La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 03 Juli. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4b2x34p03v/
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Samedi 3 Juillet 1915 N° 236 /Samedi 3 Juillet 13T5 LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION Si, JMontagne-£iixs.-Herbes-Potaffèr0s, BUREAUX : DE 9 à 17 HEURES ^ns. MORESSÉE. Directeur JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO i lO CENTIME! ANNONCES La petite ligna . * ....... fr. Oy.-1 Réclame arant les annonces 'ï .00 Corps du journal 4-.QQ Faits divers 3.00 Nécrologie . .......... 2.00 LA GUERRE 334° jour d© guerre Pendant que dans l'vEst, depuis le norc du Niémen jusqu'au sud de la Pilica, Icî belligérants gardlent leur attitude expectanto ils restent eu contact étroit dans le sud d< la Pologne et continuent à se livrer des combats acharnés dans la Galicie. A l'ouest de la Vistule, les Russes s< sont repliés sur la Kamienna inférieure jus qu'à proximité de Tarlow, qui est à un< quinzaine de kilomètres au nord d'Osharow l'^n dehors de la pression des forces com mandées par le général von Woyrsch, l'ac centuation de leur mouvement de retraite peut être attribuée à l'avance persistance d( {-'armée de l'archiduc Joseph-Ferdinand £ l'est do la Vistule. Cette armée a pris po& session do Zamosc j elle a également occupé, entre les sources du Wieprz et le San inférieur, les hauteurs situées à In lisière des plaines qui s'étendent au nord de la Tanew, consolidant ainsi la ligne •Zaklikow-Frampol que nous avons délimitée hier. Pas die changement sur le Bug et modifications peu significatives à l'est do Lean-berg, où Berlin signale cependant que les Austro-Hongrois ont fait irruption dans les positions russes. Sur la Gnita-Lipa, la lutte paraît avoir été très vive ; elle a permis à l'armée von Linsingen do franchir la rivière en deux points. Il y a lieu d'attacher une signification sérieuse aux mouvements de cotte armée : en effet, elle vise manifestement à s'avancer vers l'est pour tenter d'y prendre à revers les Russes qui, à partir de l'est de Ilalicz, sont aux prises avec les troupes du général Pflanze>r-<Paltin le long du Dniester. Jusqu'à présent, toutefois, elle n'a fait que prendre pied sur l'autre rive, au nord et au sud de Rohatyn. . * * * On ne découvre pas encore d'orientation précise aux hostilités sur le front dans l'Ouest. Depuis la récente interruption de la longue offensive des Français, quelques opérations locales seulement sont signalée? au jour le jour. Les plus importantes ont encore pour théâtre le nord d'Arras et l'ouest de l'Argoime, où les Allemands ont prononcé successivement des contre-attaques, puis des attaques d'apparence sérieuse. Sur l'Isonzo, Vienne parle longuement de nombreuses et violentes attaques dirigées par les Italiens sur plusieurs secteurs du front, pour conclure finalement à leur échec complet. La version de Rome à l'égard de ces initiatives ne nous est pas encore en co moment parvenue. EJJST WOËVFHE M. André Glarnor, d© l'„Bxchange Telo-graph Company", donne une description très intéressante d'un coin du bois d'Apre-mont où les tranchées françaises ne sont pas éloignées, à certains endroits, de plus d'une dizaine do mètres des tranchées allemandes.Des deux côtés, dit-il, les positions sont excessivement fortes, le sol rocheux se prêtant merveilleusement aux travaux de fortification. Pénétrant dans les tranchées de première ligne, j'ai pu constater qu'elles sont très bien installées et que, même, elles sont éclair&s à l'électricité. J'y ai remarqué, notamment, une pierre tombale recouvrant les restes d'un officier qui y dormait son dernier sommeil: l'officier avait exprimé le vœu d'être enterré là où ses troupes allaient continuer à combattre. Parcourant les lignes, nous sommes arrivés au BoisKBridé qui, comme son nom l'indique, est totalement détruit, et nous avons atteint ensuite un point d'où l'on pouvait examiner le village d'Apremonti, à une distance d'une centaine de mètres. Les Allemands se sont installés dans les maisons et dans les caves. De temps en temps, l'un d'entre eux se risque à traverser rapidement la rue. Autour du village, une grande plaine, deux foi3 plus grande que la plaine de Waterloo. L'artillerie des deux partis en présence la tient sous son feu tout entière et nulle part ne so montre un être vivant. A X... en Woëvro, nous eûmes un jour l'occasion de constater avec quelle attention l'ennemi suit tous les mouvements qui se font dans les tranchées françaises. Nous avions atteint le village par un chemin découvert et le général qui y commandait nous montrait dos installations de douches destinées à ses soldats, lorsque tout à coup un avion allemand nous survola. Aussitôt l'ordre fut donné ôo rentrer dans les abris, zlons nous étions à peine éloignés que les shrapnells allemaads commencèrent à pleuvoir. Personne ne fut atteint, pas même les quatro civils qui, pendant le bombardement, continuaient derrière un mur leur partie de tennis. Entre-temps, ï'nrfcillerie française avait Ouvert un feu violent contre l'aviateur ennemi lequel, bailleurs, ne fut pas atteint et put' regagner ses lignes sain et sauf. De leur coté, les obus allemands continuaient à tomber avec une grande régularité à des intervalles de 110 secondes. Nous profitâmes de ces courts instants de répit pour nous rendre, par petits groupes, vers une autre partie du front. H ALI G Z Halicz-, qu© Ifs troupes austro-allemandes ont occupé récomment, est situé sur le Dniester sur la ligne LembCTff-CIzernowitz Cette petite ville, qui était autrefois la capitale de l'ancienne principauté do Halicz, no compte plus actuellement que cinq mille toes. Fondée par Rurik, elle fut aux XIIc et XIIIo siecles le siège au gollTOrnomont des princes de 1 Ukraine et au XIV siècle la résidence des métropolites petits-rus-siens. C'était, avec Kiew, Vladimir et Wo-lyorski, l'un do3 plus puissaut3 châteaux- a été l'objet de combats constants entre le princes et rois polonais et hongrois. De puis 1340 cette ville fait partie de la Polo gne. Il no reste plus aucune trace do l'an cien châtoau-fort et de la cathédrale qu s'élevaient sur l'emplacement actuel du vjj lage de Zalikiew. Les prince do Halicz portaient le titri ^ do rex-kalicitt). Après l'occupation do c > pays par los Autrichiens lors du premio. i partage de la Pologne en 1772, le gouver J nemont autrichien donna le nom do Halic; * à toutes les provinces annexées qu'on ap pela dorénavant Galicie. Le mot Halic: i vient du mot liai, qui veut dire Choucas • de là vient qu'on rencontre dans loi anuoi > de la Galicio l'image de cet oiseau. Halicz, aujourd'hui, n'est plus même h siège d'un commandement de district. Soi ■ château, dont les ruines dominent la ville i sur une hauteur abrupte, avait été érig< i par Casimir le Grand d'après los plans-d< Carossini. Les Turcs l'incendièrent en 167( et en 1796. L'administration communale £ été autorisée à le démolir par le gouver » nement autrichien. Les ruines sont la propriété du métropolite grec. On rencontre également à Ilalicz une communauté juiv« do Karaïtcs, qui no reconnaissent pas le Taimud et observent strictement los prescriptions de la loi do Moïse. SUR "MER ' Marseille, 30 juin : Le vapeur allemand *,C.-Ferd. Laeisz", capturé dans la mer de Chine par un croiseur français, vient d'arriver à Marseille. Ymuicten, 1er juillet : Huit chalutiers à vapeur hollandais, partis d'Ymuiétsn pour l'Irlande, ont été arrêtés par des navires do guerre anglais et auaaaés à Lcrwick. Londres, 2 juillet : Le paquebot anglais „Arn«snia" a été torpillé lundi par un sous-marin allemand à la côto des Cornwalles. L'„Armenia" venait de Nevrport-News. Les survivants qui 5ont arrivés à Cardiff annoncent que le sous-marin a été vu près* des îles Scilly. L'„Armenia" a tenté de s'échapper, mais lo sous-marin l'a rattrapé et a tiré un cer-(ain nombre do coups de canon. Lorsque l'équipage est descendu dans les canots, lo sous-mai-in a ianoé deux torpilles et a coulé le vapeur. L'équipage comptait cinquante hommes. Londres, 2 juillet : On mande de Baltimore (Irlande) au Lloyd que la barque „Thistlbank", partie chargée de froment de Ba-hia-Blanca, a été torpillée hier soir près lo Fastnet. Une partie de l'équipage a été débarquée. Londres, 2 juillet : Lo capitaine du vapeur „ScottidIi Mo-; uarch" a déclaré qu'il a aperçu, à environ; -10 milles au sud de la petite île de ©ally-j cottton, à la côto sud de l'Irlande, deux* sous-marins. Il a immédiatement donné toute1 vapeur ; mais le navire a été rapidement" rattrapé. Les sous-marins, longs d'une cer^ taine de mètres, étaient peints en gris et avaient chacun deux canons à bord. Lorsqu'ils sont arrivés à une distance de cent yards, ils ont ouvert le feu sans préavis. L'équipage est entré dans les canots et le navire a sombré j l'avant et l'arrière étaient en feu. Amsterdam, 30 juin : La vapeur anglais ^,Chingwin,, s'est échoué près de Jebelu-Zukur. Il so rendait à Hall. Il valait 82,000 £ et jaugeait 6,292 tonnes. Batavia, 30 juin : Doux contre-torpilleurs, de nationalité inconnue, so sont montrés dans les eaux de Java. , i Les Faits du Jour Au cours de la dernière séance do l'Académie des sciences de Paris, M. Paul Lo-roy-Beaulieu, l'économiste connu, a noté que depuis les premières évaluations des frais de guerre do la Franco, faites en octobre, soit un milliard environ par mois à ce* e époque, les théâtres d'opérations, les défenses de munitions, etc., etc., s'êtant multipliés, ces frais atteignent aujourd'hui un milliard et demi mensuellement. D'autre part, so basant sur la durée des ressources, de toutes sortes des belligérants, durée dont dépend, sauf incident, celle même do la lutte, M. Paul Lcroy-B oaulieu estime que la guerre coûtera à la civilisation, sans compter des millions do vies humaines, do 140 à 150 milliards do francs. Lo nerf de la guerro a toujours été le uieme, quoique les formes- aient bien changô au cours des siècles, et si Frédéric lo | Grand disait : „Pour faire la guerre, d : faut d'abord do l'argent, puis do l'argent et encore do l'argent", cette nécessité s'imposait déjà aux anciens. Une preuve très intéressante que les emprunts do guerre n'ont pas été inconnus des Grecs fut fournie, il y a quelque temps, par uno pierre mise au jour en Asie Mineure. Une inscription, datant do l'année 283 avant Jésus- Christ, annonce un contrat d'emprunt de la villo do Milet avec des ha- : bitants de la ville de Cuide. Milet avait à i payer la deuxième tranche de la contribu- I tion do guerro qui lui avait été imposée i par le général grec Lysimaquo. Las habitants de Milet no pouvant pas réunir les sommos nécessaires, les autorités de la villo s'étaient adressées à Cnide pour un emprunt, dont 75 citoyens aisés voulurent bien prendre la garantie. Cnide accueillit cette demande et adressa un appel aux habitants de la ville, pour réunir les fonds nécessaires;^ les autorités municipales do Cnide elles-mêmes prirent à leur compto la garantie do cet emprunt : 18,000 drachmes furent prêtées à Milet pour un an, sans intérêts, et une autre somme de 55,000 drachmes fut avancée à 6 p. o., co qui constituait à cettjo époque un pourcentage très modestfe j-vuo uuut aiLuuiiue par rjiusurapiaui 3 retrouvée, qui cite encore les noms des gé - néreux Cnidiens, qui avaient avancé le: . lSjiCOO drachmes sans intérêts. Une amit> pareille de villo à ville méritait un monu i mont „œro perennius", plus indesfcructibh . que l'airain. 3 .En vue do protéger contre les bombes 1 5 célèbre quadrige qui surmonte lo porch. principal de Saint-Marc, les édiles de Vo nise l'ont fait mettre en lieu 6Ûr. Le trans port do cette gigantesque masse de broni» a offert de grandes difficultés, mais d'aprè les journaux, le tout a bien marché. Les chevaux de Saint-Marc ont eu un \ vie d'aventures. Ils vinrent probablœncn de l'arc de triomphe de Néron à Rome e , ont orné plus tard celui de Trajan. Cbns L tantin la Grand les a transportés ensuite danc j sa capitale, et de Byz&nce, ils furent ame i nés par lo doge de Veniset, Enrioo Dandolo. , dans la villo des lagunes. Ils y sont restés jusqu'au moment oi Bonaparte, dont on connaît les procédés ex pédiitife en matière d'couvres d'art, los transféra en 1797 à Paris. En 1S15, ils furen i rendus à l'église de Saint-Marc où, pendan , un siècle, ils ont monté la garde au-dessus du porche principal, d'où la guorre actuelle vient do les chasser à nouveau. Alors que do tous côtés on cherche les moyens les pl,us puissants de tuerie, ou vient de faire, près de Pétrograd, les essais d'une nouvelle invention qui permettra de sauver a des milliers de vies humaines. Les expériences ont eu lieu entre les stations de chemin de fer Gatchina et Vladi-minskaïa. Deux locomotives, à chacune desquelles était attelé un wagon-salon, ont été lancées des deux stations, l'une contre l'autre, à uno vitesse de 100 kilomètres à l'heure. Les passants qui se trouvaient par hasard près do la voie regardaient avec effroi los deux locomotives qui leur paraissaient devoir bientôt s'écraser, et les voyageurs qui, se penchant aux fenêtres des wagons, attendaient lo danger qui les menaçait. Mais soudains obéissant à une forco mystérieuse, les deux locomotives stoppèrent à 50 mètres l'une de l'autre. Des wagons sortirent les ingénieurs, qui so. réunirent pour discuter l'épreuve. C'étaient les essais officiels d'un signal électrique àù à un ingénieur australien, Angus, qui avait proposé son' invention ait gouvernement russe. Les expériences ayant donné d'excellente résultats, le gouvernement russe a acheté cette invention, qui rendra les catastrophes de chemin de fer de plus on plus rares. iLlo , >TVtit Parisien" annonce qu'un hôpital, exclusivement dirigé par des femmes, vient d'être inauguré pros de Troyes. Soixante damas y sont occupées en qualité de médecins et de gardes malades. L'hôpital «o compose do seize tentes. La direction; supérieure do cet hôpital est confiée à Mme Harlcy, la sœur du maréchal French. î— L'aéroplane stable Il y a quelques jours, la Société aéronau-tiquo d'Angleterre, à l'occasion d'une conférence faite en mémoire du célèbre aviateur Wilbur Wright, offrait au professeur G. H. Bryan uno médaille d'or en récom-pens'éf'de ses importants travaux mathématiques qui ont été, avec ceux de £oa M. BiLsk, d'une aide capitale dans l'évolution cle l'aéroplane stable. Confiants dans lo but à atteindre, ces deux ,,champions" n'ont pas hésité à encourir personnellement les risques des expériences, se frayant ainsi, pas à pas, le chemin qui les a finalement conduits à la réussite. Des avantages nombreux et incontestables ont été tirés de cette découverte. Tout aviateur pilotant un aéroplane stable peut, môme s'il est seul, „se servir de sa mitrailleuse pour attaquer ou se défendre". Il peut, à volonté, tenir ses pieds, sur une barre de direction ou abandonner collo-ci ; se mettre à genoux sur son siège pour viser et tirer plus commodément, et accomplir ces divers mouvements avec la même sécurité que s'il était accomjpagné d'un pilote. S'il est blessé, il peut lâcher la conduite do son appareil jusqu'au moment où il 'veut descendre. Se sentant uno certaine liberté d'action, il n'est pas soumis à la même tension nerveuse que l'aviateur qui monte un avion ordinaire et qui est à comparer, en quelque sorte, à un acrobate sur une corde raide exposé à être fusillé au moment où il traverse le Niagara. De même lorsque l'aviateur effectue uno reconnaissance sur un aéroplane stable, il peut écrire ! des notes, faire des croquis, 6e pencher on dehors de l'appareil pour prendre des photographies ou donner toute son a-ttontien ; aux signaux de télégraphie sans fil, puis- ; qu'il conserve le libre usage do ses membres et do ses mains. Au moment où il •entre dans la régies des nuages, tout aviateur se trouve plongé dans l'incertitude ; il ne voit rien, la solitude autour de lui est complète, et pourtant la vitesse de l'appareil doit être maintenue pour sa sécurité. Dans ces conditions, l'aviateur n'a plus connaissance du sens vertical ; il piyu/t aussi lui arriver do tourner dans un cercle et de no pas s'en apercevoir, à cause d'une particularité do la boussole de l'aéroplane. Il doit tenir ses yeux fixes constamment sur l'indicateur de hauteur pour être certain do ne pas plonger vers la terre. Dans la limite des fluctuations du vont, l'aéroplane stable, lui, a le grand avantage do faire connaître le sens vertical et de se diriger naturellement contre lo vent. Si sa position est horizontale en pénétrant dans lo nuage, il en sera approximativement de même durant sa traversée. Il | est aussi peu probable qu'il tourne en i cercle, que la sauto do vente so produise brusquement, car ce fait est relativement rare, surtout à une grande altitude où, en général, le vent ne varie pas. La grande difficidté do lancer à deux ou trois mille mètres les bombes sur lo but visé consiste en ce que l'aviateur ne peut so rendre exactement compte s'il se trouve au-dessus de ce but. L'aéroplane stable, donnant le sons vertical, évite drmg une large mesure cet inconvénient. : DÉPÊCHES DIVERSES J Borne, 1er juillet : If. Salan«lra est attendu samedi à Borne 5 I -.13 journaux italiens déclarent que, apre; l'.mtr««€ti que lo président du Conseil a ei aveo le Roi, on doit s'attendre à des déci 0 sions gouvernementales importantes. 3 La. „Stampa" annonce que lo Conseil de; . ministres se réunira immédiatement après 1< . retour de M. Salandra ; il s'occupera d< , questions militaires et diplomatiques impor s tantes, et ses décisions seront soumises i l'approbation du souverain. 3 « * « t Stockholm, 1er juillet : t Le Roi a nommé hier les délégués , suédois qui négocieront avec l'Angleterre 1 Lies négociations commenceront aujourd'hui même ; elles dureront probablement quelques semaines. * * c i Londres, 30 juin : Lo conflit qui avait surgi dans les mines u.i sud du Pays do Galles est aplafii. Les [ délégués do3 mineurs ont accepté les pro-t positions du gouvernement et ont décidé que i le. travail serait repris. * * * New-York, 30 juin : Les constructeurs de navires1 cherchent le moyen de protéger les1 vaisseaux de guerre centre les sous-marins. Sous peu, des essais seront faits avec des caissons qui seront soumis à l'action des explosifs. Si ces essais donnent do bons résultats, las deux cuirassés qui vont êsre construits seront pourvus de oe perfectionnement. * ♦ * Bucarest, 30 juin : Lo Comité exécutif du parti conservateur dissident a nommé président M. Filipescu, en remplacement de M. Jean Lahovary,décédé. * *. * Copenhague, 30 juin : Les filatures de coton danoises devront fermer sous peu leurs portes, si l'Angleterre maintient la défense d'exporter du fil, lo Danemark n'ayant pas de stocks uc cette matière. L'arrêt de cette industrie forcerait à chômer plus do 70,003 ouvriers. * * Copenhague, 1er juillet : M. Brandcs, ministre des finances, déposera demain au Parlement un projet do loi autorisant l'émission d'un emprunt intérieur ^3 60 millions de couronnes. Les cinq principales banques de Copenhague ont garanti le placement de l'emprunt, qui .donnera 5 p. c. d'intérêt. * * <; Bome, 1er juillet : i>es journaux suisses confirment que le département des finances s'occupe dit l'émission d'un emprunt intérieur d'environ 100 millions de francs. Les négociations ne sont pas encore assez avancées pour qu'il soit possible de donner exactement los modalités de l'opération. * ♦ =» La Haye, 1er juillet : Un certain nombre de commerçants et de propriétaires de grands .magasins néerlandais ont délibéré, le 29 juin, à Amsterdam, sur la nécessité do poursuivre une action commune pour obtenir de la France et de l'Angleterre des marchandises qui ne peuvent pas êtee considérées comme contrebande do guerre, par exemple des meubles, des vêtements, etc. On fera appel à l'intervention du Trust Transocéanique-Néerlandais pour obtenir que ces marchandises puissent arriver sans encombre en Hollande. *** Paris, 1er juillet : Les pertes subies par les zapatistes et les caranzistes pendant les combats qui se sont livrés autour do Mexico se sont élevées à plusieurs milliers d'hommes. Noinbro do civils auraient été tués. **• Milan, 1er juillet : On mande do Durazzo au ,, Corrio.ro délia Sera" qu'Essad pacha, pour punir les rebelles albanais, a institué un tribunal martial qui a déjà prononcé plusieurs condam nations à mort. Paris, 1er juillet : . Au canal de Panama, un éboulement s'est produit dans la tranchée de la Culobra. On déblaie immédiatement et le passage sera de nouveau libre sous peu. * * » j Pétrograd, 30 juin : Un rescrit du Tsar au président du Conseil des ministres s'exprime ainsi : Do toutes les parties de la Patrie m'ar-rivout des échos qui témoignent de la volonté inébranlable du peuple russe de con-easrer ses efforts à équiper suffisamment l'anmée. Je puise, dans cotte unité nat-io-naio, une foi absolue dans un brillant avenir. La longue guerro qui so poursuit exige do nouveaux efforts; mais en surmontant «le» difficultés écrasantes et en faisant front ai*x vicvssptiides dets chances des eomtotK, n$TT« voulons consolider et fortifier dans nos oeeurs la résolution de mener la lutte, avec l'aide de Dieu, jusqu'au triomphe complet do l'armée russe. L/en-n<?n*T doit être abattu ; 6ans cela», la paix est impossible. Avec une ferme confiance dans les forces do la Russie, j'attends que les établisse-monts gouvernementaux et privés, quo l'industrie du pays, quo tous les fils fidèles de la Patrie, sans distinction d'opinion et de classe, travaillent avec unanimité et solidarité pour arriver à satisfaire aux exigences de nos valoureuses armées. Ce'o unique problème, devenu un problème national, doit attirer toutes les pensées do la Russie, unie et invincible dans son unité. Après avoir nommé une commission spéciale pour discuter les questions d'approvisionnements, commission dans laquelle siè-gxjwt des membres des Chambres et des représentants do l'industrie, je reconnais qu'il est nécessaire de fixer la date et de hâter la convocation dos corps législatifs poui entendre les voix de la terre russe. Comme j'ai décidé la reprise des séances do la Douma et du Conseil do l'Empire pour le mois d'août au plus tard, je laisse au Conseil des ministres le soin d'élaborer selon mes indications les projets de loi devenus nécessaires par ce temps de guerre* COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués aïieïja&îîds Berlin, 2 juillet. ,— Communiqué de midi Théâtre de la guerre à l'Ouest. ^ A l'ouest do Souchez, nous avons n poussé uno attaque nocturne. Dans la pai Lie ouest do l'Argonne, des troupes dw l'ai méo de S. A. I. le prince-héritier ont reir porté un beau succès. Les pointe (Fappt ennemis au nord-ouest du Four do Pari ont été pris d'assaut sur uno largeur d 3 kilomètres et une profondeur de 200 oQO mètres par des troupes du Wurtcaiber et de l'Alsace-Lorraine. Notre butin est) d 25 officiers et 1,710 soldats prisonniers 18 mitrailleuses, 40 lanco-bombes et 1 ca non-revolver. Les pertes françaises sont trè élevées. Dans les Vosges, nous avons eai levé deux ouvrages fortifiés sur lo Ililsen first. L'ennemi a en vain essayé de îc prendre le terrain perdu. Nous avons fai prisonniers 3 officiers et 149 soldat». Théâtre de la guerre à l'Est. Au sud-est do Kalvaria, après un violer combat, nous avons enlevé à l'ennemi un hauteur et fait 600 prisonniers. Théâtre de la guerro au Sud-Est. Après la prise de la hauteur au sud-es de Puroscowice, au nord de Halicz, le Russes ont été obligés de battre on retrait sur tout le front dans la région de Ma riampol jusqu'au nord de Firlejow. Le troupes du général von Linsingen poursui vent l'ennemi. Notre butin a augmenté. Hie: soir, il était do 7,765 prisonnière, dont 1; officiers, et 18 mitrailleuses. A l'ouest d< Zarnosa, I03 armées du maréchal von Mac kensen ont, au cours de combats continuels repoussé les Russes au delà de la Labunkj et du Por -, certains groupes ont môme déjj franchi ces deux cours d'eau. Plus à l'ouest nous avons atteint la ligne ennemie d< Turobin-Krasnik-Jozefow (sur la Vistule) e avons pris hier soir la position avancée d< Stroza-Krasnik ainsi que ces deux localités A l'ouest do la Vistule, notre offensive 1 contraint les Russes à évacuer la tête d< pont de Tarlow. L'ennemi a abandonné lj rive sud de la Kamina. Les troupes di général von Woyrsch ont, après des com bats victorieux, rejeté les Russes do leur; positions au sud-est de Sienno et prè« d'Ilza, et capturé environ 700 soldats ap partenant au corps des grenadiers. ♦ * * Vienne, 2 juillet (Communiqué £'hie*) : Front russe. A plusieurs endroits, nos troupes onl progressé jusque sur les hauteurs de ls Gnita-Lipa et ont pénétré dans les posi tions ennemies. Les alliés ont égaletnen réussi à atteindre la rive est en arai de Rohatyn, après des combats acharnés. Dacf la région de la source du Wietrz>, nous avons occupé Zaïnosz. La hauteur au nord do la plaine du Tanew est entièrement en notre pouvoir. A l'oaest de la Vistule, nos troupes ont poursuivi jusque devairt Tarlow l'ennemi qui bat en retraite. Le buâfi capturé m juin dans lo nord-eat pôr lee troupes alliées luttant sous les ordres «Lu généralissime austro-hongrois est de 521 officiers, 194,OSO soldats, 93 ornions, 3G4- mi-traillouses, 78 fourgons do îawiitîione et 100 wagons de chemins de fer à voie portative.Front italien. Plusieurs divisions d'infanterie ennemie ont renouvelé hier après-midi leur offensive générale contre nos positiions du bord du plateau de Dobetrdo. Partout, les Italiens ont été repoussés et ont subi de fortes peitos. L'attaque principale de l'ennemi était dirigée contre le front de Sagrado à Monte Cosieh, au nord-est de Monfaloone. Près Selz Virmegliano, les Italiens ont pénétré dans nos tranchées de première ligne, mais une contre-attaque de notre vail-lantjo infanterie les a rejetsés dans la vallée. Les versants du Monto Cosieh sont couverts do soldats italiens tués. Une attaque entreprise lo soir contre les hauteurs à l'est de Monfalcono, une autre attaque an nord-est do Sagrado et plusieurs autres petites attaques contre la tête de pont de Gôrz so 6ont éoroulées s©us notre feu. ■Vpros la défaite de l'ennemi, lo calme a régné. Nos vaillants soldats, dont l'enthousiasme no se dément pas, sont restés en pleine possession de toutes nos positios» e$ attendent de nouveau l'ennemi de pied ferme. Dans le secteur nord de l'Isonzo et à la frontière dq la Carinthie, la canonnade continue. ^ Communiqués des armées aSâées Paris, 1er juillet. — Ofiiciol de 15 Imhwcs : Nuit calme dans lo Nord, dans la région d'Arras et jusqu'en Champagne. L'attaque ennemie dans l'Argonne, signalée hier, a été particulière»e*t violente. Cette attaque a été enrayée. Doux nouvelles tentatives sur nos tranchées à l'est do la route de Binarville ont été repoussées. Une autre attaque violente engagée par l'ennemi dans la région de Mefa*ral a été arrêtée. L'ennemi a subi des pertes importantes.* * '* Paris, 1er juillet. — Officiel de .23 liemres : Dans le Nord, journée relativement calme ; ' cependant, au nord d'Arras, la canonnade a été très violente. Devant Dompierre, une de nos mines a bouleversé des éléments do l'organisation ennemie. Canonnade soutenue sur lo front do l'Aisne. Il est confirmé que l'ennemi a attaqué le 3o js'ain, entre la route de Binarville et le Four-denParis, avec une extrême vigueur et dans l'intention de percer nos lignes de défense. Nos premières tranchées n'ont pu être atteintes qu'en raison du bouleversement ctausé par les projectiles de gras calibres et de l'emploi d'obus asphyxiants. L'ennemi a été arrêté grâco à la solidité do l'organisation de notre deuxième ligne et refoulé par une contre-attaque de notre infanterie, qui s'est établie sur un front distant d'environ deux cents mètres d-rs éléments de notre première ligne. Le i.v.i-: fjardement ennemi a continué. Aujourd'hui, de nouvelles attaques ont été arrêtées par ^ notre artillerie. Ihiel d'artillerie dans la région Cu bois d'Ailly, de l-'arey et du Bois-le-Prêtre. Dans les Vosges, après un bombardement • de notre front de Langonfeldskopf-Hiicon-. î'rst, deux attaques ennemies ont été l.'.n-£ cées contre nous et repoussées. î * -< T Rome, 3o juin. — Officiel du grand qnar-■> lier général : Le temps, constamment défavorable do-' puis quelques jours, demande uno grande 3 forco do résistance de la part de nos trou-_ pes, qui sont d'une inébranlable ténacité. Dans la partie montagneuse, le brouillard _ ralentit l'activité do l'artillerie et permet à fc l'ennemi de hâter ses travaux de défense, quo nous entravons cependant par des opérations effectuées par de petits détache- . inents.^ Il y a eu des rencontres qui nous t ont été favorables dans le val do Chiese, ^ entre Castelle et Condino, à Portamanazzo et dans le val d'Assa. H y a eu égalcmeait ' de3 combats d'artillerie sur quelques points ; de^la crête des Alpes Carniques. t Sur le front de l'Isonzo, une attaque nocturne de^ l'infanterie ennemie contre nos positions, a l'est de Plava, a échoué. JJattaque a été appuyée par des mitrailleuses et par lo feu d'e l'artillerie. Une autre attsupie nocturne de l'ennemi contre la position aier Castello Nuovo, sur le haut plateau de Sa^ grado, a eu le même sort. ♦ * * PStlrograd', 30 juin. — Officiel du grand étett-maj©r générai : Dans la région de Shawlen, sur les fronts du Niémen, du Narew et sur la rive gauche de la Vistule, le calme domine. Le mouvement d'attaque ennemi entre Wierpa et te Bug, sur le frorrt Zamoso-Sokal, est arrêté. Sur la rive ouest du Bug et sur la Gnita-Lipa, nous avons repoussé, les 38 et 29 juin, quelques attaques ennemies. * * Pétrograd, S0 juin. — Officiel de l'état-major de l'année du Caucase : Feu d'infanterie dans la région côtière. Près d'04ty, une tentative faite par les Turcs pour so retrancher sur la rive gauche du Tortum-Tsohaï a échoué, notre feu les aj'ant dispersés. A' 2 heures de l'après-midi, les Turcs ont attaqué lo Schaidag, mais ils ont été forcés de regagner leurs positions. Ils ont de nouveau passé à l'attaque dans la soirée, mais ils ont été repoussés comme précédemment. Pas do modifications sur les autres parties chi front. Dépêches Diverses Stockholm, 1er juillet : Comme conséquence immlédiato do la rupture de son traité de commerce avec l'Allemagne, la Russie avait augmenté, au mois de mars, les droits d'entrée do 30 à 50 p. c. D'après une information du consulat suédois à Pétrograd, ces droits ont été dimi-pour certamaa marchandises, telles que atbms de toirtes espèces, moteurs, produits rtkkai^eo» et pharmaceutiques, outils pour fabriquée H usines métallurgiques, machines agrieotea, papiars, dentelles, chapeaux, e|tc. * * * Londres, 1er juillet : On marxie de Washington au ,/Timef>" : Oïi annonce quo la réponse dty FAuIe-magne à la note américaine sera donnée à i» fin fie la semaine prochaino. L'ambassadeur Atoéricaia annonce officiellement que la Bote serait très favorable. Personne ne s attend à ce que l'Allemagne cesse la guerre des sous-marins; mais des informations de source sérieuse disent quo l'Allemagne veut faire une proposition qui donnerait une plus grande sécurité à la vio et à la propriété des Américains. Le gouvernement allemand veut, au surplus, tenter ®coro une fois de persuader à l'Amérique que la guerre des sous-marins n'est employée qu'en guise de représailles contre le blocus anglais. * * « Copcnka^ue, 1er juillet : Les prix des produits alimentaires au l>anemark haussent d'une manière inquiétante. La viande a augmenté do 10 % en mai et encore do 12% en juin. Les plus fortes majorations frappent les œufs, la farine et la semoule. La farine de pomme de terre, qui coûtait habituellement 3.0 ores le kii®, est montée à 63 et en juin à 69 ôr«. On no trouve î>ïus de haricots bruns ni iu grua» de sarrasin. *** Lia Haye, 1er juillet : T/dtet de santé de M. Troelstra, déouté s©*i»li!*3 hoUandais, donne lieu, depuis qnei^ue frc»p-r, à des inquiétudes. Ses amis crai£*e»t qu'il ne doive quitter la vio pu-bfcqije. Il a abandonné x)rovisoiremenb la préswiâeoe du parti socialiste parlementaire. *** Flessôigne, 1er juillet : Le vapeur ,, Oranje-Nassau" est arrivé ce matin, à 6 h. 45, d'Angleterre, ayant à bord de3 blessés et du personnel sanitaire aïtemands, à savoir : 4 officiers blossés, 32 soldats blessés, 8 médecins et 143 ambu-laneiear».Aujourd'hui ou demain, on attend l'arrivée de 150 blessés anglais. ♦ * • New-York, 2 juillet : D'après une information do l'Associated Press, en date du 20 juin, le gouvernement américain avertit dès à présent, par l'intermédiaire do l'ambassado américaine, le département do la marine allemande du départ do tout naviio de passagers américains, de l'époque probable de son passage par la zone de guerre, ainsi que dos mesures do prudence prises pour que les com-oaaadaats dos sous-marins allemands ne confondit pas les navires américains avec le* navires anglais»

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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