaissait parfaite- 1 ment les choses d'Egypte; son avis, spécialement sur des questions de jurisprudence, fut souvent sollicité par les autorités britanniques et notamment par lord Cromer. Il était le cousin du ministre bclgo de la justice. Ses deux fils sont officiers dans l'armée britannique. # 1 Ncw-Yofk, 12-juin : M. Dernbiirg^ est -parti pour l'Allemagne à bord du ,,Bergensford". ♦ * * Lisbonne, 12 juin : Dans la nuit du 10 au 11 juin, quelques conjurés so sont réunis pour tenter un coup do main contre le gouvernement. Ils , ont été surpris et arrêtés. 11 n'y a pas eu d'autres incidents. Le calme règne partout. * * * M. Giolitti va passer l'été à Pau, dans les Pyrénées. * * Now-York, 13 juin : On annonce do Phonix, dans l'Arizona, que la m?ilice a reç.u ordre de so tenir prête à être mobilisée. Les troupes ont été averties que la fièvre et la variole sévissent au Mexique. « ♦ * Amsterdam, 12 juin : Lo canal do la Vistule à l'Oder vient d'être ouvert au trafic. Des navires de 400 tonnes uenrent y circuler.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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