La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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17 september 1918
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s.n. 1918, 17 September. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/2j6833p741/
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PRIX DES ABONNEMENTS i S mois (octobre-BoreniJ)ra-<îéceaibr»), fn. i 1»4®j 8 mois (octobre-so*.), 2.(301 1 raolo (octobre)» 3.30. 1m demandes d'ctbonnarnent sont reçut* *x>du**-9cnvrtH par les bureaux et les facteurs des postes. — Les réclamations concernant les abonnements doivent tire adressées exclusivement aux bureaux de posté. AOiaiSISfRATION ET REDACTION BBontaQttG-aux-M irbos-l'ot^gèrofti 31, Bruxtllea. m**™**--*,-,,..**,.*-.r.'-> rnmffiannaHBaKasMBfinaimimna PRIX DSS ANNONCES : Pet. annonces, la ligne, (r. 1.QC« — Réclamasavart les tmn.. 1& lij;., îr. Sî.B'<?. — Corps du tournai, L lig., ir. Ï.&C-. — Faiu divers, la ii^no tr. 0,50 — Nécrologie, la li^., ir. S.BO. — Coin des Eleveur annonces notariales, avis d< sociétés (assemblées paiement de coupons, tirages), la li . na l'r. 2.0C. tiliKalûUX dosT à 17 heures. Direction et Administration : jgfj; \^taî i? Jos, Al OR BSSÉE, directeur. iSStaznistfziJiïKafrw&z'.ffî&vtv::#. .*->:visr>^-ag rMii'xaaa.jjmxAMBjf Lii GUERRE 1,506* Jour de guerre L'activité n« se dément pas sur le front JOuest. Loi combats les plus Importants ont été engagés au sud-oue3t de Cambrai, entre Havrincourt et Epehy. Les Allemands y ont maintenu leurs positions. Entre l'Ailette et l'Aisne, ils ont perdu le jrillage d'Allemant et n'ont pu empêcher les Français de s'établir dans la-partie méridionale de Vailly. Mais lis n'ont cédé du terrain qu'en le défendant pied à pied, et, au demeurant, les progrès des assaillants n'apparaissent pas en rapport avec la ténacité et la violence de leurs attaques. Entre les Côtes de Lorraine et la Moselle, les Américains ont commencé à attaquer la nouvelle ligne Fresnes-St-Hislaire-Haumont-Rembercourt.Pour le surplus, les dépêches signalent des opérations de reconnaissance entreprises par les Allemands sur le front de la Lys et dans le secteur de La Bassée et, par les Alliés, sur le front en .Lorraine. IES OPÉRATIONS > L'OUEST Bâle, 15 septembre i J>u colonel Egli dans les " Basler Nacli-; ttchten „ t — Une nouvelle offensive de l'Entente sur ton autre point du front apparaît comme une des possibilités do demain. Aust«J longtemps que les Allemands se trouvaient sur U Marne, à, l'ouest de Soissons, piès de Noyon et de Montdidier, lea réserves françaises furent clouées sur place ou nord-est de Paris. Il n'en est plus ainsi aujourd'hui, quoique la défense de la capitale française ne puisse être perdue de v 'te. i och dispos© néanmoins de plus de liberté d'action pour ses réserves. Il n'est dès lors pas Impossible qu'il ne les utilise pas immédiatement contre la position allemande de Siegfried, mais qu'il projette une offensive plus à l'est, où un succès marquant ne ferait S m tans intlueuoer sériousement les pesions allemandes entre Boissons «t la ner. Cette oilensive peut indifféremment se dé-clancher en Champagne, près do Verdun, ou en Lorraine. Et les conséquences en seront d-autant plue décisives qu'elle se déchaînera plus à l'est. Alors qu'en Champagne, il suffirait, de refouler légèroment -e front allemand pour en faire sentir le contre-coup prévoir qu'il ne les utilisera pas immédiate-dans le secteur La Fère-Saint-Quontin, en •Lorraine, 11 faudrait une victoire décisive. ■Quant à une entreprise contre l'Alsace, elle ce produirait aucun résultat, en ce qui concerne la situation au nord de la France, et Il est donc à prévoir que les Alliés n'y gas-, pilleront pas leurs effectifs. Il est d'autres raisons qui plaident che2 les Alliés en faveur d'un nouveau front d'attaque. Après la position Siegfried s'étend une région qui n'a eu que très fceu à souffrir des opérations guerrières. Si ces territoires, situés à l'est de la ligne La Fère-Saint-Quentin-Douai-Lillo doivent être conquis pied à pied par les Alliés, la région serait transformée en un désert et ravagée oomme le fut la Flandre. C'est au maréchal Foch à choisir son terrain de telle manière que les Allemands soient contraints de replier leur front entre Reims et la mer sans livrer do combats. Ceci ne pourrait se faire que s'il déclanchait son offensive assez loin à l'est pour permettre aux Alliés de contourner le front allemand à l'ouest. Mais pour une entreprise d'une telle envergure, il faudrait que les Alliés missent en ligne ae3 forces considérables, car il ne s'agit pas, en l'espèce, de la prise de quelques positions, mais de la conquête de toute une région lortifiêe à l'extrême. „ La guerre navale Berlin, 15 septembre: Dans ces derniers temps, è part la destruc- i tion du transport de troupes français Bal- \ kam, ont été torpillés les navires suivants : ' le vapeur-citerne américain Frédéric-R. Kol- { ley (1,127 tonnes), les steamers américains i Monlanon (tf,G59 t.), Oubore (7,300 t.), Grays Uarbour (2,373 t.), le vapeur Dorothy Baroit ! (2,088 t), le vapeur-citerne anglais Lake Ma- ' nitoba (9,674 t.), le steamer anglais Wimmera ' (3,022 t.), les steamers Penistono (4,139 t.), ^ Princes Maud (1,655 t.), le steamer anglais transportant des munitions Marie-Suzanne (3,160 t.), le steamer japonais Tekuyama Maru ( (7,029 t.), le steamer français Tampo (4,471 t.). , D'autre part, le transport américain Mount iVernon, anciennement Kronprinzessin Cecilie -, (19,503 tonnes), a été gravement avarié. On $ annonce encore comme coulés les steamers \ Lakc Edsn et Lake Owema. Comme les listes c de navires ne contiennent pas d'indications i sur ces derniers vaisseaux, 11 s'agit sans doute 1 de bateaux neufs. < Le vapeur-citerne Frederik-R. Kolley allait E de Tampico h Boston avec une charge com- ( plète. On estime sa valeur et celle de la car- £ gaison à 7 millions de mark. Le tonnage des c navires détruits se montait à 58,693 tonnes. I Avec charge complète, il leur eût été loisible 1 de transporter 90,000 tonnes. Pour transporter cette charge par voie ferrée, il faudrait 6,000 wagons de 15 tonnes, soit ICO trains normaux de 40 wagons. ; 1 Londree, 15 septembre i Le v&péur " Galvray Castle qui faisait route ver» l'Afrique du Sud avec un millier de personnes h bord, a été torpillé. Cent ( vingt passagers et 84 hommes d'équipage 1 sont portée manquants. t Londres, 15 septembre : i On mande de Washington que, pour la pre- I mière fois dans l'histoire des deux pays, le 1 tonnage construit aux Etats-Unis dépasse ce- 1 lui produit par l'Angleterre. Jusqu'à présent, € l'Angleterre a construit, en 1918, 1,545,000 tonnes, tandis que les Américains produisaient, * pendant la même période, 1,600,000 tonnes. 3 Les cercles maritimes anglais discutent ces r chiffres avec une inquiétude croissante. £ î Berlin, 15 septembre : On mande de Copenhague & l'Agenoo Havas ( qu'un matelot allemand déserteur, qui appar- 1 tenait à une escadrille de sous-marins attachée au port d'Ernden et commandée par le capitaine de corvette Krause, a déclaré que le navire-hOpltal néerlandais Koninoin Régente» a été torpillé la 6 Juin 1913 par le sous-marin M, d'Emden, commandé par le lieutenant {le 2° classe Patzig, A ce sujet. l'Agence WolC ïalt remarquer s ce qui suit ; n — La fantaisie que mettent no« «nnemis 41 dans leurs Informations est nettement mise n en lumière dans le cas présent par le fait '' que notre sous-marin Use et son commandant *' n'ont pas quitté leur port d'attache de la Un d du mois de mal Jusqu'après la mi-juin. c- Les événements de Russie ;! Moscou, 15 septembre : ^ D'après des nouvelles dignes de confiance, ' les Tchéco-Slovaques et la Garde Blanche ^ commencent à évacuer Samara. Pendant leur marche en avant sur Orenburg, les troupes p, du Soviet sont renforcées par la mobilisa-tion des habitants des régions occupées par ^ elles. Cette mobilisation s effectue avec plein succès. Kief, 13 septembre : C D'aprè3 l'Agence télégraphique de l'ôu- kralne loe troupes des Soviets ont avancé à | l'ouest do Zarizyn et atteint le Don- v Moscou, 15 septembre : Le Bureau de correspondance viennois ap-a prend par un télégramme privé que les exécutions continuent, mais diminuent en nombre. Un grand nombre de femmes sont également ît arrêtées comme otages. De nombreuses périt sonnes appartenant à la classe aisée ont été •e expulsées de leurs demeures ; leurs meubles et it leurs ustensiles do ménage ont été déclarés biens domaniaux et partagés entre les prolé-le taires. ia Le parti des socialistes internationalistes, )- qui fit toujours cause commune avec les bol-r- chevistes, a protesté auprès du Comité central u contre l'instauration du régime de la terreur. ■). Le consul de Suisse a protesté près du com-ît missaire pour les affaires étrangères contre l'exécution des otages. Il ne lui fut répondu 5i que par des promesses vagues. à II a été décidé de fournir cites uniformes à la ^ milice et d'introduire à nouveau des décorations ou dès médailles pour l'armée rouge. iS **» ii Moscou, 16 septembre : is L'Isvestija publie une réponse de Chitchê-ir rine, conçue en termes tràg énergiques, à la note de protestation du rorps diplomatique de Pétrograd. La réponse de Chitchérine se termine comme suit : — Nous récusons de la manière la plus énergique toute immixtion de puissances capitalistes neutres en faveur de la bourgeoisie russe et déclarons que nous considérons toute l~ démarche des représentants de ces puissances, qui n'est pas en rapport direct avec la protec-* tion légale des intérêts de leurs ressortis-r_ sants, comme faite en faveur de la contre-ré-x volution russe. e t- Pétrograd, 15 septembre : i- Les journaux annoncent qu'une vaste con- l- Juration a été découverte dans le district de 0 la IVe armée. L'Entente a demandé au général h Strombach, commandant de la division de l'Oural de la IV* armée, de lui vendre sn di-3 vision. Le général Strombach a refusé et. a in-5" formé les autorités. 3 [t Vienne, 15 septembre: On mande de Moscou au Bureau de correspondance : >- — Une bande armée a attaqué cet après- u midi à coups de bombes une coopérative all- it mentaire. Les voleurs ont enlevé 300,000 rou- a bles et sont parvenus è s'enfuir. » 1 '• Kief, 16 septembre : ? De l'Agence télégraphique de Kief ï ^ — En Crimée, le ministre des cultes, le mi- Q nistre de l'alimentation, le ministre adjoint '• des affaires étrangères et le contrôleur d'Etat 6 ont donné leur démission à la suite de diver- ;I gences de vues au sujet de la question du règlement des relations avec l'Oukraine. **• 2 Londres, 14 septembre : t M. Litvinof, représentant du gouvernement - des Soviets, a quitté la prison de Brixton et \ est rentré à Hampstead, près de Londres; il - reste prisonnier sous contrôle. : dépêches' diverses ? Londres, 16 septembre : M. Lloyd George a passé une mauvaise jour- j née. La fièvre a légèrement augmenté l'après- r midi et a amené un état de lassitude géné- j raie. M. Lloyd George garde tout le repos que i les circonstances lui permettent de prendre. 1 •** 3 Londres, 15 eentembre : i Los u Central News „ annoncent que le , feld-maréchal Nicholson, qui était chef de i i'état-major de la marine britannique en 1917, est mort le 14 septembre, •*» La Haye, 15 septembre : Le * Vaderland * apprend de Rotterdam qu'à la Bourse do cette ville ont couru mercredi des bruits aesez positifs au sujet d'un emprunt de 200 millions d© florins que l'Entente, et surtout l'Angleterre, négocierait avec un consortium de banquiers hollandais. Cet emprunt rapporterait 6 n. c. *t serait garanti par des Bons du Trésor anglais. Le Vaderland „ exprime le vœu quo le gou-I vernement hollandais ne perde pa3 de vue la question du ravitaillement en vivroe du pays, lorsqu'il s'agira de fixer lee condition» pour un emprunt aussi vaste. La Havc, 15 septembro i Le 44 Telegraaf „ annonce que mercredi dernier, une foule nombreuse, mécontente parce que les agents ne délivraient pas de pommes do terre, s'est livrée a dos excèe en ville. Elle a assailli les magasina d'une grande coopérative, où tout le pain a été volé. Finalement, les assaillants ont pu être dispersés par la police. Dans une autre rue, une charrette de boulanger a été pillée. Plus tard, dans la journée, quatre autres charrettes de boulangers ont subi le même sort. Dans plusieurs magasins, la foule ex. citée, força les -propriétaires à lui délivrer, sans bons de pain, des pommes de terre et du beurre. La police montée a dû effectuer plusieurs ohargee pour disperser ;os manifestants.Amsterdam, 16 septembre ï L'accident de chemin de fer de Weest a coûté la vie à B0 personnes; le nombre des blessés s'élève à 38. Berlin, 16 septembre : Le chancelier a reçu hier en audience los chefs des partis majoritaires du Reichstag, à qui s'étaient joints les députés comte Wes- ( tarp, Stresemann et Haase, pour examiner , avec eux sur la situation créée par la démarche en faveur de la paix entreprise par l'Autriche-Hongrle. La conférence a duré de : 11 heures à 1 h. 1/2. Les secrétaires d'Etat von j Hintze et Walraf assistaient à cette audience ( et prirent part ù la discussion. i La Gazette de Foss croit savoir (ïue le dé-puté du centre Grôber s'est déclaré très peu satisfait de la démarche séparée de la diplo-malle. Pour le restant, l'opinion dominante a été qu'il est tout naturel que l'Allemagne se déclarât prête à participer à des délibérations éventuelles préalables aux négociations de paix. Les questions de l'Est ont été également l'objet de discussions. Aujourd'hui, le chancelier recevra les chefs des partis minoritaires du Reichstag , Berlin, 15 septembre : De la Gazette de l'Allemagne du Nord ? — L'accueil fait par la presse Allemande ù la note de l'Autriche-Hongrie moi-a-e combien sont sérieuses les dispositions pacifiques que notre peuple a si souvent manifestées. Partout, la démarche de nos alliés est parfaite- : ment comprise, et elle répond à l'esprit dans lequel nous avons, dès le début, conduit la J lutte pour la prospérité future des empires et . des peuples coalisés. Si certains doutent du succès de la note austro-hongroise, leur scepticisme est dû aux expériences que nos alliés et nous avons faites chaque fois que nous avons tenté d'amener un accord par compro- ( mis pour mettre fin à la guerre meurtrière r qui déchire l'Europe. Certes, ce scepticisme r est justifié, mais 11 n'en reste pas moine vrai r que le peuple allemand est toujours disposé à r| participer de tout cœur et sans tarder aux \ pourparlers qui pourraient éventuellement r s'engager à la suite de la note de l'Autriche- j, Hongrie. •** tj Cologne, 15 septembre : ? On mande de Berlin à la «Gazette de a Cologne » : jj — Le gouvernement austro-hongrois a es- v i timâ que l'heure était propice, dana l'intérêt de la paix, pour proposer à tous les belligérants d'envoyer à bref délai dans une ville neutre des délégués chargés d'y en->- tamer un© discussion directe. Les opinions i- peuvent varier sur le point de savoir s'il a >• des chances d'atteindre son but. Les décla-^ rations faites par le Chancelier de l'Em-*• pire le 12 juillet à la Commission principale ® du Reiclistag, où il a alfirmé que nous étions prêta à faire droit à toutes dispotri-'? tions sérieuses que l'ennemL manifesterait pour la paix ; d autres décfflrations faites paj- noe hommes d'Etat en ces derniers ]• jours, l'allocution de l'Empereur aux ou-" vriers, tout cela a fait la preuve très nette qu'il est impossible d'être plus que l'Aile^ magne disposé à faire la paix. Si la ijé-e marche du gouvernement austro-hongrois u est accueillie en Allemagne et en Autriche , môme avec scepticisme par beaucoup de a gens, c'est ù cause de l'expérience qu'on t_ a de l'insuccès de toutes les manifestations analogues précédentes des Puissainces centrales, dont on croit pouvoir presque certainement augurer l'échec de celle-ci. L'atti-5. tude de principe prise par le gouvernement a allemand et le fait que le peuple allemand e est en principe disposé en faveur de la ie paix, garantissent qu'aucun obstacle ne s'élèvera de notre côté sur la voie qui pour-r_ rait conduire à la paix. Si les gouvernô-j. ments ennemis ne font pas à cette démar-e che une autre réponse que précédemment, e leurs peuples du moins verront qui est cou-Si pable de ne pas rendre le calme à l'Europe y martyrisée. Pour le surplus, la situation aujourd'hui est encore telle qu'il est irn-possible que notre geste pacifiste ne peut être interprété comme un signe de faiblesse. Nos troupes héroïques prennent soin, de leur côté, de prouver, par leur union et par l'expression non .équivoque de e leur résolution, leur volonté de tenir bon 1 jusqu'à ce que les gouvernements ennemis e soient disposés à conclure une paix houo-[. rable et acceptable pour les Puissances t. Centrales.» **» Berlin, 16 septembre: On mande de Genève au Bcrliner Lokal An-^ zeiger: — A l'ouverture de l'exposition du radium à Genève, M. Pralon, consul général de France, a exprimé l'espoir que le désir de paix des peuples serait accompli avant longtemps. Peu après la séance d'ouverture, le public a eu connaissance de la proposition du gouvernement de Vienne, qui a été vivement discutée. On s'attachait surtout à la question [. de savoir si le gouvernement de Vienne pou-,( vait compter sur la bonne volonté d'un Etat ^ neutre. L'attitude qu'adoptera la Conférence .. interalliée à Londres aura une grande ln-u fluence sur les pourparlers officieux éventuels. • Paris, 16 septembro : [ M. Jean Carrère, correspondant du Temps, , a été reçu à P.ome par M. Orlando, président I du Conseil des ministres, qui, après avoir exprimé son admiration pour le général Foch, lui a déclaré entre autres que ce serait s'abandonner è une dangereuse illusion quo de croire l'armée austro-hongroise affaiblie et son moral atteint par suite des dissensions à l'Intérieur de la monarchie. •** Genève, 15 septembre i L'état du député Abel Ferry, qui a été - blas?|S)i4|lj:laftl>he .dernier par un éclat d'obus, - et qui œt soigné dans un hôpital de enin-î naeno, s'est subitement aggravé. D'après le * Matin „, Mme Ferry, informée de 1 aggravation de l'état de son mari, a reçu l'autorisation d'aller rejoindre oclai-ci au front, î > Madrid, 14 septembre : i Le ministre d^s affaire* étrangères annonce que le Roi et M. Dato vont quitter Saint-Sébastien et partir pour Madrid, où le Roi présidera lundi un conseil des ministres. Des journalistes avant interrogé M. Romandies concernant le bruit qui court | que la retraite du ministre des finances ■611-1 rait entraîné une crise ministérielle, il leur 1 a répondu qu'il était fastidieux de lui parr 1er toujours des mêmes chose». M. Dat<) dément le bruit répandu par les journaux étrangère suivant lequel la République Arr t gentine négocierait avec l'Espagne l'acha ae plusieurs pavirea espagnols. OPINIONS ET COMMENTAIRES Le discours de von Payer. Les Journaux hollandais commentent Ioe- ' guement le discours du Tlce-chancellcr vopi q Payer et y attachent en général une grandes >• importance politique. Le Vaderland relève ainjl les déclarations ; • de M. von Payer relatives à la Belgique : — L'Allemagne, dit-il, so déclare prête à | évacuer la Belgique sans restrictions. C'est j uno des plus Importantes déclarations qu'aient , faites les hommes d'Etat de l'Allemagne. La ! Belgique serait donc rétablie dans son lndé- 1 pendance pleine et entière. L'Entente se con-tentera-t-elle de cette concession t Apparem- ' ment non, puisqu'elle exige que l'Allemagne J indemnise la Belgique des dommages qu'elle I a subis. L'Allemagne, d'autre part, s'en remet i à la Justice et à la prudence des hommes I d'Etat belges pour résoudra la question fla- 1 mande. C'est lit assurément une base solide 1 d'entente. La Belgique doit solutionner elle- c même cette question épineuse, mais ce s®j.a une Belgique nouvelle qui sera appelée à tran- J cher ce nœud gordien. En effet, les Flamands ( no «ont plus aujourd'hui ce qu'ils étalent hier; « ils ne se laisseront plus subjuguer. M. von 1 Payor, d'autre part, a dit des choses excel- 1 lentes au sujet de la paix et des maux qu'en- r traîne la guerre. Mais peut-on sérieusement c envisager la possibilité da la paix à l'heure s où, tandis que M. Lloyd George vient de dé- r. clarer itérativement que l'Entente doit coûte a que coûte être victorieuse, M. von Payer r estime qu'il est impossible à l'Allemagne de se c déclarer vaincue f » p Le Nienwe Courant, 'de ion coté, considère ^ que le raisonnement de M. von Payer est par- c faitement logique. — I! n'y a pas lieu, dit-il, de mettre en doute {, un seul instant sa sincérité quand il parle du r droit international, du tribunal d'arbitrage et s du désarmement général. Ses déclarations au j sujet de la Belgique ne comportent pas de p restrictions. La Belgique sora rétablie dans sa , souveraineté, à la condition que les territoires qui appartenaient à l'Allemagne avant la ^ guerre lui soient restitués. Il est vrai que 5 l'Angleterre vient de faire paraître un Livre Bleu qui prétend Justifier l'annexion des co- n lonies allemandes, mais il ne faut pas oublier v qu'une Justification toute pareille a Justifié la P conquête de la Birmanie et l'annexion des Républiques sud-africaines. » ° Contre la guerre économique. jj Da «The Nation» do Londres : ri — La conclusion d'une paix honorable d est possible, à la condition que l'Angleterre n puisse faire usage de sa suprématie écono- v mique comme arme de négociations.Si nous si pouvons dire à l'Allemagne : «Le marché' o rcindial vous sera rouvert et vou3 y serez ci traitée sur un pied de parfaite égalité; vos 1' navires navigueront librement sur toutes p< les rxrs du monde; vos usines, vos manu 0 factures et vos forgea reprendront leur ac- qi tlvité, car voua aurez votre part du coton, rr du caoutchouc, des minerais et des hu;l<*s di I que produit l'univers; tout cela, à la couds pi tion que vous évacuiez les territoires que 1", vous occupez, i indemniser la Be!g.q'i9, è a b- lâcher la Ruesic, à concantir comme nous s au désarmement et à entrer danB la Conié- e dération des Nations. Si nous pouvons lui 1- tenir ce langage, les voies se trouverai'! s aplanies pour la discussion des pointa se- a condaires... En revanche, s'il ne noua plaît 1- pas de parler de la sorte, la guerre conti- 1- puera de plus belle. e Or, il existe chez noua un .clan très dé* s cidé à ne pas prononcer ces paroiea. Ceux i- qui en font partie, veulent qu'on nous it laisse les mains iibres pour frapper 4 mort s le commerce de l'ennemi et monopoliser 3 à notre usage exclusif les matières premiè- i- res d'outre-nier . e Au premier abord, l'homme de la rue — ?■- « The man in tho Etreet » — n voit au-S- cune corrélation entre cette politique et la ^s prolongation de la guerre. Il ne conçoit pas e comment l'emploi judicieux de l'arme école nomique qui est entre ses mains, aurait n pu depuis longtemps mettre fin à la guerre, a que la prétention de monopoliser les ma-1- tières premières doit avoir pour consé-i- quence naturelle de prolonger la guerre da i- trois ans au moins et de forcer l'Angle-it terre, après la guerre, à connaître les dés-d agréments de la conscription. Il ne com-a prend pas que l'adversaire soit résolu à se e défendre jusqu'à extinction de ses forces :- contre la ruine économique dont on le me-> nace. Il ne conçoit pas que cette décision r- de l'ennemi est l'arrêt de mort, sans par-t, 1er de la jeunesse française et américaine, 1- d'un million de jeunes gens, anglais. Pour-e tant, c'est là la plate-forme électorale pour n le scrutin du mois de novembre. L'électeur 1- qui volera en faveur de la guerre économi-il que consécutive à la giierre, verra bcs frè-i- res au carnage et imposera la conscription il à ses fils. » r e La situation jugée par la « Time* ». u Dana un article fort remarqué, le chroni- -3 queur militaire du «Times» expose la situa>-tion à l'Ouest. Après avoir montré que la •s retraite dea Allemands n'a pae été volontaire, en ce sens que l'ennemi n'en a pas pris l'initiative spontanément mais s'y est résolu sous la poussée de l'offensive dé- >■ clanchée par Foch en juillet, il écrit : n — Quelque encourageant que soit notre e succès, nous n'avons fait, en somme, qu'en-e foncer une porte entr'ouverte. On prétend conclure des événements que l'ennemi re-j. nonce à toute idée d'une nouvelle offensive, u Combien de fois n'avons-nous pas entendu it déjà énoncer la même affirmation ? On n nous l'avait déjà dit en 1915 et répété en-1- core l'an dernier, et chaque fois l'ennemi it a trouvé moyen de noua infliger une de ce» e «défaites qui t'ont époque. En 1815, ce fut à i- Gorlice : le commencement de la fin en 1- Russie ! L'année dernière, ce fut la catastrophe italienne et l'offensive de paix des Russes, qui nous a conduits à Brest-Li-tovsk.Evidemment, nous sommes plue forts au-11 jourd'hui qu'alors, mais encore que la pro-clamation d'Hindenburg prouve que le mo-'• rai de ses troupes laisse à désirer, la ai-'■ tuation militaire n'a guère changé. S'il est ® en retraite en France, c'est avec l'intention }■ bien arrêtée de porter ses coups ailleurs. Or, la question qui se pose est celle-ci : « Sommes-nous en état de lui porter en France un coup tellement décisif; que son j activité sur les autres fronts en soit neutralisée? Jusqu'à présent, nous n'y avons guère réussi. Chacune de !3ffl8'îH!lët<ffî'gs à q été suivie d'une réaction: qui noua goran-tit qu'il n'en ira paa de même aussi cette . fois-ci ? L'adversaire ne cherche évidemment m'i améliorer sa situation à l'Est, tout en e'efforçant de terminer les hostilités à l'Ouest * par un compromis dont les conditions se-r ront d'autant plus larges qu'il sera con-1 Iraint de céder plus de terrain. Une paix - semblable serait dangereuse aû premier chef au point de vue de nos visées et à t l'égard de la constitution de la société de demain, et mettrait singulièrement en péril la position de l'Angleterre en Asie. Si la guerre venait à se terminer à l'avantage de la Belgique et de la France, mais en permettant à l'Allemagne de se substituer à la Russie en qualité de concurrent de l'Angleterre en Asie, nous pouvions considérer que noua avons perdu la partie. Une idée qui en ce moment gagne d.u terrain en Allemagne, préconise la création en Europe ,';d'un certain nombre d'Etats-tampons, 'aussi bien sur lea frontières de la Fronce que aur celles de la Russie. Ses flancs étant couverts par cette combinaison, l'Allemagne estime qu'elle aura pleine liberté d'ac- ■ tion en Aeie. Si cela était, elle deviendrait u un voisin terriblement dangereux pour les - -Indes. » Le « Times » se demande ensuite quels "^projets nourrit l'Allemagne. Déclanchera-l-elle une offensive en Italie où se remeltra-t-elle en campagne en Russie pour soutenir ; les bolchevistes ? Une poussée contre la ■ position de l'Angleterre en Orient ne paraît 1 pas Impossible. — Tout dépend, dit-il, dea moyen* d'action dont dispose encore la direction supérieure des armées et de la tournure que prendront les événements à l'Ouest. Nous avons deux moyens de ruiner ses projeta : prolonger notre offensive à l'Ouest ou pro-voquer l'effondrement de la Turquie. Les Alliés ne pouri-ont fouler le sol allemand qu'aprèe avoir forcé le passage de la Meuse: faut-il attendre jusque là pour ruiner les espéranceg allemandes dans l'Est ? Ceirtea, la tâche est gigantesque, mais est-elle au-dessus de nos forces! L année s'a-vanco. Nous voici à la mi-septembre, et si l'ennemi décide à rester but la défensive, nous ne pouvons pas compter aller beaucoup au-delà de la ligne Hindenburg et, par suite, la décision finale ne pourra intervenir que l'année prochaine. Or, si noua ne sommes pas victorieux dès cette année, nous courons un grand risque de voir se conclure une paix qui transportera en pleine Asie le militarisme battu en Europe, de voir l'Angleterre porter seule la plus lourde charge de cette paix. C'est là, pour nous, le nœud de la question. Et c'est pour cela que le front de l'Est doit être reconstitué : ce n'est qu'ensuite que nous pourrons attendre avec plus de confiance le résultat des événements en France. Il y a eu déjà un commencement d'exécution de ce plan. Le but des expéditions que nous avons organisées est d'annihiler la prédominance allemande en Orient et de créer une situation telle que la nouvelle Russie puisse, le jour où elle rede-viendra notre alliée, être efficacement et rapidement secourue par nous. La seule offensive possible en Orient doit être dirigée contre la Turquie. L'Allemagne a pris la place de la Russie et occupe la ligne de son expansion historique. A la vé- ■ rité, noua sommes à même de nous défen- ' dre contre elle au Nord, mais la ligne qui 1 nous intéresse au premier chef est celle qui 1 va de la mer Noire à la mer Caspienne, ' se dirige par le sud vers la Perse, puis ' oblique à l'est vers l'Afghanistan et l'Asie centrale. Comme c'est sur la Turquie que 1 l'Allemagne fonde toutes ses espérances pour recueillir lea fruits de la guerre en Orient, il faut que nous attaquions la Turquie pour l'anéantir. Conclusion : l'Aile- ' magne doit être battue en France, mais sa c défaite doit y être retardée suffisamment ^ pour nous permettre de nous consolider à r l'Est et surtout de prendre position contre c la Turquie. 1 COMMUNIQUES OFFICIELS e- " •î Communiqués des Puissances Centrâtes 5. Berlin, 16 septembre, — Officiel de ce midi : x Théâtre de la guerre d l'Ouest, Armées du feld-maréchal prince héritier l'i Ruppréoiit de Bavière et da général-colonel von lîoehn : î- Nous avons exécuté de fructueuses opérations sur le Iront de la Lys et au sud du canal — de La Bassée. 1- Entre Havrincourt et Epehy, violent duel la d'artillerie à l'aube ; des attaques ennemies y is ont succédé près et au sud d'Havrincourt : > elles ont été repoussées. Les opérations sont it restées modérées pendant la Journée. Au nord-s, est de Verni and, près du bois d'Holnon et à 1- proximité d'Essigoy-le-Grand, combats d'in-é- fanterie. [e Armées du prince héritier allemand : 2- Violents combats partiels entre l'Ailette et 3- l'Aisne. Après les vaines attaques qu'il a pro-i- noncées à l'aube, l'ennemi a de nouveau pris l'offensive le soir. Il a été repoussé presque :<3 sur toute la ligne; il a un peu élargi le ter-a_ rain qu'il a gagné dans nos positions au cours n des combats livrés la veille et a pris pied r_ dans la partie méridionale do Vailly. Entre j l'Aisne et la Vesle, l'infanterie ennemie est restée inactive. Nous avons nettoyé les petits ^ nids de Français qui restaient encore des coin-r bats du 14 septembre. • Armées du général von Gallwitz: ^ Des côtes de Lorraine à la Moselle, le duel " d'artillerie est devenu plus violent le soir par intermittence. De violents combats d'infanterie se sont développés à plusieurs reprises devant notre nouvelle position; ils nous ont permis de faire des prisonniers. Le soir, l'en-J" nemi se trouvait approximativement sur la ^ ligne Fresnes-Saint-Hilaire-Haumont-Rember-& court et dans le bois de Rappes« 1- Armées du feld-maréchal duc Albrecht de •8 Wurtemberg: st Nous avons repoussé des attaques ennemies S- sur le front do Lorraine. A titre de représailles contre le bombarde-ment incessant de villes allemandes, nos escadrilles de bombardiers ont lancé la nuit der-o" nière 22,000 kilos d'explosifs sur la ville de I Paris. Nous avons descendu hier 24 avions et '• 15 ballons captifs ennemis. ^ H M a « Berlin, 16 septembre. — Officiel d'hier soir : II Paa d'opérations importantes à signaler. ® Près d'Havrincourt et entre l'Ailette et a l'Aisne, nous avons repoussé des attaques a partielles. Combats entre avant postes "en- tre les eûtes de Lorraine et la Moselle. ® * : * * l" Berlin, 16 eeptembre. — Officiel : Sur le théâtre de la guerre septentrio-nale, nos sous-marins ont coulé 8,COO ton-)m n es brut. r «*» Vienne, 15 septembre. — Officiel de ce midi : Sur le théâtre de la guerre en Italie, très fi grande activité de l'artillerie, des détache- »• ments de reconnaissance et des aviateurs. *** u Vienne, 16 septembre. — Officiel de ce midi : a Théâtre de la guerre en Italie. a Près de Mori et sur le monte Simone, nous ^ avons repoussé des- patrouilles ennemies. Dans les Sette Communi, plusieurs attaqués ' italiennes ont échoué. Dans la vallée de la Brenta, l'ennemi a légèrement refoulé notre k ligne de postes de campagne. r_ Théâtre de la guerre en; Albanie. t Dans le secteur de la côte, les Italiens ont de ^ nouveau tenté dë nous arracher le terrain _ gagné ces derniers jours. î _ „ «** r Sofla, 13 septembre. — Officiel : ^ Sur le front en Macédoine, au sud-ouest 3 des sources de la Skumbi, nos avant-postes 1 ont repoussé des détachements ennemis. ^ Dans la boucle de la Czerna et des deux 3 côtés du Dobropolje, violentes attaques I d'artillerie. Près de Éukuraz et à l'est du ^ Vardar, des détachements d'assaut enne- _ mis ont tenté d'approcher de nos postes, r mais notre feu les a dispersés. Dans- la > vallée de la. Strouma, engagements entre I patrouilles dans l'aVant-terrain de nos no-j sitions à l'est de la Czerna. Le vice-feldwe- bel Fieselei* a remporté sa 15® victoire j aérienne. t, *** Sofia, 14 septembre. — Officiel Sur le front en Macédoine, dans la val-l lée supérieure de la Skumbi, nos postes ont j dispersé des détachements de reconnaissance ennemis. Canonnades plus violentes , tout Je long du front de Prespa au Vardar. A l'ouest et au nord de Bitclia, plusieurs compagnies ennemies qui tentaient d'at-. teindre nos lignes après une violente prépa^ L ration d'artillerie, ont été repoussées par notre feu. Dans la boucle de la" Czerna, violente canonnade de part et d'autre. Au sud-est de Gradesnitza et près du Dobropolje, d'importantes forces ennemies ont tenté par deux fois d'attaquer nos tranchées 1 avancées après) tune longue préparation ; d'artilerie; elles ont été repoussées d'une ; manière sanglante. Depuis Huma jusqu'à Gevgeli, long bombardement des deux artilleries. A l'est du Vardar et sur le lac de Doiran, nous avons dispersé par notre feu des détachements d'assaut anglais.. *** Conatantinople, 14 septembre. — Officiel ; Sur le front en Palestine, duel d'artillerie isolé. De» détachements de reconnaissance ennemis qui avançaient en tâtonnant sur plu-sieur* points ont été partout repoussés. Dîuis la région de Taille, un engagement entre patrouilles s'est terminé par la fuite des rebelles, qui ont subi de fortes pertes. Sur le front à l'est, nos troupes, qui progressent, ont expulsé l'ennemi d'une position < établie près du col de Kafia, à 8 kilomètres au sud-est de Mijama. Rien de nouveau à signale* sur les autres fronts. **« Censtantinople, 15 septembre, — Officiel: Sur le front en Palestine, dans le secteur de i la côte, faible activité de l'artillerie. Opérations plus actives de part et d'autre de la route de Jérusalem à Nablus, à l'est de laquelle nos positions ont été violemment bombardées. Nous avons contre-battu des batteries ennemies près d'Et-Tell et mis en fuite des détachements de reconnaissance qui cher- s chaient à t4ter nos lignes. Dans la vallée du i Jourdain, duel d'artillerie et grande activité 1 aérienne. ^ Sur le front en Afrique, pendant les der- 1 ni ers Jours d'août, les Italiens ont tenté à di- f verses reprises de déboucher des villes cô- £ tières de Tripoli et d'Homo. D'heureuses opérations de patrouilles nous ont menés jusque dans les positions ennemies. A Tunis, nous avons surpris une colonne de chameaux dont s nous avons pris une centaine; nous nous c sommes emparés, en outre, de chevaux et r d'ânes. 1 Sur les autres fronts, rien d'important à si- fi gnaler. d * G Berlin, 15 septembre. — Oificieux : Comme il fallait s'y attendre, la presse * de l'Entente cherche à transformer en un grand succès l'opération exécutée près de ^ Saint-Mihiel, où la première armée améri- 11 came a pour la première fois prononcé une d attaque d'ensemble sous le commandement iJ du général Pershing. Les commentaires et les espoirs fondés à <ïo ait'®* r*1*- va- "*• 5 leur combative d'effectifs américains op& rant seuls sont pour le moins prématurés, . étant donné^ que? nous n'avons pas soutenu la bataille jusqu'au bout et quo nous nous sommes repliés, dès que l'évacuation com-r mencée depuis, quelques jours déjà était ter. d minée, sur la corde de l'arc dans des positions préparées à l'avancé. Nonobstant tou/ L_ leurs bulletins de victoire, les Américains k. n'ont pas réussi h enlever notre repli du secteur de Saint-Mihiel. Pour mettre rcelle-ment en danger notre retraite, Américain/ et Française auraient dû tenir au moinf ' la hauteur de Ccmbros au nord et dépasse] • Thiaucourt au. sud. Or, la hauteur de Com. ^ bres n'a pas été. reprise et. au sud de l- Thiaucourt, l'attaque américaine a été en-à ra3réo par la mise en ligne en temps oppor tun des réserves alleu:andes. La distance enbre les endroits où ï ennemi avait pénétré au nord et ceux où il était arrivé au >t sud dans nos positions était assez large pour assurer la retraite do la garnison de s Saint-Mihiel. Il est évident qu£ les Améri-e cains ont l'ait des prisonniers aux endroits où 1I3 ont pénétré aans nos positions. A c i s Bujct, les chiilros sont toute/ois empreints , dune grande exagération. Le nombre tota; e des soldats allemands disparus n'approche même pas de loin du chiffre de prisonniers signalés par les Américains. La publication de pareils chiffres fantaisistes d© s explique L" que par la nécessité où se trouve l'Entente de tailler h tout prix, pour des raisons d ordre politique, un succès à la première armée américaine qui vient d'être mise er r ligne, et ce, d'autant plus que les progrès i- des opérations de l'Entente entre Arras et s Soissons ne correspondent pas aux ospoirsj t fondés sur l'offensive du général Foch. a Comsî'-inïqaés des armées sliisag Paris, 15 septembre. — Officiel de 3 heures.1 6 Dans 3a région de Vauxàilîon, nous avons au cours de la nuit, arrêté trois contre-atta s ques ennemies sur nos nouvelles positions. Er Champagne et en Lorraine, nous avons re poussé plusieurs coups de main. *** " Paris, 15 septembre. — Officiel de 11 heures? Au sud de l'Oise, l'ennemi a encore violern* ment réagi par des contre-attaques. Nos positions ont été intégralement maintenues. Au t cours de la journée, nous nous sommes emparés du plateau situé ù l'est de VauxailJon-r Plus au siid, la ferme Mennèjean a été di passée et nous avons enlevé la croupe al# • nord-est de Celles-sur-Aisne. Le nombre de l prisonniers faits depuis hier matin et jus-' 3 qu'ici dénombrés dépasse 3,500. Londres, 14 septembre. — Officiel : Le nombre des prisonniers faits au couif des opérations effectuées le 12 septembre - avec un succès complet, dans le secteur d' - Trescault et d'Havrincourt, par notre III® ar. mée, dépasse 1,509. A la shito des progrè/ faits hier par nos troupes au nord-ouest d' : Saint-Quentin, notre ligne'a été établie à l'es s des villages de Bebecourt et de Jaucourt. Pen-i- dant les dernières vingt-quatre heures, l'en/ nemi a fait plusieurs tentatives énergiques mais vaines, pour reprendre les position*" : que nous avons occupées dans les secteurs d* Gouzeaucourt et d'Havrincourt. Hier, nous , avons repoussé avec de fortes pertes pou» l't&nemi, une énergique attaque au cours de" j laquelle les Allemands ée sont servis au sue ; de Gouzeaucourt dé lancé-flammés;nous avoru' J fait des prisonniers. Près d'Havrincourt, l'en' nemi, couvert par une violente canonnade, a énergiquement attaqué hier matin et péné* tré dans la partie orientale du village. Aprè/ i un combat acharné, l'infanterie allemande en t a été rejetée et notre position rétablie. Au nord d'Havrincourt, nous avons légèrement avancé entre le village et le canal. Dans la soirée, l'ennemi a attaqué à l'est de Trescault et a ' pris pied dans nos tranchées,* 11 en a été i immédiatement rejeté, abandonnant un cexv tain nombre de morts devant notre ligne. L* nuit, une violente attaque a été prononcée paj i l'ennemi, qui s'est servi de projectiles répan' dant un liquide enflammé; cette attaque o ■ aussi été efficacement repoussée. Des combat.» locaux se s(*nt livrés hier dans le secteur d f Mœuvres; ils n'ont guère modifié Ja situation. La nuit, l'ennemi a attaqué au sud de Mœuvres; il a été repoussé. Nous avons établi da nouveaux postes le long de la rive occidentale du canal du Nord, à proximité de Couchy, vis-à-vis d'Oisy-le-Verger. Dans le secteur de La Bassée, nous avons occupé Auchy lez-La Bassée. Rome, 14 septembre. — Officiel : Sur le front de montagne et le long de la Piave, l'énergique concentration de notre feu a provoqué des incendies et dispersé des troupes ennemies massées. Sur le monte Corno,: dans la Vallarsa et dans le secteur du Grappa, des détachements ennemis, qui avaient tenté hier d'approcher de nos lignes, ont été repoussés par notre feu. Dans la vallée de l'Ornio, un de nos détachements de reconnaissance a fait plusieurs prisonniers. EN AMÉRIQUE , Zurich, 15 septembre : M. Mac Ado, secrétaire des finances aux Etats-Unis, a donné sa démission. Il sera remplacé par M. John Skelton Williams, qui a été jusqu'ici chef do division au même département. Paris, 15 septembre : On mande de New-York au New-York He* raid : — Quelques sénateurs ont demandé que les Etats-Unis discutent avec les Alliés les conditions de paix à imposer aux Puissances Centrales. ^près une longue discussion, la majorité du Sénat a décidé de laisser les questions intéressant la paix à l'appréciation du Président. Le Sénat n'a pas émis de vote. PETITES NOUVELLES ' SAGES UESVBliS DE PRECAUTION L'administration communale de Berlin examine déjà dès maintenant les mesures qu'il conviendra de prendre pour parer au manque de logis qui parait être inévitable après la dé-i mobilisation. Par les soins de l'autorité com-1 munale, les maisons, magasins, bureaux, usi-: nés, ateliers et autres bâtiments qui sont vides 1 actuellement, seront agencés de façon à con-j stituer environ 20,000 petits logements qui se-i ront mis fi la disposition des soldats dimobi-i lisés, mariés et se trouvant sans logement. La ville de Berlin a sollicité l'appui financier do l'Etat pour la réalisation de son programme,1 pour laquelle elle prévoit une dépense de 5 millions de mark. LES GREVES EN ANGLETERRE On écrit de Londres au Nicvwc Rotterdam* sche Courant que le succès des récentes grèves 1 du personnel des omnibus et de la polioe de la métropole a causé une certaine nervosité dans les milieux ouvriers. Le pays est menacé de graves difficultés avec les cheminots, et à Londres on tient compte de la possibilité d'une grèvo des pompiers, des postiers temporaires, • des ouvriers des services publics de huit quartiers et faubourgs et des femmes employées au Métropolitain. L'Amalgamatcd Association des i filatures de coton a décidé h. l'unanimité de se mettre en grève samedi prochain. Toute l'industrie cotonnière du Lancashire sera atteinte indirectement pa" cette prève. Tous les mouvements ont pour objet une Minmentfttion de l'indea^iié de vie chère. Rfardî "J T 8eploroil3ï,ô t9îS JOURNAL QUOTIDIEN — Le Numéro : 15 Centimes 5' /innés. — U* 1377 fsraa^asaaaanatBMsa■ immu «iCTM»EX3m«B^i&Lvv:wBang3iremBW,!^a^<£^J8cag»wgEmg3i3gtt^ : r- —. .. ■...^ PRIX DES ABONNEMENTS: „ • _ ' » PRIX Drc, A\'NONfiÈq •

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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