La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 07 Juli. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7m03x84z8c/
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En Vénétie, depuis que les belligérants se sont réinstallés dans leurs anciennes positions, l'initiative a passé aux mains des Italiens. Sur la Piave inférieure,.- de même que des deux côiés de la Brenta, ils attaquent sans relâche avec de gros effectifs, s'efforçant, 'mais sans y parvenir jusqu'ici, d entamer les lignes autrichiennes. "' En France et en Flandre, les Alliés deploient 'une activité fébrile. Leurs attaques locales se ' succèdent sur de nombreux points du front, • leur assurant de-ci de-lù, la conquête d'une position saillante, voire d'un village occupé par l'adversaire. Le but de ces entreprises limitées est évidemment de démêler les intentions 'du haut commandement allemand tout en entravant les préparatifs de l'offensive qu il projette.En Macédoine, les belligérants ne se montrent guère entreprenants, pas plus d'ailleurs qu'en Palestine et en Mésopotamie. Par contre, un nouveau théâtre de la guerre va peut-être s'ouvrir en Karélie, entre le nord de la Finlande et la mer Blanche. D'après les dépêches, assez confuses, qui. nous sont parvenues jusqu'ici, les Anglais s'occuperaient d'organiser dans le secteur d'Arkhangel une expédition militaire. Le but réel ne s'en discerne pas encore, mais le gouvernement des Soviets 1 proclame sa résolution de s opposer par* la force à toute intervention des Anglais sur le sol russe et envoie des instructions en ce sens à ses représentants dans la région intéressée. Une autre dépêche avait annoncé que des 'gardes finlandaises, aidées de troupes allemandes, étaient déjà en marche vers la Karé-' jie russe et la côte de Mourmanne., mais elle vient d'être catégoriquement démentie. *** Tandis que les belligérants fourbissent leurs armes, le. président Wilson jette de l'huile sur le feu. Dans un grand discours • qu'il a prononcé jeudi sur la tombe de Washington, il a réitéré sa décision formelle de continuer la guerre, si possible jusqu'à ce que l'adversaire soit anéanti ou à tout le moins jusqu'à ce qu'il soit réduit à merci. Une fois de plus, il a proclamé le désintéressement des Etats-Unis, qui ne se battent, a-t-il dit, que pour faire triompher des principes etassurei le bonheur des peuples. : La mentalité yankee est malheureusement .trop connue pour que ces déclarations ne 'soient pas accueillies avec beaucoup de 6ceptl ;cisme. Sans doute, de ce scepticisme on ne .trouve guère trace dans la presse de l'En tente, mais il n'en est pas de môme dans la ^presse des pays neutres, où certains journauî disent tout net qu'ils ne croient pas à la sin cérité du président Wilson, qui, selon eux, ré 1 serve à l'Entente de graves désillusions. Le Tijd notamment, ententophile notoire, s( montre à cet égard très pessimiste. A rencontre de ceux qui prétendent que M Wilson est l'homme des trusts, il pense que c'est surtout pour les combattre que le Prési dent a déchaîné la guerre. Investi de pouvoirs dictatoriaux, il est enfin à même de luttei • avec succès contre ces organismes géants, qui constituaient dans l'£tat un Elit beaucoup plus puissant que lui-même. Déjà les magnats des chemins de fer ont été mis à la raison : les autres auront leur tour. Toutefois, dit le Tijd, en cherchant ainsi à régler leui 'compte -aux trusts, le président Wilson vise à la réorganisation intérieure des Etats-Unis ,et ne s'intéresse pas du tout aux buts, de jguerre des puissances européennes. Conclusion : il ne faut pas croire à l'efficacité de l'aide américaine. — Au fur et à mesure, dit-il, que s'étendent 'les pouvoirs du président, on mot en avant des [chiffres extraordinaires d'armement et d'effectifs. Mais tout aussitôt surgissent les contradictions les plus nettes. Les Italiens ont vainement réclamé quelques milliers d'hommes pour leur front de la Piave, à l'heure même où aux Etats-Unis l'on se vantait déjà de posséder une armée de 3 millions d'hommes. 'Alors que la partie du front de l'Ouest que défendent les Américains ne demande que 150,000 soldats, aux Etats-Unis on prétend en avoir envoyé en Europe 1 1/2 millionl. On y 'parle aussi de l'envoi de 10,000 avions, tandis qu'en réalité trente-quatre seulement ont été expédiés. Comme on voit, les prestations militaires de l'Amérique ne croissent nullement en proportion avec les pouvoirs autocratiques conférés à M. Wilson. » Le Tijd croit pouvoir en déduire que lorsque le président aura mené à bien l'exécution de son programme de réformes intérieures, il se montrera disposé à faire la paix. Dans l'entre-temps, il discourra en faveur de l'Entente, ^nais il n'enverra qu'avec parcimonie et prudence sur le continent européen de petites parties de ses armées de millions d'hommes et trouvera toujours un moyen d'expliquer pourquoi il n'en envoie pas davantage. En réalité, l'avis du journal ententophile hollandais est que la politique de M. Wilson est tout simplement la politique de consolidation des Etats-Unis. — Néanmoins, conclut-il, l'Entente croit toujours au sérieux de l'aide américaine. II n'est pas impossible qu'elle perde cette illusion plus tôt que M. Wilson le voudrait. 11 se peut aussi que le président parachève son œuvre plus tôt qu'il ne l'espérait et que ce soit lui-même alors qui se charge de réveiller l'Entente de 6on rêve... • 4 HOSTILITES Deux documents sont venus ces jours derniers éclairer la situation politique internationale et résumer les débats auxquels l'interruption et les premiers résultats de l'offensive allemande avaient donné lieu. Le premier n'a aucun caractère officiel, muis parait refléter assez exactement le 'point de vue des Puissances Centrales et celui de la presse allemande: c'est l'aperçu donné, à la date du 4 juillet, par le colonel Egli sur la situation générale. S appuyant sur des communications qui raient été faites au grand quartier général Allemand, le critique militaire des « iiassler «Ntohricliten » déclare que la Quadruplice n a nulle intention de faire de nouvelles pro-,'°5S de paix et que cette initiative doit venir de l'Entente, lin attendant, les Centraux sont décidés â continuer la latte pour amener 1 adversaire à composition : ils ne Ba tant aucune illusion sur les difficultés qu î.s auront à vaincre et sont résolus à °ei orl- Disposés'en principe à fentamer des négociations, ils n'accepteraient un armistice que si les pourparlers Sïr'u-r ?s-aîîces d'aboutir à une paix péfiiutivc D ici là, leur action militaire se ■poursuivra sans répit. ■ discours prononcé par le président fvilacn devant le monument de Wash'po Son pourrait être considéré comme la réponse officielle de l'Entente à cette déclaration.Car, er la c'rcnnstance, les dates soi- i" peu d'importance, et toute la signification des deux documents réside dans le fait qu'ilf liAeiit exactement l'état d'esprit des liir.goants dans les deux groupes 'ben î^" raiits. — Nous ne voulons pis de compromis, déclare péremptoirement le président de l'linion, pas d'issue indé-jse. Nous luttons pour u:i i< éal et lo stul rnoyan pour mu.--de l'imposer, c'est de dicter la paix après la victoire. » La situation est nette et ne laisse pas d'équivoque : les hostilités vont se poursuivre.Dès lors, toute discussion, perd de son intérêt. Le monde reste partagé en deux camps dont chacun défend par les armes sa conception de la liberté et du droit. M. Wilson essaye d'étayer la sienne sur des principes. Mais il y a, seinble-t-il, contradiction entre sa prétention de substituer le règne du droit à celui de la force et sa volonté d'instaurer le droit par la force. 11 proclame la nécessité pour tous les peuples d'accéder librement aux accords réglant leurs destinées, mais refuse en fait cette faculté à ses adversaires, puisqu'il affirme ne vouloir négocier avec eux qu'après leur défaite, c'est-à-dire quand il pourra leur imposer sa conception du droit. Et, sans doute, à ses yeux, cette conception est la seule vraie et la seule équitable ; mais ses adversaires croient avoir de sérieuses raisons d'admettre qu'elle n'est pas purement, idéale et désintéressée. Ainsi se perpétue le malentendu. Plus on avance dans cette guerre, plus on a le sentiment de l'inutilité de tous les raisonnements.Du jour où. les Puissances ont eu, recours ailx armes pour trancher le litige, elles aliénaient le droit de se poser en juges. Pour elles, la chose était jugée ; elles subordonnaient leur raison à la logique des faits. M. Wilson parle aujourd'hui au nom du groupe des Puissances auquel il appartient, encore qu'il identifie son idéal avec celui de l'humanité tout entière. L'appel aux armes est le refus de la raison de s'incliner devant une raison contradictoire. il substitue la logique des faits à celle du raisonnement et n'a de chances d'aboutir que lorsqu'il place la raison adverse devant des faits assez probants pour la force à s'incliner. . Nous avons d'ailleurs un tel besoin de justice, qu'alors môme que les faits nous donnent tort et nous humilient, nous ne les acceptons que comme une solution provisoire confiants dans une raison universelle et supérieure devant laquelle nos raisons : individuelles ou collectives doivent parfois : s'incliner sans la comprendre. Ainsi, tous les peuples qui luttent pour la défense de leurs droits, ceux qui triomphent et ceux qui périssent, tendent, con- ■ sciemment ou inconsciemment, vers le ■ même idéal de justice dont ils poursuivent depuis des siècles, et sans jamais se lasser, i la réalisation. : L'offensive allemande I l'Ooost 1 Milan, 6 juillet : ; On mande de Paris à la Tribuna • — Il résulte d'une communication faite a la ■ Commission de la Chambre que l'enquête mi-1 liiaire ouverte sur Les causes de la retraite ' française au Chemin des Dames est terminée Les troupes françaises intéressées, de même ■ que leurs chefs, en sortent indemnes. Ces! î le brouillard artificiel développé par les Aile mand qui est seul cause que leurs préparatifs sont restés secrets. Les chefs militaires onl ; rempli leur tâche en limitant ie terrain en-' vabi. : Zurich, G juilet : Du Zurchcr Morgenzeitung ? ' — Nous apprenons que l'offensive partielle franco-anglaise près de Vieux-Berquin et de ; Cuty a provoqué une grande déception en » France, car elle n'a donné, en réalité, que des ! résultats locaux qui sont loin d'être en rap port avec les sacrifices consentis. La lecture des journaux français laisse percer que le front allemand s'est montré trop résistant el que le général Foch a renoncé depuis quel ques jours à exécuter de grandes opérations dans ces secteurs. »*# Lyon, 6 juillet: ! Le «Progrès» annonce que du 1er jan-: vier au 1er juillet, les attaques aériennes sur et le bombardement de la ville par le.j calons allemands à longue oortée or.t coOté l'i vie à 141 personnes , il y a tu, en : outre, 4îJî bless é ! »*• Paris, 5 juillet: ' Du Temps : — Nous avons déjà signalé la situation difficile dans laquelle se trouvent les étrangers à Paris depuis que la ville a été incorporée dans la zone de guerre, à cause de la difficulté qu'ils ont d'obtenir le « livret rouge », indispensable pour avoir le droit de résidence. Depuis que Paris et le département de la Seine font partie de la zone de guerre, les défauts du système apparaissent pleinement. Chaque jour, nous recevons des lettres de sujets de nations alliées et neutres qui ne comprennent pas pourquoi les nécessités de la défense nationale doivent les faire traiter comme des suspects et leur rendre désagréable le séjour chez nous. » Le Temps demande que le système du « livret rouge » soit revisé. La guerre navale UNE DECLARATION OFFICIELLE Au cours de la discussion du budget de la marine au Reichstag, le secrétaire d'Etat von Ca-pelle a fait les déclarations suivantes : — Le député Plleger noué a fait part d'une affirmation du sous-secrétaire pour la marine en France, disant que les deux tiers de nos sousr-inarins seraient coulés et que nos ennemis détruisent le double du nombre de submersibles que nos chantiers peuvent construire. Cette af-lirmation est absolument fausse. Il en est d'ailleurs de môme d'une déclaration du ministre de la marine en Angleterre, prétendant que depuis le lor janvier plus de sous-marins ont été coulés qu'il n'en a été construit de nouveaux. Le contraire est vrai. Toutes les informations au sujet des submersibles, répandues dans le monde par nos ennemis, portent la marque de l'exagération. Notre arme sous-marine s'est notablement améliorée, en vérité, autant en ce qui concerne le nombre que la qualité de» submersibles. Il a été récemment donné à un groupe nombreux de membres de cette Chambre d'assister à la Conférence faite par un commandant de sous-marin, revenu de la zone barrée, au cours de laquelle l'orateur a esquissé toutes les mesures de défense imaginées et appliquées contre les sous-marins par nos ennemis. Ils ont pu apprendre de sa bouche même combien toutes ces mesures ont été inopérantes jusqu'ici et, ainsi que j'en ai la conviction, resteront inefficaces dans l'avenir. Les communiqués officiels de l'état-majoi* de la marine nous permettent de juger des résultats militaires obtenus par la guerre sous-marine. Si aujourd'hui encore, après la destruction des 18 millions de tonnes dont disposaient nos ennemis, la perte journalière moyenne de quatre à cinq grands navires est signalée, c'est un gage de ce que l'efficacité des sous-marins ne s'est pas ralentie. Il me plaît, dans cet ordre d'idées, de vous soumettre deux déclarations d'autorités américaines, pour vous. laisser juger de ce qu'il faut penser de toutes ces tentatives ennemies pour se tranquilliser eux-mêmes et se remonter le moral. L'amiral américain bien connu Sinn déclarait à la date du 8 mai, au National Boarding Club de Londres, que la courbe ascendante des nouvelles constructions navales couperait en moins de quinze jours la courbe descendante des na- vires détruits, de façon que les Alliés pouiraient aisément remplacer le tonnage perdu. Cependant, à peu près ie même jour, soit le 7 m;;., ie président de la Commission de navigation des chambres de commerce des Etats-Unis, M. Fi-lene, déclarait que ce serait seulement au prochain printemps, soit donc en 1919, que la courbe des constructions navales américaines couperait la ligne des navires détruits. «Toutes les informations, ajouta-t-il, que l'on trouve dans les journaux au sujet de la diminution de ''action destructive des sous-marins reposent sur des espérances et des rêves. » C'est là, messieurs, un tout autre langage, comme vous voyez. J'espère, pour ma part, qu'au prochain printemps, si la guerre dure toujours, l'espoir émis par M. Filène ne se réalisera pas. Comment la situation se présente-t-elle actuellement? Journellement, quatre ou cinq grands navires, avec des chargements précieux : matériel de guerre, troupes, matières premières, vivres, sont détruits, et comme ils ne pourront être remplacés avant un temps qu'on ne veut prévoir, c'est une diminution de tonnage d'autant qui atteint nos ennemis. Nous savons que déjà le tonnage dont les ennemis disposent est insuffisant pour satisfaire à leurs besoins. Chaque soldat américain amené sur le terrain opérations en Europe augmente encore ce m nique de tonnage, le transport de chaque homme exigeant 6 tonnes brut, et le ravitaillement de ce même homme rendant encore trois tonnas brut indispensables. La presse ennemie s'attache à proclamer sut tous les tons que la guerre sous-marine va à sa fin, n'existe pour ainsi dire plus, ou, pour parler avec Lloyd George, ne constitue plus un danger, mais un simple désagrément. Ces discours' de nos ennemis ne sauraient nous donner le change. Il est naturel qiie, le trafic sur mer diminuant, l'action de nos sous-marins s'en trou-vait réduite d'autant. Ceci ne change rien a:: résultat final, pas plus que le fait que, par suite de circonstances particulièrement favorables pour l'ennemi, une perte plus grande que la nor. maie est à enregistrer pour nos sous-marins. La conviction de la victoire définitive qui conduit de victoire en victoire nos soldats sur 1( front de l'Ouest, demeure aussi au cœur de doî marins et la guerre sous-marine atteindra dèî lors le but qui lui est assigné. » *** La Haye, 5 juillet: Le convoi naval est parti cc matin, à 5 h. 1/2 pour les Indes néerlandaises. EN AMÉRIQUE Rome, 4 Juillet: On mande de New-York que le chef socia liste Eugène Deps", présenté quatre fois na les socialistes américains comme candkla aux élections présidentielles, a été arrêté dan la gare de Cleveland. Il est accusé d'avoir as puyé les résolutions pacifistes prises par le socialistes américains avant l'entrés er guerre des Etats-Unis. *** New-York, G juillet : Les journaux annoncent que le MexiqU' ayant interdit toute exportation, la questioi do l'alimentation devient critique dans l'tl de Cuba. D'autre part, les nouvelles qui arri vent du Mexique disent que l'influence aile mande y grandit sans cesse. L'£i Universel seul journal mexicain ententophile, vient d passer du côté de l'Allemagne. La position di président Carranza est plus forte que jamais presque tous les chefs de rebelles ayant cessi de le combattre. -<$>-— Négociations de paix Bucarest, 5 juillet : La Chambre ayant approuvé le 22 juin li traité de paix avec les empires centraux, li Sénat vient à son tour d'on voter le texte s l'unanimité. **» Vienne, 5 juillet : Les ratifications du traité de paix concli entre l'Autriche-Hongrie et la République russo des Soviets, ainsi que celles concer nant les conventions complémentaires, on été échangées le 4 juillet o Berlin entre 1( comte Larisch, chargé d'affaires austro hongrois à Berlin, et M. Joffe, fondé dt pouvoirs de la République russe des Soviets Les événemeMs de Russie Moscou, 6 juillet : Le commissariat de la guerre a décrété 1; formation immédiate de batteries d'urtillerii qui seront chargées de combattre les Tchè ques-Slovaques. Le chemin de fer de l'Oues de l'Oural a été purgé de la présence des con tre-révolutionnaires, qui ont été contraint: d'évacuer la région comprise entre Slatoust e Ustlkinish. La main-d'œuvre des exploitations de naphti Rubiks, à Kineschma et à Vologda, s'est mis» en grève, de sorte que l'approvisionnemen en naphte du chemin de fer du nord et de h navigation sur le Volga supérieur est sup primé et leur service suspendu. *** Moscou, 3 juillet : Les journaux publient le manifeste de M. Trotski. Malgré les ordres formels du commissaire des affaires étrangères, des soldats étrangers ont été débarqués sur la côte de Mourmanne. Le gouvernement des Soviets a ordonné l'envoi dos forces nécessaires à la protection des côtes de la mei Blanche contre les impérialistes étrangers. En conséquence, j'arrête ce qui surit : 1° Celui qui prête aide aux autorités militaires étrangères, soit directement, soit indirectement, sera considéré comme trait™ à la patrie et exécuté conformément à in loi martiale ; 2° Il est strictement interdit de transporter à Arkhangel des prisonniers de guerre armés ou non. Celui qui contrevient à ces prescriptions sera exécuté conformément à la loi martiale; 3° Les Russes et les étrangers qui désirent se rendre sur les côtes de la mer Blanche doivent y être autorisés par le commissariat de guerre le plus rapproché.Ceux qui ne sont pas en règle seront arrêtée. *** Stockholm, G juillet : Le Dagens Nyheter, qui a des attaches dans les milieux russes et dans les cercles délTEn tente qui battent en ce moment en brèotfe le gouvernement maximaliste, écrit qu'il est pn> bable que des événements qui exerceront une inlluonce énorme sur les affaires internationales et sur la situation intérieure do la Russie surviendront à bref délai. Il y a peut-être lieu de rapprocher l'information mystérieuse publiée sans aucun commentaire par le Dagens Nyhelcr du bruit qui circule aujourd'hui à Stockholm et d'après lequel le représentant de l'Angleterre pour la Russie septentrionale aurait reçu . ordre- de son gouvernement d'adresser, au nom de l'Entente, \yr\ ultimatum au gouvernement de Moscou. Cet ultimatum serait relatif à lîatti-tude de la Russie vis-à-vis des Alliés et demanderait une réponse urgente. Copenhague, 5 juillet : On mande de Pétrograd que les poursuites recommencent contre les journaux. Plusieurs journaux socialistes ont été interdits. La/aNovaja Chisri», organe de M. Maxime Gorki, a été frappée d'une amen 1e de 5,000 roubles. Le gouvernement des Se viets aurait l'intention, dit-on, d'interdire tous les journaux qui lui sont hostiles. **.» Copenhague, 5 juillet : On mande cie Stockholm à la «National Tidende » : — M. Lénine a dit au correspondant h Moscou du journal socialiste suédois « Vol-kets Dagblad » qu'il est inexact que le tsar ait été assassiné. Moscou, 6 juillet: Le Conseil des commissaires du peuple publie l'avis suivant: — M. Juiicf, président des Soviets de Mourmanne, qui a passé dans le camp des impérialistes anglo-français et qui a pris part à des opérations hostiles contre la République du Soviet, est déclaré l'ennemi de celle-ci et mis hors la loi. » La presse annonce que l'état de guerre a été proclamé à Arkhangel. <b** Pétrograd, 5 juillet : Le Nache Slovo annonce que le Conseil des commissaires du peuple a examiné dans sa dernière séance la question de la fondation d'une académie socialiste. ICief, 5 juillet: * * Les journaux annoncent que la situation est grave ù Bakou. Les conduites d'eau sont coupées et les communications avec le dehors interrompues. Depuis trois mois, on ne trouve plus de pain et les autres vivres sont très chers. De même en Crimée, surtout dans le district de Yalta, règne la pénurie des vivres, le gouvernement de l'Oukraine ayant interdit toute exportation de vivres vers ce pays jusque après éclaircissement de la situation politique. ». dépêches Diverses Le Havre, D juillet : Le gouvernement belge vient de décider la nomination de commissaires aux armées. On cite parmi les premières personnalités désignées pour ce poste les députés Pecher et Devéze. Le Havre, 4 juillet : Les 46 déput j et sénateurs belgés qui se réuniront le 22 juillet, sont attendus au Havre le 20. Leurs travaux se prolongeront. pendant une semaine. *'** Rotterdam, 5 juillet : Le frère du député Franz Van Cauwelaert prendra prochainement le poste demeuré vacant en Hollande, par suite du départ de M. le comte van der Burcht, et sera préposé k lîot-terdam à certaines fonctions au consulat gé- . néral de Belgique. . •** Paris, 4 juillet : j Le l'élit Journal souligne les difficultés aux-* quelles se heurtera l'approvisionnement en pain d'ici la prochaine récolte. En de nombreux endroits, les stocks existants sont insuffisants. Dans de nombreuses communes des > environs de Périgueux (Dordogne), le pain - fait complètement défaut, ou bien celui cpi'on , trouve encore contlent'30 p. c. de Succédanés - (lui le rendent immangeable. La situation est plus grave encore dans la Corrèze. A Cahors, l'approvisionnement, qui était déjà difficile, ; e.-,t devenu un grave problème par suite de ■ l'arrivée de milliers de réfugiés.En Janvier, la ration était de 200 grammes par tète, et une ; carte de pain du mois de mai indique que la ' quantité délivrée n'est plus que de 100 grammes, soit le poids d'un pet.it pain français. En janvier, tous les ayants droit recevront encore deux cartes de pain mensuelles ; actuellement, et c'est le cas sans doute dans de nombreuses communes, ils n'en reçoivent plus qu'une seule. •** Paris, 5 juillet: L M. Klotz, ministre des finances, a Interdit l'exportation, pour des sommes supérieures à 1,000 francs, des billets de banque français, russes et américains. Cette interdiction sera vraisemblablement étendue aux banknotes des autres pays alliés, ainsi qu'aux exportations des autres fonds d'Etat et aux titres des sociê-; tés industrielles exploitant en Russie et dans : les Balkans. Paris, 5 Juillet: Le Figaro se plaint du mauvais fonctionnement des services .télégraphiques et dit que les télégrammes adressés de Lyon ou d'un autre endroit de la province à Paris arrivent avec de très grands retards ou ne parviennent même pas du tout à destination. En général, les ! lettres arrivent plus rapidement que les télé-, grammes. *** [ Berne, 5 juillet : ! D'après le Progrès de Lyon, l'explosion si-; gnalée hier à Grenoble parait avoir été extrê-s mement. grave. Le 30 juin, c'est-à-dire vingt-quatre heures après la première explosion, les baraquements du champ de tir d'artillerie brillaient encore et le danger n'a disparu que tard dans la soirée. Toutes les mesures ont été [ prises peur que les explosions ne se renouvellent plus; les dépôts de poudre ont été inondés et l'arsenal assuré, de sorte que la vie. normale peut reprendre en ville. M. Mistral, député de Grenoble, interpellera 1e gouvernement sur l'explosion et sur l'application défectueuse des mesures de protection qui avaient été prescrites. Madrid, 4 Juillet : Le Sénat a voté un projet de loi contre l'espionnage.**» Madrid, 4 juillet : La motion déposée au Parlement visant l'ouverture d'un crédit de 10,000 pesetas pour la galerie française do tableaux de Madrid a été rejetée par le Conseil d'Etat. •** Londres, 5 Juillet : Ce matin, dès l'aube, la police a fait des perquisitions minutieuses dans le but de découvrir les armes cachées dans lo comté de Gaivay et les comtés voisins. Des centaines de fusils et d'autres armes à feu ont été saisies. Dans quelques cas seulement, les possesseurs d'armes ont opposé de la résistance, de sorte qu'il y a eu quelques arrestations. Amsterdam, 6 juillet: Hct Voile, l'organe du parti social-démocrate, se réjouit du fait que le parti est sorti des élections le socond avec 82 sièges. Il dit qu'en ce qui concerne la politique étrangère, le parti consacrera comme par le passé tous ses efforts en vue d'assurer le strict maintien de la neutralité néerlandaise et qu'il fera tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher la Hollande d'être entraînée dans la guerre, **• t.a Haye, 4 juillet : M™ Groeneweg, candidate du parti socialiste démocrate, a été élue : c'est la première femme qui siégera à la Chambre hollandaise. Copenhague, 5 juillet : On mande de Christiania » — M. Pritz, ministre norvégien, a donné sa démission, sans que l'on sache encore pour quel motif. Il est probable que d'autres ministres se retireront aussi. «*** CcMence, 5 juillet : Ce matin, peu avant 8 heures, 11. avions ennemis environ ont do nouveau survole la ville. Grâce au violent feu de nos avions <-t de nos canons spéciaux, quelques-unes .-<fu-lement des vingj bombes lancées ont touché la ville; les autres eont tombas ena rase campagne. Les explosions ont occa-» sionné des dégais matériels. Quatre per-jj sonnes ont été légèrement blessées. COMMUNIQUÉS OFFICIELS r Communiqués des Puissances Centrale; ( Berlin, 6 juillet. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armées du feld-maréchal prince héritiej '■ Rupprecht de Bavière : à Plusieurs tentatives d'attaque ennemiej 0 ont échoué à l'ouest de Langemarck. Dam le secteur de combat situé au 6ud de le Somme, l'artillerie a été plus active dans lt 6 jouirnée ; le soir, la canonnade s'est auss ranimée sur le reste du front de nos grou pes d'armées. Armées du prince héritier allemand: s Entre l'Aisne et la Marne,ainsi qu'au sud a ouest de Reims, opérations plus actives pai [1 intermittence. Les attaques plus importai! tc-s dirigées par l'ennemi contre le secteui de Cligiion ont été repoussées. En Cham-t pagne, engagements entre détachements d( [ reconnaissance. s Le lieutenant Bolle a remporté sa 20e e victoire aérienne. ,s **# Berlin, 5 juillet. — ufflciel du soir: Rien tie nouveau à signaler des fronts de j. bataille. e *** e Berlin, G juillet. — Officiel : î. I>n de nos sous-mbrins commandé par le premier lieutenant Einenberger, a coul<! dans la Méditerranée quatre précieux va peurs de 15,000 tonnes brut en chiffre rond qui naviguaient en convoi puissamment protégé. Un cinquième vapeur d'enviror o,G00 tonnes brut a été fortement endom-a magé par une torpille mais a vraisembla^ n blement pu atteindre le port le plus proche i- ,t Vienne, 5 juillet. — Officiel de ce midi: Les combats qui se livrent sur l'ile des bouches de la Piave n'ont pas cessé hier e les forces mises' en' ligne de part et d'autri e sont égales. Les fortes attaques italiennes u dirigées contre notre aile méridionale on ^ été enrayées par nos contre-attaques. Prè: de Cliiesa Nuova, le régiment d'infanterii silésien n° 1, qui a donné depuis longtemps des preuves de sa vaillance, a expulsé pa. sa rapide intervention les Italiens qu a. avaient pénétré dans nos/ positions. Entr le la Piave et la Brenta, l'ennemi a contiU' t- avec opiàtreté ses tentatives pour repren é- dre les positions que nous avons conquise, le 18 juin ; il a dirigé hier son attaque prin cipale contre le secteur du monte Solarolo Une attaque poussée jusque dans nos tran x- chées a amené des corps à corps acharnés n au cours desquels une grande partie de< n- soldats ennemis ont été exterminés et le if. autres rejetés. Brillamment appuyé par le. es batteries de la première brigade d'artilleri n lie campagne de Graz (n° 1) et de la bri m gade d'artillerie de campagne de Cracovi 5s (n° 75), le6 troupes silésiennes du batailloi st iI-120 et les Bosniaques du 4° régiment qu s, se battent sans arrêt depuis trois semaines e, se sont particulièrement distingués. Le le pertes de l'ennemi sont exlraordinairemen la élevées. Sur le haut plateau de Sette Com ie muni et sur le front du Tyrol^grande acti la vité de l'artillerie, n- **•* ir; Vienne, 6 juillet. — Officiel' de ce midi : n- Aux bouches de la Piave, les combats or e- aussi continué hier. Sur l'aile méridionale d q- notre position établie à. cet endroit, l'enneu is a réussi à refouler nos troupes vers le bra principal du fleuve. En Vénétie. sur le front de montagne, l'a< \ tivité réciproque s'est bornée aux canonnade: it Ce matin, les Italiens ont de nouveau pr( à noncé de violentes attaques dans le secteur d s, Solaiolo et prés d'Asiago; ils ont été repouf *a sés sur toute la ligne !S *** js Sofia, 3 juillet. — Officiel : 6- Sur ie front en Macédoine, sur le cour is supérieur du Skumbi, des compagnies en neinies ont attaqué nos avant-postes établii au sud du village de Ilontscham; ils ont ét repoussés par notre feu. A l'ouest du Do e- bropolje, au sud de Huma et près d'Aît îs scliak-Mahle, la canonnade a été as^ez vie •e lente par intermittence de part et d'autre te A l'est du Vardar, nous avons disperse ui ie détachement de reconnaissance ennemi ren ïs forcé. Au sud de Doldjeli, nos canons on 6- incendié un grand dépôt de munitions en nemis. Dans les vallées du Vardar et de 1; Strouma, grande activité aérienne, réci proque. i- ô" Constantinople, 4 juillet. — Officiel : t_ Sur le front en Palestine, dans lo srcteu >s de la côte, activité modérée des deu\ ertil IC leries. La canonnade est devenue plus vio lente des deux côtés de la route de Jerusa lem à Nablus. A l'ouest du Jourdain, un. J" batterie ennemie, repérée de façon précise ■® a été efficacement bombardée par noi.-s or _ tillerie. Sous cette canonnade, trois esCa drons ennemis qui 6e trouvaient, à proxi l" mité se sont retirés en toute hâte vers h Ji sud. Sur les deux rives du Jourdain, grandi activité aérienne ennemie. Sur les autre; fronts, rien à signaler. s. Berlin, 3 juillet .— Officieux : Les tentatives faites par les Français en vu de refouler la partie de notre front qui menac Paris entre l'Aisne et la Marne ayant échoué les Anglais ont déclanché le 4 juillet une vio ir lente attaque sur les deux rives de la Somme, I a secteur de notre front qui est le plus proch d'Amiens et qui constitue une menace conti nuelle pour les communications entre les port de la Manche et Paris. Ils avaient décidé d'écar is ter cette menace par une attaque inopinée et d< 5. grande envergure. Après une très violente ca e nonnade, l'infanterie anglaise a attaqué en ter >s rain plat découvert sur les deux rives de li i- Somme. Celles de ses vagues d'assaut qu 3- avaient- réussi au prix de grands sacrifices i e passer à travers notre feu de barrage ont ét prises sans interruption sous les gerbes de fei de nos mitrailleuses échelonnées, de telle sort que les efforts et les sacrifices faits sur la riv« ;, septentrionale de la Somme ont été vains. Su: la rive méridionale, tout le gain des attaques su- 0 lesquelles l'ennemi avait placé de si grands es ti poirs est constitué par les ruines du village e s les débris du bois de Hamel. Notre tactique, qu une fois encore a fait se® preuves, a rejeté le; li Anglais de la hauteur qui se dresse à l'est d< e Hamel et, plus au sud, les a refoulés plus loir encore dans leurs positions d'où ils étaient ipar tis à l'est de Villers-Bretonneux. 'ê Communiqués tiss armées alliéss Paris, 5 juillet. — Officiel de 3 heures : Nos patrouilles et nos détachements opéran entre Montdidier et l'Oise, en Champagne, su: a la rive droite de la Meuse et en Lorraine on r ramené des prisonniers, i- **# Paris, 5 juillet. — Officiel de 11 heures : Activité moyenne des deux artilleries, plu! vive au sûd de l'Aisne, notamment dans le: 3 régions de Cutry et de Montgobert. A l'oues 1 de Bussiares, nous avons exécuté un coup d< t main et ramené des prisonniers, Paris, 4 juillet. — Officiel de l'armée d'Orient i. Grande activité de part et d'autre sur 1< front de Doiran et dans le secteur de Monastir -I où nous avons exécuté avec succès des tin ,v ae destruction sur les batterjes bulgares. No ; tre artillerie de défense aérienne a, aba: deux avions bulgares. *** Londres, 6 juillet. — Officiel : Lo total des prisonniers restés entre n . plains au cours de l'heureuse opération q jious avons exécutée jeudi s'élève à 1,5 Comme butin, nous avons déjà compté un < ihon de campagne allemand, une centaine -mitrailleuses et un certain nombre de nu ^tiers de tranchées. Nous avons facilement . poussé une contre-attaque dirigée cette n contre nos nouvelles positions établies àl'i |2e Ilamel. Dans le sectqur do Beaumont-t nrel, nCu's avons exécuté un fructueux co de main. Dans les environs 4e Strazeele, u ; attaque ennemie a échoué. Par ailleurs, rien à signaler yen dehors llactivité de l'artillerie allemande dans le s teur de Scherpenberg. \ *** Rome, 5 juillet. — Officiel : Sur .lt> cours inférieur de la Piave, api avoir repoussé une contre-attaque ennem nous avons élargi le terrain que nous oct pons au sud-est de la Chicsa Nuova et nord de Cave Zuccherina. Nous avons f 419 prisonniers et pris une batterie et u grand nombre de mitrailleuses. Au nord-est du Grappa, après une prépa: •tion d'artillerie, nos détachements ont péi tré dans les positions ennemies établies débouché du val Callino. Les Autrichiens c i/pondu à notre attaque par une violente « rionnade et par d'énergiques contre-attaqu-qui ont amené des corps à corps, sans u l'ennemi ait réussi ù. nous enlever le terrs gaçné. Nous avons fait une trentaine de p sonniers, dont 5 officiers, et pris 6 mitra leuses. Sur le haut plateau d'Asiago, nous avo repoussé deux contre-attaques exécutées î ! l'ennemi près du monte Corone (ïSasso Rosi ; et lui avons infligé de fortes pertes à. la baï< ; nette et ti coups de. grenades à main. Un t ' tachement anglais a surpris et détruit ' î poste ennemi établi près de Canove. J Au cours des combats aériens, nous ave ; descendu dix avions, dont deux ballons c; tifs ennemis. \ Dépêches Diverses . Vienne, 5 juillet : . La question du ravitaillement présenta en ce moment des difficultés' presque ma* !. moiitables-, l'empereur Charles a fait j mettre le 24 juin* par le général-major M 3 Egon, prince de Furstemberg. une lettre e i tographe à l'empereur Guillaume, qui 3 aussitôt donné des instructions au grar ;> quartier général et aux autorités conij ^ tentes de Berlin. Le prince V/inischgrâ 3 ministre hongrois de l'alimentation, et le j ^ présentant du haut commandement de l'< i mée austro-hongroise ont pris part aux c libérations qui y ont eu lieu. Les n-égoc. s tions entamées ù l'initiative des deux n t narques ont amené un accord complet re tif à l'utilisation commune et méthodiq . de tous les stocks de céréales jusqu'à nouvelle récolte. *** Constantinople, 5 juillet: t Mehmet VI a été proclamé sultan a\ e grande solennité le 4 juillet au palais de T ii Kapu. s *** Bucarest, 5 juillet : Dans le message adressé à la Chambre api s. réception de son adresse de réponse au d >- cours du Trône, le roi Ferdinand dit em e autres : i- — Pénétré de joie, je salue avec vous la r* nion à notre pays de l'ancien territoire de Moldavie situé entre le Pruth et le Dniest Les rapports amicaux que la Roumanie ent 3 tiendra avec toutes les puissances nous p - mettront de panser les plaies de la guerre i de créer, par des réformes constitutionnell une nouvelle et forte organisation sociale - économique qui aidera puissamment au dé" - loppement de notre pays. Nos vaillants et cc . rageux paysans attendent avec confiance q ces réformes soient exécutées rapidement ! largement. » Le Roi termine en rendant hommage à Y-, l mée et à ceux qui sont tombés pour la patr *** i Bucarest, 4 juillet : Tous les navires se trouvant sur la rivedro du Dniester ont été déclarés propriété de l'E roumain et placés sous le contrôle militai *-** ; Bucarest, 4 juillet : La récolte des betteraves promet d'être ( cellente. Le rendement probable des 8,000 h [ tares plantés de betteraves est évalué à 20,i ' wagons. Les fabriques de sucre de Molda1 • sont à même de travailler tout lè stock. < compte pouvoir fabriquer près de 20 millic de liilos do sucre. | OPINIONS ET C0MMMTAIR1 Les événements en Irlande. M. Gardiner rencontre tans le « Dai 3 News » l'affirmation de lord Wimborne, -sant à la Chambra des Lords que liien g , vice-roi d'Irlande et malgré le service d'i - formation si étendu dont il dispose, il i - jamais été informé d'un complot germai 5 irlandais. — A aucune date de notre histoire n'a ( ' faite au Parlement, dit-il, une déclaration - cette importance. Si elle est conforme à ! vérité, on en peut inférer qu'on s'eiîor • d'introduire chez nous les méthodes 1 - plus méprisables de la police russe. Lo 1 VVimborne nous donne l\ penser, en e£n ' que toute cette affaire de complot a £ ; brassée par le cabinet de Londres, derriè - le dos du gouvernement de l'Irlande. 1 J'ai l'idée qu'en présentant son projet ! service obligatoire en Irlande, M. Llo; ' George n'a voulu que faire une diversio n'a cherché qu'à uétourner 1 attention i peuple anglais des grandes toutes cor mises dans la conduite de la guerre. Il s : voit qu'il allait allumer un incendie, mt J un incendie qu'il se croyait capable d'étei ' dre à son gré en lançant sa fameuse pi ' messe du Home Rule. 11 lança alors la rév 1 latioû du, complot germano-irlandais, fit i ' rêter et déporter les chefs du mouveme sinn-feiner et éloigna du gouvernement Dublin toutes les personnalités qui faisaie montre de quelque sympathie pour la eau irlandaise. C'est alors seulement que si projet de service obligatoire fut retiré et t système du volontariat inauguré. M. Carson, à la vérité, prétend que l promesse du Home Rule n'a été retirée p le gouvernement qu'à la suite de la déco verte du complot germano-irlandais. Ma Dowling a été arrêté cinq mois avant i nouvelle du complot, et il est toujours < i prison avec les autres Sinn-lfeiners, ol t ï leur refuse le droit à lo jn.sf.ice. Tout, rc'ft i suscité en Irlande une ha.inç de l'Anjjleter telle que depuis la soumission de T'Ila < n'en avait jamais connu de semblable. » M. Gardiner conclut que c'est toujours ■ môme absence de principes et le mên manque de psychologie qui caractérise li i [actes du gouvernement dans les questioi ■ vitales de l'heure présente. Dlramnche 7 «Seï ISIS JOURNAL QUOTIDIEN — Le Numéro * 15 Centimes S* Airaraêe. — 1 S'O*»

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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