La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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24 september 1917
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s.n. 1917, 24 September. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 08 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/8911n8020m/
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Lundi 24 Seetembra I9IT JOURNAL QUOTIDIEN — H,9 Numéro : lO Centimes a»jKi — v.vr^-^-.'r- - - : ' "'.r , '. •Jayy-~ . _.^r_ *22^235?. ^-^3SXSKB!S5BtSSSÊSSSSf£3S3SSS£Z:'i i7C32BSSB5BB£3 ë9êZS£Z 2£&&&JixJ£..... ~-~ PRIX DES ABONNEMENTS 3 mois (octob., novemb., déeomb.), fr. 11.-40; 2 mois (oct., nov.), Ir. 7.6D; 1 mois (oot.), tr. 3.0O. Les demandai d'abonnement sont reçue* excitai' Vemem par les bureaux si les facteurs des postes. — Les réclamations concernant les abonnements doivent tira adressées exclusivement aux bureaux de poste» ADMINISTRATION El RÉDACTION : Ï11 Minîflonp.sir/.MAphfic.PftmtAiwi. Rwivnlto*. LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCES À PARTIR OU I* OCTOBRE Petites annonces, la ligne, fr. 0.7-5. — réclame« avant les annonces, la ligna, ir. ï .75.— Corps du journal, la ligne, ir. 7,59.— Faits divers, la ligne, fr. 5.39. — Nécrologie, la ligne, fr. 3,50, — Coin des Eleveurs, la ligne, ir. 1 .GO. Buposux do 9 à 17 houres. Mien et Administration : g; jg '|bwV?7 JOS. (VIORESSÉE, DIRECTEUR ./luiourd'hui : DEUX ùaces. LA GUERRE 1,14b" jour de guerre La bataille s'est ralentie en. Flandre. (L'axtillerie a continué à y faire preuve de très grande activité, mais l'infanterie n a livré que des combats locaux. En Russie, en revanche, le3 opérations ont pris sur lo front septentrional un développement considérable. Surpris par la violence de l'offensive allemande, les llusses ont été forcés £ évacuer la têt© do pont qu'ils tenaient depuis deux ans sur la rive •gaucho de la Dwina, dans lo secteur de -Jakobstadi : cette tête de jx>nt, solidement fortifiée, s'étendait sur 40 kilomètres de largeur et 10 kilomètres en profondeur. La ville do Jakobstadi mémo est tombée au pouvoir des Allemande, qui ont déjà, refoulé les Russes sur la rive droite du fleuve jusqu'à Liwenhof, à 25 kilomètres aui sud-est do Jakobstadt. La guerre sous-marine Paris, 22 septembre : Le ,^latin"' annonce- que le vapeur anglais ,,S^rvianJ?, transportant du pétrole oô Philadelphie à Calais, s ust échoué a a large de Boulogne. Le vapeur français ,, Fr.jctérik. Pank'", de la Compagnie gouûraie trans-atlantique, s'est cchouè au large du Havre. La cargaison d,cs deux navires est, perdue «■ t." * * Londres, 21 septembre : . 1-e ,, Daily Mail" réclame des hommes âplus capables à la tête de l'Amirauté : — Pris d'un an a passe, dit-il, et la situation reste la mûme : les quatre ou cinq mille navires de guerre et de gardé ae l'Entente en sont toujours à chercher %3e moyen do se défendre contre les cinquante ou soixante sous-marins allemands qui leur donnent la chn>se : c'est à ce chiffre approximatif, en effet, qu'on, s'accorde à évaluer le nombre de ceux qui opèrent ensemble à un moment donné. •L'Amirauté demandait naguère qp'on voulût bien la juger d'après ses œuvres, Eh ! bien, lo résultat est là, patent, avéré, à savoir qu'un nombre variant entre douze et trente grands navires britanniques sont torpillés chaque semaine. De temps à au-_tre, on nous dit pour nous consoler que la " .chose est inévitable, que Nelson en personne no pourrait mieux fi ira et qu'il n"e:dsto à ce mal aucun remole efficace fci c'est vrai, nous n'avons plus qu à nous en tenir au mot prononcé par l'amiral Schoon, qui dsisait. 1 autre jour que dons le cas où les torpillages continueraient à être aussi nombreux qu'ils ie sont en ce moment, un enfan't pourrait prédire le jour oïl- l'Angleterre sera forcée de s'avouer b-iPtue. Mais ost-C3 vr^i 1 La loi d'airain qu'on nous impose est-elle une nécessité inévitable, et de semblables portes doivent-elles continuer à nous Être infligées 1 Nous ne pouvons* nous résig er à le croire. » * * Londres, 21 septembre : Le ,,Times'' annonce qu'un voilier en bois, construit il. y a trente ans et jauge mi 215 tonnes, vient d'être vendu peur 'àylôQ £. ■ o— EN JLlVLiSlrll Q, TJ20 Milan, 23 septembre : On mande do Ne>w{tYork au ,,Corriere délia Sera'' : — Le gouvernement américain a fini par d Vider de réquisitionner pour compte de l'Etai tous les navires neutres qui sa trouvent dans les ports américains et qui rei priiséïitâût un tonnage do 860,000 tonnes, li y a loii navires neutres dans 13 seul port de New-York. * Rotterdam, 22 septembre : .On mande de Washington : — Aujourd'hui^ au cours d'une manifestation qu'à* a organisée, M. Lansing » rendu public un prétendu message adtesst à Berl u par le comte Bemstoiff quelque temps avant la rupture des relations diplomatiques entre les Etats-Unis eï 1 Allen magne- — Je d'sire être autorisé à dépenser ■jusque 50,000 dollars pour influencer, comme j'ai ou l'occasion de le faire précédemment par* 1;organisation que vous con naissez, les membres du Congrès, cj qui pourrait peut-être éviter li guerre. Dans ]a situation ac.ueliQ, il serait très désirable qu'une déclaration publique et officieuse lût faite en Allemagne en faveur de l'Irlande, ce qui me ferait aider ici par les influences irlandaises. La Miède pourrai; servir d'intermédiaire." Le département d Etat ppfitendk en outre, que le corne Bernstorlf savait depuis longtemps que la guerre illimitée des sous-marins aliait être déclarée, alors qu'il affirmait toujours que I Allemagne était dé Efreu.se de maintenir des relations amicales avec les Et Us-Unis. « ♦ ♦ Londtfô*, 23 septembre : On mande de New-York au ,,Times" : — Une grève importante a éclaté dans 1$-chantiers navals de San Francisco. La con-s traction des navires commandés par 1< gouvernement est Complètement arrête. Le. autorités espèrent toutefois être bientôt maîtresses de la situation. ♦ 4-' * Paris, 23 saptrmbre : On mande de Port-au-Prince au „Nflw York Herald" : — L'Allemagne infusant de payer dei indemnités aux ayants droit de3 Ha'tieïu tués par les sous-marins, le Conseil d'Eta de la Répubîfofue de Haïti a déclaré l'é^ de guerre avec l'Allemagne. Les événements .de Russie Eencfyrcs, 22 septembre : On mau.de de Pétrograd au ,,Dail] Express" : — Les bolclicfisftfis réclament la. tdne d» mort pour MM. Miliotikof et Rodsianko e vingt autres membres de la Douma dl'Em-pire, qu'ils accusent- de complicité avec i; général Kojrniiof. Néanmoins, M. Kerensk reste toujours liésitant au point qu'il sem ble bien qtio la général n'a ^tô arrêté qu« pour la formé : ou bien il ne veut pas ou Lien il n'est pas eu mesure &3 le fair condamner à mort. Au surplus, Komilo a conservé le commandement sup^eur d; l'armée peno'ant toute une semaine après que le général Ale^céief avait été désign pour lui succ.'der. M. Kerenski dît brave, la chose °st hors de doute, mais il a certaines précaution® à prendre à l'égard des bolchevistea, qu'on peut s'attendre & voir organiser sous pou à Pétrograd; et à Moscou des miinifcotations armées en faveur do la paix j di'autre part, i'envie qu'il a certainement de gouverner l'armée d'une main de far est contrariée par la décision prise de laisser aux seuls Conseils des soldats le droit d'ini'liger ia peine da mort, c& qui correspond en réalité à son abolibîoea. * * * Londres, 22 septembre : On mande de PôtrogTad & l'Agenoe Iteuter : — Le ministre de la justice a d-claré au Consoil des ministres que l'enquête ouverte au sujet de la révolte du général Kornilo? a démontré que la plupart des officiers arrêtés n'ont pas pris part à. la rébellion; en conséquence, ils ont été immédiatement remis en liberbo. ♦ * Ht Stockholm, 22 septembre : Etxcipûnt du prétexta qu'ils ne peuvent plus être utiles à .la patrie, 3,500 officiels russes, parmi lesquels le colonel WasiL kowski, commandant dr Pétrograd, ont de. mandé au gouvernement provisoire de leur ùonner lcuis passeports poux l'étranger. M. Keranski a répondu à ceLte demande insolite en faisant mettre en état d'arrestation . 78 de ces officiers. On a la convie» tiotn. que de nombreux off ciers Sont réfugiés oa Finlande, où ils se cacnent jusqu'à ce qu'urne occasion se présente pour eux de passier In frontière sous un déguisement. Le général Barski, commandant de la Xïle armée, a été arrêté sous 1 inculpa-uon de manies contre-révolutionnaires. Un nouveau mandat d'arrêt a été lancé contre le général Gourkof. Les Roumaine réfugiés dans les villes de la Russie méridionale quittent lo pays en hâte, munis de passer-ports que le gouvernement russe leur accorde volontiers. * * * Paris, 22 septembre : On mande de Pétrograd au ,,Temps'-' que lo Soviet a d cidé de nommer une commission d'enquête pour examiner le cas du général Koruiioâ I^a ,;Novaïa Ghisn" dit qu il a pris csttie décision a^rès s ôtre fait j la conviction que l'on cherchait, dans cer- , tains miiieux gouvernementaux, a étouffer ; l'alïairo. Les organes maximalistes mènent ; une campagne contre M. Kerecaski, qu ils i accusent de suivra une politique antirévo- j lutionnaire i>ar trop personnelle. « * «« Londres, 22 septembre » On manda de Pétrograd à l'Agenœ Router : — Tous le3 détachements de oosaquei qni avaient quitté le front par ordre du^ g né-ral Korniiof y sont refiouméa par ordi-o du. gouvernement provisolire. *> » * Pétrograd, 22 septembre : Lo nouveau ministre de la guerre, retour du quartier génial, a fait au Conseil des ouvriers et soldais un long rapport Sur la situation de l'armée. Il y . a, selon lui, deux : manières d'o rétablir la discipline dans l'ar- ' mée : la man'-re forte et la persuasion. La première, que préconisait lo général Korniiof, est dangereuse, en ce seras que l'armée actuelle est composée du peuiple eu armes. — Quant à la seconde méthode, dit le générai Werkovski, je l'ai appliquée à Moscou, et elle y a donné n'excellants résultats. Je me propose do l'appliquer maintenant sur tous les fronts et dans les garnisons de 1 intérieur. Le général accuse la folio aventure de Korniiof d'avoir de nouveau troublé les bons rapports rétablis entre les soldats et leurs chefs : pour y obvier, il a décida que les commandants qui ne jouissent pas de La, confiance de leurs troupes seront remplacés pan des officiers au. courant de la direction des opérations militaires et dont les opinions politiques seront connues. l^e ministre estime que le générai AJexéiof, chef de l'état-major, ne convient pas pour occuper ce poste, faute de connaître la psychologie du soldat : il se propose de modifier complètement- ia composition du quartier général et de le placer sous la direction d'un officier jouissant de la confiance générale de l'armée. Une autre question très importante, dit lo général YVerkowski, est celle de la réduction des ef'ectafs que nécessite la diminution des ressourcés économiques dj pays. En réalité, nous n'avons au front au un dixième des effectifs mobilisés, et les neuf autres sont à l'arrière. J'ai décidé de réduire d'un tiers l'effectif des diverses formations militaires aussi bien au front qu'à l'arrière, tout en maintenant à son chiffre actuel le . nombre des soldats en service actif et celui des canons et des mitrailleuses.* * Pétrograd, 22 septembre : Les journaux annoncent que le général Tcheromissbf, ancien commandant en che£ du front sud-ouest, sera nommé chef de l'état-major en remplacement du général Alexeief. » * « Londres, 23 septembre : Ou mande de Pétrograd au ,,Daily New»'' que le Congrès démocratique convoqué pour lundi est déc dé, dans le cas où ses membres se prononceraient contre un cabinet de - coalition, -à proposer la constitution d'un ministère socialiste dont on dit que les ti-tu- ■ lairCs sont déjà désignés. On prévoit qu'en ce cas M. Ke.enski donnerait sa d'émission. Pétrograd, 22 septembre : M. Nikitine, ministre des posfce£, a ô-é nommé ministre de l'intérieur; il od\serve la direcDion des postes. * * # i Pétrograd, 22 septembre : i Le gouvernement, a décrété une nouvelle émission de 2 milliards de roubles de bil-t Jets de banque.. * ♦ # Rotterdam, 22 septembre t On mande de Pétrograd au ,»Maasbode'J : ( — A la suite des conflits qui ont éclaté avec les éléments maximalisiez, le Cbmitô central des Conseils des ouvriers et soldats a donné sa démission. * * * ; Stockholm, 22 septembre : t On mande de Pétrograd : — Les directeurs et lss ingénieurs des mines du Donetz, qui ont fui l'anarchie, i sont arrivés à Kharkoff ; ils rapportent - des détails effrayants : ils craignaient sans \ cesse pour leur vie» Seuls1, les administra* i teurs des magasins de ravitaillement n'ont i pas abandonné leur poste. î Prés de Tambof, le prinoe Wasenski a ; ét- attaqué ]iar des paysans; son domaine ? a ét,i incendié et lui-même assassiné Lcstia-a lement par les soldats chargés de le» gar der. A Nicolaief, les dépôts d'eau-do-vie ont été pillés, puis incendiés; 200. personne* ont été tuées. I-es magasins et les banques sont restés fermés par crainte des pogroma, la ville étant bondée de soldats ivres Six mois de Révo ation en Russie Voilà six mois déjà qu'un beau matin d0 printemps l'Europe apprit, non sans stu_ peur, que la Révolution avait éclaté en Russie, et, "victorieuse, avait mis fin à. l'absolutisme, à 1 autocratie du Tsar. Les échos des . chants de triomphe et de liberté passèrent les frontières et il semblait à tous cj,ue dos événements d'une importance capitale allaient se produire. Hélas 1 toutes ces espérances se sont effondrées comme un château de caries abat/, u par la chiquenaude d'un enfant. La Révolution a abattu bien des choses; elle n7a rien su rééditer sur les ruines du passe. Si 1 on rem once aux origines du mouvement, on constarte que deux courants, bien djst?n^ta ont provoque l'éctos-.on cu-s te m y» nouveaux. D'abord, la Douma, émanation d» la bourgeoisie impérialiste, qui renversa le tsarisme, enclin à la paix, et d-cida de la continuation de la gueiTe; ensuite, le Conseil des ouvriers et soldiits, qui s empara du pouvoir pour apporter au peupla la i>aix et du pain. Les circonstances ne lui permirent pas de réaliser ses uessains. I^a paix ne fut pas conclue ot la situation économique du pays fut plus tiroubl e que jamais. Une réaction ne tarda pas so produire. Un homme surgit : Miiioukof. Il proclama la volonté du jieuple de conclure un traité de paix sur la basa : ,,Pas d'annexion, pas d indemnité;" La formule fit fortune dans les milieux socialisas internationaux, mais une déclaration complémentaire do Milioukof, ptovoqu e par les Alliés, mit a néant sa première formule et l'homme providentiel disparut. Sa chute ramena des espérances d'e paix. Les partis avancés déclarent vouloir à tout prix mettre fin à la guerre, mais déjà 1-es signes avant-coureurs de la débâcle apparaissent •partout : anarchie en haut, indiscipline d'ans les armées, troubles agraires, grèves dans ies -fabriques de munitions. L'argent manque, et un emprunt est consenti sous condition de reprendre l'offensive- II en fut ainsi : or. sait à quoi el e aboutit. Mais aussi, le mouvement révolutionnaire avait complètement dévié de la voie tracée. TchoidSe, lo promoteur du mouvement, passe à l'arrière-plan; le Conseil des ouvriers et soldats voit son autorité diminuer de jour en jour, disparaître complètement et, fin juillet, Maslenikof, à la Douma, et Eabut. chniskij au Congrès dos industriels de M . s-cou, déclarèrent que le Conseil se composait d illuminés, de fanatiques, de traîtres et d'ennemis du j^eupie. Entretemps, IVt.nlo de Kerenski s'était -levée. Avec lui arrivèrent au pou/oie quelques éléments bourgeois et- uup^-ialisus qui avaient disparu de la scène avec Mii'oukot. Lo Onngi es nati nal do Mos"*oi aluiû former une nouvelle étape dans l'Hist ire. La Douma, bourgeoise et impérialiste, y occupa 48S sièges, tandis que lo Conseil des ouvriers et soldats n'en obtint pas même la moitié. Les discours de Tchéidse et de Kerenski firent sensation. On en emporta l'impression très nette que le règne du &o cia.lisme révolutionnaire était fini en Russie. Après trois mois de pouvoir, il avait dû avouer son impuissance à sauver le pays de la- débâcle et de la ruine- Lo gouvernement passa lentement mais sûrement: e-Vre les mains des Cadets, l'élément inteltec'juel bourgeois qui no cache pas ses sentimeo'ls impérialistes et les maximalises n'hésitent pas, à accuser le Congrès de Moscou d'être le berceau do la oontre-rêvolution. EntreJ'emps, Kerenslci, devenu dieta:teur, s'apprête à gouverner avec une poigne de fer, menace de ses foudres l^s pl \s terri-Iles ceux qui compromettent, le suce's de ia Révolution et ordonne une nouvelle offensive. Les Puissances Centrales répondent par une contre-offensive qui jette la dôban-dade dan® le- rangs des Pusses. L'armée est désorganisée, démoralisée, quasi anéantie. Vint alors la i ri'e do TlLra et li nia-che sur rélrograd. Kerenski a<nte t.ou;iOr.rS ses foudres et n'admet- personne dans son ombre. Korniiof, le suprême r-sno^r. e--t V; iitué, ma s icfuse de se- soumettre et marche sur la capitale. L'anarchie règne en plein.,. La Conférence de Stockholm Stockholm, 2-2 septembre : Le Comité exécutif du Conseii des paysans russes vient de lancer par les soins du Comité hollando-scandinave un manifeste adressé à ia démocratie ouvrière universelle. Les paysans y proclament îeur adhésion à l'Internationale et à la Conférence de Stockholm, qui n a été que retardée, dit le manifeste, jusqu'au jour où les démocrates du monde entier pouuront se réunir aux fins do discuter les conditions d'une paix équitable et durable. —o ■ ■ ■ ■ ■» DEPECHES DIVERSES Berlin, 22 septembre : L'empereur Guillaume, après avoir visita Budapest, est parti pour la Roumanie. A Curtea de Argos, S. M. a déposé des couronnes sur les .tombes du roi Caroi et de ia reine Elisabeth de Roumanie. L° 21 septembre,, l'Empereur est allé à Cernavoda, où il a rencontré le roi de Bulgarie qu accompagnaient le prince héritier ' et le prince Cyrille. * * La Haye, 22 sjptembre : Du ,,Vaderland ' : — Lo ,,Maasbode" apprend que si les négociations engagées avec l'Allemagne poux ia fourniture du charbon nécessaire en liol lande ne donnent pas rapidement un bon résultat, tout le trafic par ciiemin de fea devra être suspendu, le» stocks des che nains de fer néerlandais n'étant plus suffisants pour assurer le trafic que pendant trois semaines environ. Le „Va<lerland'' ajoute : .,Nous appra nons de source bien informée qu'aucune dé- cision n'a encore été prise & ce sujet.'' ♦ # » Amsterdam, 22 septembrej : Du ,,Nieuws van den Dag" : — Par suite du- manque do charbon, la chemins de fer néerlandais suspendront mer credi le transport des marchandises. * f # . Paris, 22 septembre : On assure que le Conseil des ministres aurait décidé hier de confier à M. Barthoi ia direction de» services du ravitadllemen d'os territoires occupés. MM. Léon Bout geois ofc Claveille, ministre dos travaux pu blics, ont été chargés de mettre sur piei un projet visant les reconstriictjions dam les territoires reconquis COMMUNIQUÉS OFFICIELS Comamniqués des Paissauces Cnnirales. Berlin, 23 septembre. —• Officiel dp ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armées du feld-maréchal prince héritier Rupprecht do Bavière : Un monitor anglais, dont lo tir et lit repéré par des aviateurs, a bombardé Os-teude hier matin. Quelques grenadies ont atteint ia cathédrale, au moment où S'y célébrait une messe basse. Sept Belges ont cti tués et vingt-quÉUre grièvement blessés. ly„' monitor ennemi a été forcé de sa retirer sous le feu de nos batteries de la côte. Sur lo front en Flandre, i action, de l'artillerie a continué avec une intensité, variable lorsque les combats locaux livrés (te grand inaùn ont été terminés. Vers lo soir, le feu de l'artillerie ennemie s'est de nouveau transformé eu feu roulant au nord-est d'Ypres ; il a été suivi, au sud-est de Saint-Julien, pur de fortes attaques partielles anglaises-. L'ennemi a cti repoussé La nuit, la canonnade a diminué ci- àntensit1, et il n'y a pas eu d'opérations d'iofanlerio. Près de Monchy, au sud-est d'A.rius, une compagnie anglaise a pénétré dans nos tram, chées après une violente préparation d artillerie ; elle a été répoussée par des corps à corps. Au sud de ia route CambrainBa-païune, ainsi que sur la Scttnme et sur l'Oise, nous avons fait des prisonniei-s au cours d'engagements entre avant-postes. Armées du prince héritier oliiemand) : Le long de l'Aisne, prés de Brimonl, et dans quelques secteurs eu Champagne, violent duel d artillerie intermittent. Au cours de nombreuses op rations do reconnaissance, qui ont maintes fois cjnduit nos troup)es d'attaque jusque dans les lignes die combat les plus reculées des _ Franr-ais, nous avons réussi à faire des prisonniers, quoique l'ear uemi ait pris presque partout la- fuite. Sur quelque^ peints, celles de nps troupes qui occupent nos tranchées ont repoussé des éolaireurs français. Devant Verdun, la canonnade est successivement devenue très \ iolente 1 après-midi. Nos ennenis ont perdu hier 14 avionst et l ballon captif. Le lieutenant Berthold ' a remporté sa 23o victoire aérienne, i^q vico-feldwebel Thom a encore descendu deux-avions en combat aéiien. • Théâtre de la guerre à l'Est. Front du feid-maréchal prince Léopold de Bavière : Dans la tête de pont de Jakobstadt, nous avons trouvé un très important matériel de guerre dans les posidons précipitamment abandonnées par 1&3 Russes. Nos troupes ont atteint partout la Dwina depuis Liven-hof jusqu a Stockmamishoi. Les boni bâillements russes ont provoqué des incendies à Pinsk. Front macédonien. Par Suite de la grande chaleur — h thermomètre a marqué jusque Gô® au soleij — il n'y a eu d opérations qu'à l'ouest- du lac d'Ochrida; à cet endroit, des troupes a demandes et austro-hongroises ont pris 1 offensive et- ont arraché aux français ime hauteur qui se dres.se prés do Kressova. « Berlin, 23 septembre.— Officiel d'hier soir: En Flandre,, le combat d artillerie continue. En poursuivant l'ennemi eii retraite, nos troupes ont atteint la Duna partout en aval de Liwenhof. « Jjc « Berl!n, 22 septembre. — Officiel : Au cours du mois u'aoûit, le commercc maritime a perdu en navires coulés pai suite d actions militaires dos Puissances Centrales, un jaugeage total do SO^JOO cou,:cs. Do co fait, il résuite que, depuis le commencement de la guerre sous-marine à outrance, la tioiaaage commercial à la disposition de nos ennemis a été- diminué dt 0,303,000 «tonnes. * * . Vie-uie, 23 septembre. —OHi-iei d hier : Front du Sué-Est. A l'ouest du lac d'Ochrida, des troupes austro-hongroises ot allemandes ont repoussé, dans un combat ardu, une violent® attaque française. Front de l'Est» Sur le front des troupes austro-hongroises, pas di'évoments particuliers Front italien. Rien do changé. ♦ * Sofia, 22 septembre. — Officiel : Sur lo front ou Macédoine, l'est du la< de Pressa et. au nord de Bitolia, violer^t' canonnade. Dans la boucle de la Czerna près du village de Makovo, feu roulant Des troupes d attaque allcmandjes ont péné tré dans les tranchées ennemies et eu on ramené des prisonniers français et italiens Dans les environs de la Moglena et di village do Non te, notre feu a dispersé uj détachement ce reconnaissance ennemi. Ai sud do Doiran, violente canonnade. Sur 1; Strouma iaf rieure, activité des patrouilles Sur le front en Roumanie, près de Tulcea d'isaccoa et de OalaAz, feu d'artillerie. * * * Constantinople, 22 septembre. — Officiel S.ur le front du C-aucaso, sur l'aile _ gar che, canonnade modérée et feu de mitrai] leUSefe. ... n n Sur le front du Sina1, le ieu do notr artillerie a fait sauter un dépôt de mun: lions ennemi. a» Barlin, 22 septembre. — Officiera : Lo. touxnxure qu'ont prise 1q3 cojuÇjaas d 21 septembre — deuxième journée d'attaqn# c Flandre — ranfbrce l'impxessicra cjne les Angta ont subi un fort échec. Quoique le te:npjs cla ait fjjvoris ; l'ennemi, il n'a plus exéemté aucui attaque d'ensemble. Dann la mâtiné©, les Angta ont simplement prononcrè cfeux attaques partie^ enti© Langcmarck et Free/.cJnberg. Pce tauki qui se dirigeaient vcrs Saia'i-Juliens ont tti m hors ('• co.iAbat. De-jf.ni? Kiii, le feu de l'arti i lerie anglaise a considérablement augmenté d'L tensiï^. A 6 heures jîu soir, sur tout le Iroi de bataille un violent fan roulaoït a ito d clanohè pan ôr-oou^s. Lorsqu'il ent^ s "\'i ^ p&mda une heure, les Anglais ont prU, l'offo'^ive eut. Langi marck Freô/.eiiberg. U'ans la r .glon < Langemarck leur ' attaque s'est écroulée ^ dé . d'une rnai'iéXû sanglanfte, ^ 500 métrés deva 1 ; s positions allemandes; l'est de Saint-Juâia ell J tt éUs • ropora^ô e l>ar des contre-aucaqirea- Si le Stohbeck, un nid de trancb 'es eat res;é ai maius de» Anglais mai» nons l'avons resonqu dès la nuit. Depuis Zonncboke Jusqu'à, l'ouc l do G'li'4uvelt, l'attaque anglaise n'a i>u so d^v îopper sou3 lo fou destructeur allemand et qu« " c-iTes homme-s seulsment ont atteint nos tranché* Piua au sud, jusque dame la r'glon do Holl l<s!;e, l'attaque enneenie a aussi été efisrayée p notre feu. A 10 heures du soir, un calme i lf.tif s'est étendu sitr tout le Iront de lamy-' Plus tard senlemenl, les Anglais ont do noisvei L déélanché leur feu et l'ont appuyé par do noi breux icts de bcwnbss. Entre 4 et 5 heures, l'a . tion cfc artillerie enne^niio sl'çfift encore une fc traiKîfo!rmée ©n feu roulant; cjlle n'a été E^uiv ■ quo dj attaques locales qui ont ^ohoujé sur ton 1a ligiiie. J Grâce au temps clair, nous avonP apCrcu, de rièro le front anglais, de nombteus^ autoxno|>ll transportant des blessés ©t des groupe» de brancardiers portant ' le brassand d» la Croix-Rouge, qui reciaeillaiaafi et tuaj:^partaient la nombre foiv aitléble de bless e augl.iis à, l'arri6re» d/a lignes cmie nies. IjCs rcsultats obtenus jusqu'à pr sut par les Anglais, au cour3 de la troisième b<v-taillo de Flandre, sont bien en des-ous de ceux qu'ils ont obtenu» dans les deuxième et ^tre-jr.i'.re batailles. N'ayant pas r-us i à occuiper aeuicaner:-i.t la plue pc'ite localité, les Anglais e* bornent, dans leur* cômmuuiquivs oftioiela, à. énu-m.rcr quelques petits points d'appuc, qui eont d'habitr.do iixliqu a sur, les cartcs de l'^tat majoir. Sur lo front à l'Est la conque te de Jakobstadt fournit une nouvelle preuv® d© la mesure dans laquelle le haut commandleunent de l'armé© allomai) le conserve, malgré toutes les attaque» de J'Eiuteufco à l'Ouest, li complète liberté d)'action. Par m e rapide et fructueuse au'jaque, les A'ile-axanldi» se sont cmpar.s tle la t te de pont que K'a Rusa s tenaient eucoré k cet endroit sur 1& rive oo ieeatals d© la Dwina. l.es ligne» rus^ea ayant < t-, i>orc es au nord-ouest Ai Jakobsta.1, nous avons franchi, dans l'après-midi, le e©::t©ur de Sufsei et continuenji à cojubattre, noua avona occupé Jakobstadt. Toute la tôt© de pont est en njotire pouvoir, 11 n'a pas encoiV) été possible jusqu'à préseiit d'inventorier le butin resté entre uu3 maii^s. » * * Berlin, 23 septembre. — Officieux ' L© communiqué officiel anglais du 20 6Crpt®u-bro coudtitue une nouvelle fiv-on de dona±:r 1© changv sur les résultat^ obtenus. L© miu'hiie gain de terrain Sur un kilixaùtire de prafondour parait visiblement aux Angilais eux-mêmes d'une telle insignifiance qu'ils essaient d» lui donner plus d amphiir en d-num^nuat une quantité do noms. Etant donné qu'en y mettant la medlbeure volu: i il est iaiposàiblo de trouver dans la bar.de do terrain dont il est question le noia d'aucune locaUtX, mêmP &ur 1 & carte» au cent inillièn.Q et au quotrei-vingt millième, le commuai qu'- an^.liis s'ingT-ie citer un grand nombre de. lieux fautaistotes, tels qu© < Po'sdam-Vampire >, < Wurstfa>rm > et inâru© < Gallipoli >. Les Anglais eroi«at-iii ie monde a^ez naïf pour gober, grâce à 1 enlacement de tous ces noms inventés, qu© rA';içioterro a fourni enfin une bonne étape sur la route de Berlin o; d» Constantino] 1j ? Ce qu'ollo eu faifc ua (li'auti© but en sonuu© que de dissimuler un échoc. L.s Anglais no Sont pas ei» mesure de rédiger leurs Cinomuniqu-& oomme notre grand . tat-major rédige 1^ eiô;«s. Qu tl nous sufîi3« de rappeler-que notre d -p ebo du 8 septante ne eorJtenait qu© ce- troij inoti : < ISig^i «vit pTis >. S'il nous avait pris la fantaisie d'éwiunéror tîntes Jcs localilia situes dUns le torriùoire Ce près de âjtXX) kilomètres oarree que nous voniouis cïoe-euper, la pul.l cafion n'en serait pas encore vermin o aujourd'hui. O— Communiqués des armées alliées Paris, 22 septembre. — Officiel de 8 h. : Luttes d'axtiiierie assez vives en différentes parties dui front de 1 Aisne. Des coups de main ennemis tentés sur nos petits posites vers La- lioyère, au sud de la Aiietto et dtuis La région au norCr-ouefct de Reims ont echouo sous nos feux. Actions d'artillerie courtes et violentes en Champagne et sur les deux rives de la Meuse. Rien à signaler sur le reste du front. e * » Paris, 22 septembre. — Ofiïciel de 11 h. : Activité marquée des deux artulenefe sur tout le front de l'Aisne, notamment vers la ierme de Mennejeàn, dans les régi o us de Ceriiy et de CourCj. En Cham|>agne, 1 e inemi a prononcé une attaque sar nos positions.. Rntre Maisons do Champagne et Massiges, quelques J raclions ennemies ont pu aborttcr nos lignes et prendre pied dans un cRment de tranchée d'où nous les avons rejetées après un vif combat. Par contre, nous avons pénétré 'dans une t ranch -e ennemie vers lieau-séjour, d trait les abris et ramené du ma-teriel.dur la rive droite de la Meuse, actions d artillerie assez vives vers liezonvaux. lin llaute-Aisace, rencontre de patrouilles à 1 est de dep|>ois. luen à sigimler sur lo reste du front. * m • Londics, 21 septembre. — Officiel : Les rapports plus détaillés ■ rentrés au sujet de la bataille livrée hier continuent que nos troupe* ont remporté un succès complet au cours des attaques locales qu'elles ont prononcées le soir à proximité de Tower Iiamiet et au nord-est de Lange-niarck, ainsi qtu au cours d un cert-un nombre de reconnaissances dirigées contre de fortes positions ennemies et en complétant la conquête ces objectifs assignés a nos soldats. La nuit, nous avons repoussé des attaques ennemies peu importantes à l'ouest d Havrincourt et à l'ouest de Lens. Au cours de la journée, des combats moins violents se sont livrés dians différents secteurs du front de bataille, ftous ' avons avancé notre ligne sur un certain > nombre de points- et repoussé do nouvelles i contre-attaques allemandes. Aujourd'hui, à l'aube, des troupes des - comtés britanniques ont attaqué un système b de tranchées allemandes, ainsi que des points d'appuii solides reliés les uns au^. i autres au sud de Tower Hamlet j nous 1 avons conquis ces positiions. 1 Dans le courant do la journée, l'ennemi 1 a dirigé une puissante contre-at.ta<Hie confie la crête des collines de Tower Haanlet; , cette attaque a été repoussée après un violent combat. A l'est de •Saint-Julien, un régiment do : Liverpool et un régiment du Lancashire se. . sont emparés d'une ferme fortifiée, où l'ennemi avait réussi à se maintenir durant notre attaque ; en outre, ils ont nettoyé e un certain nombre d'entonnoirs d des ouvrages fortifiés situé» dans notre première ligne. N A Test, de Langemarok, une nouvelle contre-attaque allemande s'est écroulée le Q soir sous ie feu de notre artillerie. □ D'après les rapporta re;us jusqu'à pré-s sent, le nombre des prisonniers que nous r avons faits hier dépasse 3,000. e <« s * * ^ Rome, 21 septembre. — Officiel s t. Hier matin, une attaque eu masse au-ts trieliicune, débouchant do l'extrémité da la vallée de Genova, s'est heurtée à nos pe-tits poste3 de garde établis au sud de la pointe de Zagollon (Adamello). Uc vio-*.t iont combat s'est engagé; ii s'est termine « par la retraite de l'ennemi, qui a laissé ^ d© nombreux morts sur le terrain. § A proximité da col Brioon, ]» 18 sep-a tembre, nous avons fait sauter une mine à ir 1;improviste ) l'explosion a détruit de» g&-ix lerios autrichiennes. 18 Dans ie haut Cordevole, un des diétaohe-st ments de notre brigade de Reggio a dé-passé hier d'un irrésistible élan les ou-3 vrages de défense ennemis établis sur la e. Cima Siesf (hauteur 2,426). Toutefois, étant u donné qu/il est impossible de creuser des abns dans ce terrain rocheux et- nos sol-u dats se trouvant forcément exposés sans dé-a_ fense au violent bombardement autrichien, c~ nos troupes ont regagné leurs tranchées de ^ déport. i© • 10 Pétrograd^ 23 Septembre. —- Officiel : r Sur la front septentrional, dans la direo-:3 {ion de Riga, le 21 septembre, préparation y artillerie. Des détachements ennemis om iris l'offensive dans le & jeteur dS Sissch ;alj leur attaque a CVi enrayée par l'énergique résistance de notre avant-garde, a.-p-^uyée par notre artillerie- Le 22 septembre au matin, /ennemi m sriolemment bombarda nos pi citions établies lans le secteur de Jakobstacîfc; il a surtout tfiti le secteur de Kcu-Se'-burg, ainsi quo lifi rents points situés à l'arrière, et a fait m usage copieux de grenades chimiques. Vers midi, les Allemands ont pr>s l'oifeû, iivoj ils ont occupé une partie de notre position au sud-est d'Adminan, pénétré dansi iios lignes et se sont emparés de quelque' îndroits situés à 2 ve-stes de la Dwiu*. sous la protection de leurs arrièa^-gardes, nos troupes so sont repliées sur la r>vd ii'oite de la Dwina. Sur le front à l'ouest ot au sud-ouest, la canonnade a été plus violenta le- 21 dans la direction de Svonsjany et do Postavy. Sur lo front eu Roumanie,' le 20 sept-tembre au soir, toutes ies attaques prononcées par l'ennemi dans le secteur de Muneelul ont été réponses. La tentative faite par i'ennomi pour attaquer le 21 septembre au matin les positions roumaine® établies au nord de Urozescà a aussi échoué. ; Dépêches Diverses Bâle, 21 septembre : Du correspondant à Paris des ,,"Casier Nacllrichten,' : — En témoignage do sympathie, l'Académie française a l'intention d'offrir un siège au maréchal J offre. * * * Paris, 21 septembre : Le lieutenant-colonel Rousset écrit dans le ,,Petit Parisien" : — Au début de la quatrième année de guerre, les puissances de l'Entente n'ont pas encore trouvé le moyen d'opérer de commun accord et d'attaquer l'ennemi aveo ensemble. Leurs opérations so suivent aveo des chances variables et de? résultats plus ou moins importants ; elles s'exôoutenl sans ensemble, no se développent pus si-multianément et n'abouîiissent pas i\ modifier essentiellement la situation militaire. » * * Londres, 22 septembre : En Ecosse, les ouvriers des tissages de laine, qui travaillent surtout pour 1 armée, menacent do se mettre en grève si le> patrons n'augmentent j>as leurs salaires do 10 shilling par scinaiue. * * * Hambourg, 22 septembre : On mande de Lugano au ,,Hamburger Frauidenblatt" : — Les socialises italiens partisans de la paix se préparent à se défendre contre les mesures prises à leur égard. Les journaux qui soutiennent la guerre demandent que les réunions de socialistes pacifistes soient m» terdites cl mettent M. Oriando, ministre de l'intérieur, eu demeure de réprimer sans ménagement les grèves, les troubles provoqués par la pénurie des vivres ot la propagande laite en faveur de la pai:: au mo^ e i de pamphlets qui sont distribués par • ballots sur le front. D'autre part, les chefe du p;irti socialiste reclament la convocation immédiate de la Chambre et ont décidé de défendre vigouieasemsnt au Parlement les libertés et les droits que confère la Constitution.♦ # Francfort-sur-le-Mein, 22 septembre : On mande do Lugano à la ,,Gazette de Francfort ' : Le gouvernement a de nouveau interdit l'envoi de l',.Avami" dans les pays neutres. Le général Ragni, qui a fait la cam-oagne en Tripolitaine, a é&à nommé commandant de la nouvelle zone poliîieo-m'li-tai re 1 urin-G ônos-Alexandrie. — —o>— * PETiTES NOUVELLES ENCORE CINQ 1ULUA:'XS DE PERDU'. La France s est payé uii nouveau min &'ulre. C'est tr s bien, b'n cfo [U ou do moine no feront pus l'aflaire. Mais voici que A',. Louis t'orest vient de calculer, dans < Le i.VU\n > i.e Paris, co qixj i l'r ui e à c© cuar.geu.oat de personnel administra'i?. — je ne crois pas m'aveaturcr trop loin, dit-il. vu l'oiiebiVis c-:;-ent g'iural, eu eô'-ijiar.t que la. (irise mini®twriei!io a coi.t ji la Frïinleo oOO millions par jour. En efiét. durant dix Jours tout© vie adminairative a 't pnralysd-e dans les nii-ni t rcK ; aiîCun travail u.ilc n a et' prOu-Uit, aucune d cision importante n'a ét-1 prt>e. Si l on, con^idcifo cju'en c© moment surtout le tcuip^ c est de l'argent, c© que repr isse chaque socoadft de travail gouvcn.ienitîntal, o:: dewa cw»vej;;r que mes Côiimations sont des plus mod'-r es. Il noua faut des navires pour l'importaûon de; vivres et de j matières premières ; les approvisionnemont» dos armées réclament la solution immédiate de mille et un problèmes, l^t tout cela est -eut) monieuian'mcnt, © t re.nis à plus t-;r«i. La e; i=© minis, riollî nous revient donc à oiiuj. miliir.rda en ciitfies ron-Js, c'est-à-dire que chaque F-.niv , eis aura à (/"'bomter une somme oappl mem-t-aire (ïo 125 francs. Les vingt ministres n:.i.s reviennent donc à *250 îuilliuus pir tète. Cet un peu cher pour qud.iues-ui.s d'entre eux». Esp r.:na toutefois qu'ils s'en souviendront dans l'accom-piks©m©iA d© leur tâche. > LES PROPHLTIES. SauronS-noua bientôt à quoi nous en tenir. ^ propos da la gucjrre mondialo ? U paraît, t «ut l>ien con'ïdd'-r-, que le voil© qui nous ^ caclie l'avenir, va être quelque psu soulevé. Céjuoi q'Vil en ecit, la plus grande partie du public anglais est fermement convaincue et aittnd avec irapa. tience que l'OraC o ait parlé. 1] " s'agit, eu l'oo-eurr--nce, de prédiction d'une sorte de d© Thèbes anglaise, du nom d© Jeann© Soutbcott, m* en 1760 aux environs d'Exeier, qui parait avoir ét'; douée du don de prophétie. Eu 1702, elle publia ses prédictions, qui ne comportent pas moins de 3,(XX) pages, annonça la révolution Intérieure de 170S, 1 s orise3 économiques et le» famine» de 17U5 et 1707 et avait prÂ'u que le Lion britanaii<iuo aurait uu joiur aomtne seul comp'titeur l'Algie giei^ntuilque, que les Turc» seraient ebass s de 1 Euroj)o ie jour où l'Aigi% Irappé dans l'aile, ne pourrait plus s élever irjv-jestuousement vers lo soleil. Avant sa mort, ell$ enferma eos prophétie ultérieure» dans un co! frei ©t ordonna quo oo cofire* ne 6Crait ouvert qu'on cas où la QrancPe-Brt'ta^ne connclcrait U crise nationale la plus intor.sa d© son exLtance. Le soin de prendre connaissance do ees prSjio-i iiioTia serait confié au Colline de© évéques an-glals, réunie on asseaibli'-e g«<irale. Les évéquea, estimant que la condition impose par la prophètes?© Jean''-© Southcoct, se trouve ranaplie, vont par»-câdA è. l'ouverture du coffret... LEIBNIZ NlAITUEALffSE FRANÇAIS. Lo journal < L'Œuvre > de Pari» pu&i->, dan» son numéro du 14 août 1&17, l'amueant articule! suivant: : — L© < Journal ollicieft > a publié hier la liste d* auteurs choisis ©n vu© das composi'iont écrites et des explications orales imposées aux candidats b. la licence i* lettnes. lautfle de dir® qu© c©tt« lLte n'est pas dressée au petit bonr bour. Y collabioxeat, eu effet, lca Facult s des lettrss et la Comsnfesion des lettres du comiti consultatif d© l'enseignement puîAlo. C'est dona avec une certain© surprise quo nous avons vtj figurer parmi < les aui^urs français > sur les quels les candidat# d© la Faculti de pa~is pou® la série < philosophie > pourrocat être inf.rrog s. I© nom do Leibniz. Français, Leibniz, depuis* quand? Il et il né à Leipzig, portait 1^ pré-Vxxvûs de Gotf£ried ci d© Wi keflm, et tous les dictioiUiatres to qualifient de < philosophe et vant allemand >. Aurait-il «'Jti naturalisé depuis puis la guerre ? try^tèr©. Nous de.;rati "rs u::e explication. ?

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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