La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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10 december 1915
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s.n. 1915, 10 December. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 07 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/rx93777h3c/
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Vendredi 10 Décembre 1915 JOURNAL QUOTIDIEN — Le Numéro : ÎO Centimes. 2m* Année. — N* 389 PRIX DES ABONNEMENTS : Un mois .... fr. 2.30 Les demandes d'abonnement sont reçues EXCLUSIVEMENT aux guichets des bureaux de poste. ADMINISTRATION ET RÉDACTION Qlt I&ontag'ne-aux-Herbes-F'otagères, BFlU~X"FiTiTiES BUREAUX : DE S à 17 HEURES Jos. MORESSÉE, Directeur ' Petites annonces • 4 ï ï*.'^ la ligne, fr? 0.40 Réclame avant les annonces . — 1-00 PRIX DES ANNONCES CorPs du journal . . . £ : — 4.00 Faits divers — 8 00 Nécrologie à fi-00 Aujourd'hui: SIS- pages. , ■ LÀ GUERRE 494e jour de guerre 'r i En Champagne, dans le secteur d'Aube rive et au nord-ouest de Souain, tetfg Aile manda ont, ces derniers jours, pronouàé de attaques auxquelles les -Français ont riposta tJne certaine animation a régné pur' suit sur cette section du front dans l'Ouest, an: mat ion relative toutefois et purement ' locale En Russie, les quelques escarmiouche brièvement signalées par les belligérant n'ont entraîné aucune conséquence notable De même, les quelquos attaques 1 isolée que las Italiens ont entreprises encore su l'Isonzo contre le mont Saint-Mielièi sou restées sans résultat. Au Monténégro, l'offensive austro-hongrois se développe dans la vallée de la Takotin, et celle de la Lim, tandis que les fpoupe austro-allemandes gagnent, du terrain.;à l'et du pays dans le secteur dTpek. j Quant aux Bulgares, qui au sud-otfest d Prizren occupaient déjà dans le n<jrdl d l'Albanio le secteur Drina-Kule-Lju^ba, il tiennent maintenant, le long do laj fron tière sorbey-allranaise, le secteur de Dèbra < celui d'Oehridar-Struga. Ils se disposent vra semblablement à poursuivre à travers» l'A banie les restes de l'armée serbe <|ui, e différents groupes, s'efforcent de franchi les 75 à 100 kilomètres qui les séparant d Scutari, de Durazzo et de Valona. ^ Dans le sud-e-st de la Macédoine, le| troi pes anglo-françaises continuent à se freplit devant les Bulgares. D'après les dernière nouvelles concernant les intentions di| got vernement hellénique, une extension dl iou retraite au delà de la frontière grecque^, sen blerait devoir être le signal de grave» év* nements. Or, une dépêche do Sofia du 9 mputr que sur les deux rives du Vardar les'|Uos tilitiés sont engagées, notamment dan© 1 pointe sud-est du territoire serbe qui aboi: line à la Grèce et à la Bulgarie. Sur la rive droite du fleuve, les Bu gares ont en effet attaqué les Français a sud d'iludova, près de 'Petrovo, daust 1 secteur de la Pctroska, tandis que sur 1 rivo gauche ils sont aux prises avec ;-le troupes anglo-françaises sur la rivo sep ton trionalo du Koalu-Dçre, outre Kosturine < V'alandovo. Lé théâtre des combats acharm-signalés par le dernier communiqué do Sôfi so trouve donc à une jlistance moyen né d J5 à 20 kilomtes ^-SiàiÙiïSgut -, •- • —c. V / AU REICHSTAG j\ in ' Jl : Discours du Chancelier de l'Empir h ! ' *** ' ' " " " 1 Devant une salle comble, M. von Bctl mann-HoUweg a prononcé le 9 décembre ] discours suivant : — Je profite do la première occasion qn se resente pour vous donner un aperçu d la situation. Peu après la clôture du Reichs tag. au mois d'août, la Bulgarie a pri part à la guerre. Dès le deout des hostilités, l'Entente ava essayé d'attirer à elle le roi Ferdinand e; lui faisant libéralement la promesse de toi ,rico»res austro-hongrois, turcs et grecs. Î! n'étaient pas seulement des territoire appartenant aux puissances ennemies oi neutres qu'elle» promettait de la sorte, mai, même ceux do la Serbie, son alliée, pou la 'prétendue intégrité de laquelle la Russi avait déchaîné la guerre, et pour la libéra tion de laquelle l'Entente prétend combat lie, n'étaient pas- épargnés. Pour amene la Bulgarie à se ranger du côté de l'En teujje, la .Serbie devait faire des conces sions territoriales d'une étendue telle qu'eli n'y pu s'y résoudre, et do la sorte, l'unioi n'a pu se faire entre nos adversaires. Les légitimes aspirations de la Bulgari eu Macédoine avaient été, comme on sait notablement réduites au profit do la Serbi après la dernière guerre des Balkans. Aban t donnée par la Russie, la Bulgarie, qii avaib supporté la principale charge de 1; guerre, a eu à' co moment la déception d voir les fruits do ses victoires recueilli pat ses voisins serbes. On avait voulu avantager la Serbie, parc qu'elle était l'avant-gardc de la Russie cou tre l'Autriche-Hongrie. Aujourd'hui, le ro Ferdinand vérifie dans sa complète accej] lion la parole qu'il a donnée à son peupl à la fin de la deuxième guerre des Bal kans. Les drapeaux que les Bulgare avaient eu alors, après avoir glorieusemeb combattu, l'amèro déception do replier, t'iot tènt aujourd'hui _librcment au-dessus du tèi i ritoire dont ils avaient dû consentir, alor l le sacrifice. Au lieu de chercher uii terrai] \ d'entente et d'épargner à leur pays les hôr \ reurs d'une nouvelle guerre, les Serbes on i résolu non seulement de s'opposer do non l veau aux attaques unies des armes aile i mandes et austro-hongroises, mais encor | d'attaquer leur voisin de l'Est. i La Serbio a eu confiance dans les assti /* rances de sir Edward Grey, qui déclarai que l'Angleterre donnerait à son amie dan a les Balkans toute l'aide dont elle dispose f tait. Aujourd'hui, l'armée serbe est ariéan tic. Vainement, les Serbes ont at'oridu; l'ai-1 promiso par l'Angle ter l'e et la France. Pou la seconde fois, un petit peuple srcst sacri fié pour les puissances occidentales. Surmontant toutes les fatigues, nos trou pes ont brillamment combattu dans les mon tagnes serbes. Nous leur en réitérons i'cx pression de notre chaleureuse reconnaissance « Nous remercions aussi, en m'mo ferai p; s qn notre ancien et fidèle compagnon, d'arme ! austro-hongrois, notre nouvel ami, notre a<m jj bulgare, qui combat glorieusement avec no u> Nous sommes fiers de nos nouveaux aliié, qui ont reconquis à nos cotés la place qu leur revient dans les Balkans. Grâce à nos victoires on Serbie, le I}a nube est redevenu libre et nos commença lions avec la Turquie sont rétabli s. Nom pouvons «ans obstacle donner la main i notre allié turc, que nous hons r$Toius§on I iie nous avait été possible de le faire jusqu'ici. Avec une bravoure héroïque, les " Turcs ont jusqu'aujourd'hui monté la gard< aux Dardanelles, dont dès l'été dernier M Asquith prophétisait la chute imminente, ei qui sont maintenant plus solides que jamais. En novembre, M. Asquith tranquilli sait son pays en lui parlant de Bagdad mais là aussi les Turcs, se ressouvenant d( leur ancicnno gloire guerrière, ont infligé aux Anglais un échec sensible. La route ouverte vers l'Orient e6t un de* . points saillants de l'histoire de la prcaenu . guerre. Au point ele vue militante, notre co s nésion directe avec la Turquie est d un< valeur inappréciable, et au point de vu< j économique, les .arrivages des .Etats balka . niques et de la Turquie complètent nos ap . provisionnements de la manière la plus par s faite. Mais, dépassant de loin la portée d< s ces faits immédiats, les perspectives1 de l'a venir sont pleines de promesses. Grâce t s la politique do larges vues du roi Ferdi r nand de Bulgarie, un pont solide relie in t dissolublement les deux Empires allies, le: Balkans et l'Orient. U<ne fois la,paix ob o tenue, ce pont ne résonnera plus du brui x des pas des bataillons en marche, mais biet s da labeur des œuvres de paix et de civi t lisation. L'échange récipre>que de nos marchandi Q ses approfondira l'amitié qu'a fongée la t'ra 3 ternité des armes, et bien loin di exciter en 3 coro les poaples les uns contre les autres " il aura pour effet do développer chez eu: le travail et les relations pacifiques, coopé rerft au relèvement des pays et des peuple et à leur développement vital. Ce que nos adversaires ont perdu dan les Balkans, au point de vue politique e 0 militaire, ils cherchent maintenant à le re gagner par des actes que leur dicte une po " litiqué de violence confire des Etats neutres 1 En cela, d'ailleurs, ils restent fidèles au; 3 principes auxquels ils ont obéi depuis 1 * début. La Serbie d'abord, puis la Belgiqu % ont été pressées de n'entrer à aucun pxi: dans la voie d'un accord avec nous et for cées de sacrifier aux volontés de l'Entente Q C'est maintenant au tour de la Grèce. Lorsqu'elles ont débarqué leurs troupe x à «Salonique, les puissances de l'Entente on tout d'abord prétendu qu'elles avaient ét priées par la Grèce elle-même de venir ; son sefôourtf. Depuis lors, M. Yenizelps L personnellement réfuté cette assertion : il a 0 en effet, expressément déclaré à la Cham x bre que les débarquements de troupe® à Sa s Ionique n'avaient aucune corrélation ave la prière qu'il avait adressée à l'En j tente de vouloir' mettre 150,000 hommes j s sa disposition pour l'aider contre la Bul t garie. C'est de leur propre oiief que l'An 0 gletetle et la Franco ont commencé à d<? i. barquer leurs troupes à Salonique et qu'elle ont continué à le faire malgré les protesta lions énergiques du gouvernement helléni que, et que maintenant elles se conduisent e: Grèce absolument comme si elles étaient le maîtres du pays. Q Nous assistons au spectacle étrango qu nous donne l'Entente, et qui nous inonir ceux-là niàne qui combattent le militarism - prussien,' puisant dans la force de la ilott e anglaise un argument brutal pour menace le gouvernement giec et le forcer à viole , les engagements qui lui incombent en tan e que puissance neutre. Tout d'abord, on lu a extorqué l'assurance d'une neutralité bien s veillante. Puis, apiès en avoir ontenû li piiucipe, on s es: mis à l'interpréter. On. i t exigé do la Grèce qu'elle retirât de Saloni que toutes ses troupes, quelle mit cetit villO de commorco à la disposition de l'En t tenre pour, y établir des mesures' dedéfens< militaire, qu'elle consentît à l'Entente h cession des chemins de (fer efe des route.' conduisant de Salonique vers la Frontière pour les affecter à des transports militai res, qu'elle lui donnât enfin la liberté d< prendre des mesures militaires ele tous geu res dans les eaux territoriales grecques Voilà co que l'Entente entend par uneneu tralité bienveillante. Malgré la situation difficile dans laquelle il so trouvo placé, le gouvernement helié nique est résolu à persister élans son atti tude, à observer une neutralité conforme i sa volonté, qui tient compte de la dignit. et ele l'indépendance de la Grèce et tout en semble do sas intérêts. Le liage n'est poiri clos encore, 'mais j'ai estimé qu'il était né cessaire do mettre ici en lumière, une fois do plus, ces événements, encore qu'ils soien pour la plupart déjà connus, et de dévoile] les machinations que l'Entente et parti.cn:i*. rement l'Angleterre mettent en œuvre sont , répit pour nous combattre. A force do le clamer et de le répétei 1 au monde entier, l'Angleterre a fini pai . faire admettre qu'elle a pris les armes ave< ï lo plus généreux désintéressement pour dé . fendre la cause de la Belgique violée e s châtier l'Allemagne coupable de cette vio t lation. C'est ainsi que l'Angleterre a l'ha . Intude de fairo ses affaires». A la longue _ il est vrai, elle a dû renoncer à la Iégè:id< , do la Belgique violée, justifiant sa partici i pation à la guerre. 11 a été trop ouverte . mont reconnu qu'une politique visant à t'i t, solemeab ele l'Allemagne, corroboréo par de.< . ongage'nieiits pris sans- que le Parlement ei eût été avisé vis-à-vis de la France enchat j née à la Ilussib, avait à tel point lié le^ mains du cabinet anglais que sir Edwatc Grey n'a ])U 63 résoudre à mettre }a Rus i sle en garde contre une guerre et que lui ^ nAmj, lorsque la mobilisation ru^se avai . léjà déchaîné la guerre, s'est décidé — vo . lontairem'erit ou à contie cxîur, je ne ledr$ . mutera/, pas — à y participer à l'heure o" r la neutralité ele la Belgkfue n'avait encor< . été on aucune manière mise en question. Si ma mémoire no me fait pas d faut c'est le ,,Times" qui a le premier reconni . ouvo'rteanM:t que la Belgique n'était pas ît rai motif ele l«a déclaration de - guerre di /'Angleterre. Cela n'a -pas empêché. l'An 3 victoire do persister avec ténacité à dénojï cr l'Allemagne oomme une nation pàrjare • -ovide do dominer;"et d'opprimer lo monâi ous lo joug de son militaiisme, une na ; lion qu'il faut ané;iatir. Aujourdhui, l'Aç i ;;lotorre et ses Alliés n'ont plus aucun' raison de persister dans ces dénonciation^ Celui qui obéit à une politique de violatia •omne colle que l'Entente poursuit actuel® s lent à l'endroit de la Grèce, n'a plus li i îroit de s'obstiner dans une telle hypocri > ;;c. Nou.^ répéterons cela, au monde a\i<s gleten«e en a mis à cacher sa véritable figure efe à nier l'évidence. D'ailleurs, il semble que l'Angle.te>rro commence . à s'en apercevoir elle-même. La ,,Wostaninster Gazette", dont les accointances avec le gouvernement sont notoires avoue ouvertement, dans un artiole public lo 30 novembre, que l'Angleterre a pris le.-, arme? contre l'Allemagne pour la raison que l'Allemagne n'aurait pu être abattue 6ans son intervention. (A suivre.) DANS LÊS BÀLKANS ' Buoarest, 8 décembre : ' \ Le journal „ Miner va" apprend de bonne source que, d'accord avec l'état^major, le ' g°uvernomeut giec a décidé ce qui suib : 1° Toutes les troupes serbes qui passeront la frontière grecque seront désarmées ; k 2° Le commandant eles troupes anglo-françaises est prié de fairo quitter imuiédiate-' 'ment Salonique aux troupes de l'Entente qui 1 ^seraient refoulées sur le territoire grec; ces •troupes devront emporter leurs équipements ; ^ • 3° lje gouvernement grec prie les puàs-1 sauces centrales de ne pas franchir la fron- * ^tière grecque au cours do leur poursuite, <Stanî dfoDiié que le gouvernement grec se - ^charge d'éloigner les troupes anglo^fran- - ^aises de la Grèce. Ces décisions seront portées à la connais-, 'sance des pays belligérants. ] i Cologne, 8 décembre : j ' Le correspondant viennois de la „Gazlstto do Cologne'' ditest inexact que la . «iulgarie ait conclu un accord avec la ^ ILôrèce au sujet d'une cession de territoire. Uja Bulgarie a consenti à envoyer des'céréales en Grèce. IL n'existe pas d'autre «invention entre les deux Etats. : Paris, 7 décembre : ^ t_ Diaprés des nouvelles envoyées' d'A^ènès 3 aiqt journaux français, les négociations di- - pïfjmatiques entre les Alliés et lo gouveme- - ulient grec continuent ; on ne prévoit pas * jâsqu^à présent'une solufiion ra^nde. Toutefois, les milieux officiels se mollirent opti- ï mistes et pensent qu'on pourra arriver à t igi , unodus vivendi" au sujet des questions j> (§oi*dre militaire. i £Lo Roi a reçu hier M. Skuludis, prési- i dont du Conseil des ministres. Il a ensuite , j&cordé une audience spéciale à M. Guil- - t|utme, ambassadeur français, avec lequel il j - ®est longuement entretenu. ^ i Londres, 8 décembre : t . On mande d'Athènes au ,,Times" quG le y trois officiers — donr. l'un était Allemand, loutre Autrichien et le troisième Bulgare --<£ui sont arrivés tout d'abord à Monastir , nbur liiss»ar le drapeau de leur paysi sur ^ lpôtel gouvernemental ont quitté la ville ] après avoir rempli cette tâche. " ' Le gros des troupes bulgares n'est pas eiitré imnvidiatement dans la ville, mais * s*fest dirigé vers l'ouest à Kriveli. L'officier oommiandant les Bulgares près do Ko- 3 iiali avait ordre de no pas entraver le 3 t^if'ic du chemin de fer qui va de .Monas- 3 tijr au delà de la frontière grecque. Le 3 bourgmestre adjoint de Monastir, qui est de L' nationalité grecque, a rendu visite au com- " mandant bulgare, qui l'a accueilli amicale- 1 liant). On lui a fait savoir que Monastir re- i c^vraifi une garnison mixte, composée de ■ twïuxiea allemandes, autrichiennes et bul-5 gares. En attendant leur arrivée, le Con-i sell municipal maintiendra l'ordre. Le même correspondant annonce, ont date ' dû 7, que des troupes allemandes et bul- ■ gifres sont entrées à Monastir. Le com-; mandement dans la ville est exercé par des i» officiers allemands. , .tParis, 8 décembre : -pn écrit do Marseille au „Temp§" que . des mesures de surveillance plus1 sévères à ' l'egarcT des navires de commerce grecs ont été prescrites aux autorités des ports français.^ Paris, 8 décembre : > Xa „ Guerre sociale" assure q,u»o ^r. Clo-iâ'eaiccrni "i?t~plusieurs autriîs membres do la Çtfmtniss'ion sénatoriale de l'armée ont ap-lirouvé la proposition fortement, motivéo ; ûiite par lord Kitcheneiv au Conseil do ■ euerro de Calais, de renoncer complètement ; à l'expédition balkanique pour renforcer .plutôt la protection du canal de Suez. ! % Sofia, 8 décembre : M. ministre de l'^atérieur, a fait savoir à tous les' préfets, par circulaire t-6-^iégraphique, que le 6 décembre, date do ^l'entière libération do la Macédoine, serait ^désormais un jour de fête nationale piour la ^ . Bulgarie. i Sofia, 9 décembre : ^ L'Agence télégraphique bulgare annonce que lo gouvernement espagnol s'est chargé, . i en Angleterre et en France, elo la défense ■ des intérêts des sujets bulgares. '| Bucarest, 8 décembre : J Une réunion, à laquelle assistaient cinq £ cents cultivateurs roumains, a voté une ré-V solution demandant au gouvernement d'abro-ger k;s droits de sortie snr les céréales, ? nfin d'on faciliter l'flxnortatinn. i.. lare, « ■ J Milan, 8 décembre : On mande de Paris à l'„Italia" que le % Conseil des ministres français a discuté .j hier les résolutions prises au récent Con-! seil de guerre tenu par les Alliés à Calais: | ces résolutions sont tenues secrètes. M. Guslave Hervé déclare toutefois que I lord Kitchener avait proxjosé de retirer les * troupes de Salonique. Les Anglais sont ■: fascinés par la crainte el'une attaque cooUe J s le canal ele Suez, mais les intérêts ele la. ; lîussie et de l'Italie dans les Balkans Sont Isi importants qu'on no peut pas abandon-mer ce territoire à l'Allemagne. La France , ; considère comme une question d'honneur de ^ chercher à sauver la Serbie. * m î Stockholm, 8 décembre : Oh, mande de Cronstadt : i A. la suite d'un attentat, le laboratoire de - la marine a été complètement) détruit. Vingt-3 deux ouvriers ont été tués et trente ont été - grièvement blessés. Cette catastrophe a pro-i Suit une grande sensation à Cronstadt efe à COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemands Berlin, 9 décembre. — Officiel de midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Violents duels d'artil.erie en différents endroits du front, particulièrement en Flandre tt dans la région de la hauteur 193, au nord-est de Souain. Au sud de Bapaume, un avion français a été forcé d'atterrir ; les occupants ont été faits prisonniers. Théâtre de la guerre à l'Est. Rien à signaler, sauf quelquos rencontres isolées entre patrouilles. Dans les Balkans. Nous continuons à combattre avec succès au sud de Plevlje, au sud de Sjenica et près d'Ipek. Les villes de Djakova, Dibra, Struja et Ochrida* ont été occupées par des troupes bulgares. Les combats engagés sur le Vardar se développent à notre avantage. • * • Vienne, 9 décembre. — Officiel d'hiet : Front russe. Au nord-est de Czartorysk, la landwehr aut/richiewne a mis en fuite des dctacheaients russes assez importants, qui s'avançaient en reconnaissance. Pas d'autres nouvelles. Front italien. Hiep, sur le front de l'Isonao, les duels d'artillerie ont été plus violents que les jours précédents. Dans l'après-midi, 1 ennemi a attaqué le secteur nord du plateau de Doberdo. Contre le monte San Michèle, l'infamtcrie italienne s'est lancée en rangs serrés, Sur le versant nord de la montagne, elle réussit à pénétrer dans une partie de no'.re première ligne. Nos troupes ont contre-atta. que et, dans une furieuse mêlée, complètement) reconquis leurs tranchées. Partout ailleurs, l'offensive ennemie a été repoussée par l'action de notre feu, qui a "produit des ravages dans les rangs itad-jins. Dans le secteur do San Martino aussi, plusieuixs poussées de l'adversaire on échoué. Dans la soirée, plusieurs torpilleurs italiens ont bombardé Sistiana. Front du Sud-Est. Notre offensive contre les positions monténégrines au nord de Berane a été couronnées de succès. Sur plusieurs points noua avons pris d'assaut les lignes em-.o mies. L'adversaire a été forcé d'évacué] Ipek. Nos troupes ont capturé 80 canons, 160 fourgons de munitions, 40 automobiles. 12 fours ambulants, quelques mkLers ele iusils et beaucoup d'autre matériel de guerre. Le nombre des prisonniers amenas, hier, par l'armée du général von Kôvess dé passe encore 2,000 hommes, parmi lesquels 30(J Monténégrins. Los A r nanties participent à tous les com bats dirigés contre les restes de l'armée serbe. *% Sofia, 8 décembre. — Officiai sur les opé rations du 6 décembre : Nos troupes continuent à poursuivre sam interruption les Français sur les deux rive; du Vardar. La colonne s'avançant de Kis ehevo vers Ochrida a atteint la ligne d( Cernovoda-Besovan-Velmei, à 15 kilomètre: au nord du lac d'Ochrida. A Monastir, nos troupes ont été reçues solennellement et en grande pompe. Tout* la population était dans les rues et saluai de ses acclamations enthousiastes nos trou pes victorieuses. Le butin fait à Monastir so compose d< derax dépôt9 de fusils, de matériel de guerre et de bombes à main, d'un dépôt d'uni formes et de couvertures; nous avons pris en outre, des automobiles, do la benzine e beaucoup d'autres matériaux do guerre. < A Dibra, nous avons capturé 1,000 fusils, 120 caisses de cartouches, 22 caissej Bae poudre sans fumée et nous avons fai prisonniers 750 hommes. A cet 'endroit nous nous sommes trouvés en présence d'ui camp de prisonniers de guerre austro-hon grois; ces hommes n'avaient plus reçu d< pain depuis dix jours; 80 d'entre eus étaient à moitié morts de faim. Des mesure-ont été immédiatement prises pour leui venir en aide et pour les nourrir. * * * Sofia, 8 décembre. — Officiel sur les opérations du 7 décembre : Nos troupes continuent à poursuivre les Français des deux côtés du Vardar. Notiï avons occupé la gare de Domir Kapu e nous sommes arrivés à 12 kilomètres i l'est do cette gare. Nos trôupes ont invest de trois côtés le village do Grabica, A ce endroit, il y a eu un violent combat, qui î duré jusqu'à minuit. Une de nos colonue)s î attaqué un bataillon français près du vil lage de Tetroz, au 6ud de la gare do Hu dova, et l'a dispersé par une attaque à lf baïonnette ; ollo a complètement occupé sôr campement. Nos troupes opérant au sud d< Strumitza se sont avancées au sud do Kos turino ; elles attaquent les Français et les Anglais ; nous avons fait prisonniers 11-Anglais et nous avons capturé eleux canons deux voitures de munitions et une mitrail leu'se. On se bat avec acharne-lnent. Noi troupes avançant de Kichevo et de Monas tir vers Ochrida, sont descendues . dans 1; plaine dJOchrida et se sont emparées de h ville d'Ochrida. Sur le front serbo-monténégrin, l'inven taire des immenses quantités de bulan fai .près de Djakovo continue. Dix-huit canons eént voitures do munitions, quinze automo biles, quatre chariots de matériel de guerre etc., sont restés entro nos mains. ♦ ♦ * Ccmstantinopie, 8 décembre. Officiel di grand quartier général : Sur le front eles Dardanelles, près d'An a Porta,- l'ennemi; appuyé par lo fou de se navires, nous a bombardés par intermittent de diverses directions. Notre artillerie a rc l>ondu et a pris le camp, les tranchées, le trans])orts ennemis Gt les servants sous ui feu efficace. ^ d'artillerie et do lance-bombes. Notre artillerie a travaillé éneargiquement et a Déduit au silence une partie des batteries ennemies; elle, a forcé à la retraite un croiseur ennemi qui tentait de s'approoher d'Ari-Burnu et a détruit des tranchées ennemies, ainsi qu'une partie d'une position de lance-bombes.Près de Sodd-ul-Bahr, assez violent feu ennemi do canons, do lance-bombes et de torpilles aériennes. Notre artillerie a répondu et a réduit lo feu ennemi au silence. Des autres endroits du front, il n'y a rien de spécial à signaler, * Constantinople, 9 décembre. Officiel du grand quartier général : Sur le front de l'Irak, nous serrons de près l'ennemi qui défend Kut el Amara j quelques colonnes ennemies, qui ont essayé de fuir, ont subi de fortes pertes. Nous avons capturé 300 chameaux. Nos colonnes avancées, qui, partant do nos deux flancs ont progressé jusque Scheikh Saad, harcè-*ent l'ennemi en retraite. Sur le front des Dardanelles, près-fAna-forta, notre artillerie a pris sous un fera efficace quelques forces ennemies concentrées, des batteries et des navires de trans port ennemis qui se trouvaient dans la baie de Su via.; elle leur a infligé des pertes e a forcé les navires do transport à se retirer Près d'Ari-<Rurnu, notre artillerie a dé truit une partie des camps abrités servan aux réserves ennemies. Le 7 décembre, de* mines que nous avons fait sauter sur l'ail* droite, ont détruit deux mines ennemies. Le môme jour, près do Sedd-ul-Bahr, no tre artillerie a forcé à la retraite un mo nitor et deux croiseurs ennemis qui boni bardaient Palamutlik. Sur le front du Caucase, engagements en tre patrouilles. * * * Constantinople, 9 décembre. —■ Officiel Les combats victorieux que nous avon: livrés de juillet à octobre, entre Lahaeîi e Aden, nous ont amenés à proximité d* l'isthme, vers Aden et la localité de Schecl Othman. Communiqués des armées alliées Paris, 8 décembre. — Officiel do 15 heures Au cours de la nuit, en Belgique, noi mitrailleuses ont empêché l'enneind de re mettre en état un ouvrage détruit par noui élans 'là région d'Het Sas. En Artois, à l'ouest de la cote 140, noi . tirs de barrage ont arrêté net une attaqu ennemie qui se préparait à la faveur d'un* explosion de mine. i Dans la journéo d'hier, notre artillerie , bombardé eu détruit lo moulin de SaintJ-Au rin (région de Roye), que l'ennemi avai organisé défensivement. En Champagne, nous avons continué i , inonder de coups de grenades à main le tranchées avancées où l'ennemi avait pri pied hier au sud do Saint-Souplet. A H'est de la butte de Souain, nos con t re-attaques ont réussi à maîtriser l'attaqu ennemie qui s'était déclanchée hier en fii de soirée. La lutte se poursuit pour la 35g prise des éléments occupés par l'ennemi, * + y Paris, 8 décembre. — Officiel de 23 heures 1 Journéo relativement ca-ime. Actions d'artillerie, en Artois, dans le * secteurs de Loos et de Givonchy; entro 1 ; Somme et l'Oise, dans la^ région de Fou quescouvt. En Champagne, en présence de l'activit * de l'artillerie ennemie, notre artillerie es ' entrée en action avec une grande violence des observations faites en avions ont pei t mis de constater l'efficacité de son tir. Le , combats de grenades continuent à l'est d ' la butte de Souam, où; notre progressio 6'affirme. ■ Entre l'Argonne et la Meuse, près d Bethincourt, nos batterie# ont démoli de réservoirs de gaz suffocants. . Ce matin, un de nos avions, prenant e | chasse, à trois mille mètres d'altitude, u: appareil ennemi rapide a pu rapprocher [ une distance de vingt mètres et. l'a attî qué à coups do mitrailleuse, L'avion ec , neini a pris fou aussitôt et a explosé ; le deux passagers sont tombés dans notre lign j vers Tilloloy. * * Paris, 8 décembre. — Officiel de l'Ami rauté : Lo sous-marin français „Vresnel" a ét détruit le 5 décembre par un navire d guerre autrichien. Deux officiers et vingt six hommes d'équipage ont été faits prisor ' nier s. l * * * Londres, 7 décembre. — Rapport du mp [ réchal sir John French : Des aviateurs anglais ont bombardé 1 1 gare de ©on, sur la ligne Letns-Armer b tières, ot ont fait sauter un dépôt de muni tions, ce qui a provoqué des incendies. Nous averns bombardé des tranchées enne ' mies et nous avons fait des brèches dan 1 leurs épaulements. Nous avons coupé de 5 fils de for barbelés et nous avonft fait sau " ter plusieurs mines, qui onti détruit des ou 1 vrages ennemis. 1 . * » » Rome, 8 décembre. — Ofliciel du gran quartier général : Ijo long do tout lo front, on signale un vive activité de l'artillerie ennemie, qui été efficacement combattue par la môtr( L'ennemi a également fait! un usage copieu da gaz asphyxiants et lacrymogènes. Le 0 décembre, dans l'après-midi, après un violente préparation pnr l'artillerie, l'infai terÉ2i ennemie a attaqué nos x>°^^ieas a nord do Pre, dans la vallée ele Ledro, < à l'est de Piazaa, dans la vallée de Ten guolo. Ces attaques ont été oomplètémei repoussées. i Sur lo Karst-. notre infanterie a conser\ une allure résolue et pleine d'entrain, ma . gré les circonstances climatériques défavi 5 râbles. 3 Dans le secteur nord (Ju .monte San M . chele, une entreprise .a conduit à 1 s conquête d'un solide ouvrage reîrancl 1 ennemi, établi à l'est de Peterno. Noi avons fait 14G prisonniers, parmi lesque ■ s offiftierri erfi nous avons Di'is de neinbreu I fusil», des munitions et un autre matériel de guerre. • ♦ Pétro/rrad, 7 décembre. — Officiel du jrand état-major général : Dan® la région de Krevro, an sud de Wilja, nous avons descendu un avion ennemi ; les occupants ont été faiti ]c*iboo-i aéra. Dans la région de Janowka. à . 9 kilomètres au nord-est de 'Buczacz, seras la uro-rection d'un violent feu d'artillerie, reïtt* nemi a tenté d'avancer dans la direotioa est ; il a été repoussé sur la Pielawa. I-«Ç tentatives faites par l'ennemi pour avancer dans les régions de Jazlowice et do Paos». zowka, au sud-est de Buczacz, ont également échoué. Activité fructueuse de nos patrouille® à l'est du lao de Swonten, au sud de Widja, dans la région de Cebrow,% à 22 kilomètres au nord-ou est de Tarnopol. Sur les autres secteurs du front, rien à signaler. Dépêches Diverses Londres, 8 décembre : M. Cornwall a demandé, à la Chambrt des communes, si le gouvernement ne pensait pas pouvoir donner quelques détails au sujet des négociations qui so poursuivent entre la Quadruple-Entente et la Grèce. M. Cecil, sous-secrétaire d'Etat aux affaires étrangères, lui a répondu négativement. M. Dalziel a ensuite interrogé 'M. As>-quith sur le point de savoir si le Parle-; ment, avant les fêtes de Noël, n'obtendrait . pas de renseignements 6ur la situation dHns ; les Balkans, et M. King s'est informé des résultats du voyage de lord Kitchener e* Orient. Il ne leur a pas été répondu. * « • Londres, 8 décembre : L'Indian Office a informé les fonction- - naires civils des Indes anglaises quii se trouvent en congé ern Angleterre qu'ils doivent se tenir prêts à rejoindre leur poste au premier appel. i * * • t Londres, 8 dccembre : ) Il est interdit d'envoyer eu pays neutres l des carnes postales illustrées. —# « Shanghaï, 8 décembre : Le croiseur „Chaoao'>, dont l'équipage s'était mutiné, a été capturé ; la plupart des rebelles ont été fusillés. Do nombreuses arrestations ont été opérées dans la ville. J » • Londres,, 8 décembre : > Le ,,Times" _démeut - lo bruit de. -la for- j maitiou.. d'un . nouveau j^arâ x^aileiû^aii ; > qui serait dirigé par M. Carson. 3 r -i jf > Berlin, 8 décembre : Au sujet de la nouvelle de source russo-1 anglaise, que la Chine abandonnerait sa - neutralité, la légation chinoise à Berlin t communique ce qui suit : — Depuis le début de la guerre eiuro-1 péenne, le gouvernement chinois a observé 3 une stricto neutralité et il n'a miluemenl 3 l'intention de participer à la guerre ao-tuelle." ^ ^ 1 3 ^-Londres, 8 décembre 1 y Lord Derby annonce que la période d'eS- 1 ; * sai pour le recrutement — période qui eç- | / pire le 11 décembre — ne sera pas pro- 1/ longée. f Londres, 8 décembre : 5 Le collaborateur parlementaire du ,,DaiW 1 News" annoûco qu'Une loi sera déposée § ' la Chambre des communes, pour prolonger V ♦ * ♦ 1 Londres, 8 décembre : 5 Le „Daily TeLegraph" annonce que lo va« " j>eur britannique „Commodore" a été cotilé. s Un hexmmo d'équipage lsJest noyé, e j * \ y « ♦ v 1 /Berne, 3 décembre : \ / On annonce que le go^ernenî<?r*t fraj>^_ 0 rçais a désigné le général cfo CasttilnauX jui^XtN si qu'ici chef d'un groupe d'armees du oéntré V j du f^jnt-^mçais, pour aider_ le générajiff- %, a| simei Joffrc \ans Le» miHltîpîès" soins de «OU hant^omma^dernent. - ? Paris, 9 décembre : Le Cemseil de guerre dos Alliés «l'est s réuni hier matin à l'état-major général. Il e a été présidé par le général J offre. * • • Londres, 8 décembre : Ou anande do New-York au „Times'' que l'AUjsmugno a commandé aux Etatl^XJnljS ê pour 100 millions de dollars de manchan-e dises, qui devront être livrées -soixante jours -r après la fin de la guerre. Les commandes 'comportent du cuivrel, du coton, du sucre, du frémi eut, des outils agricoles, etc.; on travaille déjà à leur exécu- - tion. Lias marchandises seront, paraili il, eaima- 1 gasinées à i)roximité des ports où sont aû- - crés de nombreux navires murcj'iands ail©-mands.* * * La Haye, 8 décembre : s Le nouveau gouverneur général des Indes s néerlandaises, le comte J.-P. van Limburg- - Stirum, s'embarquera le 26 janvier pour - Batavia. * • ♦ Washington, 8 décembre : i Les impôt» suivants vont être proposés au Parlement : Augmentation de - l'irapôt e sur le revenu, impôt sur le pétrole et le a naphte, impôt sur les automobiles et les 1. machines à gaz et au pétrole; impôt enfin s: sur le fer brut, les fers travaillés et l'acier. * ♦ ♦ e Madrid, 8 décembre : l- D'après des informations dignes de foi, a le ministre Dato ne reprendrait pas le pdu-t voir. On croit qu'il se ^constituera un mi-nistère libéral sous la présidence de M. R<v t manônes. ' J tV' La Hâve, 8 décembre : l- Le ministre de la justice a déclaré à la >- deuxième Chambre qu'il n'avait nullement l'intention de restreindre la liberté die la i- presse. Dans l'affaire de l'arrestation <w a M. Schroder, rédacteur on chef du ,/l'oie-e graaf', les autoriu's 8ont uniqwlnent inl^r-s ventres pour faire soumettre à la déoisi:.n [•i des juges compétents ce -<tj« x ictre un délit

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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