La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

1898 0
11 december 1915
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s.n. 1915, 11 December. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/n58cf9kr27/
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Samedi 11 Décembre 1915 A B C JÔtTfVNAÏi' QUOTIDIEN.> g** £é i JSTuiriéro : $0 Centimes. 2m> Anriéè. N83§& LA BELGIQUE FEIX DES ABONNEMENTS : Un mois . ... fr. 2.30 Les demandes d'abonnement sont reçues EXCLUSJVti • ux guichets des bureaux de poste- * ADMINISTRATION ET RÉDACTION Slj Montagne-aux-IîerTbes-F'otagères, F? 7?TT~X~T<rr.F,Jgg BUREAUX : DE 9 à 17 HEURES Jos. MÔRESSÉE, Directeur run i/co auiiuiiues • • t • « « la llgliw, ir. U.4U Réclame avant les annonce» . — 1.00 PRIX DES ANNONCES Corps-du journal . . . . — 4.00 Faits divers ....... — 8.00 Nécrologie . * — 2.00 Aujourd'hui: SIX. pages. LA GUERRE 495e jour de guerre r 'A la suite des récentes attaques alle-tnandes près d'Auberive et de Souain, un duel d'artillerie assez violent se poursuit en Champagne ; c'est du reste l'unique section du front dans l'Ouest où les belligérants déploient quelque activité. En Russie, ils continuent à faire trèVe complète. 11 en va de môme sur le fro|ft dans le sud de l'Europe, sauf que les Italiens persistent sur l'Isonzo à développer des attaques isolées au nord et au sud (le Gorz. IDans les Balkans, l'action a pour théâwe actuellement les1 régions bordées par la frontière serbo-monténégrine et la frontière serbo-albanaise. En réalité, elle déborâe déjà largement en .territoire monténégrin âu sud de Plevlje, et s'y enfonce encore davantage plus vers l'est, où elle atteint la ligne Bjelopoljewiord de Berane. Cette dernière localité se trouve, en effet, à 35 kilomètres au delà de la frontière. Dans l'est du Monténégro, les Austt-o-AllemjancCs tiennent la région d'Ipek ; tout an sud-est, les Bulgares y occupent Ejar kova, à proximité de l'Mbanie. Ils s'avancent en suivant la vallée de la Drima au sud-ouestl de Prizretn vers l'intérieur 'de l'Albanie, dont ils sont également sur * le point, de franchir la frontière plu© au STgci, près des localités frontières de Debra et de Struga, dont ils se sont récemment emparés.Bref, les opérations militaires dans les Balkans sont transportées sur les territoires monténégrin et albanais, réserve faite pour les escarmouches peu importantes qui, eu Serbie, ont encore lieu entre les Bulgares eafe les petits détachements 6erbes qui se re» tirent dé la région au 6ud-ouest de Mo-nastir, comme aussi pour les combats beaucoup plus sérieux engagés des deux côtés du Vardiar, sur la ligne Petrovo-)Valandovo, avec le corps ^ç^^tioimaire: * la Qua-druple-J&terrttff^ ^ ' V > AU REICHSTAG 4 1 ' n Discours du Chancelier de l'Empire (Suite.) Pourquoi la „Westminster Gazette" n'a-t-elle pas fait cette déclaration dès le 4 août 1914 1 Tout le monde ainsi aurait été averti. Quoi qu'il en soit, le monde sait maintenant pourquoi ces assassinats de peuples continuent par ordro de l'Angleterre. Je n'ai pas à émettre de considérations au 6ujet du développement ultérieur des opérations militaires dans Des Balkans : je veux me borner à exposer la situation actuelle. ^Dans l'Est, nos armées... occupent, en territoire russé^ de concert avec Farmeeï, austro-hongrôise, une ligne de défense soLjfr doment retranchée où elles se tiennent wxf jours prêtes à de nouvelles opération^. . l'Ouest, les- offensives entrepris^ centre notre front par les IFrançais et les Anglais, avec un fier mépris de la mort, ont, à"la vérité, réussi à faire fléchir notre front sur certains points, mais'la'nercee^ qui | devait err-être obtenue à tout prix, a échoué I \corn, ne toutes les tentatives antérieures. On peut se faire une idée des proportions for-midables de la lutte, en songeant que les troupes que les Français à eux seuls ont mises en ligne en Champagne, ne sont guère moins nombreuse® que* celles dont l'Allemagne disposait pour faire la guerre en 1870. Il n'y a pas de mots capables d'exprimer la reconnaissance dont la Patrie est redevable à nos soldats qui, sous un feu inouï de l'artillerie ennemie, et malgré ie désavantage de leur force numérique, ont fait de leurs corps un rempart que l'ennemi n'a pu percer. Honneur à l'impérissable mémoire de tous ceux qui y ont laissé la vio! De môme que notre front occidental, la ligne -j3g—.défense austff o-hon <rr nisp» contre Pila lie est sol id e et intacte. Nos troupes ont héroïquement repousse" les attaques incessantes et effroyablement meurtrières des Italiens. L'Italie réussira peut-être à transformer en décombres les villes pacifiques qu'elle a fait le dessein do libérer, mais ce * no sera là qu'une maigre compensation à ses échecs militaires. Telle est la . situation sur .nos fronts. Per-rnctt-oz-moi * de rappeler brièvement le travail que nous avons entrepris à l'arrière dé ces fronts. Un grand hombro de membres de cette assemblée y sont em>^*riyés dans le non! de la France et en Belgique-; tous rendront témoignage que nous nous sommes efforcés loyalement- et avec succès à faire renaître la vie économique. Partout, les administrations d'étapes ont semé et récolté. En 'Belgique, nous avons réussi à rétablir maintes branches de l'agriculture dans une situation économique approximativement normale. L'industrie et le commerce ont été ranimés partout où estait possible. L'ordre /règne dans le système monétaire, le cré :il et les banques. Les moyens de transport, la poste, le chemin de fer, les voies navigables sont en activité. De nombreux ponts détruits par l'ennemi ont été reconstruits. Dans l'exploitation des charbonnages, les équipes ont presque atteint leur effectif normal du temps de paix. L'extraction est en forte augmentation : elle s'e-t élevée, pour le dernier trimestre, à 3 % ■ millions de tonnes. Il est paré au chômage par des travaux exécutés pour o .mp'e de l' Etat et des communes. Il est malheureusement impossible de rendre une allure normale au marché du travail, l'Angleterre interdisant au pays, qui est- son allié, l'exporta^ m par mer et étranglant ainsi son industrie. L in- " struction obligatoire a été mise en vigueur et les jirescripf ijm s vainement réclamées'■>;&. ■ dis rdaiivcs à- L'enseignement en Langue 'i flamande sont appliquées. De même, nous avons obtenu ce qui n'avait pu être ob'enn < •jusqu'ici dans ce pays du plus haut développement industriel, à savoir la stricte exécution des lois de prévoyance sociale : nous y avons ainsi instauré les premiers Jléments d'une protection des ouvriers semblable à celle qui existe chez nous depuis nombre d'années et qui, d'après la conception allemande, ne devrait faire défaut dans aucun pays civilisé. En Pologne», en Lithnanie, et partiellement aussi en Couri.i,nde, nous avons trouvé les formidables " rumes "laissées derrière eux par les Russes et la désorganisation complète. Toutes les autorités russes ont abandonné leur poste. En Pologne, nous avons dû créer une nouvelle administration policière et communale, ainsi qu'uno nouvelle organisation de la justice, et nous avons dû y organiser le service sanitaire, jusqu'ici complètement négligé, notamment dans lee villes. Tout cela a été fait, et ce n'est certes pas une mince affaire dans un pays où des villes comptant un demi-million d'habitants sont dépourvues de tout service de distribution d'eau et de canalisations, dans un pajrs dont le gouvernement avait toujours estimé superflu de lutter contre les épidémies. Dans les grandes villes industrielles nous nous sommes trouvée, au point do vue de l'alimentation populaire, on face de difficultés qui nous ont donné un sérieux sujet d'inquiétude, mais que nous avons rapidement vaincues. La rentrée de la récolte et les nouvelles semailles ont été favorisées dans une largo mesure. Des batteuses, des charrues à vapeur et à moteur ont été utilisées sur une grande échelle; des semences ont été fournies aux agriculteurs partout où o'était nécessaire. Une nouvelle administration des forets et des miness a été créée; plus de 4,0)0 kilomètres de nouvelles routes solides ont été construite-, ainsi qu'un certain nombre de nouveaux chemins de fer. Sous la domination, russe, la. ^Pologne n'avait connu aucune espèce d'administration autonome : nous y avons introduit une nouvelle administration municipale qui permet à la population de participer à la vie publique et qui donne aux communes une existence juridique. Les nouveaux organismes municipaux se sont appliqués avec aèle à l'exercice des droits qui leur ont été octroyés dans l'intérêt de leurs villes. L'instruction publique a été reprise partout. La langue russe a été remplacée dans renseignement primaire par la liingue maternelle des enfants. \J Université et l'Eco.e polytechnique supérieure de Varsovie, qui avant la guerre avaient été pou à peu transformées, sous la pression de l'Etat, en dos institutions purement russes, ont été réouvertes à titre do centres nationaux polonais d'instruction. Le personnel enseignant a pu être en grande partie recruté dans tes milieux scientifiques autochtones. A remarquer qu'au mois (le février 1915 les autorités russes refusaient encore à l'Université, malgré le manifeste du grand-duo Nicolas, l'autorisation do donner quelques cours en langue polonaise. f'e ne sont là, Messieurs, que quelques échantillons de notre activité administrative dans les pa3rs occupés. Jamais Ton n'a, dana l'histoire du monde, assisté au spectacle d'une telle accumulation de travaux 1 pacifiques" exécutés à l'arrière du front où* de,s millions d'hommes luttent contro la mort, ifje ne veux faire que quelques "Brèves observations au sujet de notre sitJualiïon éco-n<Mfi?4ue. " Nous 'aV6r&"'tfër "VîWétr^àf^Sufîi-afl-neo- -à--condition que nous les répartissions^ cquêtablcimcfat : tel est le faiô dominant et décisif. Il est clair que nous ne pouvons pas nous nourrir à aussi bon compte et aussi copieusement qu'en temps do paix. La misère qui éprouve, par suite de la guerre, do nombreuses familles peu aisées, n'est regrettée par personne plus vivement que par moi. IA où le chef do famille a perrdu la santé ou même a reçu- déjà la sépulture en terre ennemie, comme aussi là où l'absence de celui, qui la dirigent) a fait crouler une entreprise édifiée à force de travail et qui faisait vivre toute une famille, il nous est impossible de tout réparer à l'aide- des secours de l'État. Un tel destin est funeste pour beaucoup d'existences isolées, et je ne sais que trop quelles charges et quelles1 privation» beaucoup do femmes allemandes doivent s'imposer aujourd'hui, à elles et à leurs enfantin. Je suis plein d'admiration pour leur héroïsme silencieux, qui mérite incontestablement la reconnaissance du pays. Les- mesures prises par le gouvernement en vue d'atténuer la misère et de répartir équitablemcnt les vivres ont été souvent critiquées oonumei insuffisantes et tardives : je ne veux aujourd'hui soulever aucune discussion, mais je"-uéclare qu'il est injuste do rendre des professions entières responsables de la situation qui s'est produite à cet égard. 11 y a eu des fautes commises par des personnes i isolées. Partout où nous pourrons atteindre/ les usuriers, nous mettrons fin à leur mal-j propre métier. Nos ennemis paient des prix? plus élevés que nous ne payons nous-mj#] mes potiir lcs^ produits alimemciros de prefJ mière nécessité, pour les céréales et leg • pommes de terre, mais pour faire croire § notre isolement, affirmé par eux comme u #|'jj dogme, ils ne parlent que des prix pavÊ; chez nous et jamais des pirix plus élev« qu'ils paient chez eux. Que nos ennemis so tranquillisent ! Nous n'avons rien $n surabondance, niais nous avons tout à sai-fisance.Il est intéressant de comparer la sitièi-tion présente avec les conception S quïn sç faisait des conséquences économiques fie la guerre avant qu'elle éclatât. Un des p|>s anciens chefs de parti de votre asseniblle, M. Auguste Bebel, en a parlé longuemJit au Congrès socialiste de léna en 191,1. îll prédisait alors que peu de temps après flo début do la guerre, des centaines do milil-s 3o petits commerçants feraient faillite, <J;q les fabriques qui ne travaillent pas pjj les besoins de la guerre chômeraient, qiEiï serait impossible de parer au manque Jbl solu de travail et do secourir les familî' Ses chômairs; à ce tableau il ajoutait ?1; t banqueroute des " caisses des Unions proœs sionnetles, des communes, des Etats et k< l'Empire, et la famine générale. M. Be4î [ l'était pas seul à penser qu'il en irait .!< [a sorte'; bon nombre d'entre nous ont c& sainement partagé certaines air moins de-JEs ippréheaision. T1 semble dc-s lors qu'ai-iourd'hui, après seize mois do guerre, il lous soit permis do dire que nous avicife; i yv ' 1 nous-mêjmes sous-évalué nos ptfopres force1 et que, à Fencontre do toutes les prévisions, le travail, l'abnégation et l'esprit de sacrifice dont des preuves ont été données de toutes parts, aussi bien par lo=i indivi-j dus, les sociétés et les syndicats que par les communes, l'Etat et l'Empire, ont about à urne œuvre que non seulement nous ne devons pas critiquer, mais dont nous avons le droit d'être fiers. Nos adversaires, je l'ai déjà dit? tirent de l'examen de notre situation militaire et de notre situation économique cette conclusionr à savoir que noiig^ijxjus^ trouvons au seuii d'un écroulement. Dfemiis des semaines, la presse 'd.e 'Tlbnïente, dont l'écho parvien jusque dans les pays neutres, est remplie d'articles aux titres sensationnels : ,,L'Al lemagne est vaincue" ; „I/Allemagne est finie"; ,,L'Allemagne meurt do faim" ; „UAllemagne mendie la paix", eti tutti quanti. C'est surtout l'affirmation que l'Allemagne mendie la paix qui joue un grand rôle. Aucune personnalité allemande un peu connue ne peut se déplacer sans qu'aussitôt on on fasse un agent du gouvernement chargé de négocier la paix. Tantôt c'o-t le prince de Bulow en Suisso, tantôt le secrétaire d'Etat Soif à La Haye, plus réceai-ment encore le prince Max do Bade à Stockholm et le cardinal Hartmann à Kome, qtie l'on désigne comme chargés de pareille mission, mais c'e^t toujours le même motif que l'on met en avant en ces termes : l'Allemagne est à bout et doit demander la paix ! Çà et là, pourtant, on a tenté des variantes : c'est ainsi qu'après nos succès en Serbie, on a annoncé que l'Empereur ferait son entrée à Constantinople et que de là il dicterait la paix au monde. Après le prétendu découragement allemand, c'était le tour do la bravade allemande. Il n'y a pas un mot de vrai dans ces .légendes. La campagne do presse dont je parle a atteint son apogée au moment où !a politique de l'Entente dans les Balkans me naçait ruine, à l'heure où nos armées frayaient un chemin dans le sud-est et où échouaient les meurtrières tentatives faites par nos ennemis en vue do percer notre front dans l'Ouest. Après tant d'échecs, il fallait bien que l'Entente cherchât le moyen de so tromper elle-même sur sa mauvaise situation. Où que l'on jette un regard, on ne trouve que le mensonge et la calomnie partout. Je dois souligner à ce propos un cas tout spécial. Lorsque, pour obéir à l'ordre de l'Angleterro, le général Botba a afctiqué notre colonie de l'Afrique du Sud, il a inventé la légende des projets de guerre ? e de e nquête de l'Allemagne contre. l'Unie' Sud-Africaine, pour justifier aux yeux dt ses compatriotes son initiative. Des frères-alors se sont ontr'égorgés, car la population "boor se refusait à prendre part à cette guerre injuste et l'on vit jetés en prison^ de vaillants compagnons d'armes qui avaient combattu pour l'honneur de leur pays. Au-' jourd'hui, le général Botha va m ine jusqu'à inciter la population boer à intervenir/ sur le théâtre de la guerre européenne^ orf i affirmant que les projets de conquête l'Allemagne vont jusqu'à convoiter spfi -pays lui-môme. Je ne trouve pas do mots'1 assez violents pour protester contre Vette arfirmation mensongère et pernicieuse. J'ai cherché à vous exposer de san^-; froid la situation sur les théâtres cte la. guerre à l'extérieur et à l'intérieur. LpsJ faits parlent et nos ennemis ne peuvent rien| contre la force de leur langage. Dans lo bilan de notre situation, îl n'existe aucunj? point obscur, aucun facteur incertain capa* ble d'ébranler notre assurance, qui est' ferme comjmo _ roc. Si nos ennemis no veulent pas s'incliner dès maintenant de^,' £t- les faits, il faudra bien qu'ils s'iiil ent plus tard. Le pCuplo allemand, in;'« ilablo dans la confiance qu'il a mise en sa force, est invincible. Ce serait nous faii# offense cîè chercher à faire croire, alors que tibus avons marché do victoire on victoire et que nous nous trouvons très loin en pays ennemis, que nous céderions devant* nos. adversaires qui rôvent encore de no's;] battre à force # d'endurance, de ténacité et dtf force morale intérieure. Non, Messieurs, nous no nous plieronsl pas devant leurs paroles. Nous conti-* nuerons ^à mener résolument la guerre nul a été voulue par nos ennemis, et. noiis achè-verons' ce qitîT l'àVenîr do l'Alléinaghe exige de nous. (A suivre.) ES BALKANS § i^onares, y décembre : jf Le correspondant à Ironie du „Daily Te-flogTaph" lui télégraphie que, suivant des r nouvelles venant do Bucarest, les amis de [l'Enteiïto sont devenus extrêmement Réservés, adors que leb germanophiles relèvent la t|to. Un frère dp.,M. Bratianu, président du CbnsedI des ministres, a déclaré que la Nwumanie resterait _ neutre jusqu'à ce qu'un ! des partis belligérants ait vaincu l'autre. A ce ^mtoment^ la^ lîouinaiiie offrira ses troupes frjtîôlîes au vainqueur pour amener pins rapidement la décision finale. Rome, 0 décembre : /On mandte à la ,,Tribuna" que le Con1-sojl1 de guerre d'es Alliés qui s'est tenui récemment, à Calais a décidé d'abandonner les positions établies près do SUrouiBito et do ràinener les troupes anglo-françaises à Sa-• logique, où elles attendront le moment favorable pour reprendre l'offensive. Copenhague, 8 décembre : î.e correspondant parisien de la ,,Bcr-îi%sko Tidende" dit avoir appris do source autorisée que les bruits d'après les-qu^s la Quadruple-Entente retirerait ses trompes do Sa Ionique sont dénués de fonde-meàt.' r Sofia, -9 décembre : I® gouvernement bulgare propose au gou-1 fliUI WljjlUjir. iiaio zone mnitro ;V la \fronci ' 3'o grecr^c, c'est A-dire en Mabê-.Les 'cTéui ai-mtes" rc^Tôraicnt, en con-s&léenee, à une portée de fusil des deux . côtés de la frontière. On estime que «i la Grgço accepte ci/tt^ proposition, los <!(rr-niaM opérations de la guerre dos Balkans i so .^limiteraient à la lutte entre les troupe J de:rl'Entente et les troupes dos puissances/ centrales, la Grèce observant à l'égard di| cales-ci la même neutralité qu'ello a obser/ ^e ws-à-vis de l'Entente. f \ Athènes, 9' décenib*-e : \ Les Franflftis. et les Anglais continuent ^ur retraite vers la frontière grecque. L'of-;pnsivo bulgaro a pour principal objectif le ; ont du chemin de fer à Strouinitza, qui fpjjme le seul passage sur le Vardar. i v Bucarest, 9 décembre : f La légation serbe dément catégoriquement toutes les informations répandues à l'étranger sur l'état do santé précaire et sur la ■|épression morale du roi Pierre. Celui-ci se porte très bien et ne quitte pais le qua^icr général serbe. 5 , Aliènes, 8 décembre : \ Le ministre lthallis discutera minutieuso-ijpcnt la situation avec le général Sarrail. Les techniciens militaires français et) grecb «onfuroront ensuite. Dans les milieux com-Aé.teuts, on parait convaincu qu'un résultat aivorable sera atteint. i L'ambassade anglaise dément formel'e[mcn{. que l'expoiiation de marchandises anglaises -vers la Grèce serait interdite. D'autre part, le gouvernement grec annonce qu'aucun navire grec n'a été arrêta a Malte. Salonique, 9 décembre : Quarante députés serbes', parmi lesquels tso trouvé le président de la Skoupschtina, ,partiront ce soir pour Athènes. % Londres, 9 décembre : Le Burea«u de la Presse annonce que lo député capitaine Wilson, qui a été fait pri-Monnier à bord d'un vapeur grec par un soirs-marin austro-hongrois, était chargé de <transporter à Londres des lettres de la Ma-; cédoine orientale. Le Bureau da la Presse ajoute que les papiers qui lui ont été en-Jevés sont de peu d'importance. , Paris, 9 décembre : ' On mande d'Athènes à l'agence lia vas 'que le président du Conseil a re;u jeudi les ministres d'Italie et de Russie. Coite démarche a eu probablement pour but de faire savoir au gouvernement grec que l'Italie et la Éussie adhéraient aux demandes de leurs alliés français et anglais, concernant l'expédition de Salonique. L'activité augmente tous les jours sur le front français. Les Bulgares abandonnent la poursuite des Serbes vers l'Albanie et concentrent dos forces considérables contre jes Français. Les Alliés occupent ukp nouvelle Jtgno plus rapprochée do leur basjt d'opérations. L'étatmajça: îmlgiu» se tr^iv<j à Istip. Londres, 9 décemln-e : ) / 0 On confirme que le roi Constantin se serait engagé à retenir à la frontière grecque tes troupes des _ puissances centrales, à la condition expresse que" les troupes alliées qui passeraient ta frontière partiraient immédiatement -pour Salonique où» elles s'em-barqueraient. Cet!e condition n'a pas été' accepte par l'En'rnte. Bucarest, 9 décembre % Ces derniens jours, la Ligue pour _l'a-grandissgmcnt„ .de. la IÎQήjue Jpar l'a y nexion" de la ^Bessarabie s'est augmentée cinq généraux, ~ doiît un beau-frère de M. Bratianu, du prince Georges Stirbey, de { quatre anciens ministres dont 1MJM. Pierre Carp et Majoresco, de beaucoup de séna-/ teurs et do députés et de plus de 200 i ^grands propriétaires ter rient s et représentants du monde intellectuel roumain. La Ligue publiera prochainement un manifeste. I '* Sofia, 9 décomlii'O î Le gouvernement bulgare a décidé de publier les documents faisant partie des archives d'Etat trouvées à Nisch. Ces documents auraient trait à la part prise par le gouvernement serbe au drame de Serajevo. Lugano, 10 décembre : i M. Magrini télégraphie de Salonique au „Secolo", en date d'hier : — La pression des Bulgares sur le front anglo-français a fortement augmenté. La ligne de retraite des Français est très menacée près de Stroumitza. La gare de D>> miivllaju a été détruite. On pense que cetto ]K>sition sera intenable. Une bataille est engagée près de Valandovo." Paris, 9 décembre : On écrit de Genève au „Temps" : — 'D'après un télégramme roui de Scu-tari, un certain nombre do chefs albanais cherchent à provoquer une agitation contro Essad pacha. Ils se sont rendus à Novi-Baza-r i>our négocier avec lo princo de Wied." , SUR MER Washington, 9 décembre : L'ambassadeur des Etats-Unis à Kome mande au ministère des affaires étrangères flue lo pétrolier ,,Commiuiipaw", de la Standard' Oil Company, a été arrêté et conduit dans un port qui n'est pas encore jbonnui. D'après ce télégramme, le ,, Commun i-|a\v" n'aurait donc pas été coulé, comme ttne dépêche xirécédento l'annonçait. Washington, 9 décembre : Le croiseur ,, Des moin es" annonce qu'un grand sous-marin autrichien a canonné, dimanche dernier, dans la Méditerranée, lo pétrolier' américain „Petrolitc". Un matelot a été blessé. Le ,^'Petrotite" a réussi à échapper à la poursuite du sous-marin. Londres, 9 décembre : Lloyds apprend que lo vapeur italien ,,Dimis" et le voilier italien „Pietro Lo-ra.ro" ont coulé. Les équipages ont été sauvés. Londres, 9 décembre î Le vapeur ,,Times" a été coulé. L'équipage a été sauvé. Londres, 10 décembre : Le Lloyds mande : Les vapeurs britanniques „Ntera" et „Gou-làndis" ont été coulés. Brest, 10 décembre : Le vapeur anglais ,,Stnr of New-Zealand", qui se rendait chargé de viande congelée de Montevideo ai; llavrev s'est échoué à proximité de Eil' de Molene. Le navire est con-sidéné comii.e , jierdu. L'équipage a été débarqué à Brest. j.maures, 10 déceinbrs : Un incendié a é'claté à bord du navire „Liverpool", alors qu'il se trouvait dans le port. Le navire a coulé COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemands Berlin, 10 décembre. —• Officiel de midi: Théâtre de la guerre à l'OueSt. Les Français ont attaqué à l'aide de grenade^ à main nos positions sur la hauteur 193, au nord-est de Souain; ils ont été repoussés. Pas d'autres événements remarquables, les opérations étant entravées par des rafales de pluie. Théâtre de la guerre à l'Est. '.îien de nouveau. Dans les Balkans. 1/armée du général von lvovess a amené 1,200 prisonniers environ pendant ces deux derniers jours. A l'armée du général von G-allwitz, pas d'événements notables. Au sud de Stru-mitza, les troux>es bulgares ont enlevé 10 canons aux Anglais. * * * Vienne, 10 décembre. — Officiel d'hier : Front russe. Bien de particulier. Front italien. Les Italiens continuent à diriger de vaines tentatives d'attaque contre différents secteurs du front dans la région de Gôrz. Pareilles tentatives ont échoué près d'Oslavija, du c-oté du Monte San Michèle et près de San Martino. Près do Doljo, au nord-ouest do Toi m ci n, nos troupes ont amélioré leur position, en enlevant ui^ morceau de la première ligne do défense do l'ennemi. Dans lo Tyrol méridional, l'artillerie italienne canon no certaines positions do nos secteurs fortifiés do Lardaro et do Riva. Front du Sud-Est. Sur les hauteurs qui dominent Plevlje au sud-ost, des bandes monténégrines ont été dispersées. Dans la région-frontière, au nord de Berane, nous avons fait reculer l'aile gauche deS Monténégrins. Contre l'aile droite dé l'ennemi,nous avons aussi combattu avec succès. Sur les hauteurs à l'ouest d'Ipek, nous avons délogé des arrière-gardes serbes. Lo nombre des prisonniers amenés hier est de deux officiers et mille soldats. Sur mer. Dans la matinée du 7 décembre, un de nos sous-marins a capturé, dans la baio de la Drina, un3 voilier à moteur albanais portant trente fuyards serbes et chargé de fu-, sils, do quatre canons et de munitions. Le petit bâtiment a été amené à Cattaro. * * Constantinople, 10 décembre. — Officiel du grand quartier général : / Sur le front do l'Irak, la résistance de l'ennemi faiblit sensiblement. Nos troupes T*nt fait échouer d'uno façon sanglante des 'tentatives de sortie des Anglais. Six avions que nous avons capturés ont '"été réparés et servent maintenant à combattre l'ennemi. \ Sur le front du Caucase, l'ennemi a attaqué, près d'Aleschkerd, nos détachements de l'ouest, mais il a été repoussé. En d'autres endroits du front, il y a eu simplement des engagements entre détachements envoyés en reconnaissance. Sur lo front des Dardanelles, près d'Ana-forta, l'artillerie do terre et de mer a ou^ vert lo feu dans diverses directions; notre artillerie a répondu et a dispersé des troupes «qui étaient concentrées; elle a en outre, refoulé des navires de transport à des endroits peu profonds do la baie do K,emikli-Liman. ^ Près d'Ari-Burnu, sur l'aile droite, il y a eu un violent combat de bombes auquel a participé un croiseur ennemi. Un cuirassé, un monitor, un torpilleur et un ponton ont ouvert au même moment lo feu sur divers points de notre ligne. Notre ; artillerie a répondu; elle a détruit une par- ! tie des tranchées ennemies et a forcé le monitor à s'éloigner après l'avoir touché à deux reprises. Près do Sedd-ul-tBahr, lo duel habituel d'artillerie s'est .poursuivi; l'ennemi a dirigé des torpilles aériennes en plus grand nombre que* de coutume contro notre aile gauche et un monitor a commencé le feu contro cetto aile. Notre artillerie a détruit, après un violent fou, quelques dépôts do bombes et d'autres munitions d'artillerie. Le 9 décembre, notre artillerie a endommagé un avion, anglais, qui est devenu la proie des flammes; l'appareil et les aviateurs ont été carbonisés. , , — « Comaïuniqisés des armées alliées PiKiis, 9 décembre. — Officiel de 15 heures : En Champagne, au cours de la nuit, notre artillerie poursuivant le bombardement des—positions ennemies, a fait sauter un dépôt de munitions au sud de Saint-Souplet. A l'est do la butte do Souain, nos contre-attaques ont continué à refouler l'adversaire qui ne gardo plus qu'une partie do la tranehéo avancée, complètement bouleversée. Nos batteries, par Leurs tirs constants, empêchent l'ennemi de s'y établir. En Argon ne, nous «avons fait exploser deux mines dans la région de la Haute Chevauchée. ♦ * * Paris, 9 décembre.— Ofticiel de 23 heures: Canonnade intermittente sur divers points du' front. Dans la région do ïteye, nous avons exécuté un tir efficace sur une batterie ennemie répérée près de Damcourt. Aux Eparges, lutte de mines; un groupe ào travailleurs ennemis a été enseveli par l'explosion d'un de nos fourneaux. * t .* Pétrograd, 8 décembre. — Officiel du grand état-major général *• La tentative faite par l'ennemi pour franchir un bra.s de la Dwina et atteindre une ilo située au sud d'Uxkiil a échoué sous notre feu partant de 'la rive opposée. (Tue de. nos batteries de gros calibre a forcé un avion ennemi à atterrir dans 'a région de Merzendorf, au nord de Ballon, respectivement situés à 8 et à 13 kilo-uèîres au sud-est de Borkowitx. Continuant à bombarder l'endroit où l'avion était descendu, nous avons entendu une forte détonation produite probablement par l'incendie de l'avion ou par l'explosion d'un réservoir à gaz. Sur le reste du front, pas de modifications. DÉPÊCHES DIVERSES Madrid, 10 décembre : Le nouveau ministère est composé comme suit : Présidence, M. Boni an on es; intérieur, M. Alba ; affaires étrangères, M. VilLa-înuovo; finances, M. Ureais; instruction publique, M. Burell; justice, M. Barrooo ; guerre, général .Lugo; marine, amiral Ali- randa; travail, M. ^\jnos Salvator. ♦ * * Londres, 9 décembre : A la Chambre des communes, M. Snow*-den, représentant dm parti ouvrier, a pri* M. Asquith do promettre qu'aucune propo» sition faite par un pays neutre ou par un des belligérants en vue d-'aniener la paix ne sera ropoussée sans que le Parlemen. en ait été préalablement avierti. M. Asquiith a répondlui que la Grande-Bretagne, la Franco, l'Italie, le Japon et la Russie s'étaient engagés à ne pas conclure une paix séparée. Si des propositions sérieuses sont faites par des gouvernements ennemis, soit directement, soit par l'intermédiaire de pays neutres, elles doivent d'abord être discutées par les gouvernements alliés. Dauà ces conditions, M. Asquith ne peut rien promettre, quoiqu'il es-timej qu'il soit désdrable que lo Parlement, soit rapidement mis au courant. * * * Londres, 9 décembre : On vient de créer en Angleterre une commission qui a pour mission do rechercher quollos sont les meilleures mesures à prendre pour amener la cPasse ouvrière à souscrire aux emprunts de guerre. » ♦ Paris, 9 décembre : M. Bibot, ministre des finances, a décidé que, pendant la guerre et jusque un an après celle-ci, seules les femmes qui ont un certain degré de parenté avec les* soldats tués à l'ennemi seront employés par les bureaux du timbre français. * * ■* Londres, 9 décembre : A l'heure actuelle, la censure anglaise occupe 1,081 personnes. 235 de ces* employés, sont des étrangers, spécialement des sujets do pays allies. * * Tokio, 9 décembre : En présence des troubles qui ont éclaté à Shanghaï, lo gouvernement a décidé de prendre dos mesures pour protéger les intérêts japonais. Plusieurs navires de guerre sont déjà arrivés dans le port. On pense que lo croiseur „Tsoegaroo", qui a quitté Yokohama, se rend étalonnent à Shanghaï. * ♦ * Constantinople, 9 décembre : Les journaux apprennent de source digne de foi que des forces bien organisées, composées de Senouss'is et d'indigènes tripoli-tains, ont occupé tout le vilayet do Tripnli. lOljlos ont établi leur quartier général à Suk-el-Dschuma, à une heure et demie de marche de la ville de Tripoli. Elles sont entrées à Kasa-Syrt. Dans les combats qui se sont livrés, les Italiens ont eu 0,000 tuéa et on't abandonné une importante quantité d'armes et de munitions entîrei les nuias des indigènes. * ♦ - Washington, 9 décembre : La note des Etats-Unis à propos du torpillage do l'„Ancona" sera remise dem/tin à l'Autriche-Hongrie par l'ambassadeur américain à Vienne. * ♦ * Londres, 9 déœmûro : On mande de Calcutta au ..Daily Telo-graph" : — Quelques régiments anglais ont été om-tarqués pour la golfe l'ersiqne : ils vont renforcer les troupes qui so trouvent sua- lo Tigre. Il a été nécessaire d'envoyer des renforts, les troupes russes concentrées à Kaswin et à Kermandscha, qui étaient des^ tniées à coopérer à l'attaqua de Bagdad!, ayant été battues par des forces turques sut gérieure-s." . * * La Haye, 9 décembre : Lo ministre de l'intérieur, M. Cort vaa der Lindeii. parlant à la deuxième Chambre de la politique de neutralité suivie par le gouvernement, a déclaré que cette politique pouvait compter sur l'appui unanime des Etats-Généraux. Il est vrai que quelques groupes dans le pays penchaient pour une autre politique; mais le fait qu'ils n'ùnt trouvé ni à la première ni' à la deuxième Chambre une seuile voix en leur faveur prouve qu'ils ne disposent d'aucune influence.Mais, a dit lo ministre, nous nfe salarions être forts que si le gouvernement a derrière lui toute la nation pour le soutenir, dans cette voie. La neutralité esu la meilleure politique pour la Hollande ; nou» n'avons pas à cacher nos opinions pour cela, et nous pouvons en paix manifester nos sympathies soit pour les Alliés, soit pour les puissances centrales, sans froisser ou insulter aucune des nations belligérantes. Quant au ,,Telegraaf" et à son rédacteur en chef, M. Schroder, le ministre a dit que la liberté do la presse est certainement uiji bien précieux, mais qu'on doit placer la loi aussi haut dans son estime. Aussitôt que la loi est enfreinte, lesi juges ont à itf> ter venir. M. Cort van der Linden a ajouté que si le gou ver nom en r n'a pas cru le moment venu de démobiliser une grande partie de yes forces navales, c'est que la situation internationale exige toujours une sago vigilance. Aussitôt que l'état dë choses lo permettra, une grande partie de l'armée sora renvoyée dans ses foj'cra. Au sujet d'une médiation de paix de 1$ part do la Hollande, le ministre a déclaré tju'il est encore trop tôt pour penser à pareille chose. Ce n'est qu'au njomenb oi\ tous les belligérants seront arrivés à la conviction que le droit et la civilisation seront mieux servis par la paix que par la

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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