La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 31 Mei. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 21 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9c6rx94q6v/
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Lundi 31 Mai 1915 N" 203 «-undî 31 Mai 1915 LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION Si, Moniagrne-aux-Herbes-F'ota.&ères, BFï UJCELLES BUREAUX : DE 10 à 17 HEURES Jos. MORESSËE, Directeur journal quotidien LE NUMÉRO : 10 CENTîMES I ' La petite ligne...... 7 . . fr. 0.^^ ï Réclame avant les annonces 1 .Ou ANNONCES < Corps du journal 4 OO j Faits divers S.00 ' Nécrologie 2.00 LA GUERRE 301e jour de guerre Les combats ont redoublé do violence, 1< !8, au nord d'Ârras : jour et nuit, les bel itérants se heurtent en une furieuse mêlé< 0 long de la route de Béthune à Arras inti-e le nord-ouest d'Angres et le sud d< Neuville. Sur certains points, notamment ai.o lIciitours d'Abiain, qu'à l'heure actuelle ils Kioi-i peut entièrement, les Français signalen lertaiits progros du leurs troupes ; de leur c t es Allemands affirment que leurs posUiom io sont nulle part entamées do fiu^on appré jiable et que les tentatives réitérées en vu< le percer leur front restent vaines. En fait, nalgré les efforts induis déployés de pari >t d'autre, la lutte reste circonscrite, ains: juo nous l'avons déjà constaté avant-hier, [ans le secteur d'Angres-Notre-Dame do Lo-:ette-Abla.in-Souchez-Neu ville. Faut-il dire ù je propos pour satisfaire un do nos lee-eurs, qu'en écrivant ce jour-là qu'en dépil les modifications locales annoncées par Pais à l'avantage des Français „les adversaires piétinaient quasi sur' place", nous l'avons nullement mis 011 doute la réalité te ces modifications ? Nous avons simple-tient et exactement relevé qu'elles étaienl usqu'ici insuffisamment importantes, poui raiisporter dans un autre secteur la lutte mgagée depuis trois semaines au nord l'Arras. Sur le restant du front dans l'Ouest, il 3 , à retenir la recrudescence d'activité ma-îifestée par les Français au nord-ouest d< î'ont-â-Mousson, sur la lisière du bois L< Prêtre, ainsi que la reprise des hostilités :u Haute-Alsace le long de la vallée de la Feclit, au sud-ouest de Metzeral. • * * Dans l'Est, rien encore do décisif.A l'est lu front, entre Sieaiawa et JarosLiw, tes tus.se;* eontre-attaquent vigoureusement et lonfirment lo succès, annoncé lo 28 par îerlin, qu'ils ont obtenu dans lo secteur mesG do Sicniawa. Plus au sud, l'ad-rersairo leur tient tête et a, malgré tou^ éussi à accentuer son avance sur la Wis-uiià et vers lo nord do Przemysl. Au sud->uest de cette place, la ligne Iïussakow-s.vukenicco continuo à être l'objet de fu-•ieux assauts do la part des Austro-Allemands, qui y ont emporté plusieurs positions : il en est do même au sud du ùuiester sur lo front Drohobijez-Strij. En résumé, il semble que l'offensive austro-allemande n'ait rien perdu de sa vigueur au nord-est do Przemysl, et que même elle redouble de violence vers lo sud-ouest de la place. Il est manifeste toutefois qu'elle rcncontro une résistance très sérieuse do la part dos Russes. Le surplus des hostilités officiellement si-alées sur lo front oriental se résume, ait l'instant, dans les combats qui mettent) s belligérants aux prises au nord du Niémen, où les Russes ont pris l'avantage Jans la région do Shawlen, tandis que les Allemands dominent la situation sur le Dubissa. *** Concernant la guerre austro-italienne, le seul fait intéressant à relever est l'annonce ries combats multiples qui, au noixl de Gorz*. rapprochent les belligérants do la rive de l'izonzo. Çtiant auye opérations dans les Dardanelles, il n'y a rien à en dire de nouveau, pas plus quo de la guerre dans le Cau-*out au plus i'aut-il retenir aujour- 1 mu la ^ «dépêche officielle do Constanti-îople, (,n 011 trouvera reprodui'o ci-après, ^cernant l'Egypte : elle a une allure i ultimatum inattendu, et l'on est tenté d'y lecouvrir l'indicc d'un prochain dévoloppe-oeat ces hostilités sur le canal do Suoz. SUR MER îjondres, 2S mai : J-fl scej£talre de l'Amirauté communique 1 n^^sunWe : J-f* signal ^suivant pourra être employé ir comtnuniquér aux navires marchands r.mll1GS de .sons-marins en- ——p-L, Pavillon B, du Codo "iiïtéfna-e au-dessus d'une boule, vent inw>"i ^.™,s ennemis dans le voi-o ln Jr<rt' S,gnal 0Pticlu« continu la lettro s aura la mâne signification. Londres, 23 mai : u ^Tim^" gramme onvo^'ârSSa^s nt "t6 sauvVs^"0ma,eS "Trium"lV' Copenhague, 2S mai : •feossoT«nnS°!3 ,"E1y"' se renJant es de charbon, a d°- 3'090. oederarra, dans le golf» <vui""j ! nUé on moins de 5 miau^A et a est rapidement sauvé dans p^„^îUJp'?ge Sbarqué l'après-midi à Norrtctje. * Rtavanger, 38 mai : Le ohalutier hollandais ,,Tres lent de débarquer 7 marins appartenant* \ équipage du navire suédois „R™vaîl" e dernier se rendait^"tf*OWSrsKlHî wland) & Malmo, lorsqu'il a été juxiù f-r- allemand. AprèTSï '«1 aife papiers de BJJrtr»" bâtiment a été «torja^.a^ontinuw sa route., L'anrès. ™ Ainn fôrïm.Iable s'eST^J :1. ^ latitude nord et 2°30' ion- 'tndo est, avariant le navire et tuant deux unes. Pendant quo lo vaisseau sombrait, éqm>^e ' a ho,u'ç"sc,nent recueiUi Londres, 29 mai : ,,dï « «« attaqué " harn^ î^T?3S®PS- 11 a pu nies lui ont «T",' ,a vaP°"r. Deux tor- int pas atteint^ 'anCé^' "»»'» Londres, 2fQ niai : de Sunderland, J honlTn®' do l'équipage ont péri. Les 23 marins survivants ont été débarqués Falmputh. Lo navire avait tenté de se sauver, mail a été atteint par une torpiilc, s'e échoué et a été définitivement coulé pf nno seconde torpille. /Londres, 28 mai : -J A Sherness, les détails précis nianauei j^injoro nu sujet de la catastrojtlie. du .J'iii . feess Ireno". Personne ne sait do quelle in iurô--a; été l'explosion qui a détruit le m , vire. ( D'après des témoins ocidaires, l'explosiv > a ressemblé à une éruption do volcan. D( quantités do débris étaient lancés en l'aii , et l'on distinguait nettement des corps hi i mains et des membres arrachés au milie , d'eux. Avec lo croiseur-auxiliaire, deux remoi queurs ont également sauté. Sur les navire ) environnants, plusieurs personnes ont ét blessées par les débris. Le ,,Princess Irene" était une des malle les plus modernes de la Canadian Paoifi Company ; peu après le commencement d la guerre, l'Amirauté l'avait pris en sei vice. 357 hommes d'équipage se trouvaient bord ; un seul a été sauvé. Saint-Nazaire, 20 imi : Le paquebot ,, Champagne", qui a touch un rocher près'de" Sain^N»K-vi; e, s'est bris entre les doux cheminées, à la marée bass du matin. Le navire est perdu. Lo ,, Champagne", qui venait de Colc , avait à bord 97S passagers, dont 900 so' dats de couleur. L'équipage se composa: de 180 houiimes. Tout le monde a été pri à bord du vapeur „Iligel" et débarqué Saint-j^azaire. ; La cargaison du Champagne comprenait ' entre autres marchandises* 1,CC0 tonnes d a café, _ t —- Les PorîilîGations à trayars les Ap V II s^ra; psiit-êtrev-- intére^ant dè pouvoi \ compare^ les moyens d'attaque et de d< i fense anciens aux modernes, les instrument irudimentaii-es d'autrefois aux produits d fiotre ,,civilisation . • Lorsque une ancienne ville fortifiée s'ai fendait à une attaque, on amassait sur le murs des troncs d'arbre, des meules d moulin, des vases remplis do soufre, de <®ves pleines d'huile, et quand les assaillant: s'approchaient, essayant de se préserve sous les boucliers qui les faisaient ressen bler à des tortues, dressant contre les mur do hautes échelles, les assiégés rompaien celles-ci sous les masses pesantes, faisan crouler leurs ennemis comme des grappe et des jets bouillants les enflammaient par fois comme des torches. Après avoir essayé de submerger les rem parts au moyen d'assauts en masse aux quels leur impatience les poussait, les as siégeants rouiraient leurs balistes, qui pou voient lancer jusqu'à cent vingt kilogramme îi une distance de cent soixante mètres e ressemblaient à de grosses arbalètes posée chacune sur un pied et leurs catapulte portant à 500 ou 1,000 mètres de distanc des poids de quatre-vingts kilogrammes boulets de fer ou de pierre. Puis les soldats, protégés par do solide charpentes approchaient le bélier dont 1: tèto de fer heurtait les lourdes portes hé lissées do clous avec un bruit sourd qu retentissait dans le cœur des habitants d< la ville, tandis que les tours de bois oscil lant sous le poids des hommes qu'elles portaient, roulaient vers les murs, aux fossé; comblés et quo les tollénones, immense; tiges portant une corbeille remplie d'homme à leur extrémité, soulevaient des guerrier; dans les airs et les déposaient sur les rem parts. Les anciennes fortifications consistaient ei remblais surmontés de créneaux ; les mai railles furent ensuite substituées aux ram biais de terre primitifs. Avec la hauteur d< la muraille s'accrut la largeur de la band do terrain qui, tout le long do son pied, s( trouvait inaccessible aux coups du défen seur, dirigés toujours plus ou moins obli quament par rapport à la verticale, ce qu -.permettait à l'ennemi le travail par la min ou lo Uclier. On inventa alors les mâchicoulis, sorte: de balcons percés, à leur partie inférieure d'un trou par lequel on pouvait lancer pro jjcctiles ou matières incendiaires. Puis d< place en place on haussa des tours, elia cuno pouvant atteindre toute la distance d< la muraille jusqu'à l'autre tour. Un des plus célèbres remparts était oelu d'Hadrien, limitant l'Empire romain: il con sistait en deux lignes parallèles de retran chemcnte, munies chacune d'un fossé long, par une route militaire. Le mur septentrio nal avait douze pieds de haut et huit d< largo.On y comptait quatre-vingt et une tour? de soixante pieds de diamètre et entre elle; une foulo de bastions; vingt-trois châteaux forts servaient de camps retranchés au? troupes qui gardaient la muraille. Un autr retranchement entre lo Rhin et lo Danub avait do cinq à six cents kilomètres d'éten due. De même que co fut un artiste, Léonam de Vinci, qui fit le plus ancien ouvragi sur l'aviation, co fut un artiste qui écrivi le premier livro sur les fortifications, Alber .1 Durer ( 1527) - L'emploi de la poudre commença ai XIYo siècle: c'est, elle que, l'on cherche tou jours à rendre plus terrible et qui rend no: gueiTes modernes si sanglantes quo les ba tailles homériques nous font penser, auprè; d'elles, à des jeux d'enfants. L;Ariosto déjà s'exaltait contro elle/, «L'ennemi du genre humain, dit-il, fut l'fti venteur de cette arme terrible composée su: le modèle du feu céleste... Les uns fop couler lo bronzo dans des cylindres crei» après l'avoir mis en fusion dans des four neaux ardents, les autres creusent le fer.ï Comment as-tu pu trouver place dans ni eœur humain, cruelle et brutale invention V Les systèmes do défense se perfection nèrent avec Vauban qui fortifia d'une façon rationnelle la plupart des places forte* françaises. Il inventa aussi le boulet creux le tir à ricochet, il perfectionna les parai Iêles qui reliaient eniro elles les tranchée; à convorgeant vers une place assiégée et ' rendirent la supériorité à l'attaque sur s défense. Ce fut lui aussi qui inventa ;t douille permettant au fantassin de tirer t' r en gardant la ba onnette au bitat du fin Depuis l'invention des projectiles crei à charge brisante, la défense au moyen « murailles est devenue illusoire et l'on l_ craint un moment quo les places fortes L'. fussent plus que do simples expressic ^ géographiques. L" Les places fortes isolées ont aussi pei leur importance. Aussi puissantes qu'el soient, l'envahisseur passe à côté j on applique alors l'idée de Vaubau, qui c< ' sistait à faire do véritables chaînes do foi ^ les intervales étant défoudus par le feu c batteries -, dans les régions accidentées maîtrisent les rares connu mications ; di ~ les régions ouvertes, ils commanderont a ^ lignes do chemin do fer quo l'ennemi ehera incessamment de pratiquer, lorsqi 3 se portera de ce côté. c Mais il no famt pas seulement penser e défendre la première ligne de défense : cas u. une première défaite, il faut améi ger au second plan de vastes espaces h ^ tifiés. Pour résister aux perfectionnements ( obus (mélinite, dynamite ou fulmi-eoton), a construit les forts en béton de cirno é pouvant seul résister à des projecti é creux à charge brisante. Par la façon u( e ils sont construits ils font penser a grottes souterraines des hommes préhis i, riques, ou à un trou de taupe i'ormr - oxtumessance au-dessus du sol. C'est u t calotte de ciment d'une cinquantaine s mètres de longueur sur trente ou quarai à de largeur, plongeant à une dizaine mètres au-dessus du terrain naturel, sa es , lie maxima étant do trois ou quatro mètr û Du centre de co rocher émargent à fie des tourelles cuirassées de petites t'ourel à éclipses et des. observatoires ; Cu$rass< Deux do ces derniers sont destinés à pro 2 ter, pendant la nuit, des faisceaux ue mière; un autre permettant de surveiller • ; terrain des attaques. Chacune de ces te r celles débouche, à sa base inférieure, da .. . un systèmo de locaux souterrains, qui co s ^prennent des magasins aux vivres et a c munitions et des cages aux machines. La vie du soldat dans les- forts r< semble à celle du machiniste dans, les cha' gl feries d'un cuirassé. Cela semble dev< 3 être la façon de combattre la pHis civ^p 3 mante, dans ce sous-sol sillonné de coulo , ,où la fumée de la poudré tamise la ] mièi'e des ampoules électriques. Les moyens de communiontions moderr 5 i>ermettcnt les attaques subites, l^es fo (. sont destinés à permettre la formation c l troupes défensives. Sur la frontière d'Alsr ^ les Français en ont fait une ligne forr . dablo qu'on a appelé avec raison un ir chinois moderne. P. do II. ■ —. '■ ■ — '— : L'OB JSiER DE 42 r Voici quelques renseignements comp ^ mientaires au sujet do 1 oousier qui a dv. tant fait parier do lui. Pour le transport £ ce canon, on emploie ua train ôpcciaiemc j aménagé portant les fondations, la piaq ', tournante, la cuirasse, la grue et les m , nitions. Il est nécessaire de le dis suri il ^ avec soin afin qu'il écnappo aux inves ig _ , tions indiscrètes des aviateurs. On- raco i qu'un jour la présence d un obusier de ^ l fut découverte par un avion ennemi. Ai ' t. sitôt un système de rails fut établi et, \y.y 'dant la nuit, toute la formidable imstàUati< " Ifut déménagéo dans un bois voisin: onti ' |prise d'une difficulté extrême, étant don ' ?le poids do la pièce. ' ' Le tir se fait avec mie grande rapidit 5 j!il ne faut pas plus de deux minutes po Hancer un obus. Les projectiles sont d 1 spoids triple do celui des obusiers do 3C 1 lot leur hauteur atteint la taille d'un honn ■ ordinaire. Les fondations ont une profo " îdoiir de 2 mètres. Une gruo so mouva 3 îsur rail dessert lo canon. Pour provoqu 3 §la détonation, on se sert d'une corde. 11 c > ^défendu aux desservants do regarder deva - ;^eux afin de 11e pas être aveuglés par ; flamme éblouissante émise par l'o>q>losion i . :qu» perduro iieud.uit plusieurs secondes.Lai d 3 ! < tonation est très forte, mais sourde, et n'< Ipas ressentie aussi désagréablement qu'< ; pourrait le croire, l^a pression de la , /peut toutefois avoir un effet terrible s - les matières inertes ; il est arrivé quo d 3 wagons de munitions ou autres so tro - vant à proximité de l'obusier ont été de , sorte sérieusement endommagés. * - «m.- ; LES FAITS DU JIU 3 3 Le comte I-uigi Cadoma, chef de l'ét; ^ major italien, est le neveu du comte Cai 5 Cadofna qui, comme ministre des cuit • dans lo Cabinet Cavour, a propagé et c fendu la (thèse do l'Eglise libre dans l'El 3 libre et en l'honneur duquel on a éri 3 un monument à Pallanza. Son père, q - était ami 'intimo de Victor-Emmanuel, c entré en 1870 à Ftome à la této de l'arm ) italienne. Tout jeune, le comte Luigi C dorna était destiné à la carrière militai ? et à l'âge de 10 ans il entrait à l'Ecc ^ militaire do Milan. A 18 «ans, il était lie ' tenant dans lo grand état-major générr à 25 ans, capitaine, et à 31 ans major. ] 1 aux manœuvres royales dans 1 • Abrazzcs, étant colonel du 30e régiment > bersaglieri, il a fait ses preuves comr - 6tratègo en réussissant habilement à co j tourner l'ennemi, fait dont il a été bea coup parlé à l'époque. Devenu chef < l'état-major du corps de Florence, il . réuni ses études tactiques dans une br , chure qui a été bientôt lo guide do ton f. l'armée italienne. En 1905, il a été app-. à la tête d'une division à Ancône et, < ] 1907, il a occupé le même poste à Napk Peu après, on croyait déjà, qu'il succé-1 ' rait au général Saketta, chef du gra; ! éta^-major. Ce ne fut, pas le cas à co m ment et en 1910 le jeune général de dh \ sion était promu commandant du corps d'à raée de Gênes. En 1911, il dirigeait parti bleu dans les manœuvres royales la retraite de ses troupes sur le Pô c considérée par les spécialistes comme 1 5 modèle du genre. Le comto .-Cadorna lui épousé la marquise Giovanna Baldi. Il la quatro enfants, dont un fils, lancier à F la renco, s'est distingué pendant ,{\ campag )ut de Lybie. Deux de ses filles sont n ;il. ■ gieusesj la troisième est un poète très r ix, précié. a Un jôurnar~p'arisieii "imaginé ÎCS singul ne res complications auxquelles donnera sa us doute lieu le mariage par procuration. — Il dit-il, offrir uu filon merv< du leu.x aux auteurs comiques. Voyez-vous,[ lés exemple, le fondé do procuration devena; a à ht mairie, suoitement amoureux do ce >n- qu'il est chargé d'épouser pour autrui 1 ts, voyez-vous décidé, envers et eontre tout, les malgré la mariée elle-même, à jouer son r ils jusqu'au bout 1 Le voyez-vous 6e prévak •«s de la loi d'Eglise qui déclare nul un n ux 1 riage qui n'a pas été ,,consomné" ? Voy< t;}- ; vous, à l'inverse, la mariée devenir fo 'il de son mari honora i ro ? Voyez-vous le fc do do procuration commettre une erreur u personne en épousant pour le compte d': en ami uno foinme que précisément celui-ci ta- en horreur ?... Vilain tour, en vérité, 31" jouer à un camarade!... Voyez-vous enco un divorcé réépousant son ex-femme, ma les cetie fois-ci, non plus pour lui, mais po on son ami empêché '} Vous représontea-vo ni les dialogues délicieux et les propos eqi es vo<]ues et égrillards auxquels pareilles 1 'nt tuations pourraient donner lieu "i lx II y a là plus qu'un filon ; c'est u o- mine ! -nt do • comment;, voilà cinq cents an ito 10m siège do Constantinople par Mah do 'a flotte turque1, embotssée dans mer cle Marmara, parvint à forcer lo Bo * phore ? ur ^ Grecs avaient barré l'entrée du po es par uno énorme chaîne. Une nuit, M ih '•s. II11Cf ^ rec(Jhyrir le rivage sur uno lo: • " ^ucnr de trois lieues, d'miinenses plauctn u, s 11'fées. On y poussa les navires, fcjuu ^ voiles dehors. Le vent, ainsi quo de pui| ra. sailts tirenils, aidant, les Vaisseaux atte ns ^n|y.en^ lJ0r^ où ils reprirent la mer. l^en n'égala, paraît-il, la surprise d< ^ Grecs, lorsque, lo jour venu, ils virent li soixante-quinze navires turcs so balame ^ mollein'*nt devant la Corne-d'Or. )U O'1 sa^ flue les chalutinrs et bateaux > P C!1C -de toutes catégories sonT, au fur l'3 ûVesure de leur "rentrée' au port, réquis u" tiotmés en li'riiw" ' r>ar l'autorité naval mei.ure, P^WSTté^par'l^rTîésôrns es la, defeuse nationale, est^elle de nature •s duninuer dans de notables proportions 1 es anivages de poisson aux centres de co co sommation du pays ? ll" Paraît tenté, dans le monde des arm '•r leurs, mareyeurs et mandataires, de répo che par l'affirmative. Une telle porspecti serait évidemment très fâcheuse : à l'ai seul, 0 kilos do marée'arrivent to; - les jours, et chacun sait que lo poiss< : est un aliment do premier ordre, puisq < • grammes de cette denrée suffisent e- l'alimentation quotidienne d'une personne, jà: Pour prévenir ce péril, il suffirait, su Je gèrent certains, que le gouvernement rci .fci plaçât, pour lo transport des troupes, 1 10 chalutiers par des bâtiments de comrner a-» quelconques — et ces bâtiments no font p or"; défaut, ajoutent-ils. — g .DÉPÊCHÉS DIVERSES >a Copenhague, 29 n&ii : Le ministre de l'agriculture danois a c . gagé la population à se servir largeme .'i do tourbe, les prix du charbon, au Dar "I marie, étant très élevés et une nouvo ir hausse étant probable par suite des dif cultés d'approvisionnement. * * ♦ Rome, 29 mai : U?? Le gouvernement italien a décidé q tows les ouvriers travaillant dans les fab , • (Uies d'armes et de munitions sont exonér ,V du service militaire, nt", , la/ * * e!j Rome, 23 mai : Par ordro du gouvernement italien, censure a interdit aux journaux de pnblï des informations sur les opérations des a mées étrangères avant que dix jours ir: soient écoulés. En conséquence, la près cs itàlienno ne publie en ce moment quo 1 l£ communiqués du quartier-général italien. la • " • Pékin, 23 mai : Le mouvement antijaponais s'étend 1 Chine, malgré les efforts faits par le go R versement pour l'enrayer. A Shanghai, d magasins chinois où se vendaient des mr chandises japonaises ont été détruits. i Iiwo fonds national do délivranco reçoit ^ partout des sommes importantes : dei ,(^ riches Chinois résidant en Amérique o envoyé 12 millions de dollars. •j >> c- # * af Buenos-Ayres, 29 mai : ^é La convention conclue entre la Rép ni bliquo Argentine, le Brésil et le Chili pre st crit quo tout litige qui n'arrive pas à 61 éo aplani par voie diplomatique ou qui : peut être soumis à un tribunal d'arbitra r0 sera l'objet d'une enquête faite par un C mité international permanent. Aucune des parties contractantes ne pe }7 ouvrir les hostilités avant la remise t és rapport de ce comité ou avant 1111 teri j' d'une année. ,0 Uiie copie de la convention intervenue n, été transmise aux gouvernemtent-s des IOtai Unis et do^'XXui^my. a Bisb^me, 30 mai • o- llîer "rt ou lieu la première séance ( te Congrès. Le gouvernement a déckaré 01 'é l'ordre est rétabli dans le pays. in Les relation.^ du Portugal avec les a très -puissances n'ont pas subi do chang menti Ijq Congrès a adopté la loi électoral qui fixe lés prochaines ^e^flpyy] }^j™ 7 - .* * * )0 ; Lisbonne, 30 mai : ct M. Théophile. .npmmé pjéi Sç 'kcTent -f^r ïïi T^'publique par le Congres n m tionai. Son élection s'est faite au premi a tour do scrutin, par 93 voix contro 1, COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemands nB Berlin, 31 mai (Communiqué officiel d'hier) : ar Théâtre do la guerre à l'Ouest, it, Après 10 heures do préparation par l'ar-He tillerio, les Français ont attaqué vers mi-L,c nuit not> positions â> l'est du canal dei'ïs^r, et au nord de la ferme JJ'lIondt, Cotte attiupie a été repoussée sur tout lo front avec Ue Ilt fortes pertes pour l'ennemi. Un certain ncra-ia_ bro do zouaves, appartenant à 4 régiments v/j_ différents, ont été fait prisonniers. [[ Q lin tro le canal de La Bas^oe eft ArraH, u- il n'y a eu quo des duels d'artillerie. Sur (je 1a route de Betnune à bouchez, nous avo,.s in pris quelques douzaines de soldats français a Je couleur, qui s'étaient cachés dans un petit bois. I.e bombardement? habituel des r0 localités fcituées derrière notre front a fait LS beaucoup d'innoce; t-s victimes parmi les lu'. femmes ct les cnf<uns attaixlés au foyer lu-ts m.liai. u- Théâtre de la guerre à l'Est. 31 Près d'Uloky, à G) kiHom étroit au siul-est de Libau, un détaciiemeut eaneuii a c.. r.> 16 poussé par notre cavalei'io dans la direction du nord e: du nord-est. Sur la Dubissa, une attaque, effectuée à t'improviste par l'ennemi, a ouiigé un p-ut j. détachement allemand à évacuer la localité ■j, do Sawdyniky. Quatre canons sonO restés 3_ aux mains des Russes. Des renforts nous ont permis de reprendrp lo village et de il repousser l'ennemi. 0. Dans la région do Shawlen, des attaques 1- ont été repoussées. U ennemi a subi do jy lourdés pertes. Théâtre de la guerre au Sud-Est. Iv'onnemi a subi de fortes partes en attaquant les troupes allemandes sur le cours intérieur de la LubacaowKa (nord-est de ;. Jaroalaw), ainsi quo dans la région du Stryi. ir Vienne, SlJ mai (Communique officiel d'hier) : le Théâtre de la guerre au Nord-Est. Près do la Lubaczewka et à l'est do Ra-;1"\ dymno, les Russes ont entrepris de nouveau, p.: ' hier et la nuit dernière, de violentes atta-^ i.ques à plusieurs endroits, mais ils ont été 11 partout repoussés et ont subi de fortes -s pertes. Sur la rivo est du San, les Alliés ll~ progressent en livrant des combats continuels. Sur le Dniester supérieur et près de l" Drohobycz et de Stryj, nos attaques ont n" avancé jusque dans le voisinage immédiat des positions ennemies. Les attaques des 18 Russes ont toutes été repoussées. Sur les 1S autres fronts, rien de nouveau. ^ / Théâtre de la guerre au Sud-Ouest, à Dos troupes italiennes ont atteint la looa-, lioe-frqntiôre d'Ala et le Primiero. A part-rr_ co'la, rien à signaler sur les frontières du n- Tyrol et de Carinthie. Dans le territoire es du littoral, do petits combats ont c,>m-ce mencé. Près de Karfreit, nous avons dis-xS jijersô un bataillon italien. Près de Plava, une attaque d'un détachement ennemi et, au nord de Goerz, cinq attaques ennemies ont été repoussées. Dans la nuit d hier, plusieurs aviateurs do la marine ont entrepris une nouvollo action contre Venise ct, m l-g^-é do violentes fusillades et canon-1 ados, ils ont lancé un grand nombre do bombes, "la plupart sur l'arsenal; elles ont provo-lt qué des incendies importants et, au fort . Nieolo, une explosion. Pendant la nuit der-0 nièro, un grand vapeur étranger a touché . uno mine à l'entrée du golfe de Tricsto et a sombré. . * Vienne, 29 mai (Officiel) : lio Cotto nuit, un grand vapeur étranger a i- touché uno mine et a sombré à l'entrée du 6s golfe de Trieste. * * + Constantinople, 28 mai (Officiel) : La Sublime-Porto a fait parvenir la note-la circuLaire suivante aux Etats amis et aux er puissances neutres : r- Etant" donné que le gouvernement anglais so no tient aucun compte do l'engagement so qu'il a pris vis-à-vis des puissances neu-63 très par la convention de 1888 do no mainr tenir aucun navire do guerre dans les eaux du canal do Suez, qu'il a même fortifié lo canal; étant donné que, d'autre part, lo în gouvernement français, dans le but do u- poursuivro des opérations militaires contro es l'empiro ottoman, a débarqué des troupes en 1- Egypte, le gouvernement impérial ottoman so trouve dans la nécessité impérieuse do lo prendro des mesures pour la défense du ix territoire impérial, dont l'Egypte fait par-nt tic, et do porter également les hostilités sur lo canal de Suez. Si, par suite, des navires neutres et des marchandises sont endommagés, la responsabilité en incombera nette-u- ment aux gouvernements français et anglais., s- • * # re Constantinople, 29 mai (Officiel du grand 10 quartier-général) : Sur le front des Dardanelles, sur terre, 0- rien d'important ne s'est produit hier. En ce qui concerne les opérations sur nt mer, des nouvelles précises ne sont pas en-lu core arrivées à Constantinople. 10 Rion d'important à signaler sur les autres fronts. a c Communiqués des armées alliées Paris, 28 mai (Communiqué officiel dei 'u ?fl5 heures) : ie ï Les contre-attaques de l'ennemi contre les positions quo nous avons conquise^ ii- sjrè.s d'Angres ont continué cette nuit.Nous 0- |es avons repoussées. ^ '>■ A Ablain-SaintwNazaire.- nos troupes so e, îjont, au début do la nuit, emparées d'un 1. 'groupe de maisons, notamment du niesby-1ère que l'ennemi avait fortement organisé. : Elles ont, ensuite, pris les tranchées al'e- ;i-, ^mandes sur le che'min creux qui va d'A-a- ailain au moulin Malon, au sud-est d' .A -ir blain. Au lover du jour, elles ont, dans la ^direction do Souchoz, enlové de gros ou vrages allemands dits „ For tins des Quatro-Boquiéteuux".Lo bombardement par les Allemands d'Ecurie ct de Waclincourt signalé hier, a duré toute la nuit. 11 n'y a pus ou d attaque d'infanterie. A la. lisière du bois Le Prêtre, nous» avon» entrepris une attaque qui nous a fait gagner du terrain; nous avons fait t»0 prisonniers.Sur lo reste du front, rien de nouveau à signaler. •n * * * I ans, 2S mai (Communiqué officiel d© 23 heures) : Près d'Angres, les attaques ennemies ont continué. Nos positions ont été miiaten .es, malgré un bombardement continu d u-.e extrême intensité. Au nord d'Eourie, dans la région difficile du Labyrinthe, nous avons progressé d'une centaine do mètres. A la lisière du bois Le Prêtre, notre dernière attaque nous a permis d atteindre, sur deux points, la route do Fcy-en-Iia, e. A Norroy, nous avons fait lba prisonniers. Nous avons pris une mitrailleuse. En Alsace, dans le ai issif du Sciinepfan-rieth, nous avons progressé de plusieurs centaines de mètres. ^ ^ Pétrograd, 2S mai (Communiqué officiel du &iaud état-major générai) : Dans la région de Shawlen, nos troupes so sont emparées, le 213 au soir, d uao , 0-sition ennemie fortement retranchée sur le Bubik; elles ont fait des prisonniers. Sur la Dubissa inférieure, il y a eu des combats opiniâtres. En Galicie, les combats sur lo San continuent avec la mémo violence. Dans la nuit du 27, nos troupes ont entrepris uno forto attaque contro les positions ennemies au nord ct à l'est de Sieniawa, et elles ont infligé de fortes pertes à l'ennemi. Lo lendemain, nous avons conquis les retranchements do l'ennemi sur le front Pigany-Ihnaszo, où le 3e corps d'armée du Caucase a fait dos prisonniers ot s'est empiré de 6 canons.Grâce à la supériorité de son artillerie, l'ennemi a cependant gagné uu peu de terrain au sud et à l'ost de Ra-dymiio, sur L >s deux rives du San. a l est d itussakow, près de Zlotkowice, l'ennemi a^ réussi, après un combat acharné qui a duré plusieurs jours, à s'emparer do nouveau des tranchées do deux do nos bataillons.Devant les grands marécages du Dniester, près de Dolina, l'ennemi, qui avait entrepris do fortes attaques le 25, a été rejeté et se maintient sur quelques secteurs devant nos réseaux de fils do fer baroel s; nous les repoussons peu à peu par nos contre-attaques. Dépêches diverses Londres, 28 mai : Lo ,,Times" annonce qu'une expenonco intéressante va avoir lieu sur uno soetion do la Compagnie du London and Souih-Western- liai 1 w ay, avec cinq locomotives pourvues d appareils do télégraphie sans fil. Le nouveau systèmo rendra, dit-on, à peu près impossibles les collisions de chemins de fer. * * * Konigsberg, 28 mai : Un aviateur russe a jeté une bombe sur la gare de Johannisburg. Elle est tombée dans un champ c.t a éclaté sans causer do •dégâts. » * * Rotterdam, 28 mai : l^^Vîrpeur „ Copenhague" est parti hie^^. ^pir^ poiirS^ngleterre, transportant 499^ ré- "*• * * * Un service à la mémoire des soldats et des marins morts pour la Patrie a été célébré à Notre-Dame de Paris. L'église était richement pavoiséo et garnie d'écus.sons et do trophées. « « * Pétrograd, 2Q mai : On mande do Téhéran à la „Novoi'e Vre-mia" quo la situation est incertaine en Perse, l^a voiture postale a été attaquée et pillée, entro Ispahan et Téhéran, par des bandits. I^e commandant do gendarmerie a posté des canons et des mitrailleuses dans les rues d'Ispahan. Madrid, 28 mai : Les ministres espagnols se sont réunis pour examiner la situation internationale ct discuter les mesures à prendro pour maintenir la neutralité do l'Espagne. II ne sera pas accordé de congé aux militaires et aux réservistes qui auraient l'intention de so rendre dans l'un ou l'autre des pays belligérants. i» * 0 Stockholm, 29 mai : Le gouvernement suédois a interdit l'exportation de toutes les spécifications de cotons.La Haye, 29 mai : En présence do la participation do l'Italie à la guerre, le gouvernement hollandais a jugé utile de déclarer qu'il maintiendrait strictement, comme par le passé, la neutralité de la Hollande. - 1 II" l'H _ • * Paris, 20 mai : A la Chambre, lo député Dqrafour a déposé un projet do loi portant là solde du soldat français çPiïn spii par jour à 50 centimes. .Celle des caporaux et des sous-offi-\ciers serait augmentée, journellement do ÎS^eCûtimes. • « Athènes, 20 mai : , L'état ,4o santé du Hoi continue i e'amé- fv Horcr. l/\ Stockholm, 20 mai : Le moratorium suédois 430m' les créances à l'étranger a été prorogé jusqu'au 1e-' octobre.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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