La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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08 februari 1915
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s.n. 1915, 08 Februari. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cj87h1g25j/
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Ltmdi 8 Février 1UL5 l„ j —— N° 94 Lundi 8 Février 1915 sa:maaa.^a.v-w>fa,.?ri1 -||rl|-1 ( | |, LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION llue Hoctagne-de-Siou, 8» BKUXEL1 Bureaux : de 10 à 12 et de 15 à il heures JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO ! lO CENTIMES IL* petite ligne . t fr. 0.4G Réclame avant les annonces ..... 1 .OO Corps du journal 4-.CQ Faits divers ........... 8.00 Nécrologie , 2.00 LA GUERRE 189me jour de guerre Si l'activité des belligérants continue sur le front Sans l'Ouest à se manifester sur des points nombreux mais de façon peu suivie et non décisive, il n'en est pas de même dans l'Est de l'Europe, oit la bataille fait rage dans le secteur Bzura-Rawka et dans les Carpathes. La -dépêche de Pétrograd du 4 signale que sur le premier front, le front Borzymow-Humin-Vola Szysdlowica, les combats ont persisté avec une violence extraordinaire. Elle évalue à 140,000 hommes, sppuyés sur 600 canons, les forces que les Allemands ont mises ces derniers jours en action sur cette ligne qui mesure à peine une dizaine de kilomètres. Après le récent mouvement offensif des Allemands, les Russes y ont pris une contre-offensive qui, d'après eux, a été couronnée de succès, et qui d'après les Allemands, a été repoussée. Il faut dire TEC la dépêche subséquente de Pétrograd, celle du S, met à peu près tout le monde d'accord: elle constate en effet que les attaques d'une des armées et les contre-attaques de l'autre, toutes les deux appuyées, par une violente intervention de leur artillerie, sont aussi fréquentes qu'acharnées et qu'elles finissent par s'enchevêtrer. Elle fait ressortir que les combats ont toujours pour théâtre le frqpt Borzymow-Humin-Vola Szysdlowica, récemment délimité, et. dont les deux dernières localités doivent être considérées comme partiellement détenues par chacun des adversaires. * * » Dans les Carpathes, la situation que nous avon^' précédemment exposée se précise mieux. Vers l'ex? trémité ouest du front Dukla-Wyszkow, les Russeê se sont établis dans la région du col de Dukla. Au sud de ce col et jusqu'aux approches par le nord de celui d'Uszok, ils résistent à la poussée de l'ennemi;. A partir de l'est du col d'Uszok, la situation ' change. C'est en effet dans l'est des monts Beskt-den, depuis Uszok jusqu'à Wyzskow, que le gros des troupes austro-allemandes paraît avoir été coif-centré dans le but de mettre en péril l'aile gauchi de l'armée russe qui opère dans les Carpathes. Lf repli de cette aile gauche, signalé déjà par les dernières dépêches de Vienne, est confirmé par celles eje Pétrograd du 4 et du 5. Après avoir pendant plusieurs jours opposé une résistance opiniâtre dans lès environs de Tucholka — petite localité galicienne située sur l'Orava, sous affluent de la Strij, à 12 kilomètres de la frontière hongroise — les troupes russes ont dû être ramenées en arrière étant donrfé la supériorité numérique des forces qui leur étaient opposées. La succession des événements qui se produiront désormais dans les Carpathes dépendra essentielle* ment du plus ou moins de résistance que l'aile gau* Che russe pourra continuer à opposer à ses adversaires. Si elle ne recevait pas en temps voulu des renforts suffisants pour empêcher de s'accentuer sor| recul, ila répercussion s'en ferait sentir immédiate-: ment sur le centre et l'aile droite, quelque avantageuses que puissent être les positions dans lesquelles est installée cette dernière Inutile de dire que la gravité de cette situation, ne saurait avoir échappé à l'état-major russe. Celui-ci doit être d'autant plus convaincu de la nécessité d'empêcher l'aile droite de l'armée austro-allemande des Carpathes d'avancer vers la vallée de la Strij, que l'apparition de gros effectifs sur cette rivière qui, entre Przemysl et Lemberg, barre l'accès de la vallée du Dniester supérieur, compromettrait la sécurité des lignes de communication de l'armée russe d'occupation de la Galicie. .*• Les hostilités en Bucovine s'étaient étendues jusque Kinli'oaba et Jakobény, c'est-à-dire jusque tout contre la frontière de la Transylvanie. La dépêche d'hier de Vienne les situait dans la vallée de la Moldawa. Nos lecteurs retrouveront sur le croquis ci-dessous le cours de cette rivière ; ils y retrouveront également les noms — Moldava et Breazà —- de deux des localités que les Autrichiens viennent de réoccuper. Les nouvelles positions des Russes en Bucovine —'par malheur les dernières dépêches n'en parlent pas — partent de Kimpolung et remontent jusque sur la Moldawica. Cette petite rivière est la première des trois dont le cours est parallèle à celui de la Moldawa; la seconde est la Suczawa, qui barre & l'est la route de Radautz ; la troisième est le Sereth, qui coupe plus au nord La route-de.£?grnowitz, capitale de la Bucovine. ' - P. 8. — A noère correspondant B. P... — Il est incoiïs, oevable qu» vous persistiez à nous rendre responsable àe la noiirooncordance' de cea-tadns documents. Êelisez dono à, ceifc égard notre a/rti oie-programme, qui a pain peaidomt Irait jouis em têt© de « La Beilgkju© » lors de •on apparition. Si, après l'avoir rata vous n'êfceo pas Sdifié, faites doino P économie* dtas deux soua q.rne vous tous obteniez à. consacrer à l'achat die notre journal^ la ' Jwfeara rfem étant décidément point pour toius instruire. \ Nw / • j Les ralds de sous-marins Au fur et à mesure que Fetemps s'écoule, le nombre des sous-marins qui ont pénétré dans la mer d'Irlande et ont coulé des navires s'augmente. Tout d'abord, on avait attribué au seul U-21 la destruction des deux navires coulés samedi dernier, comme on le crut l'auteur de la destruction, le lendemain, du Kilooan. Des témoignages viennent maintenant faire supposer que l'U-21 avait dos compagnons. Deux capitaines du port de M a doc, qui étaient à bord du vapeur Linda-Blanche qui fut coulé, disent que le sous-marin qui l'attaqua était désigné par l'initiale F-30; d'autre part, un homme de l'équipage du Ben-Cruacban, également coulé, dit que l'attaque était menée par deux sous-marins, dont un était marqué U-31. Il y aurait donc eu trois sous-marins dans la mer d'Irlande d'après ces témoignages; cependant, il y a lieu d'en douter. Voici pourquoi : il est de règle, les sous-marins ne pouvant pas s'apercevoir entre eux, puisqu'on ne voit pas sou9 l'eau, de leur donner, lorsqu'ils opèrent ensemble, dos secteurs d'action très détenni-nés pour qu'ils ne risquent pas de s'aborder et de se couler mutuellement. Les trois points où furent détruits les vapeurs anglais étant relativement très rapprochés les uns des autres, il est de toute vraisemblance qu'un sous-marin a été seul à accomplir la besogne. S'il eut des compagnons, ils restèrent éloignés. Dans les deux raids accomplis dans la mer d'Irlande et dans la Manche, l'esprit a été frappé par la destruction de cinq navires, ce qui paraît énorme. Il ressort de cette journée des sous-marins que, d'abord, un bâtiment de surface rapide échappe àj'attaque et <"!«©, ensuite, le r&v âge fait par la torpilleesiTmoindre quon ne le sapffoso généralement. ++ NAVIRES ANGLAIS EN RETARD On mande de Londres que les inquiétudes touchant certains vapeuire qu'on peut supposer être devenus la proie de croiseurs auxiliaires allemands augmentent en ■raison même des retards de plus en plus grands cons-| tatés sur la date prévins de leur arrivée à destination. ? C'est surtout dans le monde des assureurs maritimes que ces inquiétudes se font jour et Je taux des primes d'assurance et surtout de réassurance s'élève très rapi* donnent. La cote des assurances est, dirione-n:ous^^ baromètre des probabilités de capture ou de per^ Le «Temps» de Paris signalait dans son numéro du 3Ï janvier le cas des vapeurs Hémisphère et Potaro.qui partis d'Angleterre pour l'Amérique du sud n'étaient pas parvenus en temps voulu au port d'arrivée, et reproduisait l'information du « Times » à leur su-jet disant qu'on attribuait au Kronprinz-Wilhelm la responsabilité de l'absence de nouvelles. Depuis, la liste s'est allongée. On y joint le nom du Highland-Brae dont on n'a pas eu de nouvelles depuis le 5 janvier, date à laquelle il quitta Vigo pour Montevideo, et habituellement les navires de la compagnie à laquelle 11 appartient mettent vingt-deux jours pour accomplir leur traversée. M240 ce navire qui est destiné au transport des viandes frigorifiées n'est pas le seul attendu, et si l'on considère le taux des assurances on constate que très nombreux eont les navires que l'absence de nouvelles fait croire disparus. En voici la liste : jNoms Date de construction ionnage Hemisphere 1897 3,456 tonnes Pofcaro 1901 4,919 — Highland-Brae. « , . 1910 7,634 — Tongariro 1901 6,073 — Austoralian . -£> »... 1911 4,773 — Bîamley ...... 1906 4,290 — Niceria ...... 1914 4,702 — Duendes ...... 1900 4,502 — Roker 1898 3,499 — Don-Diego 1906 3,032 — Essex-Abbey .... 1911 3,595 — Dalhanna 1906 4,662 — Les pertes, on le voit, seraient fort importantes si elles se vérifiaient. Dans les milieux maritimes anglais règne l'opinion que les retards de ces navires supposent une activité nouvelle des croiseurs auxiliaires allemands. , , ^4 LA CRISE PORTUCAISE Le PoaitugaJ est en proie à une crise intérieure dies plus graves. Le ministère démocrate de M. Affonso Cosba a dû abandonner le> pouvoir, et le président de la République a confié au général Pimenta de Castro la mission de constituer un cabinet extraparlementaire. On a même parlé de dictature militaire; ; mais le républicanisme éprouvé dut vieux général de Castro ne permet pas de le soupçonner d'autre dessein que de vouloir l'apaisement du pays. S'il a dû, en acceptant 1% pouvoir, se chargea* provisoirement de la direction d# tous les départements, c'est parce que les compétitions de partis et de- personnes venaient singulièrement compliquer le choix de ses collaborateurs. Aujourd'hui le nouveau ministère est constitué et les divers portefeuilles sont attribués à des hommes dont en ne peut contester ni le talent ni la bonne volonté. Cette situation est due à la lutte des partis pour s'assurer le pouvoir à l'a veille des élections. Le gouvernement démocrate de M. Aifonso Cosita avait la majorité à lia Chambre. Au Sénat, il était tenu en échec par les unionistes de M. Brito Gamacho et les évolu-tionnistes de M. Antonio de Almeida, deux autres groupes républicains qui ne voulaient pas permettre à M. Affonso Costa de consolider ©a position parlemenr taire en « faisant » les élections fixées au 7 mars prochain. Les démocrates, résolus à garder le pouvoir déchaînèrent dans tout le pays une agitation populaire et militaire qui permit à leurs «adversaires de les accuf ser de préparer un coup< d'Etat. Les officiers, confort mément à la Constitution portugaise, sont électeurs e l peuvent siéger au Parlement ; ils se mêlent à ce titre] aux luttes politiques. Ils prirent parti et le gouverne*" ment traitasses adversaires dans l'armée comme des ennemis des institution® républicaines. Des officiers fuirent déplacés, mis aux arrêts, accusés de conspiration royaliste, et en guiei de protestation-, les officiers de Lisbonne^ le général en tête, se livrèrent à une manifesta^-tion publique où ils affirmèrent, en même temps que leurs sentiments républicains', leur désir de partager le sort de leurs camarades incarcérés. Les passions transformèrent les questions les plus essentielles en armes et en arguments pour combattre, les personnes dans la mêlée politique', et le gouvernement démocrate se trouvait en face d'un véri/tiable état de ©édition lorsqu'il démissionna sur le refus du président de Arriaga de lui accorder de® p ouvoirs ex tra ordinaires. Rien ne donne une mesure plus exacte du danger qui menace dans cette période critique la nation et la République portugaises que l'appel adressé par M. Manoel de Arriaga, le président de la République, au général Pimenta de Castro pour le supplier d'accepter le pouvoir et de constituer un ministère pris en dehors du Parlement, mais, où chacune des nuances politiques se-| rait représentée. Le salut du pays en dépend-. « Ton beau nom respecté servira de garantie' à la pureté du suffrage, à la conciliation et à la paix dans la République et dans l'armée >, déclare M. Manoel de Arriaga dans sa lettre. Il conjure son vieil ami de sacrifier sW dernières forces à la patrie, comme il le fait lui-mêmS en s'engageant à garder jusqu'à leur expiration ksV. étions que le pays lui avait confiées et que les désil- ' )ns et l'âge le poussaient à résigner. « Nous sooi-deux vieillards, dit-il, qui nous voyocs obligés de œr du courage aux jeune©. » semble bien, en effet, que c'est la paix intérieure pa^s qui est en jeu. D'aveuglement de® partis, la 9 furieuse des factions et des appétits menacent de précipiter le Portugal dans l'anarchie, de le oonduire h la misère, à la décomposition, à sa pertes LES FAITS DU JOUR Lo général commandant la position fortifiée d'Amsterdam a défendu d'exporter vers les autres parties du pays les produits suivants : charbon, coke, froment, farine, avoine, seigle, benzine et matières oléagineuses, sauf à destination de l'armée ou de la marine. Toutefois, les autorités militaires pourront, dans certains cas spéciaux, autoriser la sortie de certaines marchandises. Le « Petit Parisien » annonce que deux aéroplanes allemands fortement endommagés ont été trouvés dans les environs de Dunkerque. Il s agit sans doute de deux des avions qui ont participé à la dernière attaque de la ville et gui, touchés par les shrapnells, ont dû atterrir. Leurs pilotes ont pu s'cph.appcr _gràe& à l'obscurité. . Les marchandises envoyées d'Allemagne en Belgique, /en transit par la Hollande, seront expédiées par Olden-zaal. En vue d'établir un contrôle efficace, un officier été détaché à cette gare. Le Télégraaf 18, qui vient d'arriver à Hoek van Hol-land, a passé en mer, à 14 milles au nord-ouest du bâ-teau-pharêMaas, à côté d'une épave dont les mâts émer-j geaient à 6 mètres au-dessus des flots On pense qu'il j s agit do l'épave du vapeur anglais Durward. Un vapeur est parti en reconnaissance. Une ^ lettre adressée par un soldat à ses parents avait été coupée dans les grandes largeurs par la cen-, sure. Le soldat résolut de s'en venger. Ecrivant à se® parents une nouvelle lettre, il y annota dans un coin cette phrase : « Regardez en-dessoue du timbre. » Le censeur ouvrh-, lut cette lettre et s'empressa, comme bien on pense, d'en détacher proprement le timbre. D y trouva au revers cette inscription : « A-t-il été difficile à enlever? » Depuis fin septembre jusqu'aujourd'hui, l^réfugiés belges onit fn.it dans la seule région de Breda le change de 1,600,000 francs, à raison de 47.75 florins pouf lO'Olr. Le « Daily Chronicle » prétend que les trois. Zcppe^ ^fins qui ont bombardé dernièrement la côte orientale anglaise ne sont pas partis de Cuxhaven comme tout 1e moudo-Ja pensaic. Deux d'entre 'cllt ont pris leur vol àT)stende et le troisième à Iléligoland. Les trois diri-jpki-bltvS &{Tsont rejoints au nord de-o'îl^tle. la Frise pou^ ' naviguer de conserve. r Les deux aviateui^ français qui ont atterri en territoire hollandais et qui ont été internés à Wiericker-schaus sont les lieutenants aviateurs Iiumières et Cou-tiseon.La Chambre française vient d'approuver la création d'une nouvelle décoration militaire, la « Croix do Guerre », dont nous avons naguère parié. Elle sera décernée à tous les officiers et soldats qui se sont conduits avec honneur depuis le début de la guerre. La glace se charge de détruire les mines flottantes. C'est ainsi que dans le golfe de Finlande les blocs de glaoe qui dérivent viennent heurter les mines qu'ils rencontrent, provoquant leur explosion par le choc. Jusqu'à présent-, on signale quJune dizaine do mines ont été ainsi annihilées. Dans un article du « Times s- signé par lord Roseberry, celui-ci demande que tout homme qui aura voulu s'enrôler et que les autorités militaires n'auront pas aeoep-•té pour un motif quelconque, reçoive un certificat qui çonstate qu'il a voidu faire son devoir. /Le général Pau est arrivé à Karungi, la nouvelle sta-^ J |ion frontiè'ré sùédo-finlandaise. Il y a été reçu par les /autorités russes, à la têto desquelles so trouvait le gou-j verneur générai de Finlande. Les rares personnes qui font pu s'entretenir en Suède avec le général Pau disent > -que la remise de la médaille militaire française au s ' j grand-duc Nicolas, si elle est le motif officiel donné aiy 1 voyage du général^ Pau en Russie, n'en est cependant 1 que le but secondaire. Hier s*esîT ouverte à Bréda une école pour4es*enfants aes réfugiés bdges. Elle comprendra bientôt deux classes pour les garçons et trois classes pour les filles. L'instruction sera donnée aux filles par des religieuses de Blankenberghe et aux garçons par des instituteurs belges. Les objets classiques sont fournis par la ville de Bréda, et la fréquentation de l'école est gratuite. On peut 'dire qu'actuellement l'île de,Halte sert de t , base à la flotto_française. Elle est pour elle un second . * Touion. Â' eeE endroit elle est plus près de l'Adriatique/ et de la partie est de la Méditeiranée. Cette situatiojf présente pour e-lle de grands avantages. Les journaux polonais parlent de la misère qui règne à Lodz. Cette gsrandc-i ville qui compte 4(>0,CCîfnaBTtanit"s manque- presque absolument d'argent et les joturs on condoiit dans k'3 hôpitaux des habitants ,qni meurent réellement d'inanition. Les médecins se de-|mandent combien de temps ils pourront -encore sustenter Leurs malades ; en outre., la place va bientôt leur fai-i re défaut. Les volts et les méfaits se multiplient. Dans le pays j rôdent des bandes malfaiteurs qui assiègent les mai- \ sons de campagne et les fermes. Naturellement le cho- j léra, le typhus et la variole sévissent. Les autorités allemandes prennent les ineisiures les j plus énergiques pour tacher d'améliorer la situation. Un Comité international vient d'être constitué hier à Berlin petHM-eeeiirir la population des parties de la Polo-f gne-itTr^gW'occupées par les troupes allemandes. En ou-^ vr&ïïb-■krrs'&crrcc d'installation de co comité, son prési-c-dent le prince de HatzfeM a fait ressortir qu'il a.urcr à organiser en Allemagne des collectes pour l'achat dej céréales nécessaires à la Pologne Russe. L'ambassadeul ^américain Gérard a fait savoir que MM. RockefeHer, lo ^milliardaire, et Bichnell, président de la Croix Rou^e '^américaine, se mettront au sennee de cette œuvre. Ont été élus membres du comité exécutif : les ambasv-sadeurs d'Amérique et d'Espagne à Berlin et à Vienne, l'archevêque de Posen, l'archevêque de Cracovie et le philanthrope américain Jacob II. Sehiff. La direction générale aura son siège à Berlin. Tous les frais d'administration seront payés par M. Rockefeller. On mande_de Pékin que dans les milieux officiels on se montre réserve en ce qui concerne les demandes qu'aurait formulées le Japon et que l'on suppose concerner le chemin de îërlTé^t/ungkow à Weï-Hsien, des concessions industrielles dans la Mandchourie méridionale, en Mongolie et dans le Chantoung, des concessions minières dans lo Chantoung, le Kiang-Si, le Ngan-Hvoï et le Fou-Kien, le renouvellement du bail de Port Arthur, ainsi que le règlement de 'diverses questions pen-' daoïtes. 1 Le gouvernement envisage la situation avec calme et prudences mais la population manifesta une certaine in-auiétude. r Au printemps, l'AUemagne ensemencera une beau-1 coup plus "grande quantité de champs en blé qu'aupara- ; vant. [ Le gouvernement luxembourgeois a déclaré que c'était absolument sans" raison que la spéculation avait fait hausser ces derniers temps le prix des grains dans le pays. Il n'y a aucune raison de craindre que la pro-, chaîne récolte ne suffise pas aux besoins do la _population.J Le gouvernement a défendu d'utiliser le grain pour la distillation do l'alcool ; iil a réussi à faire entrer de I^ollando environ 500 tonnes do rix. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemands Vienne, 6 février (Officiel) : Sur le grand front des Carpathes et dans la Bucovine, tes combats continuent. La situation en Pologne et à l'ouest de la Galicie ne s'est pas modifiée. Une attaque russe de nuit près de Lopuczno a été repoussée. Sur le théâtre de la guerre dans le Sud, rien d'essentiel ne s'est produit en ces derniers temps. , ++ Communiqués des armées alliées \ Paris, 5 février (Communiqué offctel de 23 heu-\e s) : j Dans la nuit du 4 au 5 février, les détachements allemands ont essayé de sortir de leurs tranchées à Notre-Dame de Lorette. Notre artillerie a bombardé les positions allemandes dans la vallée de l'Aisne, en Champagne et au nord de Beauséjour. Nos troupes ont légèrement avancé pendant la nuit au nord de Massiges; dans la journée du 5 février, l'ennemi a tenté une attaque qui fut re jetée. Dans l'Argonne, nous avons fortifié nos positions sur le terrain gagné le 4 février à Bagatelle. En Alsace, une attaque allemande a été repoussée au sud d'Altkirch. Un avion a jeté des bombes sur Saint-Dié. On annonce que quatre civils ont été tués. Paris, 5 février (Communiqué officiel de 15 heures) : En Belgique, les aviateurs allemands ont déployé une grande activité. Le communiqué d'hier a annoncé la conquête d'une tranchée ennemie à l'ouest de la route d'Ar-ras à Lille, au nord d'Ecurie. Cette tranchée était un obstacle pour les troupes qui occupaient le terrain que nous avions gagné il y a quelques jours à l'est de la même route. Nous l'avons fait sauter. Immédiatement après, des zouaves et de l'infanterie 'égère africaine se sont établis dans la position conquise.Notre artillerie a réduit au silence des batteries ennemies près d'Adinfert (au sud d'Arras), à Po-zières (au nord-est d'Albert) et à Heim (au nord-est de Péroonnes) dans le secteur de Vailly (au sud de Noyon). Rien de nouveau dans la région de Perthes. Dans l'Argonne, il y a eu une seule attaque à Bagatelle. Cette attaque, qui nous avait enlevé environ 100 mètres de tranchées, a provoqué deux contre-attaques de notre part. Nous avons non seulement Xepris ces 100 mètres de tranchées, mais nous avons gagné du terrain au-delà. ^ Dans les Vosges, combats d'artillerie. Sur le reste du front, rien à signaler. .*» Pétrograd, 4 février (Communiqué officiel du grand état-major général) : Dans la Prusse orientale nous avons avancé, le 3 février, sur les deux rives de la Stheschupc, dans la région Lasdehnen. Sur la rive gauche de la Vistule, la bataille con- i tinue avec une violence extraordinaire sur le front Borzymow-Vola Szysdlowica. De grandes masses fcnnemies y ont été amenées dans le but de briser notre front. Les Allemands ont rassemblé ici, dans un secteur de 10 verstes, 7 divisions appuyées de 100 batteries d'artillerie. Des divisions isolées se développaient sur un front d'une verste seulement. La contre-attaque que nous avons exécutée dans la nuit du 3 février a eu pour conséquence immédiates une série de combats. Après un combat opiniâtre, nos troupes ont pris le château de Vola-Szysdlowica que l'ennemi occupait depuis deux jours. Par contre la distillerS!,!«q|-sine était encore en sa possession le 3 février. j*1 Dans les Carpathes, les combats se sont déveMp^ï pés, sru le front qui s'éteïid du col de D.ukla rçus£ qu'au défilé de Wyskow. Près de Svidnik, dans la vallée de la Torcza, et dans La direction d'Uszok, nous avons avancé. Dans les défilés près de Tucholka, dans les Bes-kides, nos troupes ont opposé ces derniers jours une résistance opiniâtre aux ennemis; elles ont entrepris une série de combats auxquels l'ennemi a répondu par des contre-attaques. Le 3 février, nous avons décidé de ramener nos troupes en arrière sur des positions préparées à l'avance. Les forces ennemies qui opèrent dans la région sont très importantes. Des tentatives de l'ennemi pour avancer contre Tamew, par le col de Wyskow, ont été repoussées. . * Pétrograd, 5 février (Communiqué officiel du grand état-major général) : Le combat à la Bzura et à la Rawka se continue avec la même intensité. Nos troupes ont passé la Bzura près de son embouchure et se sont rendues maîtres d'une partie de tranchées ennemies près de Dakowa. Nous avons chassé les Allemands de leur tête de pont. Près de Borzymow, Humin et Vola Szysdlowica, nos attaques s'entrecroisent avec celles de l'ennemi. L'artillerie est continuellement en action. Sur le reste du front siur la rive gauche de la Vistule, au sud de la ligne de chemin de fer Skur-niewice-Varsovie, le feu d'artillerie est moins violent.Nous avons fait sauter le pont que l'ennemi avait jeté sur la Nida près du village de Gerniki. Nous avons résisté aux tentatives de l'ennemi fai-:es pour passer à une offensive partielle à la Nida, arès de Rembowo, sur la rive de la Dunajec en face ie notre tête de pont de Konax. Dans la partie nord-ouest des Carpathes, en direction du col d'Uszrok. Notre front continue à résister à la pression de forces ennemies supérieures. Dépêches diverses y^étpogTad', 5 février : \ Tsar est arrivé aujourd'hui sœr le Êroafc. * Lisbonne'. 5 février : L© colonel d'artillerie José Rodaignez Mateiro a é&i nommé ministre dee affaires étrangères. * .. Amsterdam, 6 février: Les journaux publient une nouvelle de Bergen-op-Zoom disant qu'hier matin un aviateur anglais a oufr-volé Anvers, qui*il a été bombardé, mais pas atteint. * * Londres, 6 février : On mande d'El Paso que îe général Villa s'est déclaré Président dlu Mexique et qu'il a nommé trois ministres à la direotion du gouvernement civil. (La nouvelle de la mort de Villa ne se confirme donc pas.) Le général Carranza a prié l'ambassadeur d'i£spa<gn® à Mexico dJextrader l'agent du gouvernement e'^pagnoll auprès de Villa, M. Ange! Declaso, que Carranza accuse d'appuyer activement son concurrent : il menace d'expulser l'ambassadeur lui-même s'il n'est pas fait droit à ea demande. * _ f Prétoria, 6* février : ' Le chef boer Bezuidenhout o, fait sa soumission en £même temps, que Kemp. * * Mullheim (Bade), 5 février : Cet après-midi, ^ un a/via,teur ennemi a jeté d'es bombes sur Mullheim, ville située en dehors de® lignes d'opéra»- j ti'orus. D'eux bombes sont tombées à environ 100 mètres de 1 ambulance de la garnison. Elles ont éclaté da-na niv champ et n'ont causé aucun dégât. * * Paris, 6 février (dépêche Havas) : Le Tribunal des prises a déclaré de bonne prise cinq navires marchands allemands — deux vapeurs et trois voiliers — oapturés par la flotte française au début de la guerre. * . Le Caire, 5 février : Le Tribunal des Prises d'Alexandrie a rendu aujour»-d but son jugement dans l'affaire du vapeur Marquis Bacquehem du Lloyd autrichien. Il a eiStimé que la saisie n'en était pas justifiée. Le navire sera bloqué jus-qu à la fin de la guerre et rendu ensuite k son propriétaire.• S vxenes, o ievner : Les entrepôts étant encombrés de marchandises, £s ' port a été fermé provisoirement à l'exportation. *** Rome, 6 février : j En Sicile, en Sardaigne et en Toscane sévissent des émeutes provoquées par le manque de pain. \ t Londres, 5'Tévn-è.r : L'Amirauté^ anglaise annonce la perte du vapeur Vi-gnor, aui était affecté au transport d«ss trounes Avec oe vapeur, 194 ^u^fficieir^ do manne ainsi que 80 matelots de l'équipage ont péri. # Santander, 7 février : $ Le navire au long cours Aifonso a sombré dans le porô de Santander par suite d'avaries. L'équipage est sain et sauf. * _ j Paris, 6 févfî?fr i Le Sénat français s'est ajourné au 18 février. * * * rans, 7 ievrier : Le groupe des socialistes.lénifiés de la Chambre française des députes a charge une cîélèga' ' m de demander à M. Dclcassé de vouloir bien intervenir auprès du gou-vememéiTt'russe en faveur de Burtzew. * * Berlin, 7 février : / M. K.aempf, président du Reichstag. publie un avis [convoquant la-prochaine séance'ptSnièro du Reichstag pour le 10 mars, tordre du jour sera publié prochaine» Parisf 6 février : t Le « Temps » annonce qu'à la demande du gouverne-» ment belg-c, les autorités militaires françaises font re- i-I. \ ^chercher tous les Belges aptes au service qui se sont ï ,réfngiéff en France pour les incorporer dans l'armée. Le j gouvernement français a mis à disposition du gou- j-' / vernement belge le personnel nécessaire aux opérations^' de révision. P *** Madnd, 5 février : Le président du Conseil des ministres espagnols, M. Dato, est parti pour Grenade afin de conferer avec le roi, et il se pourrait que le gouvernement, dans l'intérêt de la paix publique et dans le but d'éviter des discussions dangereuses au Congrès, décidât d'ajourner les Cortèa. * * Amsterdara^ô. février : / ^QjL^légfaphie de Copenhague que l'empereur (l'Ai- J fémagii1^. £ décoré, pe r^on nellement le chef ae la maison TCrupp Je. la 'Oroixdo"Fér de pi-emièrê^Classe, en raison tf des grands services que les usines KLrupp ont rendus à F la nation allemande. * * * Copenliague, 5 février : Les pêcheurs du Jutlacd ont observé beaucoup de mines flottantes dans la mer, à l'ouest, et l'on fait toras les efforts pour prévenir les navires. **« Athènes, 5 février : Les pluies diluviennes tombées depuis quelques semaines ont provoqué dans touLe la Grèce, des inondation» considérables. On signale, dans toute© les provinces, des dégâts sérieux, en particulier pour len lignes de chemine de fer, dont certaines, notamment oeiLL» d''Athènes à Patras, ont été gi*avenient endommagées. * * New-York, 5 février : Une dépêche de Laredo (Texas) annonce qœ te géaé- i ral rebelle mexicain Santibanez a fait exécuter Le géné>- r ral Jésus Carranza et le fils de ce dernier. Le générai/ Jeeus Carranza était le frère' du président Ganranza. * Stockholm, 5 février : Une firme suédoise d'armement a reçu avis d'un de ses bateaux brise-glaces, en rourbe pour Arkhangel, que • le vapeur anglais Tracia dérive dans la mer Blanche, / par suite de la perte de son hélice. La valeur du matéJ riel et de la cargaison du Tracia représente 18 million de couronnes.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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