La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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25 september 1917
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s.n. 1917, 25 September. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 19 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0r9m32ph5c/
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Mardi 25 Septembre I9i7 JOURNAL QUOTIDIEN — L.3 Numéro : lO Centimes 4-" Année, ■— N" tQk^ PRIX oes <* SON CEMENTS 8 mois foctoh., nov-'ui'-., décomb.)» Ir. 11.40; 2 mois (oct., aov.), Ii. 7 6 >; L mois (oct.), f'r. 3.80. Le* ie mandes l Abonnement ion: reçu*» sxctusi veulent pat le» t>u>eaux si les facteurs des postes. — Les réclamation* concernant tes abonnements doivent tir* idressies sxclmi cernent aux bureaux de poste» ADMINISTRATION El RÉDACTION. LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCES A PARTIR DU I" OCTOBRE " Petites annonces, la ligne, fr. 0.75. — Réclames avant les annonces, la ligne, Ir. 1.76»— Corps du journal, la ligne, fr. 7.50.— Faits divers, la ligne, fr. 5.99. — Nécrologie, la ligne, fr. 3.&0. — Coin des Eleveurs, la ligne, lr. 1.50. Bureaux do 9 à 17 heures. lireciion et Administration : S II '/s w Vft h0-M JOS. MORESSÉE, DIRECTEUR LA GUERRE"" 1,149° jour de guerre Rien à signaler. Ls sort de ia Belgique M. Georges GofcLeia, député au Reic^.toag aile ci ; ik!», terit dans la < Noue Freid Presse >, ai au jet du s >rt ^ de la Belgique : Nous n'avons aucun intjrôv, au point d vue militaire à l'annexion. do la Belgique, t fùi-ce q,ue pour no pas déplacer notre fï*>ntKr aa' s 1-s plaa mauvais^ condilûons et exciter 1; mCfiauce de la Ktllcuide qui, dans une futur guerr.e, se rangerait du côté» ù© nos ennemis. I» Belges d'eillciixs, re suppcrteraiei.t la saprJsna tie allemande qne contrains et fores et s.r.ûen an im's envers nous de sanfcimclais hk> fjLra(s. Nou aurions à nos porte^, uno se^oïK.e Irlande, qu nous no réserverait que d^s difjlouùt's. Kous n'avons aucun int'rét économiqi'e & an r-c.er la Belgique. 2v tre bass éo ravitailloimicnt ei eer-ât déséquilibrée, la Belgique i!tar.t_ plia en cure que l'Allemagne, un pa^s industriel, oblig d'avoir reccrirS à l'étranger poun assurer £& sab distance. Nous trouverions d ailleurs dans le Belges des coîncurrenls économiques, dont il n sied pas d'encombrer notre marché*. Au contraire nous avons lo plus grand int'r:t à ce que le relations de la Belgique avec l'Allemagne conti nuent sur le pierl do la nation la plus favori s'o ot que ta port d'Anvers, comme centre d'ea portatioja do notre commerce maritime à l'ouee et au sud do notre pays, reprenne son actlvii aussitôt la paix conclue. Et ce fera le cas malgré touios le3 d'ci~ior.s que pourra prendr ta Co'nifér^nco l'conomdquo do Paris. Les iut'V. ts Lielgcs et allemands s accordai: jwirr.;i;oinftnt s. r co point. En perdant le transi apea-r.jnd, Anvers perdrait en miime tecnpG 1; ^:.;;.ificct;on comme port mondial ©!j serait aus Sitôt retr.pl ic.'' dais cette qualité par Rott.^rdar <:t Amsterdam. La Belgique, par conséqujoi.t, n renoncera .jamais au transit allemand, car c faisait, elle signerait l'arrCt de mort d'Anvers condamnant à la dv'.chéan e ses chemins de fe e$ es canaux. Au poii t de vue de 1 avenir de la Belgique conclut A'. Golhcin, nous sommes en communaut u i.; avec la note du Pape. Comme elle, nou voulons que la Belgique soii entièrement in-.lj ie:.:ian-le ('e l'Angleterre et de la France. C tera la taeho de? diplocna'e? de dj.'finir flxa t,e ment te.te i !id tendance inconditionnelle quand il discuteront d©s conditions de paix. > La guerre sous-marins Paris, 23 septembre : Le „ Petit Parisien" annonça que les ni vires qui ont Hé construit? en Amérique e qui sont destin's à combattre les sous-mr rius, n'ont malheureusement pas donné le résultais ^espér's. Quoique ayant été cor struits d'après les indications 'le l'Amiraul britannique, ces navire» ne sont m. asse laurtfs ni assez résistiants pour lutter cor tre les sous-niarins alleaiands. En ce qi concerne ia régularisation de la :.&se, d fachem-ses difficult é se sont f- -jeni4es su ces navires sp'ciaux. JLMlëgîlQUlIï Londres, 23 sejH«nbcC( : On mande de Washington à l'Agenc Hcuier : — Le département d'Etat a déclaré fox mell-ment que les r^ponsas des Puissance centrales à la note du Pape ne sont pas d n ilui-G à modifier, l'attitude des Etats-Uni dans Ja question de la guerre et de la pais * Paris, 22 se^tombiQ : On mande do Washington à PAgenc ITayas : — La Chambre et le &'-nat ont d'eii d'amender la loi sur le commerce avec 1 en neaii de façon à permettre à M* Wilson d censurer toutes les communications jfostale ot raidiotiélégitapbiquea entre les Etobs^Uni; et l'étranger, ce qui aurait pour rctsula d'empêcher que des nouvelles d'ordre inili taire parviennent en Allemagne viâ l'Ame rique du Sud et les pays neutres. * Paris, 22 septembre : On mande de New-York au ,,Matin" : — La souscription au deuxième emprun de la Liberté sera ouvert© du 1er au 27! oc tobre. ♦ * * BCrl m, 24 septembre : Le ministre de la République Arg^emtim à Berlin avait avisé le gouvernement aile maiL-i qUe son ambassadeur à Buenos-Ayres le comte Luxburg, n'était plus ,,pOrson£ g"ata". En réponse, 1e gouvernement allé mand a déclaré qu'il regrettait vivemen l'incident Luxburg et a fait observer qu< le> avis personnels t l'^graphiCs par son am bassadeur n'exen;aient aucune espèce d'influence sur ses décisions et ses promesses Londres, 23 septembre : On mande officiellement de Buenos-Air^ ji 1 Agence liouter que la note de l'Aile magne au ministre de la République Ar gennne eut- jugée satisfaisante. ♦ Paris, 2 septembre : On mande de Bueuos-Avrej à l'An-enot Havas : " — Uno pariia du "i)ersonnel dte ehemia: do roc de l'Argentine centrale s'est mise ei grive. Ou annonce qu'un nouvel attentai ; tt-' i>cTp-'trS dans la province dio Buenos Aires, où Ion a fait saufcstr lui po-nfc ai moyen de dynamite. A Kosario, la situa tion est grave, .plusieurs milliers de grê visKs y ont notamment assailli la troupa. f-o ministre de la guerre a proposS seg oollègnes do proclamer Wtat do siège. LE "PAPE El LA "PAIX Vienne, 23 septembre : Ou ,, Freindenblatt" : — Contrairement aux informations die Rome 'lisant que le Pape adresserait fin septembre une nouvelle note plus détaillée en faveur de la paix., on affirme dansi milieux viennois bien informés que cette nou vol lo ne repose sur aucun fondement, — . Les événements ds Russie l.-erlin, 23 septembre : Les attaches militaire* des Et.xls neutres sont parus pour le front de ia Dwiina, * * * Pétrograd, 17 eepiemlre : Une boml.,e lancée par des aviatiurs alle-rnanui sur Molodetscheno, village voisin de Mins.c, a tué le lieutenant-général riiss^ Outchinikof. ♦ Berlin, 24 septembre5*: Ou ,,L'e-"Ui er Tagei latt" : ."7 - | ayant de nouveau assas-siaô oe^» o.fîciers à Viborg, le gouvernement a decido d'y envoyer une expédition pour MiAtisr les coupables. Pétrograd, 24 sej)te;nbre : De l'Agence Télégraphique : M. K.eran--k.i a lance ui. -'.-le du y-dans lequel il fait ressortir la iermeté q le général Alexéief a mise à réprimer rôlxllion fomentée par le général Korml< et constate que par son intervention pr dento et énergique l'ordre et l'activité n( maie ont ét-î riunen's au grand état-ma]< [1 déclare, en outre, qu'il accepte la d£m. si on d'u général Alexéief et qu il 'e met j la di&xK^ition du goniveaV^iment provisoû qui fera appel à sa grande expérience po la direction des opérations militaires. * * * Pétrograd, 2-3 septembre : On mande de Yalta à l'Agence telégi phiquô que l'état de santé de 1 impératric mere Marie-F.eclorowna a empiré; son «1 est assez grave. » ♦ ♦ Zurich;, 23 septembre : La ,,Neue Zuricher Zeitung*' appieid source française que les troupes russes q se trouvaient au frouit français en ont ( retirées, après certaines difficultés domt presse a fait mention, ont été envoyé à Salonique. ♦ * * Londres, 23 septembre : D'après ume nouvelle de Pétrograd, ï 'Pohernof aurait placé le gouvernement pr visoiiro devant l'alternative de se soumett ou dé c.e démettre. M. Keremki devrait ei considjré dès à présent comme prisonni \ d:s maximalistes. ! Pétrograd-, 23 septembre : 3 L'Agence Tôlégra-poiique annonce que mtijaistro de 1 mt'rieur a déclaré que t nombre dbs électeurs qui auront à nomm i l'Assemblée Consi^-tuante s'élève à envir - 00 millions. Les frais des élections s'élè-s 1 ront à 100 millions de roublos. 3 * , ♦ * Paris, 23i septembre : ? La nomination de M, Maliakof au po£ d'ambassadeur de Ruslde à Paris vient d'ê( » officiellement publiée. * <! ' Paris, 23 septembre : } On. maede tîo Pétrograd au ,,Petit Pa. sien" qu'on y mène dans l'ombre une cai > pagne de pessimisme, en vue de répand dans le public des bruits inquiétants et q cette campagne réuss.t, car tou"te la pop k lation, non seulement à, Pétrograd mi ■ dans la banlieue, fait montre d'une ner\ si té majadi'ive. Le gloulviermementi s'ein i quiète et va tâcher d'atteindre les orgai sateurs de cette funeste propagande. [. On évalue à vingt le nombre des of . cie.'s tués lors de la révolte de Viborg. s En Finland'e, les partis politjiquies tic t nent tous les jours des séances au pali 2 de la Diète, mais aucune communication s z ce qui s'y dit n'est faàte à. la presse. i Copenhague, 24 septembre : c On mande de Pétrograd à la ,,Nation Tidende" : — Au ministère des affaires étranger* on fait de rapides préparatifs pour U-ans: rer les bureaux dans une autre ville. I archives ont été transportées à bord dl'i navire qui doit se readre dans une local située sur le Volga. % * * Rome, 23 septembre : A l'audience d'hier du procès Souikhom nof, le défenseur de l'accusé, M. Zacharii à a pris la parole. Il a prétendu démontr 0 que les relations de son _ client avec l'esp>i s Aitschulier avaient été ce nulle importan • et que tout co que le procureur a affirmé à cet égard £e borne à de pures hypothès dont plusieurs manquent memo de vraiseï e blance. Il a pris ensuite à parti M. Goutc kovo, qui n'a mené la campagne qui ; abouti au procès -Soukhomlinof que dans - but de renverser le ministre etS de prendre 1 place. Venant au reproche fait- à l'accu 5 d'avoir négligé tous ses devoirs en C3 q j concerne l'approvisionnement de l'artiîler: t M. Zacharino a prouvé qu'il n'en était p responsable, que la responsabilité en r ~ monte aus tares do l'adminis.ration de l'a cien régime- qui faisait toujours dépend d'elle la bonne volonté des ministres, et la précipitation de l'organisation dont Sou homlinof était chargé. Le défenseur con . nuera sa plaidoirie- aujourd'hui. dépèches" diverses Paris, 22 septembre : M. Bartlïe> député socialiste, a dlqposô ■ amendleiment auix douzièmes provisoire^ po le quati-ième trimestre die 1917. Il deman que les fonds secrets mis à la dispositi du président dje la République soient récfiii de 10,000 fraincs. M. Barthe a uniqueme pour but de provoquer une manifestatn de la Chambre. * _ ♦ <5 Pans, 2"2 septembre : Le bureau de la Chambre est saisi d'i projet de loi visant la création de 20 m i liards de francs de Bons dé 4 % de Défense Nationale. Ces bons, à échéance « quatre ans, seraient considérés comme moy légal do paiement des sommes dues ai caisses de l'Etat, les contribuables iputefc ne pouvant être forc.s de les accepter « paiement. Ces bons auront un aspect set blable à celui des coupures auxquelles' ^ public est habitué. L * * ♦ b Pans, 22 septembre : La Chambre a voté hier lo projet de 1 . contre l'alcoolisme, déjà adopté par ■ Sénat. A la demande du ministre des affair étrangères, la, discussion do l'interpeilitic Leygues au sujet de l'action de la dipi- matie française a été a^^uirnée à quinzain * ♦ Paris, 22 septembre : I-e d!éputé Turmel a été entendu hier p le ;uge d'instruction Gilbert; il a refusé. répondre au magistrat, l'avocat Boaizon, conseil, étant absent. M.'Turmel n'a pas (■ mis sous mandat d'arré't. D'autre parti, les journaux parlent die no veau avec plus d'insistance de rinstructû ouverte contre le gros capita,liste Bol Pacha., qui réside au Grand Iiôtel et qu en raison dé son état do santé, a refusé t se rendre à la convocation d'u juge d'in truction. Après un examen médical, le c pitaine Bouehardbn, juge d'instruction pr. le Conseil dé guerre do Paris, s'est ranci en personne au Grand; Hôtel et a interrog Boio-Pacha que les nationalistes consid rent comme un espion allemand!. 'Bolo-Pach est le capitaliste qui a mis à la, dispositic du sénateur Humhert 5 % millions de frant pour acheter le „Journal". M. IIumLert Iuii«nôme fait remarqueir que ces miillliioir lui ont permis de mener campagne en f{ veur d'une fabrication intensif! 'e des arm< et dés^ munitions et que Boio-Pacha h avait été recommandé par une personinaîi qui s'était portée garante de son patri, tisme. Mardi, à la Chambre, le sooialisl Jobert a insinué que la personnalité qui découvert le capitaliste 'Bolo pour appuyt la campagne du ,,Journal", n.'est autre qu M. Poiacaré. nrésio^ib <*- Rénul lktue. , COMMUNIQUËS OFFICIELS ^ Communiqués des Puisoaisces Centrales. U- ir. Berlin, 24 septembre. — Officiel do ce >r midi : s- Théâtre de la guerre à 1"Ouest. à Armées du feld-maréchal prince héritier Ruppreoht de Bavière : ar En Flandre, le duel di'artillerie CiS't retle-vonu très violent l'après-midi sur la côte et depuis le bois d'Ilouthoulst jusqu'à West-hoek.a" Sur le front de bataille, les opérations e- ont été plus actives la nuit et au ie\Qr du jour, sans que de nouvelle® attaques anglaises se soient produites jusqu'à présent. L'efficacité du fou de cUéfense de notice artillerie a été démontrée par l'allure des ^ batteries ennemies que nous avons bombar-ni dées et par la destruction de nombreux dé-:t(^ pôts de munitions. ia Près de Lens et près de Samt--Qj.ientin, Cs où les Français continuent leur couvre i e destruction en bombaitiant de nouveau la cathédrale, le feu de l'arti'lerie est devenu plus violent. Armées du prince héritier aJemand : " Dans plusieurs secteurs du front de 0 l'Aisne et de la Champagne, la canonnade est devenue très violente sur ce nombreux points. Au cours d'engagement» die reconnaissance, l'ennemi a subi des pertes. Devant Verdun, le duel d'aiMllerie a été* 2 très violent l'après-midi et la nuit- Ce ma-lin, les opérations ont aussi été actives sur la rive orientale de la Meuse. 1 Nous avons descendu 14 avions ennemis. m Lé lieutenant Wiistoff a remporté sa 20e e~ victoire aérienne. Le lieutenant Kissen- herth. a djescjeindu deux ad\ et.-saik'es au cours de combats aérien». te Théâtre de la guerre à l'Est. • re Front du feld-maréchal prince LéopoH de Bavière : Parmi lets 55 canons que noua avons cap-turés dans la tête de pont de Jakobstadt se i- trouvent une batterie attelée et 5 gros ca-n- nons de 260 à 280 mm. Dans la ville re môme, d'important» approvisionnements, parmi oc Lesquels du pain et de 'a farine, sont tani-u- bés entre nos mains. >is Au nord de Baranowlfe *ii et à 1 oîueet de 0- Luck, l'artillerie russe a dlôvelop|>é une n>- grande activité. u" Armées du, feld-maréchal von Mackensen : Dans les montagnes situées au nordl-ouest il_ . de Focsani et sur le Sereth, sur do nombreux points^ violente canonnade en engage-n" ments entre avant-postes. kis Nous avons bombarde la gare da Gaiatz Llr avec un succès visible. Front macédonien. La situation est inchangée, al « * ♦ Berlin, 24 septembre. —■ Officis^l d'hier soir : ■é- Sauf de violents duels d'artillerie en os Flandre, rien de particulier à signaler, in « fé * * Berlin, 23 septembre. .— Officiel : Nos s uis-marins ont encore coulé 53,000 ... tonr.es brut. A l'ouest de Gibraltar, un de nos sous-marins a coulé en une nuit les vapeurs' anglais lourdement charges ,,Clan 6' FQrguson" (4,808 tonnes), ,,Roàmuad" (5,646 3Û tonnes brut; et ,,Bunsbridgo" (3,421 ton-ce nés brut). à Dans la Méditerranée, de nombreux na-es vires marchands ennemis naviguant vers le û_ sud de la France et ie nord de l'Italie ont b- étâ coulés : dans le nombre se trouvent. 1s a vapeur américain armé ,,Wilmore", chargé le de nombre do tonnes de charbon, de 1,0<00 sa tonnes d'huile et de douze locomotives; la sé nouveau vapeur anglais armé „Chulmlcigh'*, ui (4,911 tonnes) et lo vapeur ital en armé 0, ,,Ausonia" (1,438 tonnes), ces deux der-i^> uiers ayant ensemble 1,500 t.mnes de chàr-e- bon à bord. Le vapeur français ,,Amiral a- Kersaint" (5,570 tonnes) a vainement tente re de S3 soustraire au torpillage avec sa pré. à cieuse cargaison en opposant une déftensa opiniâtre : il a été meeneti-; son équipage, 1- après avoir subi do fortes pertes, a dû se rendre et son capitaine a été fait prisonnier.« % Vienne, 23 sepîembre. • •- Officiel de ce mid'i : in Théâtre de la guerre à l'Est. ùr En Bucovine, nous avons repoussé des dé-de tachetments de reconnaissance ennemis. Pour )n le surplus, opérations peu importantes, its Théâtre de la guerre italien, nt La partie méridionale du haut plateau de m Bainsizza et ie monte San Gabiiele ont été pris sous un violent feu d'artillerie. Théâtre do la guerre au Sud-Est-, Dans la région dis Skurnbi, nous avons in chassé les Français d une hauteur qu'ils d- occupaient. Un d-tachement austro-hongrois la biillammont conduit a réussi à pénétrer le jusqu'à l'a.rrière des lignes ennemies ea à 3a y disperser de gros effectifs do réserve, ax * * ♦ is Sofia, 23 septembre. — Officiel : -n Sur le front en Macédloine, dai-S la bou-clo do la Czerna et sur le Dobropolje, la violente canonnade. A l'est de la Czerna, opérations fructueuses de nos détaoLon*ants do reconnaissance. Au sud dé lluina eit au sud de Doiran, assez violent feu d'art l e-Di rie. Un canon enne.iii, posté dans la Ma.ie le d'Orfani, a bombardé sans résultat notre ixxsition établie à l'embouchiui'e àe >a -s Strouma. n Sur le front en Roumanie, près do Tul-cea, un détachement do reconnaissance on-3- nemi a tenté d'approcher dé notre rive; il a été mis on fuite * * * ir Constantmople, 23 septembre. — Officiai : îe Sur le front de l'Euphrate, la nuit dit >n 22 au 23 septembre, nos troupes ont exé-cuté un coup de main contre un bataillon d infanterie ennemie en marche. Au cours u- de combats qui ont duré irois heures, la bain : ai lion ennemi a été complètement anéanti. > Les rares survivants qui avaient pris la 1, fuite se sont jetés dans le fleuve et se sor„% lé noyés. Dix prisonniers blass^'s sont tombés 3- entre nos mains, de même que tous les fuir sils et les équipements du bataillon. ;S Sur le front du Caucase, engagements u entre patrouilles qui se sont terminés' en ô notre faveur. Un qa nos aviateurs de 00m-à- bat a soutenu un combat aérien contre deux a avions ennemis; il a forcé l un d'eux à at-n terrir à l'arrière des lignes ennemies, is Sur les autres front5, pas d'événement a essentiel à signaler. S 4V i._ Berlin, 23 septembre. — Officieuse : v<5 Pei)/lûnt la troisième journ e de la no'Jvolle bataille cil FlajyJa-c, K'8 Anglais n'ont pna , voloppâ do grandes r.ttaqi:es. Le 22 fei tambre, '2 jusqu'à 10 heures du matin, le feu de Fartille-rie a éfci peu init) i£e. A partir c'e cct o 1 eure, 2 il c-t devctiu plus violent e:itr3 Langomarck et ^ llollebeke. A 5 heure? de l'apnès-midi, il s'est !r ratiijaié au n.ord-e lt d'Yppes, popir 10 tn^nsfoir mGr, à G beuns, en fe.ï roulant. !ll ôtait vi-e slblo qu'une fo-ite J't!>aqre se pr-'parait. Toutefois, giriee à. l'actio»n très (énergique de notre arlUlorie il ne s'e t produit d'attaques partielle* qu'à let dp SUintrJulien. El'e^ crt toutes été repouss'es. A 10 heures du so;r, 'e feu ùo l'aiv lilFrlo a partout diu".iniai d iaten it 'i. Le siource anglaise, on d'c'.ane qu'on a enfin réussi à, op~ pocr-ex à notre tactique d-fJ.ifiive irn nouvoau 6}'etî«me offensif d'attaqué : qnand on* envisage 1 s r'su'taia (M^cais p;;r nos adversaires, oa peut ùout'r de l'cfli'acité do co nouveau système. f.en avia<?jurs ont 6tô €t\ t ra on?ii; e à r«i ienS motifs. A Poperinghe, cfipadrillc« all^nanxles ont fait sauter uia train de munitions et bangars. En Artois et près de Saint-Quentin, grande activité do l'ar^Ulorie et des patrouilles. A plusieurs endroits, nos patrouilleront fait d«s prisonnier3. Prés de Be'not, sur^l'Oirîe, des aviors ennemis ont bombardé un lazaret : plu-sieuxç soldat^ et une infirmière ont t'ti tu's ou blessas. Sur 1 Aisne, des deux côt's do Reims et en Champagne, a/4tviti plus grand© de 1 art-.lle-rio à ceit.vinB nwmenis. Nos patrouilles ont prononcé avec succès de nombreuses att^ues nc*-tamire^t au sud ontst de la i erme de CUam-pagne, où clks ont pénétré très avant dans ko LranchOes françaises; elles ont ramené 15 piis>n-uiors et 1 fi sil automatique. Sur le front de Verdun, le feu de l'artillerie est r°devemi plus violent. Ncs batteri-cs et nos cscadiriilles a^riennies oi-t infligé de foj^ea pertes aux Français ; elles ont allumé de nombreux in-oendies ot provoqué des explosions dai.e les positions frar^aiscs et à 1 arrière. Pr^s de Lau->irecourt, une d'à nos escadrilles de lanceurs «'© bombes a mis le feu à un vaste parc de munitions.& ; Communiqués des armées alliées Parisi, 23 septembre. — Officiel de 3 h. : Hier, en fin de journée, l'ennemi a attaqué do nouveau, après un violent bombardement, nos positions de la région de Mai sons de Champagne. Nos feux, àéolanchés avec précision ont brisé 1;attaque. La lutte d'artillerie a été vive dans la région des Monts. Un coup do main ennemi vers le mont Hauf n'a donné aucun résultat. De notre côté, nous avons pénétré dans les lignes ennemies au sud de Vaudesincourt et opéré des destructions importantes. Sur la rive gaucho d« la Meuse, activité marquée des deux artilleries. En Woévre, uno tentative ennemie sur no3 tranch. es entre Eay e* Ivegnévi:!© a également échoué. Nous avons fait do5 prisonniers.Aviation. — Dans la journ e du 22, notre aviation do chassa a livré de nombreux combats. Onze avions et un ballon captif ennemis ont été détruits par nos pi-lotos. Dans la journée du 22 et la nuit du 22 au 23 septembre, nos bombardiers ont arrosé de projectiles 103 dépôt* de munitions du Donon, les usines d'IIagondangO, les gares de Chambre^, Thionville, Luxembourg, Metz-Wrippy, Mézières lez-Metz. En Belgique, nous avons bombardé les gares do Staden, Kou.ers et Coriemarck. » # * Paris, 2-3 seiptombreu — Officiel do 11 h. : Aucune action d'infanterie. La lut'e d'artillerie a pr:s une certaine violence dans la région Iliutebise-Craonne, ainsi que Sur la rive gauche do la Meuse, au nord -dé la cote 304. » * $ Londres, 22 septembre. — Officiel : Hier soir, les con ire-attaques ennemies ont continué sur le front d'Ypies. D importantes troupes allemandes ont -tj envoyées au feu; leurs attaques n'ont au d'autro r-sultat que d'augmenter fortement les pertes do l'ennemi. A la tombée du jour, à l'est dé Samt-.Julien, l'ennemi a prononcé une puissantra contre-attaque en colonnes serr'es sur un iarge front. Sur un point, leis troupes alie-mandes ont réussi à pénétrer sur un espace '"troit dans nos nouvelles pos tions; mais elles oa ont été immédiatement rejet-es par nos' contre-attaques' locales. Sur tpus les autres points, des troupes de, Fouest du Lança,shire et de Londres ont repoussé r infanterie ennemie et lui ont infligé do Portes pertes. Après do violents combats, toute notre ligne restait intacte entre nos1 mains. Les Allemands ont prononcé leur attaque avec la plus grande énergie et leurs por es ont été extraordina!rement importantes. Au crépuscule, après l'échec do r attaque dirig'e l'après-midi contre la hauteur do Tower Hamlet, l'ennemi a do nouveau pris i'offensive avec d'importantes forces des deux côtés de la route Ypres-Comin-s. A cet endroit encore, la violant combat s'est terminé par un échec complet pour l'ennemi. Dans lo courant do la soirée, à F est do ï^angemarck, une troisième contre-attaque ennemie a été rapoussc'e par le feu de notre artillerie. o « * Londres, 24 septembre. —* Officiel db l'Amirauté : Un contre-torpilleur britannique a été torpilla et coulé par un stuus'-marm allemand à l'entrée de la Manche. Cinquante hommes de l'équipage ont été sauvés. * * • Londres, 22 septembre. — Officiel de l'Amirauté : Ce matin, nos navires de patrouilla ont bombardé, aveo un résultat satisfaisant, lets installations maritimes d'Ostendo. L'escadrille aérienne qui appuyait nos navires' a descendu trois a.vions allemands. ^ ♦ Eomo, 22 septembre. — Officiel : Hier, tout le long du front, duels d'artillerie intenses; ils ont été surtout violents : dans le Cordevo?e supérieur, dans la rô-| gion da Kal (plateau do Bainsizza) et i dans le secteur de Selo (plateau du Karsî). j Vu cours d'une opération de patrouille evéu ! cutéo au nord-e^t de Gorz, nous avons fait I quelques prisonniers. La nuit dernière, trois de nos dirigeables i ont bombardé les campements ennemis établis dan-,' la va.K'e do Chiaponavo, la gare et les baraqucmenis de Graovo, ainsi que les installations des vo:es ferries au Hordes t de Prosecco. Leur opération a été fortement entravée par un brusqua changement da temps, qui est devenu très mauvais, ainsi que par le très violent feu de défense do 1 ennemi. L'attaque a été néanmoins brillamment exécutée et les objectifs ont été touchés par quatre tonnes da puissants explosifs. Dépêches Diverses Berlin, 23 septembre : Lo 22 septembre, S. M. l'Empereur a îraver&é les champs do bataîl'e d<3 Buzary, do Bimnicul, do Sarat et da Focsani. * ♦ * Vienne, 22 -. septembre : De la -j,Nouvelle Presse Libro" : — Le compromis existant entra l'Autriche et la Iiongrio vient à échéance à la fin do l'année» Comme il n'est pas possible da conclure do nouveaux acoords avant le 1er j^uvie^r prochain, le gouvernement) autrichien et lo gouvernement" hongrois ont 1 intention de conclure mi compromis., provisoire d'uno dlurée d'un an. Un accord •>'cst déjà fait à- ce sujV yl NOS LECTEURS Notre courrier de ces derniers jours 2 traduit l'impression produite dans la masst do nos lecteurs par le récent avis qui leui annonça'^ la majoration à QUINZE CENTIMES 10 prix de vente du journal. I.a plupart se résignent, quelques-uns récriminant. Los m.'oontents maudis-eut l'extension de jour en jour croissante do notr< publicité, vouent aux gémonies le oîiant d< notre service d'annonces, Ce pel's 'e galeux d'où nous vient toui le mal C'est le torrent, qu'il déchaîne qu'il fau. drait endiguer et rOf'ouler dans lo terrait vague des dernières pages, au lieu de h laisser envahir les piates-bandes do h deuxième, où il faut quo continuent à flou rir les informa liions, les ,,Poti{0 Gazette' et les chroniques. Les mécontents ont raison, mais les an. nonciers n'ont pas tort : il s impose don< que nous trou mous lo moyen d'établir m ,,modus vivendi'' qui les fasse vivre côt< à côte : nous ne nous flattons pas de réus sir à leur rendre plaidant la contact, ruait nous ne désespérons pas d'éviter entre eu_> des frictions dont xe journal pâtirait. Comment nous nous y prendrons 1 N'e i goz pas do nous à ce sujet un expos 3 dif fie.le, qui devrait s2 traîner en d inter minables longueurs et S3 perdre eni de fas tidieux détails pour être compris. Faites nous plutôt crédit quelques jours. Vom verrez tout de suite :e résultat quo nou! voulons atteindre en rognant par ci, . e tassant par là, en rendant au „teivto'' ] domaine dont ou menaçait de le déposséder en dressant à sa naturelle frontière de écriteaux portant, à l'usage des annonces, I ,,non dignra intrare" qui les matera. LA DIRECTION PETITE GAZETTE LA PEUR DE L'HiVER — Qu'aurons-nous à manger cet hiver : Trouveions-nous du chaa-ljon 1 Où et à que prix f Est-ce que vous ne croyez pas Monsieur, quo la guerre sera finie cett annee-ci '/... Voilà des questions qu'on vous pose : vous comme à moi sans doute, et aux quelles vous cherchez vainement, pour vo tre propre compte, une réponse. 0 est din l'embtur s dans lequel vous êtes d' en trou ver une — oui plusieurs — pour le compt< d'aïutrui... Co que nous mangerons cet hiver 1 E si nous trouverons du charbon cl Et si h guerre sera ou 11e sera pas terminée avan que viennent les frimas H Dans le temps, on eût eu la res^ourc* d'aller demander tout ce>ia à l'ii morte Dache, le perruquier d'as zouaves, mais Diei sait ce qu'il est devenu^ ce perruquier-là !.. No nous frappons pas ! eût répondu Al phonso Aliais, et c'est bien la seule cho^i quo d'à mon cOté je trouve à dire aux bon nés gens qui me confient leuir peujr do voi; arriver l'hiver. J'ajouteirais volontiers qu'il y a le bot Diau, qu'il y a M. Max ilailet,- qu il y 1 M. Franqui et d'autres encoio qui ;our e nuit ne jjensent qu'à nous, même sans er avoir l'a»r, mais vous apprendirais-jo réelle ment quelque chose que vous ne sachiez ei vous dévidant ce petit chapelet 1 Bah ! vous verrez qu'on en sortira tou de même... Il est cependant telles petites réformes que l'on pourrait songer à réaliser d ; nv.in tenant en vue de rendre la vit beaucoufp plus supportable ou d'en faire è tout le moins les pérspecti\es moins som bres. Dites-moi, à l'occasion^ ceiles qu( vous envisagez et, dans la mesure d'u pes siblo, jo m'efforcerai de les siignaier à ce: messieurs QuUlé-Droit. De cette pictito réforme-ci, par exemple à propos do laquelle m'écrit uno ménagère, mère c;e famille, on pourrait, dès au-jourd'liui tenir comp-0 : — Je Suis, m'écrit cetto lectrice, ciienrt des Restaurants bruxellois. J'y vais tous les jours chercher mon dîner et celui de mon gamin, ut ça no soufi're, pour lo moment, pas do difficultés bien graves. Gé-nfralement il me faut stationner sur le trottoir pendant une heure avant d'être servie, ot j'en prends d'autant mieux mon parti que, grâce à la mesure prise récemment par le Comité des liostaurants bruxellois de servir le midi et le soir les repas à emporter, j'ai 1 espoir do voir bientôt diminuer de moitié le délai d'attente. Uno demi-heure, c'est en somme assez vite pass'S par le temps qui court. Il fait soc, il no fait pas froid, on papote au seuil du restaurant ot les minutes s'écoulent rapidement. Mais en hiver, Monsieur ? Quand il fera froid1, très froid, qu'on n'aura plus 8,ux pieds que des souliers éculés — ils sont déjà maintenant dans un si piteux état ! — que déviesndra-t-on s'il faut attendre durant une demi-heure et plus sa pi tance ? Garo aux bronchitcs et aux pleurésies et aux pneumonies et à toutes les maladies tueuses de pauvres gens !..." Plaise donc aux Restaurants bruxellois, puisqu'il ne sont pas plus à même que vous ou moi de donner réponse aux primordiales questions que jo relevais tout à l'heure, de voir s'il n'y aurait pas moyen ce trouver une heureuse solution à cel'.o-ci. Ce serait toujours cela do gagné... SORS5V1ES-MOU3 SI MAL PARTAGÉS? Les gens qui» d« province, s'en viennent à Bruxelles «s'étonnent quo la capitale soit si mal partagée sous tous les rapports. Ainsi, pendant longtemps, il n'y a plus eu do répartition do beurre, alors qu'en pro-vinco la distribution, encore qu© les rations fussent réduites au minimum, n'a jamais cessé. Nos boucheries communales nou»' vendent la viande do pore au prix exorbitant de U et lo francs le kilo, tandis qua ies journaux nous apprennent que les magasins communaux de Gand débitent la même v tande sal e à fr. 7 50 le kilo, par ration do 400 grammes par t-'te- Nous avons été privés longtemps de) lard et de saindoux, et toutes les communes rurales de ia Flandra orientale reçoivent régulièrement des stocks do ces marchandises, et co on proportion do l'importance de la commune. De tous les côtés, l'on signale des fraudes de blé et de grains, c'est diono que les campagnards disposent encore do stocks nombreux. Et cependant-, la Ligue des paysans fait savoir à ses membres qu'ils pourront sô procurer des semences do blé à raison de fr 0.90 à 1 franc lo kilo. Nos débits communaux de pommes de (erre restèrent obstinément fermés durant la dernière quinzaine, mais la province fut régulièrement approvisionnée- A telle enseigne qu'à Meireibeke, quasi un faubourg de Gand, chaque habitant a re.;,u une première provision de 100 kilos de tubercules- O11 est en droit de se demander pourquoi lo Grar.d-Bnivelles n'est- oa.s traité à tout le moins sur le mâme piad. quo la province, qui d'ailleurs dispose d'autre^ ressources que ia capitale. D'OU VIENT-IL? La crise du tabao vient d'atteindre son point culminant» Cliaquo jour amène uno haussa, légère au premier abord, cependant fcrumdaWe pour peu qu'on veuille ui^n se donner la peine d'approfondir quelque pou 1 les choses. Le petit paquet do ,,Semois" —1 1 ou un prodiuit que l'on baptise sans vergo-, gno de ca nom — est- monté au quelques jour dé 1 francs à fr. 1.25 et à fr. 1.50, soit une hausse de 5 à 10 francs au kilo. On se demande où cette exploitation ékontée 1 du public s'arrêtera-. Déjà les maisons s&< , rieuses, qui ont souci dé vendre des produits non frelatés et qui ne désirent paS courir lo risque d'engager leur vieille renommée dans cetto aventure, annoncent, par un avis au public, que leur stock est on-; Uèrement épuisé. Cependant des in'ermô-diafres, qui avant la guerre n'ont jamais > manipulé un kilo do la plante à Nicot, anu . uoncent des quantités disponibles qui feraient i croire à des stocks importants existant sur place. C'est, cent mille, un mû'j on de cigarettes ;par-ci, des dix, quinze, vingt mule! ki os de tabac par-là. D'où vient.-il, alors _ que les maisons sérieuses! ne parviennent . qu'au prix des plus grands efforts à appro-. visionner chichement leur vieille client.'le î . La fabrication des cigarettes laisse en c0 1 moment^ dit-on, des bmeficas inou s. En-; coro conviendrait-il que ceux que la ch se a concerne y regaidassent d'un peu plusprts. e En effet, si nous sommes bien in'iOi-m.'s, il , a été jeté sur lo marché dO'Bruxeil ;, dans s ces derniers temjîS, une quantité de ciga, > rottefe dl'origine hollandaise di'uno qualité plus quo douteuse. La composition éio ces cigai'et'jcs n'e^t qu'un amalgame de produits les plus hétéroclites, où le vrai tabac ' n'occupe qu'uno pLaee très secondaire, à telle enseigne que des fumeurs invétérés se sont trouvés très malades après avoir grillé un paquet do ces ,,exquisitos" de contrebande, ot quo mémo à Saint-Gilies, à oa croira la rumeur publique, un cas mortel ? par intoxication a été constaté. Il s'agit i donc d'être très prudent dans le choix de ) ses fournisseurs et, pour plus de sûr. t\ de i limiter _ sa consommation de tabac au strict nécessaire. 1 Quant à la nouvelle récolte, un hoaune ■ compétent nous affirme qu'elle n'est pas - encore à point, mais que, vu la chasse ) effrénée aux bons produits, il n'y a pas - heu do croire que son apparition sur la ' marché puisse avoir une influence sur la k baisse des prix. L EXPLICATION L A plusieurs reprisas, d.-s réclamations ont , été adressées à la Soci été dts Chemins de ^ fer Vicinaux à propos du mauvais fonctionnement du service sur la ligne Nord-Sckeut-Midi. Le tramway emporta a ciiaque voyage, dans l uniquo voiture, beaucoup plus de voya-' gours qu'on n'y devrait admettre, et cela 5 i^empêch'3 pas quantité d'abonnés de voir " filer six ou sept voitures où il 1 jr.r est impossible de trouver place. Plus d'une fois déjà, nous nous sommes fait l'écho d0 ^ ces plainv.es, parco qu'il nous semblait, en effet, inadmissible que l'on fît exception L pour cette seuîo ligne, alors que Crimier, ghon, Strombeak et We^umel sont desservis par toute une enfilade de baladeuse?- Nous venons d'avoir l'oxplica.in dé cette irrégularité. Cette ligne est, sur La " P'us graiide partie do son parcours, à voie unique; à partir tie la chaussée de | Ninove, ello empriinte la ligne. porto de ' Ninovo-Dilbeek jusqu'à hauteur du couvent de Scheut. C'est là que gût l'obstacla. Lo raccordement a été mal établi entre cette j dernière voie et celle qui a été posée à l'avenue de Scheut pour continuer ie trajet; si bien qu'à chaque voyage lo tramiway est obligé do remonter d abord une dizaine de mètres plus haut dans la chaussée pour s'engager ensuite sur la courbe qui lo ramène dans l'avenue. Comme pendant cetto petite manœuvre l'avant do la voiture devient l'arri re, on s'expUaue aisément-qu'une baladeuse serait de trop dans l'a.faiie. | Quant à l'abandonnx:r LV-haut pour en re-moi*quer une autre à la suite, il n'en peut être question, ia voie devant res.er libre pour les tramways de Moortebeek et do Dilbeek. C'est, en eefet,. une explication, mais ce n'est pas une raison. Pourquoi les ingénieurs, au lieu d'inscrire urne courbe menant directement du bas vers l'ave-iue, outils compliqué les choscu eu la t;-a;ant de haut en bas 7 Serait-il vraime;it si dif-ftcilo, si onéreux de faire sauter ces quelques mètres de rail et de les remet ra à la bonne place ? Tout le monda y trouverait son compte et la Société, à coup sar, n'y perdrait rien, au contraire. L'ACIDE SALICYLIQUE On aa demande pourquoi les négociants qui délivrent des doses d'acide sai cili pie pour la conservation cîeS aliments en indiquent aux clients des quantités si considérables 1 La dose actuellement indiuu e Liens à tort est la proportion énorme de 1 gramme par kilogramme ou litre do produit à conserver ! A l'avenir, les personnes qui sa décideront à employer cet antiseptique —> dbnt l'action est de paralyser les germe» — feront sagement do se borner à la" proportion rationnelle do 1 décigramme par poids ou capacité susdits de suostan-jo. A con ii-tion, Luan e.itemdiu, que le produit veilla pour de l'ucide salyciliquo soit chimiquement pur. Un excès d'acide salyciliquo n'entre pas impunément dans l'organisme. Il avertit do ses dangers en causant une sensation ié-srèro de brî'lure lo long du tube digestif. On a pu consiia'er jadis, dans des fabriques a acido salyciliquo, que des ouvriers qui avaient les pieds mouill-'s dans des sabota imprégnés do co produit finissaient par perdre toute la paau de la planta du piel. Des corrodât;011s analogues peuvent se produire à 1 intérieur du corps par sîuita d'un usage exagéré do cas acide. LE SERVICE DE LA CAIdSE D'ÉPARGNE D'après un avj.s do l'autorité occupante, il peut, à dater do 00 jour, ùre fait des versements sur 1^ livrets de ia Caisse d'épargne dans tes bureaux de poste ou va: t- dVis lo gouvornemeui général. Le service d^s remboursements fonctionne égalenie t dans les conditioias édictées par ia Ca'^e Centrale do la rue du Fosse-aux-Loups. I^es1 bureaux da pos;e auxiliaires et les facteurs ruraux sont également autorisés à accepter les versements sur livrets Le taux de l'intérêt resto le même qu'avant- la guerre. Quant aux modes do remboursement, il csi à conre lier aux intéressés do s'enquérir sur i^lace des formalités à remplir. Les porteurs do 1 vies peu vont déposer ceux-ci aux guichets «Tes i n* reaux do poste pour riuscii;;'tion d s iiiték rCts échus jusque fin J91 G. Il est à rappeler qu^, d'après la deli.a. tio" du POuverreur :>.An 'r ■ 1 du ?*) avril

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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