La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 22 Juni. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 19 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/gq6qz23x15/
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Mardi 22 JuSn 1915 W 225 tVSsfdi 22 Juin 1915 LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION 3i_, Montaf/ne-anx-Iierbes-I^otagères, SU CJ^LSLXiJSS BUREAUX : DE 9 à 17 HEURES Jos. MORESSÉE, Directeur JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO s JO CENTIMES ? La petite ligne. ». . . . Z fr. 0&0 S Réclame avant les annonces . . • • • 1 -00 ANNONCES { Corps du journal 4.00 • ) Faits divers ........... 3.00 f Nécrologie 2.00 LA GUERRE 323" jour de guerra Aussi bien à l'est d'Ypres qu'au nor d'Arras et dans los Vosges, les attaque que ies Français prononcent contre les pe eitions de l'adversaire se succèdent et- leu permettent de nouveau d'enregistrer que; çjue* avances locales. C'est dans les A osge;: cette fois, qu'elles 6ont plus particulière ment signalées. Les Français y- sont pai venus à Motzural : cette iocaiité est & G kilomètres au sud-ouest de Mûinster c à 6 kilomètre» à l'est de la frontière, a point où la .Feclit occidentale se réunit la Feeht orientale. A droite de ceile-c: les Français ont également progressé l long du Lunderbaol 6ur le Hilsenfirst, haï: teur qui fait partie du massif du Pet il Belchen* L'intérêt des faits de guerre dans l'Oues est-, du reste, complètement éclipsé par ce lui des événements qui se déroulent en G a licie, dont la signification est toujours pré pondérante. "Ceux dont parlent les dépêche de-Bfriin et de Vienne publiées ici hier, n permettent incontestablement pas de pense que la situation difficile faite à l'armé russe tout entière par l'offensive persistant des Austro-Allemands en Galicie soit e: voio d'amélioration. D'accord avec ies prévisions générale c:ent émises à cet égard, nous avions ac mis que le nouveau recul esquissé par le Russes depuis le 12 à l'est do Pr^csmyi sJ arrêterait à une vingtaine de kilomètres l'ouest de Lemberg sur la ligne do Grc dek. Nous tenions compte notamment (1 fait quo la Woreszyca forme dans la régio: one série de lacs susceptibles d'en facilita singulièrement la mise en état do défense nous avions d'autant plus de raisons d croire ce secteur de Grodek protégé pa une succession d'ouvrages fortifiés très re doutables, que los Russes en avaient pri possession et l'occupaient depuis plus d neuf mois. Les ouvrages défensifs qu'ils ; avaient édifiés ont-ils été insuffisants, o peut-étro la force de résistance de leur troupes avait-elle été mise à une trop rud épreuve par. les revers successifs qui le accablent depuis l'écrasement de leurs posi tion6 sur la ligne Tarnow-Gorlica 1 Qu l'on opte pour l'une ou l'autre de ce 02r Aioations, Los faits n'en sont pas moins l qui s'imposent avec une implacable logique Attaquée le 19 au matin, la ligne de Grc dek a été l'après-midi du même jour enlc vée sur un front de 33 kilomètres et d<! passée vers i'est par les Austro-Allemand jusqu'au delà de la route el du chemin d' fer de Rawaruska à Zollciew, c'est-à-dire t ano trentaine d« kilomètres au nord d< Lemberg à vol d'oiseau. Cette poussée rapide de l'aile gauche d< l'armée von Mackensen ne pouvait manque de se répercuter sur les autres positions d defense de Lemberg. Mises en danger pa la flexion de leur aile droite et fortemen pressées en outre par une offensive d l'armée Bohm-E*-molli, les forces russes qu couvraient la capitale de la Galicie au sud ouest sur la rive gauche de la Weres qyea ont été forcées de battre en retraite et, con sèquemment, d'évacuer la rive droite di Dniester jusqu'à son confluent aveo la Stri; bref, le nouveau recul imposé à l'arméi russe a ponnis aux AustroïAllemands d< s'avancer par le nord, l'ouest et le sud sui î^emborg, dont l'évacuation reste par suiU daiis le domaine des possibilités dont ï faut tenir compte. Particulièrement menaçante apparaît U poussée de l'armée von Mackensen eutr< Rawaruska et Zolkiew. Elle constitue poui Lemberg et les corps d'armée qui la dé fendent une véritable menace d'oncerele ment, et permet môme d'émettre des doutee quant à l'immunité de ' la liaison do Par mée russe qui opàre en Galicie avec cel'e qui combat dans le sud de la Pologne Étant donné surtout que l'on sait l'armée de l'archiduc Joseph-Ferdinand parvenue ai delà du Tanew, on peut estimer que cette liaison est quelque peu compromise, et. en tout cas un effort énergique et immédiat de la part des Paisses est indispensable poui l'eiûî^her de d^vr-nir à bref délai précaire r in^e la question est) de savoir dan* quelle* mesuras les derniers coinça s oni affaibli les dr-isions russes en hommes G en matériel. Suivant quo les pertes subicf auront été plus ou moins graves, l'état ma ci russe se verra forcé d'accent uer plûf ou moins l'ampleur ele leur retraite, pou! aller ^ organiser une nouvelle résistance è l'arrière, sur la ligno qui lui paraîtra présenter à cet effet le plus d'avantagés, La plus rapprochée d'entre elles est celle à* Sokal - Kamionka - T.erabcrg-Bobrka- Cho dorow. Dans l'hypothèse où cette ligne serait ol un triple point d'appui s'of frirait aux Russes entre le nord et lo suc do Leml eiv. à savoir en premier liai le Bug, puis la voie ferrée Kamiouka-Lem-be<g et enfin le chemin de fer de Lcrair^' à Stanislau. L'ASIE MINEURE La participation de la Turquie au confli européen, La péripétie de l'attaque des Dar danelles et la soudaine entrée en scène de l'Italie, maintiennent, ele façon tragique, ai premier plan do l'actualité la fameuse question d'Orient, vieille déjà do plus de deux siècles : on peut en effet en faire remonte* les débuts au traité do Carlowitz, en 1600, Parmi les nombreux problèmes qu'elle 6oulèvc, celui de l'Asie-Mineure sera parti-entièrement difficile à résoudre. Forcément, l'Asie-Mineure excitera les compétitions le? plus ardentes de la part de toutes les puissances intéressées ; son extrême richesse et l'avenir brillant qui lui est sûrement réservé justifient ces oonvoitises. Il est donc intéressant el examiner la situation respective des différentes puissances en Asie- Mineure, au point ae vue strictement éco nomique. Arrctons-nous d'abord à la France, don le:> rapports économiques avec la Turqui< remontent à une époquo très reculée. Ci fut un traité célèbre, conclu entre Fran çois 1er et Soliman 11, qui inaugura 1» relations commerciales de la France ave* la Turquie. Puis suivirent les traités el< 5639 avec Sélim II ; celui de 1581 entr ^ Henri III et Mourad 11 ; et, enfin, les fa ^ me us es capitulations do 174.0, entri £ Louis XIV et Mohamed 1er, qui accor daient aux Français des privilèges spéciau: en Turquie. Elles mettaient, sous le pro ' tectorat français, tous les chrétiens étran . £crs de quelque nationalité qu'ils fussent 6 et, aujourd'hui encore* les capitulation! > constituent un statut générai pour tous lei a étrangers résidant en Turquie. k II est inutile d'insister sur l'énorme in portancè d'un pareil traité qui n'a pas soj 0 pareil dans l'histoire. Grâce à lui, l'influence de la Frauce s'était, jusqu'en ce: dernières années, répandue partout en Tur quie d'Asie, surtout en Syrie et en Pale* tine, où la langue française était devenu* la plus usitée, aussi bien dans la vie pri s vée que dans le ctrnimercc. C est la France qui a inauguré le réginu des réformes connu, là-bas, sous le nom d< „ Tanzimat", qui a mis la Turquie au ranr à nés pays européens. Les premiers réforma >- 'eurs furent : Rechid, Ali et Fuad pachas c élèves des écoles françaises. Les premier* - instructeurs de l'armée furent des Frun 3 cais, et l'organisation do l'enseignement es 1 Turquie a été préparée par les ministres dî Napoléon III, Victor Duruy notammen Enfin, ^ les premiers travaux publics ont éi< exécutés par des ingénieurs français ave* s des capitaux français. Les premiers cm-. prunts do l'Etat turc furent contractés er ^ France, qui est restée son plus impoitair [uêt-eur. Los iutérêts financiers de la Franc-' 1 CQ Turquie sont encoie, actuellement, plut 1 importants que ceux de n'importe quelle v autre puissance et peuvent être évalués £ > plus de deux milliarels. Néanmoins, do^uiî quelques années, le commerce français er Turquie a été très sérieusement battu f-i " brèche par le commerce allemand. Alon 0 qu'il occupait le premier rang pour le commerce général, le rapport do 1904 montre ! ^ effet, qu'il est tombé au huitième rang L*Angleterre a été, de tout temps, le plus important fournisseur et client do lu Turquie ; die s'efforce de maintenir .jette prépondérance, mais c'est l'Arabie, la Mé *opotamio et le golfe Persiquo cjii intéres sent surtout son commerce. Lis Anglais s< sont installés dans ces régions depuis -^n viron nn siècle, vers 1801, lorsqu'ils y étit biirent des consulats. La conquête pacifique n'a commencé poui eux qu'en 1S34, après le traité russo-anglais qui garantissait l'intégrité delà l'Arse l^epuis, l'Angleterre n'a cessé d'y dévelop per constamment son influence économique sn s'emparant de tout le commerce du golfe Persiquo et du sud de la Perse, où l'on ne connaît d'autres articles que ceux de l'Angleterre.Dès 1830, l'Angleterre avait obtenu In concession de la navigation sur le Tigre el l'Euphrate, accordée à la société Lynch & Oo. JEn 1882, une compagnie ottomane, I1& midié, se constitua, espérant supplanter leî« Anglais dont la concession expirait en 1900 Mais la dinlomatie anglaise intervint et obtint la prolongation de la concession pour 75 ans. L'importance de cette concession est énorme et incitera les Anglais à fair« tous leurs efforts pour éviter qu'il 6e construise dans ces régions des lignes de pé- 1 uétration dont ils ne seraient pas le»? ^ maîtres. lin AsioMineure l'Angleterre a toujours manifesté sa ferme volonté de rester seule maîtresse de La route des Indea : c'est pour oette raison qu'elle a assuré sa domination sur le golfe Persiquo ci ses côtes: des territoires de Koweit, Maskate et Oman, elle a fait de vrais protectorats anglais. Le gouvernement britannique considère lo golfe Persiquo comme la frontière maritime de l'Inde ; il regarderait comme une grave menace l'établissement d'une base navale sur un point quelconque du golfe Persique par une autre puissance. L'Angleterre possède une flotte sur le golfo Persiquo et domine la navigation sur les deux fleuves. Ello a un résident général à Bassorah. Aux Russes et aux Français, dont les intérêts sont peu importants dans ces régions, l'Angleterre est parvenue à donner satisfaction par des accords spéciaux. Restent les Allemands, appuyés par les T urcs, qui se sont préparés do ce côté à une lutte éex>nomie]ue acharnée. K * * La Russie, depuis lo traité de Paris en 1856, s'est établie sur les territoires turcs do Kars et d'Andahn ; elle cherche à étendre son influence dans la grande et la petite Arménie pour descendre jusqu'à la mer libre, au goîi'o d'AIetxandreite. En vertu de la loi historique du développement des grandes nations il no serait pas impossible que, dans un avenir plus ou moins prochain, elle obtienne des ports libres sur la mer pour l'entrée et la sorlie de ses produits, soit isur le golfe Persiquo, soit sur lo golfe d'Alexandrette, ou d'une autre issue donnant accès à la mer Noire. Ce fut l'empereur Alexandre III qui, en 1803, inaugura les vues de cette expansion économique do la Russie, en faisant étudier toutes les portes asiatiques : Mandchourien-■ nés et MongoLos, sur le golfo du Tehili-: Persanes et Afghanes, vers lo golfo Per--uquo, et Arméniennes, vers te golfo d'Alexandrette. La guerre russo-japonaise vint ruiner les espoirs russes en Extrême-Orient; il leur estait plus que les ports persans er. o'esfc là, seiitblo-t-il, que jusqu'en 1014, ils ont paru chercher une libre sortie sur la mer du Sud. On comprend, dès lors, combien l'influence russe en Perse est d'importance capitale pour la Russie. L'Angleterre étant déjà maîtresse de F Afghanistan et du Sud de la Perse, la Russie devait ^chercher à se réserver le Nord. Aussi lè Shah do L'erse ayant, en 1897, été obligé d'emprun- ■ ter, ce fut la Russie qui s'empressa do lui fournir los 22 millions de roubles dont il [ avait besoin ; elle devint mémo l'unique ) créancière de l'Etat persan dont elle rem- • boursa les dettes, en lui faisant prendre - l'engagement de ne contracter aucun em- • pi'unt ailleurs qu'en Russie. Des officiers - russes furent chargés do réorganiser l'ar-' m<^e persane. C'est encore la Russie qui î établit les routes de Reeht à Téhéran, et . du^ Taurus à Téhéran par Khasain; cm > même temps elle poussait les prolongements - des chemins de fer vers l'intérieur de la : Perse. , .^QSS^e se mit ainsi sur un pied ■ d'égalité avec l'Angleterre. Un accord inter-, vint alors emtre les deux puissances pat ; l'arrangement conclu entre elles le 30 aoul j I9q7 délimitant leur zone d'influence en Asie-Mineure, au Thibet, en Afghanistan el " }!cr?6' Ùiles s'engagèrent à respecter i 1 intégrité et l'indépendance do la Perse et • a empêcher l'intrusion d'une tierce puis-; sance. Cette entente était plus avantageuse . pour la Russie que pour l'Angleterre, mais elle était devenue indispensable. > Entre ces deux zones d'influence russe ci . anglaise, il a été laissé, par l'accord précité, une zone neutre où pourrait- se pro- ' duirc l'avancement éventuel d'une tierce . puissanoa vers la Perse centrale par la • ligne Hanekine-Téhéran j c'e^t l'Allemagne qui avait sollicité cette concession. Do la , suite dos événements actuels dépend le ; point do savoir qui deviendra lo maître de cette ligne do Hanekino par laquelle on t pénétrera au centre eïe la Perse. • * * \ Pour fixer les débuts des relations éco-: nomiques de l'Allemagne avec la Turquie, ï il ne faut pas remonter bien loin élans l'histoire. Vers 1841, le roi de Prusse Frédéric-Ouiilaume IV, commença à se mettre en rapport aveo la Turquie. Von Moltke, le tutur maréchal, envoj'é en mission en 1880 chez le grand-vizir Rechid pacha, avait signale l'absence complète de toute trace d'influence allemande ; l'ceuvre fut continuée J.ous Guillaume 1er et le chancelier de Bismarck, ^ mais les relations des deux pays demeurèrent do peu d'importance, ne se développant que très lentement. C'est- sous le règne actuel que les richesses do l'antique Mésopotamie et do l'Ànato-Uc, ces vastes terrains des vallées de l'Eu; (jlirate et du Tigre, attirèrent l'attention dei dirigeants do là politique coloniale alù? uiande. Un fait absolument certain, qui semble paradoxal aujourd'hui, c'est quo ce fiU - l'Angleterre qui poussa l'AUemagno dans ; osUo voioJUisœaret n'aUdÊBaït .tuouno im {KJitance à la question d'Orient, très occupé qu il était a organiser, et consolider le nouvel Empire qu'il avait tout contribué à . londer. La guerre russo-turque, en modifiant la carte de l'empire ottoman, après le traité de Sau-Stefano, éveilla l'attention ùo l'Angleterre. Gardienne des détroits et do Cou-, îstantuiople, elle no pouvait permettre au* Itusses d'occuper, daj» les affaire:» d'Oneiit! la première p*.aco qu'elle se réservait pour elle-même. C'est pour o*tte raison qu'elle 1-éelama hi réunion d'un congrès des ' puissances européennes, et parvint, au mois de juin 1S7S, à réunir ce eongrÔ3 à iVerlki et dont elle confia la présidence au chancelier Biemarok, représentant de l'Allemagne qu'elle poussait ainsi, en quelque «jrte, il s'inferewer malgré elle à la question. C'est'de e« congrès de Berlin que date le véritable début de l'influence allemande dans l'empir» ottoman; elle y est, aujour-dimi, d'une préponrteraace complète sous tous les rapports. L'Asie^Mineure, en pox~-ùculier, est devenue lo champ d'activité par excellence des hommes d'Etat et des fini-n-oiers allemands — des industriels également, en raison des travaux immenses qu'il s'agit d effectuer dans ces vastes territoires pour leur misa en valenr. Des ingénieurs, envoyés là-bas en mission, rapportèrent toes los renseignements utiles à là parfaite tt complète connaissance de tout le pays. Des livres et des brochures en très grand nombre furent alors publiés. Comme il n'y a pas de moyen phis efficace et plus rapide pour mener à bien la nouvelle conquête économique d'un p?ys qu® l'établissement de lignes ferrées, dont l'Asie-Mineure avait tant besoin, feu le Dr Siomens, ex-président de la Deutsche Baukj s'y employa avec ardeur. Cetto banque ri cheta, en 1SSS, la ligne ilaïdar-Pacha-lif midt. Elle obtint, plus tard, la concession des lignes ferrées d'Anatolie, !o tout avic des garantie-; kilométriques qui mettent lès intérêts à l'abri do tout aléa. Elle oh* lut enooro la concession de la ligne Ef-ki-Ko-uia et ses embranchements ; et, enfin !•» fameuse ligne de Bagdad qui avait été ce-fusée aux Anglais et aux Français. Bref, presque toutes les lignes de l'Asie-Mineure sont actuellement entre les mains des Allemands ; son commerce et 6on industrie y tiennent lo premier rang. 8ur un ensemble d'environ 8,00) kilomètres do lignes ferrées exploitées à l'heure actuelle en Asie-Mineure, plus de 1,5:X) kilomètres leur annar-tiennCDt. fis sollicitent les lignes .- l'étude: Samsoun-Sivas, Sivas-Erzeroiim, etc. Ils se sont installés dans lo» ports de Haïdar-Pa-oha, Mersina et Alexandretts, après Smvrwé les plus fréquentés pat- les bateaux étr3«. gers. Bref, l'Allemagne tient entre ses moins touto la vio économique de l'Anatoho. ■-« * * \ L'avenir da l'Asie-Mineure, an peint do vue économique, peut Ctre considéré comme très brillant. Rajeunies par lo travail, réveillées do leur engourdissement de tant de sièoles, les populations referont do ces antiques et magnifiques régions lo grenier du monde ; celui ou «eux qui en seront économiquement tes maitres, en retireront d'énormes profits. a. L. SUR MER Copenhague, 20 juin : Le vapeur danois ,,Avanti" a amené hier, \ Korsôr, un canot de sauvetage anglais marqué „Desabla", qui a été repêché près de l'iîe lïof May, en dehors du Fiitli ol For th. Le canot de sauvetage était renvers* il y a eu à bord des installations do iéie graphie sans fil et des approvisionnementf Vraisemblablement, le canot appartient a bateau-citerne anglais „Desabla", de Glas gow, qui aura été victime soit d'une mine soit d'une torpiller Dépêches'diverses Stockholm, 20 juin : Ijs, Suède a interdit sur son territoire 1 transit à destination de la liussie des mar chandises dont elle a prohibé eile-m&tt' l'exportation. Le Havre, '20 juin : Quinze cents à seize cents enfants belge vont etre re*;us au ohâteau de Valmont, ai grand hôtel des Pctites-Uailes, au châteai d'CXtville-i'Abbaye, à Fauvilic, non Ion d'Yvetot, dont les propriétaires ont géné reusemeut mis leurs immeubles iV la dispo sition du gouvernement belge, • * * Genève, 20 juin : l^a nouvelle mobilisation de la lro divi sion aggrave la pénurie des travailleur! agricoles dans lo canton do Genève. Le; ouvriers demandent un salaire très élevé 8 à 10 francs par jour. Le département d'agriculture fait appel i toutes les bonnes volontés j il invite le^ femmes et les enfants à coopérer dans h mesure do leurs moyens aux travaux do h terre. Les agriculteurs doivent se prête] une aide mutuelle. On peut espérer ains que la rentrée de la récolte se fera normalement) et que lo contre-coup de la situa Lion actuelle ne se fera pas trop sentir ce hiver. «s * • Londres, 20 juin : UiiÉrd'épêclîô "de Melbourne annonce qu* le Secours belge, organisé par le lord-main de- cette ville, a recueilli jusqu'ici un< somme de 208,000 Le district do Gee long a adressé uno nouvelle somme dî i,(KX) £. **• Londres, 18 juin : - La dernière séance do la Commissioi officielle d'enquête au sujet de la perte di „ Lusitania" s'est tenue hier en comité se cret. Il ne sera plus fait de communication .sur les résultats de l'enquête avant vju date qui n'est pas encore fixée. « * « s . Rome, 20 jo.tn s On déclare de source officielle qu'il n'es pas exact que des délégués d'un pays neu îro aient été aeîmis ù assister aux opéra cions militaires des Italiens aujirès du gé néralissimë de leur armée. Londres,, 20 juin : A la Chambre des Communes, M. Joyzor tîicks a insisté sur la nécessité de dispo d'un plus grand nombre d'aviateurs e d'aéroplanes, afin do constituer une défend ' contre ies raids de zeppelins. Le sons-secrétaire d'Etat à la guerre VvJ. Tonnant, a répondu que le service aérien, au point do vue du nombre, es proportionné au reste de l'armée. Le déyo : Loppement du service a été tel que~I« nom - bre des pilotes jj5H AW™ "cSns la propog lion de 10 centre 1. Il y a eu égalcmen-iVJeffS&semerit " 'dSïS '"lés autres contingo^ l'air dans la proportion de 5 contre ij organisation établie fonctionne avec cfn, eâoité. Eji ce qui cemcerne les aéroplanes de dimension plus grande employés par le gouvernement russe, M. Tennant a déclaré que des moctèles semblables sont en cons-îruction en Angleterre. . * * * Lisbonne, 20 juin : Le , définitivemen <xyaïpm'mmuic cuit : Présidence, marine c guerre, José Castro ; intérieur, Fernande Silva ; justice, Gaetano Menezes ; affaire» étrangères, Augusto bpares ; finances, Vie torino Guimerais ; colonies, Norton Miat tos ; travaux publics, Manoel Î.Ionteiro instruction publique, Lopez Martino. Lyon, 20 juin : ~ Le- „Njuu^'.eUiste." croit savoir quo le^ chefs français et anglais aux Dardanelles ont résolu do faire couler quelques vieux navires dans la partie reserrée du détrefet, si deis sous-marins allemands ou turcs renouvellent leur attaque contre la flotte des Aillés. On barrerait ainsi le passage. Rome, 20 juin : On mande du Caire au „Giornale d'Ita-lia" quo le général «i'Amado a été blessé au cours d'une opération de débarquement deo troupes aux Dardanelles. Le général se trouvait à bord du croiseur ,,Savoie", lui. devait appuyer cette opération par son .'eu. (Jne grenade est tombée sur le navire et a éclaté près du général, qui a eu deux doigté de la main droite arrachés et qui a été, en outre, blessé dans le dos. Milan, 20 juin : L\,italia" annonce que les Serbes avancent avec d'importantes foretë^ Sur BeTTCîri et—oHl/"les ponts sur le Drin noir. Leur but est de s'emparer du fort do >3n Giovanni eii Medua. • •• Londres, 19 juin : On mande de Washington au „Moriring Post" que prochainement commencera aux .Rtats-XInis une formiable propagande en faveur de ia paix. M. Bryan serait partisan enthousiaste de ce mouvement, fl parlera à uno grande réunion à New-York où seront renrésentées toutes les organisations ouvrières américaineîs. M. Bryan fera ressortir lo devoir qu'ont les Etats-Unis d'offrir leur intervention aux belligérants et exposera le plan d'un Congrès de nations neutres pour arriver à mettre fui à t'a. guerre. • * • Paris, 20 juin : La Chambre a adopté vendredi un projet de loi qui permet l'incinération do tons les soldats , morts sur le's^ëEainjis do 'ba< et hou identifiés. COMMMUNIQUÉS OFFICIELS .1 ■.■ i—.i «■..n.—. Communiqués allemands Berlin, 21 juin. •— Officiel de mieii : Théâtre do la guerre à l'Ouest. Sur lo front au nord d'Arras, l'action ennemie s'est bornée à une canonnade, o vcopt. au nord de Souchez, où nous avons re poussé une attaque d'infanterie. A l'ouesl _ de Boissons, les Français ont entrepris dt nuit une attaque isoijso contre notre posi-3 don à l'ouest de Moulin-sous-Touvent; elle a échoué. Sur la lisière ouest de l'Argonnc. nous avons pris l'offensive. Des troupes de la «Ijandwehr" du Wurtemberg et du nord > do l'Allemagne ont pris d'assaut plusieurs i positions do défense do Fennemi, sur un i iront de 2 kilomètres. Les Français ont en i suito fait uno contre-attaque qui a échout . et leur a causé des pertes elémesurées. Notre butin dans eîe e>ombat a été de 6 officiels, G2-3 soldats prisonniers, S mitrailleuses et 3 lance--bombes. Sur les Hauts-devMeuse, 1?*5 Français ont, . le soir, attaqué cinq fois fortement notre . position ele la Grande-Tranchée, à l'ouest ; des Eparges. A l'ouest do cette route,leurs attaques so sont écroulées 6ous notre feu; 1 à l'est, ils ont pénétré dans quelques mor-L oeaux do nos tranchées, mais ils on ont été j ensuite re jetés on partie. 70 prisonniers , sont restés entre nos mains. A l'est de Lunéville, au eielà do Condroxon, nos postes ! avancés ont été retirés sur notre position L priucipalo au nord-est ele cq village, l'ennemi leur étant numériquement supérieur. Dans le» Vosges, des attaques meurtrières . do l'ennemi ont 5té repoussées dans 1a val-3 lée du Fecht et au sud. Pendant 1a nuit, pour éviter dos pertes inutiles, nous avons volontairement évacué le village do Metzo-„ ral que l'artillerie française a complètc-, ment détruit. > Théâtre de la guerre à l'Esft. Dans la région au nord-ouest de S^av/lé - et à l'oivest dû la Dubissa inférieure, plusieurs attaques des Russes ont échoué; quelques-unes ont été entreprises par des forces assez importantes. | ~;s Théâtre do la guerre au Suel-Est. |Les armées du général von Mackensen continuent leur Offensive contre Lemberg a t zfolkiow'. Rawa Rai>ska est en notre poiy-. foir. A l'ouest de Idàwa Ruska, los troiv pes allemandes ont attaqué et rejeté hiur l'ennemi. Les 10 et 30 juin, entre Janow oc le nord de Magiorow, nous avons Ciip-L turc environ Russes, 8 canons et . 2b miti'ailifcn«3S. « * « Vienne, 20 juin. — Officiel de ce midi : Front russe. La continuation do la forte offensive d<js troupes alliées a conduit hier, au coiu*s de 1 La bataille près de Alajierow-Grodek, à unj " - nouvejUo et cejmplète victoire sur les a£ [ mées ennemies. Après le passage du San 1 et la reprise do Przemysl, le succès des troupes alliées dans la bataille qu'elles 4nt entreprise le 15 juin pour se frayer un ciip-. min entre I^abaczowka et le Dniester ' i rie^n', a provoqué une retraite ultérieure de y l'ennemi, qui éteit redevenu entrv*tempi 'f »jpte à eKWBsbottre grâce à l'arrivée de nom» ureax i*enfoi1*. A ce momeoi, il a reculé en sobigsa^ do fortes perles dans la direction est jèt aord-ect. Pendant les jotirs ftuir;ints, la ^i- - ceiefeon eupérieure de l'armée russe a en-\ <x>r© une fois concentré les restes des &r- ; mées battues pour couvrir la capitale de la Galicie, a-fin d'a.rréter enfin notre mareap f iii avant dans 1a i>osiiioii de la Wero»-ï ijta, avantageuse pour l'ennemi par suôe lo la configuration du terrain. Après lin violant combat, l'assaut héroïque des trfcu-alliées a de nouveau cette fois ébr^iié L wout le front russe. Déjà j>enelant 1er, ' aeures do l'après-midi, la i>o?àtion esinemi^ ' ivait été percée dans la région où attaS ' juait l'armée du général-celonel von Aiatf-^ocusen, c'est-à-dire autour de Najierom i^'ennemi a commencé à- rccnler vers Ra-\si^ Kuska et Zolkiew, tandis que, sur la VVe-foszyca, il opposait encore une résistance icharnée. Pondant la nuit, des parties do l'année Bôhm-Eimolli ont pris d-'assaut les positions ennemies dés deux cotés do la coûte do Lemberg. En même temps, les aïK .ros corps de cette armée ont fait partout irruption dans la position principale enne-aie. Depuis 3 heures du matin, les Russes .-ont en retraite sur tout le front de ba.-: aille, aussi bien daus la direction de Lemberg qu'au nord et au sud do cette ville. De nouveau, eles milliers ele prisonniers et tin nombreux matériel sont tombés entre kîs mains eles vainqueurs. Sur le Dniester supérieur, l'ennemi commence à évacuer sos positions. Sur lo front de l'armée Pflanzer, l'ennemi a de nouveau attaqué à plusieurs endroit», mais il a été repoussé aveo des pertes très important!». Front italien. liorsque nous avons eu facilement repoussé dos attaques italiennes plus faibles •.près de Plawa, ele Ronchi eMj de Moufal-<\one?, le calme s'est également rétabli hier sur le front do l'ïsonzo. Ici et sur la frontière, l'artillerie ennemie bombarde nos for-jferesses sans efficacité. Au cours des attaques exécutées par au moins une brigade sur nos positions à l'est de la vallée de Passa, attaques, exjminc on sait, partout re-pousscos, l'ennemi a subi des pertes considérables. Devant un seul point d'appui, on a compté 175 cadavres. Constant inople, 20 juin. —■. Officiel du grand quartier-général : Sur le front du Caucase, nos troupes ont repoussé des attaques que l'ennemi avait entreprises pour couvrir sa retraite. Après une contre-attaque, nous avons fait des prisonniers et pris trois mitrailleuses. Dans la région d'Olty, nos troupes ont fait des progrès, malgré la résistance acharnée de l'ennemi. Au cours do ces combats, l'ennemi a laissé 200 morts sur lo terrain, parmi lesquels quelques officiers ; nous avons fait des prisonniers et pris une çrande quantité de fusils, de tentes et « objet» dlégûipeincnt. Aux Dardanelles, notre artillerie a pris sous son feu, le 17 juin, les installations héliostatiques établies près d'Ari-Iîurnu. La plus grande partie des soldats ennemis qui y travaillaient ont été tués. Un torpilleur ennemi a été gravement endommage par 1 an obus. Le 1S juin, notre artillerie a bombardé avec succès l'aile gauche de l'ennemi et lui a occasionné de grandes pertes. Pour se protéger contre le feu efficace do nos batteries cotières, l'ennemi a changé de positions ; mais ses nouvelles positions ont été également bombardées par les batteries allemandes. L'artillerie ennemie, qui avait- ouvert le feu contre notre infanterie, a été réduite au silence.Sur les autres fronts, la situation est in-changée.O ■ • Cipmïïis^iqués des armées alliées y/if" ^ Parisjk 19_ juin.— Officiel do 15 heures : t Il n'y^a rien à .ajouter au communiqué ,1 d'hier soir. * * * Paris, 10 juin. •— Officiel de 23 heures i Dans le secteur au nord d'Arrarf, nous avons poursuivi notre action. Après uno lutte très vive, le i-ouiL«ilô-iiuval, obstinément défendu par l'ennemi, depuis te 9 mai» ; a été investi de toutes parts et enlevé d'assaut. Nous y ayons pris des miu\âLeusv.f^ l'eu de prisonniers, une dizaine, sont restés èhtro nos mains, la résistance des Allemands ayant été acharnée. Sur les pentes ®ii s'étendent à l'est de Lorette, dans la direction cie" Rouchez, nous avons pris plusieurs tranchées et fait 3.0 prisonniers, dont uno dizaine dToffioiers. Nous tenons les pentes do la cote 119, où nos troupes so sont, malgré ies contre-attaejues ennemies, maintenues au delà eiee dernières tranchées ennemies en s'accrochant au terrain. Au sud de ces pentes, notre front a été porté en avant. Au nord-est du Labyrinthe, uno oontre-attaquo d'une extrême VibienCiO nous a re-; pris, dans la nuit du 18 au 19, uno partie du grand boyau dont nous nous étions empai'Js. Dans la journée du 10, nous l'avons reprise et nous avons njpouesé les tentatives ennemies. Dans tout le secteur la lutte d'artillerie a éd3 d'ujue intensité continue. Aux lisières ehi boss Lo Prêtre, 1 ennemi a tenté d'attaquer, il n'a pas pu dé-ooncher. A Embermenil, un Ijatailbon allemand a enlevé, dans la nuit- eleruiôre, deux ;de nos postes. Nous avons ewntro-attaqué réoeîcupé nos pétitions. Edi Alsace, _ notre avance a continué sur = les deux rives de' la Fécht, malgré' une brume épaisse " et une pluie 'torrentielle. Nous tenons, sur 1a rive gaucho de la- FeoM occidentale, les massifs de lirauukopf et la côte 830 du Leiohwaldeek, ainsi que les villages do Steiuabçùck et Alknihof. M>ns avons enlevé en inâiie tem^w, entre les ieux branches do la Flecht, la olairière d'Abiaszwasen. Sur la rive droite de la branche o rie» talc, nous avons conquis les hauteurs d'Hilsenfirst, qui eons&fcueaè 1 a-vance du petit l^vllon d» Guebvilier (Kuh-lerwasen). Nous avons progressé sur les pontes ei dans la direction ele- L»Mnà*rsh.\ofe, Nous avons bombardé la gare d» Aigm-ster et fait sauter ies dépôts do inanitions qui s'y trouvaient. A la fin de la journée du l-fy no* troupes ont cornplèteaneut investi Mettrai, ou l'ennemi a provoqué eies inceuelios. Londi'es, 19 juin. — Rapport du maréchal sir John French : Au nord do Hex>ge, nous avons occupé J*50 yards de tranchées allemandes. Pendant 1a semaine écoulée, nous avons fait 215 prisonniers et nous avons pris trdis mitrailleuses, ainsi qu'un réservoir à ' gaz 6ous pression. Nous avons fait exple>ser plusieurs mines au nord d'Armentières et nous avons dé- ! (.ruifc ainsi une partie de tranchées ennemies. Lo feu de notre artillerie et de no-: tro infanterie a forcé les troupes qui s'y f trouvaient à se retirer. Nos aviateurs ont bombardé avec succès i l'usine électrique de La liassée. Roms, 19 juin. — Officiel de l'Amirauté: Le 17 et lo 18 juin, l'ennemi a entrepris do nouvelles opérations exmtrc notre côte sans obtenir un résultat- quelconque. Le 17 juin, dans l'après-midi, une escadre austre>-hongroise a paru à l'embouchure du Tagliamento et a été en butte à plusieurs attaques suooessives do notre escadre de contreytorpillours. L'ennemi n'a réussi qu'à endommager le phare. Nos contre-torpilleurs ont été attaqués également par des hydro-avions, mais ils sont rentrés indemnes. Lo 18 au matin, ele petits torpilleurs austro-hongrois ont lancé quelque» obus oontro Monopoli et ont tenté de mettre le fou au dépôt de benzino; leur tentative a échoué. Au cours ele ces opérations ennemies, ni notre armée de terre, ni notre m.irine, ni notre population civile n'ont eu à enregistrer do victime. Lo petit vapeur marchand italien „Maria Grazia" a été arrêté et coulé par un contre-torpilleur austro-hongrois dans la mer Adriatique. L'équipage a été déb-'.rqué saint et sauf sur notre côte, près de Silvi. Nos aviateurs ont lancé avec suce>ès des bombes 6ur une fabrique d'armes et de munitions à Trieste. Dépêches Diverses Stockholm, 19 juin : Lo gouvernement anglais a saisi 4,000 tonnes do~iiuisxû.,.qui~*ô ti "bOrd du vapeur suédois „Zamora". Ce cuivre était destiné à une firme do Stockholm. » * * Bucarest, 19 juin : Les autorités militaires ont autorisé, dan» une assez large mesure^ l'octroi de congés \ aux réservistes. «

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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