La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 13 April. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 26 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/v97zk57470/
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i ii ii ■ m m J' ■iiieysHTTBs<rffi^'»g«aBari PRIX DES ABONNEMENTS 3 mois (avril, mai, iuin), ir. 11.40; t mois (avril, mai), ir. 7.60, 1 mois (avril), ir. 3.80. Ij* demande* d'abonnement sorti reçues exclusi-Pfnarni >-a> les bureaux et les 'acteurs de* /loste*. — reclarnanoru concei nani les abonnements doivent ttrt ad* «.vïtSB» exclusivement aux bureaux de poste* ACrîI. SlSTRATIOH ET REDACTION: j2ontagr.<«-aux-tt<arJiôs»fr ûiagèms, 3î, Bruxelles. *»«** OÊ.5» AINIMOftCes Petite* annonces, la lûrno, tT. 1.00. — Réclame* avant les annonce*, la ligne, ir. ^.50. — (yOr~ps d* journal, la ligne, 'r. — Faits divers, la lign*, ir, â.OQ. — i\ècroiot/te, la li^ne, ir. 3.6 0. — Cotm d** Eleveur 4, A vus de socuitcs, Annonces noua tais la li^ae, ir. 2.UQ, Sureau» de 6 à 17 nourn Qlrectioa ei Aimin:sîraîlaa : j» » <OS «OflESSEE. OtRECîeuR tfontagr-t*-aux-««»*iiôa-fr oiagères, 3î, Bruxelles. Lfi GUERRE 1,349* jour de gusrre Les opérations aux* ies deux rives de la Somme et (lv-iia ie secteur au sud de l'Oise passent u I'uitiiHv pian el i attention se concentre coui i::.'£:ô:e sur ia grande bataille d'Armen-Le;ea. Lugagee d'abord sur un front d'une vingtaine de kiioiueues, eile tait rage a présent m if i» li.iiie de piès de 40 kilométrés qui va du noru ue Bethuue au village (le Holie-n. lie. si lue a nu cuemm entre VV arneton et ïlires, et se poursuit a'l'avantage des Centraux qui progressent sans repu : sur certains points, leur avance est d'au delà de 10 kilo-i/ieu.esAu nord de Béthune, ils ont atteint la rive droite de ia La au. aiiluent de la Lys ; au sud d Lstaires, »ls l'ont déjà francliie ei livrent bataille aux Anglais sut- la rive gauche. De nombreux villages, eux entre aunes Ue testubert, Uichebpurg -l'Avoué, HicheboUig-Saint-Vaast el Neuve Chapelle, maintes fois cités déjà au cuUiS de cette longue guerre, sont tombés entre les mains des A'ieinands. Leurs lignes, qui sont lout proches de la ville d'Lstaires vers l est, ia contournent au sud et à l'ouest, puis remontent, suivent ia rive dioite de la Lys, où elles se sont încorpoié les villages de Laventie, Sailiy, t'ieurbaix et Bois Grenier, et atteignent Armeiiiières, dont les faubourgs sont déjà con-juis. D'Aiiueutiôres, la ligne de bataille suit vers If nord là route de Ploegsteert qu'elle atteint, puis pusse- a l'ouest de YVarneton et rejoint successivement Messines et iioilebeke. d'où elle menace V près par ie sud. La bataiile d'Armentières, dont la violence né paraît pas encore avoir aueint son point culminant, peut avoir des conséquences au moiiis aussi importantes que ceiies qu'a en-lt aînées ia percee du système d£ défense de.^ A.lies citlie i.a frère et Arias. Llle est particulièrement angoissante pour nous, car eile dé Cidera peut être au sort de notre héroïiiut armée. EN 1 RJAC1 ES ' Les hommes d'Etat Qe perdënt pas de ten.jxs. a peine ia voix du canon s'est-eiie apuisee, qu us grimpent la tribune et lont retentir les ôenos du fracas ue leur éloquence.Aussitôt tous les radiotélégraphistes, les traducteurs, les oactyiograpnes, les ty pos, lea corrccieui^j s atteientu ia oesogue. Moins Ue viiijji quatre lieures pius tard,les venieuis lie lâ- uermere édition annoncent par toutes les viiies ue i ancien el ou nouveau monde le discours de «VI. Lloyd George. 1 lois discours eu moins ue nuit jours 1 M. V»ilson prépare i'oiiensive amencaut©\ M. Liuju George répare ia défensive anglaise, et le Ur i-ieUierich (i> appuie l'ofïen-sive-dclensive, allemande. bar uu puuit, tes orateurs sont du môme avis, a savoir qu il n'y a pas pour le moment de conciliation possmie. Le « Vor-warts » lui-meme en convient, Jamais on ii avait uiutitré pareille unanimité dans le désaccord. Les arguments ne sont pas neufs ; iJs servent depuis lantOt quatre ans et ia verve Oratoire des politiciens parvient à g/and'-peine a leur uouuer un nouveau lustre. — iNous voulons vivre libres, proclame le prësiuent ilsoa. — Nous ausùi, réplique le Dr Helfferich. Nous ne voulons pas de i negamonie allemaiiue, cecidie l orateur de Baltimore. Ni nous de l'hégèmome anglo-saxonne, riposte 1 ancien vioe-chanceher. LL il ajuute : ii y a place pour louà l Poux- tous i Mais qui assignera a chacun la place qui lui revientV Apres des dizaines de sieclci, les peupiec» n'ont encore trouve d autre moyen de dccidei1 de leur sort que la loice des armes, lit ivL W iicon mvde ses concitoyens a sacrnier leurs personnes el leurs iiierns sur 1 autel de ia liberté, iit M Lloyd George lait voter la nouvelle loi sur le recrutement qui porte la limite u âge à cm-qaatite-cinq ans. Et l'Allemagne mobilu5< ses ressources financières. Combien de mois s'écouleront d'ici qut les nouvelles recrues anglaises soient équipées, instruites, utilisées? Lies nouvelles récentes annonçaient que l'Amérique ne pourrait laire senlir le poids de sa puissance qu en iyt9. Cependant, d'autres lacleui-s interviennent : M. Lénine proteste contre l'immixtion du Japon et menace ses alJiés d'hier. La guerre va reprendre; plutôt elle continue : les villes sont détruites, les vaisseaux coulés, les richesses ensevelies, tes vies humaines anéanties, plusieurs générations achèvent de se débiliter. L'humanité d aujourd 'hui ressemble au moujik de la légende slave qui se tue à acquérir la terre donU il fera le tour en une journée. H meurt le soir en atteignant le but. On creuse une fosse, juste de la longueur des pieds à la tète, et on l'enterre. Il y a place pour tous. L'incident Clemeiiccau-Czernia Paris, U avriL L'Agence Havas publie le communiqué suivant du président du Conseil : — Un mensonge atténué n'en reste pas moins un mensonge. Où ie comte Czernin a memi, Cest guand il a affirmé que quelque temps avant le début d« l'offensive, M. Clemenceau bu avait demandé « s'il était disposé a entamer des pourparlers et sur quelle base ». A cette afiimutkm, M. Clemenceau a opposé le passage d'une note ecrite de la main du comte Kever-tera dans lequel il est dit « qu'il s'agit pour rAuiriehe d'obtenir de la France des propositions de paix ». Le texte est authentique. Le comte Czernin n'a d'ailleurs pas osé le nier. Pour cacher son embarras, il tente de soutenir que les entretiens oui eu heu à 1a demande de M. Clemenceau. Or, pour son malheur, il existe un fait qui suffit à réfuter son affirmation, à savoir que ce n'est que le 1S novembre 1917, c'est-à-dire 1e lendemain du jour où il a repris le portefeuille du ministère de la guerre, que M. Clemenceau a été mis au courant de cette affaire par la communication d'un intermédiaire, portant la date du lu novembre et destirioe, par conséquent, au prédécesseur de M. Clemenceau Si donc le comte Czernin disait vrai, M. Clemenceau aurait dû prendre l'initiative qu'on lui endosse avant d'être président du Conseil. Le comte Czernin, ainsi démenti successivement par M. Clemen ceau et par les faits, en est réduit à affirmer que ie comte Armand était l'homme de confiance de M. Clemenceau. Or, avant l'incident, M. Clemenceau n'avait vu cet officier qu'une fois, pendant cinq minutes, il y a quinze ou vingt ans. Le comte Czernin cherche une dernière échappatoire en disant que ie fait d'avoir endossé l'initiative de l'incident à M. Clemenceau n'a pas d'importance, l'essentiel -étant, dit-il, non pas tant de savoir qui a pris l'initiative des entretiens avant ie début de l'offensive à l'Ouest que de savoir qui les a fait échouer Alors à quoi bon tout ce bruit s'il ne s'agit que de constater que tous les gouvernements français, comme d'ailleurs la France elle-même, ne transigeront pas sur la question de l'AJsace-Lorraine ? ^A qui fera-t-on croire qu'il était besoin de (1) Nous publierons son discours dan* notre îurnéro de lundi. aji 4 nr% l'intervention de M. de Revertera pour donner des éclaircissements au comte Czernin sur une question dans laquelle le dernier mot a été du déjà par l'empereur Charles d'Autriche, qui, dans une lettre autographe datee de mars ly!7, a approuvé nos prétentions sur l'Alsace-Lorraine, qu'il estimait légitimes, et qui, dans un second autographe impérial, a pris acte de ce qu'il était d'accord a ce sujet avec ses ministres ? Il n'en faut pas davantage pour donner un démenti au comte Czernin. **# / Vienne, 11 avril. L'Empereur a envoyé aujourd'hui a l'empereur allemand le télégramme suivant : — Acculé, le président du Conseil français cherche, en accumulant de nouvelles contre-vérités, à se dépêtrer du reseau de mensonges auquel il s'est pris lui-môme. Ne reculant pas devant une affirmation absolument fausse et i mensongère, il dit que j'aurais reconnu j comme légitimé une prétention quelconque de la France à reprendre rAlsace-Lorraine. Je proteste avfec indignation contre cette affîma-tion. Les canons austro-hongrois qui tonnent aux côtés des canons allemands sur le front à l'Ouest prouvent que je combats loyalement et que je suis prêt à continuer à combattre pour tes provinces exactement comme je combattrais pour les miennes. En présence de cette preuve éloquente de l'étroite communauté des buts que nous poursuivons en faisant la guerre depuis près de quatre ans, j'estime su-perliu de répondre un seul mot à l'affirmation mensongère de M Clemenceau; néanmoins, je tiens à t'assurer de nouveau à cette occasion de la complète solidarité qui existe entre toi et moi, entre ton empire et mon empire. Nulle intrigue, nulle tentative d'où qu'elle parte, ne pourra menacer la fidélité de notre confraternité d'armes De commun accord, nous forcerons une paix honorable. * * ♦ Vienne, 11 avril. — Officiel : Par de continuelles altérations des faits, M. Clemenceau cherche à sortir de la situa-tin pénible dans laquelle il s'est fourvoyé en opposant un démenti aux constatations contenues dans le discours prononcé par le comte Czernin le 2 avril Nous estimons superflu de démontrer l'inexactitude de chacune de ces affimations prises isolément. Ce serait faire le jeu de ceux qui s'efforcent visiblement, en engageant une discussion sur-l'histoire de l'entretien de Fribourg, de détourner l'attention des deux seuls faits qui sont importants dans le discours du comte Czernin, à savoir d'une part que peu de temps avant le début de la dernière offensive à l'Ouest M. Clemenceau a cherché un rapprochement avec l'Autriche-Hongrie, et d'autre part qu'il lui a fait savoir que la France ne voulait pas d'une paix excluant l'annexion de l'Alsace-Lorraine. Pour détourner l'attention de ces deux points, M Clemenceau jette aujourd'hui dans le débat deux lettres que l'empereur Charles aurait prétendument écrites, dans l'une desquelles, afflrme-t-il, l'Empereur « approuvait les désirs légitimes de la France de reconquérir l'Alsace-Lorraine» et dans la seconde que son ministre des affaires étrangères pensait là-dessus comme lui. L'absurdité de cette affirmation éclate aux yeux. Elle est en flagrante opposition avec tous les discours publics prononcés depuis toujours par le ministre responsable des affaires étrangères el connus en France. Le fait, que M. Clemenceau ne peut nier, que les troupes impériales et royales se battent sur le front à l'Ouest pour l'Alsace-Lorraine, démontre plus clairement que tous les arguments que les sentiments de fidélité à son alliance sont chez notre monarque au-dessus de tout soupçon. II y a lieu, au surplus, de constater expressément que les affirmations de M. Cle menceau relatives au contenu des lettres prétendument écrites par l'empereur Charles sont mnsongêres d'un bout à l'autre. De tout ce qu'a dit M. Clemenceau, il ne reste que ce seul fait, avoué tout-haut par lui, à savoir que la guerre continue sur le front à l'Ouest parce que !a France veut conquérir l'Alsace-Lorraine. M Clemenceau n'aurait pu fournir au monde une meilleure preuve dp fait que les Puissances Centrales combattent pour la défense de leur intégrité territoriale. Le bombardement de Paris Milan, 12 avril : On mande de Paris que le bombardement > de Paris et des faubourgs par les janous à longue portée a fait jusqu'à dimanche soir 379 victimes, dont 126 tués et 233 blessés. Des projectiles sont tombés jusqu'à 'eux kilomètres au delà de Meudon, soit donc à environ 15 kilomètres au delà du centre do Parts. Le bombardement a continué mardi. *** Paris, 12 avril. — Officiel : Le bombardement de la région de Paris par le canon à longue portée continue. I>ans ia journée de jeudi, un projectile est tombé sur l'Hospice des enfants trouvés : il y a eu 4 morts et 21 blessés. L'olfensiïa aîiemonde à i'Oueel De la Gazelle de Voss ; — Le feld-maréchal von Hindenburg secoue le front à l'Ouest, de telle façon qu'il tremble sur sa base et se désorganise. Par surcroit, les Alliés sont de plus en plus perplexes sur l'endroit où le dernier coup sera porté. » Berlin, 12 avril : La grave défaite anglaise a forcé le gouvernement britannique à élever l'âge du service militaire obligatoire en Angleterre et à établir celui-ci en Irlande. Cette mesure aura sans doute été prise trop tard, car le gouvernement aurait dû la prendre en mars 1917 pour qu'elle pût être utile. L'Angleterre s'était complètement reposée sur la France et reculait devant les sacrifices a faire elle-même. Les Irlandais, qui ont déjà dû verser des flots de sang pour l'Angleterre, s'opposent énergiquement à l'établissement du service obligatoire dans leur pays. OPINIONS DE LA PRESSE De M. Gibbs, correspondant anglais au front en Fi ance : — U apparaît clairement dès aujourd'hui que ia bataille près de La Bassée est en réalité une formidable offensive : ia direction de l'armée allemande est resolue à déchaîner contre nous toutes les forces dont eile dispose sur le front septentrional piuuii que de les éparpiller dans des attaques sur le front français. » De M. Stegemarin, dans le « Bund » î — La situation stratégique des Anglais ne s'est pas encore améliorée.Quant aux Français, leur position est devenue désavantageuse, leurs réserves, amenées de toutes parts, étant liées dans le secteur Beauvais-A mie lis. En tout cas, les Allemands ont réussi à obtenir un résultat important : ils ont non seulement conquis 8,000 kilomètres çarrés défendus par deux armées anglaises qui ont dû abandonner toutes leurs positions de défende et. leurs entrepôts, maie? Lis ont en outre refoulé les Anglais de ia région de Paris et de leur base principale Paris-Rouen et, ce qui est essentiel, ils ont conservé l'initiative des opérations. Celte dernière constatation est décisive lorsque I on veut apprécier l'ensemble de la situation. »> De la u Zurcher Zeitung» : Au sud d Amiens, toute la position principale française est gravement mena- ; cée. Il n'existe plus pour les Alliés une ■ ligne nord-ouest ni une ligne sud-est. « Du « Berner Tageblatt » : , — D'importantes modifications ont été an- i portées dans le commandement militair anglais. Les commandants d'armée ont él ■presque tous destitués et remplaces par de sommes plus jeunes, mais ayant mom d'expérience., Les troupes américaines Cv<ri linueroul à se battre dans des contingent mixtes. « Négociations de pais Berlin, 12 avril : Le presiutui uu Conseil des ministres (1 i ©Ukraine a adresse au gouvernement roi main une nuLe dans laijueKe il déclare qu la majorité de la population du aord .le , Bessarabie étant composée d'Oukra'.n on-et un grand nombre d Uukrainiens tjainta. ausbi iu partie méridionale de celle >rwv i.<> il estime qu'aucune délibération ou uisr-u: siou destinée a lixer le surt lutur de i* lie: sarabie ne peut avoir lieu que moye.niia^ .a participation et l'accord des déléguée d ta république de l'Oukraine. JLa guerre navale Berlin, 12 avril : Peu de gens sont à même de se rendi compte du brillant succès que constitue poi ies sous-marins les torpillages de vapeu. signalés hier el aujourd'hui. Aléme ie vapei qui, après avoir été touché, a malneureus ment pu s'échapper, devra probablement eti retiré du service pour plusieurs mois, car n'est pas possible de procéder a Alexandrie des réparations importantes, et en Anglèterj ies chantiers et ies docKs sont surcharges t travaux, tellement sont nombreuses ies repartions â faire aux navires avariés par suite (. laits de guerre. M. Geddes a déclaré îui-mèn ie 5 mars au Parlement que la réparation d< navires avariés immobilise une main-d'œuv. et un matériel immense qui ue peuvent poi cette raison être aiiectes a de nouvelles cou tructions et qu'elles occupent en réalité pii d'hommes et des hommes plus capanies mieux instruits que ies constructions no veiles. De son propre aveu, il y a quatre cinq fois plus de navires endommagés à rep rer qu'eu juin 1LJ17 D'autre part, le Journal < Commerce du 17 janvier nous apprend qi souvent huit ou di-x mois et quatre mois i moyenne se passent avant que les navires e. dommagés par les torpilles puissent reprend leur service. Les événements de Rossii Moscou, 11 avril : Le ministère des affaires étrangères ail ruand a envoyé le ï avril le teiégramme su vant au commissaire russe des auaires etrai gères : — Conformément à l'article 5 du traité t paix, ia Russie s'est engagée à retirer ses n. vires de guerre dans des ports russes ou à h désarmer. Or, de nombreux navires de guerj russes se trouvent encore dans des ports fù landais, ce qui est contraire à l'article 6 a traité de paix sur l'observation duquel le gui vernement allemand a plusieurs fois insis eu ce qui concerne la Finlande. D'accord avt 1e gouvernement finlandais, le gouvernemei allemand invite le gouvernement russe à dé. armer ceux de ses navires de guerre qui ï trouvent en dehors de ses ports dans la int Baltique, ce désarmement comprenant l'en* veulent des fermetures.des canons et des ca] su(es de mines. Le gouvernement allemand e: prime le désir que ce désarmement soit te mine endéans ies sept jours, c est a-dire a plus tard Je 12 avril, a midi, se réservant dai ie cas contraire le droit de prendre des m< sures d'accord avec la Finlande. » Londres, 11 avril : On mande aujourd'hui de Pétrograd l'Agence Reuter : — Tous les navires de guerre russes or quitté hier tielsingfors ; ils sont attendus c soir à Cronisladt. Il résulte d'une information de l'Amiraul qu'une trentaine de torpilleurs, quarant sous-marins et cinquante navires de Iran; port qui se trouvent encore k Helsingfor seront désarmés s'ils ne peuvent quitter 1 port. *** Copenhague, 10 avril : On mande de Pétrograd que le gouvern ment révolutionnaire finlandais a décidé c transférer son siège d'Helsingfors à Viborj Helsingfors ne serait toutefois pas abandons sans combat, car le gouvernement a donr; l'ordre d'y cesser toute exploitation Indus trielle pour permettre aux ouvriers de pa. ticiper à la défense. *** Stockholm, 11 avril: D'après des nouvelles dont il faut atten dre la confirmation, le gouvernement révr lutionnaire a quitté Helsingfors dès que ie premiers avions ont survole la ville et *>'e< réfugié à Viborg. On signale que les gard^ rouges et les Musses concentrent d'impôt tantes masses de troupes près de Vitcra Le général Mannerheim a adressé -Jj ordr du jour de bienvenue aux troupes aileman des qui ont débarqué. ♦S Christiania. 11 avril : Le Morgenbladel apprend de Vadfi (côte sep tentrionale de là Norvège) que 6,000 homme environ de troupes anglaises et françaises on occupe ces derniers jours la gare terminus di chemin de fer de Moerman. L'Entente aurai aussi l'intention d'occuper Arkhangel. *** Stockholm, 11 avril : Les pertes que l'armée bourgeoise a subie-près de Xammesrfors ne s'élèvent qu'à 20-morts et 200 blessés. Une partie des garde rouges qui ont été faits prisonniers sont em ployés de force dans les fabriques. La Gardi Blanche avance toujours vers Tavastehus e Bjôrneborg. Les maximalistes continuent à s« retirer. **♦ Pétrograd. 11 avril • é A Moscou, au Comité central des Soviet; panrusses, M. Trotzki a exposé en détail sî politique, ainsi que les raisons qui ont aniem le Conseil des commissaires du peuple à fair« des offres de paix aux Puissances coalisées II .a fait remarquer que M. Kerenski, ancier président du Conseil, avait estimé que la Rus sie n'était pas pn état de continuer la guerre En effet, il résulte des documents secrets en fermés dans les coffres de l'ancien ministre Neratof. et dont M Trotzki possède les clefs, qu'à peine entré en fonctions M. Kerenski avai) prié les puissances de l'Entente d'entamer de* négociations de paix avec les Puissances cen traies. D'autre part., parlant du sort de la famille Romanof, M. Trotzki a dit que le gouvernement russe s'est engagé formellement vis-à-vis des Puissances centrales à la traiter avec égard et à sauvegardër son existence. Kief, 10 avril : Après de longs pourparlers a été conclu en-;re les délégués de l'Oukraine, de l'Allemagnf ■t de l'Autriche-Hongrie un accord aux termes iuquel b'O millions de pouds de bié, de fourrages, de légumineuses et de graines de lin sont mis à la disposidon des deux dernières contractantes, qui ont établi à Kief un bureau commercial. Les produits destinés à l'exporta-ion seront livrés aux dates suivantes : en ivril, 9 millions de pouds; en mai, 15 millions; ;n juin, 20 millions; en juillet, 19 millions .es prix, qui ne pourront être majorés, ont ;té fixés à 5 roubles pour le seigle et à 6 rou->les pour le froment. ? COMMUNIQUÉS OFFICIELS s Communiqués des Puissances Centrales. Berlin, 12 avril. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre a l'Ouest. Armentières est tombée. Tournée au nord par î-'s troupes du général von Eberhardt ei au sud par ceiies du générai von btetteu e; voyant sa retraite coupée, la garnison anglaise — 50 ofnciers et plus de 3,000 soldats — a mit bas le* armes après s'être vaillamment dé fendue Outre oes prisonniers, 45 canons, ur granu nombre de mitrailleuses, d'importantei quantités de munitions, un dépôt d'équipe ments et un riche butin de tout genre son tombes entre nos mains. Nous avons gagne du terrain au nord-oues d'AimcnUères. A l'ouest de cette ville, aprôi avoir repoussé de fortes contre-attaques din gées par des troupes ennemies rassemblées t la hâte de toutes parts contre Steenwerck e après un combat acharné livré pour la posses sjon de la quatrième position anglaise, leî ; troupes des généraux von .Stetten et von Carlo witz ont rejeté l'ennemi vers Dallleul et vers Merville. Nous avons pris Merville. Sur 1a rivt méridionale de la Lys, les troupes du généra von Bernhardi ont forcé en combattant le pas sage de la Lawe et ont avancé à hauteur d< Merville. D'après les constatations faites jusqu'Ici, 1< ( butin de la bataille livrée près d'Armentièrei s'élève à 20,000 prisonniers, parmi lesquels m ; général anglais et un général portugais ; er outre, plus de 200 canons sont restés entre n.« mains. ; Pour s'emparer de la région maré *~igeua< ^ et criblée d'entonnoirs qui s'étend dans e ° jusque devant les positions d'où elies ont prii l'offensive le 9 avril, nos troupes de t^ute; r armes postées daus la ligne la plus avancé» ont dû faire des efforts surhumains. Nos pion j1 ni ers, nos soldats attachés aux travaux et le; divisions massées à l'arrière ont eu une par prépondérante à notre succès. 1 Sur le champ de bataille sur les deux rive: de la Somme, de violents combats d'artillern ' se sont développés. Des réfrm!-.ji!«-; français qu se sont lancés à l'assaut sur la rive occiden 1 taie de l'Avre, à l'ouest de Moreuil, se son écroulés sous les plus* lourdes pertes et ou - laissé entre nos mains 300 prisonniers, exter minés plus tard par la canonnade française. Rien de nouveau à signaler des autres théâ très de la guerre. •** Berlin, il avril. — Officiel: La bataille livrée prés d'Arrrientières con tinue à i>e dérouler à notre avantage. iN'ouj avons pénétré dans les faubourgs d'Armen ti ères. Au sud d'Es ta ires, nous avons Cran chi la Lawe sur divers points. * * * Berlin, il avril. — Ofliciel : > Un de nos sous-marins commandé par U capitaine-lieutenant Gçorg a détruit dans U mer d'Irlande el ia par lie occidentale de k i Manche, huit vapeurs et deux voiliers jau géant au total 2ô,ooo tonnes brut. Paiini leî : navires coules se trouvaient oes vapeurs particulièrement précieux, notamment ui nouvellement construit du type uniforme d« ô,000 tonnes brut *it deux vapeurs mai* chauds d'au moins 6,000 tonnes nrut. Ur» d< ces derniers 6,000 tonnes était protégé pai une escorte extrêmement puissante, d-im- la quelle nous avons compté une vingtaine d< torpilleurs, des navires a moteur et d'au lies embarcations de garde. Trois" vapeur* ont été lorpulés dans un convoi puissam ment protégé par des attaques habikmeni exécutées : tous étaient armés et ia plu pari chargés , noue, avons relevé les noms uec vapeurs anglais « Irinidad» ;2,f>92 tonnes brut), u Lough Fisher » (418 tonnes brun e: « Genford » (494 tonnes brut), et celui dt voilier anglais «John G. Walter». *** Constat)Unople, io avril. — Officiel : En Palestine, d'importantes forces îtnglai ses ont , après une violente préparation d'artillerie, attaqué nos positions sur ui large Iront à l'ouest de la route de J^r>cb' à xNablus. Elles se sont écroulees sous 'e lec de iioL-e artillerie et de nos mitrailleuses. Sur divers points, ia bataille a ete trèî acharnée et il y a eu d'opiniâtres corps à corps. Sur ie Iront du Caucase, nous a von* , pris, au sud-est de liatoum, un des ouvra ges dominants de ia ceinture des forts Sut , ie reste du Iront,rien de nouveau à signaler Berlin, Il avril. — Officieux : Poursuivant noirs plan d opérations au eud . d'Arment;ères, les divisioua mu.-s.es -dans le secteur de celle ville, jus*iu au caual de Connues à Y près, our pria hier l otfensive à leur lour. L è* l houre du inatiu. troia grands et de nombreux peiiis pouls étaient jciéa sur la Lys, entre Freiin-^iuea el VVarueton. A 1 aube, lorsque l artillerie et les lanee-unnes ont ouvert le teu, nos troupes d assaut avaient déjà vaincu en partie lo groe ubotacie. Malgré le bourbier indescriptible cri ie quel se trouve transformée la vallée de 1» Ly». i-jire infanterie a exéeuié 1 attaque avec uue rapidité exemplaire. L'artillerie enueune aval éié sui divers points réduite presque complètement au lonce par la nô.re. Un bauûllou a conquis à lui seul, au cours d'un asaaui, 13 cauons. Le brouil lard rendait didicde à notre artillerie la découverte dos mitrailleuses ennemies et l'on dut iane précéder les assauts d inlautenè d anaques à coup» de grenades» à main. Dès midi, Messines tourna, t, iiette m<me Messines que, le 1 juin 1917, nous avions dû abandonner aux Anglais après un dur combat, l'ar un singulier hasard. ce-U la meioe division anglaise, qui avait a.ors conquis sur nous cette ville, que nous 1 avons reprise. Nos prisonniers appartiennent pour la plupart à des divisions qu on avait, il y a quelques jours à peine, retirées de la grande ba;ai.le pour tes laire reposer sur un front plus caiine. L«s perles de I ennemi ont été si élevées qu il c'a pu les rem placer qu'au moyen de troupes jouîtes et inexpérimentées. Notre attaque I a complètement surpris Malgré le brouillard, l humidité ci ie Iroid, nous a vous avancé sans relAche. iSos pièces de gros calibre avaient pris sous lour feu les obstacles accumulés dans la vallée marécageuse et ia bouleversaient pour couvrir l'infanterie qui marchait cle l'avant. • •• Berlin, 11 avril. — Officieux : Continuant hier notre attaque, nous avons at teint la banlieue sud d Armentières ei avons iorcé le passage de la Lys près de klrquingiien. Au nord d'Armentières, nous avons pr.a d a-saut ie viiiage de Pioegstecrt. Les prisonniers que nous avons faits faisaieut partie de la 4De et de la •»Ue d.vis:on anglaise, qui avait été déjà fort éprouvée lors de la grande bataiile des deux cotés ue la Somme, ou encore des 34e, 5»«, 14e, 2'Je et 51e divisions, dont les deux dernières avaient éi* amenée» en louie bâte cie la Flandre ei envoyées au teu pour une deuxième lois, alors quelles étaient déjà épuisées de fatigue. Les llighlaoders. dont les réserves étaient formées de tous jeunes roldftts, ont particulièrement soulterl. L'ennemi nous a, eu certains endroits, opposé une résis-utnee ex t raorili naireinerit opiniâtre: il a subi de lorics pertes en morts et en blessés. Grâce à notre excellente préparation d artillerie et au lait que i ennemi a éié complètement surpris par' notre a' raque au nord et au sud d'Armentières, noà pertes ont été minimes. *** Berlin, 11 avril. — officieux : Couverte par ie feu de l'artillerie, notre infan ter.e a avance d'une seule traite, après avoir br»aé toutes les résistances enrrs Armenuères et le canal de La Bassée, jusqu au large secteur marécageux de la Lys. Là s'est produit uu premier temps d'arrêt. Les ponts avaient été détruits tt les chemins étaient devenus impraticables ou s'é-laient littéralement engloutis dans la boue au cours des combats dont la région a été depuis des années le théâtre. Les entonnoirs creusés par les grenades semblaient rendre • impossible to.ite marcl eu avant à travers ce bourbier, et ueanmoius u troupes allaient de l avant. L/es milliers d« pie uiera, de soldais trav ai.leurs et de ta ; a-a ns t ployant leurs Worie junqu à l'épuisement pli sique, amoncelaient !es objets de tous genres t»i cepùbies de laciiuer la uiarcne et tout le mater imaginable pour assurer I envoi de» troupes combat. Les posiUous ennemies furent nive.<es dos ponts jetés eur les cour- i eau et sur I juofoiuis entonnoirs creuse» . ar les grenad» U'Incroyables exploits oui été accomplis i^e ci puscule tombait à peine que I artillerie se reirt van pr-te à de nouveaux travaux. Sur te Irt méridional de la Lys, notre incomparable et m cigable infamene a réussi, même en travaillant nuit, à transporter tout son matériel, soit à d d'homme, soii en groupes Plu» tard, les détact meuts et les compagnies s étaient reiormes sur rive septentrionale de la Lys, maigre uue couti a .aque ennemie- bref, tout c*s que la voiouté et torce humaine sont capables de faire a «t® tait, s** Berlin, Il avril. — v_»i.icieux : Un tait qui 'démontre ie« grosses pertes sub par les troupes portugaise», c'est qu uu coutr< signalait à lui seul 74 ofnciers ei i,i>&) no dt laits prisonniers, et qu il a latlu retirer de Li« logne deux régiments portugais qu on était train d'y réorganiser Noire aitaque a daillet complètement surpria 1 euueuil- i andant la u du 2 avril, la 2e divid.on poriuga.se a.tendi d être relayée par uue division angla.se, 1 ei.. major d une de ses bngades a été :a t pnsonn au>rs qu'il ne se douma de rien, car notre bo nurdemeui avait à peine commencé qu'il et ômp.ohé de toute communication en avant ôt arrière. Nous limes brusquement irruption da ie quartier do 1 état major de brigade, où nommes ni les olticiers ue savaient encore ri de notre grand succès des deux côt«-s de Somme. Ou avait menacé ies soldats s ils uu •juaient de bravoure, de les marquer à la hgi et de leur iniiiger uue grave punition au retoi 'lou es nos informations demontreut que les ch anglais ue se doutaient de r.ea. qu in» ont co plètement munqué de prévoyance et que ce se eux qui sont ici eucoro responsables de ta délai Berlin, 11 avril. — UîUcieux : Les divisions portugaises battues au sud d'/ menuères iguoraieut tout à tau ia véritable siu don des Anglais. Leur front étant menacé sur deux rives de la Somme, les cneis de l aru britannique avaient conlié aux Portugais la ( leuse d'une importante position établie au du canal de La bassée. A ia suite de la orus.: attaque allemande prononcée les y et lu avj les Portugais ont dû supporter les perios priu pales, lea chefs anglais u ayant pas donné *,*2 Je vie. Le nouveau coup porté par les Ailemar aura pour couséquence de torcer, une lois plus, les Français à reprendre de nouveaux s teurs du front britannique, a.in de soulager troupe» anglaises, biu conséquence, les reserv -.rail,-aises seront de plus en plu» détournées leur véniable destination. Leur* forces s épuii rout uniquement pour tenter de rétablir la eiti lion des Anglais devenue daugereuse par if propre faute. Les oilicier» portugais faits prisonniers st unanimes à accabler durement les chefs angla qui sont' seuls responsables de l'échec sangit qu'ils vieunent de subir. **•» Berliu, 11 avril. — Ufiicienx : D'un officier supérieur de f état-major : — S'il était possible h I armée allemande de surpasser, il serait permis de dire que (el a « ls cas lors de l'at.aque du 9 avril qui dev s'exécuter à travers uu terrain presque impri cable. Le sot é.a't détrempe au point que. ila les trous creusé*} par les greuades, l eau arrlv avec tant de rapidité qu il (allait en toute hôte curer les blessés pour qu ils n'y péris seul poi: Su temps de paix, une attaque sur un terrain ce genre aurait été jugée impossible l>u res ies Anglais semblaient partager cet avis, car cet état d'esprit peut expliquer lea disposiUo qu'il» ont prises. Redoutant une percée aiteioan près d'Amiens, ils avaient foriement affabli le ligne de défense. , Nou» avons commencé à réduire 1 arullei ennemie au silence ; puis nous avons prépa notre assaut eu bombardant te» positioue de 1) fanterie ennemie. La canonnade a continué Jt t,a à 8 h. 4ô du matin. A ce moment, coiîfés i-asque d assaut, les lapins allemands, tant ra il par les Anglais, sont sorti^ de leurs trous et sont jeté» sur les lignes ennemies. Les Portage n'ont guère offert de résisiance. L»» premii prisonniers déclarent que des régiments entiers soldats portugais, en proie à une panique folle, -sont enfuis en débaudade et ont disparu Jane direction dHazebrouck. Une brèche béante a « laite par les Allemands dans tout le système défense ennemi. Alors a Commencé à droite et gauche l'œuvre de destruciiou coutru !<-** !roup anglaises qui résistaient, car de» division» brita niques étaient précisément prêtes â relayer I Portugais. Des parties de leur infanterie ont < prises en flanc et par derrière et faites prise uières par compagnies entières. Sans arr t, ! masses de l'infanterie allemands poussaient 1 avant vers ta Lys, qui roule doucement eau t£t un événemont aussi inattendu qu inouï s < afors produit : un iront de défense aussi solic ment établi qu'uue forteresse de 3 kilomètres diamètre, a été tout simplement renversé et 1 lignes ennemies percées. Comme une na-,née poudre, cette nouvelle a passé de bouche en bo che. Il faut avoir vu nos troupes à ce me me peur comprendre avec quel enthousiasme eP marchn-eui à l'ennemi par toutes les routes. L obstacles n'existaient plus et une force sut h mains semblait soulever 'ous nos soldat». D milliers de prisonniers, pins de 100 canons trouvaient déjà entre les mains de -i n troip victorieuses le 9 avril au soir, f. te anniversa re i premier quartier-mai ire générai Ludeudjrfî. Noi avion?» vengé le 9 avril 1917. „ s*» Berlin, 11 avril. — Officieux : Une fois de plus, nous avons constaté que co ira":remeut au droit des gens. les Angiais se bt vaient de balles dum-dum. Sur des soldats ani;Jft ombés à l'onest de La Fère, nous avons trouvée qui s'est présenté à diverses reprises daus l derniers combats, des projectiloa dont la poin avait été coupée. *** Berlin, U avril. — Oificieux : Procès-verbal a été dressé des déclarations si vantes iaiies par des oflicier» augta.s, à propi d un incident qui s est produit daiis les irauche< occupées par des Australien» : — Lorsque quelques pr.souniers allemands s reut été amené» dans oe^ trauebée», l'un d en» eux fut brusquement decliique.é et uu second a rait subit peu après le m me sort. Les oilieie anglais ont romarqué alors qu à l'approche i leurs chefs, les Aus.ralieus cachaient tapidèmb des. grenades à main dans un sac. L'un d eut eux avait 1 air de ne «e douter de rien et fuma tranquillement sa pipe. Les Aus.ralieus veuaie simplement do lancer des grenades & inain t milieu des prisonniers allemands sans défense. „ Communiqués des armées alliées Paria, 11 avril. — Ofliciel de 3 heures ; Notre artillerie s'est montrée active a cours de la nuit entre MoiiLciidier e't t\j>oi un détachement -ennemi, S'OÎis nos f 'U uuii» ia région d Urviiiers-Bore 1, s est Ji: pxjrsé sans avoir pu aborder nus lignes. Au nord-ouest el à 1 est de Keims, nou avons réussi des coups ue main et raniôf] une dizaine d-e prisonniers et une mitrai leuse. Ln Champagne, l'ennemi a attaqué uc postes avancés à l'est de Souam, il a.ét repoussé aptes de vils combats. Une autr | tentative de l'ennemi en forêt d'Apremon a échoué sous nos leux. Aviation. — Dans la journée du 10 uvri deux avions ennemis ont été abattus par le tirs ue nos mitrailleuses. . *** Paris, 11 avril Olilciel de 11 heures —utte d'artillerie violente en certain points du Iront au nord de MoniUidter et miiis iu région de Lassigny .La nint der-mere et ce malin, nous avons repousse attaques ennemies assez vives uaus ,e leur de - '»e Canotiiiaue intermittente sur les deux ri* IC,B ves Ue la Meuse et au boir> Le Préire. Aviation. — Pentiant ie moto u« mais uerw ie nier, vingt-six avions oimemis ont été nltOte ^ tus par ta défense contre avions a es ai*-lKl meeo, dont huit Ue nuit. Ace nomore, 1 y a ÛL heu d'ajouter les ueux avions al»attus la 0l deieiise contre avions ue Paris uu oours du iea raid du 11 au 12 mars. re Londres, 11 avril. — oiâeiel : iu La Daiuille s'est étendue sur tout le fron^ >ut compris tuLe le çanat de La Bas^cc et ie caiittl • a d'Yprès a Louii.nes. A proximité de ia Lawe cl ia Uu caiial de ia L>s, on se bat avec rage à. peu lus piès depuis Lesuent justiua Aiineniieres. ue' Njs troupes ont été reniées d Aimeu^èrea, ^ >ju ont en .aine d épaisses nappes de gaz. Au nord tT Armentières, la situaiiun s est modifiée quelque peu.' L)e violents combats se sont livrés jusque daus la nuit aux euvirons ue Ploegteeu, de ies Wtssines et de Wytschaete. 6;e Kk.ii à signaler sur ie teste du front oiitan-nique.«** Hotnt 11 avril. — Olilciel : ira Tout Je long du front-, activité modérée de uit l'artillerie et oes patrouilles. int Nos batteries ont bombardé des troupes eu-ai n fîmes au rond ue la vallée de Lorenzo et près de l'aigareda, ainsi que du charroi au nord-est IU de Lava-Zuccfierina Nous avons tait quelques prisonniers dans le oassiii d'Asiago. iei> L'ttTERVaHullDiimMtHiilâEfiiE ire ar Londres, 11 avril : eig Le Daily ïeleyravh dit qu'on ne doit pas at-„„ laciier une importance exagérée au débarqué-eut ment des Japonais a Vladivostouk et qu'on .ie te. doit pus cousideier ce lait comme uue introduction pour uiie politique d'intervention sur . une giande échelle en Sibérie. ^r ua Tokio, 10 avril . 'c* Le Soviet et ie Conseil municipal de Vladl-;i«?e voslock, protestant auprès du consul du japoa d^ contre le débarquement (ies troupes japu-'rd uaises, ont pris i'engagentent de tout taire ^uc pour arrêter ies fauteurs de troubles, en ajou-"j* tant que les maximalistes ne sont i>as host.iea au Japon dont ils regrettent la décision. Le J(^ «consul leur a répondu que le dôoaiqueaient u est qu une mesure de légitime déieiise et tc qu'il ne constitue pas une immixtion dans les les aîtaires intérieures de .a Kussie. 'es *** d* Londres, 11 avril : ee On transmet de l'etrograd à l'Agence Reuter na uu télégramme de Vladivostock relatant, que ^ur les consuls étrangers ont avisé le Soviet local que leurs troupes seraient retirées dès qu'ils 3°T estinieraient l'ordre rétabli. us im Pétrograd, 12 avril : Le journal Isvestifa, qui paraît à Moscou, assure qu'à la nouvelle du débarquement des troupes japonaises a Vladivostok, le gouver ^ nerrient a demandé à Berlin l'autorisation de surseoir a l'exécution de l'article du traité de pmx de LJrest-Lttovsk relatif à la démobilisa-lu lion russe, ia Russie pouvant être forcée de klv, défendre son territoire contre une invasion a,t étrangère. «m m. Genève, 12 avril : d« M Motono est remplacé comme nrlnlsl^e ne. des afiaires étrangères du Japon par M. Schi- denara. ». i* m ,dt* Londres, 10 avril : w L'Agence Reuter annonce l'arrivée à Pékin d'une mission japonaise chargée de délibérer ^ avec los au ton és rmli aires chinoises sur ia jn situation en Sibérie. as- —— — £ DÉPÊCHES DIVERSES ws Berne. 11 avril : de La li0uvelie tournure prise par l'affaire Bolo ^ a fait sensation. Il n'exista dans l'histoire de la ia justice en France aucun exemple d une con bit damnation à mort à laquelle ii an été sursis de sous le prétexte de révélations que ie con- à damne demandait a faire. l>oio devait être iu- >e» shie mercredi matin. L'agitation qui s'est em- ln. parée de tous les milieux officiels prouve qu'il le» doit s'agir de choses très graves. Des coulé- été r en ces ont eu lieu touie la nuit au immstere >o de ^a guerre et au gouvernement militaire, le* Des missions rogatoires ont été télégraphique- dé ment envoyées en province et à l'énanger a lx l'éflet de procéder à des interrogatoires. Le f" bruit d'apiés lequel iBoio aurait lait des aveux ne se confirme pas. 11 affirme au contraire tou- , jours sou innocence. Ses révélations se rap-portent, dit-on, â deux actes de trahison ies )u plus graves qui se soient jamais produits. ^ Madrid, 12 avril : * * ^ La frontière franco-espagnole est de nou« )U. veau fermée. ^ Berne, 10 avril : * * ie:» L'Agence télégraphique de la presse suisst du apprend de Madrid que le choléra a fait son n» apparition à Cailnagène. **• Londres, Il avril . D'après le Daily Télégraphe une réunion du ® groupe parlementaire ouvrier, à laquelle assis- * tait ie Comité directeur du parti, a décidé qu«j les députes ouvriers ne voteraient pas tel quel ie ijiojet militaire de M. Lloyd George. M. l'ho-mas a annoncé qu'il volera contre en seconde lecture-; nombre d'autres députés s'abstiendront La Commission centrale propose d'y introduire divers amendements, notamment l'abaissement de la limite d'âge à 4a tins et le ^ retrait de l article qui prévoit l'extension du projet à l'Irlande, fût-ce même avec la conces-** sion du Home Kuie. u La Weslmin&Ur Gazelle écrit que l'Angle-re terre n'a pas grand'chose de bon à attendre d« u l'introduction du service militaire en Irlande rg et estime qu'il est du devoir de la Chambre de re viser le projet dans ce sens. ul Le Manchester Guardian croit que ia limite re d âge portée à 50 ans, qui ne sera guère proû-ut table au point de vue militaire, influera consi* ut dérabiement la vie économique de la nation. ku r Londres, 12 avril . Discutant la loi sur les effoctife, la Ccam-bre des Communes a voté ptu* 262 o, x con-i Ire 152 la limite d-àge pro^ios^e par te tf<?u-verneinent. Uu amendement, fixant liiïiile à 48 ans, a été repoussé. LU * * Amsterdam, 11 avril ; lj_ Jeudi après midi, des femmes et des adoles-1 cents ont pillé plusieurs boulangeries et ont 3 défoncé les vitrines d'un certain nombre d'autres magasins. D'autre part, on mande de Rotterdam que da lt- nouveaux troubles y ont éclaté jeudi après- . midi. Un grand nombre de cua: <-ettes de boulangers et plusieurs magasins d'aliméntatioa ^ ont été pillés. Sur plusieurs points, des échauf-té l'ourées ont eu lieu. La police montée garde le# 'e rues en permanence. t, Stockholm, 11 avril : l. M. Camille Huysmans ayant déclaré que, « depuis que ia Russie a conclu la paix, Stockholm n'est plus le centre des événements, lea tentatives pour arriver à une Conférence pacl-i : llque socialiste se dirigeront actuellement sur is la Suissa.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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